Noter prophète : Les manifestations de l’amour du Salaf et des Imams illustres pour le Prophète
Les manifestations de l’amour du Salaf et des Imams illustres pour le Prophète
Il y a eu beaucoup de nouvelles qui ont été rapportées du Salaf vertueux (c’est-à-dire les musulmans des trois premiers siècles de l’Hégire) et des Imams illustres qui indiquent leur profond amour pour leur prophète et le fait qu’ils se languissaient de lui. Le prophète a dit : « min ‘achaddi ‘oummati li houbban ‘ounasoun yakounouna ba^di yawaddou ‘ahadouhoum law ra’ani bi ‘ahlihi wa malihi » ce qui signifie : « les gens de ma communauté qui m’aimeront le plus, ce sont des gens qui vont venir après moi. L’un d’entre eux serait prêt à sacrifier sa famille et ses biens pour me voir » et le prophète a dit dans un autre hadith : « wadidtou law ra’aytou ahbabi » ce qui signifie : « j’aurai souhaité voir mes bien-aimés ». Les compagnons lui ont dit : « mais ne sommes-nous pas tes biens aimés ô messager de Allah ? ». Il a répondu : « ‘antoum ‘as–habi, ‘ahbabi al-ladhina ya’touna min ba^di yawaddou ‘ahadouhoum ‘an law ra’ani bi ‘ahlihi wa malih » ce qui signifie : « vous, vous êtes mes compagnons, mais mes bien-aimés ce sont ceux qui viendront après moi. L’un d’entre-eux serait prêt à sacrifier sa famille et ses biens pour me voir ».
Parmi les paroles rapportés du Salaf vertueux, les paroles et les nouvelles qui manifestaient leur amour pour leur prophète, et le fait qu’ils étaient attachés à lui durant sa vie et après sa mort c’est que ^Amr ibnou l-^As a dit : « il n’y avait personne que j’aimais plus que le messager de Allah ». D’après ^Abdah, la fille de Khalid ibnou Ma^dan elle parlait de son père et elle disait : « Khalid n’allait pas dormir sans citer son profond amour pour le messager de Allah, pour ses compagnons, qu’ils soient mouhajiroun (émigrants) ou ‘ansar (partisans). Il les mentionnait et il disait : ce sont eux ma famille, ce sont eux mon clan, c’est à eux que mon cœur s’attendrit. Je me languis d’eux. O Seigneur fais que je les rejoigne rapidement, et il disait cela jusqu’à dormir ». Il a été rapporté qu’une femme des ‘ansar, des partisans, c’est-à-dire des musulmans de Médine a apprit que son père, son frère et son mari ont été tués le jour de la bataille de ‘Ouhoud, ils étaient auprès du messager de Allah. Elle a dit : « comment vas le messager de Allah ? ». On lui a répondu : « il va bien par la grâce de Allah, il va comme tu le souhaites ». Elle a dit alors : « montre-le moi que je puisse le voir » et quand elle a vu le prophète, elle a dit : « toute épreuve après toi est comme rien du tout ». Un jour ^Aliyy ibnou Abi Talib, que Allah l’honore davantage, a été interrogé : « comment vous aimiez le messager de Allah ? ». Alors notre maître ^Aliyy, que Allah l’agrée, a répondu : « par Allah, nous l’aimions plus que nos biens, plus que nos enfants, plus que nos parents, plus que nos pères et mères et plus que l’eau fraîche pour celui qui est assoiffé ». D’après Zayd ibnou ‘Aslam, il a dit : « ^Oumar ibnou l-Khattab, que Allah l’agrée était sorti faire son inspection de nuit (il avait instauré une bonne innovation, c’est qu’il sortait de nuit et inspectait les musulmans : comment est l’état des musulmans, il regardait s’il y avait quelqu’un à qui il manquait quelque chose, c’était une innovation qu’il avait instauré, que le sultan, le calife, le responsable sorte et inspecte les gens la nuit pour voir s’il ne leur manque pas quelque chose. De nos jours certains parents peut-être n’inspectent même pas leurs enfants au lit pour voir s’ils sont bien couvert ou pas. Lui il sortait de chez lui et il passait et contrôlait les gens). Alors il a vu une lumière allumée dans une maison et une vieille femme qui était en train de filer de la laine et elle disait de la poésie. Elle disait :
^ala Mouhammadin salatou l-‘abrar
salla ^alayhi t–tayyibouna l-‘akhyar
qad kounta qawwaman boukan bi l-‘as-har
ya layta chi^ri wa l-manaya ‘atwar
hal tajma^ouni wa habibi d-dar
Que Allah honore et élève d’avantage le prophète Mouhammad
Ce sont les bons et les meilleurs qui ont fait des invocations en sa faveur
Puis dans sa poésie elle s’adressait au prophète et elle disait :
Tu veillais les nuits en pleurant par crainte de Allah
Quand est ce que la mort viendra et je pourrai venir te rejoindre
Notre maître ^Oumar que Allah l’agrée s’est assis et s’est mis à pleurer. Il a demandé qu’elle parle avec lui.
Il a été rapporté que le compagnon glorieux ^Abdou l-Lah, fils de ^Oumar ibnou l-Khattab, que Allah les agrée tous les deux, une fois sa jambe s’est comme paralysée. On lui a dit : « cite la personne que tu aimes le plus, tu guériras ». Alors il a dit : « Ya Mouhammadan », il a appelé le prophète. C’est alors qu’il guérit sur le coup.
Information utile : L’imam Al-Boukhariyy dans son livre al-‘adabou l-moufrad, a dit qu’il était permis d’appeler le prophète après sa mort en disant « Ya Mouhammad », « Ô Mouhammad ».
Ibnou s-Sounniy a également cité cela dans son livre ^amalou l-yawmi wa l-laylah. Le texte de ce qu’a rapporté Al-Boukhariyy dans al-‘adabou l-moufrad, son livre, il a dit : « la jambe du fils de ^Oumar s’est comme paralysée. Un homme lui a alors dit : cite la personne que tu aimes le plus, celle qui est le plus cher pour toi. Il a dit : « Ya Mouhammad », « Ô Mouhammad ». Cette quasi-paralysie de sa jambe, c’est-à-dire que sa jambe c’est comme si elle n’a plus de sensibilité, ce n’est pas le simple fourmillement. Certains ne comprennent pas ce hadith, ils pensent que c’est comme si la jambe se met à fourmiller, mais ce n’est pas le simple fourmillement de jambe, c’est une quasi-paralysie, la jambe ne sent plus rien. Lorsque Bilal Al-Habachiy que Allah l’agrée, qui était le mou’adh-dhin, celui qui appelait à la prière pour le messager, quand il était près de mourir, sa femme s’est mise à dire : « Ô qu’il est grand mon chagrin », parce qu’elle voyait que son mari était prés de mourir. C’est alors que Bilal lui a répondu : « qu’il est grand mon bonheur : Demain je vais rejoindre mes bien-aimés, Mouhammad et ses compagnons ».
Il a été rapporté qu’une femme avait dit à ^A’ichah, que Allah l’agrée, elle lui avait dit après le décès du prophète élu : « montre-moi la tombe du messager de Allah ». ^A’ichah a alors dévoilé la tombe et c’est alors que cette femme s’est mise à pleurer en face de la tombe honorée jusqu’à ce qu’elle soit morte tellement elle se languissait du prophète et l’aimait.
Parmi les nouvelles qui nous sont parvenues au sujet de l’immense amour que les compagnons éprouvaient envers leur prophète, et comment ils faisaient tout pour qu’il ne lui arrive aucun mal, aucune nuisance : lorsque les gens de La Mecque, qui étaient à l’époque encore mécréants, ont emmené Zayd ibnou d-dathnah, ils l’ont fait sortir de al-haram, l’enceinte sacré de La Mecque pour le tuer alors que Zayd était un compagnon du prophète. Abou Soufiyan ibnou Harb qui était mécréant lui a dit : « je te demande par Allah ô Zayd, est-ce que tu aurais aimé que Mouhammad soit à ta place maintenant entre nos mains et qu’on lui tranche le cou et que toi tu sois parmi les gens de ta famille, tranquille ? ». Alors Zayd, que Allah l’agrée lui a répondu : « Par Allah, je ne voudrai pas que Mouhammad, qui est à la place où il est maintenant, je ne voudrai même pas qu’il soit touché par une épine. Alors que moi je serai assis avec les gens de ma famille ». Et Abou Soufiyan a dit : « je n’ai pas vu des gens qui aimaient plus quelqu’un que les compagnons de Mouhammad qui aimaient le prophète Mouhammad ».
Ce qui nous indique le grand attachement des compagnons, leur grand amour pour le messager éminent, il y a ce qui s’est passé lors de la bataille de ‘Ouhoud. Lorsque les archers (ceux qui devaient être positionnés pour couvrir les musulmans qui combattaient. Le Prophète les avait placés sur une hauteur, le mont des archers jabalou r-roumat, ils étaient là normalement pour surveiller que les musulmans ne soient pas attaqués par derrière) avaient contredit la parole du prophète, ils avaient quitté leurs positions alors que le prophète leur avait dit ce qui signifie : « même si vous voyez que nous sommes en train de gagner la bataille, vous ne quittez pas vos positions » et eux ont désobéi, ils ont quitté leurs position. C’est alors que les musulmans n’ont plus été couverts, et les associateurs sont venus pour les attaquer par derrière. Il y a eu beaucoup de morts parmi les musulmans à cette occasion là. Et à cette occasion, les compagnons du prophète ont manifesté leur grand attachement pour le prophète. Ils étaient devenus comme une forteresse : par leur corps ils avaient constitué comme une forteresse autour du prophète et ils protégeaient le prophète par leurs corps et ils tombaient les uns à la suite des autres sous les flèches des associateurs au point que nombre d’entre eux furent tués à cette occasion là. Tout cela manifestant leur amour pour leur prophète et leur guide éminent et oeuvrant conformément à la parole de Allah : « an-nabiyyou ‘awla bi l-mou’minina min ‘anfousihim » [sourat Al-‘Ahzab / 6].
Parmi ce qui est rapporté également concernant le sacrifice des compagnons, que Allah les agrée, le sacrifice qu’ils ont fait pour leur prophète, ils sacrifiaient leurs âmes et leurs corps le jour de la bataille de ‘Ouhoud. Lorsque les gens n’avaient pas écouté la parole du prophète et que parce qu’ils n’avaient pas écouté la parole du prophète ils avaient perdu, mais le prophète il ne perd jamais. On ne dit pas que le prophète a perdu une bataille, le prophète est toujours gagnant. Ce sont ceux qui n’ont pas écouté sa parole qui ont perdu.
Le compagnon honorable Abou Talhah, que Allah l’agrée a protégé le prophète et il était debout pour le protéger et porter son bouclier. Il protégeait le prophète avec son propre corps et son bouclier. Et Abou Talhah était un homme adroit dans le lancer. Le prophète surveillait la bataille mais Abou Talhah lui disait : « s’il te plait ne te découvre pas sinon tu risques d’être atteint par une flèche. Je préfère que ce soit moi qui meurt et pas toi ».
Abou Doujanah également, que Allah l’agrée, a protégé le messager de Allah par son corps. Son corps était comme un bouclier pour le prophète et les flèches tombaient sur son dos alors qu’il était penché sur le messager de Allah pour le couvrir jusqu’à ce qu’il meure lui et cinq autres avec lui qui protégeaient le messager de Allah par leurs corps. Ils ont sacrifiés leurs âmes pour le prophète et ils ont obtenu la gloire du martyr. Le dernier d’entre eux était ^Amarah ibnou Yazid que Allah l’agrée qui lui aussi protégeait et combattait jusqu’à ce que ses blessures l’aient achevé. Quand ce compagnon était tout plein de blessure et qu’il allait bientôt mourir, le messager de Allah, lui qui a le cœur tendre et miséricordieux a dit aux autres : « ‘adnouhou minni », ce qui signifie : « rapprochez-le de moi » et le prophète a posé la tête de ce compagnon blessé sur son pied honoré et ce compagnon est mort avec sa joue contre la jambe du messager de Allah.
Parmi ce qui indique le grand amour des compagnons pour leur prophète et le grand attachement de leur cœur à le voir et le fait qu’ils ne supportaient pas de la quitter, c’est qu’un homme est venu un jour voir le prophète élu et lui a dit : « Ô messager de Allah je t’aime plus que ma famille et mes biens. Chaque fois que je te cite, je ne peux pas patienter jusqu’à venir te voir. J’ai pensé, le jour où moi je vais mourir et que toi tu vas mourir, j’ai su que toi lorsque tu rentreras au paradis, tu y entreras en haut du paradis avec les prophètes et que si moi j’y rentre je ne t’y verrai pas ». Alors Allah tabaraka wa ta^ala a révélé Sa parole : « wa man youti^i l-Laha wa r-rasoula fa‘oula’ika ma^a l-ladhina ‘an^ama l-Lahou ^alayhim m-mina n-nabiyyina wa s–siddiqina wa ch-chouhada’i wa s–salihina wa hasouna ‘oula’ika rafiqa » [sourat An-Niça’ / 69], c’est-à-dire dans cette ‘ayah nous comprenons que ceux qui obéissent à Allah et au messager ceux-là seront avec le prophète, les véridiques, les martyrs et les vertueux et quelle meilleure compagnie que la compagnie de ces gens-là.
Le prophète a demandé qu’on lui ramène cet homme et il lui a récité cette ‘ayah pour lui égayer le cœur. Dans le hadith de ‘Anas, que Allah l’agrée, le prophète a dit : « man ‘ahabbani kana ma^i fi l-jannah », ce qui signifie : « celui qui m’aime sera avec moi au paradis ».
Information utile : le messager de Allah a dit : « al-mar’ou ma^a man ‘ahabb », c’est-à-dire que Allah ta^ala réunit l’homme avec celui qu’il aime s’il fait partie des vertueux. Au jour du jugement, si quelqu’un aimait quelqu’un de vertueux, il sera avec lui au jour du jugement.
Parmi les manifestations claires également de l’amour des compagnons envers leur prophète, et que leur cœur était attaché à l’accompagner même après sa mort, il y a ce qu’a rapporté Mouslim que Rabi^ah ibnou Ka^b Al-‘Aslamiy qui avait été un certain moment au service du messager de Allah. Le messager de Allah lui a dit un jour pour le rétribuer, car ce compagnon était à son service : « salni », ce qui signifie : « demande quelque chose je, le ferai » c’est-à-dire par rétribution. C’est alors que ce compagnon a demandé au messager de Allah d’être avec lui au paradis. Le messager de Allah ne l’a pas blâmé pour cela. Il ne lui a pas dit, ce n’est pas bien ce que tu demandes. Mais par modestie, le prophète lui a dit : « ‘aw ghayra dhalik » ce qui signifie : « ou autre chose ». Mais le compagnon lui a dit : « non c’est ce que je veux ». Alors le prophète lui a dit : « fa’a^inni ^ala nafsika bi kathrati s-soujoud », ce qui signifie : « œuvre, accompli beaucoup des prières surérogatoires, peut-être que ce sera une cause pour que tu sois exaucé ».
Information utile : ce hadith honoré dans lequel ce compagnon honorable Rabi^ah ibnou Ka^b, que Allah l’agrée avait demandé au messager de Allah d’être avec lui au paradis par rétribution pour son service à lui dans le bas monde. Ce hadith constitue une preuve claire qu’il est permis de demander à autre que Allah ta^ala quelque chose qu’il n’est pas habituel de demander. Il a demandé au prophète d’être avec lui au paradis, il a demandé à autre que Allah. Et lui demander d’être au paradis, ça n’est pas quelque chose d’habituel, les gens habituellement ne demandent pas ça. Donc ce hadith est une preuve qu’il est permis de demander à autre que Allah ce qu’il n’est pas habituel de demander contrairement à ce que disent ces perturbateurs qui renient le tawassoul, les wahhabites ou prétendus salafites. Ils disent le contraire, ils déforment. Ils prétendent qu’il n’est pas permis de demander à autre que Allah et qu’il n’est pas permis de demander ce qui n’est pas habituel. Ils ont ramené des règles de leur tête. Nous, nous suivons le hadith du prophète et des compagnons ou ces gens là ? On suite le prophète et ses compagnons, mais eux c’est comme si leur cœur est voilé, c’est comme si tu parles avec le vent. Ces gens ont ramené une nouvelle religion et avec leur argent ils la diffusent. Ils prennent des jeunes qui n’ont pas vécu dans les pays musulmans, qui n’ont pas appris ou même ceux qui ont vécu dans les pays musulmans et ils les détournent, ils sèment parmi eux leur mauvaise religion. S’ils l’ont propagée, c’est avec l’argent car le fondateur de leur secte wahhabite est apparu il y a plus de 250 ans et il n’a pas réussi à attirer des gens. C’est seulement lorsqu’ils ont découvert du pétrole qu’ils ont réussi à diffuser leur mauvaise croyance et pourtant ils n’ont rien changé, c’est toujours la même chose. Avant ils n’avaient pas d’argent, ils n’avaient pas de client maintenant qu’ils ont l’argent ils trouvent des clients.
Ils disent : « comment tu demandes à quelqu’un qui lui aussi est dans le besoin ?! », c’est soit disant la réplique qu’ils ont trouvée ! Quand on leur dit qu’il est permis de demander à autre que Allah quelque chose qu’il n’est pas habituel de demander, comme ce compagnon, ils disent : « comment tu demandes à quelqu’un qui lui-même est dans le besoin ?! ». La réplique est que le messager de Allah qui lui aussi ne se passe pas de Allah, il a toujours besoin de Allah a dit à son propre serviteur ce qui signifie : « demande-moi ce que tu veux ». C’est le prophète qui a pris l’initiative de lui dire de demander et le compagnon qui connaît certainement la religion de l’Islam mieux que ces wahhabites a demandé. Le prophète ne lui a pas dit : « tu as fait quelque chose de mal, pourquoi tu demandes à quelqu’un qui lui-même est dans le besoin ». Ces gens-là sont très loin de la religion du prophète.
Les gens de la vérité, parmi les savants ont dit : « il est permis de demander au prophète qu’il soit vivant ou mort et il est également permis de demander à un saint qu’il soit vivant ou mort. Cela n’est pas contraire à la loi de l’islam et cela ne représente pas une adoration d’autre que Allah » tout comme le prétendent ces perturbés, ces perturbateurs qui renient le tawassoul. L’adoration comme l’ont définie les linguistes, les spécialistes de la langue, c’est : « ghayatou l-khouchou^i wa l-khoudou^ » c’est-à-dire l’extrême limite de l’humilité, de la crainte et de la soumission. On comprend à partir de là que le simple tawassoul, la simple demande d’aide ou de renfort par le prophète ou par un saint et lui demander qu’il soit vivant ou mort, cela n’est pas une adoration pour celui à qui on demande cela car ce n’est pas une extrême limite d’une soumission, ce n’est pas une forme d’association. Les prophètes et les saints tout comme l’ont dit les savants de la vérité peuvent agir, accomplir certaine chose durant leur vie et après leur mort. Tout cela par la volonté de Allah. Allah ta^ala fait que s’Il veut, ce saint sort de sa tombe, il fait ce que Allah veut qu’il fasse et il revient. N’est ce pas que Allah est sur toute chose tout puissant. Qu’est ce qui empêche cela ? Rien du point de vue de la raison n’empêche cela, rien. C’est quelque chose de possible selon la raison.
Parmi ce qui est parvenu au sujet de l’amour des compagnons envers le prophète élu, il y a la visite qu’ils lui font après sa mort et le tabarrouk, c’est-à-dire la recherche des bénédictions par sa tombe honorée, il y a ce qu’à, rapporté Bilal Al-Habachiy, que Allah l’agrée, le mou’adh-dhin du messager de Allah. Il avait quitté Médine l’illuminée après la mort du prophète et il était parti s’installer au pays de Ach-Cham. Il a vu dans son rêve le messager de Allah lui dire dans le rêve ce qui signifie : « tu fais preuve là d’une froideur ô Bilal. Le moment de venir me rendre visite n’est donc pas encore arrivé ». C’est-à-dire que le prophète s’est comme s’il reprochait avec douceur, comme lorsque quelqu’un te dit « il y a longtemps que tu n’es pas venu me rendre visite pourquoi tu ne viens pas ». Bilal, que Allah l’agrée s’est réveillé de son sommeil attristé et touché. Il a pris sa monture et s’est dirigé vers Médine l’illuminée, que Allah honore et élève d’avantage celui qui y réside. Il est parti à la tombe du prophète, il s’est mis à pleurer et à frotter son visage sur la tombe. C’est alors que Al-Haçan et Al-Houçayn, les deux petit-fils du messager de Allah, sont venus et Bilal les a pris contre lui, les a serrés contre sa poitrine en les embrassant. Ils lui ont dit : « nous souhaitons tant entendre à nouveau l’appel à la prière que tu faisais pour le messager de Allah dans la mosquée ». C’est alors que Bilal a fait ce que les petit-fils du prophète lui ont demandé. Il est monté sur le toit de la mosquée du prophète. Il a pris la place qu’il prenait habituellement et quand il a dit Allahou ‘akbar Allahou ‘akbar, Médine a tremblé. Quand il a dit Ach-hadou an-la ‘ilaha illa l-Lah, les gens ont tous remarqué qu’il y avait quelque chose d’inhabituel. Lorsqu’il a dit Ach-hadou anna Mouhammadan raçoulou l-Lah les femmes étaient sorties de chez elles, elles se sont dit « est ce que le prophète a ressuscité ? » et ce jour-là, était le jour où on avait vu le plus les gens pleurer, hommes et femmes à Médine, après le décès du messager de Allah. Cela a été rapporté par le Hafidh Taqiyyou d-Din As-Soubkiyy dans son livre Chifa’ou s-Saqam.