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La bienfaisance envers les parents

Posted in cours général,Exhortation,Uncategorized par chaykhaboulaliyah sur avril 12, 2016

La louange est à Allah le Seigneur des mondes. Que Allah honore et élève davantage le rang de notre maître Mouhammad صلى الله عليه و سلم et qu’Il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle. Nous demandons à Allah qu’Il nous fasse apprendre ce que nous ignorons, qu’Il nous fasse rappeler ce que nous avons oublié, qu’Il nous augmente en connaissance et nous Lui demandons de nous préserver de l’état des gens de l’enfer. Nous demandons à Allah qu’Il fasse que nos intentions soient sincères par recherche de Son agrément.

 

 

Dans le Qour’an, dans sourat Louqman, le verset 14, Allah dit ce qui signifie : « Remercie Moi, ainsi que tes parents ; le devenir est à Moi » .

 

Concernant le remerciement à l’égard de Allah, comment nous remercions Allah, c’est en accomplissant les devoirs et en évitant les péchés. Et remercier les parents c’est en étant bienfaisant envers les parents. Concernant la troisième partie du verset c’est-à-dire « et le devenir est à moi » c’est que nous serons tous ressuscités pour le jour du jugement. Du point de vue du caractère méritoire, dans la Loi de l’Islam l’enfant obéit à ses parents dans les choses qui sont de l’ordre de l’indifférent et dans ce qui est déconseillé. Même dans ce qui est déconseillé, il obéit à ses parents. Mais ce n’est pas un devoir de leur obéir dans tout ce qui est indifférent.

 

L’indifférent (Al-Moubah) le faire ou ne pas le faire est équivalent, c’est-à-dire que tu ne gagnes pas une récompense et tu ne t’exposes pas à un châtiment. Comme par exemple, manger avec une cuillère. Le déconseillé (Al-Makrouh) le faire ne te charge pas d’un péché mais si tu le délaisses parce qu’il est déconseillé tu as une récompense, comme par exemple si la femme sort maquillée de chez elle pas dans l’objectif de provoquer les gens au péché, simplement parce qu’elle est contente d’elle-même et qu’elle veut se faire belle mais elle n’a pas l’objectif de provoquer les gens au péché. Elle a couvert sa zone de pudeur et elle a mis du maquillage, dans ce cas on dit qu’elle est tombée dans un déconseillé tant qu’elle ne veut pas provoquer les gens au péché.

 

Il est un devoir d’obéir aux parents dans ce qui est de l’ordre de l’indifférent lorsque s’il ne leur obéit pas dans cette chose de l’ordre de l’indifférent, cela va provoquer chez eux un très très grand chagrin. Un exemple qui illustre ce cas pour une chose de l’ordre de l’indifférent : Par exemple l’un des parents a dit à son fils ou à sa fille : « Ne pars pas en voyage » et le voyage n’est pas une nécessité ce n’est pas par exemple pour accomplir une obligation ou pour éviter un péché, si le fait que l’enfant n’écoute pas la parole de ses parents sur ce sujet va provoquer un très très grand chagrin pour ses parents alors il doit leur obéir, c’est-à-dire il ne doit pas partir en voyage. Ici le voyage est de l’ordre de l’indifférent, le faire ou ne pas le faire sont équivalents puisque nous avons dit qu’il n’y a pas de nécessité dans ce voyage. S’il part en voyage et que cela va provoquer un très profond chagrin dans le cœur de ses parents, il tombe dans le péché. Mais ce n’est pas dans tous les cas d’indifférent que c’est ainsi. Si par exemple un de ses parents lui dit «  Mange avec la cuillère » et que lui ne mange pas avec la cuillère et que cela ne va pas provoquer un grand chagrin dans le cœur de ses parents, il ne tombe pas dans le péché.

 

Il est un devoir par ailleurs, dans la Loi de l’Islam, d’un devoir qui concerne les hommes et les femmes, de prendre en charge leurs ascendants pauvres. Si leurs parents sont nécessiteux, ils sont dans le besoin, les garçons et les filles doivent les prendre en charge. Ce n’est pas quelque chose qui ne concerne que les garçons. Si la fille n’a pas d’argent, elle travaille pour prendre en charge ses parents. Dans le cas où les parent sont nécessiteux, et non pas dans le cas où ils sont à l’aise. Ceci fait partie de la bienfaisance envers les parents qui est une obligation dans l’Islam. Agir avec bienfaisance avec le père et la mère, tout comme avec le grand père et la grand-mère comporte une grande bénédiction dans la religion. Même si eux ils ont mal agit envers lui lorsqu’il était petit, il ne rend pas la même chose. Lui il le fait pour l’agrément de Dieu. La preuve que la prise en charge des parents qui sont nécessiteux, qui sont pauvres, est un devoir pour leur enfant, fille ou garçon, qui est pubère, même s’ils étaient capables de travailleur pour gagner leur vie, c’est le verset du Qour’an dans souratou l-Baqarah et qui figure dans plusieurs versets ce passage, c’est la parole de Allah :

« Wa bi l-walidayni ihçana » verset 83 de sourat Al-Baqarah, verset 36 de sourat An-Niça‘, verset 151 de souratou l-‘an^am et verset 23 de souratou l-‘isra‘ ; qui signifie : « Et agissez avec bienfaisance envers vos parents ».

 

Ce n’est pas une bienfaisance de les charger d’aller travailler. La bienfaisance recquiert de leur dire « reposez-vous » et moi, je vous prends en charge. Celui qui agit avec bienfaisance avec ses parents, il aura une fin heureuse. Si tu veux avoir une fin heureuse, agis en bien avec tes parents. Profite qu’ils soient encore en vie, avant qu’ils ne meurent. Même si quand tu étais jeune ils ont mal agi envers toi, profite d’eux et agis avec bienfaisance envers tes parents ; tu auras une fin heureuse. Gagne l’agrément de tes parents avant que tu quittes ce bas-monde. Tu ne sais pas, peut être que c’est eux qui vont partir avant toi, peut être que c’est toi qui va partir avant eux.

 

Beaucoup d’enfants regrettent énormément de ne pas avoir pu agir avec bienfaisance avec leurs parents, et leurs parents sont morts. Quand ils étaient vivants, ces enfants étaient dans l’insouciance, comme beaucoup ils disaient «  plus tard… ou l’année prochaine ou dans six mois ». Mais une fois qu’ils sont partis, ils regrettent. Ils se disent : « Comment j’ai pu agir ainsi ».

 

Quelle grande perte, quelle grande perte, quelle grande perte pour celui qui a vécu suffisamment longtemps pour que ses parents soient âgés et il ne gagne pas le paradis grâce à eux ; c’est-à-dire qu’il n’a pas profité qu’ils soient dans un âge avancé et qu’ils soient dans un grand besoin de sorte qu’il fasse preuve de bienfaisance envers eux et que cela lui serve pour gagner le paradis. Quelle grande perte pour celui-là.

 

D’après ^Abdou l-Lah, le fils de notre maître ^Oumar Ibnou l-Khattab (que Allah les agrée tous les deux) un homme de la campagne, un bédouin, l’a rencontré sur son chemin vers La Mecque ^Abdou l-Lah Ibnou ^Oumar a passé le salam à ce bédouin. ^Abdou l-Lah est descendu de l’âne qu’il montait et il a dit à ce campagnard de monter. Et ^Abdou l-Lah a donné son turban à ce bédouin. Alors quelqu’un qui était avec ^Abdou l-Lah qui s’appelle Ibnou Dinar a dit : «  Que Allah te guide vers le mieux. Ce sont des campagnards ces gens-là, même si tu leur donnes peu de choses, ils s’en satisfont. Pourquoi tu lui as donné tant de choses ? » ^Abdou l-Lah a répondu : « Le père de cet homme c’était un ami à mon père, ^Oumar Ibnou l-Khattab, et moi j’ai entendu le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) dire (ce qui signifie) : «  C’est une grande preuve de bienfaisance envers le père que d’entretenir les relations (les amis) de ton père après le décès de ton père ». Il a donc entretenu les relations avec l’ami de son père par acte de bienfaisance, bien sûr par recherche de l’agrément de Dieu. Regardez comme les portes du bien sont nombreuses.

 

Dans la langue arabe on dit : « chakara l-Lahou ^abdahou » c’est-à-dire que Allah a agréé Son esclave et on dit : « Al-^abdou chakara l-Laha » c’est-à-dire que l’esclave a remercié son Seigneur. La bonne action on ne la néglige pas. Ne néglige aucune bonne action, tu ne sais pas laquelle sera la cause pour que tu sois sauvé dans l’au-delà. Ne néglige aucune bonne action que tu fais pour l’amour de Dieu, pour l’agrément de Dieu. Lorsque tu fais le bien, fais le pour Dieu c’est-à-dire ne recherche pas l’éloge des gens. Ne recherche pas à satisfaire ta conscience. Fais le pour l’agrément de Dieu, c’est-à-dire tu te dis : «  Dieu agrée cela, alors je le fais pour Dieu » ; ou bien tu te dis : «  Je fais cette chose pour que Dieu me donne des récompenses » cela aussi c’est valable. Même la femme qui est à la maison, si elle cuisine en se disant : «  Moi je fais à manger pour pas qu’il me prenne la tête lorsqu’il rentre le soir » elle n’aura pas de récompense. Mais si elle se dit : «  Moi je cuisine pour l’agrément de Dieu pour un musulman » que ce soit pour son mari ou ses enfants, elle a des récompenses pour cela. Vous voyez que l’intention est très importante. L’intention est très importante, n’oubliez pas l’intention. Les savant ont dit : « L’intention c’est cela qui fait la différence entre ce que l’on fait par habitude et ce que l’on fait à titre d’adoration ». C’est ce qui distingue ce que l’on fait machinalement, habituellement et ce que l’on fait à titre d’acte d’adoration. C’est juste quelque chose dans le cœur, c’est cela qui fait la différence. C’est simple l’intention, ce n’est pas quelque chose de compliqué.

 

Les bonnes actions sont de différentes catégories. Certaines bonnes actions donnent plus de récompenses que d’autres. N’importe quelle bonne action, il ne convient pas au musulman de la négliger. Il se peut que Allah affranchisse un esclave de l’enfer par la cause d’une petite bonne action. Aux yeux des gens, ils considèrent que c’est négligeable ; peut-être qu’il a donné à un pauvre dix centimes. Dix centimes tu n’achètes même pas une baguette avec mais peut être que c’est cela qui va l’affranchir du feu de l’enfer et ce parce que il était sincère dans son intention, il recherchait l’agrément de Dieu et son argent était licite. Il ne convient pas à l’esclave de négliger une quelconque bonne action. Certains citent les bonnes actions qu’ils ont faites et citent des choses très très importantes mais ils négligent les choses qui peuvent paraître petites pour les gens. Par exemple il dit : « Moi j’ai fait construire une mosquée » c’est quelque chose qui nécessite beaucoup d’efforts alors il néglige ce qui est petit. Il ne convient pas d’être ainsi, il ne convient pas d’agir de la sorte. Comme cette femme qui était croyante, elle était musulmane mais elle était prostituée, elle était fornicatrice, elle commettait la fornication. Elle avait vu un chien qui était assoiffé. Elle a pris sa chaussure pour puiser dans un puits, pour lui donner à boire. Grâce à cet acte, Dieu lui a pardonné son péché alors qu’elle commettait la fornication qui est le plus grave des péchés après la mécréance et le fait de tuer quelqu’un injustement.

 

Dans l’ordre de gravité, le plus grave des péchés c’est la mécréance, après la mécréance le plus grave des péchés c’est de tuer quelqu’un injustement, après tuer quelqu’un injustement c’est la fornication. Ce n’est donc pas négligeable la fornication, c’est un très très grave péché. Aujourd’hui les gens dans les médias cela est montré comme si c’était quelque chose d’habituel, ils disent : « Regardez c’est mon copain ! » et ils font la fornication. Vous voyez ! Alors que c’est le plus grave des péchés après la mécréance et le fait de tuer quelqu’un injustement. Grâce à son acte, Allah a pardonné à cette femme qui a donné à boire à un chien, ce n’était même pas à un être humain. Le fait d’agir en bien avec les animaux, cela fait partie de notre religion.

 

Le premier hadith est dans le sahih de Mouslim. Le deuxième hadith du Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) dans al-Boukhariyy signifie : «  Un homme était sur son chemin et s’est retrouvé assoiffé. Il a eu extrêmement soif. Il a trouvé un puits, il est descendu, il a bu puis il est remonté. Quand il est remonté, il a vu un chien qui était assoiffé. Tellement il était assoiffé, il mangeait de la terre. L’homme s’est dit : « Ce chien est dans un état semblable au mien avant que je n’aille boire. », il est redescendu dans le puits, il a remplit une chaussure, il l’a tenu à sa bouche pour pouvoir s’agripper et remonter et il a donné à boire à ce chien. Allah a agréé son acte et lui a pardonné ». Fin du hadith de notre Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam).

 

Par ailleurs, le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit dans un hadith rapporté par At-Tirmidhiyy, ce qui signifie : «  Lorsque l’un d’entre vous aime son frère, qu’il le lui dise », c’est-à-dire qu’il lui dise : «  Je t’aime pour l’agrément de Dieu ». Une sœur elle dit à sa sœur en Islam : « Je t’aime pour l’agrément de Dieu », et un homme dit à son frère : « Je t’aime pour l’agrément de Dieu », c’est-à-dire ce n’est pas parce que j’attends quelque chose de toi, mais plutôt parce que Dieu agrée que l’on s’aime les uns les autres. Et la preuve vient du hadith rapporté par Al-Boukhariyy et Mouslim et At-Tirmidhiyy qui signifie : «  Il y a sept catégories de personnes qui seront à l’ombre du trône au jour du jugement. », au jour du jugement les gens seront exposés au soleil sauf certains. Le Messager de Allah a mentionné sept catégories de personnes qui seront à l’ombre du trône et parmi eux il y a deux personnes qui se sont aimées pour l’Agrément de Dieu.

 

Il a été rapporté dans certaines versions de ce hadith que chacun des deux compagnons disaient à son compagnon  » je t’aime pour l’agrément de Dieu » puis son compagnon lui répond :  » Je t’aime aussi pour l’agrément de Dieu ». Puis ils concrétisent cette parole par des actes, ce n’est pas seulement ils se disent  » je t’aime » puis l’autre répond « je t’aime ». C’est une relation qui est pure c’est-à-dire sincère. Ils ne vont pas agir l’un avec l’autre avec la duperie, ni avec la trahison qui est le contraire du conseil. A propos de la tromperie ou de la duperie, il est rapporté du Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) qu’il y avait un marchand de blé et le Prophète a mis sa main honorée à l’intérieur du tas de blé et il l’a trouvé humide. Il a dit au vendeur ce qui signifie :  » Explique moi « , l’homme a dit :  » C’était exposé et la pluie est tombée  » et le Prophète a dit ce qui signifie :  » Pourquoi tu n’as pas mis au-dessus ce qui est humide, fais en sorte que ce soit visible. » Puis il lui a dit une phrase très connue. Elle signifie :  » Celui qui nous trompe n’est pas des nôtres », c’est-à-dire n’est pas un musulman qui a atteint un haut degrés. Et dans le hadith qoudsiyy, le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit ce qui signifie :  » Allah dit : Ceux qui s’aiment les uns les autres par recherche de Mon agrément auront des chaires de lumière au jour du jugement « . Et il a été rapporté également ce qui signifie :  » Les liens les plus forts de la foi c’est le fait d’aimer pour l’agrément Dieu et de détester pour l’agrément de Dieu  » par exemple tu aimes ton frère pour l’agrément de Dieu et tu détestes celui qui insulte Dieu. L’animosité va amener la médisance. L’un va faire la médisance du deuxième et le deuxième va faire la médisance du premier. Et dans l’au-delà la rétribution sera en fonction de l’acte. Et il a été rapporté du Prophète dans les Sounan de Abou Dawoud et de At-Tirmidhiyy ainsi que dans al-Bayhaqiyy et al-Boukhariyy :  » Vous n’entrerez au paradis que si vous êtes croyants (c’est-à-dire musulmans) et vous n’atteindrez le degrés de foi complète que si vous vous aimez les uns les autres pour l’agrément de Dieu ». Parmi les caractères du musulman c’est qu’il encourage son frère à faire du bien et en générale il encourage celui qu’il voit à faire du bien. Il ne le décourage pas. Si son frère veut faire une prière surérogatoire ou assister à une assemblée de science ou apprendre le Qour’an. Le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit ce qui signifie :  » La nourriture que Allah agrée le plus est celle qui est partagée par un plus grand nombre de personnes ». On tire différentes choses de ce hadith. Une première chose c’est qu’il est plus préférable de se réunir que de se séparer. Le fait d’être ensemble est préférable au fait d’être séparés. Manger en groupe vaut mieux que manger seul. Et il est bien d’honorer son invité. Quand il y a quelqu’un c’est de lui offrir de la nourriture. Ainsi c’est mieux de se réunir pour manger en groupe plutôt que chacun mange seul et le mieux c’est que tous mangent d’un même récipient car cela rappelle à la personne la modestie. Parmi les choses que la Loi de l’Islam a encouragées, il y a se faire miséricorde les uns les autres. Se faire miséricorde est quelque chose qui est important en raison du hadith du Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) qui signifie :  » Allah a fait qu’il y a cent parties pour la miséricorde. Il a gardé quatre-vingt-dix neufs parties et il a fait descendre une partie sur terre. Et c’est de cette partie que les créatures se font miséricorde  » c’est entre autres de cette partie que la jument éloigne son sabot pour ne pas écraser son petit et toutes les formes de miséricorde que l’on connaît se rassemblent dans cette partie. Et Dieu a réservé quatre-vingt-dix neufs partie pour l’au-delà. Il a été rapporté également que le Prophète a donné  à manger à des enfants, il a mis à manger dans leurs bouches. Et il a porté la fille de sa fille Zaynab. Et ceci est une grande preuve de sa miséricorde, que Allah l’honore et l’élève d’avantage en degrés.

D’après Abou Zayd Oussama le fils de Zayd Ibnou Haritha l’esclave affranchi par le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) son bien aimé et le fils de son bien aimé (que Allah les agrée tous les deux). Il a dit :  » Une des filles du Messager de Allah a envoyé quelqu’un dire au Prophète de venir la rejoindre parce que son fils était mort. C’était un bébé. Le Prophète était très occupé, il a envoyé quelqu’un passé le salam à  sa fille et lui dire ce qui signifie :  » Allah possède ce qu’il a repris et Allah possède ce qu’Il a donné « , ce que Allah nous donne et ce qu’il reprend tout cela appartient à Dieu. Et chacun à un terme bien défini. Il lui a dit :  » Fais preuve de patience et recherche la récompense de la part de Dieu pour ta patience » mais sa fille était tellement dans une situation difficile qu’elle a insisté pour que son père le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) vienne. Le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) s’est alors levé et il est parti avec des compagnons : Sa^d Ibnou ^Oubadah, Mou^adh Ibnou Jabal, Oubayy Ibnou Ka^b, Zayd Ibnou Thabit et d’autres (que Allah les agrée). On donna l’enfant mort au Messager. Il l’a mis sur ses genoux et son corps était sans vie, on entendait comme une peau contenant un objet à l’intérieur. Le Messager a eu ses yeux inondés de larmes. Sa^d était étonné il a dit :  » Ô Messager de Allah tu as des larmes ! », le Messager lui a alors dit ce qui signifie :  » Les larmes que tu vois c’est une miséricorde que Allah a placée dans le coeur de Ses esclaves « . Et dans une autre version :  » C’est une miséricorde que Dieu place dans le coeur de qui Il veut parmi Ses esclaves et Allaah fait miséricorde a Ses esclaves qui sont miséricordieux « . Il est rapporté dans le hadith du Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) ce qui signifie :  » Esclaves de Dieu soyez des frères, le musulman est comme un frère pour le musulman. Il n’est pas injuste envers lui, il ne l’humilie pas, il ne le dément pas et il ne le méprise pas » Un vertueux a dit :  » La miséricorde et la tendresse c’est un secret pour la réussite », le fait de faire preuve de tendresse c’est un secret qui donne la réussite.

 

Le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam)  réglait les affaires a la maison comme le commun des gens, pas comme quelqu’un qui attend qu’il ait une armée d’esclaves a son service. C’était lui-même qui réglait ses affaires et qui se servait. Il faisait lui-même la trait de sa brebis et qui reparaît sa chaussure. C’était lui-même qui raccommodait son vêtement alors qu’il était le meilleur de tous ceux que Dieu a créé. Et ceci est une perfection dans la modestie, c’est le summum de la modestie.

 

Notre chaykh (que Allah lui fasse miséricorde) a dit :  » Celui qui dit le matin et le soir cette invocation, Allah préserve ses biens de l’incendie, de la perte et autre que cela.

Bismi l-Lahi ma cha‘al-Lah

la yasouqou l-khayra illa l-Lah,

bismi l-Lahi ma cha‘al-Lah

la yasrifoussou’a illa l-Lah,

bismi l-Lahi ma cha‘al-Lah

ma kana min ni^matin famina l-Lah,

bismi l-Lahi ma cha‘al-Lah

la hawla wa la qouwwata illa bi l-Lah.