Série le Mariage en Islam (6)
Ce que l’on dit au moment de l’accouchement
L’auteur que Dieu lui fasse miséricorde a dit :
Qu’est-ce que l’on dit au moment de l’accouchement ?
Abou Dawoud a rapporté, ainsi que At-Tirmidhiyy d’après Abou Rafi^, que Allah l’agrée, l’esclave affranchi par le Messager de Allah, qu’il a dit ce qui signifie : J’ai vu le Messager de Allah faire l’appel à la prière à l’oreille de Al-Houçayn le fils de ^Aliyy lorsque Fatimah l’a mis au monde.
C’est-à-dire qu’il lui a fait l’appel à la prière tout comme le mou’adh-dhin fait l’appel à la prière. Tout comme l’a rapporté Ahmad et At-Tirmidhiyy qui l’ont jugé authentique –sahih-.
Il est recommandé qu’il fasse l’appel à la prière à son oreille droite et qu’il fasse l’annonce de la prière –al-iqamah– à son oreille gauche, de sorte que quand l’enfant né, la première chose qu’il entende ce soit c’est l’appel à la prière. Comme lorsqu’on fait al-adhan sur le minaret, exactement la même chose à l’oreille droite et à l’oreille gauche, il fait al-iqamah.
La différence est qu’il ajoute “قد قامتِ الصلاة” c’est-à-dire l’annonce de la prière.
Et cela a été également rapporté de l’acte des compagnons. Cela signifie que les compagnons également faisaient cela.
Parmi ceux qui ont fait l’appel à la prière à l’oreille droite et al-iqamah, -l’annonce de la prière- à l’oreille gauche, il y a ^Oumar Ibnou Abdal ^Aziz, qui a fait celapour ses enfants.
Rapporté par Ibnou l-Moundhir
^Oumar Ibnou Abdal ^Aziz est un calife Omeyyade, il fait partie de ceux qui ont gouverné les musulmans. Il n’est pas resté longtemps à gouverner, environ 2-3 ans et c’était la fin du premier siècle de l’Hégire. C’était le seul gouverneur équitable et juste des Omeyyades. C’était un moujtahid, un homme pieux et un saint. Il était le moujaddid du premier siècle de l’Hégire, c’est-à-dire celui qui a renouvelé l’appel.
A savoir qu’à chaque passage de siècle, Dieu fait qu’au sein de la communauté il y ait un moujaddid, c’est-à-dire quelqu’un qui renouvelle l’appel à l’islam. Il était le moujaddid du premier siècle et certains l’ont même qualifié de bien guidé, comme Abou Bakr, ^Outhman, ^Aliyy et Al Haçan, ils ont dit que c’est le 6e calife bien guidé.
Dans le livre Al-bahr, c’est à dire Bahrou l-madhab de Aboul Mahar Al-Bouniyaniyy et dans le livre ‘imana, il est recommandé de réciter également, à l’oreille du nouveau-né, le verset 36 de sourat ‘Ali ^Imran. Et Allah sait plus que tout autre.
Lorsqu’on fait l’appel à la prière dans l’oreille droite de l’enfant et al-iqamah -c’est-à-dire l’annonce de la prière- dans son oreille gauche, il est préservé de Oummou s–Sibyan. Oummou s–Sibyan qui veut dire littéralement “la mère des enfants”, c’est-à-dire que c’est une jinniyyah –jinn femelle- qui s’attaque à la maman et aux enfants.
L’enfant (garçon ou fille), dès qu’il naît on lui fait l’appel à la prière à l’oreille droite et al-iqamah -l’annonce de la prière- dans son oreille gauche, il sera protégé de cette jinniyyah -démon femelle- qu’on appelle Oummou s–Sibyan.
Les jinns sont les ennemis des humains depuis leur ancêtre Iblis. Il y a entre eux et nous une animosité. Bien sûr pas les musulmans d’entre eux, il n’y a pas d’animosité avec les musulmans, notamment avec les pieux.
Parmi les jinns,il y a ceux qui sont bons, ceux qui sont pieux, ceux qui sont des savants et ceux qui sont des vertueux.
Quant aux non musulmans parmi les jinns, ils ont une terrible animosité envers les musulmans. Si Allah n’avait pas protégé les prophètes et les saints, leur animosité serait encore plus grande envers les prophètes et envers les saints. Les démons détestent l’être humain qui est musulman. Plus le musulman s’attache à sa religion, plus les jinns le déteste encore plus.
La personne que les chaytan – les démons- déteste le plus c’est notre maître Mouhammad ﷺ, et cela car il est la meilleure des créatures de Dieu, il est le plus parfait et le plus complet des créatures de Dieu. Parmi toutes les créatures de Dieu, il est celui qui craint le plus Dieu, c’est pour cela qu’ils le détestent plus que tout autre humain.
Les jinns mécréants, si Allah n’avait pas protégé notre maître Mouhammad ﷺ ils lui auraient nui, ils lui auraient fait du mal, ils ont essayé à plusieurs reprises de lui nuire.
Ibliss,leur grand ancêtre et le premier des jinns, a voulu nuire un jour à notre maître Mouhammad ﷺ. Il a été rapporté que Ibliss une fois était à la Mecque sur une montagne qui s’appelle “la montagne de Abou Qoubays”. C’était une montagne assez haute qui se trouve à l’est de la Ka^bah. Le Prophète était au niveau de la Ka^bah avec ses compagnons, ils faisaient la prière.
Ibliss a dit à son groupe de chaytan : “je vais fouler de mon pied -je vais marcher sur- le cou de Mouhammad.”
Et le Messager était en prosternation, et qu’est-ce que notre maître Jibril a fait ? Notre maître Jibril a donné un coup de pied à Ibliss et l’a envoyé en Irak. Il l’a projeté avec son pied et Ibliss est tombé en Irak, mais il n’est pas mort car Dieu ne lui a pas voulu la mort à ce moment-là, Allah lui a voulu de mourir dans un temps bien défini et ce n’était pas encore arrivé. Dieu a voulu que Iblis meurt lorsque Israfil soufflera dans le cor pour la première fois, c’est pour cela qu’il n’est pas mort de ce coup que Jibril lui a donné. Si Dieu avait voulu que Iblis meurt avant le souffle du jour du jugement, il serait mort de ce coup que Jibril lui a donné.
Cela a été rapporté par As-Souyoutiyy dans son livre Al-Fasa’isou Al-Koubra.
Une autre fois, Iblis est venu et il est apparu aux associateurs de Qouraych. Les associateurs de Qouraych se réunissaient dans un endroit à eux qui s’appelle Daroun n-Nadwah -la résidence de la concertation-, car ils étaient en train de comploter pour nuire à notre Prophète. Ibliss est venu sous l’apparence d’un homme de la région de Najd -région qui se trouve à l’Est de Al-hijaz, qui est la région de la péninsule arabique qui regroupe la Mecque, Médine, At–Ta’if-.
Entre la Mecque et Médine, il y a une distance d’environ 550 km, sachant que Médine se trouve au nord de la Mecque.
Entre At–Ta’if et le Mecque, il y a une distance d’environ 130 km, sachant que At–Ta’if se trouve à l’est de la Mecque.
Et entre la Mecque et Juddah, il y a environ 30-40 km, sachant que Juddah se trouve à l’ouest.
Donc Ibliss est venu sous l’aspect d’un vieil homme de Najd -la région qui a pour capitale Ar-Riyad qui se trouve à l’est de la péninsule arabique- alors que les associateurs étaient en train de comploter contre notre Prophète ﷺ. Ils étaient en train de discuter entre eux : Est-ce qu’on va le tuer ? Est ce qu’on va l’emprisonner ? Est ce qu’on va l’exiler de la Mecque ?
Iblis -qui est un jinn mécréant- est venu sous l’aspect d’un homme de Najd. Sachant que les jinns peuvent prendre un aspect qui est autre que leur aspect d’origine, puisqu’on ne peut pas les voir sous leur aspect d’origine. Et l’ancêtre des jinns est Iblis.
Parmi les jinns il y a des mécréants -qu’on appelle les chaytan– et il y a des musulmans. Les jinns en général sont les plus menteurs des créatures de Dieu.
Donc Iblis est venu et s’est engagé dans la conversation des associateurs de Qouraysh, lorsqu’ils étaient en train de se questionner sur ce qu’ils allaient faire du Prophète. Iblis a fait pencher la balance en faveur de l’avis de tuer le Prophète. Mais Allah a protégé le Prophète ﷺ. Allah a préservé notre Prophète de la ruse et du stratagème des associateurs. Allah a informé son Prophète par révélation et le messager de Allah ﷺ a quitté la Mecque avant l’aube.
Quand les associateurs voulaient tuer le Prophète, ils ont trouvé dans la maison ^Aliyy Ibnou Abi Talib, le cousin du Prophète. Ainsi, Allah a sauvé son Prophète de leur ruse, dans laquelle Ibliss était partie prenante, il avait favorisé cet avis-là.
La personne que les jinns détestent le plus est notre Prophète, Iblis déteste le plus notre Prophète car notre Prophète est le meilleur de toutes les créatures de Dieu. Il est le plus parfait de toutes les créatures de Dieu.
Le Prophète ﷺ a dit, ce qui signifie : “Je suis d’entre vous celui qui connaît le plus Dieu et qui le craint le plus.”
Ce qui fait qu’une personne est meilleure ce n’est pas parce qu’elle a un grand compte en banque, ou encore qu’elle a beaucoup, ce qui fait que la personne est meilleure qu’une autre c’est par la piété.
Allah a dit ce qui signifie : “Celui d’entre vous qui a le degré le plus élevé parmi vous c’est celui qui fait le plus preuve de piété.”
La piété –At-taqwa– c’est le fait d’accomplir les devoirs et d’éviter les péchés. Plus la personne accomplit les devoirs et évite les péchés, mieux elle est.
C’est pour cela que le Prophète ﷺ est la meilleure créature de Dieu car il est le plus pieux, le plus parfait. Et c’est pour cela que Iblis le déteste le plus. Iblis est content lorsque quelqu’un commet des péchés, il est content quand quelqu’un ne fait pas les devoirs, et il est malheureux quand quelqu’un fait ses devoirs et évite ses péchés. Il est malheureux quand quelqu’un vient assister à une assemblée de science car quand une personne vient dans une assemblée de science elle connaît mieux les ruses de Iblis. La personne sait et apprend comment accomplir ses devoirs et comment éviter les péchés. Mais si la personne sèche les cours, elle sera une proie facile pour Iblis car il peut faire croire que la personne est bien alors qu’elle est mal. Il va faire croire que la personne est bien, intelligente, belle et forte, mais en réalité elle est complètement à côté de la plaque. Et il va la laisser la bercer comme on berce un enfant, il la berce d’illusions jusqu’à sa mort. Quand la personne a 15 ans, il la berce par certaines illusions; quand elle a 20 ans, il va la bercer par d’autres illusions; quand elle aura 25 ans, ce seront d’autres illusions; quand elle aura 30 ans, ce sera d’autres illusions et ainsi de suite. A chaque fois, Iblis trouve quelque chose pour endormir la personne, jusqu’à ce que vient ^Azra’il pour lui retirer l’âme, et ce sera trop tard. C’est comme quand une personne passe un examen et qu’elle répond à l’examen, puis, le professeur dit : “L’heure de l’examen est terminée. Arrêtez, posez vos stylos et rendez vos copies.”
Donc si quelqu’un se laisse berner par Ibliss, il va perdre.
Les jinns mécréants, ceux qu’ils détestent le plus, ce sont les pieux, les vertueux. Ils ont encore plus d’animosité envers ceux-là qu’envers d’autres, mais Allah ta^ala préservent ceux qui sont pieux. S’il n’y avait pas eu la protection et la préservation de Dieu, ils auraient exterminé les croyants, les pieux.
Invocation de protection contre le Chaytan
Notre Prophète ﷺ récitait des invocations de protections, et c’est une chose très importante de réciter des invocations de protection aux deux extrémités de la journée et de veiller à le faire de manière régulière. Il ne faut pas négliger cela. Ces invocations que notre Prophète nous a enseignées sont une grande protection pour nous. Donc, notre Prophète lui-même, alors qu’il est la meilleure des créatures de Dieu, il est celui que Dieu préserve, récitait des invocations de protections, des paroles de dhikr que Dieu lui a révélées.
Et lorsque les deux mou^awwidhat ont été révélés, il faisait protection avec elles. Les deux mou^awwidhat sont “Qoul ‘a^oudhou birabbi l-falaq – قُلْ أَعُوذُ بِرَبِّ الْفَلَقِ” : sourat Al falaq et “Qoul ‘a^oudhou birabbi n-nas – قُلْ أَعُوذُ بِرَبِّ النَّاسِ” : sourat An-nas.
C’est pour cela que le Messager de Allah a instauré pour sa communauté la récitation des deux mou^awwidhat,pour notre protection, avecsourat Al-’ikhlas. Quand on s’assure que l’aube s’est levé, quand on s’assure que le soleil s’est couché, on récite les mou^awwidhat avec avecsourat Al-’ikhlas : “Qoul houwa l-Lahou ‘ahad – قُلْ هُوَ اللهُ أَحَدٌ”.
On récite 3 fois le soir et 3 fois le matin, en articulant correctement les lettres. Pour que la personne ait le secret, il faut qu’elle se fasse corriger et valider sa récitation par qui a appris la récitation par transmission orale. De sorte que quand la personne va réciter, elle aura été validée par quelqu’un, qui aura été validé par quelqu’un et ainsi de suite, jusqu’au Prophète. La science de la religion est par transmission orale et le Qour’an est par transmission orale. Donc la personne se fait valider sa récitation par qui s’est fait valider sa récitation et qui peut la valider également.
Le temps de cette récitation de protection est depuis l’aube jusqu’à environ 2 heures après le lever du soleil, et le soir, c’est à partir du coucher du soleil jusqu’à environ 3 heures plus tard.
Celui qui récite ces versets (Al-’ikhlas, Al-falaq, An-nas) et conserve cette récitation de manière régulière, -après l’aube et après le coucher du soleil-, il se sera préservé d’une grande préservation contre la nuisance des humains, contre la nuisance des jinns et contre la sorcellerie.
Également le messager de Allah ﷺ nous a enseigné ce qui repousse de nous les mauvaises suggestions -al-waswas-, quand quelqu’un est pris dans un engrenage et qu’il n’arrive pas à sortir des mauvaises pensées et des suggestions, le fait de souffler trois fois sur sa gauche, d’une manière comme s’il mettait de la salive, et c’est moins que le fait de cracher. S’il ressent les mauvaises suggestions -al-waswas-et il récite la préservation par Allah et il récite :
اللهم اعوذ بك من شر الشيطان وفتنة
C’est-à-dire que : “Ô Allah je te demande de me préserver du mal du chaytan et de la dissension qu’il provoque.”
Il ne se laisse pas aller à suivre ses mauvaises suggestions et il détourne sa raison ou sa réflexion vers autre chose. Il ne se laisse pas happer par l’engrenage. Les mauvaises suggestions sont comme un engrenage qui va broyer la personne. Il ne faut pas se laisser prendre au piège du chaytan.
En effet, le chaytan aime perturber l’humain, il aime le déranger, il aime le laisser dans un état de gêne, d’ennui et d’instabilité de sorte qu’il lui ouvre la porte sur les mauvaises suggestions. Au point que cet humain, tellement en proie aux mauvaises suggestions qu’il devient triste et déprimé, et il va se détourner des sujets plus importants au lieu de se consacrer par exemple sur “comment je vais faire des prières surérogatoires en plus des prières obligatoires”. Il ne le laisse même pas apaiser pour trouver du plaisir dans l’accomplissement des prières obligatoires, car son objectif est de le détourner et l’empêcher de trouver du plaisir dans l’adoration de Dieu. Le chaytan l’empêche même d’aller réviser son cours de science de religion, il l‘empêche d’apprendre le Qour’an, au lieu de mémoriser, il lui dit “toi tu ne sais même pas réciter correctement la Fatihah”. Et donc il l’empêche même d’apprendre au-delà de la Fatihah en apprenant les mou^awwidhat par exemple, qui sont une cause de préservation.
Si tu connais les ruses et les pièges de chaytan, ne rentre pas dans ses ruses, ne te laisse pas prendre. C’est comme s’il y a un terrain miné et que l’on sait où sont les mines, alors on va contourner les mines. Il en est de même avec les ruses de chaytan, lorsque la personne les connait elle n’a pas de quoi se laisser aller.
Comme l’histoire de cet homme qui avait enterré un trésor dans son jardin, mais il a oublié où il l’avait enterré. Il est parti voir l’imam Abou Hanifa, et lui a dit : “j’ai un trésor que j’ai enterré mais je ne me rappelle pas du tout où je l’ai enterré.”
L’imam lui a dit : “c’est le chaytan qui t’as fait oublier. Va cette nuit et fait, par exemple, 20 rak^ah de prières surérogatoires et tu te rappelleras. »
Immédiatement après, au milieu de la nuit, il est allé voir l’imam pour lui dire qu’il s’est rappelé du lieu où il avait enterré le trésor.
L’imam lui dit : “Mais comment ?”
Il a dit : “A peine j’ai commencé la 1ère rak^ah que je me suis rappelé où j’ai enterré le trésor.”
L’imam lui a dit : “c’est le chaytan qui ne veut pas que tu fasses les 20 rak^ah. Maintenant va et fais les 20 rak^ah.”
Pour contrer le chaytan, il faut multiplier les actes d’adoration, multiplier le dhikr, assister aux assemblées de science, ordonner le bien et interdire le mal, propager la croyance du Prophète, mettre en garde contre l’apostasie -le fait de sortir de l’islam par la croyance ou par les actes ou par la parole-. Et c’est comme cela que la personne a le dessus.
Et la personne ne parle pas pour rien dire. Chaytan est content quand une personne parle beaucoup, et cela parce que ce sont des occasions pour le chaytan de la faire tomber. Alors que si la personne ne parle pas beaucoup, ou ne parle que pour dire du bien, chaytan va se dire qu’il est ennuyeux et va alors s’éloigner de lui.
Allah nous a donné une langue et deux oreilles, c’est pour écouter plus que l’on ne parle.
Notre Prophète ﷺ a dit ce qui signifie : « Celui qui croit en Dieu et au jour dernier, qu’il dise du bien ou alors qu’il se taise. »
Même si la personne ne voit pas de mal dans ce qu’elle est en train de dire, il se peut que cela entraîne quelque chose de mal. C’est comme au jeu d’échec, on avance le premier pion, mais on pense au 2e, 3e et 4e coup qui vont suivre. Quand on prononce une parole, on se demande si cela ne va pas entraîner quelque chose de grave et quel est l’intérêt de cette parole, pourquoi la dit-on ?
Si la personne a toujours son intention présente dans le cœur, qui se rappelle que Dieu nous a créés pour nous ordonner de l’adorer et non pour s’amuser et s’exprimer inutilement.
On se demande si cette parole va nous aider à mieux adorer Dieu ou pas, est-ce que cette parole est quelque chose que Dieu agrée ou pas ?
Comme ça, la personne va se surveiller et se contrôler, car au jour du jugement on va rendre des comptes sur tout.
Allah dit :
فمن يعمل مثقال ذرّة خيرا يره . ومن يعمل مثقال ذرّة شرّا يره
Ce qui signifie : “Celui qui fait le poids d’un grain de poussière de bien, il en verra la rétribution et celui qui fait le poids d’un grain de poussière de mal, il en verra la rétribution.”
[sourat Az-zalzalah / 7-8]
Que la personne soit intelligente, en utilisant les bienfaits que Dieu a accordés afin d’adorer Dieu. Qu’elle ne les gaspille pas pour des choses inutiles et encore moins qu’elle ne les utilise pas pour ce qui va être une source de châtiment pour elle.
Il y a une parole plus facile à dire que la récitation des deux mou^awwidhat et Al-’ikhlas (3 fois chacune matin et soir) qui est :
حَسْبِيَ اللهُ لا إِلَـهَ إِلّا هُوَ عَلَيْهِ تَوَكَّلْتُ وَهُوَ رَبُّ العَرْشِ العَظِيم
A dire 7 fois le matin et le soir.
Si quelqu’un l’a dit régulièrement, Dieu la protège de beaucoup de choses nuisibles, comme l’atteinte du mauvais œil et comme la sorcellerie. Le mauvais œil est une réalité et le Prophète ﷺ l’a dit. Il a dit, ce qui signifie : “Beaucoup de maladies que les gens ne connaissent pas est à cause du mauvais œil.”
Le Prophète ﷺ a dit ce qui signifie : “La plupart des membres de sa communauté vont mourir par le mauvais œil.”
Le mauvais œil c’est lorsque quelqu’un voit qu’un musulman a un bienfait, qu’il le regarde d’un regard d’envie et il ne supporte pas que ce musulman a ce bienfait.
Par exemple, il voit un musulman avec un bienfait et il dit « mais pourquoi lui et pourquoi pas moi » au lieu de dire une parole de bien comme “Que Allah Lui augmente”.
Ou encore il dit une parole mauvaise comme « quel beau manteau/voiture/famille il a » au lieu de dire “ما شاء الله” ou « اللهم بارك ». C’est là qu’il peut lui porter le mauvais œil et le chaytan est à l’affût. Quand il trouve quelqu’un qui fait ça, lui aussi en rajoute une couche. Il nuit aussi en même temps. C’est lorsqu’il y a un regard mauvais et une parole mauvaise, c’est cela qui fait que la personne est touchée par le mauvais œil.
C’est un bien que la personne s’attache à dire cette parole 7 fois :
حَسْبِيَ اللهُ لا إِلَـهَ إِلّا هُوَ عَلَيْهِ تَوَكَّلْتُ وَهُوَ رَبُّ العَرْشِ العَظِيم
C’est une parole à apprendre pour nous, qu’on fait apprendre à nos enfants, à nos voisins, ainsi qu’à notre entourage, et le mauvais œil est aussi présent de la part des non musulmans, qui sont très méchants, et de même parmi les musulmans il y en a qui sont méchants.
Le secret est lorsqu’il y a une bonne prononciation. Et la personne se fait corriger par quelqu’un pour qu’elle s’assure d’avoir la bonne prononciation.
Le Prophète ﷺ lui-même récitait pour la protection les deux mou^awwidhat. Il est le plus pur et le plus éclairé de toutes les créatures de Dieu et il les récitait. Alors comment l’un d’entre nous n’a pas besoin de les réciter ?
Il n’a pas dit : “Moi je suis le prophète de Dieu, je reçois la révélation matin et soir et les anges sont mes bien aimés et mes protecteurs. Alors, je n’ai pas besoin de réciter les invocations de protection.” Le Prophète n’a pas dit cela.
Si quelqu’un s’habitue de manière assidue, régulière, à réciter les invocations de préservation, par ce qu’on a cité, quand il est en bonne santé, cela l’aidera à se protéger quand il est exposé à la nuisance des jinns et à la nuisance des humains.
Si Allah n’avait pas préservé son esclave croyant et son esclave croyante, les chaytan -les démons- auraient une nuisance encore plus grande que ce qu’elle est actuellement.
Si Allah ne nous avait pas protégé, les démons nous auraient arraché de terre.
Et les croyants sont les ennemis des chaytan, qui n’ont pas laissé une seule tentative de nuisance envers le messager de Allah.
Le nouveau-né, dès qu’il né, on lui fait l’appel à la prière à l’oreille droite et al-’iqamah -l’annonce à la prière- à l’oreille gauche et c’est une protection contre ‘oummou s–Sibyan qui est une jinn femelle qui s’attaque aux femmes et aux enfants.
Tafsir an-Nasafiyy : sourate al-Baqarah, versets 176 à 179
verset 176 : Allaah a révélé le Livre porteur de vérités. « Dhaalika » fait référence aux versets qui ont précédé. « Ceci » c’est-à-dire ce châtiment parce que Dieu a révélé ce qu’Il a fait descendre du Livre et c’est porteur de vérité. Ce n’est pas un mensonge, ce ne sont pas des illusions, mais c’est une vérité. Donc ce châtiment leur est réservé parce que ce qui est parvenu est une vérité.
Et ceux qui ont divergé à propos du Livre. Ici, il ne s’agit pas d’un livre particulier, cela signifie qu’ils ont divergé à propos du livre en tant que genre. « Ceux qui ont divergé » c’est-à-dire les gens du Livre. Certains livres, ils ont dit que c’est une vérité et d’autres livres qui ont été révélés à d’autres prophètes, ils ont dit que c’était faux.
Ils sont dans une grande opposition les uns envers les autres, dans une divergence qui les a amenés loin de la vérité. Ou bien une autre explication : c’est parce qu’ils savent que Dieu a révélé le Qour’aan véritablement, mais ils ont divergé à son sujet et donc, par conséquent, ils sont loin de la bonne guidée.
Verset 177 : le bien n’est pas le fait que vous vous orientiez vers le levant ou vers le couchant : cette parole s’adresse aux gens du Livre parce que la Qiblah, la direction de la prière des NaSaarah (des chrétiens) est le levant de Bayt al-Maqdis et la Qiblah des yahouud (des juifs) c’est le couchant. Et chacun des deux groupes prétend que le bien est de se diriger vers sa Qiblah à lui. Ce verset est une réplique à ces gens-là pour leur dire que le bien ne réside pas dans ce que vous êtes en train de faire, parce que ce qui a été révélé avant le Prophète MouHammad ^alayhi S-Salaat wa s-salaam a été abrogé par la mission de notre maitre MouHammad Salla l-Laahou ^alayhi wa sallam.
Mais celui qui a la bienfaisance c’est celui qui croit en Dieu. « Al-birr » c’est le nom du bien ou c’est le nom de tout acte qui est agréé. Et il a été dit qu’il y a eu beaucoup de débats entre les musulmans et les gens du Livre à propos de la Qiblah. Ce verset indique que la plus éminente des œuvres qui devrait attirer votre attention, plus que tout autre sujet, ce n’est pas le sujet de la Qiblah. Mais la plus grande des bonnes œuvres à laquelle vous devriez vous consacrer, c’est la bienfaisance que constitue la croyance en Dieu et le fait d’accomplir ces œuvres-là. Ici il y a deux récitations : « layça l-birrou » et « layça l-birra », qui sont parvenues du Prophète ^alayhi S-Salaat wa s-salaam et il y a une légère différence dans le sens à chaque fois.
Et au jour dernier : c’est-à-dire le jour de la résurrection.
Et aux anges et au Livre : le Livre ici, soit c’est le nom du genre, c’est-à-dire tous les livres que Dieu a révélés ou alors le Livre en particulier le Qour’aan.
Et aux prophètes et qui donne l’argent « ^alaa Houbbihi » : une explication est : il donne l’argent pour l’amour de Dieu ou bien « il donne l’argent malgré son amour pour l’argent » ou bien « il donne l’argent en aimant donner l’argent » c’est-à-dire qu’il donne l’argent et il est satisfait de le donner.
A ses proches parents : ils sont cités en premier parce qu’ils méritent avant toute autre personne. Le prophète ^alayhi S-Salaat wa s-salaam a dit ce qui signifie : « l’aumône que tu donnes au pauvre, c’est une aumône mais l’aumône que tu donnes à ton proche parent (qui est dans le besoin) ce sera une aumône et un entretien de liens avec ton proche parent ». Rapporté par An-Naçaa’iyy.
Et aux orphelins : ceux qui sont visés ici sont les pauvres parmi les proches parents et parmi les orphelins.
Et à des miséreux : le miséreux est celui qui est toujours dans le besoin. Il ne possède rien du tout.
Et à « ibnou s-sabiil » : cela signifie littéralement « le fils du chemin ». Ici c’est le voyageur qui n’a pas les moyens, même s’il s’agit ici d’un singulier. Il a été appelé « ibnou s-sabiil » parce qu’il est toujours sur le chemin. Ou alors c’est l’invité.
Et à ceux qui demandent : c’est-à-dire les mendiants.
Et pour aider ceux qui ont fait un contrat d’affranchissement : c’est-à-dire les esclaves qui ont passé un contrat d’affranchissement pour retrouver leur liberté. Ou à des prisonniers.
Et qui accomplit la prière : c’est-à-dire la prière obligatoire.
Et qui s’acquitte de la zakaat : c’est-à-dire de la zakaat obligatoire. Il a été dit cici que cette mention de la zakaat constitue une insistance sur ce qu’il a cité précédemment. Et il a été dit que les premiers qui sont énumérés sont les aumônes qui sont surérogatoires et les actes de bienfaisance. Alors qu’ici, la zakaat est l’aumône obligatoire.
La bienfaisance est aussi pour les croyants qui tiennent leurs engagements lorsqu’ils les prennent : qu’ils prennent ces engagements à l’égard de Dieu ou à l’égard des gens.
Et ceux qui patientent : c’est un éloge afin de montrer le mérite de la patience, lors des difficultés, lors des situations de combat, sur les différentes œuvres.
En période de pauvreté et de difficulté et en période de maladie : que ce soient des maladies ponctuelles ou chroniques.
Et lors du combat : ce sont ceux qui ont été véridiques et ceux qui sont des pieux. C’est-à-dire que ceux qui ont ces caractéristiques, ce sont ceux qui ont été sincères et véridiques dans leur attachement à la religion.
Le verset 177 est terminé et An-Naçafiyy introduit le contexte dans lequel le verset 178 a été révélé. Il a été rapporté qu’entre deux clans des Arabes, il y a eu des affaires de sang (des gens ont été tués). Dans le temps de l’ignorance qui a précédé l’islam, il y a eu des guerres entre les tribus pour différentes causes, et ça durait des années et des années. Une des deux tribus a juré : si vous tuez un de nos esclaves, on tuera un de vous qui est libre, si vous tuez une de nos femmes, on tuera un de vos hommes. Si vous tuez un de chez nous, on tuera deux de chez vous. Puis ils sont partis demander l’arbitrage du Messager Salla- l-Laahou ^alayhi wa sallam, lorsque Dieu a fait parvenir l’islam. Et alors Allaah a révélé le verset 178.
Verset 178 : ô vous qui êtes croyants, la loi du talion vous a été rendue possible. C’est-à-dire qu’il y a équivalence entre la personne qui est tuée ou qui est blessée chez vous et la possibilité de prendre la revanche de manière équivalente. La loi du talion est appliquée concernant les meurtres. Cela veut dire que c’est obligatoire pour vous de prendre en considération l’équivalence et l’égalité concernant les meurtres. C’est une réplique concernant ce que les deux tribus s’étaient jurées l’une l’autre.
Le libre contre le libre. Si une personne libre avait été fait prisonnière ou avait été tuée, vous appliquez la même chose.
Et un esclave pour un esclave, et une femme pour une femme. Ach-Chaafi^iyy que Dieu lui fasse miséricorde a dit : si un esclave a été tué par quelqu’un qui est libre, on n’exécute pas celui qui est libre. Donc ici, on n’applique pas le talion. Les hanafites ont divergé des chaféites sur ce sujet. Ils ont dit que si un homme libre tue un esclave, il est exécuté quand même. Ils se sont appuyés sur un autre verset qui signifie « une âme contre une âme ». C’est un sujet de divergence entre les deux. Tout il a indiqué la personne de sexe masculin et celle de sexe féminin par la parole du Prophète ^alayhi s-salaam, les musulmans, leurs sangs sont équivalents. Rapporté par Al-Bazzar et Al-BayhaQiyy. Dans ce sujet-là, il n’y a pas de différence chez les Hanafites entre un homme libre et un esclave.
Celui qui a été excusé pour le meurtre de son frère : c’est-à-dire que la famille de la victime n’a pas voulu l’application de la loi du talion. Le pardon est le contraire de la punition. Az-Zajjaaj a expliqué ceci : celui qui ne réclame pas l’application de la loi du talion mais qui accepte en contre partie le prix du sang (ad-diyah c’est un bien défini dans la loi de l’islam qui est donné à la famille de la victime pour compenser le meurtre. Et le meurtrier n’est pas exécuté). Il suffit qu’il y ait certains de la famille de la victime qui l’aient excusé pour que la loi du talion ne soit pas appliquée.
Ceci (le fait de pardonner et d’accepter le prix du sang) est un allègement de la part de votre Seigneur et une miséricorde. Dans la loi de Moise, il y avait l’application du talion et rien d’autre. Le meurtrier devait être exécuté. Et dans la loi de Jésus, c’était le pardon sans aucune contrepartie. Alors que dans la loi de notre maitre MouHammad, Salla l-Laahou ^alayhi wa s-salaam, il a été autorisé l’application de la loi du talion ou la prise d’une contrepartie du pardon c’est-à-dire que la famille de la victime accepte de pardonner au meurtrier en contrepartie de quelque chose : c’est un allègement par rapport au talion et une compensation matérielle au lieu du pardon de la loi de Jésus. C’est le juste milieu.
An-Naçafiyy dit que ce verset indique que celui qui a commis le grand péché, en l’occurrence le meurtrier, il est croyant parce qu’il a été appelé « mou ‘min ». C’est une réplique aux khawarij (au groupe dit « des frères musulmans) qui prétendent que le grand pécheur est sorti de l’islam. Et c’est une réplique aux mou^tazilah qui disent que celui qui commet un grand péché n’est ni musulman, ni mécréant. Ils disent qu’il sera éternellement en enfer mais qu’il n’est pas mécréant. Parce que la fraternité qu’engendre la foi demeure.
Celui qui dépasse la limite après cela : c’est-à-dire après cet allègement ; il a dépassé ce qui lui a été autorisé dans la Loi. Soit il tue autre que le meurtrier (comme s’il tue le cousin du meurtrier) ou bien il accepte le prix du sang et après, il va tuer le meurtrier.
Il aura un châtiment douloureux dans l’au-delà.
Verset 179 : et vous avez dans la revanche due à la loi du talion une vie : il y a « la » revanche qui est citée avec l’article défini »la » et « une » vie qui est citée avec l’article indéfini. C’est une parole éloquente en raison de l’étrangeté qu’il y a dedans.La revanche est une exécution, elle indique quelqu’un qui va perdre la vie, il s’agit du meurtrier ici. Et pourtant c’est indiqué comme si c’était une vie.
An-Naçafiyy explique cette partie : le fait que la revanche soit avec l’article défini et que le mot « vie » soit avec l’article indéfini signifie que ce genre de jugement qui est l’application de la loi du talion qui est la revanche, vous gagnerez une vie éminente, parce qu’elle va empêcher les meurtres qui avaient lieu auparavant, comme lorsqu’ils tuaient tout un groupe à la suite de l’assassinat d’une personne. Donc la revanche est une garantie de vie et quelle vie !! Elle a empêché l’effusion du sang.
Deuxième explication : dans l’application de la revanche, vous avez une sorte de vie : c’est la vie qui est le résultat de la dissuasion d’assassiner. Parce que la personne a su qu’il va y avoir application du talion. Le meurtrier potentiel sait qu’il s’expose à l’application du talion. Quand il envisage de tuer et qu’il se rappelle qu’il y aura l’application de la loi du talion (la revanche), cela va l’amener à s’abstenir. C’est dissuasif. La mise en pratique de la loi du talion se trouve être une cause de vie pour deux personnes : celui qui allait tuer et celui qui allait être tué.
Vous qui êtes dotés de raison. Puissiez-vous éviter (l’assassinat). Et Dieu sait mieux que nous ce qui est le mieux pour nous. Et Dieu sait de toute éternité que la loi du Prophète MouHammad Salla l-Laahou ^alayhi wa sallam est la plus adaptée et la plus appropriée pour nous, jusqu’au jour du jugement.
Série le Mariage dans l’Islam (5)
Nous avons vu la fois passé que le discours du mariage n’est pas indispensable pour la validité du contrat de mariage, mais que c’était recommandé que ce discours soit lu. C’est-à-dire qu’il y a une récompense lorsque ce discours est donné. Ce discours est donné par le père, ou bien par le mari.
Nous avons vu que pour le contrat de mariage, la récitation de la fatihah lorsqu’il y a la demande de mariage est quelque chose qui est devenue une habitude chez les gens, ils vont dire “on va faire la Fatihah”, il n’y a pas de mal à réciter la Fatihah mais ce n’est pas une condition pour la validité du mariage. Et que ce soit lors des fiançailles ou lors du contrat de mariage, cette récitation n’est pas nécessaire, n’est pas indispensable. La récitation de la Fatihah comporte de la barakah, il n’y a pas de doute, mais ce n’est pas un pilier pour le contrat et ce n’est pas non plus une condition pour le contrat de mariage.
Par contre il est une condition, pour la validité du contrat, qu’il y ait deux témoins musulmans, de sexe masculin, digne de confiance, tout comme nous l’avons vu.
Ce que l’on dit aux mariés après le contrat de mariage
La sounnah -c’est-à-dire qu’il y a des récompenses- à dire à celui qui vient de se marier :
بَارَكَ اللهُ لَكَ وبَارَكَ اللهُ عَلَيكَ وَجَمَعَ بَينَكُمَا فِي خَير
ce qui signifie : « Que Allah t’accorde des bénédictions, que Allah fasse que tu sois béni et que Allah réunisse entre vous deux dans le bien. »
Et il est recommandé de dire à chacun des deux époux :
بَارَكَ اللهُ لِكُلِّ وَاحِدٍ مِنْكُمَا فِي صَاحِبُهَ وَجَمَعَ بَينَكُمَا فِي خَير
Ce qui signifie : « Que Allah fasse qu’il y ait des bénédictions en chacun de vous deux dans son partenaire. Et que Dieu réunisse entre vous deux dans le bien. »
Abou Dawoud ainsi que At-Tirmidhiyy, Ibnou Majah et d’autres que ces trois là, ont rapporté de Abou Hourayra, que Allah l’agrée, que le Prophète ﷺ lorsque quelqu’un venait de se marier il lui disait cette invocation :
بَارَكَ اللهُ لَكَ وبَارَكَ عَلَيكَ وَجَمَعَ بَينَكُمَا فِي خَير
Ce qui signifie : « Que Allah t’accorde des bénédictions, que Allah fasse que tu sois béni et que Allah réunisse entre vous deux dans le bien. »
At-Tirmidhiyy a dit que le hadith est haçan, sahih -authentique et correct-.
An-Naca‘i a rapporté dans son livre – عَمَلُ اليَومِ واللَيلَ – ^amalou l-yawmi wallayla (Les œuvres du jour et de la nuit), qui est un livre de hadith ce que le Prophète et les compagnons disaient et faisaient dans un déroulement de journée, comme belles paroles à l’occasion d’événements heureux.
Ainsi que Ibnou Majah et d’autres que ces deux-là, ont rapporté de Al-Haçan, que Dieu l’agrée, qu’il a rapporté de ^Aqil, fils de Abou Talib et frère de ^Aliyy, qu’il s’était marié et que certains lui ont dit :
بِالرَّفَاءِ وَالْبَنِين
Ce qui signifie : « Que ce soit dans le bien et que vous ayez des enfants. »
Alors, il a rectifié à celui qui lui a dit cela, il lui a dit : J’ai entendu le Messager de Allah ﷺ dire, ce qui signifie : « Lorsque l’un d’entre vous se marie dites lui :
بَارَكَ اللهُ عَلَيكَ وَبَارَكَ فِيكَ
c’est-à-dire : Que Allah accorde des bénédictions et que Allah fasse que tu sois béni. »
La phrase qui lui a été dite “بِالرَّفَاءِ”, c’est-à-dire “بالصلاح”, c’est-à-dire “que ce soit dans le bien”, donc la phrase “بِالرَّفَاءِ وَالْبَنِين’, certains chafi^ite ont dit que la phrase est déconseillée. Et les gens de science ont dit que cette phrase ne comporte pas de bien, il n’y a pas de bien à la dire.
Même quand on veut féliciter quelqu’un il faut apprendre.
L’auteur, que Dieu Lui fasse miséricorde, a cité les noms des savants qui ont dit qu’il n’y a pas de bien dans cette phrase comme : Al ^Imraniyy dans son livre Al Bayan,
dans le livre Al-Majmou^ et Ar-Rawbah qui sont tout deux de An Nawawiyy, le livre as-stan maqalid et Al-ghourarou l-bahiyyah de Zakariyah Al-’Ansari et moughniyy mouhtadh de Ach-Chirbin.
Ce sont des livres dans lesquels ce jugement a été cité, à savoir qu’il n’y a pas de bien à dire cette phrase là.
Al Bayhaqiyy et d’autres ont rapporté de Abou Hourayra que Allah l’agrée, que le Prophète ﷺ lorsque quelqu’un se mariait il lui disait :
بارك الله لك وجمع بينهما في خير
Ce qui signifie : « Que Allah t’accorde des bénédictions et que Allah réunisse entre vous deux dans le bien. »
Ce que l’homme dit lorsqu’il consomme le mariage avec son épouse
An-Naca’i, dans son livre – عَمَلُ اليَومِ واللَيلَ – ^amalou l-yawmi wallayla (Les œuvres du jour et de la nuit), ainsi que At-Tabaraniyy, dans le livre -الدعاء- Ad-dou^a’, ont tous deux rapportés de ^Abdoullah, le fils de ^Amr que Dieu l’agrée, il disait :
Le Messager de Allah ﷺ a dit, ce qui signifie : Lorsque l’un d’entre vous épouse une femme, alors qu’il prenne par l’avant de la tête –الناصية– et qu’il dise :
اللهم إِنِي أَسْألكَ مِن خَيرهَا وَ خَيرِ مَا جُبِلت عَلَيه وَأعوذُ بِك مِن شَرِّها و شَرِّ ما جبلت عليه
ce qui signifie : « Ô Allah je te demande du bien de cette femme et de ses bons comportements et je te demande de me préserver de son mal et du mal de son mauvais comportement. »
L’auteur dit : Ce que l’ont dit avant le rapport.
Al-Boukhariyy et Mouslim ont rapporté tous deux de Ibnou ^Abbas, que Allah l’agrée lui et son père, que le Prophète ﷺ a dit ce qui signifie : Lorsque l’un d’entre vous s’apprête à avoir un rapport avec son épouse, qu’il dise auparavant :
بِسْمِ اللَّه ، اللَّهُمَّ جَنِّبْنَا الشَّيْطَانَ ، وَجَنِّبِ الشَّيْطَانَ مَا رَزَقْتَنَا
Qui veut dire : « Je commence en évoquant le nom de Dieu. Ô Allah éloigne de nous le chaytan et éloigne le chaytan de ce que tu nous accorde. »
Si suite à cela ils ont un enfant, alors le chaytan ne lui nuira pas.
Dans une autre version de Al-Boukhariyy, le chaytan ne lui nuira jamais, c’est-à-dire qu’il ne lui fera pas de mal.
Et dans une autre version rapportée par Abou Dawoud et d’autres, le Prophète ﷺ a précisé ce qui signifie : « Lorsque l’un d’entre vous envisage d’avoir un rapport avec sa femme. »
Cette dernière version explique les autres versions, dans le sens que la parole doit être dite avant de commencer l’acte.
L’auteur dit : Parmi les droits de l’épouse sur son mari
C’est qu’il lui assure une belle vie conjugale en agissant en bien avec elle, en supportant la nuisance qui pourrait provenir d’elle, par miséricorde envers elle. En faisant preuve d’indulgence envers elle, si elle se laisse aller. En plaisantant gentiment avec elle, c’est-à-dire en adoptant une bonne conduite avec elle, sans pour autant ne plus inspirer de respect envers elle, sans qu’il ne perde ce qu’il peut inspirer comme respect. Et il lui fait craindre Dieu si jamais elle se relâche dans l’application de la religion.
Si il y a répulsion de la part de l’épouse et s’il y a du nouchouz -c’est-à-dire qu’elle ne respecte pas le droit du mari-, alors il la corrige et la mène à l’obéissance, tout comme il la corrige si elle délaisse la prière.
Comment il la corrige ? En l’exhortant, en la mettant en garde, en lui faisant craindre le châtiment.
Si malgré cela elle continue à ne pas lui obéir, si elle n’obéit pas à Dieu, elle n’applique pas les obligations que Dieu lui a données vis à vis de son mari et vis à vis de Dieu, alors il lui tourne le dos dans le lit ou il ne dort pas avec elle dans le même lit, mais sans pour autant quitter la maison. Ce n’est pas quelque chose qui convient de montrer à d’autres, personne n’est au courant de cela, c’est juste à la maison pour l’exhorter.
S’il y a répulsion des deux parties et que s’il y a eu une dispute entre eux, dans ce cas, il est indispensable qu’il y ait deux arbitres. Un arbitre de la famille de l’homme et un arbitre de la famille de la femme pour réparer le différend entre eux deux, d’une réparation dans laquelle Allah leur accorde la réussite.
Règles de comportement de rapport avec son épouse
Pour ce qui est des règles de comportement de rapport avec son épouse, c’est qu’ils sont cachés sous un drap en s’étant dévêtus et que l’endroit ne comporte pas d’autres personnes, qu’il soit libre d’autre personne, c’est-à-dire qu’il n’y ait pas d’autre personne.
Qu’il agit avec douceur avec elle, en la caressant, en l’embrassant, en lui disant de belles paroles, en lui faisant sentir la bonne compagnie. Et il évoque le nom de Dieu.
Il dit : اللَّهُمَّ جَنِّبْنَا الشَّيْطَانَ ، وَجَنِّبِ الشَّيْطَانَ مَا رَزَقْتَنَا
Cette invocation en arabe qui signifie : « Ô Allah éloigne de nous le chaytan et éloigne le chaytan de ce que tu nous accorde. » c’est-à-dire de l’enfant qui serait issu de ce rapport. Et il fait en sorte d’avoir un rapport avec elle toutes les quatre nuits. Il peut faire moins ou plus en fonction de son besoin à lui et de son besoin à elle. Il ne la sodomise pas, il n’a pas de rapport avec elle dans son anus.
Et il est doux avec elle lorsqu’elle accouche, il lui tient compagnie, il l’aide. Il ne montre pas qu’il n’est pas content si elle a eu une fille.
Voilà une part de ce qui est parvenu dans la vie conjugale et les rapports intimes entre un mari et une femme. Celui qui applique les enseignements du Prophète ﷺ sera heureux dans sa vie, et celui qui n’applique pas l’enseignement sera malheureux, même s’il croit qu’il est heureux, en réalité il tombe dans beaucoup de problèmes.
Tafsir Nasafiyy – sourate al-Baqarah, versets 166-175
Verset 166 : ceux qui ont été suivis (c’est-à-dire les présidents) se sont innocentés de ceux qui les ont suivis (les présidents ont dit auxgens qui les ont suivis d’assumer leur responsabilité) lorsqu’ils vont voir le châtiment. Comme le chayTaane qui dira au jour du jugement aux gens qu’il a entrainé dans l’erreur : c’est votre faute à vous.
Et les liens qui les liaient ont été coupés. C’est-à-dire qu’ils étaient sur la même religion qui était de la mécréance, qu’ils avaient des liens de proche parenté et parce qu’ils s’aimaient les uns les autres. Ces liens -là seront coupés lorsqu’ils vont voir le châtiment.
Verset 167 : et ceux qui les ont suivis ont dit : si nous avions eu une autre chance (c’est-à-dire : si seulement nous pouvions revenir au bas-monde (dans le sens du souhait)
Nous nous serions innocentés d’eux tout comme eux s’innocentent de nous maintenant (tout comme eux ne nous reconnaissent pas, on les aurait quittés)
C’est ainsi, tout comme Allaah leur fait voir le châtiment, Nous leur faisons voir les conséquences de leurs mauvaises œuvres (et il s’agit du fait qu’ils ont adoré des idoles)
Et ce seront des regrets pour eux. Cela veut dire que leurs œuvres, ce seront des regrets pour eux, ils ne verront que du regret en raison de leurs œuvres.
Et ils ne sortiront pas de l’enfer. Allaah fait qu’ils ne sortiront pas de l’enfer en raison de leurs mauvaises œuvres et de leur adoration des idoles. Mais ils resteront en enfer éternellement.
Cause de la révélation du verset 167 : ce verset a été révélé à propos de ceux qui se sont interdits de consommer la chair de la chamelle qui est devenue tellement âgée qu’on ne peut plus la monter, on ne peut plus tondre sa laine, on ne peut plus boire de son lait. Ils ont l’habitude de lui fendre l’oreille et ils la laissent sans que personne ne l’utilise. Certains ont prétendu qu’on ne peut pas manger de la viande de cette chamelle, parce qu’ils étaient des idolâtres, ils donnaient des jugements de leur tête. Ce verset a été révélé à leur intention.
Verset 168 : ô vous les gens, mangez. Ici, c’est une injonction d’autorisation et non une injonction d’obligation. Mangez de ce qu’il y a sur terre : parce que ce n’est pas tout ce qui est sur terre qui est licite à la consommation.
Il est pur de toute confusion. C’est-à-dire qui est licite, qui ne comporte aucune suspicion de caractère illicite.
Et ne suivez pas les voies du chayTaane : c’est-à-dire ne suivez pas les chemins auxquels il vous appelle. KhouTouwaat est le pluriel de khouTwah qui signifie « un pas », ce qui sépare les deux pieds quand on marche. Suivre les pas de quelqu’un, c’est au sens figuré ici, c’est-à-dire prendre quelqu’un pour modèle, l’imiter dans tout ce qu’il est en train de faire.
Il est pour vous certes un ennemi clair. Son animosité est claire, elle n’est pas cachée. Il a déclaré son animosité envers l’être humain. Ce verset n’est pas en contradiction avec l’autre verset qui signifie : « et ceux qui ont mécru, celui qui les soutient est « aT-TaaghouuT ». Et c’est le chayTaan qui est leur ennemi en réalité mais, en apparence, il leur embellit leurs actes.
Verset 169 : mais : c’est pour indiquer l’obligation de s’abstenir de le suivre et c’est aussi pour indiquer que son animosité est déclarée, elle est apparente, parce que le chayTaan ne vous ordonne pas le bien mais uniquement le mal
Il vous ordonne le mal et ce qui est abominable : c’est-à-dire les choses qui sont extrêmes dans la laideur. Toute porte qui mène à la désobéissance à Dieu, tu la fermes. Certains ont dit que le terme « mal » ici indique que c’est une chose interdite mais il n’y a pas de peine légale dans la Loi de l’Islam pour celui qui la commet. Alors que ce qui est abominable, c’est ce qui fait mériter l’application d’une peine légale.
Et il vous ordonne de dire des choses au sujet de Dieu, sans science. C’est lorsque vous dites que telle chose est licite, telle chose est interdite, mais sans science. Le chayTaane vous amène à dire au sujet de Dieu ce qui n’est pas digne de Lui.
Verset 170 : et lorsqu’il leur a été dit « suivez ce que Dieu a révélé » : il s’agit d’un certain groupe de gens que le Prophète ^alayhi S-Salaat wa s-salaam a appelé à la foi et à suivre le Qour’aan. Il a été dit que ces gens-là étaient des associateurs et il a été dit que c’était un groupe de yahouud.
Ils ont répondu « non, nous, nous suivons ce sur quoi que nous ayons trouvé nos parents ». Ils ont dit que leurs parentsavaient plus de connaissances, ils étaient mieux qu’eux.
Allaah leur a répliqué par : et si leurs parents n’avaient pas de science et n’étaient pas bien guidés. C’est-à-dire : est-ce qu’ils suivent leurs parents, même si leurs parents ne comprenaient rien de la religion et qu’ils n’étaient pas guidés vers ce qui est correct ?
Verset 171 : l’exemple de ceux qui ont mécru : c’est-à-dire celui qui appelle ces gens-là qui sont mécréants, c’est comme celui qui crie sur quelqu’un qui ne comprend pas, comme si on crie sur un animal et il ne comprend pas. Il a comparé ces gens-là aux animaux qui ne comprennent pas l’appel. Ils n’entendent que le timbre et le son de la voix. Cela veut dire qu’ils ne méditent pas à propos de ce qui leur est dit et cela est à l’exemple de celui qui crie sur des animaux qui entendent que c’est une réprimande mais ils ne comprennent pas car ils n’ont pas de raison. Il y a l’appel et il y a ad-dou^a’ qui est ce qui peut être entendu et ce qui peut ne pas être entendu.
Ils sont comme sourds, muets, aveugles, ils ne saisissent pas : c’est-à-dire le rappel et l’exhortation. Que Dieu nous préserve de la mauvaise compréhension. C’est une épreuve.
Verset 172 : puis il a expliqué que ce que les associateurs avaient interdit est en réalité licite.
Ô vous qui êtes croyants, mangez des choses licites que nous vous avons accordées : c’est-à-dire soit des choses délicieuses, soit des choses licites.
Et remerciez Allaah Qui vous a accordé ces bienfaits.
Si vous L’adorez véritablement. C’est-à-dire s’il est vrai que vous n’adorez que Lui et que vous reconnaissez que c’est Lui Qui accorde les bienfaits.
Verset 173 : mais Il ne vous a interdit que le cadavre et le sang. « Innamaa » indique une restriction. Il n’y a que ce qui est cité après ce terme qui soit interdit. Le cadavre c’est tout animal dont l’âme a quitté le corps sans qu’il ne soit égorgé s’il fait partie des animaux qui sont égorgés. Le sang : c’est le sang qui a coulé, c’est celui-là qu’il est interdit de consommer. Et Dieu nous a autorisé deux cadavres et deux sortes de sang selon le Hadiith du Prophète ^alayhi S-Salaat wa s-salaam : le poisson et le criquet (les sauterelles) et le foie et la rate. Rapporté par Al-BayhaQiyy et ibnou Maajah.
Et la viande du porc. Ce qui est interdit est le porc dans sa totalité et pas uniquement la viande.
Et ce qui a été égorgé pour autre que Dieu. C’est-à-dire ce qui a été égorgé pour les idoles. C’est qu’il a été mentionné lors de l’égorgement autre que le nom de Dieu. Ici il est cité le terme « ouhilla » c’est -à-dire que la voix a été élevée pour citer le nom d’une idole. Le sacrifice est fait en tant qu’offrande pour une idole. C’est la parole des gens de la jahiliyyah.
Celui qui a été amené à manger sans que ce soit par dépassement de limite (par nécessité) : ce n’est pas par plaisir ou pour un désir qu’il en a mangé et sans consommer plus que nécessaire (il a mangé pour rester en vie, car il était dans un désert par exemple et il n’y avait que ce cadavre à manger). Celui qui est contraint, il lui est autorisé de consommer juste la quantité qui lui permet de rester en vie, mais pas de manger jusqu’à satiété.
Dans ce cas-là, il ne commet pas de péché (parce qu’il était contraint)
Certes Allaah est Celui Qui pardonne : Il pardonne les grands péchés donc comment punirait-Il celui qui consomme le cadavre par nécessité ?
Et Il est miséricordieux : parce qu’Il a autorisé cela. S’il voulait, Il ne l’aurait pas autorisé.
Et cela a été révélé à propos des yahouud et de leurs chefs puisqu’ils ont changé la description du prophète Salla l-Laahou ^alayhi wa sallam et ils se sont fait soudoyer pour modifier ce qu’il y a dans le Livre.
Verset 174 : certes ceux qui dissimulent ce que Dieu a révélé du Livre c’est-à-dire concernant la description de Mouhammad ^alayhi s-salaam
Et qui prennent en contrepartie de cela de l’argent qui est quelque chose de négligeable
Ces gens-là ne font que manger du feu : ils ont pris de l’argent qu’ils ont consommé et ce qu’ils ont consommé fait mériter le feu, en tant que punition, c’est comme s’ils ont consommé du feu. Il y a des exemples dans la langue arabe qui indiquent qu’un tel a consommé telle chose et en fait, il s’agit de la contrepartie qu’il a consommée.
Et ils ne vont pas comprendre de la parole de Dieu au jour du jugement une parole qui va leur réjouir le cœur mais ils vont comprendre la parole : restez en enfer et ne me demandez plus rien ». Si quelqu’un dit que dans ce verset, ils ne vont pas entendre la parole de Dieu, la réponse est que, le jour du jugement, il y a différentes stations : parmi elles, il y en aura une où des questions leur seront posées et ils comprendront le questionnement et ils parleront pour répondre. Et il y a des stations où il n’y aura pas cela. Donc il n’y a pas de contradiction entre les versets.
Et Dieu ne les purifie pas : c’est-à-dire qu’Il ne les purifie pas de la souillure de leurs péchés et Il ne fait pas leur éloge. Et ils auront un châtiment douloureux c’est-à-dire qui fait mal.
Al-WaaHidiyy a dit que ce verset a été révélé à propos de deux hommes qui sont partis se plaindre au Prophète ^alayhi s-salaam à propos d’un terrain. Le premier prétendait que ce terrain lui appartenait et l’autre allait jurer que non, c’était le sien. (Et en Islam, celui qui prétend une chose mais sans témoin, alors celui qui est accusé, s’il jure pour récuser l’accusation, l’affaire en reste là). Allaah a alors révélé ce verset pour interdire aux gens de consommer les biens injustement. L’homme s’est abstenu de jurer. C’est comme s’il a reconnu que l’autre avait raison.
At-Tirmidhiyy a rapporté que le prophète Salla l-Laahou ^alayhi s-salaam a dit ce qui signifie : « celui qui jure en mentant pour prendre le bien d’un musulman, alors Allaah ta^aalaa le punira au jour du jugement ».
Verset 175 : ce sont ceux qui ont acheté l’égarement en abandonnant la bonne guidée et qui ont eu le châtiment au lieu du pardon. Il s’agit des yahouud qui ont dissimulé la description du Prophète pour pas que les gens le suivent.
Qu’est-ce qui va leur faire supporter le châtiment de l’enfer. Quelle chose va les aider pour patienter à supporter le châtiment en enfer ? Le verset est sous forme d’une interrogation mais en réalité c’est un blâme.