Chaykhaboulaliyah's Blog


Le fait de ne pas se nettoyer après uriner

Posted in cours général,Uncategorized par chaykhaboulaliyah sur juin 23, 2016

La louange est à Allah le Seigneur des mondes. Que Allah honore et élève davantage le rang de notre maître Mouhammad صلى الله عليه و سلم et qu’Il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle. Nous demandons à Allah qu’Il nous fasse apprendre ce que nous ignorons, qu’Il nous fasse rappeler ce que nous avons oublié, qu’Il nous augmente en connaissance et nous Lui demandons de nous préserver de l’état des gens de l’enfer. Nous demandons à Allah qu’Il fasse que nos intentions soient sincères par recherche de Son agrément.

Beaucoup de jeunes gens qui sont dans les écoles ou ailleurs, ceux qui n’ont pas appris la science de la religion, ils négligent ils ne font pas le nettoyage intime après avoir uriné. Beaucoup de jeunes filles également, elles ne font pas le nettoyage intime après avoir uriné. Et cela compte parmi les grands péchés. La plupart du supplice dans la tombe est à cause de l’urine.

Par ailleurs, la plus grande cause de supplice dans la tombe c’est an-namimah c’est-à-dire le fait de rapporter la parole des uns aux autres pour semer la zizanie entre eux, pour qu’ils deviennent des ennemis l’un pour l’autre. Il rapporte la parole du premier au deuxième et du deuxième au premier pour semer la discorde, pour qu’ils deviennent des ennemis ; alors qu’auparavant ils étaient des amis : cela s’appelle an-namimah. Quant à la médisance c’est le fait de citer un musulman derrière son dos, en son absence, par quelque chose qui lui ferait du mal et qui ne lui plairait pas si cela lui parvenait. Egalement la médisance si elle est faite à l’égard de quelqu’un de pieux, d’attaché à la religion, c’est un grand péché. Mais les gens habituels, ceux qui ne sont pas des pieux, faire leur médisance n’est pas un grand péché. C’est interdit mais ce n’est pas un grand péché. Beaucoup de gens se laissent aller. Lorsque l’on ouvre la tombe pour enterrer quelqu’un d’autre, ils ne voient pas qu’il y a un châtiment donc ils tombent dans l’erreur. Ils ne voient ni serpent, ni fumée. Quand ils ouvrent la tombe, ils ne voient rien du tout. Ils croient qu’il n’y a rien dans la tombe car eux n’ont pas vu le supplice. Eux ils ne voient pas, donc ils se laissent aller. En réalité, il y a un supplice mais Allah le dévoile pour très peu de personnes. Très peu de gens ont pu voir certaines choses, mais nous nous y croyons car c’est le Prophète Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) qui nous l’a dit.

Un homme de Médine m’a rapporté (que Allah honore et élève d’avantage en degrés celui qui y réside, notre Maître Mouhammad), il a dit : un homme de la région de Younbou^ (qui se trouve à environ 180 kilomètres de Médine) qui a dit : il y a un homme qui est mort et quand nous avons creusé la tombe pour l’enterre nous avons trouvé un serpent. On a laissé cette tombe, on a creusé une autre tombe : on a trouvé le même serpent qui attendait. On a creusé une autre tombe, on a trouvé à nouveau le serpent qui attendait. On l’a mis dans la troisième tombe et on l’a laissé. Ils ont eu peur que ce soit quelqu’un pour qui Allah veuille le supplice dans la tombe. Allah leur a montré afin que ce soit une leçon pour eux et pour ceux qui entendent d’eux. Regardez c’est arrivé jusqu’à nous, afin que nous même agissions pour échapper à cela. Allah leur a dévoilé le cas de ce serpent de sorte qu’ils aient vu de leurs yeux. C’était une leçon pour nous et ceux pour qui à qui ils ont transmis cela. Ce serpent ce n’était pas un serpent comme on en voit à la surface de la terre. C’est un serpent particulier que Allah crée pour le châtiment dans la tombe à ceux à qui Il l’a prédestiné. Et Allah pour une sagesse, Il ne fait pas que ce serpent soit visible pour tout le monde mais Il l’a réservé pour le supplice de ceux pour qui Il a voulu le supplice dans leurs tombes. La plupart des humains ne voient rien du tout. Mais celui qui a eu la certitude qu’il allait mourir et bien il applique ce qui lui est parvenu du Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) et il évite ce qui entraîne le châtiment dans la tombe comme le fait de se souiller avec l’urine.

Il est interdit de se salir la peau et le vêtement avec l’urine. Ceci est un grand péché. La personne doit patienter jusqu’à penser qu’il ne va plus sortir d’urine, après cela elle fait le nettoyage avec de l’eau parce que c’est mieux ou alors elle fait l’istinja’ avec la pierre ou les feuilles de papier. Pour les hommes, la pierre, le papier, l’eau, le bois ce qui est de cet ordre, tout cela est valable. Si l’homme se suffit d’utiliser une de ces choses-là, le papier par exemple sans utiliser l’eau, dans la Loi de Allah c’est valable. Puis si l’homme fait le woudou’, sans avoir fait l’istinja’ avec l’eau mais seulement avec le papier par exemple, sa prière est valide après cela. Concernant la femme, les savants ont divergé. Certaines écoles ont dit : ce n’est pas suffisant pour la femme d’utiliser la feuille ou la pierre pour l’istinja’, la femme doit impérativement utiliser l’eau pour son istinja’. Quant à l’école chafi^ite, ils ont dit qu’il est permis à la femme d’utiliser le papier, la feuille ou l’eau comme pour l’homme ; c’est pour cela qu’ils ont dit qu’il y a eu divergence pour la femme. Pour l’homme, il n’y a pas de divergence. Les savant chafi^ite ont dit qu’il est suffisant pour la femme tout comme pour l’homme de faire l’istinja’ avec le papier kleenex ou la pierre.

Allah a envoyé de nombreux prophètes, le premier d’entre eux est notre maître ‘Adam (^alayhi s-salam). Il est le premier humain et le premier prophète. Notre maître ‘Adam a un grand mérite sur toute l’humanité car d’une part il est notre ancêtre à tous, et comme tous les prophètes il était beau. Il était bien habillé, il n’était pas nu. Il avait un beau visage. C’est lui qui a enseigné à ses descendants comment faire la prière, comment faire le woudou’. Il a enseigné à ses fils et à ses filles les règles de l’Islam. Puis, après lui vint son fils Chith qui était lui aussi musulman. Et ainsi de suite. Après notre maître Chith, il y eu notre maître ‘Idris, puis notre maître Nouh. Il y a eu beaucoup de prophètes. Dans une version de Ibnou Hibban, notre maître Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit qu’il y a 124 000 prophètes. Il y a 124 000 prophètes. Parmi lesquels il y a eu 313 messagers. Et tous étaient musulmans. Il n’y a pas eu un prophète qui a dit : « Adorez-moi », il n’y a pas eu un prophète qui a dit que telle autre religion que l’Islam est valable, non. Ils sont tous venus avec la même religion. Ils ont tous dit : «  Adorez Dieu et ne Lui attribuez aucun associé ».

Les fils de ‘Israil (‘Israil est le nom d’un Prophète, le Prophète Ya^qoub fils de Ishaq fils de ‘Ibrahim. Ce nom est donc respectable. On ne se moque pas de ce nom) ont reçu beaucoup de prophètes. Allah a envoyé beaucoup de prophète aux descendants de ‘Israil. Dans une de leur loi, si un vêtement était souillé avec de l’urine, ils devaient le couper et le jeter. Cela ne suffisait pas de le laver. Dans ses communautés qui ont précédé le Prophète Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam), les lois ce n’étaient pas des lois faciles. Dans la loi du Prophète Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam), si un vêtement est souillé par l’urine, il suffit de le laver. Mais eux qui nous ont précédés, ils devaient découper le vêtement et détruire la partie souillée. A cette communauté, la communauté de notre maître Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam), Allah lui a fait miséricorde. Allah a facilité des choses pour la communauté de notre maître Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) par rapport à ce qui était dans les lois des autres communautés, les lois qu’ils avaient reçu de leurs prophètes par révélation.

Les lois de l’Islam ce n’est pas par réflexion qu’on les a. Les lois de l’Islam sont par révélation aux prophètes, puis il y a des savants moujtahids qui sont capables de déduire les lois concernant des questions qui n’ont pas fait l’objet d’un texte ; et ils procèdent par des méthodes qui sont connues chez eux. Mais ce n’est pas une personne seule qui dit «  moi je pense que ceci est licite, ceci est interdit, ceci est recommandé, ceci est obligatoire. » Ce n’est pas non plus quelqu’un qui dit « Allez nous allons réformer la religion. On va changer les règles et on applique d’autres règles car aujourd’hui on est dans une autre époque », non. Allah sait de toute éternité que l’époque va changer par rapport à l’époque du Prophète Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam), mais Il a voulu que cette loi qui a été révélée à notre maître Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) soit appliquée jusqu’à la fin des temps. Allah s’Il voulait Il aurait envoyé un autre Prophète. Allah a envoyé dans le passé des prophètes. A une époque ils devaient faire une prière par jour et nuit, et à une autre époque ils devaient faire deux prières par jour et nuit. A une époque, ils devaient faire la prière dans les lieux de prières, ils ne pouvaient pas faire la prière à la maison comme dans la Loi du Prophète Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Nous, nous pouvons faire la prière chez moi. Allah a envoyé des messagers et des prophètes avec des lois qui étaient de l’intérêt des gens à leur époque, d’une époque à une autre jusqu’à l’avènement de notre maître Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Allah a voulu que sa loi soit applicable jusqu’à la fin des temps. Il n’y a pas besoin qu’il y ait un nouveau prophète après notre maître Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Donc, à plus forte raison il n’y a pas lieu de changer des lois ou de réformer des lois ou d’adapter des lois ou que sais-je. Ces lois sont révélées aux prophètes. Dans leur loi à eux, Allah a révélée à leur prophète que si leur vêtement était souillé par l’urine, ils devaient le découper. Dans cette communauté, Allah a facilité la chose.

Dans la loi de notre maître Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam), l’eau est suffisante. Si notre peau ou notre vêtement est touché par de l’urine, nous versons de l’eau dessus. Remercions Dieu pour cette allègement que Allah a accordé à la communauté de notre maître Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam).

Veillons, tous, à ne pas nous souiller avec l’urine. Combien des jeunes de cette époque vont aller à leur perte à cause de cela. Ils urinent debout et ils ne font pas l’istinja’. » Même pour l’homme, c’est mieux d’uriner assit. Ces jeunes gens même s’ils n’avaient aucun autre péché que celui-là, cela leur suffit pour être châtié dans leur tombe et dans l’au-delà. Ce n’est pas un sujet négligeable. Beaucoup de gens ne font pas attention. Et si l’on dit : « Pourquoi le donne-t-on à un cours de femmes ? » et bien parce que ce sont les femmes qui éduquent les hommes de demain tout simplement. L’au-delà est proche. Chaque chose qui va venir est imminente.

Allah a montré à certain le bel état qui les attend dans leur barzakh et à d’autres le mauvais état qui les attend dans leur barzakh. Le barzakh c’est entre la mort et la résurrection, c’est-à-dire la tombe. Certains tu vas devant leur tombe, tu sens de belles odeurs et ce n’est pas quelqu’un qui est en train de brûler de l’encens. Allah fait que de la tombe tu sens les belles odeurs. Lorsque tu visites la tombe du Prophète Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) ou d’un saint tu récites la Fatihah et tu offres les récompenses, tu sens les belles odeurs qui sortent. Très souvent. Celui qui sent les bonnes odeurs, ce n’est pas forcément lui-même un saint. Même quelqu’un de normal. Et parfois, pour certains, tu vois un serpent qui sort de la tombe.

Celui pour qui la tombe a été creusée à trois reprises et dans laquelle il y avait un serpent qui attendais, c’était quelque chose qui est arrivée récemment. » Ce n’est pas quelque chose qui vient des livres d’histoires. C’est quelque chose qui a été rapporté à quelqu’un qui a rapporté à notre Chaykh. Dans cette région là ce n’est pas une région où l’on trouve des serpents quand on creuse habituellement. C’est quelque chose d’inhabituelle. Le Chaykh a dit de cet homme que le serpent attendait dans sa tombe : soit c’était quelqu’un qui se souillait avec l’urine, soit c’était quelqu’un qui doutait est-ce que tout ce que le Messager Mouhammad était vrai ou pas. Beaucoup de gens ont du doute dans leur cœur. Ils n’ont pas la ferme conviction, ils n’ont pas la croyance ferme que tout ce qu’il y a dans le Qour’an ou que tout ce que le Messager Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) est vrai. Ils n’ont pas cette croyance catégorique et ferme. Ils ont ce doute. Ces gens-là à leur mort ils auront le même traitement que ce qui sont des mécréants déclarés, ceux qui disent qui ne sont pas musulmans. Eux et ceux qui doutent de la véracité de l’Islam ils sont équivalents. Ils auront le même traitement dans la tombe et dans l’au-delà. Celui qui doute de l’Islam, celui qui n’est pas sûr, il n’est pas musulman. Celui qui dit : « Je suis pas sûr mais à toutes fins utiles je vais faire comme les musulmans. Si jamais il y a une vie après la mort, je vais faire la prière… », celui-là n’est pas musulman. Il est mécréant. Cela s’appelle un hypocrite, en apparence il fait croire qu’il est croyant mais dans son cœur il est mécréant. Le musulman c’est celui qui n’a aucune espèce de doute dans con cœur. C’est celui qui est ferme et catégorique que tout ce qu’a dit le Messager Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) est véridique. Et le raisonnement est très simple. Le raisonnement il part d’un constat. Ce constat c’est que ce monde existe, et ce monde change d’un état à un autre. Nous voyons qu’il y a des gens qui viennent et des gens qui partent, des gens qui naissent, des gens qui meurent, des bourgeons actuellement au printemps, il y a des fleurs. Ce sont donc des changements. Et par la raison on constate que tout ce qui change d’un état à un autre à obligatoirement un commencement. Et ce qui a un commencement, il a besoin de qui lui donne le commencement et qui le fait changer ; ce n’est pas lui-même qui se donne le commencement. Ce monde a forcément qui lui a donné le début et qui le fait changer. Et Celui qui lui donne le début et le fait changer, c’est Celui que nous appelons en arabe Allah ou Dieu en français. Allah (Dieu) est Celui qui n’a pas de début à Son Existence, qui n’a pas de fin à Son Existence et Qui n’a besoin de rien. Allah (Dieu) a des attributs de perfection qui sont dignes de Lui. Il a pour attribut de la Volonté, Il a voulu l’existence de ce monde. Il a pour attribut la science ; s’Il fait exister quelque chose Il sait ce qu’Il fait exister. Il a pour attribut la puissance ; Il fait exister quelque chose qui n’existe pas par Sa puissance. Il entend mais sans oreilles. Il voit mais sans yeux. Il parle mais Sa parole ce n’est pas une langue, ni arabe ni autre, ni une onde sonore. Il existe mais sans ressemblance avec tout ce qui existe. Il n’est pas un corps, Il existe sans endroit et sans comment. Il est Celui qui mérite qu’on l’adore. Il mérite que l’on s’humilie pour Lui à l’extrême car Il est notre Créateur, c’est Lui qui nous a créé. C’est Lui qui nous a donné tous les bienfaits que nous avons. Et par Sa Miséricorde Il a envoyé des prophètes et des messagers pour nous transmettre certaines choses. Allah s’Il voulait Il révélait à chacun d’entre nous, mais Il n’a pas voulu révéler à chacun d’entre nous. Il a voulu qu’il y a ait des hommes qu’Il envoi pour nous transmettre certaines choses et la preuve que ces hommes sont des envoyés de Dieu ce sont les miracles. Dieu leur a donné des choses extraordinaires que personne ne peut contrer pour que les gens sachent qu’ils sont véridiques dans leur prétention d’être des envoyés de Dieu. Parmi les miracles du Prophète Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam), il y a de l’eau qui a jaillit d’entre ses doigts, de laquelle ont bu des centaines et des centaines de personnes. Il y a le tronc de palmier qui a gémit parce que le Prophète s’appuyait sur un tronc de palmier qui était mort et quand il a quitté le palmier pour aller donner son discours d’au-dessus d’une chaire, d’un minbar. Le palmier s’est mis à gémir comme un bébé et il ne s’est pas calmé, alors que c’est un tronc d’arbre. Ils n’ont pas d’âme les arbres, et en plus c’était un arbre qui était mort. Il ne s’est calmé que lorsque le Prophète est descendu et l’a serré entre ses bras (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) et il s’est calmé comme un enfant est calmé, doucement. Ce n’est pas d’un coup. Et les miracles du Prophète sont nombreux. C’est une preuve qu’il est bien un envoyé de Dieu. Et tous les prophètes ont eu des miracles. C’est pour cela que le raisonnement est tout simple. Cela part d’un constat : tout ce qui change a un début et ce qui a un début a forcément qui lui a donné ce début et qui le fait changer, c’est Celui que nous appelons Allah. Donc, Allah existe et Il est Celui dont la raison ne conçoit pas l’inexistence. Obligatoirement Il existe. Observe-toi toi-même, tu verras que tu as existé après n’avoir pas existé tu as donc eu besoin de qui t’a donné l’existence et tes parents sont comme toi donc eux aussi ont eu besoin qui leur a donné l’existence et ainsi de suite. Tout dans ce monde est de cette catégorie : qui a un début et qui change. Donc, tout dans ce monde a eu besoin de qui lui a donné l’existence et qui le fait changer. Cet Être qui donne l’existence et qui fait changer, c’est Lui qui mérite d’être adoré ; c’est Lui qui par Sa Miséricorde nous a envoyé des prophètes pour nous enseigner ce qui va nous sauver dans cette vie et dans l’au-delà, car notre raison à elle seule ne nous suffit pas pour nous passer des prophètes. La raison à elle seule ne nous suffit pas pour connaître ce qui va nous sauver dans l’au-delà. Est-ce que par la raison à elle seule on aurait pu savoir qu’il fallait faire cinq prières par jour et nuit ? Est-ce que juste avec la raison on aurait pu savoir que si on se souille avec l’urine on mérite le châtiment dans la tombe ? Non, la raison à elle seule ne nous suffit pas pour savoir ce qui va nous sauver dans l’au-delà. C’est pour cela, Dieu par Sa Miséricorde nous a envoyé des prophètes et des messagers pour nous enseigner.

L’interdiction d’une chose et l’obligation d’une chose c’est par une sagesse. Ce sont des épreuves. Si quelqu’un vous dit : « Oui mais, à l’époque du Prophète il n’y avait pas de chambre froide, de frigo, c’est pour cela qu’il ne mangeait pas le porc, maintenant il y a des chambres froides ». Tu lui dis : « L’interdiction du porc, également de la viande qui n’est pas égorgée, il y a une sagesse mais c’est une épreuve ». Pourquoi est-ce une épreuve ? Pour que les gens voient qui s’empresse et obéit à l’Ordre de Dieu et qui fait preuve d’insouciance. Ce n’est pas une question de chambre froide, c’est une question d’épreuve. Dieu fait ce qu’Il veut parce qu’Il est le Maître Absolu, Il est Celui à qui tout appartient. Celui qui se rebelle contre Dieu, c’est lui le perdant, cela ne touche en rien Dieu. Si quelqu’un dit : « Oui mais pourquoi Dieu nous a créé », Dieu nous a créé pour quelque chose de très important c’est pour nous ordonner de L’adorer. Et celui qui adore Dieu, qui ne se rebelle pas contre Dieu, Dieu lui a réservé une félicité ininterrompue, un plaisir sans fin au Paradis. Dieu n’est pas obligé de faire cela. Dieu, s’Il veut Il met tout le monde en enfer et Il n’est pas injuste. Allah accorde ce qu’Il veut à qui Il veut, et Il prive qui Il veut de ce qu’Il veut. Celui qui a trouvé du bien, qu’il remercie Dieu. Si Dieu a fait que tu trouves du bien, que tu connaisses l’Islam, ou que tu as vécu sur la mécréance mais que après tu as découverts l’islam et tu suis la voie de vérité, remercie Dieu car Dieu n’est pas obligé. Regarde il y a des gens qui adorent l’électricité et ils adorent la lumière. Il y a des gens qui adorent la lune. Il y a des gens qui adorent quelque chose de bizarroïde qu’ils appellent trinité, ils disent que c’est trois mais c’est un, va savoir. Puis, lorsque tu essayes de tirer les choses au clair, ils te disent : « C’est le mystère de la foi ». Allah ta^ala éprouve qui Il veut et Il guide qui Il veut. Tu as trouvé le chemin de vérité, remercie Dieu et ne sois pas ingrat applique-toi. Soie reconnaissant. Qu’est-ce que cela veut dire soie reconnaissant ? C’est-à-dire applique les devoirs et évite les péchés, et essaye de t’améliorer. Jour après jour, essaye de t’améliorer en espérant que lorsque tu vas mourir tu sois sur la foi complète. C’est cela qui compte, c’est l’état sur lequel tu vas mourir. Le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit qu’il y a des gens qui font les actes des gens du paradis jusqu’à être à une coudée du paradis, puis ils font les actes des gens de l’enfer et ils vont en enfer. Et il y a des gens qui toute leur vie font les actes des gens de l’enfer jusqu’à être à une coudée de l’enfer, puis ils font les actes des gens du paradis et ils entrent au paradis. Ce qui compte c’est l’état sur lequel tu vas mourir, et Allah ta^ala donne du répit mais Il n’oublie pas, Il ne néglige pas. Il se peut que quelqu’un insulte Dieu du matin au soir, il commet beaucoup de péchés, mais Allah ne le châtie pas sur le coup. Il le fait vivre peut être cent ans. Mais à la fin, Allah ta^ala lui donnera sa juste rétribution. Aujourd’hui, cette vie ce n’est pas une résidence de comptes, c’est une résidence d’épreuve. La résidence des comptes c’est après la mort. Après la mort les gens vont se rendre compte de la réalité véritablement. Comme l’a dit le quatrième calife de l’Islam, l’imam ^Aliyy : « Les gens sont comme endormis, c’est lorsqu’ils meurent qu’ils prennent conscience ». Aujourd’hui les gens font leur plan « qu’est-ce que je vais faire dans dix ans ? Il faut que j’achète la maison et les meubles… » Ils font plein de plans. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas faire de plans, mais il ne faut pas oublier l’au-delà car cette vie même si elle est longue pour toi, elle aura une fin tandis que l’autre vie n’aura pas de fin. Celui qui est intelligent c’est celui qui investit cette vie qui a une fin pour gagner l’autre qui n’a pas de fin. Et celui qui n’est pas intelligent c’est celui qui oublie l’autre et qui se consacre à celle-ci. L’intelligent c’est celui qui refreine ses passions et qui empêche son âme de courir derrière ses désirs lorsqu’ils sont interdits. C’est celui-là l’intelligent, celui qui est fort. Le faible c’est celui qui suit ses passions, il vit comme un bateau qui n’a pas de gouvernail au grès des vagues, il est comme une girouette qui tourne avec le vent. Allah ta^ala nous a donné une raison et Il nous a chargé de certaines choses, à nous de nous appliquer. Aujourd’hui ce sont les actes et il n’y a pas de compte, et demain ce seront les comptes et il n’y aura pas d’actes. Celui qui gagne dans l’au-delà c’est celui qui agit maintenant c’est pour cela que ici c’est une résidence pour les œuvres.

Ceux qui n’ont pas de conviction certaines que ce que le Qour’an dit ou que ce que le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) dit est vrai, ces gens-là Allah les rétribue de la même manière que les mécréants qui étaient déclarés, ceux qui ne se réclament pas de l’Islam. Ils sont comme eux parce que la foi n’est pas valable avec le doute. Allah dit

إِنَّمَا الْمُؤْمِنُونَ الَّذِينَ ءاَمَنُوا بِاللَّهِ وَرَسُولِهِ ثُمَّ لَمْ يَرْتَابُوا

Ce qui signifie : « Les croyants sont ceux qui ont cru en Allah et en Son Messager et qui n’ont point douté ». Le doute et la foi sont incompatibles.

La personne ne peut pas dire dans son cœur : «  Je suis croyante mais je doute ». Ceux-là ne sont pas compatibles. Il se peut que quelqu’un il lui arrive autre chose, comme les compagnons du Prophète lorsqu’ils sont venu voir le Prophète ils ont dit : « Parfois il nous arrive des pensées et on a même peur d’en parler mais nous on les rejette » ; le Messager leur a enseigné que tant que la personne rejette ces idées car elle sait dans son cœur ce qui est correct, son agissement est correct. Le chaytan ou elle-même par cela lui parvienne des idées qui lui traversent l’esprit qui sont contraires à sa croyance, mais tant qu’elle sait ce qui est correct elle a des récompenses, en rejetant ces idées. Elle rejette quelque chose de mauvais. Le fait d’avoir des idées qui traversent l’esprit sans que ce soit par ta volonté que cette idée a été amenée, tu ne possèdes pas la capacité de l’empêcher de venir à toi mais tu possèdes la capacité de la rejeter. Si c’est une idée qui traverse l’esprit et que tu sais qu’elle est contraire à ce qui est correct, tu l’as rejete. Tu as des récompenses en la rejetant. Mais si c’est quelqu’un de faible d’esprit, cette idée l’amène à douter alors si cela devient un doute il est sorti de l’islam si c’est une idée contraire à l’islam. Il doit revenir à l’islam en disant : « Il n’est de dieu que Dieu, Mouhammad est le Messager de Dieu », il ne suffit pas de la dire dans son cœur, il faut la prononcer. Mais ce n’est pas une condition d’avoir deux personnes avec toi pour la prononcer, même si tu es tout seul tu dis : « Il n’est de dieu que Dieu et Mouhammad est le Messager de Dieu ». Mais, il ne faut pas retarder. Si quelqu’un a le doute sur son islam parce qu’il a eu au départ une mauvaise pensée puis qui l’a mené par la suite à douter de la véracité de l’Islam ; alors il doit immédiatement prononcer : « Il n’est de dieu que Dieu, Mouhammad est le Messager de Dieu ».

Les causes du supplice de la tombe, ce n’est pas une chose ou deux choses, mais ce sont beaucoup de choses. La plus grave des causes de supplice dans la tombe c’est de douter de la religion que Dieu agrée, de douter de l’Islam. Si quelqu’un doute du Qour’an ou de la véracité du Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam), celui-là, que Dieu nous en préserve, même s’il montre en apparence qu’il est musulman mais Allah sait ce qu’il y a dans le cœur de chacun. Il sait ce qu’il y a dans les consciences, rien n’échappe à la Science de Dieu. Si quelqu’un a vu un mauvais comportement de certains qui se réclament de l’Islam et à cause de leur mauvais comportement, il a douté de la véracité de l’Islam, lui aussi il n’est pas excusé pour sa mécréance. Il devait d’abord apprendre et savoir que eux même s’ils se réclament de l’Islam leur comportement n’est pas conforme à l’Islam. Allah a fait que ces gens-là sont des épreuves pour les autres. Eux se sont égarés, ils ont chuté et ils ont entraîné dans leur chute d’autres personnes. Comme ceux qui aujourd’hui mettent des bombes pour se suicider ou pour tuer des innocents. Certains croient que cela est dans l’Islam alors que dans l’Islam c’est interdit de se suicide, c’est interdit de tuer des innocents. A cause de leur ignorance, ils disent : « Ceci est l’islam alors je m’innocente de l’Islam ». Ils sont sortis de l’Islam à cause de mauvais agissements des autres. C’est pour cela que c’est très important d’apprendre. En apprenant tu sais que ce que font ces gens-là n’est pas conforme à l’Islam et que notre religion est une religion que Dieu agrée. Dans cette religion, il n’y a pas d’actes qui sont mauvais. C’est interdit de se suicider dans l’Islam. C’est interdit de tuer des innocents. Allah ta^ala a fait que il faut apprendre la science de la religion pour être sauvé. Chaque chose tu sauras l’estimer à sa juste valeur, tu ne risqueras pas d’être entraîné dans des dédales, dans des choses qui sont fausses après tu tombes sur des gens qui disent : « C’est le mystère de la foi », non. Allah a fait que tu apprennes chaque chose correctement comme cela a été transmis du Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam).

Il y a des choses qui sont prémonitoires, qui sont un témoin de ce que sera l’état de la personne dans sa tombe. Des signes qui annoncent que cette personne aura du bien dans sa tombe, et pour d’autres le contraire. Le Chaykh quand il a donné ce cours, il a dit il y a quatre ans un homme est mort en Ethiopie, l’ex-Abyssinie, c’était un croyant et quelqu’un qui était pieux. C’était un saint (waliyy), c’est-à-dire que les saints ce n’est pas quelque chose qui n’existe plus, il en existe encore à chaque époque. Mais les gens ne savaient pas que cet homme était un saint. C’était quelqu’un qui accomplissait les obligations (la prière, le jeûne, etc.) et il évitait les péchés, les choses interdites. Et en plus de cela, c’était quelqu’un qui commémorait avec beaucoup d’application la naissance du Prophète Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Ceci est une bonne bid^ah. C’est une chose qui a été innovée mais c’est une bonne innovation. Le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) nous a enseigné qu’il y a de bonnes innovations et il y a de mauvaises innovations, et que la plupart des innovations sont mauvaises. Dans un hadith, il a dit que la plupart des innovations sont mauvaises. Les innovations c’est ce qui n’a pas été fait par le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) et qui n’a pas été indiqué par un texte. Chaque fois que venait le mois de Rabi^ou l-‘awwal, le mois de la naissance du Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam), il organisait des festins de nourriture provenant d’argent licite. C’était quelqu’un qui avait des plantations, c’était un agriculteur. Tellement il aimait le Prophète, tellement il aimait commémorer la naissance du Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam), il offrait de la nourriture aux gens. Les gens venaient chez lui, se réunissaient et chantaient les éloges au Prophète. Tout comme cela a été fait au temps du Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) ; il y avait un groupe de gens d’Abyssinie qui étaient venu dans la mosquée du Prophète et qui chantaient dans leur langue. Le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a demandé au traducteur de lui indiquer ce qu’ils disaient et ils disaient que Mouhammad est un homme qui est bon. Le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) n’a pas dit que c’est mauvais de faire cela, et ceci vous le trouver dans les livres de hadiths. Cet homme qui commémorait la naissance du Prophète, avant son décès il est tombé malade. Il a dit aux gens : « Il y a un chaykh qui va venir chez moi, il va rester trois jours après quoi je vais mourir ». Allah le lui a dévoilé. Allah dévoile certaines choses à certaines personnes. Il y a un homme, un chaykh, qui est venu et les gens de la ville ne le connaissaient pas. Ils ne connaissaient pas cet homme. Il est resté à son chevet, il est resté à veiller sur lui, puis après son décès ce chaykh est partit. Ils ont creusé une tombe et ils ont enterré cet homme. A l’époque l’état d’Ethiopie voulait installer le communisme et il y avait une révolte contre eux de la part du peuple. Les musulmans avaient fait une révolte contre les communistes. Quand ils ont terminé l’enterrement, ils ont entendu un son très fort qui venait de la tombe. Au départ, ils croyaient que c’était un bombardement de l’état communiste contre les rebels. Peu de temps après ils se sont rendu compte que le son venait de la tombe. Après un mètre de la tombe et celui qu’il venait d’enterrer s’est envolé dans les airs. Et les gens étaient là, tous témoins. Ils se sont demandé ce que c’était, ils ont regardé la tombe et il n’y avait rien. Ni attaque aérienne ni rien. La tombe était vide. C’était un saint. Le chaykh a dit : « C’est possible que cet homme voulait être enterré ailleurs que cet emplacement-là. Soit à La Mecque soit à Médine ». Les gens qui sont enterré à La Mecque et à Médine et à AtTa’if ce sont les trois régions desquelles les gens sortiront au Jour du Jugement avec le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Ce sont les premières tombes desquelles les gens vont sortir au Jour du Jugement. Le Messager, notre maître Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) sa tombe sera la première à s’ouvrir et ceux qui vont sortir après lui ce sera les gens de La Mecque, de Médine et de AtTa’if et ensuite ce sera le reste des tombes. Cet homme Allah lui a accordé cette chose qui témoigne de son haut degré, le fait qu’il sort de sa tombe et qu’il vole dans les airs. Tellement les gens de la ville étaient étonnés car ils n’ont jamais vu quelque chose de pareil, ils en ont parlé au gouvernement local, pas le gouvernement national. Les gens du gouvernement sont venus faire l’inspection, ils ont vu la tombe et ils étaient tous étonnés. Et ceux qui étaient venu à l’enterrement ils étaient nombreux, ce n’était pas une illusion d’optique d’une ou deux personnes qui ont cru voir que, non ils étaient nombreux, tous témoins. La tombe, comme l’a dit le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam), ce sera soit un des jardins du Paradis soit un des trous de l’enfer. Que Allah fasse que notre tombe soit un des jardins du Paradis. Le croyant qui est pieux pour lui la tombe est un jardin du Paradis. Il ne va pas ressentir de solitude dans la tombe, il ne va pas trouver de bestioles ou des bêtes de la terre, ni scorpion, ni serpent, ni des animaux qui vont dévorer son corps. Il n’aura pas les anges du châtiment, il n’aura que les anges de la miséricorde. Sa tombe sera éclairée. Il ne va pas endurer l’obscurité de la tombe, il ne va pas endurer l’étroitesse de la tombe.

Il a été rapporté de notre maître ^Iça (^alayhi s-salam). Il était avec des gens qui le suivait, des musulmans, des croyants parce que ^Iça (Jésus) était musulman comme tous les prophètes. Il a dit : « Dites il n’est de dieu que Dieu, ^Iça est le Messager de Dieu ». Il était avec un groupe de musulmans, ils se sont arrêtés auprès d’une tombe. Ceux qui étaient avec notre maître ^Iça (^alayhi s-salam) ont dit : « Que la tombe est étroite ! ». En fin de compte, aujourd’hui les gens construisent des maisons qui sont grandes avec des pièces qui sont larges, lorsqu’il rentre dans un studio il dit : « Ah ! Ici je me sens à l’étroit », alors que en réalité il a de l’espace. Dans la tombe ce sera moins. Notre maître ^Iça (^alayhi s-salam) a dit : « Les utérus de vos mères sont plus petits encore que la tombe ». La parole de notre maître ^Iça (^alayhi s-salam) est correct. L’utérus de la mère est tout petit. Allah nous a fait vivre dans cet utérus qui est tout étroit. Et ^Iça (^alayhi s-salam) a dit : « Allah l’élargit (la tombe) pour qui Il veut ». Que doit faire l’Homme, l’être humain ? Il doit faire preuve de piété à l’égard de son Seigneur. La piété c’est qu’il accomplisse les obligations et qu’il évite les péchés et ensuite il garde l’espoir de la Miséricorde de son Seigneur. Nous devons garder notre cœur entre la peur et l’espoir. Notre cœur on doit le maintenir entre la peur d’être châtié et l’espoir d’être pardonné. Nous agissons en bien et on espère la miséricorde de Dieu. C’est ce que notre maître ^Iça (^alayhi s-salam) nous a enseigné. Il ne convient pas que la personne fasse n’importe quoi puis qu’elle dise : « Mais Dieu est miséricordieux ». Certes Allah est miséricordieux mais Il châtie aussi. Tu fais plutôt de ton mieux et tu espères la miséricorde de Dieu. Tu espères que tu ne seras pas châtié et qu’après la tombe également tu ne seras pas châtié et tu espères que ta tombe ne soit pas étroite.

Certains disent que lorsque l’appel à la prière est faite près du cimetière les morts l’entendent. C’est possible qu’ils entendent l’appel à la prière mais ce que le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit c’est que le mort entend les pas de ceux qui sont venu pour l’enterrer quand ils vont repartir chez eux. Lui il est sous terre, il entend. » N’est-ce pas que parfois tu entends les pas du voisin du dessus, lui il est dans sa tombe et il entend les pas de ceux qui repartent après l’enterrement. Imagine-toi dans ta tombe, on t’a emmené et on va te laisser tout seul. Voilà ce qui nous attend. C’est pour cela que il faut œuvrer pour ce qui vient après la mort. Il va entendre le son des semelles. Si le mort entend le bruit des pas à plus forte raison il peut entendre l’appel à la prière qui provient de la mosquée qui se trouve à côté du cimetière.

Le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit dans le hadith rapporté par Ibnou ^Açakir ce qui signifie : «  Chaque homme musulman qui passe auprès la tombe d’un mort qui le connaissait durée sa vie, il lui passe le salam alors le mort va le reconnaître et va lui rendre le salam ». Ce mort va l’entendre mais celui qui est vivant Allah fait qu’il n’entende pas le salam qui est rendu par le mort.

Le Chaykh a annoncé, il a dit : « Voir le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) avant de mourir à l’état d’éveil ceci n’est accordé qu’à celui qui a vu le Messager dans le rêve sous sa véritable apparence. Mais la plupart des savants ont dit que celui qui a vu le Messager dans le rêve même si ce n’était pas sous sa véritable apparence, il va voir le Prophète avant de mourir. », même si il a vu le Prophète sous la forme d’un enfant ou mate de peau ou brun de peau alors que la réalité du Prophète c’est qu’il est blanc éclatant. Le Prophète on dirait que le soleil parcours son visage tant il est beau, (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Et celui qui a vu le Messager sous sa véritable apparence nécessairement il ira au Paradis.

Que Allah nous accorde de voir le Prophète sous sa véritable apparence.

Al Israa’ wa l Mi3raaj

Posted in cours général,Hadith,Histoire,Uncategorized par chaykhaboulaliyah sur juin 23, 2016

La louange est à Allah le Seigneur des mondes. Que Allah honore et élève davantage le rang de notre maître Mouhammad صلى الله عليه و سلم et qu’Il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle. Nous demandons à Allah qu’Il nous fasse apprendre ce que nous ignorons, qu’Il nous fasse rappeler ce que nous avons oublié, qu’Il nous augmente en connaissance et nous Lui demandons de nous préserver de l’état des gens de l’enfer. Nous demandons à Allah qu’Il fasse que nos intentions soient sincères par recherche de Son agrément.

Le Prophète a voyagé de la Mosquée Al-Haram jusqu’à la Mosquée Al-‘Aqsa.

Les gens de science furent unanimes, qu’ils fussent du salaf c’est-à-dire des trois premiers siècles de l’hégire ou du khalaf c’est-à-dire des siècles suivant, qu’ils soient mouhaddith (spécialistes du hadith) ou des moutakallim (spécialistes de la croyance) ou des moufassir (spécialistes de l’exégèse), des savants, des faqihs ; ils se sont tous accordé sur le fait que Al-‘isra (le voyage nocturne) a été accompli avec le corps et l’âme, à l’état d’éveil. Et c’est cela qui est la vérité. C’est d’ailleurs la parole des compagnons Ibnou ^Abbas, Jabir, ‘Anas, ^Oumar, Houdhayfah et d’autres. Les savants ont dit que celui qui renie Al-‘isra’ (le voyage nocturne) aura démenti le Qour’an et celui qui dément le Qour’an devient mécréant, que Dieu nous en préserve.

Pour ce qui est de Al-Mi^raj (l’ascension), il a été confirmé par les textes du hadith. Concernant le Qour’an, il n’y a pas eu à propos de Al-Mi^raj de texte explicite qui n’admette pas d’interprétation, cependant il est parvenu dans le Qour’an ce qui est presque un texte explicite concernant l’ascension. Il n’est donc pas parvenu dans le Qour’an un texte explicite, qui n’admette pas d’interprétation, concernant l’ascension. Il est parvenu dans le Qour’an ce qui fait allusion à Al-Mi^raj c’est-à-dire l’ascension, la montée du Prophète dans les cieux ; mais ce n’est pas un texte explicite. Au propos de l’ascension il y a la Parole de Allah, dans les versets 13, 14 et 15 de sourat Al-‘isra’ :

وَلَقَدْ رَآهُ نَزْلَةً أُخْرَى عِندَ سِدْرَةِ الْمُنْتَهَى عِندَهَا جَنَّةُ الْمَأْوَى

Sidratou l-mountaha qui est un arbre qui s’appelle en français le jujubier dont les fruits sont des jujubiers et al-mountaha c’est-à-dire de l’extrême car c’est un arbre qui est dans les cieux comme nous allons le voir, il se trouve au-dessus du sixième ciel. Celui qui comprend de ce verset que sidratou l-mountaha se trouve dans les cieux et que le Prophète a été là-bas et malgré cela il renie l’ascension alors il devient mécréant car la règle est que celui qui contredit le Qour’an est mécréant. Il devient mécréant parce qu’il a compris le Prophète est arrivé dans cet endroit-là, puis il dit : « Non, il n’est pas arrivé dans cet endroit-là », c’est une contradiction qui est une mécréance. Par contre, s’il ne savait pas et n’avait pas compris cela du Qour’an et il n’avait pas pour croyance que la croyance des musulmans était cela alors il ne devient pas mécréant. Le sujet n’est pas difficile, il est très simple.

 

Al-‘isra’ a été confirmé dans le Qour’an par le premier verset de la sourat Al-‘isra’ qui justement porte son nom.  

﴿ سُبْحَانَ الَّذِي أَسْرَى بِعَبْدِهِ لَيْلاً مِّنَ الْمَسْجِدِ الْحَرَامِ إِلَى الْمَسْجِدِ الأَقْصَا الَّذِي بَارَكْنَا حَوْلَهُ لِنُرِيَهُ مِنْ آيَاتِنَا ﴾

Ce qui signifie : « Est exempt d’imperfection Celui Qui a fait voyager, en une partie de la nuit,  Son esclave depuis la Mosquée Al-Haram jusqu’à la Mosquée Al-‘Aqsa, dont Nous avons béni les alentours, afin de lui montrer de Nos signes éclatants. »

Ce verset commence par le mot sabbih. Dans la langue, as-sabbah veut dire l’éloignement. Cela signifie : aie pour croyance que Dieu est exempté de tout défaut, c’est-à-dire Il est loin de toute ressemblance avec Ses créatures. Ici l’éloignement ce n’est pas celui qui est perceptible par la distance mais c’est dans le sens figuré, Allah est exempt. Il est exempt de tout ce qui n’est pas digne de Lui, de tout ce qui est une ressemblance avec les créatures, de tout ce qui est une caractéristique des créatures comme le corps qu’il soit palpable ou impalpable, les caractéristiques des corps comme la couleur ou la quantité la petite et la grande, comme le fait d’être dans une direction ou dans un endroit. Nous exemptons Allah de tout cela car Il s’est Lui-même exempter de cela par Sa Parole : (ليس كمثله شيء) qui signifie : «  Rien n’est tel que Lui ». Si Allah avait eu des dimensions ou un corps grand ou petit, Il aurait eu des semblables innombrables.

La parole de Allah « bi ^abdihi » (Son esclave) il s’agit ici du Prophète Mouhammad. Il a été dit que lorsque notre maître Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) était arrivé au très haut degré dans l’ascension des cieux, Allah soubhanaou wa ta^ala lui a révélé. La révélation peut être par l’intermédiaire de l’ange Jibril (^alayhi s-salam) ou directement dans le cœur du Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Allah a révélé dans le cœur du Prophète : «  Ô Mouhammad, par quelle chose souhaite tu que Je t’honore ? », et le Messager a répondu par sa parole ce qui signifie : « En m’attribuant à Toi comme étant Ton esclave ». Dieu a révélé Sa Parole : سُبْحَانَ الَّذِي أَسْرَى بِعَبْدِهِ

Ce qui signifie : « Il est exempt d’imperfection Celui Qui a fait voyagé Son esclave ». Cela veut dire que l’attribution du Prophète à Allah comme étant Son esclave c’est le summum de l’honneur pour le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) parce que les esclaves de Dieu sont nombreux, et il a été cité tout particulièrement dans ce verset parce qu’il a un honneur éminent (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam).

La Parole de Allah : لَيْلاً  c’est un circonstanciel de temps (de nuit). Si il a été dit : « Pourquoi il a été précisé layl (nuit) alors que déjà le verbe asra c’est un voyage de nuit ? ». La réponse est que Il a voulu par Sa Parole laylan (de nuit) insister sur la courte période que ce voyage a duré. Le Prophète a accompli ce voyage en une nuit, en une partie de la nuit, depuis La Mecque jusqu’au pays de Ach-Cham.

Quant à la Mosquée Al-Haram, elle se trouve à La Mecque. Elle a été appelée ainsi en raison de son caractère sacrée. Al-Hourmah c’est-à-dire sacrée. Elle est sacrée c’est-à-dire qu’elle a un honneur cette mosquée sur le reste de mosquées. Elle a des jugements qui lui sont spécifiques qu’il n’y a pas dans les autres mosquées ; entre autre le fait qu’il y a la multiplication de la récompense plus que dans une autre mosquée, des milliers de fois.

Concernant la mosquée Al-‘aqsa, al-‘aqsa c’est-à-dire l’extrême ; extrême parce qu’elle est loin de la mosquée Al-Haram.

Concernant la parole de Allah الَّذِي بَارَكْنَا حَوْلَهُ (dont Nous avons béni les alentours), il a été dit parce que c’est un endroit où beaucoup de prophètes ont habité, au pays de Ach-Cham et en particulier auprès de la mosquée Al-‘aqsa ; et beaucoup d’anges descendent dans cette terre, elle est bénie. Notre maître ‘Ibrahim (^alayhi s-salam) dit ce qui est mentionné dans sourat AsSaffat ‘ayah 99, ce qui signifie : «  Je vais aller là où Dieu m’a ordonné d’aller et Il va me guider », il s’agit de la région du pays de Ach-Cham car ‘Ibrahim allait quitter l’Iraq pour rejoindre la Palestine. En effet, Allah a fait savoir à ‘Ibrahim que Ach-Cham est un lieu de bénédictions et que la plupart de la révélation du Prophète a lieu dans Ach-Cham et que la plupart des prophètes étaient là-bas. Egalement la Palestine, n’était pas sous la domination de Noumroud ainsi ‘Ibrahim pourra se diriger dans le pays de Ach-Cham et pourra se consacrer à l’adoration de Dieu sans être perturbé par Noumroud, ni subir de nuisance. Ainsi notre maître ‘Ibrahim lorsqu’il a quitté l’Iraq qui était gouverné par Noumroud et qu’il s’est dirigé vers la Palestine, la Palestine n’était pas gouverné par Noumroud. Il a donc quitté son pays l’Iraq pour rejoindre la Palestine, puis il est parti à La Mecque et il a laissé sa femme esclave Hajar et son fils Isma^il là-bas. Il a invoqué Allah pour qu’Il accorde aux gens de La Mecque et des bienfaits. Allah a exaucé ‘Ibrahim (^alayhi s-salam). Il faut savoir que La Mecque à l’origine est une vallée qui ne comporte pas de plantation. Rien ne poussait là-bas, elle est aride. Allah a ordonné à Jibril en plus de déplacé une montagne, la montagne de AtTa’if. Il l’a ramené du pays de Ach-Cham jusqu’à près de La Mecque. Jibril a arraché cette montagne et l’a ramené près de La Mecque. Cette montagne comporte des raisins de la meilleure qualité, des grenades et d’autres fruits encore. Et l’air de cette montagne est très doux, et c’est un lieu de résidence d’été pour les habitants de La Mecque. Le savant, géographe, Al-Azraqiyy a cité cela dans son Akhbarou Makkah qui est un livre qui comporte beaucoup de choses utiles.

Toujours dans la suite de la ‘ayah, Allah dit : ) لِنُرِيَهُ مِنْ آيَاتِنَا ( c’est-à-dire afin de montrer à Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) certains signes.

Allah l’a fait voyagé de nuit depuis La Mecque jusqu’à la Mosquée Al-‘aqsa pour lui faire découvrir des choses étonnantes et des signes que Dieu a créé qui sont une manifestation de la Puissance de Dieu. Allah a fait voyagé de nuit Son prophète de La Mecque jusqu’à Baytou l-Maqdiss, et avant d’arrivé à Baytou l-Maqdiss Jibril a emmené le Prophète, ils sont passé par Médine et c’était avant l’émigration du Prophète à Médine, il était encore installé à La Mecque. Alors que le Prophète était à La Mecque, Jibril a ouvert le toit de la maison sans qu’il ne tombe sur eux, ni de la terre, ni des pierres. Le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) était endormi à ce moment-là chez sa cousine la fille de son oncle paternel, elle s’appelait Oummou Hani la fille de Abou Talib, la sœur de notre maître. C’était dans un quartier de La Mecque qui s’appelle Ajihad. Il était endormi entre son oncle Hamzah et son cousin Ja^far Ibnou Abi Talib. Jibril ^alayhi s-salam a réveillé notre Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) et il l’a emmené à la Mosquée Al-Haram. Il l’a fait monter sur Al-Bouraq. Al-Bouraq est un animal du Paradis qui est de taille intermédiaire entre la mule et le cheval. Et ils sont partis sur cette monture qui est très rapide, qui posait son sabot à l’extrémité où pouvait atteindre son regard. Ils sont arrivés à Médine. Jibril lui a dit de descendre et il est descendu. Jibril a dit à Mouhammad : « Fais une prière de deux rak^ah. » Il a accompli deux rak^ah. Puis il a fait la même à la Montagne Tir du Sinaï, et c’est là-bas que notre maître Mouça (^alayhi s-salaam) a entendu la Parole de Allah sans que la Parole de Allah ne soit des lettres, un son ou une langue. Puis ils reparti encore et ils ont fait une halte à Madyan qui est la ville du Prophète Chou^ayb. Il lui a dit : « Descend » et il a accompli deux rak^ah et ils sont repartis. Il a fait la même chose à Bethlehem où est né notre maître ^Iça (^alayhi s-salaam). Quand ils sont arrivé à Baytou l-Maqdis, le Prophète Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a fait la prière et il a dirigé tous les prophètes. Allah lui a rassemblé tous les prophètes. Allah les a tous réunis là-bas pour honorer notre Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Allah les a tous ressuscité pour notre Prophète cette nuit-là sauf ^Iça qui lui n’était pas mort. ^Iça vit actuellement dans le ciel, Allah l’a fait descendre pour notre Prophète, pour qu’il fasse la prière avec tous les prophètes. Puis Allah tabaraka wa ta^ala a augmenté en honneur Son Prophète Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) puisqu’Il a élevé pour lui dans les cieux huit prophètes qui sont : ‘Adam, ^Iça et Yahya, Youçouf, ‘Idriss, Haroun, Mouça et ‘Ibrahim. Il les a élevé dans les cieux, et ils ont fait bon accueil à Mouhammad. Il a été élevé dans les cieux tout comme nous allons le voir dans le hadith de ‘Anas.

Auparavant, au début de son voyage, lorsque Jibril était venu depuis la maison de sa cousine Oummou Haani, Jibril avait emmené le Prophète jusqu’à la Mosquée Al-Haram, auprès de la Ka^bah. Il lui avait ouvert la poitrine sans que le Prophète ne ressente de douleur et il lui a lavé le cœur avec de l’eau de Zamzam. Puis, Jibril a ramené un récipient en or remplit de sagesse et de foi. Et il les a versé dans la poitrine du Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Il a mis dans son cœur le secret de la sagesse et de la foi. Puis il lui a fermé la poitrine tout comme elle était auparavant. C’était afin qu’il puisse supporter d’observer des choses extraordinaires parmi les créatures de Dieu. La poitrine du Prophète avait été également ouverte quand il était enfant. Et quand il était enfant sa poitrine avait ouverte afin que soit retiré comme un petit caillot noir du cœur et c’est la part du chaytan de l’être humain ; afin que le Prophète soit toute sa vie préservé du mal du chaytan.

Parmi les choses étonnantes que le Messager a vu pendant son voyage nocturne, il y a ce qu’a rapporté Al-Bayhaqiyy et d’autres : Pendant qu’il était en route pour Baytou l-Maqdiss il a vu le bas-monde à l’image d’une veille femme ; cela veut dire que comme une veille femme ce qui s’est écoulé est plus long que ce qui reste et cela signifie que le bas-monde va à sa fin. Et il a vu ‘Ibliis en bordure du chemin qui ne pouvait rien faire contre le Prophète. Et il a vu ceux qui fournissent des efforts dans la voie que Allah agrée, ils sèment et ils récoltent ce qu’ils ont semé en deux jours. Et il a vu les orateurs du mal, ceux qui sèment la discorde, ceux qui sèment la zizanie, ceux qui divisent le rang des musulmans, ceux qui diffusent l’égarement. Il a vu leurs lèvres et leurs langues être découpées avec des ciseaux en feu. Et il a vu l’exemple de celui qui dit une parole mauvaise, à l’image d’un grand taureau qui sort d’un petit orifice puis il essai d’y rentrer et il n’y arrive pas. Il a vu comment allait devenir ceux qui ne payaient pas la zakat, ceux qui ne faisaient pas la prière et ceux qui commettaient la fornication, et ceux qui ne s’acquitte pas de ce qui leur est confié et ceux qui consomment le riba’ et ceux qui consomment les biens des orphelins, et ceux qui buvaient de l’alcool et ceux qui commettent la médisance. Et il a senti une belle odeur qui sortait de la tombe de la femme qui coiffait les cheveux de la fille de Pharaon. Et c’était une femme qui était croyante et vertueuse.

Il a été rapporté au sujet du récit de cette femme que tandis qu’elle coiffait les cheveux de la fille de Pharaon, le peigne lui a glissé des mains, elle s’est penché pour le prendre et elle a dit : « Bismi l-Lah ». La fille de Pharaon lui a dit : « As-tu donc un dieu autre que mon père ? », la coiffeuse a répondu : «  Mon Seigneur et le Seigneur de ton père c’est Allah », la fille a dit : « Tu veux que je le rapporte à mon père ce que tu viens de me dire là ? », elle lui a dit : « Dis-lui si tu veux ». La fille a dit à son père et Pharaon a dit à cette femme d’abandonner l’Islam mais elle a refusé. Il lui a fait bouillir de l’eau qui est devenu extrêmement brûlante et il a jeté les enfants de cette femme dans cette eau et ils mourraient devant ses yeux. Et quand c’était le tour de son petit qui était encore nourrisson, elle est devenu apeuré, elle a eu pour son enfant. Elle a eu un moment de forte peur pour cet enfant qui était tout petit. Allah pour la raffermir a fait parler ce nourrisson, et l’enfant a dit : « Ô mère, patiente car le châtiment de l’au-delà est plus terrible que le châtiment du bas-monde, alors reste ferme tu es sur la vérité », et cela est certainement un prodige que Allah a accordé à cette femme. Et c’est alors qu’elle a repris encore plus de courage. Pharaon a jeté son enfant, puis avant que ce soit à son tour elle a demandé à Pharaon de réunir les os et de les enterrer ensemble. En effet l’eau était si bouillante que lorsqu’il jetait le corps, la chaire fondait dans l’eau il ne restait que les os. Elle a dit : «  Je voudrais que tu réunisse les os et que tu les enterre », il a dit : « Je t’accorde cela ». Puis à son tour il l’a jeté elle aussi. Hadith rapporté Ibnou Hibban qui l’a jugé sahih. Alors qu’à nos jours sans qu’ils soient menacé d’être jeté dans une eau bouillante ou quoi que ce soit, juste pour plaisanter ou parce qu’il veut avoir le dernier mot dans un débat, dans quelque chose qui ne sert à rien du tout si ce n’est divisé le rang des musulmans, il dit une parole de mécréance et il sort de l’Islam. Il accuse les gens qui sont des saints de mécréance par exemple. Simplement parce qu’il veut avoir le dernier mot. Que Dieu nous préserve.

Puis, Al-Mi^raj fut installé. C’est une sorte d’escalier. Le Prophète fut élevé sur Al-Mi^raj. Al-Mi^raj est une sorte d’escalier qui a tantôt une marche en or, tantôt une marche en argent. Puis Jibril a demandé qu’on leur ouvre la porte du premier ciel. L’ange en charge a dit : « Qui est là ? », il a dit : « C’est Jibril », il lui a dit : « Qui est avec toi ? », il lui a dit : « C’est Mouhammad », il a dit : « Est-ce que le moment dans lequel il est élevé aux cieux est arrivé ? », il a dit : « Oui, il est arrivé ».

L’interrogation de l’ange, certains ont dit c’était une question sans que ce soit parce que les anges ne savaient pas que notre Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) avait reçu sa mission de prophète, les anges savaient que notre maître Mouhammad avait reçu la révélation. Mais certains savants ont dit c’était une question pour plus d’insistance, pour s’assurer davantage. A l’exemple de quelqu’un qui vient à un autre, puis l’autre lui dit : « Ah, tu es venu ? ». D’autres ont dit que c’est la demande au sujet de l’élévation dans les cieux qui est visé, comme mentionné précédemment dans la traduction. Et c’est par l’affirmative que Jibril avait répondu.

Au premier ciel, notre maître Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a vu ‘Adam le père de l’humanité. Il est le premier prophète et le premier messager (^alayhi s-salaam).

Dans le deuxième ciel, il a vu ^Iça et Yahya (^alayhima s-salam).

Dans le troisième ciel, il a vu Youçouf (^alayhi s-salaam). C’est bien Youçouf, et non Youcif. Le Prophète a dit dans un hadith rapporté par Mouslim ce qui signifie : « Allah a accordé à Youuçouf la moitié de la beauté d’essence des humains ».

Au quatrième ciel, il a vu ‘Idriss (^alayhi s-salam)

Au cinquième ciel, il a vu Haroun (^alayhi s-salam).

Au sixième ciel, il a vu Mouça (^alayhi s-salam).

Au septième ciel, il a vu ‘Ibrahim (^alayhi s-salam). Physiquement ‘Ibrahim ressemblait beaucoup à notre maitre Mouhammad (^alayhi s-salam).

Puis, il a vu le jujubier de l’extrême (sidratou l-mountaha). Cet arbre est tellement beau que c’est difficile de le décrire. Les gens ne parviennent pas à le décrire tant il est joli. Sur cet arbre, il y a plein de papillons en or dessus. Les feuilles de cet arbre sont comme des oreilles d’éléphants. Les fruits de cet arbre sont comme des jars, vous savez les jars ce sont ces grands récipients que l’on rempli d’eau. Cet arbre prend racine au sixième ciel puis il s’élève au septième ciel et au-delà du septième ciel. Ensuite, Jibril s’est arrêté il n’a pas dépassé une certaine limite et notre maître Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a continué à être élevé dans les cieux jusqu’à arriver à un endroit où il entendait le bruit des anges qui recopiaient sur leurs tablettes ce qui était inscrit sur la table préservée, des choses que Dieu a voulu qu’elle se réalise. Ils les copient puis ils descendent sur terre les réaliser comme Dieu a voulu qu’elles soient et a prédestiné et ordonné qu’elles soient exécutées. Là-bas à cet endroit-là, Allah a enlevé le voile abstrait qui empêche d’entendre la Parole de Dieu. C’est un voile abstrait. Un voile c’est comme un rideau, si je le ferme ce qui est derrière devient voilé. Ici c’est un voile concret. Sur nos oreilles, il y a un voile abstrait c’est-à-dire que ce n’est pas quelque chose de physique. C’est un voile abstrait qui nous empêche d’entendre la parole de Dieu. Si Dieu nous enlevait ce voile abstrait nous attendrions Sa Parole, et Allah l’a enlevé pour Son Prophète Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Et il a pu entendre la Parole de Dieu sans que la Parole de Dieu ne soit des lettres, sans que ce soit une voix, sans que ce soit une langue, sans que ce soit comme notre parole. Nous nous parlons d’une chose puis on s’arrête il y a un entrecoupement puis on parle d’autre chose. La parole de Dieu n’a pas de ressemblance avec la nôtre. La Parole de Dieu n’a pas de début et n’a pas de fin.

Si quelqu’un vient vous dire : « Mais ce verset (wa laqad ra’aahou nazlatan oukhraa) qui signifie : (il l’a vu une seconde fois auprès de sidratou l-mountaha), il est possible que ce soit une vue dans le rêve ! », on répond : « Si tu prétends que c’est une vision dans le rêve alors tu as fait une interprétation par autre que le sens apparent. Le sens apparent c’est qu’il l’a vu à l’état d’éveil. On ne peut pas donner à un texte un autre sens que le sens apparent s’il n’y a pas de preuve pour cela : Soit une preuve rationnelle catégorique qui nous force à délaisser le sens apparence, ou une preuve textuelle authentique qui nous mène à délaisser le sens apparent, comme l’a dit le savant Ar-Razi dans Al-Mahsoul et d’autres l’ont dit parmi les savants des fondements ».

Les savants spécialistes des fondements ont donné une règle ils ont dit : Le texte (Qour’an ou hadith) par défaut on l’interprète au sens apparent, sauf si il y a une des deux choses qui nous mènent à délaisser ce sens apparent :

  1. S’il y a une preuve rationnelle catégorique qui nous mène à délaisser ce sens apparent, qui nous mène à dire que c’est impossible d’expliquer selon le sens apparent. On abandonne alors le sens apparent et on interprète par autre que le sens apparent.
  2. Ou s’il y a une preuve textuelle c’est-à-dire qui est rapporté, et authentique alors on délaisse le sens apparent pour donner un autre sens que le sens apparent, qui est également valide dans la langue.

S’il n’y a pas l’une de ces deux choses, on interprète selon le sens apparent. On ne va pas s’amuser à dire : « Ceci veut dire cela. Ah non ! Ceci veut dire cela ».

Notre maître Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a vu Jibril (^alayhi s-salam) sous sa véritable apparence une seconde fois, auprès du jujubier de l’extrême. Et ceci fait allusion à l’ascension, à l’élévation du Prophète dans les cieux. Ce parce que cet arbre commence au niveau du sixième ciel et il arrive au-delà du septième ciel. Mais le Qour’an ne comporte pas un texte explicite qui n’admette aucune interprétation au sujet de l’ascension. Ce verset-là fait une allusion qui est presque un texte explicite, mais ce n’est pas un texte explicite. C’est pour cela que les savants ont dit que celui qui renie le voyage nocturne devient mécréant parce qu’il a été confirmé par le Qour’an et celui qui renie l’ascension il ne devient pas mécréant s’il n’avait pas entendu que cela avait eu lieu, mais si c’est par entêtement c’est de la mécréance. Ce, parce que la preuve de l’ascension (Al-Mi^raaj) n’est pas comme la preuve du voyage nocturne (Al-‘Isra’). La preuve du voyage nocturne est plus forte.

Il n’est pas permis de donner à un texte une interprétation par un autre sens que le sens apparent lorsqu’il n’y a pas de preuve rationnelle catégorique ou de preuve textuelle rapporté et authentique. La preuve textuelle c’est celle qui est transmise et entendu. La voie de transmission c’est le fait d’entendre. Quant à la preuve rationnelle, c’est la preuve que l’on acquiert avec un raisonnement correct. Ce n’est pas tout le monde qui utilise sa raison correctement. La plupart aujourd’hui n’utilise pas correctement. Il n’est donc pas permis pour nous d’interpréter un verset ou un hadith par un autre sens que le sens apparent, sauf si il y a une preuve rationnelle catégorique ou une preuve textuelle authentique (sahih).

Mouslim a rapporté de ‘Anas (que Allah l’agrée) que le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit ce qui signifie : «  On m’amena Al-Bouraq (un animal du paradis de couleur blanche, qui est d’une taille plus grande que l’âne et plus petite que le mulet et il pose son sabot à l’extrémité de ce que peut atteindre son regard. Evidemment, la porter du regard d’un animal du paradis est plus grande que celle d’un animal du bas-monde). Je suis monté sur Al-Bouraq jusqu’à arriver à Baytou l-maqdiss et je l’ai attaché à l’anneau auquel les prophètes attachent leur monture. (Il y a un anneau dans la mosquée, c’est un anneau où les prophètes attachent leur monture.) Je suis entré dans la mosquée et j’ai accompli une prière de deux rak^ah. Quand je suis sorti, Jibril m’a ramené un récipient de Khamr et un récipient de leben et j’ai choisis le leben. (Al-Khamr c’est le même terme qui désigne le vin. Mais le khamr du paradis c’est une boisson qui porte le même nom mais elle n’est pas comme le khamr du bas-monde –le vin-. La boisson du Paradis n’enivre pas et ne donne pas de maux de tête. L’autre boisson, le leben, c’est du lait. Ce n’est pas comme ce que dans certains pays ils se sont habitué à appeler leben, le lait caillé. En fait, le mot leben désigne le lait tout court.) », Jibril lui a dit ce qui signifie : «  Tu as choisi l’attachement à la religion », même s’il avait choisi le leben ce n’était pas interdit car c’est le khamr du Paradis. Mais cela indique l’attachement à la religion.

Dans le hadith, il y a la preuve que Al-‘Isra’ et Al-Mi^raj étaient tous les deux la même nuit. C’était par l’âme et le corps et à l’état d’éveil, car personne n’a dit qu’il s’est endormi à Baytou l-Maqdis et qu’il a rêvé de la montée dans les cieux, personne n’a dit cela.

Concernant la vision de son Seigneur. Concernant le fait que le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a vu son Seigneur, la nuit de Al-Mi^raj.

AtTabaraniyy a rapporté dans Al-Mou^jami^ Al-Awsat avec une chaîne de transmission qui est forte tout comme l’a dit le Hafidh Ibnou Hajar d’après Ibnou ^Abbas (que Allah les agrée tous les deux), il a dit : «  Mouhammad a vu son Seigneur à deux reprises », notre maître Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a vu Allah deux fois.

Ibnou Khouzaymah a rapporté avec une forte chaîne de transmission ce qui signifie : « Mouhammad a vu son Seigner ». Ce qui est visé c’est que notre Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a vu son Seigneur par son cœur, ce n’est pas par ses yeux.

La preuve que notre Prophète a vu son Seigneur par son cœur et non par les yeux c’est ce qu’a rapporté Mouslim d’après Abou l-^Aliyah d’après Ibnou ^Abbas qui explique la parole de Allah dans sourat An-Najim les versets 11, 12 et 13 ; il a dit : «  Il a vu son Seigneur avec son cœur, à deux reprises ».

Al-Ghazaliyy a dit dans son livre Ahya ^Ouloumi d-din a dit : «  Ce qui est correct c’est que le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) n’a pas vu son Seigneur la nuit de Al-Mi^raaj », ce qui est visé c’est qu’il ne l’a pas vu avec ses yeux puisque ce n’est pas authentifié que le Prophète a dit qu’il a vu Allah avec ses yeux, ni un compagnon n’a dit cela, ni un successeur, ni un successeur des successeurs des compagnons.

Alors que veut dire qu’il l’a vu par son cœur ? Allah a enlevé du cœur du Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) le voile abstrait. Tout à l’heure nous avons vu qu’Il lui a enlevé le voile abstrait des oreilles et il a entendu la Parole de Dieu. Il lui a enlevé le voile abstrait dans le cœur et il l’a vu par son cœur, c’est-à-dire que Allah lui a donné la force de Le voir par le cœur. Et il ne l’a pas vu avec les yeux car dans ce bas-monde pendant que nous sommes vivants avec les corps que nous avons, nous ne voyons pas Allah avec nos yeux. Si quelqu’un voyait Allah avec les yeux cela aurait été notre maître Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Dans l’au-delà, Allah sera vu par les croyants. Les croyants seront au Paradis et ils verront Allah avec les yeux que Allah leur accorde pour l’éternité. Ceci est confirmé dans le Qour’an, Allah dit : وجوه يومئذ ناضرة إلى ربّها ناظرة

Ce qui signifie : « Des visages seront resplendissants de bonheur ce jour-là, ils verront leur Seigneur ».

Allah accorde aux croyants qui sont au Paradis de voir Allah sans que Allah ne soit au Paradis ou dans un autre endroit car Allah existe sans endroit. On ne dit pas que Allah est au Paradis ou qu’Il est au-dessus du trône ou qu’Il est partout. Allah est sans endroit. Pour cela le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit dans un hadith rapporté par Mouslim ce qui signifie : « Vous ne verrez pas votre Seigneur avant de mourir ». Tout comme cela est compris de la Parole de Allah à Mouça, ce qui signifie : « Tu ne Me verras pas », c’est-à-dire dans ce bas-monde.

Il a été rapporté qu’il a été demandé au Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) : « As-tu vu ton Seigneur la nuit de Al-Mir^aj ? », il a dit ce qui signifie : «  Soubhana l-Lah, soubhana l-Lah, je L’ai vu par mon cœur mais je ne L’ai pas vu par mes yeux ». Mais c’est un hadith qui est da^if , il n’a pas été authentifié.

L’imam Malik (que Allah l’agrée) a dit : « On ne voit pas Allah, Celui Qui est exempt de fin, avec des yeux qui vont avoir une fin. Mais Il sera vu avec des yeux qui n’auront pas de fin dans l’au-delà », c’est-à-dire les yeux des gens du Paradis qui ne seront pas anéantis car les gens du Paradis ne mourront jamais.

Jurer par Allaah

Posted in cours général,Croyance,islam par chaykhaboulaliyah sur juin 7, 2016
Tags:

La louange est à Allah le Seigneur des mondes. Que Allah honore et élève davantage le rang de notre maître Mouhammad صلى الله عليه و سلم et qu’Il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle. Nous demandons à Allah qu’Il nous fasse apprendre ce que nous ignorons, qu’Il nous fasse rappeler ce que nous avons oublié, qu’Il nous augmente en connaissance et nous Lui demandons de nous préserver de l’état des gens de l’enfer. Nous demandons à Allah qu’Il fasse que nos intentions soient sincères par recherche de Son agrément.

Un homme a posé la question à notre Chaykh (que Allah lui fasse miséricorde) il lui a dit : « Comment je peux renforcer ma foi ? ». La réponse était : La foi se renforce en multipliant les actes d’obéissance et en délaissant les plaisirs interdits. Cela est le début du renforcement de la foi. Et quand la personne persévère sur ce chemin : l’accomplissement des actes d’obéissance et le délaissement des plaisirs interdit, elle va avoir plus de penchant pour accomplir les actes surérogatoire et elle va ainsi atteindre la sainteté. Celui qui persévère sur cela, les actes d’obéissance deviennent pour lui un plaisir. Pour les saints, les actes d’obéissance sont un plaisir. Au début, c’est quelque chose qui va être éprouvant pour l’âme car l’âme a des penchants ; en la forçant à accomplir les actes d’obéissance on la détourne de ses penchants. Au début c’est donc éprouvant. Après, cela devient un plaisir. Il trouve du plaisir dans l’accomplissement de la prière. Il trouve le repos et la sérénité en entrant dans la prière. Il y avait un chaykh en Éthiopie qui est resté debout deux mois. Il est partit à la campagne pour accomplir la prière. Tandis qu’il était en prière, il a complètement perdu la conscience. Il est resté comme un bout de bois, debout, pendant deux mois. Il ne mangeait pas et ne buvait pas. Si quelqu’un venait devant lui pour lui donner à boire, il ne prêtait pas attention. Notre chaykh a dit au moment de son discours : « Cela a eu lieu, il y a cinquante ans. Moi je l’ai vu cet homme et après je ne sais pas s’il est mort ». Au début tu contrains ton âme et ton âme se rebiffe. Elle n’a pas de penchant pour cela. C’est ici qu’est la force : contraindre son âme. Après cela, les actes d’adoration deviennent un plaisir. Dans certains cas, il ressent encore que son âme est contrainte mais dans d’autres cas les actes d’obéissance sont devenus un plaisir. La base le fondement c’est la science de la religion c’est-à-dire la connaissance de la science de la croyance et la connaissance de la science des lois.

Le simple fait de se consacrer aux actes d’adoration ne fait pas parvenir à la sainteté. Tu trouves certains qui te disent : « Moi je jeûne tout le mois de Cha^ban » ou « Moi je termine tout le Qour’an par mois », mais ils n’ont pas appris le minimum indispensable de la science de la religion. Leur effort ne les fait pas parvenir à la sainteté car Allah n’accorde pas la sainteté à un ignorant. Celui qui se consacre aux actes d’adoration en apparence mais qui se maintient dans l’ignorance, il ne va pas atteindre la sainteté car il n’a pas appris comment s’assurer que sa croyance est correcte, comment s’assurer que ses actes d’adorations sont corrects. Il croit qu’il s’élève en degrés mais sa réalité c’est soit qu’il régresse soit il stagne. Mais il ne s’améliore pas. Il doit apprendre la part indispensable de la science de la religion par transmission orale.

Certains qui sont dans l’erreur, avant d’apprendre la science de la religion, ils se réclament d’un chaykh ou d’une tariqah et pensent que du simple fait d’accomplir beaucoup de prières ils atteindront la sainteté. Certains pensent que Allah va leur accorder une science ladounniyy sans qu’ils n’aient appris le minimum. La science ladounniyy c’est une science qui est au-delà du minimum de la science de la religion. Allah accorde cette science à certains savants qui ont atteint la piété. A certains savants qui ont atteint la piété, Allah accorde une science supplémentaire qui n’est pas acquise par transmission orale. Mais Allah n’accorde pas cette science à quelqu’un d’ignorant. Ces gens-là ne réussiront jamais, ceux qui se consacrent à l’adoration sans science. Comme certains que le Chaykh a mentionné : comme ^Adnan Yaçin et d’autres, innombrables. La cause de leur perte c’est qu’ils n’ont pas appris la part indispensable de la science de la religion, celle qui est obligatoire, le chaytan s’est moqué d’eux et ils ont été perdus sans s’en apercevoir.

Notre chaykh a dit : « Il nous a été autorisé de rapporter avec une chaîne de transmission ininterrompue, du degré du sahih, dans le Mousnad de l’imam Ibnou Hibban (que Allah lui fasse miséricorde), il a dit : « Un homme a posé la question : « Ô Messager de Dieu, quelle est la meilleure des œuvres ? », le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit : « AsSalat », ce qui signifie : « La prière ». L’homme a posé la question une seconde fois et le Messager a dit : « AsSalat », ce qui signifie : « La prière », puis l’homme a posé la question une troisième fois et le Messager a dit : « AsSalat », ce qui signifie : « La prière ».

Et notre chaykh a dit : « Il nous a été autorisé de rapporter avec une chaîne qui n’est pas coupée, c’est-à-dire qui remonte jusqu’au Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam), que le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit ce qui signifie : « Sachez que la meilleure de vos œuvres (pratique) c’est la prière », rapporté par ‘Ahmad, Ibnou Majah, Ibnou Hibban, AtTabaraniyy et par Al-Bayhaqiyy. »

La prière a des piliers, a des conditions, et elle a une clé. La clé de la prière est un sujet très important qu’il convient de traiter avec beaucoup d’attention. Si la clé n’était pas bonne, tu ne peux pas garantir d’entrer dans l’endroit. Tout comme la clé réelle, physique, si elle n’était pas bonne pour ouvrir la porte, la porte ne s’ouvrira pas. Egalement la clé, au sens figurée, si elle n’était pas bonne elle ne garantit pas l’obtention de récompense pour la prière, elle ne garantit même pas la validité de la prière. Elle ne garantit pas non plus d’être déchargé de la prière. En effet, lorsque le temps de la prière entre puis que la personne n’accomplit pas la prière jusqu’à ce que le temps de la prière sorte, la personne est toujours chargée du rattrapage de cette prière. Si quelqu’un n’a pas fait un jour, une semaine, dix ans de prières, il doit les rattraper. L’Homme, l’humain, quand il est responsable c’est-à-dire il a atteint la puberté et qui est saint d’esprit, il a sa charge d’accomplir l’obligation de la prière. Celui qui accomplit la prière conformément à ce que Dieu a ordonné, il en sera déchargé. Celui qui ne fait pas une prière dans son temps, cette épreuve qu’il a est plus grave que s’il perdait la totalité de sa famille : son père, sa mère, ses enfants meurent. Beaucoup de gens sont dans l’insouciance, alors que le Prophète a beaucoup insisté à accomplir la prière dans son temps. Beaucoup de gens ne font pas attention à cette clé. La clé de la prière c’est la purification. Selon le Jugement de Allah, la purification est très importante. Mais chez selon qui n’ont pas appris, ce n’est pas un sujet important.

Notre chaykh (que Allah lui fasse miséricorde) a dit : «  Il nous a été autorisé de rapporter avec une chaîne de transmission du degré du sahih également, que le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit ce qui signifie : « La purification est comme la moitié de la foi », rapporté par Al-Boukhariyy et Mouslim ». Cette parole du Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) indique la grande importance de la purification.

Le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) nous fait comprendre que la purification a un jugement éminent selon le Jugement de Dieu. La purification est clé de la prière et la prière c’est la meilleure des œuvres. La meilleure des œuvres après la connaissance de Allah et de Son Messager. Juste après la connaissance de Allah et de Son Messager, il y a la prière. Le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) nous a indiqué que la purification est la clé de la prière de sorte que celui qui néglige la purification aura négligé la prière. Celui qui néglige l’accomplissement de la prière c’est comme s’il a perdu toute sa religion. C’est très important, faite le rappel aux gens. Ils sont dans une insouciance profonde. Le Messager a beaucoup insisté sur la prière, il ne faut pas négliger cela. Après la croyance en Allah et en Son Messager, il y a la prière dans son temps.

L’auteur explique un peu plus, il dit : « Lorsque nous disons cela qui comporte l’insistance sur la prière, nous visons bien évidemment les prières obligatoires et non les prières surérogatoires ».

Il y a des prières surérogatoires que l’on accomplit avant et après les prières obligatoires, elles sont appelées les rawatib. Celui qui n’a pas accompli de toute sa vie de prière surérogatoire, il ne s’expose pas à un péché à cause de cela. La personne risque le châtiment lorsqu’elle délaisse les prières obligatoires ou une des prières obligatoires. Si quelqu’un n’accomplit pas le woudou’ correctement, sa prière ne lui permettra pas d’atteindre les degrés élevés. Si la purification était correcte, qu’il n’y avait rien de faux dans cette purification, on espère que la prière de cette personne soit complète. Ce n’est pas tous ceux qui font la prière qui ont la même récompense. Si quelqu’un fait la prière de As-Soubh, il aura une récompense multipliée jusqu’à 1OO OOO, comme s’il avait accompli 100 000 prières et non une seule. Et un autre fait la prière mais il n’a pas autre que 10 fois. Tout cela dans le cas où la purification et la prière sont valables. Quant à celui qui n’a pas eu une bonne purification, qui n’est pas valable dans la Loi, sa prière ne sera pas valide. Il en est de même si quelqu’un a fait correctement sa purification et il a diminué le nombre de rak^ah ou il n’a pas accompli la prière correctement ou il a annulé sa prière ; il n’aura pas de récompense pour cette prière. Ce qui est à prendre en considération ce n’est pas le grand nombre de prières de sorte que la personne accomplit en apparence les cinq prières obligatoires et quotidiennes puis elle prit en apparence une demi-heure de prières surérogatoires la nuit ; ce n’est pas cela qui compte. Il y a un groupe de femme qui s’appelle As-Sahariyyat qui déforme la Loi de l’Islam. Selon l’apparence on dirait des saintes mais leur réalité c’est qu’elles sont déviées dans la croyance et dans la pratique. L’une d’entre elle dit : « Si ma main bouge c’est parce que Allah est dedans ». Certaines de leurs chefs leur disaient : « Ne vous mariez pas. Nous, nous sommes mariées à Dieu » et après avoir dit cela elle a prétendu se marier. Il faut faire attention à ces gens.

Le Prophète Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) est la meilleure des créatures et Allah ne l’a pas déchargé de la prière. La prière était obligatoire pour lui et il l’a faite. Il ne faut pas négliger la prière.

Il y a un saint du nom de ^Abdal-Qadir Al-Jilaniyy, lorsqu’il se trouvait en prière le chaytan est venu à lui sous l’apparence d’une lumière. Le chaytan a prétendu être Dieu, il a dit à ce saint : « Ô mon esclave ^Abdal-Qadir, je te décharge de la prière ». ^Abdal-Qadir Al-Jilaniyy a continué la prière, il a su que c’était le chaytan car il savait que Allah n’est pas une lumière. Allah n’a pas de ressemblance avec Ses créatures. Mais aussi parce que Allah n’a pas déchargé le meilleur de Ses esclaves, notre maître Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam), de l’accomplissement de la prière.

Dans un conseil, notre chaykh (que Allah lui fasse miséricorde) a dit : « On ne glorifie pas les prophètes comme on glorifie Dieu ». Il n’est pas permis de glorifier quelqu’un tout comme on glorifie Allah. Allah est le Seul qui mérite d’être adoré. Il n’est pas permis de se faire humble à l’extrême pour autre que Lui. Il n’est pas permis d’adorer une des créatures, ni ange ni prophète. On n’adore pas les anges, on n’adore pas les prophètes. Mais on glorifie les prophètes moins que l’on glorifie Dieu, c’est-à-dire on leur accorde une glorification dans notre cœur moindre que ce qui est dut à Dieu. Les prophètes et les anges ont les glorifie à un degré qui leur convient et à la limite qu’il nous est permis de les glorifie, pas plus. C’est pour cela que celui qui jure par autre que Dieu en le glorifiant tout comme il glorifie Dieu, il devient mécréant. Mais celui qui jure par autre que Dieu sans glorifier ce par quoi il jure comme il glorifie Dieu, il ne devient pas mécréant. Néanmoins, jurer par autre que Dieu est déconseillé dans l’absolu. Il est déconseillé de jurer par le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Le déconseillé celui qui le fait ne mérite pas de châtiment mais s’il le délaisse parce que c’est déconseillé, il a une récompense. Il est déconseillé de jurer par Jibril, par ‘Israfil, par Mikail et par un autre ange. Jurer par la Ka^bah est déconseillé. Certains jurent par la Ka^bah et ceci est déconseillé. Le musulman qui jure par la Ka^bah, il ne la glorifie pas comme il glorifie Allah. Pour eux, jurer par la Ka^bah c’est déconseillé ; donc délaisser cela vaut mieux. Par contre, si quelqu’un jure par le Qour’an comme en disant : « Par le Qour’an» ou « Sur le Qour’an » si lui il a visé la Parole propre à l’Être de Allah, Son Attribut ; ceci n’est pas déconseillé. Il jure par l’Attribut de Allah et non pas par le livre. Ici le mot Qour’an signifie l’Attribut de la Parole de Dieu. C’est autorisé et ce sur quoi il a juré il doit le tenir. S’il dit : « Par le Qour’an, je ferai telle chose », il ne doit pas manquer à ce qu’il a promis de faire. Certains disent : « Par la vie du Qour’an », ces paroles-là n’ont aucun poids. Ce n’est pas valable. Jurer par le Qour’an ceci est autorisé, mais s’il dit : « Par la vie du Qour’an » ce n’est pas valable. S’il jure par l’Attribut de la Parole de Dieu le Qour’an c’est autorisé, et s’il jure par le livre du Qour’an c’est déconseillé, et s’il jure en disant : « Par la vie du Qour’an » c’est une parole qui n’a pas de sens c’est une parole fausse. On ne dit pas du Qour’an qu’il est vivant ou qu’il est mort. C’est Allah qui a pour attribut une vie qui est éternelle, qui n’a ni début ni fin, qui n’est ni de chair, ni d’âme, ni de sang. Il est permis de jurer par la Vie de Allah, comme en disant : « Par la Vie de Allah ». Ce qui est interdit c’est de dire : « Par la vie du Qour’an », ce sont des paroles qui n’a pas de sens. L’Attribut de la Parole de Dieu c’est un attribut, ce n’est pas un être vivant. Ceux qui disent cette parole : « Par la vie du Qour’an », ils prétendent que le Qour’an a une vie, une générosité ; et ceci sont des paroles défendues. Si quelqu’un jure par la vie du Qour’an, puis il ne tient pas sa parole, il n’a pas d’expiation à faire car sa parole lorsqu’il a juré n’avait pas de sens. Mais si quelqu’un a juré par le Qour’an, puis il ne tient pas sa parole, il doit une expiation. De même s’il jure par Allah ou par un de Ses attributs, le fait qu’il ait juré est valable et s’il ne tient pas sa parole, l’expiation est un devoir pour lui. Néanmoins, il n’y a pas de péché dans le fait de ne pas avoir tenu sa parole. Si quelqu’un dit : « Par Allah, je ne parle plus à cette personne » puis il va lui parler, il doit l’expiation.

Celui qui a juré par une expression qui est valable, puis il ne tient pas sa parole, il doit l’expiation. L’expiation consiste en l’une de ces trois choses :

  1. Soit il affranchit un esclave
  2. Soit il donne à manger à dix pauvres
  3. Soit il donne à se vêtir à dix pauvres

S’il ne peut aucun des trois il va jeûner trois jours, successifs (les uns à la suite des autres) ou non successifs.

Si quelqu’un a déformé le Nom de Allah, il a dit : « walla » c’est comme s’il n’a pas juré, cela ne compte pas. De sorte que s’il ne tient pas sa parole, il ne doit pas d’expiation car il n’a pas juré correctement. Le fait de juré n’est pas confirmé pour lui mais ce qu’il a fait est interdit car il a déformé le Nom de Allah. Il tombe dans le péché. Déformé le Nom de Allah est un péché. Si quelqu’un s’appelle ^Abdou l-Lah, on ne dit pas : « ^Abda l-La ». Celui qui délaisse le « ه » (h) tombe dans un péché et il n’a pas de récompense du tout. Sa manière de prononcer n’est pas une évocation de Dieu, même s’il avait l’intention dans son cœur d’évoquer Dieu car il n’a pas cité Dieu par Son Nom. Beaucoup de gens gaspillent leur souffle, au lieu d’évoquer Dieu ils déforment la prononciation.

Dans certaines écoles, c’est déconseillé de jurer par autre que Allah (comme celui qui jure par la Ka^bah, par le Prophète ou par le trône) ; et dans d’autres écoles c’est interdit. Les savants divergent à ce sujet.