CONSEILS UTILES ET INVOCATIONS
Un grand Chaykh, que Allah lui fasse miséricorde, a été interrogé « est-ce que chaque jour de Ramadan il y a un moment durant lequel les invocations sont exaucées ? » Il a répondu, que Allah lui fasse miséricorde « Chaque nuit il y a un moment ». Un moment, ça ne veut pas dire soixante minutes mais c’est un laps de temps. Cependant, seuls ceux à qui Allah le veut font des invocations dans ce moment-là. Les coqs, lorsqu’ils poussent le cri la nuit cela veut dire qu’ils ont vu les anges, l’invocation à ce moment-là est utile ceci dans le cas où le coq a crié de lui-même et non pas qu’il a été provoqué. Si quelqu’un était proche du coq à cet instant-là et que le coq a poussé un cri cela veut dire que les anges sont passés par là ou qu’ils étaient présents dans ce moment-là pour leur fonction. Le coq à ce moment-là voit l’ange sous sa véritable apparence.
La ‘ilaha illa l-Lahou l-Halimou-l-Karim Soubhana l-Lahi Rabbi l-^archi-l-^adhim ; al-hamdouli-l-Lahi Rabbi-l-^alamin.
Cette formule diffère de la formule citée dans le livre « ad-dalil » mais légèrement. C’est l’invocation du tourment et l’autre aussi c’est l’invocation du tourment. Cette invocation est parvenue de Al-Haçan fils de Al-Haçan fils de ^Aliyy Ibnou Abi Talib. Al-Hajjaj Ibnou Youçouf a demandé à ce qu’on le lui amène. Les gens lui ont dit « aujourd’hui tu vas être tué ». Quand il s’est retrouvé debout devant Al-Hajjaj, Al-Hajjaj a changé. Il voulait au départ le tuer mais il a changé d’avis. Il s’est mis à l’aimer, il a été attiré par lui, il a eu son amour dans son cœur, il l’a honoré et il lui a même réalisé une affaire puis il lui a dit : « avant que tu ne viennes tu étais la personne que je détestais le plus et maintenant tu es la personne que j’aime le plus » et Al-Haçan avait dit cette invocation lorsque Al-Hajjaj avait demandé à ce qu’on le lui amène puis il est parti le voir. Celui qui veut rencontrer un gouverneur dont il craint la tyrannie ou la nuisance, qu’il dise cette invocation avant d’entrer le voir et incha’ Allah il sera sauvé.
Question : on dit que Untel est mouqaddas si cette personne est un croyant accompli mais Al-Qouddous, on ne le dit que pour Allah comme on dit Ar-Rahman.
Question : est-ce qu’il est permis de poser le Mous–haf sous l’oreiller et de dormir au-dessus de l’oreiller qui est sur le Mous–haf ? Réponse : si il a posé sa tête au-niveau du Mous–haf, c’est-à-dire au-dessus exactement, cela n’est pas permis mais s’il a posé la tête dans une autre direction que celle en-dessous de laquelle se trouve le Mous–haf, c’est permis et il peut dormir sur cet oreiller car il ne sait pas avec certitude si durant la nuit il va changer de position et sa tête deviendra sur la partie de l’oreiller qui est au-dessus du Mous–haf.
Question : quel est le sens de « wa aatouhounna oujouurahounn » ? Réponse : « al-oujour » ici ce sont les dotes que les hommes donnent aux femmes.
Question : celui qui dit que al-mout^ah c’est la fornication elle-même c’est dans quel livre ? Réponse : c’est Al-Bayhaqiyy qui a rapporté cela de Ja^far As–Sadiq.
Question : qui a rapporté le hadith de l’interdiction de al-mout^ah et dans quel livre – al-mout^ah c’est le mariage temporaire – ? Réponse : Mouslim, Al-Bayhaqiyy et d’autres.
Question : le messager a dit ce qui signifie « je vivais entre deux des pires voisins ». Ces deux-là sont Abou Jahl et Abou Lahab, ils jetaient devant la porte du messager ce qui sortait des gens. Et le prophète ^alayhi s–salat wa salam a dit ce qui signifie « J’habitais entre deux pires voisins Abou Lahab et Ibnou Abi Mou^ayt rapporté par Ibnou Sa^d d’après ^A’ichah. Ils ramenaient les déchets qu’ils mettaient devant ma porte, ils ramenaient les poux qu’ils jetaient devant ma porte et ils ramenaient même ce qui sortait de leur ventre et ils le mettaient devant ma porte.
Question : la Parole de Allah ta^ala qui ordonne dans cette ‘ayah le tahajjoud, elle comporte l’ordre de veiller des nuits pour accomplir des actes d’adoration surérogatoires. La question : est-ce que cette ‘ayah est spécifique au Messager ou concerne-t-elle tous les croyants ?
Réponse : cette ‘ayah est une parole adressée au messager. Ceci est spécifique au messager du point de vue de la parole et du point de vue du sens. Mais le tahajjoud, c’est-à-dire les prières surérogatoires pendant la nuit, c’est requis de sa communauté à titre d’exemple sur le prophète et non pas au titre d’obligation. Tandis que le prophète, certains savants ont dit que c’est un devoir pour lui après la révélation des cinq prières de faire des prières surérogatoires la nuit, de faire d’autres prières pendant la nuit et certains ont dit « cela a été abrogé à son sujet tout comme cela a été abrogé au sujet de sa communauté ».
Information utile : le temps libre, si tu ne l’occupes pas par ce qui est important, tu vas l’occuper par ce qui n’est pas important.
Question : quelqu’un qui est entré avec l’imam dans la prière dans un temps qui ne suffit pas à réciter la Fatihah et l’imam s’est incliné puis s’est relevé du roukou^ et le ma’moum est encore debout en train de réciter la Fatihah et avant que l’imam n’amorce son mouvement pour la prosternation, le ma’moum s’est incliné, dans ce cas-là la rak^ah pour le ma’moum a été manquée.
Question : la terre elle-même ne sera pas anéantie mais ce sont ses caractéristiques qui vont changer, c’est cela le sens de l’anéantissement. Les cieux, leurs caractéristiques vont changer.
Question : si quelqu’un a interrompu la prière surérogatoire pour répondre à ses parents, ce n’est pas déconseillé.Hh il est ren
L’éminence des droits des parents
La louange est à Allah, le Seigneur des mondes. A Lui reviennent les bienfaits, les grâces et les bons éloges. Que l’honneur et l’élévation en degré soient accordés à notre maître Mouhammad, le plus honorable des messagers, et celui que Allah, le Seigneur des mondes, agrée le plus.
Al-Hakim a rapporté du Messager de Allah, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, un hadith sahih : (‘a^dhamou n-nasi haqqan ^ala l-mar’ati zawjouha wa ‘a^dhamou n-nasi haqqan ^ala r-rajouli ‘oummouh) ce qui signifie : « La personne qui a le plus grand droit sur la femme, c’est son mari. La personne qui a le plus grand droit sur l’homme, c’est sa mère ». La signification de ce hadith, c’est que celui qui a le plus de droits sur l’homme et la femme, autre que son mari, c’est la mère. Quant à la femme qui est mariée, la personne qui a le plus grand droit sur elle, c’est son mari. Si les parents demandent à la femme mariée quelque chose et que son mari demande autre chose, c’est l’obéissance au mari qui est prioritaire. Le Messager de Allah, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, a dit : (‘ayyouma mra’atin matat wa zawjouha radin ^anha dakhalati l-jannah) ce qui signifie : « Toute femme qui meurt alors que son mari est satisfait d’elle entrera au paradis ».
Et a été authentifié le hadith : (‘ayyouma mra’atin batat wa zawjouha ghadiboun ^alayha la^anat-ha l-mala’ikatou hatta tousbih) ce qui signifie : « Toute femme qui passe la nuit alors que son mari est en colère contre elle, les anges la maudissent jusqu’au matin », c’est-à-dire que si l’homme demande à sa femme de jouir d’elle, de la jouissance légale, autorisée dans la Loi, et qu’elle n’avait pas d’excuse pour s’abstenir, ni d’excuse légale comme les menstrues, ni une excuse corporelle comme la maladie, elle n’a pas à s’abstenir de lui obéir en cela. Et si elle s’abstient sans excuse, son péché est grand.
Le hadith a été authentifié : (Khayroukoum khayroukoum li’ahlih wa ‘ana khayroukoum li’ahlih) ce qui signifie : « Font partie des meilleurs ceux qui agissent le mieux envers leurs femmes ». Et le Messager est le meilleur des gens. Sa conduite est la meilleure des conduites avec ses épouses. Ainsi, il réparait lui-même ses sandales. Il raccommodait lui-même ses vêtements. Il faisait la traite de sa brebis de sa main. Il est rapporté qu’il aidait aux tâches ménagères chez lui. Et ceci est une preuve de sa grande modestie. Il n’attendait pas que sa femme soit à son service. Mais il est prioritaire pour le faire. Et ceci rentre dans le cadre de l’excellence de comportement à laquelle a incité fortement le Messager de Allah, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam. Il a dit, ^alayhi s–salatou wa s-salam : (‘inna l-mou’mina la youdrika bi housni houlouqihi dalajta s–sa’in miqa’in) c’est-à-dire, que celui qui patiente face à la nuisance des gens, qui ne leur nuit pas, qui agit en bien envers eux est semblable à celui qui veille toute la nuit pour faire la prière et qui jeûne toute l’année, mis à part les cinq jours pendant lesquels on ne jeûne pas. Le croyant, grâce à la piété envers Allah, avec son excellence de comportement et la multiplication des évocations de Allah, peut parvenir à la sainteté.
Quand aux parents, leur droit est éminent sur leurs enfants, et plus particulièrement la mère. Celui qui était bienfaisant envers ses parents, aura une fin heureuse. Gagnez l’agrément des parents en ce qui ne comporte pas de désobéissance, comporte une grande bénédiction dans le bas monde et dans l’au-delà. Il se peut que la personne reçoive une large subsistance grâce à sa bienfaisance envers ses parents. Ce n’est pas poli que l’enfant, lorsqu’il atteint la puberté, demande à sa mère d’être à son service. La parfaite conduite est que ce soit lui qui soit à son service, même si elle ne le lui demande pas. Il est de l’habitude de certains jeunes de nos jours, garçons et filles, de demander à leurs mères de leur préparer le repas, ou de leur laver leurs vêtements, ou ce qui est du même ordre, choses qu’ils peuvent faire d’eux-mêmes. Et ceci est considéré comme une impolitesse. L’état de ces gens-là est très éloigné de l’état des esclaves accomplis.
Le Messager de Allah, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, a dit : (Raghima’anf thoumma raghima’anfthoumma raghima’anf man ‘adraka ‘abawayh ‘aw’ahadahouma chaykhan walam yadkhoul bihi l-jannah) c’est-à-dire celui qui a vécu et qui a vu ses parents âgés ou l’un des deux, et qui n’a pas réussi à gagner leur agrément en étant à leur service ou ce qui est du même ordre, il aura manqué une récompense éminente ». L’état du bas monde est que chacun va mourir. Soit ses parents le quittent avant lui, soit il les quitte avant eux. S’il n’agit pas avec bienfaisance envers eux deux maintenant, quand est-ce qu’il pourra le faire ? Après la séparation ?
Le Messager de Allah, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, a dit : (Al-walidou ‘awsatou ‘abwabi l-jannah) c’est-à-dire que celui qui ne gagnait pas l’agrément de ses parents, qui n’agissait pas avec bienfaisance envers eux, il aura raté une grande récompense, à savoir que l’agrément des parents musulmans fait parvenir au paradis à partir de la porte du milieu.
Il est arrivé que l’un des soufiyy saints, qui est Bilal Al-Khawwas marchait dans l’endroit où les fils de ‘Isra’il s’étaient perdus. Il a dit : « C’est alors que je me suis rendu compte qu’un homme marchait à mon niveau. Je lui ai demandé : « Que penses-tu de ‘Ach-Chafi^iyy ? ». Il a dit : « Il fait partie des ‘Awtad, qui est un haut degré dans la sainteté ». Je lui ai dit : « Qu’est-ce que tu dis de Malik ? ». Il a dit : « C’est l’Imam des Imams ». Je lui ai dit : « Que dis-tu de ‘Ahmad ? ». Il m’a dit : « C’est un véridique ». Je lui ai dit : « Que penses-tu de Bichr Al-Hafiyy ? ». Il a dit : « Il n’y aura pas après lui quelqu’un qui soit comme lui ». Je lui ai dit : « Je te demande par Allah qui es-tu ? ». Il a dit : « Je suis Al-Khadir ». Je lui ai dit : « Grâce à quoi ai-je pu te voir ? ». Il a dit : « Grâce à ta bienfaisance envers ta mère ». Allah a honoré Bilal Al-Khawwas car il était vertueux et bienfaisant envers sa mère. Et Allah lui a permis de rencontrer Al-Khadir ^alayhi s-salam. Et seuls les vertueux le voient à l’état d’éveil.
Traité de croyance de Ibnou Açaakir en translittéré de l’arabe
Le traité de la croyance du Chaykh
Fakhrou d-din Ibnou ^Asakir
(décédé en l’an 620 de l’Hégire)
Qala ch-chaykhou Fakhrou d-dini bnou ^Asakir :
I^lam Archadana llalou wa ‘iyyaka ‘annahou yajibou ^ala koulli moukallafin an ya^lama anna llaha ^azza wa jalla wahidoun fi moulkih.
Khalaqal-^alama bi ‘asrihi : al-^oulwiyya wa s-soufliyya wa l-^archa wa l-koursiyya, wa s-samawati wa l-‘arda wa ma fihima wa ma baynahouma.
Jami^ou l-khala’iqi maqhourouna biqoudratih, la tataharrakou dharratoun ‘il-la bi ‘idhnih, laysa ma^ahou moudabbiroun fi l-khalqi wa la charikoun fi l-moulk.
Hayyoun Qayyoumoun la ta’khoudhouhou sinatoun wa la nawm, ^alimou l-ghaybi wa ch-chahadah, la yakhfa ^alayhi chay’oun fi l-‘ardi wa la fi s-sama’, ya^lamou ma fi l-barri wa l-bahri wa ma tasqoutou min waraqatin ‘il-la ya^lamouha, wa la habbatin fi dhouloumati l-‘ardi wa la ratbin wa la yabisin ‘il-la fi kitabin moubin.
‘Ahata bi koulli chay’in ^ilma wa ‘ahsa koulla chay’in ^adada fa^^aloun lima yourid.
Qadiroun ^ala ma yacha’. Lahou l-moulkou wa lahou l-ghina.
Wa lahou l-^izzou wa l-baqa’, wa lahou l-houkmou wa l-qada’, wa lahou l-‘asma’ou l-housna ; la dafi^a lima qada, wa la mani^a lima ‘a^ta.
Yaf^alou fi moulkihi ma yourid, wa yahkoumou fi khalqihi bima yacha’.
La yarjou thawaban wa la yakhafou ^iqaba, laysa ^alayhi haqqoun (yalzamouhou) wa la ^alayhi houkm. Wa koullou ni^matoun minhou fadloun wa koullou niqmatin minhou ^adl ; la yous’alou ^amma yaf^alou wa houm yous’aloun.
Mawjoudoun qabla l-khalq, laysa lahou qabloun wa la ba^d, wa la fawqoun wa la taht, wa la yaminoun wa la chimal, wa la ‘amamoun wa la khalf, wa la koulloun wa la ba^d, wa la youqalou mata kana wa la ‘ayna kana wa la kayf.
Kana wa la makan ; kawwana l-‘akwana wa dabbara z–zaman. La yataqayyadou bi z–zamani wa la yatakhassasou bi l-makan, wa la yachghilouhou cha’noun ^an cha’n, wa la yalhaqouhou wahm, wa la yaktanifouhou ^aql, wa la yatakhassasou bi dh-dhihn, wa la yatamath-thalou fi n-nafs, wa la youtasawwarou fi l-wahm, wa la yatakayyafou fi l-^aql, la talhaqouhou l-‘awhamou wa l-‘afkar.
Laysa kamithlihi chay’oun wa houwa s-sami^ou l-basir.
Parmi les bénédictions du Mawlid
Il est des choses qui montrent la grandeur des bénédictions survenant lors de la commémoration de la naissance de la meilleure des créatures. Parmi elles, l’histoire de la juive et de son époux.
Au temps d’avant, et pendant qu’un citoyen de Bassorah organisait, comme chaque année, cette commémoration – le Mawlid – en l’honneur du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, ses voisins juifs se demandèrent les raisons de cette grande mobilisation. L’épouse questionna : « Pourquoi notre voisin musulman dépense-t-il une aussi grande somme chaque année au même mois ? » Son mari lui répondit : « C’est parce qu’il prétend que son Prophète était né en ce mois ».
La même nuit, lorsqu’elle s’endormie, elle vit en rêve un homme inspirant le respect, rayonnant et possédant un haut rang ; il marchait au milieu de ses compagnons et se remarquait comme on démarquerait une lune au milieu d’un ciel obscur. La dame juive s’adressa alors à l’un de ces compagnons : « Qui est cet homme aussi rayonnant ? » On lui répondit : « Il s’agit du Prophète arabe » Elle dit alors : « Me répondrait-il si je lui adressais la parole ? » On lui dit : «Oui, c’est un homme modeste et juste ». La femme juive se dirigea alors vers le Prophète et l’appela : « Ô Mouhammad » Le Prophète lui répondit de manière douce et belle. Elle s’étonna et lui dit : « Comment dis-tu d’aussi belles choses à moi qui ne suis pas de ta religion ? » Il lui répondit : « Je ne te parle ainsi que parce que j’ai su que Dieu t’a prédestiné d’être guidée vers le droit chemin ». La dame s’exclama alors : « Il n’y a pas de doute, tu es un Prophète honorable doté du meilleur des comportements, et je témoigne qu’il n’est de Dieu que Dieu et que tu es Mouhammad le Messager de Dieu ».
Durant son rêve, elle fit vœu de faire don de tout ce qu’elle possédait dès son réveil pour montrer le bonheur de sa conversion en Islam et de célébrer le Mawlid du Prophète.
A son réveil, elle prononça immédiatement les deux témoignages de foi. Elle vit ensuite son mari qui avait préparé un banquet et qui s’haletait à sa tâche, elle lui demanda alors : « En quel honneur as-tu préparé tout cela ? » Il lui répondit : « C’est en l’honneur de la même personne par la grâce de laquelle tu t’es convertie à l’Islam hier soir ! » Surprise, elle dit : « Mais qui t’a divulgué mon secret ? » Il lui répondit : « Celui par la grâce duquel je me suis converti à mon tour ! »
Invocation de la demande de consultation (istikhaarah)
‘Allahoumma inni ‘astakhirouka bi ^ilmika wa ‘astaqdirouka bi qoudratika wa as’alouka min fadlika l-^adhim ;
fa ‘innaka taqdirou wa la ‘aqdirou wa ta^lamou wa la ‘a^lamou wa ‘anta ^allamou l-ghouyoub ;
‘Allahoumma in kounta ta^lamou anna hadha l-‘amra (il cite le sujet en question en arabe) khayroun li fi dini wa ma^achi wa ^aqibati ‘amri (ou il dit fi ^ajili ‘amri wa ‘ajilih) faqdirhou li wa yassirhou li thoumma barik li fih ;
wa in kounta ta^lamou ‘anna hadha l-‘amra charroun li fi dini wa ma^achi wa ^aqibati ‘amri (ou alors il dit fi ^ajili amri wa ‘ajilih) fasrifhou ^anni wasrifni ^anh, waqdir liya l-khayra haythou kan, thoumma raddini bih.
Information utile : cette ‘istikharah est recommandée dans tous les cas. Elle est réalisée après deux rak^ah surérogatoires et on dit après ces deux rak^ah l’invocation précédemment citée, celle que le messager de Allah, salla-l-Lahou ^alayhi wa sallam a enseignée aux compagnons.
Si le croyant a demandé, a fait l’istikharah, il s’engage après cela pour ce pour quoi son cœur est tranquille et qui ne comporte pas de péché. Ce n’est pas une condition qu’il voit quelque chose dans le rêve.
questions éparses sur le mariage
Si l’un des deux parents dit à son fils : divorce ton épouse, car ils ne l’aiment pas, bien qu’elle ne leur nuise pas, il lui est recommandé de leur obéir et de la divorcer, mais ce n’est pas un devoir pour lui.
Par contre, si elle nuit à ses parents en les frappant, en les insultant et ce qui est de cet ordre, ou si elle est connue pour être perverse comme par la pratique de la fornication et ce qui est de cet ordre, et que s’il ne la divorçait pas, ses parents seraient profondément chagrinés à cause de cela, alors il est un devoir pour lui de la divorcer.
Si un de ses parents lui ordonnait d’épouser Unetelle et que lui, ne désirait pas l’épouser, qu’il leur indique la raison de son refus. Ce n’est pas un devoir pour lui de l’épouser du simple fait qu’ils le lui aient demandé et qu’ils n’aimeraient pas qu’il ne leur obéisse pas en cela, sans pour autant que cela ne leur entraîne de profond tourment. Cependant, si cela entraîne pour eux un profond tourment, s’il est dit que c’est un devoir de leur obéir, il n’y a pas de mal en cela.
Par ailleurs, s’il désirait épouser une femme et que ses parents ne le souhaitaient pas, si cela entraînait un profond tourment pour eux, ce n’est pas permis pour lui de l’épouser.
Conférence : A propos du hajj et des dix premiers jours de dhou l-hijjah
La louange est à Allah le seigneur des mondes, que Allah honore et élève davantage le rang de notre maître Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam et qu’Il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle. Nous demandons à Allah qu’Il nous fasse apprendre ce que nous ignorons, qu’Il nous fasse nous rappeler de ce que nous avons oublié et qu’Il nous augmente en connaissance. Nous demandons à Allah de nous préserver de l’état des gens de l’enfer, nous demandons à Allah qu’Il fasse que nos intentions soient sincères par recherche de Son agrément.
Allah a fait grâce à la communauté islamique par ses nombreux bienfaits. Il a accordé à ses esclaves vertueux, des saisons, des périodes, pour le bien durant lesquelles ils s’approvisionnent, ils profitent pour multiplier les actes d’adoration et les bonnes œuvres. Et Allah a prolongé la vie de ses esclaves de sorte qu’ils puissent profiter de ces périodes de bien. Et parmi ces périodes, les plus éminentes d’entre elles, il y a les dix premiers jours du mois de dhou l-hijjah.
Même si la moyenne d’âge de la communauté du Prophète Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam est courte par rapport aux communautés qui nous ont précédés. Vous savez que la moyenne d’âge dans cette communauté est d’environ soixante ans, un peu plus que soixante ans. Par rapport à des communautés qui nous ont précédés, qui elles vivaient beaucoup plus longtemps. Il y a des communautés où certains vivaient des centaines et des centaines d’années.
Notre maitre Nouh a vécu plus que mille ans. Donc la moyenne d’âge de cette communauté est très courte par rapport à des communautés qui nous ont précédés mais Allah par Sa grâce et Ses grands bienfaits nous a remplacé cette courte moyenne d’âge par des temps dans lesquels on peut multiplier des actes d’adoration et obtenir beaucoup de récompenses. C’est-à-dire que Dieu a bénit cette courte période de sorte qu’on puisse en profiter comme certains qui vivaient beaucoup plus longtemps. Vous savez que la barakah c’est la multiplication du bien. Il se peut que quelque chose soit en petite quantité mais Dieu fait que le bien qu’elle comporte soit immense. C’est ca la barakah, c’est la multiplication du bien.
Donc celui qui passe ces périodes bénies dans l’adoration de Dieu, c’est comme s’il a vécut longtemps. N’est ce pas qu’il nous est parvenu que celui qui fait l’invocation en faveur du Prophète Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, qui invoque Dieu qu’Il élève davantage le rang de notre Prophète Mouhammad le vendredi pendant le temps de al ^asr, après la prière de la journée vendredi, s’il récite quatre-vingt fois l’invocation en faveur du Prophète, Dieu lui pardonne des péchés de quatre-vingt années. Regardez, Allah fait qu’il y a de la barakah dans certaines choses, certaines périodes de sorte qu’on peut gagner des récompenses comme certains qui ont vécu beaucoup plus longtemps que nous. Donc c’est pour cela qu’il s’agit d’apprendre et de connaitre ces périodes exceptionnelles.
Donc parmi les grâces que Allah a accordé à la communauté du Prophète Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam c’est qu’Il accorde dix récompenses pour une seule bonne action. Une seule bonne action, sa récompense est multipliée par dix. Donc déjà il y a cette grâce.
Et la prière c’est un acte d’adoration fondamental dans la religion, c’est-à-dire que les cinq prières sont les meilleurs des œuvres après la croyance en Dieu et en son Messager. Après la croyance en Dieu et Son Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam les cinq prières sont les meilleures des œuvres. Il s’agit de ne pas les négliger.
Celui qui accompli un pèlerinage mabrour, on va voir qu’est ce que ca veut dire exactement mabrour, il n’a pas d’autre récompense que le paradis pour son pèlerinage mabrour.
Et celui dont le pèlerinage a été accepté, il sera libéré de ses péchés, il redeviendra comme le jour où sa mère l’a mise au monde, un nouveau né n’a pas de péchés. Même un enfant qui n’est pas responsable, qui n’a pas encore atteint la puberté n’est pas chargé de péché.
Donc celui qui fait un pèlerinage qui est accepté par Allah, il sortira de ses péchés, il redeviendra comme le jour où sa mère l’a mise au monde. Regardez le bienfait du pèlerinage qui est accepté par Allah.
Donc c’est un acte d’adoration important le pèlerinage, c’est un grand bienfait, il convient au musulman de bien réfléchir et de bien méditer au sujet de cet acte d’adoration le pèlerinage, al-hajj.
Il convient donc pour que l’esclave puisse profiter de ce grand bienfait qu’est le pèlerinage qu’il apprenne comment l’accomplir correctement pour bénéficier de cette grande récompense.
Il est requis d’abord, dans les premières choses qui sont rappelées ici c’est de patienter face à la nuisance des gens. Notre chaykh que Allah lui fasse miséricorde a dit : « si tu t’attends à n’avoir affaire qu’à des gens qui sont parfaits tu vas te retrouver tout seul ». Ce n’est pas une excuse dire « oui mais ces gens là sont entrain d’appliquer la religion, regardes elle met le voile ou regardes il met le qamis, regardes comment ils se comportent » Tout le monde n’est pas saint ou vertueux, il se peut que quelqu’une mette le voile et un tel mette le qamis mais il n’a pas le comportement d’excellence. Cela ne diminue pas son attachement à la religion. Parce que l’attachement à la religion est important, simplement on espère que ces gens s’améliorent et à nous de patienter face à leur nuisance parce que Allah éprouve les gens. Parfois Allah ta^ala fait qu’une personne est éprouvée. Comment elle est éprouvée? Par exemple elle a deux amis : un qui est athée qui ne reconnait ni la religion qui est complètement éloigné, c’est un ennemis de Dieu, c’est un mécréant mais il est gentil, il l’aide quand il est dans la difficulté, il lui sourit… et un autre qui selon l’apparence fait la prière, récite le Qour’an, il jeûne mais il a un comportement qui n’est pas bon du tout. Celui qui est faible qu’est ce qu’il dit ? « Ah regardes celui là est gentil, celui là est bien ! » Alors que ce n’est pas le critère correct. Il s’agit d’accorder à chaque chose sa juste valeur. Au jour du jugement sur quoi on sera interrogé ? Est-ce qu’on sera interrogé sur le fait d’être serviable avec les gens et d’être polis et souriant ou bien on sera interrogé sur notre croyance ?
Qu’est ce qu’on croyait au sujet de Dieu ? Qu’est ce qu’on avait pour croyance au sujet de Dieu ? Qu’est ce qu’on avait pour croyance au sujet du Prophète. La première chose au sujet de laquelle on sera interrogé c’est la croyance. Ce n’est pas la serviabilité ou l’amabilité ou le nombre de sourire qu’on a fait dans notre vie. Non ! La première chose c’est « Que croyais-tu au sujet du Prophète Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam. » C’est pour cela qu’il convient de connaitre les choses à leur juste valeur.
Et après on patiente, on patiente avec les gens parce que comme a dit le chaykh : « si tu t’attends à n’avoir affaire qu’à des gens qui sont parfaits tu vas te retrouver tout seul ». Ou peut être tu vas aller avec des gens qui vont déteindre sur toi. Comment ils vont déteindre sur toi ? Ils vont t’influencer sur ta croyance, ils vont t’influencer sur ton attachement à l’islam. Parce que selon l’apparence ce sont des gens qui sont gentils, ce sont des gens qui sont serviables, ce sont des gens qui sont aimables mais en réalité Dieu ne les aime pas parce qu’eux ne croient pas en Dieu ou ils ne croient pas en notre Prophète Mouhammad, ou ils attribuent à Dieu des choses dont Il est exempt, comme certains qui croient que Dieu est un corps qui est assis au dessus du ciel. Ca ce n’est pas la croyance correcte. La croyance correcte c’est que Dieu ne ressemble pas à ses créatures et Il est sans endroit, Il n’habite pas le ciel. Il n’est pas partout. C’est Lui qui a crée le ciel, avant l’existence du ciel Dieu existe, avant l’existence du trône, al ^arch qui est le toit du paradis, Dieu existe et Il ne change pas. Tout comme avant l’existence de toutes ses créatures il existe, sans ses créatures, après la création de ses créatures, Il ne change pas. Le fait qu’une créature existe ou n’existe pas ca ne va pas changer Dieu.
Donc c’est pour cela qu’il convient que la personne fasse attention qu’elle reconnaisse à chaque chose sa juste valeur.
La première chose c’est l’attachement à l’islam, est ce que la personne a la bonne croyance ou n’a pas la bonne croyance ?
Après la deuxième chose au sujet de laquelle la personne sera interrogée au jour du jugement ce sont ses cinq prières. Est-ce qu’elle a fait ses cinq prières ? C’est pour cela qu’il ne faut pas négliger l’accomplissement de la prière. Il faut faire attention pour ne pas tomber dans le grand péché qui est de retarder une prière par rapport à son temps sans excuses valables. Certains te disent « Mais moi je suis loin, je commets des péchés » On lui dit « si tu commets des péchés, cela ne t’empêche pas d’accomplir les devoirs ». Certains, comment chaytan les entraine ? Il les enfonce davantage. Lui il commet des péchés, mais au lieu d’essayer de s’améliorer, qu’est ce qu’il fait ? Il te dit « Ah non, je commets des péchés donc je ne fais pas les devoirs » Ca ce n’est pas une conclusion correcte. S’il fait des péchés, il ne faut pas pour autant qu’il s’enfonce davantage. Qu’il accomplisse les devoirs et in cha’a l-Lah l’accomplissement de sa prière va améliorer son état. Ca va l’amener à se détacher des péchés.
Que l’on sache également que la patience face aux nuisances des gens est quelque chose de requise. Que l’on sache aussi qu’il convient à la personne qu’elle patiente. Et le pèlerin celui qui va pour accomplir le pèlerinage, il a besoin de côtoyer les gens. Celui qui va pour faire le pèlerinage il a besoin de côtoyer les gens. Et le croyant qui se mélange aux gens, qui côtoie les gens et qui patiente face à la nuisance des gens. Ce musulman là, ce croyant là qui patiente et qui se mélange aux gens il est meilleur que ceux qui ne se mélangent pas aux gens et qui ne patientent pas face à leur nuisance, parce que celui qui côtoie les gens, qui patiente face à la nuisance des gens, il est récompensé pour cette patience, il a la possibilité d’ordonner le bien et d’interdire le mal. Tandis que l’autre qui s’éloigne, qui s’isole qui ne se mélange pas aux gens, qui ne patiente pas face à leur nuisance celui là il est privé de cette récompense.
Un savant qui s’appelle Rabi^ah a dit :
« المروءة في السفر بذلك الزاد و قلة الخلاف على الأصحاب والمزاح في غير مصاخط الله عزّ و جلّ »
(Al-mourou‘atou fi s-safari bidhalika z-zad wa qillatou l-khilafi ^ala l-‘ashab, wa l-mouzahou fi ghayri masakhiti l-Lahi ^azza wa jall )
« La personne quand elle va en voyage, il convient qu’elle fasse preuve de noblesse d’âme » de noblesse d’âme avec ses compagnons, « il convient qu’elle ne contredise pas beaucoup ses compagnons de voyage ». Si les compagnons de voyage décident par exemple de faire une halte, il n’est pas à chaque fois entrain de s’opposer à eux. De dire « non pas maintenant, après » s’ils décident de partir il ne dit pas «non on reste encore ». Il essaie d’être souple et facile avec ses compagnons de voyage et même s’il lui arrive de plaisanter avec eux pour faire de la bonne ambiance que ca ne soit pas dans la désobéissance à Dieu. Que ca ne soit pas pour faire un péché, pour désobéir, pour mentir ou pour d’autres choses qui sont graves.
Sa^id Ibnou Joubayr a été interrogé, on lui a demandé :
« أيّ الحاج أفضل »
(‘ayyou l-hajji ‘afdal?)
« Quel est le meilleur pèlerin ? Quand il va partir pour le pèlerinage, quel est le meilleur comportement ? » Il a dit :
« من أطعم الطعام و كف لسانه »
(man ‘at^ama t–ta^am wa kaffa lisanahou)
« c’est celui qui partage sa nourriture avec ses compagnons de voyage et qui reste le plus longtemps possible silencieux. » Celui qui partage sa nourriture et qui garde le plus longtemps possible sa langue au repos, qui ne parle pas beaucoup. Pourquoi ? Parce que quand tu parles, tu peux tomber dans des choses qui sont déconseillées, tu peux tomber dans des choses qui sont interdites. Donc c’est pour cela qu’il vaut mieux retenir sa langue et ne pas parler.
Un autre homme vertueux qui s’appelle ‘Ibrahim ibnou ‘Adham que Allah l’agrée, quand les gens lui demandait si on pouvait l’accompagner pour faire le pèlerinage, « est ce qu’on peut partir avec toi ? » il posait pour condition deux choses. Il disait à ceux qui voulaient l’accompagner dans un voyage en générale, il leur posait deux conditions. La première c’était que ce soit lui qui soit à leur service pendant le voyage, donc s’ils avaient besoin de quelque chose, il voulait être lui à leur service et la deuxième chose était que ce soit lui qui fasse l’appel à la prière. Parce que faire l’appel à la prière est un acte qui donne beaucoup de récompenses et être au service de ses frères en islam et de ses sœurs en islam c’est quelque chose qui donne beaucoup de récompenses. Ce n’est pas comme aujourd’hui dans la maison, parfois le père ou la mère demande quelque chose à son enfant et l’enfant traine, traine… il ne veut pas le faire alors que les parents sont prioritaires à ce qu’on écoute leurs paroles.
Il y avait un homme vertueux qui accompagnait ses frères dans le voyage, dans différente sorte de voyage, quelque soit le voyage et il posait pour condition d’être à leur service et il avait la bonne intention, c’est-à-dire il faisait pour l’agrément de Dieu. Quand il voyait quelqu’un qui voulait laver son vêtement, il lui disait « mais c’est la condition que je t’ai posé, quand je t’accompagne dans le voyage, c’est moi qui suis à ton service » il prenait son vêtement et il le lavait pour lui. Quand il voyait quelqu’un qui voulait se laver la tête, il lui disait « ca c’est ma condition, c’est moi qui te laves la tête » et il lui lavait la tête et quand il est mort, ils ont vu sur sa main, il était inscrit : « il fait parti des gens du paradis ».
Tu ne sais pas quel acte peut te faire entrer au paradis. Tu ne sais pas quel acte, simplement, il y a une chose très importante c’est que tu es l’intention de rechercher l’agrément de Dieu. Et pour rechercher l’agrément de Dieu, qu’est ce que ca implique ? Ca implique que tu vas patienter face à la froideur des gens, aux mauvais comportements des autres. Parce qu’il se peut que tu veuilles faire quelque chose de bien à quelqu’un et que lui agisse en mal avec toi. Le chemin de la facilité c’est que ton nafs, la nafs de la plupart des gens lui dit « Pourquoi tu lui as dis ca, regardes comment il te traites, laisse le tomber, il ne mérite pas… » Le vertueux, celui qui arrive à casser son nafs c’est celui qui dit « moi je ne fais pas pour ses beaux yeux, moi je le fais pour l’agrément de Dieu, c’est pour gagner des récompenses » Après si lui est reconnaissant ou n’est pas reconnaissant, c’est son problème à lui, moi je fais ça pour l’agrément de Dieu. Et c’est ainsi que la personne peut espérer s’améliorer, augmenter et améliorer son état. Quant à celui qui est faible. Dès la petite première épreuve il baisse les bras et il retombe dans la médiocrité.
Tandis que celui qui essaie de casser son nafs, de s’améliorer, il patiente avec son frère, il patiente avec sa sœur, il patiente avec ses parents, il patiente avec ses enfants, il patiente avec son enseignant, il patiente avec les gens avec qui il travaille, un travail de da^wah. Et ça c’est quelque chose qui demande beaucoup beaucoup d’humilité, beaucoup de modestie et beaucoup d’effort sur son âme. Parce que l’âme aspire à être supérieure aux autres. Elle cherche la facilité, elle cherche la paresse, elle cherche à être meilleure que les autres.
Un savant a dit :
كنت في طريق الحج و كان الأمير يقف للناس كلّ يوم لصلاة الفجر فينزل فنصلي ثم نركب، فلما كان ذات يوم قرب طلوع الشمس و لم يقفوا للناس، فناديتهم فلم يلتفتوا إلى ذلك، فتوضّأت على المحمل، ثم نزلت للصلاة على الأرض، و وطّنت نفسي على المشي إلى وقت نزولهم للضّحى و كانوا لاينزلون إلى قريب وقت الظهر مع علمي بمشقة ذلك عليّ، و أني لا قدرة لي عليه، فلما صليت و قضيت صلاتي، نظرت إلى رفقتي، فإذا هم وقوف و قد كانوا لو سئلوا ذلك لم يفعلوا، فسألتهم عن سبب وقوفهم، فقالوا لما نزلت تعرقلت مقاود الجمال بعضها ببعض، فنحن في تخليصها إلى الآن
(kountou fi tariqi l-hajji wa kana l-‘amirou yaqifou li n-nasi koulla yawmin li salati l-fajri, fayanzilou fanousalli thoumma narkib, falamma kana dhata yawmin qarouba toulou^ou ch-chamsi wa lam yaqifou li n-nas, fanadaytouhoum falam yaltafitou ila dhalika, fatawadda’tou ^ala l-mahmali, thoumma nazaltou li s-salati ^ala l-‘ardi, wa watantou nafsi ^ala l-machyi ila waqti nouzoulihim li ddouha wa kanou la yanzilouna ila qaribi waqti dh–dhouhri ma^a ^ilmi bi machaqqati dhalika ^alayy, wa anni la qoudrata li ^alayh, falamma sallaytou wa qoudiyat salati, nadhartou ila rifqati, fa’idha houm wouqouf wa qad kanou law sou’ilou dhalika lam yaf^alou, fasa’altouhoum ^an sababi wouqoufihim, faqalou lamma nazalta ta^arqalat maqawidou l-jimali ba^douha biba^d, fanahnou fi takhlisiha ila l-‘an)
« j’étais un jour en voyage pour le pèlerinage et l’habitude de cette caravane (il était dans une caravanne) c’était que le chef de cette caravane, c’était lui qui dirigeait la prière de as–soubh, c’était lui qui dirigeait cette prière. » La caravane avançait à la fin de la nuit, ils profitaient sans doute de la fraicheur, et il faisait une halte pour faire la prière de as–soubh la prière de l’aube. Puis ils remontaient, ils continuaient leur chemin puis s’arrêtaient un peu avant la prière de adh–dhour, donc c’était l’habitude. Donc un jour alors qu’ils étaient entrain d’avancer, ce savant qui était dans la caravane était dans une monture, il a remarqué que le soleil allait bientôt se lever et la caravane n’avait pas encore fait halte pour faire la prière de soubh, donc ils allaient rater le temps de la prière, ce qui était grave parce que retarder une prière par rapport à son temps c’est un grand péché. Donc qu’est ce qu’il a fait ? Il leur a dit « il faut qu’on arrête pour faire une halte », eux ils n’ont pas entendu, ils ont voulu continuer leur chemin. Il s’est dit « moi je vais descendre, même si ça me fatigue, je vais faire ma prière dans son temps, même si eux ne vont pas s’arrêter et que ça va être très éprouvant pour moi de les rattraper lorsqu’ils vont faire une halte près du temps de adh–dhour, mais je vais le faire parce que c’est un devoir. » il a dit « j’ai fais mon woudou’ dans la monture et je suis descendu, j’ai fais ma prière, quand j’ai terminé j’ai regardé la caravane était toujours là. Il leur a demandé « Mais qu’est ce qui vous a pris ? ». Ils lui ont dis « quand tu es descendu les brides et les cordes des chameaux se sont toutes entremêlées et là on essaie de tirer les fils pour qu’on arrive à continuer le chemin ».
Et il a dit
فجئت و ركبت و حمدت الله عز و جل وعلمت أنه ماقدّم أحد حق الله على هوى نفسه و راحتها إلا و رأى سعادة الدنيا و الآخرة ، ولعكس أحد ذلك فقدّم حظ نفسه على حق ربه إلا و رأى الشقاوة في الدنيا و الآخرة
(faji’tou wa rakibtou wa hamidtou l-Laha ^azza wa jall wa ^alimtou ‘annahou ma qaddama ‘ahadoun haqqa l-Lahi ^ala hawa nfsihi wa rahatiha ‘illa wa ra’a sa^adata d-dounya wa l-‘akhirah, wa la^akasa ‘ahadoun dhalika faqaddama hadhdha nafsihi ^ala haqqi rabbihi ‘illa wa ra’a ch-chaqawata fi d-dounya wa l-‘akhirah)
« celui qui priorise l’adoration de Dieu, au dépend des passions de son âme (parce que l’âme a des passions, elle aspire à des choses, entre autre l’âme recherche la facilité, elle recherche à ne pas trop se casser la tête, elle veut tout de suite et facilement) Allah le facilite dans ce bas monde et dans l’au delà. Et celui qui au contraire priorise les passions de son âme et bien il sera comme ces gens là qui essaient de faire sortir les cordes et qui essaient de les démêler. N’est ce pas que c’est Allah qui crée toute chose et il se peut que quelqu’un Allah lui donne une épreuve, une petite chose, à cause de cette chose là il rate beaucoup beaucoup de bien. Il est le créateur de toute chose, donc celui qui craint Dieu, qui se rappelle la Toute-puissance de Dieu, qu’il se dise moi je priorise dans tout les cas l’obéissance à Dieu. Et Dieu Incha’a l-Lah me facilite.
Il a cité à titre de preuves deux vers de poésie en arabe qui sont des métaphores, des images, il a dit :
و الله ما جئتكم زائرا إلا وجدت الأرض تُطوى لي، ولا ثنيت العزم عن بابكم إلا تعثّرت بأذيالي.
(wa l-Lahi ma gi’toukoum za‘iran illa wajadtou l’arda toutwa li, wa la thanaytou l-^azma ^an babikoum illa ta^aththartou bi ‘adhyali)
« Par Allah à chaque fois que je viens vous rendre visite, je vois comme si la terre était pliée et le chemin tout facile et chaque fois que je reculais un peu, je retardais alors je trébuchais dans mes vêtements ». C’est comme pour dire, à chaque fois que je veux me consacrer à l’adoration de Dieu, les choses deviennent faciles. Et si je fais preuve de défaillance, et je tarde, ou je commets des péchés ou je ne fais pas certains devoirs, les choses deviennent difficiles.
Une manière complète lorsqu’on va faire le pèlerinage, c’est d’évoquer beaucoup Dieu, d’essayer de se rappeler toujours Dieu, pas comme certains pensent « ça sera où l’hôtel? Qu’est ce qu’on va manger ce soir ? On va où ? Quand est ce qu’on va se lever ?» En fait, toi tu vas aller pour faire un acte d’adoration, donc il s’agit de te consacrer à cet acte d’adoration. Rappelles toi qu’il y a des gens qui partaient, avant ils mettaient une année pour aller faire le pèlerinage. Certains saluaient leurs familles pour pratiquement ne plus les revoir. Et c’est vrai ça, certains ne revenaient pas. Aujourd’hui al hamdouli l-Lah, parfois en deux-trois heures ça y es tu atterris, tu fais ton pèlerinage, donc profites de ce temps, ne te laisses pas détourner par des choses futiles. Même si tu n’as pas mangé, même si tu as mal dormi, même si tu as mal mangé, qu’est ce que cela coûte ? Ce qui est important c’est que tu accomplisses l’adoration de Dieu.
L’imam Ahmad a rapporté que le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a été interrogé
أي الحاج أفضل ؟
(‘ayyou l-hajji afdal ? )
sur quel était le meilleur pèlerin. Et le Prophète a répondu
« أكثرهم لله ذكرا »
(‘aktharouhoum li l-Lahi dhikra)
ce qui signifie « c’est celui qui évoque le plus Dieu », c’est celui qui évoque le plus Dieu, on peut évoquer Dieu par la langue, par le cœur. C’est ça.
Ce même hadith a été rapporté aussi par plusieurs compagnons.
At-tirmidhiyy a rapporté et d’autres que le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, Il a répondu
« أفضل الحج، العج و الثج »
(‘ afdalou l-hajji al-^ajjou wa th-thaj)
ce qui signifie « C’est le pèlerinage durant lequel on dit beaucoup « Allahou ‘Akbar » et « labbayka l-Lahoumma labbayk » à haute voix (ca c’est pour les hommes) et dans le quel on sacrifie pour l’agrément de Dieu» c’est-à-dire on égorge des moutons et d’autres animaux pour l’agrément de Dieu.
Parmi les caractères qu’il convient au pèlerin d’avoir durant son pèlerinage c’est d’être un bon compagnon de voyage, ce n’est pas un compagnon de voyage où les gens qui sont avec lui disent « Quand est ce qu’il va partir ? Qu’il va nous laisser ? » Ils sont contents d’être avec lui, c’est quelqu’un avec lequel les gens sont heureux. Ils sont contents, ce n’est pas un cas à problème, ce n’est pas quelqu’un qui on se dit « Quand est ce qu’il va partir on sera débarrassé de lui » Non ! Il faut qu’il soit agréable avec les gens qu’il accompagne. Également de faire le bien autour de soit par différents moyens et également de supporter la nuisance des gens et de cesser de nuire aux gens. Tout cela fait parti de l’excellence de comportement.
Donc parmi les choses qui sont une forme de bienfaisance elles sont nombreuses, comme par exemple la belle parole. Tu dis une belle parole. Ou aussi tu dépenses ton argent pour ton compagnon de voyage, quelqu’un qui n’a pas appris, tu lui enseigne, tu vas lui dire « voilà c’est comme ca qu’il faut faire ». Et d’accompagner quelqu’un s’est perdu, il se peut que tu rencontres des gens que c’est la première fois qu’ils quittent leur voyage, donc il se trouve au milieu de millions de personnes dans le même endroit avec des mouvements qui sont rapprochés d’un endroit à un autre. Donc si quelqu’un est perdu, tu vas pour l’aider à retrouver ses compagnons de voyage.
Il y a également ordonner le bien autour de toi, interdire le mal et en faisant cela avec sagesse, en faisant cela avec une bonne exhortation, tu corriges les gens correctement, avec la bonne manière. Rappelez vous à cet effet que al-Hasan et al-Housayn comment ils ont enseignés à un homme âgé comment faire le woudou’, sans lui dire qu’ils étaient entrain de lui enseigner. Donc les deux petits fils du prophète al-Hasan et Al-Housayn, les deux fils de sa fille Fatimah qui était mariée à notre maitre ^Aliyy. Quand ils ont vu un homme âgé qui était entrain de faire le woudou’, il ne faisait pas correctement. Ils n’ont pas dit « Ah qu’est ce que tu fais là, ce n’est pas correct » Non ! Ils ont bien vu qu’il y avait quelque chose qui clochait. Ils lui ont dit « On va faire le woudou’ devant toi et regardes bien et arbitre entre nous qui fait le woudou’ correctement » et tous deux ont fait correctement le woudou’. Lui il a su qu’ils ont fait correctement et que c’était lui qui devait apprendre. Donc c’est de cette manière, parfois quand tu enseignes à quelqu’un quelque chose, quand tu viens de haut tu es heurté à quoi ? Au nafs, à l’âme de cette personne. Elle te dit « Pour qui il se prend ? Pourquoi il vient m’enseigner ? C’est qui lui ? » Alors toi quel est ton objectif ? Ton objectif est que tu es une levée de bouclier et que la personne rejette la vérité ou bien qu’elle accepte la vérité ? C’est qu’elle accepte la vérité, ton objectif ce n’est pas de paraitre supérieur à elle. Comme l’imam Ach-Chafi^iyy disait, « il m’arrivait de débattre avec quelqu’un et je souhaitais que la vérité sorte de la bouche de celui avec qui je débats. Je l’amène à reconnaitre la vérité, à dire la vérité ». Donc tu viens et tu enseignes à la personne en étant souple, en étant facile et tu lui transmets l’information sans heurter ses sentiments, même si toi tu te dis « mais pourquoi il est orgueilleux » Quelqu’un qui n’est pas orgueilleux il accepte même de manière rude. Oui ça c’est théoriquement quelqu’un qui n’est pas orgueilleux mais toi quel est le risque. Tu ne connais pas cette personne si elle est orgueilleuse ou pas. Pour éviter ce risque utilise le chemin dont tu es sûr. Ce dont tu es sûr c’est de lui enseigner ça avec sagesse avec bonne exhortation comme Allah nous l’ordonne dans le Qour’an.
Et le Prophète ^alayhi s–salatou wa s-salam a dit
« إن الله يعطي على الرفق ما لا يعطي على العنف »
(‘inna l-Laha you^ti ^ala r-rifqi ma la you^ti ^ala l-^ounf)
ce qui signifie « Allah accorde pour la chose qui est accomplie avec douceur plus que ce qu’Il accorde pour la chose qui est faite avec rudesse et dureté » Donc essaies d’être souple, de passer le message de la manière la plus souple et sage possible.
Donc également quand la personne va faire le pèlerinage, la ^oumrah, c’est quelque chose qui donne la Barakah dans l’argent, Allah éloigne la pauvreté de la personne lorsqu’elle dépense de l’argent pour le pèlerinage et la ^oumrah, c’est une cause.
L’Imam Ahmad a rapporté dans son Mousnad d’après ibnou Mas^oud que Allah l’agrée, il a dit : Le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit
« تابعوا بين الحج و العمرة فإنهما ينفيان الفقر و الذنوب كما ينفي الكير خبث الحديد و الذهب و الفضة »
(Tabi^ou bayna l-hajji wa l^oumrati fa’innahouma yanfiyani l-faqra wa dh-dhounouba kama yanfi
l- kayrou khabatha l-hadidi wa dh-dhahabi wa l-fiddati)
« faites suivre le pèlerinage de la ^oumrah, faites successivement le pèlerinage et la ^oumrah, enchainez le pèlerinage et la ^oumrah, Faites le pèlerinage et la ^oumrah les uns à la suite des autres car quand vous agissez ainsi, vous faites des pèlerinage les uns à la suite des autres des ^oumrah les unes à la suite des autres cela éloigne de vous la pauvreté et les péchés. »
Tout comme le forgeron fait chauffer le fer, les impuretés sortent ou l’orfèvre, celui qui travaille l’or, ou celui qui travaille l’argent quand il le chauffe, les impuretés qui étaient dans le métal s’en vont. De la même manière celui qui fait des pèlerinages et des ^oumrah successifs ça éloigne de lui la pauvreté et les péchés. Donc ca c’est un des mérites du pèlerinage et de la ^oumrah.
Abou Nou^aym a rapporté d’après Abou Hourayrah que Allah l’agrée que le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit
« ثلاثة في ضمان الله، رجل خرج إلى مسجد من مساجد الله و رجل خرج غازيا في سبيل الله و رجل خرج حاجّا »
(thalathatoun fi damani l-Lahi, rajouloun kharaja ila masjidin min masajidi l-Lahi, wa rajouloun kharaja ghaziyan fi sabili l-Lahi, wa rajouloun kharaja hajjan)
ce qui signifie «Il y a trois catégories de personne qui sont sous la protection de Dieu, trois catégories de personne que Dieu protège et parmi ces gens là, il y a celui qui sort pour accomplir la prière dans une mosquée et celui qui part pour accomplir le pèlerinage. » Donc celui là aussi il est protégé par Allah.
Il a été rapporté et confirmé dans le sahih d’après ibnou ^Abbas que Allah l’agrée lui et son père, que le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit au sujet d’un homme qui était mort en rituel de pèlerinage, il était parti pour faire son pèlerinage, donc il était en ihram, il avait juste les vêtements sur les épaules et les vêtements autour de la taille, il était mort en accomplissant le pèlerinage. C’était sa monture qui l’avait piétinée. Sa monture l’avait piétinée et il est mort. Le Prophète a dit
« اغسلوه بماء و سدر و كفنوه بثوبيه و لا تخمروا رأسه و لا تحنطوه »
(‘irsilouhou bi ma’in wa sidrin wa kaffinouhou bi thawbayhi wa la toukhammirou ra’sahou wa la touhannitouh)
ce qui signifie « lavez le, faites lui le lavage funéraire avec de l’eau et du sidr (c’est une sorte de plante pour parfumer l’eau), enveloppez le dans ses vêtements de pèlerinage et ne lui couvrez pas la tête. » Habituellement quelqu’un qui meurt on lui couvre la tête, mais lui comme il était en rituel de pèlerinage, et pour l’homme, il est interdit de se couvrir la tête pendant qu’il fait son rituel de pèlerinage. Pour la femme ce qui lui est interdit de couvrir c’est son visage ? bien sur elle couvre tout le reste mais c’est son visage qui reste découvert si elle meurt en rituel de pèlerinage, mais si ce n’est pas en rituel de pèlerinage on couvre la totalité. Cet homme là comme il était mort en rituel de pèlerinage, le prophète leur a dit de ne pas lui couvrir la tête et il a dit
« فإنه يبعث يوم القيامة ملبيا»
(fa’innahou youb^athou yawma l-qiyamati moulabbiyan)
ce qui signifie « Il va être ressuscité au jour du jugement en faisant la talbiyyah. En disant
«لبيك اللهم لبيك»
« labbayka l-Lahoumma labbayk » qu’est ce que veut dire cette phrase « labbayka l-Lahoumma labbayk » ? C’est à dire « Nous répondons à ton ordre ô notre Seigneur nous répondons » c’est-à-dire quel ordre ? L’ordre d’accomplir le pèlerinage, quand les gens vont pour faire le pèlerinage, ils disent cette phrase, c’est-à-dire « Ô Allah nous répondons à l’ordre qui nous est parvenu » N’est ce pas que Allah a ordonné à notre maitre ‘Ibrahim ^alayhi s-salam d’appeler les gens au pèlerinage. Il a dit « Mais je suis dans une terre déserte ici, je vais appeler qui ? » Allah lui a révélé à lui ‘Ibrahim d’appeler et que Allah fait que son appel sera relayé. Et n’est ce pas qu’il nous est parvenu l’appel de notre maitre ‘Ibrahim, il nous est parvenu. Allah a révélé le Qour’an à notre maitre Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam et notre maitre Mouhammad a transmit à sa communauté et cela nous a été parvenu jusqu’à nous. Vous voyez comment le message a été relayé, donc il est bien parvenu.
Le pèlerinage nous rappel également le jour de la résurrection, quand tu vois tous ces gens là qui sont détachés du bas monde, vêtus des manières les plus simples, ca nous rappelle le jour du rassemblement, le jour du jugement.
Le pèlerinage nous rappelle le jour de la résurrection, il nous rappelle le jour du jugement, il nous rappelle le jour où les gens sortiront de leurs tombes pour être jugé et il nous rappelle les efforts que nous devons faire pour l’agrément de Allah. Puisque à l’occasion du pèlerinage il y a un entrainement pour l’âme pour faire face aux difficultés du voyage, les difficultés de quitter un endroit pour rejoindre un autre, et la fatigue et le fait de s’attacher à respecter des horaires bien particuliers, des moments bien particuliers. Il faut être dans un endroit à tel moment, des rituels particuliers que Allah a ordonné de faire et que notre Prophète honoré nous a indiqué, que Dieu l’honore et l’élève davantage en degré. Nous demandons à Allah qu’Il nous accorde l’accomplissement du pèlerinage et de la ^oumrah et qu’Il accepte de nous nos bonnes œuvres, Il est certes celui qui accorde avec bienfaisance.
L’Imam Ahmad, at-Tirmidhiyy et d’autres ont rapportés de ibnou ^Abbas, que Allah l’agrée que le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit
« ما من أيام ، العمل الصالح فيها أحب إلى الله من هذه الأيام»
(ma min ‘ayyamin al^amalou s–salihou fiha ‘ahabbou ila l-Lahi min hadhihi l-‘ayyam)
ce qui signifie « Il n’y a pas des jours durant lesquelles les actes de bien sont le plus agrée par Dieu que ces dix jours là », ces dix jours que nous allons entamer, les dix premiers jours de dhou l-hijjah, Allah agrée que l’on accomplisse des actes de biens durant ces dix jours, donc profitons. Profitons pour accomplir des actes de bien pendant ces dix jours (dès que l’on termine le mois de dhou l-qi^dah on rentre dans le mois de dhou l-hijjah).
Un autre hadith qui a le même sens qui incite à agir en bien pendant les dix premiers jours du mois de dhou l-hijjah. Les bonnes œuvres sont une bonne provision et la meilleure des provisions c’est la piété. Et quand la personne cherche à accomplir le bien, c’est un bon signe pour elle.
Dans la vie, il y a des occasions, comme un commerçant qui dit « j’ai fais aujourd’hui une affaire, j’ai trouvé une occasion excellente, j’ai pu acheter tel produit beaucoup moins cher que d’habitude » Et bien dans ta vie également tu as des occasions, pour faire le bien.
Donc il y a dans notre de vie des occasions et des stations qu’il convient de saisir pour obtenir la grande récompense de la part de Dieu, et parmi ces jours il y a les dix jours de dhou l-hijjah. Et Allah a juré par le Qour’an par ces dix jours là. Si Allah jure sur quelque chose c’est que cette chose a une grande valeur. Et Allah a juré par le Qour’an pour les dix jours de dhou l-hijjah :
{و الفجر و ليال عشر}
(wa l-fajri wa layalin ^achr)
Et c’est une preuve que ces dix jours ont un statut, un degré éminent. Et il convient de profiter pour obtenir des récompenses de la part de Dieu. Il nous est parvenu au sujet du jeûne de ces dix jours et les veillées des nuits pour accomplir des actes d’adoration et de faire beaucoup de dhikr et d’aumône et beaucoup de bienfaisance, à ce sujet beaucoup de hadith et de paroles importantes qui ont été rapportées à ce sujet. Entre autre le hadith de Jabir dans le sahih de Al-Boukhariyy et de Mouslim d’après Abou ^ouwannah et ibnou Hiban
« ما من أيام أفضل عند الله من أيام عشر ذي الحجة»
(ma min ayyamin ‘afdalou ^inda l-Lahi min ayyami ^achri dhi l-hijjah)
qui signifie « il n’y a pas des jours meilleurs sur terre selon le jugement de Allah que les dix jours de dhou l-hijjah ».
Il y a des preuves que le travail que l’on fait durant ces dix jours, ce sont des œuvres qui donnent beaucoup, beaucoup de récompenses. Que la personne profite de ce grand bien.
Dans sourat al Fajr Allah dit :
{ و الفجر و ليال عشر}
(wa l-fajri wa layalin ^achr)
ça veut dire les dix premiers jours de dhou l-hijjah. Toujours dans cette ‘Ayah
{و الفجر و ليال عشر}
(wa l-fajri wa layalin ^achr)
Allah a juré par les dix nuits et par ach-chaf^ et par al-watr. Et l’imam Ahmad à rapporté une parole du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam qui explique
« الوتر هو يوم عرفة و الشفع هو يوم النحر»
(‘alwatrou houwa yawmou ^arafah wa ch-chaf^ou houwa yawmou n-nahr)
« les dix premières nuits de dhou l-hijjah, al watr c’est le jour de ^Arafat c’est le 9ème jour de dhou l-hijjah, c’est le jour où les pèlerins vont à ^Arafat (c’est la veille du jour de l ^aid)et ach-chaf^ c’est le jour du sacrifice, c’est le 10ème jour de dhou l-hijjah. »
Les dix premiers jours de dhou l-hijjah sont aussi les dix dernières nuits des quarante durant lesquelles Mouça a reçu la révélation de la part de Allah. Allah dit
{و واعدنا موسى ثلاثين ليلة و أتممناها بعشر فتم ميقات ربه أربعين ليلة و قال موسى لأخيه هارون اخلفني في قومي و أصلح و لا تتبع سبيل المفسدين}
(wa wa^adna mousa thalathina laylatan wa atmamnaha bi^achrin fatamma miqatou rabbihi arba^ina laylatan wa qala mousa li’akhihi harouna khloufni fi qawmi wa ‘aslih wa la tattabi^ sabila l-moufsidin)
dans [sourat al a^raf/142], « qu’il a ordonné à Mouça de se consacrer à l’adoration de Dieu et d’aller au mont At–tour au Sinaï durant trente nuit et Il lui a rajouté dix nuits ». Les dix qui ont été rajoutées sont les dix premières nuits de dhou l-hijjah. Et regardez le mérite de cette période de l’année dans laquelle nous nous trouvons maintenant.
Le jour de ^Arafat est un jour éminent. C’est le meilleur jour de l’année, le jour où les pèlerins vont à ^Arafat, c’est le meilleur jour de l’année. Et le chaytan le jour de ^Arafat est énervé et il est humilié parce que les pèlerins se trouvent à ^Arafat et ils se consacrent à l’adoration de Dieu, c’est un jour éminent, celui qui n’est pas au pèlerinage qu’est ce qu’il peut faire ce jour là ? Il le jeûne le jour de ^Arafat, c’est le jour qui est la veille du jour de l^id. Donc cette année si vous voulez si l’^id c’est le vendredi ca sera le jeudi à jeûner. Si l’^id c’est le jeudi ca serait le mercredi qui est à jeuner. Donc il est interdit de jeuner le jour de l’^id, on ne jeûne pas le jour de l’^id, c’est haram mais c’est le jour d’avant. On le saura quand le mois sera entamé puisque le mois est connu par l’observation du croissant. Dès que le mois est entamé on sait si on est le premier, le deux ou le trois donc on peut connaitre quel est le 9. Là on n’a pas encore entamé le mois donc on ne peut pas savoir mais on sait que la fête c’est soit le vendredi soit le jeudi, donc le 9 ce sera la veille ca sera soit le mercredi ou le jeudi. Donc c’est un jour essayer de le jeûner parce qu’il y a beaucoup de récompenses, il y a beaucoup de bien à le jeûner.
D’après ^A’ichah hadith rapporté par Mouslim que le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit
« ما من يوم أكثر من أن يعتق الله فيه عبدا من النار من يوم عرفة »
(ma min yawmin akhthara min ‘an you^tiqa l-Lahou fihi ^abdan mina n-nari min yawmi ^arafah)
ce qui signifie : « Le jour dans lequel Allah affranchie le maximum de gens du feu de l’enfer c’est le jour de ^arafat » affranchie c’est-à-dire Il fait qu’ils ne rentreront pas en enfer. Donc c’est le jour de ^Arafat, le 9 de dhou l-hijjah.
Il convient à la personne de se préserver du haram ce jour là tout comme ils se préservent les autres jours de l’année et multiplier la parole de tawhid « La ilaha il-la l-Lah, Mouhammadoun raçoulou l-Lah» avec sincérité et véracité. Parce que c’est la base même de l’islam. Et Allah a parachever la religion un jour pareil à celui là.
Dans le Mouwatta’ de l’imam Malik que Allah l’agrée, le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit
«أفضل الدعاء دعاء يوم عرفة»
(afdalou d-dou^a’i dou^a’ou yawmi ^arafah)
ce qui signifie « La meilleure des invocations ce sont les invocations que l’on fait le jour de ^Arafat. Donc profitez ce jour là.
Ceux qui sont au pèlerinage et ceux qui ne sont pas au pèlerinage et la suite du hadith, le Prophète a dit
«و خير ما قلت أنا و النبيون من قبلي لا إله إلا الله وحده لا شريك له»
(wa khayrou ma qoultou ana wa n-nabiyyouna min qabli, la ilaha illa l-Lahou wahdahou la charika lah)
ce qui signifie « La meilleure parole que j’ai dite moi ainsi que tous les Prophètes qui m’ont précédés c’est « La ilaha il-la l-Lah wahdahou la charika Lah » Il n’est de Dieu que Dieu, lui seul qui n’a pas d’associé.
Et au sujet de ce jour d’après l’imam Ahmad, d’après ibnou ^Abbas le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit
«إن هذا يوم من ملك فيه سمعه و بصره و لسانه، غفر له»
(‘inna hadha yawmoun man malaka fihi sam^ahou wa basarahou wa lisanahou, ghoufira lahou)
ce qui signifie au sujet du jour de ^Arafat : « Celui qui préserve sa langue ce jour là, celui qui préserve ses yeux et qui préserve ses oreilles de ce qui est interdit, Allah ta^ala lui pardonne ». Que chacun d’entre nous veille à ne pas rater ces occasions là. La vie est composée d’année et les années sont composées de mois, les mois sont composés de semaines et les semaines sont composées de jours, les jours sont composés d’heures, les heures sont composées de minutes et de secondes. Chaque instant est compté alors profitons maintenant pour faire des choses qui vont nous être utile au jour du jugement avant de le regretter, parce que le temps va passer de toute manière et on ne sait pas chacun quel est son échéance. On voit bien autour de nous on a entendu « untel est mort » Certains sont exhorté quand ils entendent que quelqu’un est mort d’autre ils disent c’est comme si « rubrique de chien écrasé dans un journal » il tourne la page et il passe. Non ! Il s’agit d’avoir présent à l’esprit que l’on va tous à notre terme. Et l’intelligent c’est celui qui œuvre pour ce qui vient après la mort, parce qu’aujourd’hui on œuvre et on ne voit pas le résultat mais demain ce seront les comptes et on ne pourra pas rattraper ce qu’on aura manqué maintenant. A nous d’apprendre, la science c’est la meilleure des choses qui peut t’accompagner pour améliorer ton état. Si tu n’as pas appris tu ne vas pas faire la distinction, tu ne pourras pas distinguer entre ce qui est bon et ce qui n’est pas bon. Celui qui n’a pas appris, il va juger généralement selon l’apparence comme l’exemple qu’on a pris au début. Il va dire « ah celui là il a un bon comportement » il va dire « il est bien alors » parce qu’il ne va pas connaitre quelle est la valeur des choses alors que ce qui est important c’est quel est ton attachement à la religion ? Quelle est ta croyance ? Est ce que ta croyance est correcte ? Est ce que ta croyance n’est pas correcte ? Est ce que tu t’es préservé contre les choses qui font sortir de l’islam ? Il y a des gens qui ne savent même pas qu’il y a des paroles qui font sortir de l’islam, qu’il y a des actes qui font sortir de l’islam, qu’il y a des croyances qui font sortir de l’islam. Il se croit musulman, il se croit que « ça va je n’ai rien à craindre pour moi » alors que lui il se peut qu’il est sorti de l’islam et qu’il ne sait pas. Donc il faut apprendre les choses qui font sortir de l’islam pour se préserver. Et s’il est sortit de l’islam il doit revenir à l’islam en prononçant les deux témoignages en disant «la ‘ilaha illa l-Lah Mouhammadoun racoulou l-Lah ».
Entre autre au sujet de la croyance, il s’agit d’avoir la croyance que Dieu n’a pas de ressemblance avec ses créatures, qu’Il n’est pas un corps qui a des membres (un pied, une main, des yeux, des oreilles) celui qui a cette croyance il n’est pas musulman celui là, il n’a pas la croyance du Prophète Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam.
Egalement la personne doit savoir que elle ne doit pas rendre licite ce qui est interdite et elle ne doit pas rendre interdite les choses qui sont licites. La personne ne met pas de jugement de valeur de sa tête elle dit « oui ça j’aime, ça je n’aime pas, ça c’est bien, ça ce n’est pas bien » sans se référer à la religion. Donc quand on dit que tel comportement est bien ou tel comportement est mauvais ou tel acte est bon ou tel acte est mauvais on ne dit pas des choses qui reviennent à contredire la parole de Dieu, la parole du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam. Il s’agit d’apprendre quel est le jugement dans la religion et on s’aligne par rapport à ce qui est dans la religion, notre maitre Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit
«لا يؤمن أحدكم حتى يكون هواه تبعا لما جئت به»
(la you’minou ahadoukoum hatta yakouna hawahou tab^an lima ji’tou bihi)
ce qui signifie « L’un de vous n’atteindra un degré de foi complète que s’il fait en sorte que les passions de son âme devienne soumise à la loi de l’islam »
La personne ne va pas inverser, elle dit « ce que moi j’apprécie alors c’est bien dans l’islam /ce que moi je n’apprécie pas alors ce n’est pas bien dans l’islam » Non, elle doit apprendre ce qui est bon, ce qui est mauvais et elle fait en sorte que son avis, son opinion devienne aligné, soumise et conforme à ce qui est parvenu dans la loi de l’islam. Et si toi tu n’as pas appris, tu apprends.
Le prophète ^alayhi s-salatou wa s-salam a dit
«من يرد الله به خيرا يفقهه في الدين، إنماالعلم بالتعلم و الفقه بالتفقه»
(man youridi l-Lahou bihi khayran youfaqqihou fi d-din, innama l-^ilmou bi t-ta^alloumi, wa
l-fiqhou bi t-tafaqqouh)
ce qui signifie « Celui pour qui Allah a voulu le bien Il fait qu’il apprenne la science de la religion » Et la science est par apprentissage, et c’est en apprenant que tu t’améliores et l’apprentissage a lieu par transmission orale. Ce n’est pas en lisant dans les livres ou en regardant dans des chaines de télé, par internet et on apprend. Non ! Mais c’est par transmission orale, c’est ainsi que le Prophète nous a conseillé d’apprendre. Donc chacun d’entre nous veille et on ne va pas apprendre chez n’importe qui. Si quelqu’un nous enseigne que Allah a un pied qu’l met en enfer et que l’enfer va se remplir à cause de son pied, qu’est ce qu’il raconte ? Il regarde trop les dessins animés apparemment, ce n’est pas cela la croyance des musulmans.
Allah n’est pas un corps qui a un pied qu’Il met en enfer. Celui qui a une quantité, qui a une limite il a besoin de qui lui a donné cette quantité et cette limite. Et chacun d’entre voit qu’il est un corps, est ce que c’est nous qui avons fixé cette limite. Pourquoi je m’arrête ici et pas ici et plus encore petit. Ce n’est pas mes parents qui m’ont donné cette quantité, ce n’est pas moi qui me suis donné cette quantité. Chacun d’entre nous a une quantité et il a besoin de qui lui a donné cette quantité. Celui qui a une quantité, une limite et un volume, il a besoin de qui lui a donné cette quantité et ce volume. Et celui qui change d’un état à un autre il a besoin de qui le fait changer. Allah Lui est exempt de la quantité, Il exempt du changement. Nous on récite sourat al ikhlas, on dit
{قل هو الله أحد الله الصمد لم يلد و لم يولد و لم يكن له كفوا أحد}
« Qoul houwa-l-Lahou ‘ahad, Allahou s–samad, lam yalid wa lam youlad, wa lam yakoun lahou koufouwan ahad » qu’est ce que ca veut dire «wa lam yakoun lahou koufouwan ahad » Il n’a pas d’équivalent, cela ne veut pas dire qu’Il a une main plus grande ou une main plus petite, non ! Il n’a pas du tout de membre, Il n’a pas d’organe. C’est vrai que dans le Qour’an il peut y avoir des mots qui peuvent avoir plusieurs sens dans la langue arabe. Quel sens retenir et quel sens ne pas retenir ? On ne retient pas des sens qui en reviennent à contredire le Qour’an, Allah a dit qu’Il n’a pas d’équivalent. Comment tu vas dire qu’il a main ? Tu ne dis pas qu’il a une main, parce que le mot main en français c’est quelque chose qui veut dire un membre, un organe.
Alors qu’il peut avoir en arabe des mots qui peuvent avoir plusieurs sens. Entre autre que si tu les traduis ils peuvent avoir comme sens la main, mais ils peuvent avoir d’autres sens. Pourquoi tu traduis le sens qui n’est pas bon ? Traduis l’autre sens qui lui est bon, si tu veux traduire. Vous voyez les gens comment ils se sont trompés ? Parce qu’ils ont mal compris les ‘Ayah du Qour’an et c’est ce qui les a entrainé à contredire le Qour’an sans qu’ils ne s’en rendent compte. C’est pour cela que celui pour qui Allah veut le bien, Il fait qu’il apprenne correctement Allah a dit dans le Qour’an
{ليس كمثله شيء}
(Layca kamithlihi chay’) qui signifie en français, « Rien est tel que Lui » Absolument rien, donc Il n’est pas un corps, Il n’est pas une quantité, Il ne change pas, Il existe, pas comme tout ce qui existe. Les choses qui existent aujourd’hui autour de nous, sont dans un endroit, occupe un volume, un corps, Allah Lui n’est pas un corps, Il n’occupe pas d’endroits, Il existe avant l’existence des endroits.
Avant l’existence des endroits, il n’y avait pas d’endroit et Lui il existe, Il existe sans endroit sans endroit. Et après la création des endroits, Il ne change pas, parce que celui qui change a besoin de qui le fait changer et à plus forte raison il a besoin de qui lui donne le début, donc Allah existe sans endroit. Et ceci ne revient pas à nier l’existence de Dieu, ce n’est pas vrai cela, ça c’est l’imagination qui n’arrive pas à atteindre cela mais notre croyance n’est pas basée sur l’imagination, notre croyance est basée sur ce que les Prophètes nous a transmis et notre raison confirme ce que le Prophète nous a transmis. Que Dieu fait que nous restions sur la croyance de notre maitre Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam et que nous mourrions sur la croyance de notre maitre Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam. Et qu’Il nous rassemble sous la bannière de notre maitre Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam et que Dieu protège la communauté de notre maitre Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam de tous les égarés qui essaient de porter atteinte à la croyance de notre Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam. Et que Dieu préserve sa communauté des épreuves qui sont entrain de la toucher de toute part et on est dans la période au sujet de laquelle le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit
«تتداعا عليكم الأمم كما تتداعا الأكلة على قصعة الطعام»
(tatada^a ^alaykoumou l-‘oumamou kama tatada^a l-‘akalatou ^ala qas^ati t–ta^am)
ce qui signifie « Les gens vont vous attaquer de toute part, toute les communautés vont s’allier contre vous, ils vont vous attaquer comme un plat au milieu de gens » chacun il mange de son côté.
L’Aïd
La louange est à Allah le seigneur des mondes, que Allah honore et élève davantage le rang de notre maître Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam et qu’Il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle. Nous demandons à Allah qu’Il nous fasse apprendre ce que nous ignorons, qu’Il nous fasse nous rappeler de ce que nous avons oublié et qu’Il nous augmente en connaissance. Nous demandons à Allah de nous préserver de l’état des gens de l’enfer, nous demandons à Allah qu’Il fasse que nos intentions soient sincères par recherche de Son agrément.
L’^id c’est une occasion, c’est une période durant laquelle les musulmans sont heureux. Les croyants sont heureux pour la fête de l’^id et les joies des musulmans, leur bonheur dans le bas monde c’est lorsqu’ils ont accomplis l’obéissance à leur Seigneur et leur créateur. Les musulmans sont heureux dans ce bas monde lors de l’^id, lors de la fête. Pourquoi ? Parce qu’ils ont accomplis un acte d’adoration et dans l’au-delà ils seront heureux pour la récompense que Dieu leur aura accordé. Donc c’est une joie dans ce bas monde parce qu’ils auront accomplis l’adoration que Dieu leur a ordonné d’accomplir et dans l’au-delà ils seront heureux parce qu’ils auront des récompenses pour les actes d’adorations qu’ils auront accomplis. Tout comme nous le comprenons dans [sourat Younous/58].
قُلْ بِفَضْلِ اللهِ وَبِرَحْمَتِهِ فَبِذَلِكَ فَلْيَفْرَحُواْ هُوَ خَيْرٌ مِّمَّا يَجْمَعُونَ
Ainsi d’après le compagnon honorable ‘Anas Ibnou Malik que Allah l’agrée a dit :
« كان لأهل الجاهلية يومان في كل سنة يلعبون فيهما »
(kana li’ahli l-jahiliyyati yawmani fi koulli sanatin yal^abouna fihima)
« Les gens dans la Jahiliyyah (vous savez la jahiliyyah c’est la période anté-islamique, c’est à dire c’est la période avant la révélation à notre maitre Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam.) Donc dans la jahiliyah, les gens en Arabie avaient deux jours par an avant durant lesquelles ils s’amusaient, c’était deux jours avant où ils s’amusaient, ils jouaient. Et lorsque le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam est arrivé à Médine, il leur a dit :
« كان لكم يومان تلعبون فيهما، و قد أبدلكم الله بهما خيرا منهما ، يوم الفطر و يوم الأضحى »
(kana lakoum yawmani tal^abouna fihima, wa qad ‘abdalakoumou l-Lahou bihima khayran minhouma, yawmou l-fitri wa yawmou l-‘adha)
ce qui signifie en français : « Vous aviez par le passé deux jours où vous vous amusiez, vous jouiez, Allah vous a remplacé mieux que ces deux jours là. Il vous a remplacé par le jour de la fête al Fitr, la fin du jeune et le jour de la fête de al Adhha, la fête du sacrifice. Le jour de la fête d’al-Fitr, la fin du jeûne et le jour de la fête du sacrifice, al Adhha » Rapporté par Abou Dawoud, An-Naca’iyy et d’autres.
Ainsi Allah a remplacé pour cette communauté deux jours de jeu et d’amusement par deux jours d’évocation de Dieu, de remerciement de Dieu, de pardon. Donc ce sont deux jours où les croyants évoquent Dieu, ils remercient Dieu et ils espèrent que Dieu leur pardonne.
Dans le bas monde les croyants ont trois fêtes bénies. Quelles sont ces trois fêtes bénies ? Il y a un jour de fête qui se reproduit une fois par semaine, c’est un jour de fête pour nous une fois par semaine et il y a deux jours que nous commémorons une fois chacun par an, une fois par an, donc il y a un jour hebdomadaire et deux jours annuels. Le jour hebdomadaire qui est un jour de fête est le jour du vendredi. Et les deux jours annuels c’est la fête d’al Fitr et la fête d’al Adha.
La fête que l’on commémore ou bien que nous avons une fois par semaine, c’est le jour du vendredi, c’est la fête de la semaine. Cette fête qui se renouvelle une fois par semaine c’est une fête qui est en rapport avec les cinq prières puisque chaque jour il y a cinq prières quotidienne et Allah a fait que le vendredi, on accomplisse la prière du vendredi en plus qui est une prière particulière que si elle est accomplie, le musulman n’accomplit pas la prière de Adh–dhouhr. C’est également le jour dans lequel Allah a fait que la création soit terminée, c’est-à-dire la création des cieux et de la terre et de ce qu’il y a dans les cieux et de ce qu’il y a sur la terre. Vous savez que Allah a fait que les créatures entrent en existence dans un laps de six jours, bien sûr quand on dit six jours cela ne veut pas dire que six jour c’est 24 heures mais c’est une durée de mille ans chacun. Dieu a fait que toutes les créatures entrent dans l’existence dans une étendue de six jours. Cela ne veut pas dire que Dieu est resté six jours à fabriquer parce que Dieu ne dépend pas du temps. L’acte de Dieu est de toute éternité ce n’est pas comme notre acte à nous, on peut dire que quelqu’un est resté construire sa maison un an, ça veut dire qu’il est resté un an à faire des travaux, parce que nous, nous dépendons du temps, mais Dieu ne dépends pas du temps, Dieu est le créateur du temps et le temps c’est quoi ? Le temps c’est le rapport d’un évènement à un autre évènement. Le temps ce n’est pas un mouvement d’astre. Le temps c’est un rapport entre un évènement et un évènement. Je bouge cet appareil, il était immobile et je l’ai bougé, il y avait un évènement qui était son immobilité et un autre évènement qui est son mouvement, le rapport entre les deux, c’est un temps et Dieu il ne dépend pas du temps parce qu’il ne change pas. Comme l’a dit Abou Hanifah :
« فعله قديم و المفعول حادث «
(fi^louhou qadim wa l-maf^oulou hadith)
« L’acte Allah est de toute éternité et ce qui résulte de cet acte entre en existence » Donc le résultant de l’acte de Dieu de créer le bas monde et ce qu’il contient, les cieux et la terre cela a eut lieu dans une étendue de six jours et le dernier des six jours c’était justement un vendredi. Puisque nous parlons du vendredi maintenant.
Ca c’est le sens de les créatures ont été terminés un vendredi c’est-à-dire quoi les créatures ont été terminés un vendredi. Quelqu’un pourrait dire qu’il y a des arbres qui bougent maintenant, il y a des humains qui naissent, c’est-à-dire que toutes les espèces des créatures tout les genres Dieu les a crée dans ces six jours là de sorte que l’être humain qui était la dernière des espèces que Dieu a fait entrer en existence était à la dernière heure du vendredi de ces six jours là. Et c’est un vendredi que ‘Adam a été crée. ‘Adam a été crée un vendredi. ‘Adam comme vous le savez c’est le père de l’humanité et c’est le premier des Prophètes. Qui est le premier des Prophètes ? ‘Adam ^alayhi s-salam. Qui est le père de l’humanité ? C’est ‘Adam ^alayhi s-salam. Il a été crée un vendredi et c’est un vendredi qu’il est entré au paradis. Allah l’a fait entrer au paradis un vendredi. Et c’est un vendredi qu’il est sortit du paradis. Et c’est un vendredi que le bas monde prendra fin. Le bas monde va finir un vendredi, de sorte que le bas monde va disparaitre et ce sera le jour du jugement.
Dans le hadith, le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit :
« خيريوم طلعت عليه الشمس يوم الجمعة، فيه خلق ءادم و فيه أهبط من الجنة و فيه تيب عليه و فيه مات و فيه تقوم الساعة، و ما من دابة إلا وهي مصيخة يوم الجمعة من حين تصبح حتى تطلع الشمس شفقا من الساعة، إلا الجن و الإنس، و فيه ساعة لا يصادفها عبد مسلم و هو يصلي يسأل الله شيئا، إلا أعطاه إياها »
( khayrou yawmin tala^at ^alayhi ch-chamsou , yawmou l-joumou^ah, fihi khouliqa ‘adam wa fihi ‘ouhbita mina l-jannah, wa fihi tiba ^alayh, wa fihi mat, wa fihi taqoumou s-sa^ah, wa ma min dabbatin illa wa hiya mousikhatoun yawma l-joumou^ati min hina tousbih hatta tatlou^ou
ch-chamsou chafaqan mina s-sa^ah, illa l-jinnou wa l-‘ins, wa fihi sa^atoun la yousadifouha ^abdoun mouslimoun wa houwa yousalli yas’alou l-Laha chay’an, illa ‘a^tahou iyyaha)
ce qui signifie : « Le meilleur jour dans lequel se lève le soleil c’est le vendredi, c’est un vendredi que ‘Adam a été crée, c’est un vendredi que ‘Adam est descendu du paradis sur terre. C’est un vendredi que Allah a accepté le repentir de ‘Adam. Vous savez quand ‘Adam a consommé d’un arbre dont le fruit lui était interdit et il n’a pas été confirmé que ce fruit était une pomme, ce n’est pas confirmé que l’arbre était un pommier. C’était un fruit interdit. Et de toute façon, quelque soit le fruit, il n’y a pas de conséquence aujourd’hui sur le fait que l’on puisse ou que l’on ne puisse pas manger ce fruit, il n’y a pas de relation. Il a consommé d’un fruit qui lui était interdit et c’était un petit péché, ce n’était pas un grand péché comme le disent certains non musulman. Donc ce n’était pas un grand péché, ce n’était pas le péché capital, non, c’était un petit péché et Dieu lui a pardonné ce péché. Donc c’était un vendredi que Dieu a accepté le repentir de ‘Adam. Vous savez comment ‘Adam à invoquer Dieu ? Il a invoqué Dieu par le degré du Prophète Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam pour que Dieu lui pardonne alors que Mouhammad n’était même pas encore crée. Comment a-t-il connu Mouhammad ? Il a connu Mouhammad parce que c’était inscrit sur le trône « La ilaha il-la l-Lah, Mouhammadoun raçoulou l-Lah» ‘Adam a su que si le nom de Mouhammad était inscrit auprès du nom de ‘Allah, ca veut dire que Mouhammad a un haut degré. Et Allah a appris à ‘Adam que Mouhammad allait être de sa descendance et qu’il était le meilleur de toute sa descendance, de toutes les créatures de Dieu, notre Prophète est le meilleur de toute les créatures de Dieu, c’est pour cela que nous l’aimons, parce que Dieu lui a accordé ce haut degré. C’est pour cela qu’on n’accepte pas que quelqu’un le rabaisse et l’humilie. Si l’un d’entre nous n’accepte pas que l’on rabaisse ou humilie son frère ou sa sœur ou son père ou son fils comment il accepterait que l’on humilie la meilleure des créatures de Dieu, celui que Dieu a envoyé en tant que guide pour l’humanité pour les renseigner de ce qui va les sauver du feu de l’enfer. Aujourd’hui, certains n’acceptent pas qu’on touche un cheveu de certaine catégorie de personne et après il te dise « Non non c’est la liberté d’expression, chacun il peut dire ce qu’il veut » c’est du n’importe quoi ! Donc c’est un vendredi que ‘Adam a eut son repentir accepté et c’est un vendredi que ‘Adam est mort et c’est un vendredi que le jour du jugement va commencer.
Et chaque vendredi tous les animaux sont attentifs, sont craintifs depuis que ces animaux se lèvent jusqu’au lever du soleil parce que ils craignent le jour du jugement. Tous les animaux, tous les vendredis, sont attentifs et craignent le jour du jugement depuis qu’ils se lèvent jusqu’au lever du soleil mais pas les humains et les jinns parce que Allah ta^ala n’a pas fait que les humains et les jinns soient ainsi.
En plus le vendredi il y a un moment dans la journée si la personne se retrouve entrain de faire la prière, entrain d’invoquer Dieu, pendant ce moment là, Dieu exauce son invocation mais on ne sait pas quel moment exactement, mais il y a un moment dans la journée qui s’il coïncide avec un moment où la personne fait la prière, et invoque Dieu, Dieu l’exauce.
Parmi les bénéfices et les particularités du vendredi c’est que les gens se réunissent tous les vendredis pour écouter un rappel, pour écouter une exhortation, pour accomplir la prière du vendredi et c’est ainsi une fête pour eux, qu’ils se réunissent pour ces raisons là c’est une fête.
Et c’est pour cela que nous n’avons pas à jeûner le vendredi tout seul, parce que c’est un jour de fête mais si quelqu’un veut jeûner, il jeûne jeudi et vendredi ou vendredi et samedi mais il ne jeûne pas le vendredi tout seul. Mais ce n’est pas un péché s’il le fait quand même. Ca veut dire que c’est déconseillé de le faire, c’est déconseillé de jeûner le vendredi seul.
Et c’est ce que nous comprenons du hadith du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam qui a rapporté par Al Boukhariyy et Mouslim et cette version c’est celle de Al Boukhariyy dans laquelle le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit :
« لا يصومن أحدكم يوم الجمعة ، إلا يوما قبله أو بعده »
(la yasoumanna ‘ahadoukoum yawma l-joumou^ati illa yawman qablahou ‘aw ba^dahou)
ce qui signifie : « Ne jeûner pas le vendredi seul sans l’accompagner d’un jour avant ou d’un jour après ». Mais bien sur les Moujtahid, les savants qui extraient les lois à partir des textes, c’est eux qui sont aptes à comprendre de cette négation « ne jeûnez pas » Est-ce que c’est un déconseillé ou un péché ? Donc là ils ont dit que c’est un déconseillé.
Quand le Prophète dit « Ne faites pas telle chose » parfois ca veut dire que c’est interdit parfois ca veut dire que c’est déconseillé. Il faut des savants qui nous l’expliquent, nous ne sommes pas aptes à déduire des lois directement de nous même.
Et ces savants sont ceux qui ont ces écoles de jurisprudence connues : Malik, ach-Chafi^iyy, Ahmad et Abou Hanifah et ceux qui sont comme eux. Il y a toujours des Moujtahid, même à notre époque. Bien sûr parmi les critères d’un Moujtahid c’est qu’il ne va pas déduire des choses qui contredisent les textes, il ne va pas dire des choses qui sont interdites selon toutes les écoles. Si quelqu’un vient et dit « je suis Moujtahid, maintenant ce n’est pas la peine d’égorger le mouton, ce n’est pas la peine d’égorger les animaux, vous mangez ce qui est asphyxié, ce qui est étranglé. Vous pouvez le mangez, vous dites bismi l-Lah et vous le mangez » celui là ce n’est pas un Moujtahid, c’est clair c’est un charlatan, même si lui il vient avec un turban et il dit « je suis diplômé, je suis docteur, je suis chaykh… », du moment que ca contredit le Qour’an, il n’y a pas lieu de faire un ijtihad quand il y a un texte. S’il y a un texte on a besoin de quelqu’un qui nous l’explique ce texte mais pas que quelqu’un le contredise sous prétexte qu’il est Moujtahid.
Si quelqu’un fait la prière du vendredi et il fait la prière du vendredi après et qu’entre les deux prières il n’a pas commis de grand péchés, il a commis uniquement des petits péchés, alors ses petits péchés seront expiés. Donc ça c’est un des mérites de la prière du vendredi.
Dans le sahih de Mouslim, le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit :
« الصلوات الخمس و الجمعة إلى الجمعة كفارة لما بينهن ما لم تغش الكبائر »
(‘as–salawatou l-khamsou wa l-joumou^atou ila l-joumou^ati kaffaratoun lima baynahounna ma lam toughcha l-kaba‘ir)
ce qui signifie : « Les cinq prières quotidienne et la prière du vendredi, d’un vendredi à un autre sont une cause d’expiation de ce qu’il y a entre elles tant que la personne n’a pas commis des grands péchés ». C’est-à-dire que si tu fais une prière obligatoire, et tu fais celle d’après et qu’entre les deux, tu n’as pas commis de grands péchés, tes petits péchés seront pardonnés et ainsi de suite, d’une prière obligatoire à une autre et d’une prière du vendredi à une autre. Les petits mais pas les grands péchés.
Pour ce qui est des deux fêtes qui ne viennent qu’une fois par an, qui ne se répètent pas, chacune de ses deux n’arrivent qu’une fois par an. La première des deux c’est ^idou l-fitr, la fête de la fin du jeûne c’est la fête qui vient après la fin du mois de ramadan. Une fois la fin du mois de ramadan est achevée ce sera la fête de la fin du jeûne ^idou l-fitr. Quand les musulmans achèvent le mois du jeûne, qui est obligatoire, ils demandent à Allah qu’il leur pardonne (al-maghfirah) et ils demandent à Allah qu’Il les affranchisse du feu de l’enfer (al- ^itqou mina n-nar) c’est-à-dire qu’Il ne les fasse pas entrer en enfer, qu’ils soient affranchis du feu de l’enfer. Allah ta^ala a accordé aux croyants après le mois de ramadan, une fête durant laquelle ils se réunissent pour remercier Dieu, pour l’évoquer, pour le louer, pour toute les grâces qu’Il leur a accordé et durant cette fête Allah leur a accordé une prière et une aumône, il y a une prière et il y a une aumône. La prière c’est celle de l’^id et l’aumône c’est la zakat, zakatou l-fitr.
La deuxième fête qui est es annuel est la fête de an-Nahr, la fête du sacrifice, attention, ici ce n’est pas la fête du mouton comme le disent certains ignorants ce n’est pas une fête des moutons, c’est la fête du sacrifice, on commémore un sacrifice que notre maitre ‘Ibrahim a fait. Donc quand vous entendez quelqu’un qui dit « la fête du mouton » corrigez-le. Déjà en entendant cela on se dit « mais c’est quoi ces gens ? Ils fêtent des moutons ». Vous regardez comment les medias se moquent aussi ? Ils se moquent et les gens tombent dans le panneau. Ce n’est pas une fête de mouton, c’est une fête de sacrifice. D’ailleurs on peut sacrifier autre chose qu’un mouton, on peut sacrifier un mouton, une chèvre, une vache, un chameau. Donc c’est ^idou l-Adha, ^idou l-Adha en arabe c‘est relatif à un moment de la journée parce que ce sacrifice peut commencer à partir de adh–dhouha. C’est pour ca qu’il y a la racine du mot dhouha qui est le moment de la journée qui commence à partir du lever du soleil, environ 20 minutes après le lever du soleil. D’où l’appellation de Adhha. Et ce que l’on sacrifie s’appelle oudhhiyah c’est-à-dire ce que l’on sacrifie, c’est pour cela que c’est la fête du sacrifice.
Et donc c’est la plus grande des deux fêtes et c’est la meilleure des deux fêtes et justement les pèlerins terminent l’obligation du pèlerinage en ce jour là. Lorsque les musulmans terminent leur pèlerinage et que ce pèlerinage est mabrour. On va voir ce que veut dire un pèlerinage qualifié de mabrour. Lorsqu’un pèlerinage est mabrour c’est-à-dire lorsqu’il est accompli tout comme Allah a ordonné qu’on l’accomplisse alors Allah leur pardonne. Allah pardonne pour celui qui fait un pèlerinage mabrour. Et le pèlerinage est terminé justement avec le jour de la fête mais il est indispensable d’accomplir la station à ^Arafat qui elle est la veille du jour de la fête. Il est indispensable pour les pèlerins de se retrouver dans une région qui s’appelle ^Arafat, la veille du jour de la fête, c’est-à-dire le 9 de dhou l-hijjah. La fête c’est le 10 de dhou l-hijjah et le 9 c’est la veille c’est le jour de ^Arafat. Le jour de ^Arafat c’est le jour de l’affranchissement du feu de l’enfer. C’est un jour d’affranchissement du feu de l’enfer aussi bien pour ceux qui sont à ^Arafat que pour ceux qui n’y sont pas de parmi les musulmans. C’est-à-dire ceux pour qui Allah veut l’affranchissement du feu de l’enfer qu’il soit à ^Arafat ou qu’il soit chez lui, Allah l’affranchi ce jour là du feu de l’enfer.
C’est pour cela que le jour d’après est un jour de fête, si le jour de ^Arafat c’est le jour où les gens sont affranchis du feu de l’enfer, c’est une fête c’est le lendemain pour tous les musulmans partout où qu’ils se trouvent.
Le jour d’après qui est le jour de la fête, qui est le jour du 10 de dhou l-hijjah, c’est un jour de fête pour les musulmans puisqu’ils font couler le sang de leur sacrifice pour se rapprocher de l’agrément de Dieu. C’est-à-dire nous faisons cet acte pour gagner l’agrément de Dieu. Et qu’est ce que ça veut dire « nous égorgeons un animal pour se rapprocher de l’agrément de Dieu » ? C’est nous revivifions la tradition de notre maitre ‘Ibrahim qui avait reçu l’ordre de la part de Allah d’égorger son fils ‘Isma^il et c’était une épreuve pour lui. C’était une épreuve et ‘Ibrahim comme tous les Prophètes s’est empressé d’obéir à Dieu. Il n’a pas hésité. Son fils également, notre maitre ‘Isma^il quand son père lui a appris qu’il allait l’égorgé il n’a pas hésité. Il lui a dit « fais ce que Dieu t’a ordonné d’accomplir ». Il ne lui a pas dit « Non, Pourquoi ? Comment ? Qu’est ce que ça veut dire ? Je veux comprendre… » Comme certains aujourd’hui. Du moment que l’ordre est venu, celui qui est intelligent se dit « ok, cela vient de mon créateur qui a tout les droits sur moi, il m’a ordonné de le faire » Il vérifie l’ordre est bien confirmé, si c’est bien comme ca, il obtempère, il agit.
C’est ça l’intelligence. La stupidité c’est l’entêtement, c’est l’objection, comme satan, ‘Ibliss c’est entêté. Qui a perdu ? C’est lui qui a perdu. C’est une question de temps, c’est tout. Là il est encore en vie mais dans l’au-delà il sera dans un châtiment sans fin. Ca c’est la stupidité, l’intelligence c’est celui qui s’empresse d’obéir. Notre maitre ‘Ibrahim s’est empressé d’obéir, notre maitre ‘Isma^il également il lui a dit simplement parce qu’il l’a emmené dans une montagne, « quand tu vas m’égorger, attaches moi bien pour que je ne trembles pas, pour que ca soit plus facile pour toi d’égorger et éloignes tes vêtements pour que ca ne se salisse pas pour que ma mère ne voit pas mon sang, elle va être chagriné » Voilà l’obéissance, mais quand il a essayé de trancher le couteau n’a pas coupé. Ca c’est une preuve que ce n’est pas le couteau qui crée la coupure mais c’est Dieu qui crée la coupure. Si Dieu veut qu’un couteau coupe, il coupe et si Dieu veut qu’un couteau ne coupe pas, il ne coupera jamais. Tout est par la volonté de Dieu, ce n’est pas les causes qui sont créatrices des conséquences. Alors ‘Isma^il lui a dit « Pique moi avec, si tu n’arrives pas à couper, plante le couteau » rien ne s’est passé non plus, le couteau n’a pas voulu se planter. Et notre maitre Jibril ^alayhi s-salam est venu avec un bélier du paradis et il a appris à ‘Ibrahim qu’il a bien obéit à l’ordre de Dieu, qu’il a appliqué et pour le récompenser Dieu lui a compensé son fils par ce bélier du paradis, qu’il a égorgé. Et nous autre musulman, nous revivifions cette tradition. Voilà l’explication, nous faisons cela pour remercier Dieu, pour se rapprocher de l’agrément de Dieu. Et généralement quand on fait une offrande, quand on fait un cadeau, on ne prend pas se cadeau. Quand on va offrir quelque chose à quelqu’un on ne va pas lui dire « permet moi de l’utiliser un peu avec toi » Non ! Et pourtant Dieu nous a autorisé de consommer même de la chair de cet animal que nous sacrifions pour Dieu. Non seulement Dieu nous a permis de le faire, Il nous rétribue pour cela et il nous autorise d’en consommer.
Et dans le sahih de Al Boukhariyy et de Mouslim d’après Abou Sa^id al-khoudriyy que Allah l’agrée, le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a interdit que l’on jeûne les deux jours de fête, ici c’est une interdiction qui indique que c’est un péché, ce n’est pas comme l’interdiction de jeûner le vendredi seul. Il est interdit de jeûner le vendredi seul, mais ce n’est pas une interdiction de péché, de désobéissance. C’est une interdiction de déconseillé. Donc vous voyez ici que c’est une interdiction qui indique que c’est un péché, c’est interdit, celui qui le commet, il commet un péché, celui qui jeûne les jours de fête, ^idou l-Fitr et ^idou l-Adha, il commet un péché.
Et le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a reçu l’ordre de la part de Dieu de remercier son Seigneur de lui avoir accordé al-Kawthar. Qu’est ce que c’est al-kawthar ? Al-kawthar c’est un fleuve dans le paradis. C’est une rivière qui coule dans le paradis. Allah l’a accordé à Notre maitre Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam. Allah dit :
{ إنا أعطيناك الكوثر}
(‘inna ‘a^taynaka l-kawthar) ce qui signifie : « Nous t’avons accordé al-kawthar ». (fasalli li Rabbika wanhar ) Comment remercier son Seigneur ? C’est indiqué dans la suite de la sourat
{ فصل لربك و انحر }
(fasalli li Rabbika) ce qui signifie « accomplis la prière » wanhar c’est-à-dire « fais des sacrifices, égorges » pour remercier Dieu, pour lui avoir accordé al-kawthar.
Il lui a été dit dans le Qour’an dans
{ قل إن صلاتي و نسكي و محياي ومماتي لله رب العالمين }
(Qoul ‘inna salati wa nousouki wa mahyaya wa mamati lil-Lahi Rabbi l-^alamin )
[sourat al An^am/162] ce qui signifie que la prière qu’il accomplit, les sacrifices qu’il égorge, sa vie, sa mort tout cela appartient à Allah. C’est-à-dire que ce soit les corps ou les actes, tout cela appartient à Dieu et c’est Dieu qui crée les corps et c’est Dieu qui crée les actes c’est Dieu qui crée le bien, c’est Dieu qui crée le mal. C’est Dieu qui a voulu que le bien se produise, c’est Dieu qui a voulu que le mal se produise. Tout est selon la Volonté de Dieu, par sa Puissance et conformément à sa Science. Tout ce qui a lieu est conforme à la science de Dieu qui est de toute éternité. Tout ce qui a lieu est par la Toute Puissance de Dieu qui est de toute éternité. Tout ce qui a lieu c’est conforme à la Volonté de Dieu qui est de toute éternité. C’est ça le sens de la prédestination.
Tout ce qui entre en existence Allah l’a su de toute éternité, Il l’a voulu de toute éternité et c’est par Sa Puissance de toute éternité qu’Il a fait que cela existe. Le bien et le mal. Bien sûr il y a une différence, Allah crée le bien et Il ordonne le bien et Il agrée le bien et Il crée le mal mais il n’ordonne pas le mal et Il n’agrée pas le mal. Le mal c’est Dieu qui l’a crée mais Il ne l’ordonne pas et Il ne l’agrée pas. C’est pour cela que lorsqu’on égorge c’est bien de réciter cette ‘Ayah
{ قل إن صلاتي و نسكي و محياي ومماتي لله رب العالمين }
(Qoul ‘inna salati wa nousouki wa mahyaya wa mamati lil-Lahi Rabbi l-^alamin) ce qui signifie : « Dis ma prière et ce que je sacrifie, ma vie et ma mort tout cela appartient à Dieu, le Seigneur des mondes. »
Le sacrifice c’est la tradition de ‘Ibrahim ^alayhi s-salam et la tradition de Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam. Allah tabaraka wa ta^ala a fait que dans la loi de ‘Ibrahim il égorge un mouton, Allah a ordonné à ‘Ibrahim d’égorgé un mouton lorsqu’Il lui a compensé son fils. Quand il a reçu l’ordre d’égorger son fils, il lui a compensé son fils par un gros bélier du paradis.
D’après Zayd ibnou ‘Arqam dans un hadith rapporté par Ibnou Majah et Ahmad, les compagnons ont interrogé le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam. Ils lui ont dit :
يا رسول الله ما هذه الأضاحي ؟
(ya rasoula l-Lah, ma hadhihi l-‘adahi ? )
« c’est quoi ces sacrifices que nous faisons ô Messager de Allah ? » Il a répondu :
« سنة أبيكم إبراهيم »
(sounnatou ‘abikoum ‘Ibrahim)
ce qui signifie en français « c’est la tradition de votre père ‘Ibrahim » c’est-à-dire en égorgeant comme ce que vous faites, c’est pour revivifier la tradition de votre père ‘Ibrahim ^alayhi s-salam. Ils lui ont dit
فمالنا فيها يا رسول الله ؟
(fama lana fiha ya rasoula l-Lah?)
« Et qu’est ce que nous gagnons en cela ? » Il leur a répondu
« بكل شعرة حسنة »
(bikoulli cha^ratin hasanah)
« Pour chaque poil, vous aurez une bonne action » et ils ont dit
فالصوف يا رسول الله ؟
(fa s–soufou ya Rasoula l-Lah?)
«Et pour la laine ? » Il a répondu :
« بكل شعرة من الصوف حسنة »
(bikoulli cha^aratin mina s–soufi hasanah)
ce qui signifie « pour chaque poil de laine aussi vous avez une bonne action »
Ce sont là les fêtes des musulmans et ce sont des fêtes qui ont lieu au moment de l’accomplissement de l’obéissance à leur Seigneur, à Allah. Donc ce sont des fêtes qui viennent couronner un acte d’obéissance à Dieu. On a vu pour la fête de al-Fitr, c’est après le mois du jeûne et pour la fête de al ‘Adha c’est après la station à ^Arafat pour les pèlerins.
Et ils gagneront pour ces fêtes une grande récompense. Et un vertueux a dit une parole qui est de la prose rimée, donc il y a une rime en arabe :
ليس العيد لمن لبس الجديد و إنما العيد لمن طاعاته تزيد
(laysa l-^idou liman labasa l-jadid wa innama l^idou liman ta^atouhou tazid)
et le sens il a dit « l’^id ce n’est pas de mettre des vêtements neufs mais l’^id c’est d’avoir ses actes d’obéissance augmenté, l’^id ce n’est pas de porter du neuf mais c’est d’augmenter ses actes d’adoration »
Et un autre a dit, toujours une prose rimée en arabe :
ليس العيد لمن تجمل باللباس و الركوب إنما العيد لمن غفرت له الذنوب
(laysa l-^idou liman tajammala bi l-libasi wa r-roukoub, ‘innama l-^idou liman ghoufirat lahou
dh-dhounoub)
« L-^id ce n’est pas de se faire beau par des vêtements et des montures (c’est ce sur quoi on monte) mais l-^id c’est pour celui qui a ses péchés qui sont pardonnés, la fête c’est pour celui qui a vu ses péchés pardonnés. »
Al-Hassan Al-Bisriyy est un savant que Allah l’agrée, il a dit :
« كل يوم لا يعصى الله فيه فهو عيد وكل يوم يقطعه المؤمن في طاعة مولاه و ذكره و شكره فهو له عيد »
(koullou yawmin la you^sa l-Lahou fihi fahouwa ^id, wa koullou yawmin yaqta^ouhou
l-mou’minou fi ta^ati mawlah wa dhikrihi wa choukrihi fahouwa lahou ^id)
« chaque jour pendant lequel un esclave ne désobéit pas à Dieu est un jour de fête en réalité. Chaque jour durant lequel tu ne commets pas de péchés est un jour de fête et chaque jour que le croyant passe dans l’obéissance à Dieu, dans l’évocation de Dieu, dans le remerciement de Dieu est un jour de fête. »
Il se peut que ce coïncide deux fête comme si le jour du vendredi coïncide avec le jour de ^Arafat ou le jour de al-adha comme cette année, le vendredi c’est un jour de fête hebdomadaire qui coïncide avec le jour de al Adha. Donc cette journée devient plus importante puisque c’est une journée durant laquelle sont réunis deux fêtes.
Et cela est arrivé au Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam. Le Prophète a fait un seul pèlerinage, un pèlerinage après lequel il a vécu moins d’une année et il est mort. Et c’était arrivé au Prophète puisque le jour de son pèlerinage, l’année de son pèlerinage, le vendredi a coïncidé avec la station à ^Arafat et c’était ce jour là qu’a été révélé une ‘Ayah qui signifie
{ اليوم أكملت لكم دينكم و أتممت عليكم نعمتي و رضيت لكم الإسلام دينا }
(‘alyawma ‘akmaltou lakoum dinakoum wa ‘atmamtou ^alaykoum ni^mati wa raditou lakoumou
l-‘islama dina)
« Aujourd’hui, c’est ce jour là même, les règles de la religion vous ont été achevés (c’est-à-dire les règles globale de la religion ont été achevés.) Et Je vous ai complété ma Grâce.» Dieu nous apprends qu’Il a ainsi achevé la grâce qu’Il nous a accordé « Et J’ai agrée pour vous l’islam pour religion. » Allah agrée l’islam pour religion. Allah dit
« إن الدين عند الله الإسلام »
« ‘inna d-dina ^inda l-Lahi l-‘Islam » ca veut dire que la religion que Dieu agrée c’est l’islam.
Allah dit :
« و من يبتغ غير الإسلام دينا فلن يقبل منه »
(wa man yabtaghi ghayra l-‘islami dinan falan youqbala minh)
ce qui signifie « Celui qui prend une autre religion que l’islam, elle ne sera pas acceptée de lui » Si quelqu’un dit « Moi je suis telle religion » ou bien « j’ai tel principe » tout cela ne sera pas accepté de lui. Celui qui prend autre religion que l’islam, elle ne sera pas acceptée de lui et il sera au jour du jugement au nombre des perdants. Et ce jour là le perdant même s’il regrette, ca ne lui sera pas utile. Le regret peut être utile maintenant, maintenant tu peux te rattraper si tu ne fais pas l’entêté, si tu laisses de côté ton entêtement et ton objection et tu te soumets, tu abandonne toutes objections, tu gagnes. Mais si tu veux faire le fière et l’entêté tu perdras. Peut être que tu ne le verras pas maintenant mais c’est sur au jour du jugement tu le verras. Parce que Dieu nous a envoyé un Prophète, on ne peut pas dire qu’on n’était pas au courant. On est au courant, le message est arrivé. Allah dit :
« و من يبتغ غير الإسلام دينا فلن يقبل منه، و هو في الآخرة من الخاسرين »
(wa man yabtaghi ghayra l-‘islami dinan falan youqbala minh, wa houwa fi l-‘akhirati mina
l-khasirin)
ce qui signifie « celui qui prend autre que l’islam comme religion, elle ne sera pas acceptée de lui et il sera dans l’au-delà au nombre des perdants» C’est pour ca qu’on ne dit pas « chacun il peut croire ce qu’il veut, il dit ce qu’il veut, libre à lui ». Comment ? Si toi tu as ton enfant et tu sais qu’il y a du poison dans une armoire et tu as des vitamines, tu lui dis « libre à toi tu prends ce que tu veux » ou tu lui dis « tu ne prends pas ça, tu prends uniquement ça » ? Quand tu sais ce qui est bon et ce qui n’est pas bon tu va lui dire « tu es libre » ou tu vas lui dire « non tu ne prends pas ca, tu prends ça » ? Forcément tu vas ordonner le bien et interdire le mal. Quand tu sais que ce chemin là mène à un précipice et que tu sais que ce sera une chute du haut d’une falaise et la mort, tu vas lui dire « oui tu peux, si tu veux vas y » ? Si tu sais tu ne vas pas le laisser aller là-bas. Même si c’est malgré lui tu vas l’empêcher. Si c’est ton fils tu ne vas pas… comme tu souhaites le bien pour toi, tu souhaite le bien pour les autres.
Comme le jour de la fête de An-Nahr est un jour qui est très important, et c’est le plus grand des deux fêtes, c’est le plus important des deux fêtes, Allah a fait que avant lui il y a des fêtes et après lui il y a des fêtes. Avant c’est le jour de ^Arafat, la station à ^Arafat et après lui ce sont les trois jours de At-Tachriq. On va comprendre ce que c’est.
Le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam dans un hadith rapporté par at-Tirmidhiyy d’après ^Ouqbah Ibnou ^Amir il a dit
« يوم عرفة و يوم النحرو أيام التشريق عيدنا أهل الإسلام، و هي أيام أكل و شرب »
(yawmou ^arafah wa yawmou n-nahri wa ‘ayyamou ttachriqi ^idouna ‘ahla l-islam, wa hiya ‘ayyamou ‘aklin wa chourbin)
ce qui signifie « Le jour de ^Arafat, le jour du sacrifice les trois jours de at-Tachriq ce sont des jours de fête pour nous, musulman et les jours de at-Tachriq sont des jours où on mange et on boit, on ne jeûne pas les trois jours de at-Tachriq »
Donc c’est pour cela le jour de ^Arafat les musulmans qui sont entrains de faire le pèlerinage ne jeûnent pas le jour de ^Arafat, ils mangent et ils boivent parce que le Prophète n’a pas jeûné.
Et les trois jours de at-Tachriq ce sont les trois jours qui viennent après le jour de la fête, le 11, le 12 et le 13 de dhou l-hijjah. Ce sont des jours de fête également.
C’est pour cela que le Prophète a envoyé quelqu’un qui crie dans la Mecque pour transmettre aux gens, pour dire « attention les jours de at-tachriq ce sont des jours pour remercier Dieu, pour évoquer Dieu, ne les jeûnez pas ».
Ce sont des jours, les trois jours de at-Tachriq qui sont le 11, le 12 et le 13 de dhou l-hijjah. Le jour de la fête c’est le 10, les jours de at-tachriq ce sont le 11, 12 et 13, ce sont des jours où on mange et on boit.
Et l’évocation de Dieu que nous avons reçu l’ordre de faire les jours de at-tachriq sont de différentes catégorie, on peut le faire de différente manière.
Parmi les exemples c’est qu’après les prières obligatoires des trois jours de at-tachriq on dit « Allahou ‘Akbar », on fait le takbir. Après chaque prière on fait le salam puis on fait le takbir. Et ceci on le fait jusqu’à la fin des jours de at-tachriq.
Egalement lorsque tu égorges tu dis « bismi l-Lahi ‘Allahou ‘akbar »
Remarque : le fait d’égorger n’est pas quelque chose qui est spécifique aux hommes, même les femmes peuvent égorger. Donc quand tu égorges tu dis « bismi l-Lahi ‘Allahou ‘akbar ».
Parce que le temps pour faire le sacrifice ce n’est pas uniquement le jour de la fête, mais c’est quelque chose que tu peux faire jusqu’au dernier des trois jours de at-tachriq. Comment fini le jour de At-tachriq ? Par le coucher du soleil du troisième jour. Donc quand le soleil se couche, le troisième jour de at-tachriq, le 13 de dhou l-hijjah le temps du sacrifice s’achève, prend fin.
Ce qui est méritoire pour la nourriture quand on mange et quand on boit c’est avant de manger tu dis « bismil l-Lah » et quand tu termine tu dis « al-hamdouli l-Lah ». Quand tu commence à manger ou boire tu dis « bismil l-Lah » quand tu termine de manger ou boire tu dis « al-hamdouli l-Lah ».
Dans le hadith rapporté par Mouslim et at-Tirmidhiyy d’après ‘Anas Ibnou Malik que Allah l’agrée a rapporté que le Messager de Allah a dit :
« إن الله ليرضى عن العبد أن يأكل الأكلة فيحمده عليها أو يشرب الشربة فيحمده عليها »
(‘inna l-Laha layarda ^ani l-^abdi ‘an ya’koula l-‘aklata fayahmadahou ^alayha ‘aw yachrouba
ch-charbata fayahmadahou ^alayha)
ce qui signifie « Allah agrée de la part de l’esclave quand il mange quelque chose, qu’il remercie pour cette chose pour ce qu’Il lui a accordé et lorsqu’il boit quelque chose qu’il remercie Dieu pour ce qu’il lui a accordé »
Autre chose, mais cela est réservé à ceux qui font le pèlerinage durant les jours de at-tachriq quand ils lancent les pierres dans les Jamarat ils disent « Bismi l-Lah, ‘Allahou ‘akbar » à chaque fois qu’ils lancent.
Il y a l’évocation de Allah dans l’absolue, c’est bien aussi de multiplier les évocations de Dieu tu dis « soubhana l-Lah, al-hamdouli l-Lah, la ‘ilaha ‘illa l-Lah, ‘Allahou ‘Akbar » tu multiplies ces évocations.
Et notre maitre ^Oumar que Allah l’agrée quand il était à Mina, Mina c’est là où il y a les Jamarat, il disait « ‘Allahou ‘akbar » et quand les gens l’entendait dire « ‘Allahou ‘Akbar » ils répétaient derrière lui. Et tout Mina tremblait tellement le son était fort.
Et le fils de notre maitre ^Oumar Ibnou l-Khattab durant ces jours là il faisait beaucoup de takbir quand il marchait, quand il s’asseyait, quand il était allongé, quand il était sur son tapis, à chaque occasion il faisait beaucoup le takbir.
Maymouna l’épouse du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam elle faisait le takbir le jour du sacrifice.
Et les femmes faisaient le takbir derrière ‘Abban Ibnou ^Outhman et ^Oumar Ibnou ^abdi l-^aziz, que Allah l’agrée. Elles faisaient le takbir pendant les jours de at-tachriq dans la Mosquée avec les hommes. Donc elle faisait le takbir avec les hommes.
Que Allah agrée nos actes et nous pardonnes nos péchés et le jeûne de ^Arafat qui correspond au jeudi cette année est une cause pour avoir les péchés de l’année précédente et l’année à venir pardonnés. Donc ne ratez pas cette occasion pour jeûner cette journée là ‘Incha’a l-Lah.
L’excellence du comportement et le long silence
La louange est à Allah le seigneur des mondes, que Allah honore et élève davantage le rang notre maître Mouhammad et qu’Il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle. Nous demandons à Allah qu’Il nous fasse apprendre ce que nous ignorons, qu’Il nous fasse nous rappeler de ce que nous avons oublié et qu’Il nous augmente en connaissance. Nous demandons à Allah de nous préserver de l’état des gens de l’enfer, nous demandons à Allah qu’Il fasse que nos intentions soient sincères par recherche de Son agrément.
Notre Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit
« خصلتان ما إن تجمّل الخلائق بمثلهما، حسن الخلق و طول الصّمت »
(Khislatani ma ‘in tajammala l-khala‘iqou bimithlihima, housnou l-khoulouqi wa toulou ssamti)
ce qui signifie : « il y a deux caractéristiques qui sont des qualités lorsque les gens les ont ». Quelles sont ces deux caractéristiques ? Il y a housnou l-khoulouq, l’excellence de comportement et le long silence, toulou s–samt.
Ce hadith a été rapporté par ^Abdou l-Lah Ibnou Mouhammad Abou Bakr Ibnou Abi D-Dounia Al-Qourachiyy dans son livre As–samt. Le sens de ce hadith honoré c’est que ces deux caractéristiques, ces deux caractères comportent un grand bien pour les gens. Il s’agit de l’excellence de comportement et le long silence.
Le premier caractère auquel le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a incité c’est l’excellence de comportement. L’excellence de comportement c’est le titre donné à trois choses. L’excellence de comportement ce sont trois choses qui sont les bases et les piliers de ce point de caractère. L’excellence de comportement il s’agit de trois choses : La première de ces trois choses est de cesser de nuire aux gens. La première des trois choses est d’arrêter de faire du mal aux autres, cesser de nuire aux gens. La deuxième c’est supporter la nuisance d’autrui. Quand les gens te font du mal tu supportes, tu patientes et la troisième c’est de faire du bien pour celui qui est reconnaissant tout comme celui qui n’est pas reconnaissant. On fait le bien pour l’agrément de Dieu. On ne fait pas le bien pour plaire aux autres. Donc quand quelqu’un il fait le bien pour gagner des récompenses de la part de Dieu même si les gens ne sont pas reconnaissants, peu lui importe, ça ne le dérange pas, il ne va pas changer d’attitude parce que les gens ne sont pas reconnaissants. Même si les gens lui font du mal, lui il continue à faire le bien. Il fait le bien à celui qui est reconnaissant tout comme avec celui qui n’est pas reconnaissant. Ce sont là les trois choses qui sont les piliers de l’excellence de comportement.
Celui qui obtient l’excellence de comportement, celui qui réussi à avoir l’excellence de comportement, il aura obtenu un haut degré. Son degré est élevé selon le jugement de Dieu. Selon le jugement de Dieu, son degré est élevé. Pourquoi donc ? Parce que s’il a obtenu ce degré d’excellence de comportement, c’est qu’il a combattu fortement les passions de son âme. Pour obtenir ce degré d’excellence de comportement, il a combattu fortement les passions de son âme. Il se peut que grâce à l’excellence de comportement, il atteigne le degré de celui qui se lève la nuit fréquemment, régulièrement pour faire des actes d’adoration, des prières surérogatoires qu’on appelle al Qa‘im et le degré de celui qui jeûne souvent des jeûnes surérogatoires. Car celui qui se lève régulièrement la nuit pour faire des prières surérogatoires et qui fait des jeûnes surérogatoires, celui là il a un haut degré. Grâce à l’excellence de comportement il se peut qu’il atteigne le degré de celui qui se lève tout le temps la nuit pour faire des prières surérogatoires et qui jeûne le jour pour faire des jeûnes surérogatoires.
Le Messager éminent salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit
« إن المؤمن ليدرك بحس خلقه درجة القائم الصائم »
(‘Inna l-mou’mina layoudrikou bi housni khoulouqihi darajata l-qa‘imi ssa‘imi)
ce qui signifie : « Il arrive que le croyant atteigne par son excellence de comportement le degré de celui qui fait toujours des jeûnes surérogatoires et qui se lève régulièrement la nuit pour faire des prières surérogatoires » Hadith rapporté par Abou Dawoud.
Le Prophète ^alayhi s–salatou wa s-salam a dit
« أكمل المؤمنين إيمانا أحسَنهم خلقا وخياركم خياركم لنسائهم خلقا »
(‘akmalou l-mou’minina ‘imanan ‘ahsanouhoum khoulouqan, wa khiyaroukoum khiyaroukoum linisa‘ihim khoulouqan)
ce qui signifie « Ceux d’entre vous qui ont un degré de foi le plus complet ce sont ceux qui ont les meilleurs comportements et les meilleurs d’entre vous sont ceux qui ont le meilleur comportement envers leurs épouses » [Rapporté par At-Tirmidhiyy].
Et le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit
« ما من شيء أثقل في ميزان المؤمن يوم القيامة من حسن الخلق، و إن الله يبغض الفاحش الَبَذيّ »
(Ma min chay’in ‘athqal fi mizani l-mou’mini yawma l-qiyamati min housni l-khoulouqi, wa ‘inna
l-Laha youbghidou l-fahicha l-badhiyy)
ce qui signifie : « Il n’y a pas quelque chose qui pèse plus lourd au jour du jugement dans la balance du croyant que l’excellent comportement ». C’est-à-dire que l’excellent comportement est quelque chose qui pèse lourd dans la balance du croyant au jour du jugement.
« و إن الله يبغض الفاحش الَبَذيّ »
(wa ‘inna l-Laha youbghidou l-fahicha l-badhiyy)
« Et certes Allah n’agréé pas, n’aime pas celui qui est vulgaire dans ces propos », celui qui dit des paroles vulgaires, celui qui utilise des mots qui sont laids, qui sont mauvais, des paroles laides et vulgaires ce genre de personne Allah ne les aime pas.
Celui qui a l’excellence de comportement il oblige son âme à faire le bien avec les gens. Il oblige son âme à agir en bien avec les gens. C’est-à-dire qu’il oblige son âme à dire et à agir en bien. Il se force à dire du bien et à agir en bien. Et il ne nuit pas aux gens, il supporte leurs nuisances. Il ne leur nuit pas et il supporte leurs nuisances.
Agir en bien, faire le bien avec les gens, c’est que tu prodigues le bien autour de toi sans requérir en contrepartie que les gens agissent en bien avec toi. Quand tu vas faire le bien tu ne cherches pas que ce soit en contrepartie d’un bien que les gens vont faire avec toi par la suite. Au contraire tu dois contraindre ton âme, tu dois l’astreindre à agir en bien envers les gens, qu’ils agissent en bien avec toi ou pas. C’est-à-dire tu ne requiers pas comme condition pour agir en bien que les gens agissent en bien. Même si eux n’agissent pas en bien avec toi, tu ne cherches pas la contrepartie. Toi lorsque tu fais le bien tu le fais pour l’agrément de Dieu. Donc il s’agit de contraindre son âme, de forcer son âme, de forcer son nafs à agir en bien même avec celui qui n’agit pas en bien avec toi. Même avec celui qui risque d’agir en mal avec toi. L’âme ici n’apprécie pas, parce que l’âme elle veut toujours être dans une bonne condition. Elle veut avoir la supériorité. Et ici c’est ça l’excellence de comportement, c’est que tu forces ton âme à faire le bien sans attendre de contrepartie même avec celui qui peut agir en mal avec toi.
L’excellence de comportement c’est un des caractères des prophètes que Dieu les honore et les élève davantage en degré. Tous les prophètes que Dieu les honore et les élève davantage en degré agissaient en bien avec ceux qui répondaient à leur appel à l’Islam et avec ceux qui ne répondaient pas à leur appel à l’Islam. Ainsi ils aimaient le bien que Allah aime pour les gens. Dans l’appel à l’Islam ils faisaient preuve de patience et ils supportaient la nuisance de la part de ceux qui ne répondaient pas à leur appel. Au contraire, même avec ceux qui leurs nuisaient, ils faisaient preuve de patience. Les prophètes appelaient leur peuple à l’adoration de Allah tabaraka wa ta^ala.
Et leur peuple répondait avec la nuisance et les insultes. Donc leur peuple répondait avec la nuisance et les insultes sauf ceux pour qui Allah a voulu le bien pour eux. Sauf ceux à qui Allah a fait miséricorde puisqu’ils ont répondu à l’appel de ces prophètes et ils sont entrés en Islam.
Le croyant qui veut donc être élevé en degré, qui veut s’élever en degré selon le jugement de Dieu, il doit améliorer son comportement. Il doit faire en sorte que son comportement soit un comportement d’excellence c’est-à-dire il patiente face à la nuisance des gens tout en agissant en bien avec eux. C’est-à-dire que dans sa conduite il est comme un arbre fruitier. L’arbre fruitier quand il est frappé avec un bâton, ses fruits tombent, et quand on cueille le fruit sans frapper ses branches, ses fruits on les obtient aussi. Il convient que le croyant soit comme un arbre fruitier, il donne ses fruits qu’on le secoue ou qu’on ne le secoue pas. Il donne toujours des fruits. C’est comme ça qu’il convient qu’il soit.
Un poète a dit :
بنيّ كن بين البشر كالنخل محمود الأثر
إذا رموه بحجر ردّ عليهم بثمر
(Bounayy, koun bayna l-bachari kannakhli, mahmouda l-‘athari, Idha ramawhou bihajarin radda ^alayhim bithamarin)
« Mon fils soit parmi les humains, comme les palmiers, ses arbres dont on fait l’éloge, quand on lui lance des pierres au palmier il répond avec des fruits. Quand tu lances des pierres au palmier il te fait tomber des dattes. Donc c’est ainsi qu’il convient que tu sois, c’est-à-dire tu agis avec excellence de comportement. »
Et notre Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam est un excellent exemple, un excellent modèle pour nous. Allah a fait son éloge dans le Qour’an par Sa parole
{ وإنك لعلى خلق عظيم }
(Wa ‘innaka la^ala khoulouqin ^adhim)
qui signifie : « Tu as certes un excellent comportement, un comportement éminent »
Ainsi parmi les caractéristiques du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam qui sont des traits de son comportement avec son peuple c’est qu’il pardonnait à celui qui était injuste avec lui. Premier trait de caractère, avec son peuple il pardonnait à celui qui était injuste avec lui et il donnait à celui qui le privait. Donc si quelqu’un ne lui donnait pas, lui il lui donne. Et il entretenait les liens avec celui qui les rompait avec lui. Si quelqu’un rompait les liens, lui il ne les rompait pas, il les entretenait. Et il agissait en bien avec celui qui agissait en mal avec lui.
Le deuxième caractère que le Prophète a mentionné dans le hadith, deux caractéristiques qui sont des qualités si les gens s’en embellissent ce sont l’excellence de comportement et le long silence.
La deuxième caractéristique que le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a fortement recommandé dans le hadith honoré c’est le long silence, c’est-à-dire de ne pas trop parler sauf pour dire du bien.
Le long silence, quand on dit être longtemps silencieux c’est-à-dire silencieux et s’abstenir de dire autre que l’évocation de Dieu, autre que les autres bonnes récompenses. Parce que les évocations de Dieu et les autres récompenses c’est bien, les autres paroles qui ramènent des récompenses c’est bien de les dire. Là on parle du long silence pour autre que cela. Le long silence, c’est un caractère qui est recommandé, que Dieu agrée. La personne qui est sensée, la personne qui est raisonnable devrait être le plus longtemps possible silencieuse, et de ne parler que pour dire du bien.
Donc la personne sensée devrait être le plus longtemps possible silencieuse et ne parler que pour dire du bien.
Donc, la personne il convient d’être silencieuse sauf pour du bien pour ce qui lui est utile pour sa subsistance ou pour ce qui lui est utile pour son au-delà comme les évocations de Allah, comme la récitation du Qour’an, comme les autres bonnes actions.
Donc la personne aura des comptes à rendre sur ce qu’elle dit. Elle ne dit pas des paroles qui sont une médisance, elle parle de quelqu’un dans son absence, elle dit « non ce n’est pas bien ce qu’il fait » dans le sens que c’est un défaut qu’il a en lui et qu’il n’aime pas qu’on le dévoile. Il ne fait pas la médisance, il ne va pas dire une parole qui va blesser le musulman, comme certaines femmes après des années de vie avec leur mari, il a fait quelque chose et elle lui dit « je n’ai jamais rien vu de bien de ta part ». Ça c’est haram, il se peut que cette fois ci il a fait une erreur, mais ne dit pas jamais. Si elle lui dit jamais ça lui blesse le cœur. Même si lui dit à sa femme quelque chose qui lui blesse c’est interdit pour lui mais ça c’est quelque chose qui arrive souvent de la part des femmes, le Prophète a dit que beaucoup de femmes maudissent beaucoup et renient le bienfait du mari. La personne est au courant maintenant, il s’agit de gérer, parfois c’est sur un coup de colère ou quand elle est prise par la discussion et elle lâche la bombe. Il ne faut pas lâcher la bombe, il faut se contenir, c’est pour ça il vaut mieux se taire. Il vaut mieux se taire, si tu sais que tu es en colère alors tais-toi. Imagines que tu vas brûler si tu parles, imagine que tu vas recevoir un coup sur la tête si tu parles. Est-ce que tu vas parler ou est ce que tu vas t’abstenir ? Donc quand tu es en colère la solution est que tu te taises. Tu dis quand je ne serais plus en colère je gérerai la situation, là je ne suis pas en état de la gérer. Maintenant c’est comme si la pile est à plat, elle est vide. Je recharge la batterie et après on verra.
En effet le Prophète élu salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit :
« إن بكلّ تسبيحة صدقة و بكل تكبيرة صدقة و كلّ تحميدة صدقة وكلّ تهليلة صدقة و أمر بالمعروف صدقة ونهي عن منكر صدقة »
(‘Inna bikoulli tasbihatin sadaqah wa bikoulli takbiratin sadaqah wa koulli tahmidatin sadaqah wa koulli tahlilatin sadaqah wa ‘amrin bil-ma^rouf sadaqah wa nahyin ^an mounkarin sadaqah)
Ce qui signifie : « pour chaque parole « soubhana l-Lah », tu as une bonne action, comme si tu faisais une aumône. Pour chaque parole « Allahou ‘Akbar » c’est comme si tu faisais une aumône, pour chaque parole « al hamdouli l-Lah » c’est comme si tu faisais une aumône, pour chaque parole « La ‘ilaha ‘illa l-Lah » c’est comme si tu donnais une aumône. Chaque fois que tu ordonnes le bien c’est comme si tu donnais une aumône, et chaque fois que tu interdis le mal c’est comme si tu faisais une aumône ». C’est-à-dire ce sont là des occasions pour parler mais ici c’est parler en bien. Quand on a vu tout à l’heure qu’il vaut mieux ne pas parler c’est-à-dire quand il y a des choses inutiles. Quand il s’agit de gagner des récompenses, on parle. C’est pour cela que quand tu vois quelqu’un qui ne fait pas la prière, tu lui dis de faire la prière. Si quelqu’un n’assiste pas à une assemblée de science de religion, tu lui dis « assiste à l’assemblée de science de la religion », si tu as vu quelqu’un qui a commis un péché, tu lui dis « arrête de commettre ce péché ».
Il est rapporté également du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam qu’il a dit
« لا تكثروا الكلام بغير ذكر الله فإن كثرة الكلام بغير ذكر الله قسوة القلب «
(La toukthirou l-kalam bighayri dhikri l-Lah fa’inna kathrata l-kalam bighayri dhikri l-Lah qaswatoun lil-qalb)
ce qui signifie : « Ne parlez pas beaucoup pour dire autre que l’évocation de Allah parce que trop parler avec autre que l’évocation de Allah entraine la dureté du cœur », la personne son cœur devient dur. Qu’est ce que ça veut dire son cœur devient dur ? Même si elle entend des paroles d’exhortations, de rappels, ça ne lui attire pas l’attention, ça n’a pas d’effet sur elle parce que son cœur il est dur. Pourquoi ? Parce qu’elle bavarde, elle parle, elle parle… C’est pour cela ce n’est pas quelque chose de bien de trop parler. Dès qu’ils sont jeunes, dès qu’ils sont enfants c’est bien de s’habituer à ne pas trop parler. C’est une bonne caractéristique que de garder longtemps le silence.
Allah a fait grâce à ses esclaves de nombreux bienfaits. Des bienfaits innombrables, et parmi ces bienfaits que Allah nous a accordé il y a la langue. La langue c’est un bienfait que Allah nous a accordé. Regardez ceux qui n’ont pas de langue, ceux qui sont muets, c’est une grande épreuve. Al- Hamdouli l-Lah Allah a fait grâce à l’esclave de nombreux bienfaits dont seul Lui sait le nombre. Et parmi ces nombreux bienfaits il y a la langue.
Allah a fait que cette langue soit un organe que Allah a accordé à l’être humain pour régler ses affaires et ses besoins du bas monde et ses besoins de la religion. Pour qu’il puisse régler ses affaires et arriver à ses objectifs du bas monde et de la religion.
Et Allah nous a accordé cette langue importante pour pouvoir régler nos affaires et parvenir à nos fins concernant les sujets de la religion et concernant les sujet de l’au-delà, c’est-à-dire pour qu’on puisse l’utiliser dans ce qui est profitable et pas pour ce qui est préjudiciable. Nous ne devons pas utiliser la langue pour des choses qui vont nous nuire dans l’au-delà. Celui qui utilise cette langue dans ce qui lui est utile et pas dans ce qui lui est préjudiciable alors il n’y a pas de danger pour lui.
S’il utilise sa langue pour le bien, il ne va pas être châtié dans l’au-delà pour l’utilisation de sa langue. Quant à celui qui utilise sa langue pour le mal, celui là il n’aura pas remercié Dieu, il aura désobéi à Dieu, il mérite d’être châtié.
Et notre Messager éminent salla l-Lahou ^alayhi wa sallam que Dieu l’honore et l’élève davantage en degré a dit
« من كان يؤمن بالله و اليوم الآخر فليقل خيرا أو ليصمت »
(Man kana you’minou bi l-Lahi wa l-yawmi l-‘akhir, falyaqoul khayran ‘aw li yasmout)
ce qui signifie en français : « Celui qui croit en Dieu et au jour dernier qu’il dise du bien ou alors qu’il se taise ». C’est-à-dire avant de parler, évalue ce que tu vas dire. Est-ce que ce que tu vas dire est quelque chose de bien ou pas ? Est-ce que c’est quelque chose qui va amener un bien ou pas ? Est-ce que tu vas ordonner le bien, interdire le mal ou est ce que ce sont des paroles inutiles ? Ou pire encore, est ce que ce sont des paroles interdites qui vont nuire à quelqu’un ? Tu réfléchis. Avant de parler tu ne t’empresses pas de parler. Réfléchis d’abord si c’est utile tu le dis sinon tu te tais, c’est mieux. Il vaut mieux te taire.
Celui qui ne s’habitue pas à être silencieux, il va s’habituer à trop parler, il peut être entrainé à des situations périlleuses, dangereuses qui vont le faire glisser jusqu’à aller en enfer.
Il a été authentifié du compagnon honorable ^Abdou l-Lah ibnou Mas^oud que Allah l’agrée, qui s’était adressé à sa langue un jour et il a dit :
يا لسان قل خيرا تغنم واسكت عن شرّ تسلم من قبل أن تندم
(Ya lisan, qoul khayran taghnam wa skout ^an charrin taslam min qabli ‘an tandam)
« Ô ma langue, dis du bien, tu gagneras et abstiens toi de dire du mal, tu seras sauvé avant de le regretter car j’ai entendu le Messager de Dieu salla l-Lahou ^alayhi wa sallam dire
« أكثر خطايا ابن ءادم من لسانه »
(‘akhtharou khataya bni ‘adam min lisanihi )
Ce qui signifie en français : « la plupart des péchés de l’être humain provienne de sa langue ». [Rapporté par At–Tabaraniyy]
Et parmi les erreurs qui peuvent être commise par la langue, il y a la mécréance et les grands péchés. Si la personne utilise sa langue dans quelque chose qui fait mériter le châtiment de Dieu à cause de paroles interdites sans faire attention, il se peut que cette personne dans l’au-delà, à cause de ces paroles interdites arrive jusqu’au fond de l’enfer fond de l’enfer. Si la personne dit des paroles que Dieu a interdites sans faire attention, il se peut que dans l’au-delà il arrive au fond de l’enfer à cause de paroles qui seraient de la mécréance. Parce que la mécréance est le plus grave des péchés selon le jugement de Dieu. Il se peut que quelqu’un croit qu’il est musulman parce qu’il est né au pays, ou il dit « toute ma famille sont musulmans » ou il dit « mon père c’est un imam » Même si ton père était un imam, n’est ce pas que notre Maitre Nouh il avait quatre fils, trois étaient musulmans et le quatrième est mort mécréant. Son père était un Prophète et il est mort mécréant. Donc ce n’est pas parce que ton père ou ton voisin ou ton fils ou tu habites à la Mecque… Tu dois faire attention à ce que tu dis. Il y a des paroles qui font sortir de l’Islam. Celui qui rend interdit quelque chose de licite, celui qui rend licite quelque chose d’interdit, celui qui dit « ça ne fait rien, chacun est libre de croire ce qu’il veut », « il est libre de dire ce qu’il veut », s’il est libre, si on lui insultait sa mère ou sa sœur et regarde comment il réagit. Mais quand on insulte le Prophète ou insulte Dieu, tu dis c’est libre. Non ce n’est pas libre.
Donc il y a des paroles qui font sortir de l’islam, que la personne fasse attention pour ne pas se retrouver dans l’au-delà au fond de l’enfer. Et qu’elle rappelle cela aux gens au titre d’ordonner le bien et d’interdire le mal. Ordonner le bien et interdire le mal c’est un grand devoir pour les musulmans. Beaucoup de gens l’ont délaissé de nos jours, certains disent : « moi je suis tranquille je fais mes cinq prières, je jeûne le mois de Ramadan, je ne fais pas de mal aux gens, ca va ! » Oui mais parmi les devoirs il y a ordonné le bien et interdire le mal. Que tu ailles vers les gens que tu leur rappelle les attributs de Dieu, les attributs des Prophètes. Tu leur enseignes qu’il y a des paroles qui font sortir de l’islam ? Chacun il enseigne, il enseigne, il enseigne…multiplier les assemblées de science de la religion, parce que chaytan n’aime pas les assemblées de science de la religion, il essaie de faire tout son possible pour arrêter les assemblées. Il déteste notre Prophète et il délaisse les assemblées de science. Donc il faut multiplier, il faut diffuser la science.
Et comme a dit notre Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam à notre maitre ^Aliyy ce qui signifie : « Que tu sois la cause de la bonne guidée d’une seule personne cela vaut mieux pour toi que les biens les plus précieux de ce bas monde ». Même une seule personne. Tu vas avec une personne dans un trajet, transport en commun, tu lui dis « moi je te veux le bien je te dis quelques paroles » et tu lui fais un petit rappel. C’est facile, ce n’est pas difficile. Pourquoi il y a des gens pour dire du mal ils n’ont pas froid aux yeux ? Et toi tu as la clé du paradis, tu as la science, tu as la bonne croyance et tu vas éprouver de la pudeur qui n’est pas adapté ici.
Il y a une pudeur qui est louable et une pudeur qui n’est pas louable. Pour ordonner le bien et interdire le mal il ne s’agit pas d’avoir honte, celui qui a honte c’est celui qui commet un péché. Pas celui qui est sur la vérité.
Et le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam qu’il a dit :
« إن العبد ليتكلّم بالكلمة لايرى بها بأسا يهوي بها في النار سبعين خريفا »
(Inna l-^abda layatakallamou bilkalimati, la yara biha ba’sa, yahwi biha fi n-nari sab^ina kharifa)
ce qui signifie : « Certes il arrive à l’esclave de dire une parole dans laquelle il ne voit pas de mal mais à cause de laquelle il chutera en enfer d’une distance de soixante dix automnes. ». Il dit une parole, dans cette parole il pense qu’il n’y a pas de mal mais à cause de cette parole il va chuter en enfer, il va arriver à un endroit qui est réservé aux mécréants. C’est-à-dire que même le musulman entre en enfer, il n’arrive pas au fond de l’enfer. Donc c’est pour cela que c’est important. Il s’agit de se préserver. L’Islam est très précieux. C’est facile d’entrer en Islam, c’est une parole, une phrase mais aussi c’est facile d’en sortir. Donc il faut faire attention de ne pas sortir de l’islam. Ce n’est pas parce que quelqu’un est musulman depuis vingt générations qu’il se dit « moi je suis préservé ». Le commun des musulmans n’est pas préservé. Les Prophètes sont préservés, les saints, Allah les protège. Mais le commun des musulmans ne sont pas préservés de la mécréance.
Celui qui lâche les brides à sa langue, pour dire ce qui fait mériter le châtiment de Dieu, il se peut qu’il glisse à cause d’une seule plaisanterie, une seule blague dans laquelle il y a de la mécréance, sans y voir un quelconque mal mais il mérite à cause de cela la descente jusqu’au fond de l’enfer au jour du jugement. Et combien sont nombreux les gens qui sont ainsi. Il faut faire attention pour ne pas dire de paroles qui font sortir de l’islam. Il faut faire attention pour ne pas dire des mots qui font sortir de l’islam. Certains ils plaisantent, soit disant pour faire rire les gens. Ils racontent une des paroles qui sont contraire à la religion. Et d’autres ils apprécient, ils se mettent à rire, et après ils disent « elle me plait celle là je vais la répéter celle là ».
Et parmi les choses contre lesquelles il faut se préserver et préserver sa langue et qui se produisent souvent de la part des gens c’est la médisance. Qu’est ce que la médisance ? C’est citer ton frère en Islam, ou ta sœur, par quelque chose qui est en lui, ou en elle, qu’il ou elle déteste et en son absence. Quatre choses : que tu cites ton frère ou ta sœur en Islam, par quelque chose qui est en lui, ou en elle, qu’il ou elle déteste et en son absence, ça c’est interdit. Tu dis par exemple, « untel ses enfants ne sont pas polis », ou bien « unetelle elle ne sait pas s’habiller », même si c’est vrai, ou « untel il a tel métier » pour le blâmer, c’est quelque chose qu’il déteste, on ne parle pas de quelque chose que tu cites en bien ce n’est pas interdit mais si tu le cites en mal.
Le Prophète ^alayhi s–salatou wa sallam nous a donné une règle qui est très facile à retenir :
« لا يؤمن أحدكم حتى يحبّ لأخيه ما يحب لنفسه «
(La you’minou ‘ahadoukoum hatta youhibba li-‘akhihi ma youhibou linafsihi)
« L’un de vous n’atteindra un degré de foi complète que s’il aime pour son frère ce qu’il aime pour lui-même ». Quand tu vas parler sur quelqu’un, met toi à sa place, dis toi « si c’était moi, est ce que j’aimerai qu’on parle de moi comme ça ? » Comme ça ça va t’aider à te surveiller. Donc mets-toi à la place de l’autre. Ça c’est un hadith qui signifie en français « l’un de vous n’atteindra un degré de foi complète que s’il aime pour son frère ce qu’il aime pour lui-même ». Ce que tu aimes pour toi, alors aime le pour ton frère.
Les plus graves des paroles sont les paroles de mécréance.
Qu’il est beau de conclure nos propos par un hadith du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam
« من صمت نجا «
(Man samata naja)
Qui signifie : « Celui qui se tait il est sauvé »
Et la parole du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam
« أكثر خطايا ابن ءادم من لسانه »
(‘akhtharou khataya bni ‘adam min lisanihi)
Qui signifie : « La plupart des péchés du fils de ‘Adam proviennent de sa langue ».
Un grand savant a dit : « Celui qui veut être sauvé qu’il diminue ses propos, qu’il ne parle pas beaucoup. Quand à celui qui parle beaucoup nécessairement il va tomber, soit dans le péché soit il va dire des paroles qui sont une perte de temps, il va perdre son temps, soit un péché soit une perte de temps. Si lui il fait attention à ce qu’il dit il va tomber dans ce qui est une perte de temps, mais la plupart des gens tombent dans les péchés et beaucoup tombent dans la mécréance, parce qu’ils parlent beaucoup.
Nous demandons à Allah d’être sauvé dans le bas monde et dans l’au-delà et de nous préserver nos langues de tout ce qui mène à la perte de sorte que nous ne les utilisions qu’en ce que tu agréés comme actes d’obéissances et comme actes de bien. Et notre dernière invocation est Al Hamdouli l-Lahi Rabbi l-^alamin