Chaykhaboulaliyah's Blog


Le sacrifice

Posted in Uncategorized par chaykhaboulaliyah sur novembre 23, 2016

La louange est à ALLAAH le Seigneur des mondes, que ALLAAH Honore et Elève davantage le rang de notre Maître MouHammad Sallal-Laahou ^alayhi wa sallam, et qu’IL préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle.

Nous demandons à ALLAAH qu’IL nous fasse apprendre ce que nous ignorons et qu’IL nous fasse nous rappeler de ce que nous avons oublié, et qu’IL nous augmente en connaissance. Et nous LUI demandons de nous préserver de l’état des gens de l’enfer. Nous demandons à  Allaah qu’IL fasse que nos intentions soient sincères par recherche de Son agrément.

 

Sachez que DIEU vous fasse Miséricorde par la réussite qu’IL accorde, que le sacrifice, al-‘ouDhiya est ce que l’on égorge parmi les 3 catégories de bétails pour se rapprocher de l’agrément de ALLAAH, le jour de l’^id, et les 3 jours de At-tachriiq. Donc ce que nous égorgeons pour nous rapprocher de l’agrément de DIEU dans cette période de jour de l’^id et les 3 jours de At-tachriiq, c’est ce qu’on appelle al-‘ouDhiya, le sacrifice.

Et ce que nous avons commencé hier samedi 03 septembre 2016, c’était le 1er de Dhoul-Hijjah de l’année 1437. Donc nous entamons les 10 premiers jours du mois de Dhoul-Hijjah, qui fait partie des mois du pèlerinage. Et puisque le jour du 09 de Dhoul-Hijjah c’est le jour de ^Arafah, c’est le meilleur jour de l’année, il est très recommandé de le jeuner pour celui qui n’est pas en train de faire le pèlerinage, dimanche prochain (soit le 11/09/2016). Et le lendemain, le lundi 12/09/2016 sera donc le jour de l’^id. Nous parlons donc du jour de l’^id qui est l’^id al-‘aDHa où le mot ‘aDHa signifie le sacrifice.

Il ya unanimité du caractère méritoire de ce sacrifice. Qu’est-ce que ça veut dire quand on dit « méritoire » ? C’est-à-dire que ca donne des récompenses. Le terme méritoire englobe tout ce qui fait rapprocher de l’agrément de DIEU, que ce soit quelque chose d’obligatoire ou de surérogatoire. A l’origine donc du caractère méritoire de  ce sacrifice (avant même l’unanimité puisque l’unanimité est une preuve, il ya unanimité des savants moujtahid du caractère méritoire de ce sacrifice), il y’a la parole de ALLAAH, il y’a des versets du Qur’aan entres autres : « wal boudna ja^alnaaha lakoum min cha^aa’iril-Laah ; et un autre verset : « faSalli li rabbika wanHar» qui signifie « accomplis la prière et égorge pour ton Seigneur».

Il s’agit d’un acte très recommandé, (le sacrifice, égorger le jour de l’^id et les 3 jours de at-tachriiq), c’est une sounnah mou’akkada selon l’imam Ach-Chafi^iyy et selon la plupart des imams. La plupart des imams ont suivi cet avis que c’est très recommandé dans le cas où la personne n’a pas fait le vœu de faire le sacrifice. Vous savez qu’il est permis de faire un vœu d’accomplir un acte méritoire, mais dès lors qu’on fait le vœu, alors nous devons le tenir. Si un vœu est fait, on doit le tenir. On ne fait pas le vœu de n’importe quoi, on ne fait pas le vœu de faire un péché, ni d’éviter un péché. Parce que faire un péché n’est pas méritoire et éviter un péché c’est obligatoire. On ne fait pas le vœu d’accomplir les 5 prières obligatoires ou de ne pas les accomplir, parce qu’on ne fait pas le vœu de quelque chose d’obligatoire ni de quelque chose d’interdit. On peut faire le vœu de quelque chose qui est méritoire mais pas le vœu de quelque chose d’indifférent. Et dès lors que la personne a fait le vœu, c’est un de voir pour elle que de le respecter. Donc si quelqu’un a fait le vœu de faire le sacrifice le jour de l’^id, alors il doit respecter ce vœu.

L’imam Maalik que ALLAAH l’agrée a eu l’avis que le sacrifice était un devoir.

L’imam Abou Haniifah que ALLAH l’agrée a dit : « il est un devoir pour celui qui réside dans le pays où il dispose d’un seuil de zakat comme 200 dirhams ». C’est-à-dire qu’il a un certain niveau de richesse.

 

Le sacrifice on ne le fait pas au nom de quelqu’un qui est déjà mort, si quelqu’un est mort on ne va pas égorger pour lui. Mais il est permit de faire un sacrifice puis de lui offrir la récompense, avec l’invocation en disant « Ô ALLAAH fais parvenir une récompense semblable à cet acte que je viens de faire à l’âme de untel ». C’est ça offrir la récompense.

 

Le sacrifice soit il est fait par vœu, soit il est fait de manière surérogatoire sans que ce soit suite à un vœu. Dans les deux cas, on fait un sacrifice.

Dans le cas où la personne a fait le vœu de faire un sacrifice le jour de l’^id, quelles sont les conséquences ? Les conséquences sont que l’animal qu’il a égorgé n’est plus sa propriété dès lors qu’il a fait le vœu. C’est-à-dire qu’il ne lui est pas permit une fois cet animal égorgé de manger de sa chaire. Parce qu’il a fait le vœu que ce soit un sacrifice pour DIEU, il ne peut pas le consommer lui-même. Il devra le distribuer aux nécessiteux.

Et si la personne égorge l’animal de manière surérogatoire, c’est-à-dire qu’il n’a pas fait le vœu mais il aime égorger cela pour l’agrément de DIEU. Dans ce deuxième cas, elle peut consommer de la chaire de cet animal qu’elle a égorgé pour l’agrément de DIEU, elle peut en manger et c’est même recommandé qu’il en mange. Et ce n’est pas un devoir d’en manger de l’animal qu’elle égorge pour le jour de l’^id. Et il peut en offrir même pour les gens qui sont riches, des gens qui ont les moyens.

 

Le temps du sacrifice : à partir de quand peut-on égorger un mouton ou un animal pour l’agrément de DIEU ?

Le temps commence après le lever du soleil du jour de la fête, c’est-à-dire le 10ème jour de Dhoul-Hijjah.

 

Combien de temps après le lever du soleil ? Le temps de faire 2 rak^ah qui est la prière de l’^id et 2 discours qui sont les 2 discours après la prière de l’^id, contrairement à la prière du vendredi. Pour la prière du vendredi, l’imam commence par donner 2 discours puis l’assemblée fait une prière de 2 rak^ah. Pour l’^id c’est l’inverse, ils font d’abord 2 rak^ah puis l’imam donne 2 discours. C’est en prenant en compte des rak^ah qui ne sont pas trop longues et des discours qui ne sont pas trop longs après le lever du soleil, on fait passer ce temps là et à partir de là le temps de l’égorgement commence. Que celui qui veut égorger a fait la prière ou pas, dans les deux cas, c’est ça le temps. Même si lui dit « moi je ne la fais pas cette prière », dans tous les cas il n’égorge pas. S’il veut réaliser l’acte recommandé, faut qu’il attende ce laps de temps. Parce que la prière de l’^id n’est pas une prière obligatoire. C’est une prière qui est surérogatoire.

 

Durée : Le temps de l’égorgement, c’est-à-dire de ce sacrifice, dure jusqu’au coucher du soleil du 3ème jour de At-tachriiq. Quels sont les 3 jours de At-tachriiq ? Ce sont le 11, le 12 et le 13 du mois de Dhoul-Hijjah. C’est lorsque les pèlerins vont à Mina pour lancer les pierres dans les 3 bassins.

Il est permit que la personne égorge la nuit mais c’est déconseillé. Pourquoi c’est déconseillé ?

  • De crainte qu’il n’égorge pas au bon endroit,
  • ou qu’il se blesse lui-même,
  • ou qu’il tarde à distribuer la viande encore fraîche aux nécessiteux.

La nuit de l’^id, quand les pèlerins descendent de ^Arafah et qu’ils se dirigent vers la Mecque, ils passent par Mousdalifa puis ils vont à Mina où ils lanceront les 7 pierres dans le grand bassin. S’il était en train de faire le pèlerinage, le meilleur moment pour lui d’égorger c’est après avoir lancé les 7 pierres dans le grand bassin mais avant qu’il ne fasse le rasage du crâne pour les hommes ou la  coupe de cheveux pour les femmes.

 

Pour ce qui est du lieu du sacrifice, c’est le lieu où se trouve celui qui veut sacrifier. Concernant le caractère permit d’emmener la viande ailleurs que là où elle a été égorgé, il y’a 2 avis.

 

Qu’est-il suffisant d’égorger comme sortes de bétail pour le jour de l’^id ? Il y’a plusieurs sortes :

  • Parmi les ovins(c’est-à-dire les moutons et les brebis) : il est suffisant d’égorger 1 jaza^. Qu’est-ce que al jaza^ des ovins ?
  • C’est le mouton ou la brebis qui a 1 an lunaire selon l’avis le plus fort.
  • Ou qui a perdu ses dents de devant.

Mais il y’a eu d’autres avis selon lesquels même si l’agneau a 6 mois c’est suffisant. Mais d’autres ont dit qu’il faut qu’il ait 8 mois.

Un mouton suffit pour la personne qui égorge pour elle.

  • Parmi les caprins (c’est-à-dire les chèvres et les boucs) : il est suffisant d’égorger un thaniyy. Qu’est-ce que al thaniyy ?
  • c’est-à-dire la chèvre ou le bouc qui a 2 ans lunaire révolus et qui a entamé la 3ème année lunaire. Mais il y’a un avis faible qui dit qu’1 an suffit.
  • Il est suffisant d’égorger ce qui est plus grand que al jaza^ et que le thaniyy, c’est-à-dire même s’il a 3 ans ou 4 ans et cela est mieux.
  • Il est suffisant d’égorger un mâle ou une femelle.

 

  • Parmi les bovins, ce qui est suffisant c’est ce qui a 2 ans
  • Parmi les camélidés (c’est-à-dire les chameaux et dromadaires), c’est ce qui a 5 années révolues.

Un bovin ou un camélidé suffit pour 7 personnes. C’est-à-dire que 7 personnes peuvent s’associer ensembles pour acheter une vache ou un chameau et le sacrifier à cette occasion.

Mais il est mieux qu’1 personne sacrifie un mouton que d’être 7 à s’associer pour sacrifier un chameau ou une vache.

 

 

Il n’est pas suffisant d’égorger au titre du sacrifice de l’^id, un animal qui a un défaut apparent, comme :

  • Une bête qui est boiteuse ou une bête qui est borgne,
  • Un défaut qui a un effet sur le manque de chaire, c’est-à-dire de sorte que l’animal n’a pas beaucoup de chaire ou ça diminue la quantité de viande de manière claire,
  • Un animal dont une partie de l’oreille a été coupé.

 

Il est suffisant dégorger l’animal qui a été castré ou l’animal qui a perdu ses cornes, ou l’animal qui a une partie de sa corne cassée ou l’animal qui a perdu ses dents tant que cela n’affecte pas sa santé, c’est-à-dire que cela n’a pas de conséquence qui fait qu’elle soit devenue maigre

 

 

Les meilleurs des sacrifices que l’on puisse faire, c’est :

  • L’animal qui est le plus beau
  • L’animal qui est le plus gras
  • L’animal qui est le plus bon
  • L’animal qui est le plus complet.

 

 

Et dans l’ordre des priorités,

  • La bête de couleur blanche est mieux à être sacrifié que la bête qui a quelques rougeurs sur sa blancheur
  • La bête qui est châtain ou marron par rapport au blanc est meilleure que l’animal qui a du blanc et du noir
  • L’animal qui a du blanc et du noir est meilleur à être sacrifié que celui qui est noir.

 

 

La manière d’égorger et de sacrifier :

  1. Si, sur l’animal qu’on compte égorger il y’avait de la laine et qu’il n’ya pas d’intérêt à ce que cette laine soit tondue, mais qu’il n’ya pas de nuisance à ce qu’on laisse cette laine, alors ce n’est pas permit de la tondre. On laisse la laine. Mais s’il y avait une nuisance sur cette laine, alors il est permit de tondre cette laine et d’en tirer profit. Cependant s’il la donne en aumône cela vaut mieux.
  2. Il a été authentifié que le Messager de ALLAAH Sallal-Laahou ^alayhi wa sallam a sacrifié 2 béliers de couleur blanche, qu’il a égorgé de sa propre main honorée, Sallal-Laahou ^alayhi wa sallam. Il a dit bismil-Laah et il a dit ALLAAHOU ‘akbar avant de les égorger.
  3. Il y’a 5 choses recommandées au moment d’égorger :
  4. La parole bismil-Laah
  5. L’invocation en faveur du Prophète Sallal-Laahou ^alayhi wa sallam
  6. Se diriger avec l’animal qu’on veut sacrifier vers la Qiblah
  7. At-takbiir, la parole ALLAAHOU ‘akbar
  8. Et faire une invocation pour que ALLAAH accepte cet acte. L’invocation qu’il peut dire c’est « bismil-Laahi wa ALLAAHOU ‘akbar, wa Sallal-Laahou ^alaa raçoulihi MouHammad wa ^alaa ‘alihi wa SaHbihi wa sallam. Allaahoumma minka wa ilayk fataqabal minnii »

Ce qui signifie :

« Bismil-Laah C’est-à-dire je commence mon acte en évoquant le nom de DIEU,

ALLAAHOU ‘akbar c’est-à-dire ALLAAH mérite plus de Vénération et de Glorification que tout autre. ALLAAHOU ‘akbar ne veut pas dire que DIEU est Grand comme on trouve dans certains journaux. La science de la religion on ne l’apprend pas dans les journaux. Il n’est pas question de taille ici ni de dimension par ce que ALLAAH n’est pas un corps. ALLAAH est le Créateur des corps, IL n’est pas attribué par les dimensions.

Wa Sallal-Laahou ^alaa raçoulihi MouHammad wa ^alaa ‘alihi wa SaHbihi wa sallam, c’est-à-dire que ALLAAH Honore et Elève davantage en degré Son Messager MouHammad ainsi que sa famille et ses compagnons.

Allaahoumma minka wa ilayka fataqabal minnii, c’est-à-dire « Ô ALLAAH c’est un animal dont TU nous as accordé la propriété et que nous T’offrons. Ô ALLAAH accepte de moi ». Ou alors il dit : « Ô ALLAAH accepte cette offrande de untel (si ce n’est pas le propriétaire qui l’égorge, c’est-à-dire que lui est en train d’égorger pour quelqu’un d’autre).

 

 

La sounnah pour les ovins, les bovins et les caprins c’est que l’animal soit posé sur son flanc gauche, les pattes en direction de la qiblah.

 

Ce qui est déconseillé pour l’égorgement, c’est qu’au moment de l’égorger, la personne lui couper la totalité de la tête. On égorge mais on ne va pas au-delà des 2 conduits de respiration et d’alimentation. On ne tranche pas la tête du premier coup. Quand l’âme sort et au moment de la dépecer, oui on peut lui trancher la tête.

 

Il est recommandé pour l’homme que ce soit lui-même qui fasse son sacrifice. C’est-à-dire qu’il n’ya pas un boucher qui égorge pour lui par exemple.

Et c’est recommandé pour la femme qu’elle demande à un homme dégorger pour elle mais elle peut égorger elle-même. Ce n’est pas une condition. Aujourd’hui il y’a tellement d’ignorances que les gens sont étonnés et font des conjectures sur des choses qui n’ont rien à voir. Parfois ils disent « mais si elle a les menstrues ? » Mais cela n’a rien à voir avec les menstrues ! C’est normal, ALLAAH nous a rendu licite de manger de cette chaire et pour la manger on passe par cela (l’égorgement).

S’il a fait le vœu d’égorger au moment d’égorger, il met cette intention qu’il s’agit d’un sacrifice suite à un vœu.

S’il égorge sans que ce soit suite à un vœu, alors il met l’intention qu’il sacrifie pour gagner des récompenses de la part de DIEU. Bien sûr, il lui est autorisé de demander à quelqu’un d’autre d’égorger pour lui.

Il est recommandé que le propriétaire de l’animal pour lequel le sacrifice est fait soit présent au moment du sacrifice. Même s’il mandate quelqu’un d’égorger pour lui et qu’il n’est pas présent c’est valable. Mais ce qui est recommandé et pour avoir plus de récompenses c’est que la personne soit présente lorsque cela est fait.

Ainsi, Al Bayhaqiyy a rapporté de Abou Sa^yd Al Khoudry que ALLAAH l’agrée, que le Prophète Sallal-Laahou ^alayhi wa sallam a dit à sa fille FaTimah que ALLAAH l’agrée, ce qui signifie : « lèves-toi et sois présente au moment de ton sacrifice. Soit témoin quand l’animal va être égorgé car par la première goutte de sang qui va sortir de cet animal, il te sera pardonné tous tes péchés antérieurs ».

Le mieux, s’il demande à quelqu’un d’autre d’égorger pour lui, que cet autre soit un homme musulman. Mais s’il demande à un mécréant qui fait partie des gens du livre ou à une femme, c’est valable. Parce qu’ils font partie des gens que s’ils égorgent on peut consommer.

 

Quand est-ce que le propriétaire de l’animal met l’intention quand il va mandater quelqu’un d’autre ?

Il met l’intention que c’est un sacrifice pour DIEU quand il va la donner à celui qui va l’égorger. Dès lors qu’il mandate quelqu’un pour qu’il égorge à sa place, c’est valable du moment que celui qui mandate est musulman et a le discernement.

 

 

Si le sacrifice a été fait suite à un vœu, alors il faut le distribuer aux nécessiteux après l’avoir égorgé.

Dans le cas où le sacrifice n’est pas suite à un vœu, mais la personne veut le faire pour gagner des récompenses, alors l’animal après son égorgement, est partagé en 3 tiers :

  • 1/3 pour les pauvres,
  • 1/3 pour sa famille,
  • et 1/3 pour des cadeaux. Et parmi les cadeaux, il donne s’il veut même à des gens qui ont leur suffisance, c’est-à-dire des riches. Quand on dit riche dans la Loi de l’islam, cela ne veut pas dire qu’il est millionnaire mais qu’il a sa suffisance.

Ce n’est pas une condition pour les 3 tiers que ce soit des parties bien définies de l’animal pour une catégorie particulière.

Sont inclus dans les 3 tiers distribués, la tête et même la peau.

Par ailleurs même si l’animal est donné à un seul pauvre, c’est suffisant.

Et même si celui qui prend de l’animal qui a été sacrifié fait partie des descendants du Prophète Sallal-Laahou ^alayhi wa sallam, c’est permis. Cependant, il n’est pas suffisant de donner l’animal au pauvre avant de l’avoir égorgé. Donc qu’il l’égorge et ensuite qu’il le donne. Egalement, tout comme on a vu, ce n’est pas une condition que celui qui fait le sacrifice égorge lui-même. Et ce n’est pas non plus une condition que celui qui va distribuer soit celui qui a sacrifié. Il peut aussi mandater.

Celui qui veut, il mandate quelqu’un digne de confiance, pour distribuer les animaux qui sont sacrifiés aux ayants-droits, et dit par exemple à quelqu’un en qui il a confiance « prends cet animal sacrifié et distribue-le aux pauvrex »

Aujourd’hui, on trouve des gens qui s’autoproclament « association de… » et rajoutent « islamique », et font après des choses qui ne sont pas conformes avec la Loi de l’islam, à cause de leur ignorance. C’est une preuve et ces gens là auront des comptes à rendre au jour du jugement. Ce n’est pas un jeu, ce n’est pas parce que la personne a une logistique qu’elle se permet de faire des choses qui ne sont pas conformes à la Loi de l’islam. Attention, car au jour du jugement les gens demanderont des comptes à cette personne si elle a été mandaté à faire certaines choses notamment pour la zakat par exemple. Il y’a des gens qui la collectent et ne la donnent pas aux ayants-droits. Leur responsabilité n’est pas quelque chose de facile, il faut apprendre et il faut craindre DIEU. Mais il y’a des gens qui n’apprennent pas et qui ne craignent pas DIEU, et s’autoproclament représentants de l’islam.

 

 

Parmi les actes recommandés pour le sacrifice, il y a  :

  • Bien aiguiser l’outil avec lequel on va sacrifier. On n’utilise pas un couteau qui n’est pas bien aiguisé, car il faut faire en sorte que ce soit le plus facile pour l’animal.
  • Faire passer le couteau en appuyant avec force, dans un sens puis dans l’autre. Au bout de 2 fois (pas 3, 4fois), il est censé avoir coupé ce qu’il devait couper.
  • Que celui qui égorge se dirige vers la qiblah et il dirige également l’animal qu’il sacrifie vers la qiblah. Il se met dans une position telle que l’animal est vers la qiblah et que lui-même est vers la qiblah.
  • Dire bismil-Laahi ar-raHmaani ar-raHiim au moment où il va égorger.
  • Ce qui est recommandé pour les chameaux c’est ce qu’on appelle an-naHr, c’est de couper à la racine du cou. Et pour les vaches, les moutons, c’est d’égorger, à savoir de couper le conduit qui est en haut du cou. La position n’est pas la même. Vous prenez l’équivalent de la thyroïde, vous la soulevez et vous égorgez juste en-dessous. Comment dit-on qu’on a égorgé le mouton ? C’est quand on coupe le conduit de la respiration et de la nourriture (le larynx et l’œsophage).
  • Pour le chameau, il est recommandé de l’égorger quand il s’appuie sur 3 pattes avec un genou plié et attaché. Sinon, lorsqu’il est accroupit. On laisse la patte droite avant libre et on attache les 3 autres.

Pour les bovins, ovins et caprins, on les mets comme cité plus haut, sur leur flanc gauche.

  • Une fois qu’il coupe le conduit de la respiration et de la nourriture, il est recommandé d’arrêter de couper, de ne pas aller au-delà. Et de ne pas séparer la tête du corps immédiatement. Il ne va pas dépecer (enlever la peau) immédiatement après avoir égorgé, il ne va pas casser la colonne immédiatement après avoir égorgé, il ne va pas couper des pattes immédiatement après avoir égorgé, il ne bouge pas l’animal et il ne le déplace pas à un autre endroit mais il le laisse jusqu’à ce que l’âme sorte du corps. Et il ne l’attache pas après l’avoir égorgé, pour l’empêcher de se mouvoir.

Les choses prioritaires c’est :

  • D’emmener l’animal avec douceur au lieu où il sera égorgé,
  • De le mettre sur le flanc avec douceur,
  • De lui proposer de boire avant d’être égorgé,
  • De ne pas aiguiser le couteau devant l’animal pour ne pas l’effrayer
  • De ne pas égorger pas les animaux les uns devant les autres. Par exemple si c’est une famille et qu’ils veulent égorger ensembles, alors qu’ils mettent les animaux dans une pièce fermée puis ils égorgent un et finissent avec lui avant de ramener l’autre, et ainsi de suite… Ce n’est pas quelque chose de facile mais c’est pour ne pas effrayer l’animal.
  • Dire « Ô ALLAAH cet animal c’est TOI qui nous l’a accordé, c’est à TOI que nous l’offrons, Ô ALLAAH accepte-le de moi»

 

 

J’espère que cela a été utile pour que la personne comprenne comment on accomplit ce sacrifice qui comme vous le savez est une revivification de la tradition de notre maître ‘Ibraahiim ^alayhi s-salaam, qui a égorgé un bélier que Jibriil lui a emmené du paradis lorsque ‘Ibraahiim a reçu l’ordre d’égorger son fils. Les savants ont dit que c’est son fils Isma^il et certains ont dit IsHaaq. Et lorsqu’il l’a emmené dans les montagnes pour l’égorger, son fils lui a dit « où est donc l’animal que tu voulais sacrifier ? », parce qu’au départ il lui a dit : « Ô mon fils j’ai vu dans le rêve que je faisais un sacrifice à DIEU ». Il lui a dit « fais ce que ALLAAH t’a ordonné ». Et quand ils sont allés dans les montagnes pour faire le sacrifice, il n’a pas vu d’animal. Son fils lui a demandé où est son sacrifice et il lui a dit « c’est toi que j’ai reçu l’ordre de sacrifier ». Et son fils a été de ceux qui s’empressent à obéir à DIEU et lui a dit « fais ce que DIEU t’a ordonné de faire ». Il lui a dit « passe le Salam à ma mère, éloigne tes vêtements de moi pour que mon sang ne te tache pas et que si ma mère le voit ça lui ferait mal ». Et quand il a voulu égorgé, le couteau n’a pas coupé. Et quand son fils lui a dit « alors pourquoi n’as-tu pas coupé ? Plante le couteau ». Il a voulu planter le couteau mais le couteau ne s’est pas planté. Et cela est une preuve que c’est DIEU qui Crée et que ce n’est pas le couteau qui crée la coupure. Et ALLAAH ta^ala a Compensé Isma^il par un bélier que Jibriil a ramené du paradis et que notre maître ‘Ibraahiim a donc égorgé. Et ceci est une preuve de l’empressement des prophètes à exécuter l’ordre de DIEU. Et c’est une preuve également que les ordres de DIEU comportent une Sagesse qui pour certaines nous sont connues, pour d’autres elles ne sont pas connues. Et ce n’est pas une condition de connaître la Sagesse pour exécuter l’ordre. Et c’est une preuve aussi que DIEU Ordonne ce qu’IL Veut et IL Interdit ce qu’IL Veut. Pas comme certains disent qu’il est obligatoire que DIEU interdise de boire de l’alcool ou que c’est obligatoire que DIEU interdise de manger du porc. ALLAAH ta^ala s’IL voulait que le porc soit licite, IL aurait fait que le porc soit licite. ALLAAH Ordonne ce qu’IL Veut et IL Interdit ce qu’IL Veut. Ce sont des épreuves pour nous.

Il y a en cela une preuve que l’ordre n’est pas la Volonté : ALLAAH a ordonné une chose mais IL n’a pas voulu que cette chose ait lieue.

Dans ce récit il y a énormément de leçons que nous apprenons. Et nous nous revivifions cette tradition, nous faisons comme l’a fait notre maître ‘Ibraahiim ^alayhi s-salaam avec cette tradition.

Que ALLAAH agrée cet acte des musulmans et qu’IL Fasse que nous soyons de ceux qui entretiennent et qui persévèrent dans l’attachement à la sounnah de notre prophète, c’est-à-dire à sa croyance et à ses traditions qu’il a instauré.

 

 

Wa ALLAAHOU ta^ala a^lam wa aHkam wa baaraka l-Laahou fiikoum.

 

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LES CAUSES DE GUERISON // LES KHAWARIJ

Posted in Uncategorized par chaykhaboulaliyah sur novembre 23, 2016

La louange est à Allah le Seigneur des mondes, que Allah honore et élève davantage le rang de notre maître Mouhammad Salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, et qu’Il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle.

Nous demandons à Allah qu’Il nous fasse apprendre ce que nous ignorons et qu’Il nous fasse nous rappeler de ce que nous avons oublié, et qu’Il nous augmente en connaissance. Et nous Lui demandons de nous préserver de l’état des gens de l’enfer. Nous demandons à  Allah qu’Il fasse que nos intentions soient sincères par recherche de Son agrément.

 

 

Dans le Qur’aan dans sourate Al-Kahf verset 104, Allah nous apprend qui sont les perdants, ceux qui font les œuvres mais qui ne donnent pas de fruits. Ce sont ceux qui œuvrent dans ce bas monde et qui pensent qui sont en train de bien agir. Alors qu’en réalité ils n’agissent pas bien.

Et dans le hadith rapporté par Mouslim, le messager Salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit ce dont nous comprenons en français :

« Celui qui nous trompe n’est pas un croyant accompli ». Le sens littéral du hadith « il n’est pas des nôtres » qu’est-ce que ça veut dire ? Ça ne veut pas dire qu’il n’est pas du tout musulman celui qui nous trompe, mais ça veut dire que c’est un musulman qui n’a pas un degré de foi complète. C’est ça le sens de ce hadith ?

Mais enfin, la 3ème parole c’est celle de Abou ^Aliyy Ad-Daqaaq, qui est un savant qui a dit : « celui qui se tait, qui ne dit pas la vérité alors c’est comme un chayTaan, comme un démon qui est muet ».

 

L’introduction concerne un contexte qui date d’environ 200 ans, c’est-à-dire vers le 12ème siècle de l’hégire puisque nous sommes aujourd’hui en 1438, donc nous sommes au 15ème siècle de l’hégire. Au 12ème siècle de l’hégire, des ennemis de l’islam ont favorisé l’émergence d’un groupe qui se rattache à la pensée des Khawarij. Les Khawarij ce sont des gens qui ont fait un grand chiisme au début de l’islam. Vers les années 30 de l’hégire, ils sont apparus et ils ont provoqués énormément de guerre.

Leur pensée se résume très facilement. Ils on prit des versets et des hadiths qui concernent des non musulmans et ils les ont appliqués aux musulmans. C’est-à-dire qu’il y a des dénonciations d’actes dans le Qur’aan ou dans les hadiths, actes fait par des non musulmans, et eux ils ont dit que ce sont les musulmans qui font cela. Ils ont donc prit des musulmans comme ennemis. Leur pensée c’est à l’homme qui s’appelle Mouhammed Ibnou l-wahhab qui est apparu environ 300 ans aujourd’hui. Et c’est lui qui a revivifié cette pensée des Khawarij. Et justement à ce sujet, puisqu’il est apparu dans une région qui s’appelle Najd, Al-Boukhariyy rapporte un hadith du messager Salla l-Lahou ^alayhi wa sallam  avec une chaîne de transmission qui remonte jusqu’au fils de ^Oumar Ibnou l-Khattab que Allah les agrée tous les deux, dans lequel le prophète Salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a fait des invocations en faveur du pays de Ach-Cham et du pays du Yémen : « Allahoumma barik fi Chamina, Allahoumma barik fi Yamanina ».

C’est-à-dire : «  Ô Allah fait qu’il y a de la barakah dans le Cham et dans le Yémen ».

 

Certains qui étaient présents avaient demandé au messager de faire des invocations pour Najd également. Mais le prophète n’a pas voulu faire d’invocations pour Najd. Il a une deuxième fois fait des invocations pour le Cham et pour le Yémen.

Quand les gens à nouveau demandaient : « et dans Najd ? ». C’est-à-dire qu’ils ont à nouveau demandé que le prophète fasse des invocations pour la région de Najd. Le prophète Salla l-Lahou ^alayhi wa sallam la 3ème fois qu’est-ce qu’il leur a dit ? Il leur a dit ce qui signifie en français : « c’est là-bas qu’il y a des tremblements de terre », pas le tremblement de terre au sens physique mais c’est-à-dire que c’est là qui aura des sources de discorde, de distension, c’est là où il y aura beaucoup de gens qui vont faire du mal aux musulmans. Et il a dit ce qui signifie : « la force du chayTan va apparaître de là-bas », c’est-à-dire de la région de Najd. Najd dont la capitale est Ar-Riyad.

 

Qu’est-ce qu’ils ont prit comme idéologie ces gens là qui sont apparus dans la région de Najd 300 ans environ ? Ils déclarent d’une mécréance générale les musulmans qui invoquent Dieu par le degré des Saints et des Vertueux. Les musulmans qui se rendent au tombe des Saints pour invoquer Dieu, pour demander à ce que Dieu leur donne ce qu’ils demandent par le degré des Saints et des Vertueux, ces gens là les déclarent mécréants. C’est ce qui les a emmenés à déclarer d’une mécréance générale les gens d’Egypte, les gens de Cham, les gens d’Irak, du Yémen et même ceux qui font des transactions avec eux par du commerce ou autre. On les appelle les wahhabites, plus communément connus à notre époque sous le nom de salafites.

 

Certains d’entre eux nient le statut de prophète de ‘Adam et nient le statut de prophète de Chith. Certains d’entre eux déclarent Hawa mécréante.

C’est connu chez eux également qu’ils considèrent que Dieu est un corps et ils attribuent à Dieu le corps et les organes.

Ils attribuent à Allah la position assise et d’autres caractéristiques des créatures.

Concernant notre prophète Mouhammad Salla l-Lahou ^alayhi wa sallam ils considèrent selon eux que c’est un cadavre. Selon eux il n’est pas utile, il ne profite pas, il ne nuit pas. Voilà ces gens là qui sont passés pour des rigoristes, des gens qui s’attachent à la religion mais qui en réalité ont amené une nouvelle religion. C’est une nouvelle religion ce qu’ils ont même s’ils ont l’apparence des musulmans, même s’ils récitent le Qur’aan, même s’ils font l’image de la prière, même s’ils font l’image du jeun. En réalité ce sont des ennemis de l’islam et des musulmans.

 

Ils interdisent même qu’on fasse des sacrifices à l’occasion de la naissance du prophète Mouhammad Salla l-Lahou ^alayhi wa sallam. Ils considèrent selon eux que ces animaux qui sont égorgés sont interdits à la consommation. Regardez à quel point ils ont de la haine contre le prophète.

Quant au musulman, leur croyance c’est que Dieu n’est pas un corps et qu’Il n’habite pas dans un endroit. Que Allah n’est pas dans tous les endroits.

La croyance des musulmans est que Allah existe sans endroit.

 

Ils considèrent même que c’est interdit de faire des invocations en faveur du prophète à haute voix après l’appel à la prière. Or c’est quelque chose qui est une bonne innovation,  quelque chose de bien qui date d’environ 600 ans dans tous les pays des musulmans, où que vous allez, même aujourd’hui certains conservent encore. Dans certains pays c’est avant l’appel à la prière et dans d’autres c’est après l’appel à la prière, c’est le mou’adhan lui-même, celui qui fait l’appel à la prière, à haute voix il fait l’invocation en faveur du prophète Salla l-Lahou ^alayhi wa sallam.

 

Les Hirz

Nous allons parler aujourd’hui d’une des questions où ils se distinguent des Ahlou s-Sounnah wal jama^ah.

Tout ce qui est Hirz, c’est-à-dire les pendentifs dans lesquels il y a des versets du Qur’aan, des invocations du prophète ou autre. Les musulmans considèrent ces pendentifs comme quelque chose de licite mais que ce ne sont pas des choses qui vont créer quoi que ce soit. Ce ne sont pas ces pendentifs qui repoussent la nuisance ou qui attire le bien en soi, par eux-mêmes. Or ces Hirz qu’es-ce qu’ils ont ?

Il y a du Qur’aan, de l’évocation de Dieu, des noms de vertueux comme les noms de Ahloul Kahf. Vous connaissez les compagnons de la caverne, qui étaient des gens musulmans, qui ont trouvé refuge dans une caverne et Allah les a cité dans une sourate du Qur’aan qui est sourate Al-Kahf. Même Salahou d-Din qui est un savant qui a vécu il y a 800 ans, il a dit que leurs noms sont utiles. Comme par exemple porter le nom des Anges comme ^Azra’il, Jibril, ‘Israfil ou Mika’il, aucun musulman ne doute à propos de la barakah et du profit qu’ont ces noms.

Les moujassima, ceux qui attribuent un corps a Dieu, les arrachent des musulmans et leur disent : « c’est du Shirk ». Selon eux, celui qui le porte c’est comme un associateur, il n’est pas un musulman.

 

Qu’est-ce qu’ils vont dire du compagnon ^Abdoul-Laah le fils de ^Amr Ibnoul ^As ?

Il a été rapporté de lui qu’il disait que les compagnons accrochaient des versets, des dhikr  aux cous de leurs enfants qui n’avaient pas atteint la puberté. Est-ce qu’ils vont dire que ces compagnons étaient des associateurs parce qu’ils faisaient porter le Hirz autour du cou de leurs enfants ?

Qu’est-ce qu’ils vont dire de Ahmad Ibn Hanbal, qui lui a autorisé qu’on le fasse ?

Et qu’est-ce qu’ils vont dire de l’imam Al-Moujtahid Ibnil Moundhir ?

 

Eux prétendent trouver la preuve de ce qu’ils disent fans un hadith, dans lequel le prophète a mentionné Ar-Rouqa, pluriel de Rouqya, Tama’im pluriel de Tamima  et Tiwalah. Ils disent de ces choses là que ce sont du Shirk, ils disent que c’est une association  à Dieu, une adoration d’autre que Dieu. Mais de quoi parle le prophète Mouhammad Salla l-Lahou ^alayhi wa sallam par ces trois choses là ?

Il s’agit des Tama’im et des Rouqa dans lesquels il y a des paroles qui sont laides, qui sont mauvaises. Quand il y a des paroles qui sont mauvaises c’est-à-dire des adorations du chaytan ou de la mécréance, là c’est quelque chose qui revient à sortir de l’islam.

Quand il s’agit de bonnes paroles comme réciter le Qur’aan, où est le Shirk ici ? Si quelqu’un récite le Qur’aan sur un autre, est-ce que quelqu’un va dire que c’est du Shirk, ça revient à adorer autre que Dieu ? Est-ce que si quelqu’un porte le MouShaf dans sa main, est-ce qu’on va dire que c’est du Shirk ? S’il ne prend pas le MouShaf mais qu’il prend un verset et l’accroche à son cou ou le prends dans sa main, ça c’est du shirk ? Selon eux, dans sa main ce n’est pas du shirk et à son cou ça devient du shirk ? Donc vous voyez, leurs paroles n’ont pas de sens.

Tu lui dis : « où est le problème si tu prends ‘ayatal Koursiyy dans ta main, tu la portes ? ». Il va te dire que c’est du shirk. Tu dis : « tu ne la mets pas sur ta main, tu l’attaches à un fil et tu la portes avec le fil, est-ce que c’est du shirk ? ». Ce n’est pas du shirk. Tu lui dis : « le fil tu ne le mets pas dans ta main, tu l’accroches sur le bouton de ta chemise, est-ce que c’est du shirk ? ». Ce n’est pas du shirk. Tu dis : « tu le mets autour de ton cou, est-ce que c’est du shirk ? ». Ce n’est pas du shirk.

Vous voyez ça n’a pas de sens ce qu’ils disent. Ils accusent de mécréance les musulmans pour rien, gratuitement. C’est pour ca qu’on les appelle les khawarij, ils déclarent mécréants les musulmans. Ils prennent des versets et des hadiths qui concernent les non musulmans et ils disent que ça s’appliquent aux musulmans.

 

Les Tama’im, c’est ce qu’on appelle les Talismans. C’est quoi les Tama’im et les Talismans ? C’est ce que les arabes du temps de la jahiliyyah faisaient. Ils accrochaient des choses et ils croyaient que ces choses là repoussaient la nuisance par eux-mêmes. Ils ne croyaient pas que Dieu par Sa volonté fait que ce soit une cause pour que ça repousse le mal, ils croient que cette chose là repousse le mal par elle-même. Et ça c’est de la mécréance. Parce que ça revient à croire que autre que Dieu crée quelque chose. Ce n’est pas le cas du musulman qui prend du Qur’aan qui l’accroche à son cou et a pour croyance que le Qur’aan est une cause et que par cette cause Dieu le protège. C’est Dieu qui Crée et ça c’est une cause. Tout comme le musulman quand il prend un médicament, il a mal à la tête et prend du paracétamol. La croyance du musulman ce n’est pas que le paracétamol va créer la disparition des douleurs. La croyance du musulman fait que le médicament soit une cause. Egalement lorsque le musulman se nourrit ou boit, sa croyance ce n’est pas que la nourriture créée en lui le fait qu’il soit rassasié. La croyance du musulman c’est que la nourriture est une cause. Et il en est de même pour toutes choses. Dieu a fait que ce bas-monde soit fondé sur des causes et des effets, et le musulman prend les causes. Et parmi les meilleurs des causes, il y a le Qur’aan.

 

Le hafidh Ibnou Hajar dans Al-‘Amaali d’après Mouhammad Ibnou Yahya Ibn Hibban qui est Al-‘AnSariyy a rapporté que Khalid Ibn Al-Walid avait des insomnies, il se réveillait la nuit. Qu’est-ce que le prophète Salla l-Lahou ^alayhi wa sallam lui a conseillé de dire ? Il lui a dit de dire :

 

« A^oudhou bikalimati l-Lahi t-tammah min ghadabihi wa ^iqabih wa min charri ^ibadih wa min hamazati ch-chayatini wa ‘an yahdouroun ».

Voilà une invocation que le prophète a enseigné.

Il a été rapporté de Mouhammad Ibnou Yahya Ibn Hibban que Al-Walid ‘Ibnou l-Walid ‘Ibnou l-Moughira s’est plaint au Messager de Allah Salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, le cauchemar est de mauvaises choses. Le messager lui a dit ce qui signifie « quand tu vas dormir, alors tu dis A^oudhou bikalimati l-Lahi t-tammah min ghadabihi wa ^iqabih wa min charri ^ibadih wa min hamazati ch-chayatini wa ‘an yahdouroun ». Et lui a dit : «  par Celui qui détient mon âme par Sa toute puissance, rien ne va te nuire jusqu’au matin ». Donc voilà une cause.

 

Et d’après ^Amr ‘Ibnou Chou^ayb d’après son père, d’après son grand-père il a dit : « le Messager de Allah Salla l-Lahou ^alayhi wa sallam nous a enseigné des paroles que nous disions avant de dormir contre les cauchemars » et dans la version de ^Ismail, « lorsque l’un d’entre vous se réveille en pleine nuit, qu’il dise a^oudhou bikalimati l-Lahi t-tammah min ghadabihi wa ^iqabih wa min charri ^ibadih wa min hamazati ch-chayatini wa ‘an yahdouroun ».

 

Et ^Abdul-Laah ‘Ibn ^Oumar qu’est-ce qu’il faisait ? Il enseignait à ses enfants pubères de la dire. Et ceux qui n’étaient pas pubères, il l’écrivait et l’accrochait à leur cou. Donc s’il l’accrochait au cou de ses enfants, c’est que ce n’est pas du shirk. Ce n’est pas parce qu’ils n’étaient pas pubères que ce n’est pas du shirk, et lorsqu’ils deviennent pubères ca devient du shirk, non. Qu’il l’accroche aux cous de ses enfants pubères ou non pubères, ce n’est pas du shirk, ce n’est pas une adoration pour autre que Dieu.

 

Et dans le livre « Les questions de l’imam Ahmad ‘Ibnou Hanbal » de Abou Dawoud As-Sijjistani, il a dit ce qui suit :

Abou Dawoud nous a rapporté il a dit : « j’ai vu sur le cou des un des fils de Ahmad alors qu’il était puni, un Hirz qui était accroché à son cou, et c’était un Hirz qui était en cuir ».

 

Et Abou Bakr a rapporté, il a dit : « c’est Abou Dawoud qui nous a rapporté, j’ai entendu l’imam Ahmad qui a été interrogé à propos de quelqu’un qui écrit le Qur’aan par exemple sur une assiette, sur un ustensile, puis il lave cette écriture et il boit l’écriture qui a été dissoute dans l’eau.

Ahmad a dit : « ma conviction c’est qu’il n’y a pas de mal en cela ».

Et Abou Dawoud a dit j’ai entendu que Ahmad a été interrogé : « et s’il l’écrit sur une chose puis il lave l’écriture avec de l’eau et il se lave avec cette eau ? ». Ahmad a dit : «  je n’ai pas entendu que quelqu’un dise que c’est mauvais ». C’est quelque chose où il n’y a pas de mal en cela.

 

Et d’après ^Abdul-Laah le fils de l’imam Ahmad ‘Ibnou Hanbal  dans le livre « Les questions de l’imam Ahmad ‘Ibnou Hanbal » à son fils ^Abdul-Laah : « j’ai vu mon père écrire des ta^awidh c’est-à-dire des invocations de protection pour celui qui a des crises d’épilepsie, pour celui qui a de la fièvre ; il écrivait pour sa famille et pour ses proches parents. Il écrivait aussi cela pour la femme qui avait des difficultés au moment de l’accouchement, il écrivait sur quelque chose de propre et il écrivait également le hadith de ‘Ibnou ^Abbas, sauf qu’il ne faisait cela que lorsqu’il n’y avait qu’une épreuve qui s’abattait. Je ne l’ai pas vu le faire avant la survenue de l’épreuve.

Et j’ai vu mon père réciter sur de l’eau pour donner cette eau à boire à quelqu’un qui était malade. Et il versait sur la tête du malade de cette eau sur laquelle il avait récité ».

Et il a dit : « je voyais mon père prendre un des cheveux du prophète Mouhammad Salla l-Lahou ^alayhi wa sallam et l’a posé devant ses lèvres pour l’embrasser. Et je pense l’avoir vu également le mettre sur sa tête et sur son œil. Il le plongeait dans l’eau puis il buvait cette eau en espérant guérir grâce à cette eau.

Et je lai vu aussi prendre un des bols du prophète Mouhammad Salla l-Lahou ^alayhi wa sallam que lui a envoyé Abou Ya^qoub ‘Ibnou Souleyman ‘Ibnou Ja^far, il le lavait dans de l’eau puis il buvait dedans.

Je l’ai vu plus d’une fois également boire de l’eau de zamzam espérant obtenir la guérison et s’en passer les mains et le visage avec cette eau bénie ».

 

Vous voyez quelle est la pratique des musulmans, que les musulmans prennent des causes. Et que la récitation du Qur’aan, le fait de boire de l’eau dans lequel l’écriture du Qur’aan a été dissoute, tout cela ce sont des causes qui sont permises dans la religion.

 

 

Les gens de la caverne 

Qu’est-ce qui a été rapporté du Qadi Qouda Jamalouddine ‘Ibnou Yaman ?

Il a été rapporté du Qadi Qouda Jamalouddine ‘Ibnou Yaman  que les noms des ‘AShaboul Kahf sont les suivants, il les a composé dans un poème parce que c’est facile à retenir sous forme de poésie.

  • Le premier qu’il a cité s’appelle Moukaslami:
  • Le deuxième s’appelle ‘Amlikha
  • Le troisième Maratounis
  • Le quatrième Yanyounis
  • Le cinquième Sazamounis
  • Le sixième Dawanawanis
  • Le septième Kachfitit.

Et leur chien s’appelle Qitmir.

 

Puis il a indiqué qu’est-ce qu’on espère par chacun de ces noms. Dieu a fait que ce soit des causes pour telle chose de bien. Comme on a vu tout a l’heure, Allah a fait que ce bas-monde est basé sur des causes et des effets. Et la conviction du musulman c’est que Allah est le Créateur de toutes choses. Il n’y a pas d’autres créateurs que Lui, le bien et le mal c’est Allah qui les crée. Allah crée le bien et Il crée le mal, et c’est Allah qui repousse la nuisance par des causes s’Il le veut.

 

Ils ont dit que

  • Moukaslamin si tu l’écris sur un bout de tissu et que tu le jettes dans le feu, le feu s’éteint par la volonté de Dieu.
  • ‘Amlikha si tu l’écris et que tu le jettes dans la mer quand il y a une tempête, la tempête se calme.
  • Maratounis, son secret c’est que si tu l’écris et que tu l’accroches à la cuisse de quelqu’un qui marche, il ne se fatigue pas quel que soit la distance qu’il parcourt.
  • Yanyounis, si tu écris ce nom et que tu le mets là où tu as de l’argent, c’est une cause pour que ça soit conservé. C’est une cause pour la conservation.
  • Sazamounis, si tu l’écris et que tu le fais porter à quelqu’un qui a de la fièvre, ça va lui profiter.
  • Dawanawanis, tu le fais porter à une armée lorsqu’elle est dans une situation difficile et ceci est profitable pour elle.
  • Kachfitit, tu le fais écrire dans un récipient et tu peux boire dedans pour la guérison.

 

D’autres savants ont dit que ces noms là sont profitables pour d’autres choses/

  • Entre autres pour l’enfant lorsqu’il pleure au berceau, tu les écris, tu les mets sous son oreiller,
  • Quand tu as perdu quelque chose,
  • pour l’incendie comme on a vu tout à l’heure,
  • Egalement pour les maux de tête, etc…

 

Ce sont des noms qui sont bénis, parce que ce sont des gens qui ont fuit pour préserver leur religion et échapper à des gens qui voulaient les tuer parce qu’ils étaient musulmans. Ils ont apprit la religion de l’islam, ils étaient dans la communauté qui est venu du temps de notre maître ^Iça ^alayhi s-salam.

A cette époque là, c’était quelqu’un qui avait apprit à l’époque de notre maitre ^Iça qui les avait rencontré dans une ville. C’était des gens qui ont apprit l’islam et lorsque les gens ont voulu les tuer, ils sont partis et ils ont trouvé refuge dans une montagne. Allah ta^ala a fait qu’ils soient morts pendant trois siècles puis les a ressuscité, et c’était une preuve justement qu’il y a une résurrection après la mort. Trois siècles plus tard, il y avait un roi à son époque, il était musulman, leur peuple entre temps était rentré en islam et des gens posaient la question : « est-ce qu’il y a véritablement une résurrection ? ». Et ils étaient là eux, donc c’est une preuve que Dieu est sur toute chose Tout Puissant. S’Il veut ressusciter des gens, Il les ressuscite.

Ceci est un résumé bien sûr, leur histoire est un peu plus détaillée que cela mais c’est juste pour que vous sachiez.

Ce qui est à retenir c’est que leurs noms sont utiles tels que l’ont rapporté les savants de l’Islam.

 

 

Le miel

Également le miel est une cause pour la guérison. Dans les versets 68 et 69 de sourate An-Nahl, Allah nous apprend qu’il y a énormément de bénéfices dans le miel. Et que Allah a crée l’abeille, elle butine de plusieurs sortes de fleurs et ce qui sort d’elle est un liquide qui est utile et profitable.

Et dans le hadith le Messager de Allah Salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, hadith rapporté par Al-Bayhaqiyy et par Al-Hakim, il a dit ce qui signifie :

« Accrochez-vous à deux causes de guérison qui sont le miel et le Qur’aan. Le miel est une cause de guérison et le Qur’aan est une cause de guérison ».

 

Dans ce verset honoré et dans le hadith honoré, il y a une preuve que le miel est un remède, est une cause de guérison par la volonté de Dieu.

Et le miel c’est ce liquide qui sort de l’abeille.

Si le miel Allah en a fait l’éloge, et que le miel comporte autant de bénéfices et de profits, qu’est-ce qui empêche que le Hirz, c’est-à-dire ces paroles qui comportent le Qur’aan que la personne accroche à son cou, comporte du bénéfice ? Rien n’empêche.

Le miel constitue et présente un bénéfice et un profit, et le Qur’aan que la personne porte sur elle constitue un bénéfice et un profit. Rien n’empêche.

Si le miel comporte du profit, à plus forte raison que le Qur’aan qui est la parole de Dieu comporte un profit.

Qu’est-ce que le miel représente par rapport au Qur’aan ou aux hadiths Sahih dans lesquels il y a des invocations que la personne porte sur elle ? Qu’est-ce qui est plus honorable ? Sans aucun doute le Qur’aan.

Sans aucun doute le Qur’aan et le hadith représentent et constituent plus de bénéfices et de profits que le miel. Tout en sachant aussi bien le miel que les versets que l’on porte ou les hadiths que l’on porte sur soi ne créent rien du tout mais que c’est Dieu qui est le Créateur et que ce sont des causes.

Tout comme lorsqu’on prend un médicament, le médicament n’est rien du tout mais c’est une cause.

 

Ces gens là dont on a parlé au début du cours, qui sont des khawarij, qui se font appelés salafites et qui sont des wahhabites, qui sont en réalité des khawarij, des gens qui déclarent mécréants les musulmans et qui en réalité combattent les musulmans, qu’est-ce qu’ils vont dire au musulman qui dit que le miel est un remède ? Est-ce qu’ils vont accuser le musulman d’être associateur parce qu’il a dit que c’est un remède ?

Si un musulman dit : « le miel m’a profité », est-ce qu’ils vont lui dire « tu es un associateur parce que tu n’as pas dit que c’est Dieu qui t’a profité » ?

Si quelqu’un dit « ce médecin m’a profité, m’a trouvé ma maladie », est-ce qu’il est devenu associateur le musulman qui dit ça ? Non.

 

Eux déclarent associateur celui qui dit que autre que Dieu qui profite. Selon eux, on ne peut pas demander l’aide à autre que Dieu. Ces wahhabites disent « on ne peut pas demander de l’aide, on ne peut pas appeler quelqu’un à l’aide autre que Dieu ». Alors que ce n’est pas vrai. Le prophète Salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a enseigné dans un hadith qui a pour sens : « si l’un d’entre vous se trouve dans une situation difficile, coupé du monde, qu’il appelle à l’aide les Anges, qu’il dise ya ^ibada l-Laahi ‘a^inou ».

Parce qu’il ya des anges partout, tu peux les appeler à l’aide. Les khawarij disent que c’est du shirk, appeler quelqu’un autre que Dieu c’est du shirk.

Si quelqu’un dit : « ya raçoula l-Laah ou ya ^Abdelqadir Al-Jilaniyy », ils disent que c’est un associateur.

Regardez à tel point que ces gens sont des ennemis des musulmans. Ils ont ramené une nouvelle religion, ils se font passer pour des musulmans, mais en réalité c’est une nouvelle religion.

Et en plus de tout cela, ils attribuent le corps à Allah. Ils disent que Allah est un corps qui est assit au-dessus du trône. Alors que la croyance des musulmans c’est que Allah est sans endroit.

La graine de nigelle

D’après ^A’ichah que Allah l’agrée, elle rapporte que le prophète Salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit ce qui signifie :

« La graine noire Al-habbat sawda (graine de nigelle) est un remède pour toutes les maladies sauf de la mort ».

Donc dans le hadith le prophète a utilise le mot As-sam. ^A’ichah  a dit : « mais c’est quoi As-sam ? » Le prophète lui a expliqué que As-sam veut dire la mort. Parce que ce n’est pas le mot le plus courant.

C’est pour cela que certains ennemis de l’islam, certains mécréants des fils de ‘Isra^il sont connus pour toujours essayer de nuire à un musulman. Certains d’entres eux marchaient avec un musulman et n’ont rien trouvé d’autres à faire pour lui nuire que de marcher sur son ombre. Un lui a dit : « je t’ai vu depuis tout à l’heure tu marchais avec un musulman et tu ne lui as rien fait de mal ». Il a dit : « si j’ai marché sur son ombre ».

Leur objectif c’est toujours de faire du mal. Certains d’entres eux ne disent pas « As salamou ^alaykoum » mais ils disent « As-samou ^alaykoum ». As-sam ça veut dire la mort.

Il faut connaître qui est ton ami qui est ton ennemi.

La graine de nigelle est utile pour toutes maladies sauf la mort. Mais le prophète n’a pas indiqué pour telle maladie comment on fait, quelle est la dose mais on sait qu’elle est utile pour toutes les maladies.

 

La graine ne va pas profiter à elle seule indépendamment de la volonté de Dieu, c’est Allah qui a fait qu’elle soit une cause pour la guérison. C’est par Sa volonté que Allah a fait de cette graine une guérison.

 

Qu’est-ce qu’ils vont dire alors au musulman qui accroche un Hirz sur lui, parce qu’il a pour croyance que le Hirz est utile, il profite par la volonté de Dieu ?

Si une graine peut être utile, pourquoi le Qur’aan ne serait pas utile ?

Si le miel est utile, pourquoi le Qur’aan ne serait pas utile ?

Vous voyez comment ces gens là ont ramené une nouvelle religion qui n’a rien à voir avec l’islam, notre religion.

 

 

La terre de Médine l’illuminée

Même la terre de Médine l’illuminée, le sol, est un remède par la volonté de Dieu.

D’après ^A’ichah que Allah l’agrée, le Messager Salla l-Lahou ^alayhi wa sallam lorsqu’on lui a emmené quelqu’un qui était malade, qui se plaignait de quoi que ce soit, ou qui avait une blessure, il prenait avec son index de la terre, du sol de Médine et il disait : « Bismil-Laah, tourbatou ‘ardina bi riqati ba^dina li yachfa bihi saqimouna bi ‘idhni rabbina ».

C’est-à-dire qu’il prenait de ce sol pour que ce soit une cause de guérison de celui qui est malade. Donc dans ce hadith le messager a indiqué que le sol de Médine, cette ville bénie, pure, est un remède par la volonté de Dieu.

 

 

Et les wahhabites, eux, déclarent mécréant celui qui fait le Tabarrouk par la tombe des Saints, la tombe des Vertueux, la tombe des Prophètes.

Qu’est-ce qu’ils vont dire du musulman qui recherche la barakah dans le sol de Médine ? Ils vont le déclarer mécréant ?

C’est le prophète qui a enseigné que le sol de Médine est un remède.

Vous voyez comment ils contredisent l’enseignement du prophète Mouhammad Salla l-Lahou ^alayhi wa sallam.

 

Si le sol de Médine est une cause de remède et profite à la personne, que dire du Qur’aan que ce soit dans un Hirz (un pendentif que la personne porte sur elle) ou s’il est écrit comme si la personne a fait la rouqya pour lui-même ou pour autrui. Ou il a écrit sur un récipient puis il l’a dissout avec de l’eau et a bu, ou bien il s’est passé cette eau sur le corps, à plus forte raison c’est un remède.

Si le sol de Médine peut être un remède, à plus forte raison le Qur’aan.

 

Ce sont des gens dont les choses sont confuses dans leur tête, ils sont désordonnés. Parce qu’ils suivent leur passion. Ils n’ont pas de règles, ne savent pas ce qui est bon et ce qui n’est pas bon. C’est comme quelqu’un qui va ramasser du bois dans la forêt la nuit, il n’y a pas de lumière, il ne sait pas sur quoi il va tomber.

Eux font la même chose, ils ne savent pas ce qu’ils font, ils font n’importe quoi. Alors que les règles de la religion sont claires.

 

Le Qur’aan c’est une cause. Qu’est-ce sui est plus important, le miel ou le Qur’aan ? C’est le Qur’aan !

Le prophète a dit que le miel est une cause, à plus forte raison le Qur’aan est une cause !

En classant les choses par priorité, tu peux déduire, tu peux comprendre.

Et le prophète l’a cité le Qur’aan : « ^alaykoum bil chifa^ayn Al-‘Assal wal Qur’aan ».

Ce qui signifie : « Prenez les deux causes de guérison, le miel et le Qur’aan ».

 

 

Les preuves sont nombreuses pour cela. In chaa’ Allah ta^ala nous prendrons des preuves à chaque fois.

Ce qui est à retenir c’est que Allah ta^ala nous a donné des causes à nous de profiter de ces causes. C’est vrai que la personne peut espérer guérir sans aller voir le médecin et elle peut aller voir le médecin. Elle peut prendre la cause et elle peut ne pas prendre la cause. Dans tous les cas elle peut ne pas avoir un résultat parce que c’est Dieu qui crée la guérison. Egalement si toi tu prends la cause du Qur’aan, tu accroches sur toi le Qur’aan pour te préserver, pour te guérir et ça ça peut être une cause.

 

 

La ‘Ayatal koursiyy

Les savants ont dit que si quelqu’un a été atteint par le mauvais œil, il peut même faire la rouqya lui-même. Tu récites la Fatihah et ‘ayatal koursiyy, soit avant soit après être atteint. Tu récites pour toi-même sourate Al-fatihah et ‘ayatal koursiyy. Ce sont des causes pour la protection.

 

Parmi les spécificités de ‘ayatal koursiyy, c’est que celui qui la récite souvent sera préservé de la nuisance des jinns et de la nuisance des humains si Dieu le veut. Et si la personne la récite juste avant de dormir, elle sera préservée du mal des chaytan.

 

Ayatal koursiyy le prophète l’a appelé comme si c’etait la maîtresse des autres versets du Qur’aan.

Parmi les spécificités de ‘ayatal koursiyy, si tu la récites après chaque prière, tu passes le salam et tu la récites, ce qui t’empêche d’entrer au paradis ce sera juste de mourir. Ceci est rapporté dans un hadith rapporté par An-Naça’i Ibnou Hibban et Daraqoutni.

Il a même rapporté dans certaines versions qu’il sera sous la protection de Dieu. Et c’est un hadith rapporté par At-Tabaraniyy.

Et dans une version, il mourra martyr si Dieu le veut. C’est un hadith rapporté par Al-Bayhaqiyy.

 

 

Wa l-Laahou ta ^ala ‘a^lam wa ‘ahkam.

Aachouuraa’

Posted in Uncategorized par chaykhaboulaliyah sur novembre 23, 2016

 

Parmi les symboles de la religion, c’est de glorifier des jours que la loi de l’islam a ordonné d’honorer. Le vendredi est ainsi le meilleur jour de la semaine et la meilleure nuit de l’année c’est la nuit de Al Qadr. Le meilleur jour de l’année c’est le jour ^Arafah. Et parmi les jours que nous glorifions c’est le jour de ^Achoura’.

Comme nous commençons une nouvelle de l’année de l’hégire et que nous sommes dans le premier mois de cette nouvelle année, le jour de ^achoura c’est le 10ème jour de ce mois.

^Achoura’, qu’est-ce qu’il a de particulier ce jour là ? C’est le 10ème jour de Mouharram et c’est un jour auquel Allah a accordé des spécificités, entre autres c’est le même jour que Allah a accepté le repentir de notre maître ‘Adam ^alayhi s-salam.

Auparavant notre maître ‘Adam avait commit un péché, il avait consommé d’un arbre du paradis. Il n’a pas été confirmé que cet arbre est un pommier. Dans tous les cas, quel que soit le fruit de cet arbre, il n’y a pas de conséquences concernant le fait de manger ou de ne pas manger de ce fruit. Donc c’était un arbre qui lui avait été interdit et il en a mangé.

Allah ta^ala dit dans sourate Taha versets 121 et 122, ce qui signifie :

« Allah a fait que ‘Adam Lui a désobéit puis Il lui a inspiré comment se repentir et Il a accepté son repentir ».

C’est donc en un jour de ^Achoura que Allah a accepté le repentir de ‘Adam. Tout ce que nous apprenons dans le verset 37 de sourate Al-Baqarah puis dans le verset 23 de sourate Al-‘A^raf, dans lequel ‘Adam et Hawa, ont reconnu qu’ils avaient désobéit et qu’ils ont demandé à Allah de leur pardonner.

Donc il faut bien faire attention à ce sujet c’est que ce péché qu’avait commit ‘Adam n’était pas un grand péché. Ce n’est pas soit disant le péché capital pour lequel Jésus est venu pour expier la communauté de ce qu’il avait commit. Les prophètes ne commettent pas les grands péchés et ce n’était pas un grand péché. Et ce n’était pas à fortiori de a mécréance, ce n’est pas quelque chose qui fait sortir de l’islam. Et ce n’est pas non plus un petit péché qui indique une bassesse de caractère ni une vilénie.

C’était donc un petit péché qui ne comporte pas de caractère de bassesse, qui ne comporte pas d’indécence, qui ne comporte pas de vilénie et qui n’est pas un grand péché. Et de toute manière Allah lui a pardonné. Donc les prophètes peuvent commettre des petits péchés qui ne comportent pas de bassesse de caractère. Certains savants ont dit que les prophètes ne commettent pas du tout des péchés car s’ils commettaient un péché les gens vont les suivre en cela. Les savants ont répliqué et ont dit que les prophètes peuvent commettre des petits péchés qui ne comportent pas de bassesse de caractère et immédiatement avant que d’autres ne les suivent en cela, ils font le repentir tout simplement. Et la preuve que c’était un péché c’est que le mot est claire dans le Qur’aan « wa^aSaAdamou » qui signifie « qu’il a désobéit ».

Mais Allah a accepté son repentir et c’est ce que nous apprenons dans le Qur’aan « thoumma ajtabahou rabouhou fa taba ^alayhi wa hada » ; fa taba ^alayhi c’est-à-dire qu’il a accepté son repentir.

 

Notre événement mémorable qui est arrivé un jour de ^Achoura’ le 10ème jour de Mouharram, c’est le fait que le navire de notre maître Nouh se soit stationné sur une montagne qui s’appelle Al joudi, alors que durant plusieurs mois elle a vogué sur terre et dans une quantité d’eau que Allah seul en connait la quantité. Cette arche voguait de pays en pays, on ne voyait plus ni montagnes ni vallées. Il n’y avait pas d’êtres vivants à ce moment là si ce n’est ceux qui étaient sur l’arche avec notre maître Nouh ^alayhi s-salam, ce que Allah lui a ordonné de prendre avec lui, des croyants et des animaux. Allah lui a ordonné de prendre une paire de chaque espèce animale.

 

Le jour de ^Achoura’ également, Allah a sauvé notre maître ‘Ibrahim du feu dans lequel il a été projeté. Un feu qui ne l’a pas brûlé, qui ne lui a fait aucun mal ni même à ses vêtements. C’était un feu immense mais qui était fraîcheur et paix pour ‘Ibrahim.

La raison ne juge pas cela impossible au contraire, la raison juge cela possible parce qu’il n’y a pas 50 000 créateurs et ce ne sont pas les causes qui créent les effets. Mais c’est bien Dieu qui est le Créateur des causes et des effets. Si Dieu veut que suite à une cause habituelle il n’y a pas l’effet habituel, il n’y en aura pas. Le feu brûle habituellement et si Dieu veut que le feu ne brûle pas, alors il ne brûlera pas. Ce n’est pas la cause qui crée les effets. Nous votons cela dans la vie de tous les jours. Certains provoquent les mêmes causes, l’un obtient ce qu’il veut et l’autre ne l’obtient pas, donc ce n’est pas la cause qui crée. Les exemples sont nombreux dans la vie de tous les jours. Donc ce n’est pas la cause qui crée les effets mais c’est Dieu qui fait que suite à une cause habituelle il y a un effet habituel. Mais si Dieu veut que l’effet habituel n’ait pas lieu ou ne se produit pas, il ne se produira pas.

Le feu brûle habituellement mais ce n’est pas le feu qui crée la brûlure. C’est Allah qui crée la brûlure. Bien sûr dans ce cas là c’est quelque chose d’inhabituel, d’extraordinaire. Allah accorde certaines choses extraordinaires à des prophètes, à des saints et à d’autres personnes. Pour les prophètes, ces choses extraordinaires sont appelées miracles, pour les saints ces choses extraordinaires sont appelées prodiges. Pour d’autres ça dépends.

 

En ce même jour, Allah ta^ala a sauvé notre maître Mouça ^alayhi s-salam et les croyants fils d’‘Israil qui étaient avec lui, qui étaient des musulmans qui avaient suivi Mouça, puisque tous les prophètes sont musulmans. Ceux qui suivent les prophètes on les appelle des croyants, des musulmans. Donc c’est plus tard que ces gens là ou leur descendance ont déformé le message du prophète et sont devenus non croyants car même s’ils prétendent être croyants, ils ne croient plus en un Dieu unique qui n’a pas de ressemblance avec Ses créatures, qui a envoyé des prophètes et des messagers. Le premier d’entre eux est ‘Adam et le dernier d’entre eux est Mouhammad. Si quelqu’un dit « moi je crois en Dieu mais je ne crois pas en Jésus », celui là n’est pas croyant. C’est une condition que d’être croyant que de croire en Jésus. Ceux qui prétendent suivre Moïse mais qui n’ont pas cru en Jésus ne sont plus des musulmans, ne sont plus des croyants. Idem pour ceux qui disent que nous croyons en Jésus mais nous ne croyons pas en Mouhammad, ce ne sont pas des croyants ce ne sont pas des musulmans. Parce que ne pas croire en un prophète de Dieu revient à démentir Dieu. Et celui qui dément Dieu n’est pas un croyant.

Donc les fils de ‘Israil qui était sous la domination de pharaon, Allah les a sauvé quand ils ont quitté l’Egypte un jour de ^Achoura’, quand ils se sont retrouvés devant la mer. Allah a fait que d’une manière extraordinaire, ce n’est pas une question d’une marée haute ni d’une marée basse comme certains le disent, mais ces 12 chemins qui se sont ouverts dans la mer, ils étaient 12 tribus et chaque tribu avait reconnu son chemin, ils avaient pu traverser pour échapper à pharaon et à son armée puis la mer s’est refermée sur ceux qui étaient à leur poursuite.

 

Egalement parmi les choses qui se sont produites un jour de ^Achoura’, c’est le châtiment auquel a échappé le peuple de Younous, qui était un prophète et fils de Matta. Allah tabaraka wa ta^ala a envoyé Son prophète Younous ^alayhi s-salam aux habitants d’une ville qui s’appellent Nainawa’, qui était dans la terre de Mossoul en Irak. Il a été envoyé à eux pour les appeler en islam pour adorer Allah Lui Seul. Les habitants de cette ville étaient à ce moment plus de 100 000 personnes. Ce sont des gens qui sont devenues idolâtres, qui adorent des idoles. Notre maître Younous les a appelé à Allah Lui Seul et a délaissé l’adoration des idoles. Mais ils l’ont démenti, ils ont persisté sur leur mécréance et n’ont pas répondu à son appel. Younous ^alayhi s-salam était resté parmi eux à patienter face à leur nuisance pour les appeler à la vérité. Mais malgré la longue période qu’il leur a consacré, il n’a trouvé de leur part que de l’entêtement, que de la persistance dans la mécréance et dans l’égarement. Il est resté environ 33 années parmi eux à les appeler à l’islam. Au bout de 33 années, deux hommes seulement l’ont suivi. Il a perdu espoir de ce peuple, il n’a plus espéré qu’il soit guidé, et il les a quitté en étant en colère contre eux, avant que Allah ne lui autorise de partir. C’était là ce qu’il ne fallait pas faire à propos de notre maître Younous, qu’il soit parti avant de recevoir l’autorisation de partir. Il a pensé que Allah ne lui en voudra pas d’avoir laissé les habitants de cette ville et ce qu’il avait commit là était un petit péché qui ne comporte pas de bassesse de caractère ni de vilénie. Et notre maître Younous a fait le repentir de ce péché.

Allah nous apprend ce qu’il en est de notre maître Younous dans sourate Al-‘Anbiyaa’ verset 87. Younous est surnommé dhoun-noun et il a pensé que Allah ne lui en veut pas d’avoir quitté cette ville avant d’avoir reçu l’autorisation et à la suite de ce récit, il a été avalé par un cétacé et il est resté dans le ventre de ce cétacé. Allah ta^ala l’a quand même préservé de la mort et il a dit une invocation que nous connaissons jusqu’à aujourd’hui.

Cette invocation comporte un grand secret : « laa ‘ilaha il-laa ‘ant, soubhaanaka ‘innii kountou mina DH-DHaalimiin ».

Parmi les secrets de cette invocation, celui qui la dit au dernier tiers de la nuit 40 fois avec une intention particulière, in chaa’ Allah si Dieu le veut elle sera exaucée. C’est donc une invocation qui est celle de Younous que Allah nous apprends dans le Qur’aan dans sourate Al-‘Anbiyaa’ verset 87.

 

Il est très important ici de s’arrêter un peu pour indiquer un sujet très important. Certains ignorants qui ont mal compris le Qur’aan pensaient que Younous était en colère contre Dieu et ceci n’est absolument pas vrai. Celui qui se rebelle contre Dieu n’est pas musulman. Et les prophètes ne commettent pas la mécréance donc ce n’est pas de cela dans il s’agit ici. Celui qui a une telle croyance il aura contredit l’islam, il n’est plus musulman. Il n’est pas conforme à l’islam de croire qu’un prophète se rebelle contre Dieu. Un tel comportement n’est pas possible aux sujets des prophètes de Dieu. Dieu a préservé les prophètes de toute rébellion contre Lui. Il n’y a pas un seul prophète qui commette de la mécréance, avant sa mission de prophète tout comme après. Celui qui a attribué à Younous ^alayhi s-salam qu’il aurait été en colère contre Dieu, il aura calomnié un prophète, il lui aura attribué le fait d’être ignorant et d’être mécréant. Et ceci est impossible au sujet des prophètes puisqu’ils sont préservés de la mécréance, ils sont préservés des grands péchés, ils sont préservés des petits péchés de bassesse avant leur mission de prophète tout comme après.

Les prophètes sont l’élite de l’humanité, ce sont les meilleurs êtres de l’humanité. Dieu les a préservé de choses viles. Dieu a fait que ce soient Ses messagers, Ses envoyés, c’est eux qui transmettent aux humains des ordres, des interdits de la part de Dieu. Dieu s’Il voulait il aurait fait que chacun d’entre nous reçoive la révélation directement de Lui, mais Il n’a pas voulu. Il a voulu que cela passe par certains êtres, certaines personnes qu’on appelle les prophètes. Ce sont des hommes qui ont des caractéristiques bien particulières et sont préservés de la mécréance, c’est-à-dire de tout ce qui contredit la croyance correcte, aussi bien avant leur mission de prophète qu’après. Ils sont également préservé des grands péchés comme de la formication, aussi bien avant leur mission de prophète tout comme après. Ils sont préservés de petits péchés avec bassesse de caractère, comme par exemple voler un grain de raisin est un petit péché indiquant une bassesse de caractère. Il n’y a pas un prophète qui ment, qui commet un lapsus, Dieu les a préservé même des lapsus. Parce que si quelqu’un dit « c’est possible qu’ils commettent un lapsus » quand on lui rapporte quelque chose de la parole d’un prophète, il va dire « mais qui m’a dit que ce n’est pas un lapsus ? ». Donc cela va diminuer la fiabilité et la confiance en ce qui est transmit des prophètes. Dieu n’envoie pas un menteur pour transmettre de Sa part ni quelqu’un qui était idolâtre par exemple ou qui doutait au sujet de Dieu. Celui qui doute au sujet de Dieu n’est pas musulman. Le doute contredit la foi.

La personne constate par la raison que Dieu Son Existence est obligatoire. Par exemple elle dit je vois les choses qui changent, tout ce qui change a forcément un commencement. Ce monde change, ce monde a forcément un commencement. Il a donc besoin de qui lui fait donner ce commencement et qui le fait changer. Et celui qui lui fait donner ce commencement et ce changement c’est Celui que nous appelons Allah ou Dieu. C’est un Etre dont l’existence est obligatoire selon la raison qui n’a aucune ressemblance avec tout ce qui existe. Il ne change pas, Il n’est pas une quantité, Il n’est pas une caractéristique d’un corps et Il n’est pas un corps. Il est le Créateur des endroits et Il existe sans endroit et sans comment. Ça c’est la croyance de tous les prophètes depuis ‘Adam jusqu’à Mouhammad.

Tous les prophètes ont appelé à l’adoration de Dieu et Dieu mérite qu’on l’adore puisqu’Il est notre Créateur. Si nous arrivons à écrire, à penser à digérer, à manger, à respirer, tout cela c’est Grâce à Lui. Donc Il mérite qu’on se soumette à Lui à l’extrême. Et c’est cela la signification d’être musulman, c’est de reconnaître qu’il n’est de Dieu que Dieu, de le croire, de le savoir de le dire et de croire au prophète de son époque. C’est-à-dire que même si la personne n’a accomplit aucune obligation, n’a fait aucune prière, aucun jeûn, aucun pèlerinage, mais elle a eu la bonne croyance qu’il n’est de Dieu que Dieu et que Mouhammad est le messager de Dieu et implicitement tous les autres prophètes, on dit de cette personne qu’elle est croyante, qu’elle est musulmane. Et qu’au bout du compte elle ira au paradis, soit sans châtiment préalable, soit après châtiment préalable.

Comment avons-nous su cette histoire de châtiment préalable ou non préalable ? Ce sont les prophètes qui nous l’ont transmit. Il y a des choses que nous connaissons par la raison et il y a des choses que nous ne connaissons que par la transmission. Par le fait qu’il y a un paradis et un enfer ce n’est pas par la raison qu’on le connaît. Le fait qu’il faille faire 5 prières quotidiennes ce n’est pas par la raison qu’on le connait. Le fait qu’il est interdit à l’homme d’épouser la femme de son père après sa mort, ce n’est pas par la raison qu’on peut le connaître. Donc il y a des choses que nous ne connaissons pas par la raison mais uniquement par transmission. Mais les fondements de la croyance, le fait que Dieu existe, n’a pas de ressemblance avec Ses créatures, une fois que nous avons entendu qu’il y a des prophètes et qu’ils sont véridiques, cela aussi nous le connaissons par la raison.

 

Ici il y a un verset que certains pourraient mal comprendre, dans sourate Al-‘Anbiyaa’ verset 87 : « faDHanna ‘an lan taqdira ^alayhi » ne veut pas dire que Younous avait cru que Allah ne pouvait pas lui en vouloir. Douter de la puissance de Dieu ceci est quelque chose que même quelqu’un du commun ne va pas faire. Même quelqu’un parmi les gens du commun qui n’a pas apprit, il ne doute pas au sujet de la Puissance de Dieu sur toutes choses. Que dire alors des prophètes qui sont ceux qui enseignent au gens la bonne croyance ? A plus forte raison il ne doute pas de la Puissance de Dieu. Donc ce verset ne veut pad dire que Younous a douté de la Puissance de Dieu. Ce verset veut dire que Younous a pensé que Dieu ne le châtie pas pour avoir quitté sa ville avant d’avoir eu l’autorisation de le faire. Il n’a pas eu l’autorisation de quitter la ville et il a  commit ainsi un péché. Il y a eu plusieurs explications de ce verset, en tout cas ce qu’il ne faut pas croire c’est que Younous aurait douté de la Puissance de Dieu. Ceci est impossible. Les prophètes comme on a vu, Dieu les a préservé de la mécréance et douter de la Puissance de Dieu revient à ignorer, à ne pas connaître Dieu. Et ne pas connaître Dieu ce n’est pas la croyance d’un musulman, d’un croyant, à plus forte raison d’un prophète. Les prophètes connaissent plus Dieu que tout autre. Dieu est sur toutes choses Tout Puissant.

Quand nous disons « toutes choses Tout Puissant », cela veut dire tout ce qui est possible selon la raison.

 

Qu’est-ce que cela veut dire « tout ce qui est possible selon la raison » ?

Tout ce dont la raison en conçoit aussi bien l’existence que l’inexistence. Si Dieu avait voulu que cette chaise soit noire elle aurait été noire. Elle est blanche. Dieu s’Il veut il peut faire que ce siège ait des dimensions plus grandes ou plus petites.  Sa Puissance concerne ce qui est possible selon la raison. C’est donc possible selon la raison que ce siège ait une autre couleur, que ce siège soit plus grand ou plus petit, c’est possible que chacun d’entre nous ne soit pas né dans cette époque mais qu’il soit né dans l’époque des compagnons. C’est possible que chacun d’entre nous au lieu de voir avec ses yeux il voit avec ses doigts. Tout cela fait partie du possible rationnel. Ce qui est possible selon la raison c’est toutes les créatures, tout ce dont la raison en conçoit aussi bien l’existence que l’inexistence.

 

Mais il y a des choses impossibles selon la raison. Par exemple il est impossible selon la raison que Dieu ait un fils. Parce que le fils a un début et le fils est comme son père. Dieu est exempt du début, il est impossible que quelque chose qui ait un début soit comme Celui qui est Exempt de début. Egalement il est impossible selon la raison que Dieu ait un début, il est impossible selon la raison que Dieu ait une fin. Comme certains qui n’ont pas apprit le chayTan vient et leur dit « vous dites que Dieu est sur toutes choses Tout Puissant, il répond oui », jusqu’ici c’est correct. Il lui dit « est-ce que Dieu peut rentrer dans une bouteille, on dit Dieu n’est pas un corps ». Être dans un endroit c’est quelque chose d’impossible selon la raison, on ne dit pas qu’Il ne peut pas, on ne dit pas qu’Il peut. On dit « sa puissance ne concerne pas cette chose qui est impossible selon la raison », tout simplement. Il est donc très important de bien comprendre ce qui est possible selon la raison et ce qui est impossible selon la raison. Ce qui est impossible selon la raison c’est ce dont la raison ne conçoit pas l’existence comme un associé à Dieu.

 

Qu’est-ce qui est obligatoire selon la raison ? C’est ce dont la raison ne conçoit pas l’inexistence, il s’agit de Dieu et de Ses attributs.

 

La Puissance de Allah ne concerne pas ce qui est obligatoire selon la raison. La puissance de Allah ne concerne pas ce qui est impossible selon la raison. La puissance de Allah concerne ce qui est possible selon la raison.

 

Que veut dire la puissance ? La puissance de Allah c’est un attribut par lequel Il fait exister et Il anéantit. Il fait exister ce qui admet l’existence et Il anéantit ce qui admet l’anéantissement. Dieu n’admet pas l’entrée en existence ni l’anéantissement, donc sa puissance ne le concerne pas. Un associé à Dieu n’admet pas l’entrée en existence, donc sa puissance ne le concerne pas. Tout ce qui est possible selon la raison par définition c’est ce qui admet l’existence et l’inexistence. Donc la puissance de Dieu le concerne. Si Dieu veut que tout ce monde soit dans l’épluchure d’une orange, Il aurait fait cela. Soit l’orange serait devenue très grande soit le monde serait tout petit. Allah ta^ala est sur toutes choses Tout Puissant.

Les prophètes ne doutent pas au sujet de la puissance de Dieu. Si quelqu’un du commun comme nous ne doute pas de la Puissance de Dieu sur toutes choses, que dire des prophètes ?

 

Il y a un autre savant qui s’appelle An-Nahhas qui a dit ça ne veut pas dire que Younous était en colère contre Dieu mais il a dit en colère contre son peuple qui a désobéit à Dieu et c’est une forme en arabe, le croyant n’est pas content quand quelqu’un désobéit à Dieu comme ce peuple de Nainawa’ qui était en train d’adorer des idoles. C’est ça le sens de ce verset selon ce savant.

 

Ibnou Mas^oud le compagnon a dit que Younous avait quitté cette ville de Nainawa’ jusqu’à ce que Allah lui ordonne de revenir lorsque son peuple a échappé au châtiment. En fait Younous mettait en garde son peuple, qu’il allait leur arriver un châtiment dans un temps bien particulier. Et il les a quitté à ce moment là. Le châtiment a failli s’abattre sur eux mais le peuple de Younous s’est repenti de sa mécréance. Ils sont devenus musulmans, ils ont suppliés Allah de leur éviter ce châtiment et le châtiment justement ils l’ont évité. Et c’était un mercredi un jour de ^Achoura’. Mais Younous était sorti et n’avait pas prit connaissance de leur repentir. C’est pour cela qu’il était en colère contre eux. Et ce qu’il aurait fallu qu’il fasse c’est de quitter la ville que sur autorisation de la part de Dieu. Voilà tout ce qu’il faut savoir à propos de Younous.

 

Egalement parmi les choses qui sont arrivées un jour de ^Achoura’, il y a la naissance de notre maître ‘Ibrahim Al khalil ^alayhi s-salam, c’était une nuit de vendredi un jour de ^Achoura’.

 

An-Nouwayriyy a dit lorsque la mère de Ibrahim a atteint les 9 mois de grossesse, elle a dit à son époux « j’aimerai aller aux temps des idoles pour leur demander de me soulager pour mon accouchement » et son mari el lui a autorisé. Il a attendu cependant que tombe la nuit par crainte que les gens ne prennent connaissance qu’elle était enceinte. Lorsqu’elle est allée aux temps des idoles elle en est sortie effrayée, parce qu’elle avait vu Noumroud le roi parmi les siens qui portaient des bougies dans leurs mains et Nourmoud a dit « qui est là ? » et elle a dit « c’est l’épouse de ton exclave Tarah ».

Noumroud s’est trompé au lieu de dire « attrapez-la » il a dit « laissez-la ».

Elle est retournée rapidement chez elle apeurée. Et les contractions ont commencés. C’est alors qu’un Ange est venu de la part de Dieu et lui a dit « ne crains rien, relève toi pour accoucher ». Elle l’a suivi jusqu’à ce qu’il lui indique une grotte et c’est la même grotte dans laquelle ‘Idris et Nouh ^alayhima s-salam étaient nés.

Elle est rentrée dans la grotte et a trouvé tout ce dont elle pouvait avoir besoin. Allah lui a facilité les contractions et elle a accouché une nuit de vendredi qui était la nuit qui précède le jour de ^Achoura’. Quand ‘Ibrahim est arrivé sur terre, Jibril lui a coupé le cordon ombilical et il lui a fait un appel de la prière dans son oreille et il l’a recouvert d’un drap de couleur blanche. Puis il l’a ramené chez elle toute légère comme si elle ne venait pas d’accoucher. Et l’ange lui a dit n’en parle pas. Quand elle est rentrée, son époux Tarah était venu, il l’a trouvé toute vigoureuse toute légère. Elle lui a dit autre chose mais ce n’était pas pour mentir, elle lui a dit « j’avais des gaz et ce n’était pas un enfant, et je suis soulagée maintenant » et il était content. Allah a fait que Noumroud oublie le sujet de ‘Ibrahim. Le 5ème jour sa mère est partie à la grotte, elle a vu des fauves devant la grotte et a pensé que son enfant a été dévoré. Mais quand elle l’a vu elle l’a trouvé dans un très bon état et elle a su qu’il avait un Seigneur qui veillait sur lui, qui le protégeait. Elle est revenue chez elle et en a parlé à son mari qui lui a dit de ne plus retourner à la grotte. Donc elle allait le voir en cachette tous les 3 jours jusqu’à ce que ‘Ibrahim ait atteint l’âge de deux ans. Jibril lui a apporté de la nourriture du paradis, il lui a donné à manger et à boire.

Quand il a eu 4 ans, l’Ange lui a ramené un vêtement du paradis et lui a dit « maintenant tu peux sortir, tu auras la victoire ».

 

Egalement parmi les choses qui se sont produites un jour de ^Achoura’, c’est la victoire de Mouça, Moise, contre les sorciers qui étaient venus le dévier sur ordre de pharaon.

Ibnou Kathir a dit « Mouça et Haroun, qui étaient des frères et tous deux prophètes et messagers ^alayhima s-salam, ont essayé pendant une longue période d’aborder pharaon mais à chaque fois les portiers ne les laissaient pas entrer jusqu’au jour où ils ont reçu l’autorisation de rentrer. Ils se sont adressés à pharaon tout comme Allah nous l’apprend dans sourate Taha verset 47, ils lui ont dit « nous sommes des envoyés de ton Seigneur, laisse partir avec nous des fils d’Israel et ne les torture pas. Nous t’avons emmené des signes de la part de ton Seigneur et la paix pour celui qui a suivi la bonne guidée ».

Mais pharaon a refusé, il a dit à Mouça ce que Allah nous apprend dans sourate A^raf verset 106, ce qui signifie : « si tu as véritablement emmené un signe alors montre le si tu es véridique ». C’est alors que Mouça a lancé son bâton et Dieu a fait que son bâton qui est un objet inanimé se transforme en un véritable serpent qui avait ouvert grande sa gueule et qui allait rapidement en direction de pharaon. Quand pharaon l’a vu se diriger vers lui il a eu peur et s’est assis sur son trône et a demandé à Mouça de l’en protéger.

Puis Mouça lui a montré un autre signe, il a mit sa main dans sa poche puis l’a sorti et elle est devenue toute blanche sans que ce soit du vitiligo ou quelconque maladie de la peau. Puis il l’a remise et elle a retrouvée sa couleur d’origine. Il lui a montré deux signes qui ne sont pas ordinaires.

 

Quel est le sens de miracle ?

Le miracle est une chose qui sort de l’ordinaire c’est-à-dire que même l’incrédule n’arrive pas à le contrer, au point que certains incrédules vont jusqu’à dire que c’est de la sorcellerie ou c’est une illusion d’optique. Notre maître Mouhammad Sallal-Lahou ^alayhi wa sallam parmi ses miracles, de l’eau a jailli entre ses doigts. Il y avait 1500 personnes qui en ont bu et qui en ont fait leurs ablutions. Habituellement l’eau ne sort pas des doigts. L’eau ici ne s’agit pas de petites gouttes ni de transpiration, il s’agit de l’eau qui a jailli comme des sources suffisamment en abondance pour que des gens qui étaient assoiffées puissent étancher leur soif. Donc ce n’était pas une illusion d’optique puisqu’ils avaient bien soif avant puis plus soif. Leurs mains sont devenues mouillées puisqu’ils avaient lavé leur membre. Ils étaient 1500 personnes et non une ou deux ou trois.

Le sens du miracle c’est comme si Dieu dit à tous ceux qui ont prit connaissance de ce miracle, cet homme qui se dit un envoyé de ma part est véridique, suivez-le. Puisque je lui donne des choses que les incrédules ne peuvent pas contrer, ne peuvent pas amener quelque chose de semblable. Ça c’est pour ceux qui étaient présents et qui les ont vu. Quelqu’un pourrait dire « mais nous nous n’avons pas vu ces miracles ».

 

Et comment ces miracles nous ont été rapporté ?

Ils ont été rapporté par ceux qui les ont vu et qui ont été nombreux. Et ceux qui sont nombreux et qui les ont vu les ont transmit à d’autres qui sont nombreux, et ainsi de suite jusqu’à ce que l’information nous parvienne. La communauté du prophète Mouhammad Sallal-Lahou ^alayhi wa sallam n’a jamais été réduite à quelques individus à travers l’histoire. A chaque génération qui ont transmit, qui ont relayé cette information, ils étaient nombreux. Ce qui fait que selon la raison c’est impossible que ce soient tous des gens qui se sont entendus à tout monter à des mensonges.

Les miracles du prophète Mouhammad Sallal-Lahou ^alayhi wa sallam qui nous sont parvenus ainsi par cette voie de transmission qu’on appelle At-tawatour, entraîne pour nous une connaissance certaine comme si nous-mêmes avions été présents.

Des exemples semblables :

Par exemple, n’est-ce pas que nous sommes tous certains qu’il y a eu un homme qui s’appelle Napoléon Bonaparte ou un autre qui s’appelait Louis XV, pourtant on ne l’a pas vu. Pourquoi ? Parce que beaucoup de monde l’ont vu et ont rapporté son existence à d’autres, et ces autres ont rapporté à d’autres et ainsi de suite jusqu’à ce que l’information nous parvienne. Ou même avant qu’il n’y ait eu des photos, des gens savaient qu’il y avait un pays qui s’appelle la Chine, même s’ils ne s’y sont pas rendus.  Pourquoi ? Parce que beaucoup l’ont vu et l’ont raconté à d’autres et ainsi de suite jusqu’à ce que l’information parvienne.

Si quelqu’un vous dit « mais il y a beaucoup qui ont dit que Jésus a été crucifié », comment est-ce qu’on peut répondre à cela ?

Parmi les conditions qui font que cette information entraîne une connaissance certaine, c’est qu’à chaque couche de ceux qui ont relayé l’information comme si bien de ceux qui ont rapporté l’information pour la première fois, il est une condition qu’ils soient nombreux. Or, ceux qui ont prétendus que Jésus a été crucifié n’étaient pas nombreux. Certains disent 7 ou 9 et déjà entre eux ils n’étaient pas d’accord sur ce qu’ils rapportaient. Certains disaient « la tête c’est la tête de Jésus mais le corps n’était pas son corps ». D’autres ont dit « non, Jésus est un Dieu il ne peut pas être crucifié ». Donc eux-mêmes n’étaient pas d’accord sur ce qu’ils rapportaient même si par la suite ils sont devenus nombreux, il y a une des conditions qui fait que l’information entraîne une connaissance certaine qui n’est pas remplit ici. A savoir que la première couche était d’un faible nombre et elle n’était pas cohérente entre elle.

Autre chose qui prouve l’infondée ou le faux de cette information, c’est qu’entre temps il y a eu une information correcte qui est celle du prophète Mouhammad Sallal-Lahou ^alayhi wa sallam. Et le prophète quand il dit une information elle est forcément vraie parce que justement il est appuyé par des miracles. Le fait qu’il ait eu des miracles est une preuve de sa véracité c’est-à-dire que Dieu le confirme dans tout ce qu’il dit, donc forcément c qu’il dit est vrai. Il nous a apprit a propos de Jésus qu’il n’a pas été crucifié, qu’il n’a pas été tué mais qu’il a été élevé au ciel, qu’il est encore vivant et qu’il va redescendre. Dieu s’Il veut Il fait que quelqu’un vive 1000 ans ou 2000 ans. Allah c’est Lui qui donne la vie et c’est Lui qui donne la mort. La vie dans le ciel ce n’est pas comme la vie ici. Ici la personne vieillit. Jésus dans le ciel garde toujours son aspect dans lequel il a été élevé.

Donc le miracle c’est une preuve de la véracité du prophète. C’est ça qui fait que cet homme qui dit qu’il est un envoyé de Dieu est véritablement un envoyé de Dieu.

Mais si quelqu’un ne dit pas qu’il est un envoyé de Dieu mais qu’il a des choses extraordinaires, cela ne s’appelle pas miracle.

Comment quelqu’un qui ne se dit pas envoyé de Dieu a des choses extraordinaires ?

Oui ça arrive quand c’est un saint par exemple. Si c’est un saint et qu’il suit correctement le prophète, Dieu lui accorde des prodiges. Ce prodige est un miracle pour le saint qui est suivi.

Et il y a d’autres qui peuvent avoir des choses extraordinaires qui ne sont ni prophètes ni saints comme Ad-dajjal, le faux messie. Comme certains l’ont décrit, c’est un homme qui va venir à la fin des temps et qui prétends la divinité. C’est un homme borgne qui aura des choses extraordinaires que Dieu Lui accorde pour entraîner les gens dans l’erreur. Il ordonne à la pluie de tomber et elle va tomber. Il ordonne à l’herbe de pousser et elle pousse. Ad-dajjal c’est-à-dire l’imposteur, le menteur. Ces choses extraordinaires qu’il a ce ne sont pas des miracles ce ne sont pas des prodiges. Ce sont des ‘IstiDraj, c’est-à-dire des choses avec lesquelles il attire les gens dans la mécréance. Et cet homme là beaucoup vont le suivre et celui qui va débarrasser les gens de lui est notre maître ^Iça, Jésus. Comme nous l’a annoncé notre prophète Mouhammad Sallal-Lahou ^alayhi wa sallam, il va le tuer dans une ville en Palestine qui s’appelle Al-LouD. Et ça ce sont des signes de la prophétie de notre maître Mouhammad Sallal-Lahou ^alayhi wa sallam.

Il y a beaucoup d’autres choses qui sont arrivées le jour de ^Achoura’, in chaa’ Allah nous poursuivrons une autre fois. Ce qu’il faut retenir c’est qu’il est bien de jeûner ce jour là. Si le 1er jour de Mouharram c’est aujourd’hui le 02/10/2016, le jour de ^Achoura’ sera le mardi 11/10/2016. Si le 1er jour de Mouharram c’est mardi 03/10/2016, alors de jour de ^Achoura’ sera le mercredi 12/10/2016. Ce n’est pas une obligation de jeûner, c’est recommandé. C’est également recommandé de jeûner un jour avant ou un jour après, pour se distinguer d’autres gens qui le jeûnent. De jeuner le 09 et le 10, ou le 09 et le 10 et le 11, ou le 10 et le 11 du mois de Mouharram.

Qu’est-ce que ce jeûne représente ? Ce jeûn représente un remerciement de Dieu pour nous avoir accordé des bienfaits en ce jour là. Comme le prophète Mouhammad Sallal-Lahou ^alayhi wa sallam lorsqu’il est arrivé à Médine, il a vu que les juifs jeûnaient ce jour là et quand il s’est enquis à propos de la raison, ils lui ont dit que c’est parce que ce jour là Moïse a été sauvé de pharaon et nous jeûnons pour remercier Dieu. Le prophète a dit ce qui signifie « nous nous sommes plus proches de Moïse, vous vous êtes écarté de sa croyance et de sa loi, alors que nous nous sommes sur la même croyance que Moïse ». Il a jeûné ce jour là et il a ordonné de jeûner. Et pour se distinguer, on jeûne le 09 et/ou le 11, avec le 10.


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