Chaykhaboulaliyah's Blog


L’émigration du Prophète

Posted in cours général,Exhortation,Histoire,islam par chaykhaboulaliyah sur octobre 20, 2015

La louange est à Allah le Seigneur des mondes. Que Allah honore et élève davantage le rang de notre maître Mouhammad صلى الله عليه و سلم et qu’il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle. Nous demandons à Allah qu’Il nous fasse apprendre ce que nous ignorons, qu’Il nous fasse rappeler ce que nous avons oublié, qu’Il nous augmente en connaissance et nous Lui demandons de nous préserver de l’état des gens de l’enfer. Nous demandons à Allah qu’Il fasse que nos intentions soient sincères par recherche de Son agrément.

 

Al-Boukhariyy a rapporté dans son sahih d’après Ibnou ^Abbas (que Allah l’agrée lui et son père) qu’il a dit : Le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a recu la révélation alors qu’il avait quarante ans, il est resté ensuite treize années à La Mecque, il recevait la révélation, puis il a reçu l’ordre d’émigrer à Médine et il est resté dix ans à Médine après quoi il est décédé à l’âge de soixante trois années. Fin de citation.

 

Son émigration, ^alayhi s-salam, son voyage qu’il a fait de la Mecque à Médine, c’eatot le mois de Rabi^ou l-‘awwal de la treizième année depuis le début de la révélation. Et c’était un lundi tout comme l’a rapporté l’imam Ahmad d’après Ibnou ^Abbas. Ainsi l’imam Ahmad rapporte d’après Ibnou ^Abbas que les agrée lui et son père, qu’il a dit : le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam est né un lundi, il a reçu la révélation un lundi, il est mort un lundi, il a quitté la Mecque pour émigrer à Médine un lundi, il est arrivé à Médine un lundi et il a placé la pierre noire dans la Mecque, dans la Ka^bah, un lundi.

 

La raison de son émigration ^alayhi ssalatou wa sallam c’est que lorsque la tribu de Qouraych a constaté que tous ceux qui étaient musulmans partaient à Médine en enmenant leurs femmes et leurs enfants, ils ont eu peur que le Prophète ^alayhi ssalatou wa sallam à son tour ne parte. Ils ont su que les musulmans ont dorénavant une force et une base. Ils se sont réunis pour se concerter à son sujet dans une maison qui s’appelle Darou n-nadwa. Et Iblis était présent avec eux et il était sous l’apparence d’un vieil homme de la région du Najd. Et chacun donnait un avis et Iblis disait :  » Non ce n’est pas la meilleure chose « . Iblis a attendu jusqu’à ce que Abôu Jahl qui était celui qui avait le plus d’animosité contre le Prophète ^alayhi ssalatou wa sallam. Il a dit :  » Nous allons prendre de chaque clan (de la tribu de Qouraych) un jeune homme et nous lui donnons une épée et ils vont tous attaquer le Prophète et ils le tuent comme si c’était un seul homme qui le tue en même temps et comme cela de ^Abdou manaf (c’est le clan du Prophète) ne vont pas vouloir venger le Prophète parce que ils auront à venger tous les autres clans et donc ils accepteront le prix du sang « . Et Iblis leur a dit :  » Ah oui cela c’est un bon avis « . Ils se sont donc quittés en ayant adopté cet avis. Et notre maître Jibril ^alayhi s-salam a alors avertit le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) que son peuple avait comploté contre lui. Le Prophète n’a pas passé la nuit dans l’endroit où il dormait habituellement. Et les jeunes hommes étaient juste devant la porte de la maison du Prophète, en train de surveiller pour qu’il dorme et ils sauteront alors sur lui. C’est alors que le Prophète ^alayhi ssalatou wa sallam a dit à notre maître ^Aliyy que Allah l’agrée :

 

 » Dors à ma place et couvre toi avec ma couverture à moi et rien de mal ne t’arrivera « .

 

Le Prophète ^alayhi ssalatou wa sallam a prit une poignée de terre et il est sortie pour affronter tous ces gens-là et Allah a fait qu’ils ne le voient pas. Il récitait sourat Yasin, le début de sourat Yasin et il mettait de la terre sur leur tête, à tous. Ils étaient tous endormis et il récitait sourat Yasin jusqu’à la parole de Allah qui signifie :

 

 » Nous les avons voilé et ils ne voient pas « .

 

Et ces premières parties de sourat Yasin comportent un secret quand quelqu’un veut affronter des gens ou des ennemis, il peut réciter ceux-là et par la barakah de ce verset il est protégé. Puis il est partit. Quelqu’un. Est venu et leur a dit :  » Mais Mouhammad est parti et chacun d’entre vous a de la terre sur la tête « . Chacun a trouvé qu’il y avait bien de la terre sur la tête. Puis ils se sont mis à vérifier si le Prophète était partit. Et ils voyaient qu’il y avait quelqu’un à l’intérieur recouvert avec le drap du Prophète. Ils ont dit :  » Non, non il n’est pas partit. Il est à l’intérieur, il dort « . Ils sont restés ainsi jusqu’au matin, jusqu’à ce que ^Aliyy est sorti du lit.

 

Al-Bayhaqiyy a rapporté dans le livre dalalou n-noubouwa’ que le Messager de Allah pour commencer son émigration. Il était en compagnie de Abou Bakr, que Allah l’agrée. Et Abou Bakr tantôt il marchait devant le Prophète et tantôt il était derrière lui, et parfois il marchait à sa droite et parfois il marchait à sa gauche. Alors le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) lui a dit ce qui signifie :

 

 » Pourquoi tu fais comme cela Abou Bakr ? Ce n’est pas de ton habitude de faire comme cela « .

 

C’est alors Abou Bakr lui a dit :  » Ô Messager de Dieu, quand je me rappelle les gens qui essayent de nous tendre un piège je marche devant toi, quand je me rappelle les gens qui sont à notre poursuite je marche derrière toi et parfois je marche à ta droite, parfois je marche à ta gauche ; je crains pour toi « .

 

Et quand ils sont arrivé devant l’entrée de la grotte, Abou Bakr a dit au Prophète :  » Par Celui Qui t’a envoyé avec la religion de vérité, je ne voudrais pas que tu entres avant que je n’entre, comme cela s’il y a un animal nuisible il me nuit à moi plutôt qu’à toi « . Il est entré et il n’a rien vu. Mais il y avait une fissure dans la grotte et dans cette fissure il y avait des serpents et des vipères, c’est alors que Abou Bakr a mis son pied dedans pour qu’ils ne sortent pas et ne nuisent pas au Messager et c’est alors qu’ils étaient en train de le mordre. Et ces larmes ont alors coulé. Le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) disait à notre maître Abou Bakr, que Allah l’agrée) :  » Allah nous donnera la victoire « .

 

Al-Bayhaqiyy a rapporté dans le livre dalalou n-noubouwa’, que la nuit où notre maître Mouhammad est entré avec Abou Bakr dans la grotte, Allah a ordonné à un arbre de pousser juste devant la grotte, ce qui a caché le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Il a ordonné à une araignée de tisser sa toile sur l’entrée de la grotte et Il a ordonné à deux pigeons de se poser juste à l’entrée de la grotte.

 

Les jeunes gens de Qouraych étaient venu comme c’était le complot de Qouraych, de chaque clan il y avait un homme. Ils étaient venu avec leurs bâtons et leurs épées. Quand ils étaient tout proche, l’un d’entre eux a été voir ce qu’il y avait à l’intérieur de la grotte. Il a vu qu’il y avait deux pigeons qui étaient juste à l’entrée de la grotte. Il est revenu auprès de ses compagnons. Ils lui dit :  » Pourquoi tu n’as pas regardé ce qu’il y avait juste à l’entrée de la grotte ? « . Il a dit :  » J’ai vu qu’il y avait deux pigeons juste à l’entrée de la grotte donc j’ai su qu’il y avait personne à l’intérieur « .

 

Donc ce n’est pas parce que l’araignée a tissé sa toile à l’entrée de la grotte où le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) qu’il serait interdit de tuer les araignées. Si les araignées ce sont des animaux nuisibles, il y a du poison dans l’araignée donc il est permis de la tuer.

 

L’imam Ahmad a rapporté de ^Abdou r-Razzaq, d’après ^Outhman Al-Djazariyy, d’après l’esclave de Ibnou ^Abbas que Ibnou ^Abbas lui a appris à propos de la parole de Allah dans sourat Al-‘Anfal verset numéro 30 que Qouraych s’était concerté de nuit à la Mecque. Certains ont dit :  » Au matin, sautez sur le Prophète et attachez-le, ligotez-le.  » D’autres ont dit :  » Tuez-le plutôt « . Et d’autres ont dit :  » Chassez-le de la Mecque « . Allah a fait savoir à Son Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) le complot de son peuple contre lui. ^Aliyy s’est endormi cette nuit-là dans le lit du Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Et le Prophète est parti à la grotte. Et les associateurs étaient juste devant la maison du Prophète, ils voyaient ^Aliyy sous les draps et ils croyaient que c’était le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Ils sont entré de force et quand ils ont vu que c’était ^Aliyy, ils ont été déçus. Ils lui ont dit :  » Où est ton compagnon ? « . ^Aliyy a dit :  » Je ne sais pas « . Ils ont suivi la trace du Prophète. Quand ils sont arrivés au niveau de la montagne ils ont perdu la trace, parce que autant sur la terre c’est facile de suivre la trace, dans la montagne c’était moins évident. Ils ont escaladé la montagne, ils sont passé devant la grotte. Ils ont vu sur l’entrée de la grotte la toile d’araignée. Ils ont dit que si quelqu’un était rentrée à l’intérieur il n’y aurait pas eu la toile d’araignée sur la porte. Il est resté trois nuits dans la grotte. Trois nuits après le Messager, il est resté trois nuits dans la grotte que l’on appelle Ghar thawr, c’est une grotte qui est connue jusqu’à maintenant on peut la visiter. Ils sont resté trois nuits dans la grotte puis ils sont partis puis avec notre Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) et Abou Bakr, il y avait ^Ammar Ibnou foughayrah à leur service et ils ont loué les services d’un guide qui pourrait leur indiquer le chemin. Ils ont pris plutôt le chemin qui longeait la cote plutôt que de prendre le chemin habituel de la Mecque pour aller à Médine. Ils ont suivi la cote et Allah a fait que leur ennemi a été détourné, son attention à été détourné pour qu’il ne suive pas ce chemin par la cote. Mais il y avait un homme pour suivre les gens à la trace, qui s’appelle Souraqah fils de Malik fils de Jouchoun Al-Moudlijiyy. On lui a dit qu’il y avait des points noirs, des gens avaient vu des points noirs au niveau de la cote. Il a pris son cheval. Il est partit à la recherche de ce dont on l’avait informé mais en cachette par rapport à son peuple. Il voulait le tuer le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) et gagner la récompense à lui tout seul, c’est pour cela qu’il n’a pas averti son peuple. Il voulait prendre la récompense à lui seul. Comme vous le savez tuer un Prophète ou vouloir le tuer c’est une mécréance car cela revient à émettre une objection contre Dieu. Et lui cet homme était mécréant à cette époque-là. Mais il ne pouvait rien faire car Allah préserve Son Prophète.

 

Il a été très rapide jusqu’à les rattraper. Abou Bakr regardait souvent derrière pour voir s’il était proche ou pas. Alors que le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) récitait le qour’an et il ne se retournait pas. Quand il était très très proche d’eux, le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit une invocation.

 

Il a dit : Allahoumma kfinahou kayfa chi’ta wa bima chi’t.

 

C’est-à-dire : Ô Allah, préserve nous de lui comme Tu veux et par la cause que Tu veux.

 

Ici il y a kfina parce que c’est pour deux personne ou plus. Si c’est une personne elle dit kfini. Et le hou à la suite c’est pour dire que c’est un homme. Si c’est pour plusieurs houm, si c’est pour une femme ha. Si c’est pour deux personnes houma. Si tu veux réciter cette invocation pour être préservé

 

Contre un homme : Allahoumma kfinihou kayfa chi’ta wa bima chi’t.

Contre une femme : Allahoumma kfiniha kayfa chi’ta wa bima chi’t.

Contre plusieurs personnes : Allahoumma kfinihoum kayfa chi’ta wa bima chi’t.

 

C’est-à-dire que on demande à Allah de nous préserver contre cet homme par la cause que Allah veut.

 

Et il a faut une invocation contre lui, c’est alors que les pieds de son cheval ce sont enfoncé dans la terre jusqu’au ventre. C’est alors que Souraqah a compris que ce n’était pas habituel. C’est une terre qui n’est pas des sables mouvants, c’est une terre rocailleuse. Il l’a appelé pour qu’il lui donne une garantie de sécurité, c’est-à-dire il n’allait pas lui faire du mal. Il lui a donné l’engagement qu’il n’allait pas le rattraper mais il demandait au Prophète de les sauver de cette situation et qu’il n’allait pas leur montrer le chemin que le Prophète avait suivi. Le Prophète a fait une invocation en sa faveur et le cheval est ressortit. Et le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) s’est arrêté et il a attendu que Souraqah viennent et il lui a ce que son peuple voulait lui faire, c’est-à-dire que son peuple voulait le tuer. Ils ont promis une récompense, ils ont mis sa tête à prix. Le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) lui a dit :

 

 » Dissimule le chemin que nous avons pris.  »

 

Les arabes tiennent leur parole, même ceux qui étaient associateurs. Du fait qu’il l’a sauvé de l’épreuve dans laquelle il s’est retrouvé, il tenait sa parole même s’il était pas encore musulman à cette époque-là. Pourquoi je dis  » encore « , c’est que l’on va voir que cet homme allait devenir musulman par la suite. Et lorsqu’il est revenu sur ses pas Souraqah a vu que les gens allaient suivre ce chemin-là. Il leur a dit :  » C’est bon j’ai vérifié cette partie-là, cherchez ailleurs « .

 

Souraqah disait, lorsqu’il relatait cet événement par la suite :  » Quand je suis parti de chez moi, j’étais de ceux qui étaient le plus motivé pour les rattraper et quand je les ait quitté j’étais le plus motivé pour que personne ne les rattrape.  »

 

Et Souraqah disait par la suite de la poésie dans laquelle il s’adressait à Abou Jahl. Il lui disait :

 

 » Ô Abou Hakam, si tu étais témoin concernant ce qui est arrivé à mon cheval quand ses pieds se sont enfoncé dans le sol, tu auras su et tu n’auras point douté que Mouhammad est un Messager et qui a des preuves. Qui peut lui tenir tête ? Alors, empêche les gens de lui nuire car je suis sûr qu’un jour ce à quoi il appelle aura le dessus et que tous les gens dans leur totalité vont souhaiter être avec lui.  »

 

Il a été dit que le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a fait écrire pour Souraqah un écrit sur des os ou sur de la peau et qui était une garantie de sécurité, c’est-à-dire à chaque fois que Souraqah quelqu’un voulait lui nuire il lui montrait ce que le Prophète lui avait fait écrire, par reconnaissance

 

Et vous savez que le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) ne savait ni lire ni écrire. Et cela c’est un miracle pour lui. Toute cette science, toutes ces connaissances, les hadiths, le qour’an, tout cela il l’a transmis un livre ancien, sans avoir rencontré des gens, sans avoir étudié auprès de gens, et cela c’est un grand miracle pour lui (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam).Et l’un d’entre nous combien de temps il passe à lire des livres et des livres, et il n’arrivera pas à un pourcentage infime des connaissances que le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) avait enseigné et des bon s caractères auxquels il avait appelé, la croyance de vérité qui consiste à reconnaître qu’il n’est de Dieu que Dieu et que Mouhammad est le Messager de Dieu.

 

Il a été rapporté donc que cet écrit, sans que ce soit lui qui l’ait écrit mais il a ordonné à quelqu’un de lui écrire. Le jour de la conquête de la Mecque, Souraqah l’avait montré au Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Et ceci est sans aucun doute un grand bienfait que le Prophète avait fait pour Souraqah.

 

Il s’est manifesté pour Souraqah un des miracles du Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam), un des signes de sa prophétie ; puisque le Prophète a dit à Souraqah alors qu’il n’était pas encore musulman. Il lui a dit :  » Tu verras Souraqah, un jour tu vas porter les bracelets de Chosroes « . Chosroes qui était le roi de Perse. Et effectivement plus tard, lors du califat de notre maître ^Oumar Ibnou l-Khattab, Souraqah était devenu musulman entre temps et il est allé dans l’armée des musulmans lorsqu’elle est partie à la conquête de la Perse. Et parmi le butin qu’ils ont eu, il y avait les bracelets de Chosroès et c’était la part qui revenait à Souraqah. Le Prophète lui avait dit bien avant de mourir et cela c’est un des signes de la prophétie de notre maître Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam).

 

Par la suite, sur leur chemin ils sont passé par la tente d’une femme qui s’appelle Oummou Ma^bad. Elle avait planté sa tente dans le désert. Cette femme est surnommée Oummou Ma^bad, la mère de Ma^bad, mais elle s’appelait ^Atikah. Son prénom c’est ^Atikah, ^Atikah fille de Khalid Al-Khouza^iyy. Elle était sur leur chemin, elle était à l’intérieur de sa tente et elle proposait de l’eau et du lait aux gens et aux voyageurs. C’était sa tâche et elle gagnait sa vie ainsi. Notre Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a vu qu’elle avait une brebis. Il lui a dit :  » Qu’est-ce que c’est ? « , elle lui a dit :  » C’est une brebis mais qui est tellement faible que elle n’a pas de force pour sortir paître avec le troupeau.  » le Messager lui a dit ce qui signifie :  » Est-ce qu’elle a du lait ?  » elle a dit :  » Elle est plus faible que de donner du lait « . Le Messager a passé sa main honorée sur le dos de la brebis, puis sur les mamelles de la brebis, il a évoqué le Nom de Dieu et il a fait des invocations. Et il a pu traire suffisamment de lait pour qu’ils puissent boire jusqu’à satiété. Puis il a trait un deuxième récipient et il a laissé le récipient de lait plein chez cette femme. Et il est partit après avoir pris l’engagement d’elle qu’elle soit musulmane et la barakah est restée chez cette femme. Ceci est sans aucun doute quelque chose qui sort de l’ordinaire parce que une brebis qui est famélique elle ne va pas pouvoir donner du lait suffisamment pour plusieurs personnes. Ceci est une preuve que c’est Allah qui crée toute chose, ce n’est pas la brebis qui crée le lait. Et Allah a voulu que d’une brebis qui est très faible sorte du lait en grande quantité et ceci pour soutenir et confirmer le Prophète Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam).

 

Il y a une autre version pour ce même événement, c’est que lorsque le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) est partit de la Mecque pour faire l’émigration à Médine en compagnie de Abou Bakr et du serviteur de Abou Bakr qui était ^Ammar Ibnou Foughayrah, et leur guide ^Abdoiu l-Lah Ibnou ^Ourayqit, ils sont passé auprès de la tombe d’une femme qui s’appelle Oummou Ma^bad Al-Khouza^iyy qui était une femme qui donnait à boire et à manger. Ils lui ont dit si elle avait de la viande et des dattes pour les acheter. Ils n’ont rien trouvé chez elle. Et comme ils étaient fatigués et affamés. Ils ont vu qu’il y avait une brebis à l’intérieur de la tente. Le Messager lui a dit :  » Ô Oummou Ma^bad, est-ce que cette brebis a du lait ?  » elle lui a dit :  » C’est une brebis qui est très faible, elle n’a pas « . Il lui a demandé :  » Est-ce que tu m’autorise que je trait cette brebis ? », elle a lui a dit :  » Oui si tu peux tirer du lait « , c’est alors que le Prophète a passé sa main honorée sur les mamelles de cette brebis, il a évoqué le Nom de Allah, il a fait des invocations pour que Allah fasse qu’il y ait de la barakah dans cette brebis et elle a eu des poussée de lait et il a pu la traire. Il a demandé un recipient, il a trait, puis il a donné à Oummou Ma^bad qui a pu boire puis il a donné à ses compagnons puis c’est lui qui a bu en dernier. Puis il remplit à nouveau le récipient de lait et il l’a laissé et il a pris d’elle le pacte d’allégeance sur l’islam et ils sont partit ils l’ont laissée. Puis lorsque son mari est venu, il s’appelait Fils de Al-Jawn. Il avait un troupeau de moutons qui étaient très faibles. Quand il a vu le récipient de lait, il était très étonné. Il a dit :  » Comment tu as ce lait alors que il n’y a pas de brebis qui donne de lait dans la maison ? « , elle a dit :  » Il y a un homme béni qui est passé par là et c’est grâce à lui que nous avons ce lait « , il lui a dit :  » Décris le moi « .

 

Et là, Oummou Ma^bad Al-Khouza^iyyah a décrit le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) d’une manière très éloquente et très précise et c’est cette description qui est restée transmise de générations en générations comme étant la description du Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Ce sont des mots qui sont tre précis, très jolis en arabe mais très fins.

 

Elle a dit :  » Sa beauté saute aux yeux. Son visage est extrêmement beau. Il a un très bel aspect. Il n’a pas le ventre qui est gros et qui tombe. Et il n’a pas une tête qui est petite. Sa beauté saute aux yeux, la beauté générale et la beauté de chaque partie de son visage. Ses yeux sont un iris très noir qui contraste avec le blanc de l’œil. Se cils sont longs et recourbés. Sa voix n’est pas stridente mais elle est posée. Et son cou est brillant. Sa barbe elle est très épaisse. Il a le bout de ses paupières comme s’il y avait du kouhoul dessus sans qu’il n’y en ait. Ses sourcils sont long et fins et arqués. Ses cheveux sont très noirs. Quand il est silencieux il inspire le respect et quand il parle toute sa beauté se manifeste. Il est très beau de loin et très beau de près. Ses paroles sont éloquentes. Il parle de manière concises sans que ce soit peu de mots de sorte à considérer que ce n’est pas intéressant ni beaucoup de mots de sorte à ce que cela devienne inutile. Ses paroles sont comme des perles d’un copier. Il est de taille intermédiaire, il n’est pas très petit ni très grand. Il est comme entre deux branches (c’est-à-dire que elle fait référence à ses compagnons). Il est celui des trois qui a le plus bel aspect. Il a des compagnons qui l’entourent. Lorsqu’il parle, ils écoutent ce qu’il dit. Lorsqu’il donne un ordre, ils s’empressent à l’exécuter. Il est bien entouré, toujours des gens à son service. Il n’est pas de couleur terne et il n’est pas de ceux qui disent des paroles inutiles.  »

 

Abou Ma^bad a alors dit :  » C’est sans aucun doute celui que Qouraych est en train de rechercher et j’ai voulu lui tenir compagnie. Si je pouvais le faire, je serais son compagnon « .

 

À la Mecque, ils ont entendu une voix qui leur annonçait ce qui c’était produit chez Oummou Ma^bad et comment le Prophète s’était arrêté chez elle et que il a pu extraire du lait d’une brebis qui était complètement faible.

 

‘Asma a dit :  » Quand nous avons entendu cette voix à la Mecque nous avons su quelle était la destination du Prophète et qu’il s’y dirigeait vers Médine « .

 

Lorsque le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) est arrivé à Médine, ^Outban Ibnou Malik est venu avec des gens du clan de Bani s-salim. C’était des gens de Médine. Ils ont pris la bride de la chamelle du Prophète et ils lui ont dit :  » Viens habiter chez nous, nous sommes nombreux, nous avons beaucoup de réserves, nous allons te défendre « . Mais le Prophète a dit :  » Laissez la chamelle poursuivre son chemin, Dieu lui a ordonné de marcher jusqu’à s’arrêter dans l’endroit où sera ma mosquée « . Ils ont laissé les premiers donc la famille de Banou s-salim ont laissé la chamelle et elle est passé auprès de la famille de Banou sa^idah et Abou ^Oubadah est venu en la compagnie de d’autres hommes et il a demandé la même chose au Prophète, de venir s’installer chez eux. Mais le Prophète leur a répondu la même chose qu’aux premiers. Elle a poursuivi son chemin jusqu’à arriver près de la résidence de bani l-Harif, et c’était Sa^ad Ibnou Rawif et ^Abdou l-Lah qui ont voulu faire la même chose, ils ont proposé la même chose que le Prophète s’installe chez eux mais le Prophète à répondu de la même manière. Et quand la chamelle a poursuivi son chemin jusqu’à passer auprès d’une résidence d’un des oncles paternels du Prophète et Ibnou Qays est venu et a proposé la même chose, mais le Prophète a répondu la même chose c’est-à-dire laissez la chamelle poursuivre son chemin. Quand elle est arrivé près de la résidence de Bani Malik Ibni Najar, la chamelle s’est accroupie c’est-à-dire Allah lui a ordonné de s’accroupir dans l’endroit qui allait être la mosquée du Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). À ce moment cet endroit appartenait à deux jeunes gens qui étaient orphelins de Banou Malik Ibni Najjaar qui étaient sous la tutelle d’un homme. Quand la chamelle s’est accroupit, le Prophète n’est pas descendu, il est resté. Elle est resté un peu puis elle s’est relevée, elle a marché un peu sans aller trop loin et le Prophète lui avait lâché les brides comme cela elle pouvait aller où elle voulait. Puis elle a fait demi-tour, elle s’est accroupie au même emplacement, le premier. Elle s’est relâchée et elle a posé son cou sur le sol. Le Prophète est alors descendu et c’était en plein milieu de la journée. C’est alors que Abou ‘Ayyoub, Khalid Ibnou Zayd qui fait partit de Banou Najjaar a pris les bagages du Prophète Bani Malik Ibni Najar, il a fait rentrer la chamelle chez lui et il l’a invité chez lui parce que Khalid Ibnou Zayd fait partie de oncles maternes de ^Abdou l-Lah Ibnou Mouttalib le grand père du Prophète. C’est pour cela que l’on dit l’oncle maternel. Quand les gens ont invité le Prophète chez eux, il a dit :  » Je vais là où sont mes bagages « .

 

Et il y avait des jeunes filles qui étaient très contentes que le Prophète soit dans leur grande résidence, parce que chaque clan occupait un quartier, il était dans leur quartier. Elles disaient :  » Nous sommes des filles de Bani Najjaar (Bani Najjaar la famille de Abou ‘Ayyoub Al-Ansariyy et ce sont la famille des oncles maternels de ^Abdou l-Lah Ibnou Mouttalib, le grand père du Prophète), nous sommes heureuses que Mouhammad soit notre voisin « . Elle disait cela en chantant avec des douffs. C’est alors que le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) s’est adressé à elles. Il leur a dit :  » Est-ce que vous m’aimez ? « , elles ont dit :  » Oui bien sûr, par Allah nous t’aimons  » et il répondu :  » Et moi aussi je vous aime  » il a répété cela trois fois.

 

Et Zayd Ibnou Thabit a dit :  » et le premier cadeau qui a été fait au Prophète à ce moment-là c’était un grand récipient dans lequel il y avait du beurre rance et du lait et je lui ait dit c’est ma mère qui te l’a envoyé « , et le Prophète lui a dit ce qui signifie :  » Que Allah te donne des bénédictions « . Et il a invité ses compagnons et ils ont mangé et chaque jour ramenaient de la nourriture pour l’offrir au Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Et il a résidé ainsi chez Abou ‘Ayyoub Al-‘Ansariyy jusqu’à ce qu’il a fait construire sa mosquée qui était large. Qui était grande, après avoir acheté le terrain des héritiers. Mou^adh Ibnou ^Afra lui a dit :  » Ils appartiennent à Sahal et Souhayl deux garçons qui sont les fils de ^Ammaar ce sont des orphelins et c’est moi qui suit en charge d’eux.  » Le Messager a proposé de l’acheter de chez eux mais ils lui ont dit :  » Nous voulons te l’offrir « , il refusé jusqu’à l’acheter pour dix dinars. Il a ordonné à Abou Bakr de leur donner cet argent. Il a ordonné que l’on coupe les arbres et les palmiers. Et il a ordonné que l’on fabrique des briques de terre pour construire les murs. Il y avait des tombes de Al-jahiliyyah là-bas, les os ont été déplacés et la terre a été aplatie et ils ont fondé la mosquée. Sa longueur en direction de la Qiblah est de cent coudées. Une coudée c’est un peu moins qu’un demi mètre. Et sur les deux côtés la même chose, c’est-à-dire qu’il était de forme carré. Et il a été dit qu’il était moins que cent coudées. Les fondations étaient environ de trois coudées en pierres. Puis ils l’ont construite avec des brique de terre cuite. Et le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) déplaçait avec eux les pierres. Et le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) disait :

 

 » Ô Allah la vie réelle dans laquelle il y a une félicité c’est la vie de l’au-delà. « , et cela c’est une invocation qui convient de dire quand on voit quelque chose qui nous plaît ou qui nous déplaît.

 

On dit : Allâhoumma la ^aycha ‘illa ^aychou l-‘akhirah.

 

Et il disait :  » Ô Allah accorde le Pardon aux Ansar (partisans) et aux mouhajiroun (émigrants) « .

 

Enfin, une information utile pour guérir des maladies difficiles, par la Volonté de Dieu.

 

Une première méthode.

Réciter la basmalah (Bismi l-Lahi r-Rahmani r-Rahim) 1000 fois.

 

Une deuxième méthode.

Réciter le verset 58 de sourat An-Najm (Layça laha min douni l-Lahi kachifah) 1000 fois.

 

Pour les deux méthodes :

On place de l’eau dans trois récipients.

Souffler après les mille fois sur l’eau des trois récipients.

Boire un peu des trois récipients.

Se laver avec le reste.

Ce verset a été expérimentée pour des maladies difficiles et il y a eu la guérison et même certains médecin n’ont pas pu croire le résultat.

Publicité

Dieu n’est pas un corps ; Dieu existe sans endroit

Posted in Uncategorized par chaykhaboulaliyah sur octobre 18, 2015

Dans le Qour’an, Allah nous apprend que c’est Lui qui fait que les cieux ne quittent pas leur position. C’est Allah qui fait que les cieux ne quittent pas la position qu’ils ont. C’est Lui aussi qui garde aussi la terre pour qu’elle ne quitte pas la position qu’elle. Donc si les cieux gardent leur position, si la terre garde sa position c’est Dieu qui fait que les cieux et la terre ont les positions qu’ils ont. Il y a sept cieux et au-dessus des sept cieux il y a Al-Koursiyy et au-dessus de Al-Koursiyy il y a le paradis et au-dessus du Paradis il y a al-^arch. I! Y a sept cieux et il y a d’ailleurs sept terres et nous, nous sommes sur la plus haute des sept terres. En fait, les terres ce ne sont pas des strates qui dont en dessous de la terre sur laquelle nous sommes, non. Nous, nous sommes sur une terre et en dessous de cette terre il y a un espace étendu et en dessous de cet espace il y a une deuxième terre, et en dessous de cette deuxième terre il y a un espace, et ainsi de suite. Il y a sept terres. En dessous de la septième terre il y a l’enfer. Et le sol de l’enfer, la partie la plus basse de tout ce que Dieu a créé s’appelle Al-farch. Il y a sept cieux. Au dessus des sept cieux, il y a le piédestal en arabe : Al-koursiyy. Au dessus, il y a le paradis et il y a le trône qui s’appelle Al-^arch et c’est la partie supérieure de ce monde.

Dans le hadith le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit que tout ceci, les cieux et ma terre, par rapport au piédestal sont comme un anneau par rapport à une terre déserte c’est-à-dire comme un grain de moutarde par rapport à un désert. Combien les cieux vastes et étendus. Nous le premier ciel que l’on voit, qui est bleu on ne l’atteint pas. Il y a une distance très très grande entre nous et le premier ciel, et le premier ciel ce n’est pas un corps gazeux, c’est un corps qui est dense et ce corps qui est dense il est épais. Son épaisseur est une distance de cinq cent années, c’est-à-dire que pour parcourir de la partie qui est vers la terre jusqu’à la partie qui est vers le deuxième ciel la personne mettrait cinq cent années sans s’arrêter, nuit et jour, pour arriver. Et entre le premier ciel et le deuxième ciel, il y a un espace. Cet espace aussi il est d’une distance de cinq cent années, et ainsi de suite. Ce qui fait que c’est extrêmement étendue pourtant par rapport au koursiyy. Le koursiyy c’est comme un tabouret, comme un tabouret que l’on met pour monter sur un lit. Mais Dieu ne l’a pas créé comme le croient certains stupides ignorants, pour mettre ses pieds dessus, parce que Dieu n’est pas un corps.

Celui qui croit que Dieu est un corps, il n’est pas musulman, il n’est pas croyant même s’il s’habille en sounnah, même s’il connaît tous le Qour’an par contre je, même s’il habite à la Mecque, il n’est pas musulman. Sa croyance n’est pas la croyance des musulmans. La croyance des musulmans c’est que Allah n’est pas un corps. Et Allah n’habite pas les endroits. On dit qu’Il n’habite pas tous les endroits, ni dans un endroit. Il n’habite pas un endroit. Il n’est pas dans un endroit particulier, Il n’est pas dans tous les endroits. Il est plutôt sans endroit. Cela ne veut pas dire que l’on ne sait pas où Il se cache, où est-ce qu’Il est, non. On sait qu’Il n’a pas d’endroit. Nous nos êtres ce sont des corps donc nous sommes dans des endroits mais Dieu Son Être ce n’est pas un corps alors Il n’est pas concerné par l’endroit. C’est quelque chose qui ne Le concerne pas. C’est pour cela que nous disons que Dieu existe sans endroit.

Et le koursiyy, c’est comme un anneau par rapport à une terre déserte, c’est-à-dire que le trône est encore plus grand que le koursiyy, le piédestal. Le trône c’est comme un lit qui a quarte pieds, Dieu l’a créé pas pour s’asseoir où pour s’allonger dessus car on a vu que Dieu est sans endroit. Il l’a créé comme manifestation de Sa puissance. Il y a beaucoup d’anges qui sont autour du trône, quand ils voient cet immense corps comment il ne tombe pas sur les cieux et la terre, leur crainte de Dieu augmente. Donc la création du trône, sa finalité ce n’est pas pour que Dieu s’allonge dessus ou s’assied dessus comme certains ignorants ils disent que Dieu est de la taille du trône, d’autres disent un peu moins comme cela Il laisse une place à côté de Lui pour le Prophète Mouhammad, ce sont des absurdités. Et tu trouves des gens qui disent oui le Prophète il a dit, Allah Il a dit. Ils ont une croyance de dessins animés, ce n’est pas une croyance que le Prophète Mouhammad a amené. Le Prophète Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a appelé les gens à croire que Dieu n’a pas de ressemblance avec Ses créatures. Eux ils ont la croyance des idolâtres. Qu’est-ce qu’ils ont fait les idolâtres ? Ils ont dit: « On va façonner quelque chose et on dit cela c’est notre Dieu ». Eux c’est la même chose, simplement ils l’ont façonné dans leur imagination. Ils ont attribué le corps à Dieu c’est pour cela qu’on les appelle des mouchabbihah ou des moujassimah. Mouchabbihah parce qu’ils attribuent à Dieu la ressemblance, il y a le mot chabah qui veut dire ressemble; ou moujassimah car il y a dedans le mot jism qui veut dire corps. Ceux qui attribuent à Allah le corps ou la ressemblance avec Ses créatures ce ne sont pas des musulmans, même si ils le disent, même s’ils font le jeûne, même s’ils font la prière.

Donc, dans ce verset Dieu nous indique que c’est Lui qui fait que les cieux, le piédestal, le trône te restent à leur position et ne tombent pas.

Dans le verset, il y est question de samawat. Le mot samawat peut être traduit par le sens des cieux mais peut aussi être traduit dans ce verset dans ce qui est englobe plus que les cieux mais tout ce qui est au-dessus de nous, c’est-à-dire y compris le piédestal, le trône, la table préservée etc.

Qu’est-ce que Allah nous a apprit à propos des étoiles.

Les étoiles sont entre cette terre sur laquelle nous vivons, la terre la plus haute qui est la septième terre et le ciel le plus bas c’est-à-dire le premier ciel. Le soleil et la lune également se trouve sur la septième terre sur laquelle nous vivons et le premier ciel.

Il y a certains astrologues anciens qui prétendaient que le soleil se trouve dans me quatrième ciel et que la lune serait dans le premier ciel, ceci n’est pas vrai. Ce qui est vrai c’est que les étoiles le soleil et la lune sont entre ciel et terre, donc terre sur laquelle nous vivons et ciel c’est-à-dire le premier des sept cieux.

Allah n’est pas un corps qui est palpable. Que veut dire palpable ? C’est-à-dire que l’on peut attraper à la main. Par exemple ce feutre il est palpable, l’être humain est palpable on peut l’attraper avec la main, cette table c’est un corps qui est palpable. Par opposition à palpable, il y a impalpable comme par exemple la lumière. Si j’essaye d’attraper la lumière ou un rayon de soleil je n’attrape rien du tout. La lumière, l’obscurité d’ailleurs également ce sont des corps qui sont impalpables. Ce sont des corps. Pourquoi est-ce que ce sont des corps ? Parce qu’ils ont des dimensions. Prenez une bougie, allumez cette bougie dans une nuit qui est totalement obscure ou bien dans une chambre obscure. Vous voyez que la lumière va arriver à une certaine limite et au-delà de cette limite il n’y a plus de lumière, donc ce qui est remplit par la lumière de cette bougie, c’est un corps qui est impalpable cela s’appelle de la lumière. Et ce qui est au-delà c’est un corps impalpable également qui est l’obscurité. Allah Il n’est pas non plus un corps impalpable. Allah n’est pas un corps palpable, Il n’est pas un corps impalpable parce qu’Il n’est pas touché ni palpé. Allah Il est impossible de le toucher ou de le palper. Il n’est pas un corps palpable ni un corps impalpable. Ni Lui Il touche, ni Lui Il est touché. Toucher c’est une relation entre un corps et un corps. Si je dis j’ai touché le mur ou la table ou le tableau, toucher c’est une relation entre deux corps. De même si je dis mes mains sont séparées l’une de l’autre, et ensuite je dis mes mains sont en contact l’une de l’autre donc séparé et en contact c’est une relation entre deux corps. C’est pour cela que l’on dit que Allah Il n’est pas séparé ou en contact avec Ses créatures. On ne dit pas qu’Il est séparé, ni qu’Il est en contact parce qu’Il n’est pas un corps donc c’est quelque chose qui ne Le concerne pas. Être séparé par une distance, être en contact c’est quelque chose qui ne concerne pas notre Créateur. Allah soubhana ou wa ta^ala n’est pas un corps pour qu’on dise de Lui qu’Il est en contact ou qu’Il est séparé par la distance.

Allah ae annoncé à ses esclaves et a fait grâce à Ses esclaves que c’est Lui qui fait que la terre ne chute pas, elle et ce qu’elle contient. Et c’est Lui qui fait que les sept cieux ne tombent pas vers le bas. Allah, Son acte est sans organes, et Il crée sans instruments. Allah agit sans organes et Il crée sans instruments. Moi quand je dis :  » J’ai fais un gâteau  » par exemple. J’ai utilisé mes organes, j’ai utilisé des ustensiles, des instruments. Allah, Il crée sans organes ni instruments. Nous quand nous agissons nous procédons avec des instruments ou avec des organes ou avec notre main. Mais Allah Il est impossible qu’Il soit un corps qui touche ou qui est touché. Si Allah avait été un corps palpable ou impalpable, Il aurait eu des semblables. Allah a créé beaucoup de corps qui sont palpables, énormément de corps qui sont palpables ; l’être humain, le soleil, la lune, etc. Beaucoup de corps qui sont palpables. Allah a créé également beaucoup de corps impalpables. Il a créé la lumière du soleil, la lumière de la lune, la lumière du feu. Donc ce sont des corps qui sont impalpables et c’est Allah qui les a créés. Si Allah avait été un corps impalpable, Il aurait eu des semblables. Donc Il n’a pas de ressemblance avec une de Ses créatures, ni avec les corps palpables, ni avec les impalpables.

Certains savants ach^arites anciens, donc ach^arites ce sont les savants qui suivent l’école de l’imam Abou l-Haçan Al-Ach^ariyy. C’est l’imam des musulmans dans la croyance. Les gens connaissent plus les imams des musulmans dans les pratiques comme l’imam Malik, comme l’imam Ach-Chafi^iyy, comme l’imam Abou Hanîfah, comme l’imam Ahmad. Mais il y a des imams aussi qui sont dans la croyance. Donc la références dans la croyance c’est Abou l-Haçan Al-Ach^ariyy. Il y en a deux en fait, le deuxième c’est Abou Mansour Al-Matouridiyy. Ce sont deux imams dans la croyance, c’est-à-dire ils ont résumé la croyance du Prophète Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) et de ses compagnons, et ils ont amené les preuves rationnelles et les preuves textuelles à partir du Qour’an et de la Sounnah. C’est pour cela que tu trouve un savant qui est malikite ach-ch^arite, malikite dans les pratiques et ach-ch^arite. Tu trouve un savant qui est hanafite matouridite, c’est-à-dire qui est hanafite et matouridite dans la croyance. Et entre les deux il n’y a pas de divergence fondamentale. Ce n’est pas une divergence fondamentale dans les bases, comme il y a la différence entre les gens de Ahlou s-Sounnah les musulmans sunnites et ceux qui se sont égarés comme les chiites ou les wahhabites par exemple. Donc ce n’est pas la même différence fondamentale. Les sunnites c’est Ahlou s-Sounnah wa l-jama^ah.

Il faut faire attention à ceux qui se réclament de notre religion mais qui diffusent des croyances qui sont fausses. C’est pour cela que c’est important de bien maîtriser le sujet de la croyance parce que c’est cela qui va te permettre de placer le curseur, de faire le distinguo. Celui qui suit le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam), qui la croyance du Prophète et de ses compagnons, qui sont des ach^arites et des matouridites qui sont Ahlou s-Sounnah wa l-jama^ah. Et les groupes égarés qui sont nombreux par leur appellation mais par leur adeptes ils sont minoritaires par rapport à Ahlou s-Sounnah wa l-jama^ah. Ils sont minoritaires non-seulement aujourd’hui mais à travers l’histoire. Tous les temps ils ont été minoritaires car c’est le Prophète (^alayhi ssalatou wa sallam) qui nous a annoncé qu’il va y avoir des gens qui vont contredirent sa croyance mais il sont peu nombreux par rapport à ceux qui suivent sa croyance. Même si chez ceux qui ont sa croyance, ils n’accomplissent pas tous les devoirs ou ils commettent certains péchés, mais du point de vu de la croyance ils sont corrects. Aujourd’hui comme il y a cent ans, il y a deux cent ans, comme il y’a trois cent ans, comme il y a quatre cent ans, comme il y a cinq cent, comme il y a six cent, et ainsi de suit jusqu’à l’époque du Prophète. La majorité de ceux qui se disent musulmans ont pour croyance que Dieu existe sans endroit. A chaque époque et on peut trouver les savants qui ont rapporté ces paroles là. Donc, si aujourd’hui vous allez trouver des wahhabites prétendus salafistes qui vous disent que Allah Il s’est établit sur le trône et qu’Il descend au dernier tier de la nuit. Vous leur dite :  » Vous êtes en train d’amener une nouvelle religion qui n’est pas l’Islam. Vous, vous n’êtes pas musulmans.  » C’est pour cela que le critère discriminant qui permet de faire la différence entre le groupe qu’est Ahlou s-Sounnah wa l-jama^ah et les groupes minoritaires et égarés c’est la croyance. Et la croyance à des fondements et parmi ses fondements c’est que Dieu n’a pas besoin des endroits. Il existe avant la création des endroits sans les endroits. Et après la création des endroits, Il ne change pas. Les matouridiyy et les Ach-Ch^ariyy ce sont eux la majorité qui se réclament de l’Islam et qui sont Ahli s-siunnati wa l-jama^ah. Alors qu’est-ce que l’un des savants ach-ch^ariyy a dit. Il a dit le tawhid, c’est-à-dire la croyance en l’Unicité de Dieu, c’est de confirmer l’existence de l’Être de Dieu sans qu’Il n’est d’endroit ni de directions et confirmer les attributs de Dieu sans qu’ils n’aient de ressemblances avec les attributs des créatures. Donc c’est tout simple, on va comprendre. Le tawhid, la croyance en l’Unicité de Allah, qu’est-ce que c’est ? C’est de confirmer l’existence de Dieu tout en ayant pour croyance que Dieu Son existence est sans endroit ni direction. On confirme Son existence mais Son existence, Son être n’a pas ressemblance avec nos êtres à nous. Nous, nous sommes dans un endroit, nous sommes dans une direction. Allah existe sans endroit ni direction. Confirmer l’existence d’un être qui est exemptée la direction, de l’endroit et de confirmer les attributs de Dieu sans qu’ils n’aient de ressemblance avec les attributs des créatures. Par exemple, Allah est vivant.

Allahou la ‘ilaha ‘illa houwa l-hayyou l-qayyoum.

Dieu a pour attribut la vie et nous aussi nous disons que nous sommes vivants mais ce n’est pas le même sens. Notre vie à nous elle est faite de chaire, d’âme, d’os, de sang. La vie de Allah c’est Son attribut qui est de toute éternité, qui n’est pas de chaire, qui n’est pas d’os, qui n’est pas de sang.

Un autre exemple. Nous disons que nous nous parlons et nous disons que Allah a pour attribut la parole. Notre parole à nous, elle est des sons, une voix, de l’air qui traverse une trachée artère, des articulations à partir des points d’articulations. Si quelqu’un n’a pas de langue, il ne peut pas prononcer la. Il peut prononcer ba mais il ne peut pas prononcer la. Ce sont des points d’articulations. Allah, Sa parole ce n’est pas des mètres, des mots, une langue, de l’air qui traverse une trachée artère ou un entrechoquement de corps qui émet des sons ou des ondes ultra sonores ou n’importe quelle longueur d’ondes, non. Sa parole est sans comment. Le comment c’est la caractéristique de la créature. On ne qualifie pas Dieu de comment. C’est cela le véritable tawhid. Confirmer l’être de Dieu sans qu’il n’est d’endroit ni de directions, et confirmer les attributs de Dieu sans qu’ils n’aient de ressemblance avec les attributs des créatures. Cette parole c’est un tawhid c’est-à-dire c’est une preuve de croyance en l’unicité de Dieu et c’est quelque chose qui est conforme à la parole de Dieu dans le qour’an qui signifie :  » Rien n’est tel que Lui « .

Pour les créatures quand on dit :  » mon être « , c’est mon corps. Ce peut être un corps palpable ou ce peu être un corps impalpable. L’être humain c’est ce que l’on voit les uns des autres et l’être de la l’une c’est ce que nous voyons ce corps qui peut être touché, qui peut être attrapé avec la main. Pour ce qui est du corps impalpable, il est différent du corps impalpable mais qu’est-ce qu’ils ont en commun? Le fait qu’ils soient tout deux des corps. C’est cela la caractéristique commune aux corps palpables et aux corps impalpables, c’est qu’ils sont tous deux des corps. Chaque chose qui a des dimensions qu’elles soient grandes ou petites, est appelé corps. La terre, la lune, la pierre tout cela s’appelle des corps palpables. Quant à l’ombre d quelqu’un lorsqu’il s’expose au soleil, cette ombre c’est un corps impalpable. Donc la différence c’est que le corps palpable peut être saisi à la main et le corps impalpable ne peut pas être saisie par la main. C’est cela la différence entre un corps palpable et un corps impalpable. Mais les deux ont pour appellation corps.

Les anges sous leur aspect d’origine ce sont des corps qui sont impalpables. Les jinns également sous leur apparence d’origine ce sont des corps qui sont impalpables. Mais les anges et les jinns ont la possibilité ont la possibilité de prendre un aspect de corps qui est palpables. Donc sous leur aspect d’origine ce sont des corps impalpables mais ils peuvent prendre un aspect de corps palpable. Un exemple, notre maître Jibril (^alayhi s-salam) venait à notre Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) sous l’aspect d’un homme comme dans le hadith de ^Oumar Ibnou l-khattab, avec des cheveux noirs, des habits blancs, avec un bel aspect. Les jinns également peuvent prendre des aspect.Les jinns aiment beaucoup prendre l’aspect d’un chien noir. Cela ne veut pas dire que à chaque fois que vous allez voir un chien noir dans la rue vous dites que c’est un jinn, non mais ils peuvent prendre cet aspect là.

Il y avait un jinn qui était musulman à l’époque du Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) et il a vécu jusqu’à l’époque de notre maître ^Oumar Ibnou ^Abda l-^Aziz. Les jinns vivent généralement plus longtemps que les humains. ^Oumar Ibnou ^Abda l-^Aziz a vécu à la fin du premier siècle de l’Hégire. Et quand il s’est mort ce jinn musulman il avait l’aspect d’un serpent et c’est notre maître ^Oumar Ibnou ^Abda l-^Aziz qui l’a lavé et qui a fait la prière en sa faveur.

Avec chacun de nous il y a un jinn mécréant qui s’appelle le qarin, depuis qu’on est né il est avec nous et c’est lui qui nous suggère le mal et il y a un ange qui est avec nous qui nous suggère le bien. C’est pour cela qui font soi-disant médium et qui disent qu’ils ont ramené l’âme de untel qui s’est mort depuis cinquante ans, c’est possible que celui qu’ils ramènent c’est le jinn qui a vécu avec cette personne parce que lorsque la personne meurt, son qarin peut vivre encore un certain temps. C’est pour cela qu’il connaît tous les détails de la vie de cette personne puisqu’il a vécu avec elle mais le jinn ne sait pas ce qu’il y a dans le fond d notre pensée, il ne sait pas cela. Si quelqu’un est énoncé ou vu oui il peut prendre connaissance mais quelque chose que l’on pense il ne peut pas le connaître.

C’est Allah qui a fait exister les corps palpables et les corps impalpables. De toute éternité, il n’y avait ni corps palpable ni corps impalpable. La lumière et l’obscurité n’existaient pas avant que Allah ne les crée. De toute éternité, il n’y avait pas de lumière et de d’obscurité. Les deux, les corps palpables et les corps impalpables, sont créés. Ils n’existaient pas puis Dieu leur a donné l’existence. Notre l’imagination n’arrive pas à imaginer un temps où il n’y avait ni lumière ni obscurité, mais malgré l’incapacité de notre imagination d’imaginer un temps où il n’y avait ni lumière ni obscurité c’est un devoir pour nous de croire qu’il y avait un temps où il n’y avait ni lumière ni obscurité. L’imagination n’arrive pas à imaginer un temps pour il n’y avait ni lumière ni obscurité mais nous devons y croire parce que Allah nous l’a enseigné. La première des créatures et c’est notre maître Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) qui nous l’a annoncé c’était l’eau. Donc l’eau a été avant la lumière et l’obscurité, et après l’eau Allah a créé al-^arch le trône. L’eau c’est un corps qui est palpable et le trône c’est un corps qui est palpable et qui est plus dense que l’eau. Le trône a été créé à partir de l’eau. Il s’est écoulé ensuite un temps, il n’y avait ni lumière ni obscurité, ensuite Allah a créé la lumière et l’obscurité. Allah n’est pas un corps palpable, Il n’est pas un corps impalpable. Celui qui a imaginé que Dieu était un corps palpable, il n’a pas connu Dieu, ce n’est pas un musulman et celui qui a imaginé Dieu comme étant un corps impalpable, lui n’on plus il n’a pas connu Allah, ce n’est pas un musulman. Vous voyez. Et si quelqu’un avait une mauvaise croyance par le passé et qu’il vient d’apprendre cela, qu’il sache que ayant cette mauvaise croyance il n’était pas musulman, c’est maintenant qu’il a apprit, il doit dire les deux temoignages pour devenir musulman. Il dit :  » la ‘ilaha ‘illa l-Lah, Mouhammadoun raçoulou l-Lah  » dans l’intention de devenir musulman. S’il croyait que Dieu est un corps même si lui il pensait de lui-même qu’il était musulman, en réalité il ne l’est pas parce que sa croyance est contraire à la croyance de l’islam. Le fait d’être musulman ce n’est pas quelque chose dans les gènes, dans l’ADN, ce n’est pas quelque chose dans la pigmentation de la peau, ce n’est pas un lieu de naissance, ce n’est pas un club où tu fais une carte de fidélité. Être musulman c’est une croyance. Si quelqu’un a une croyance qui est non conforme à la croyance de l’islam, même s’il dit  » moi je suis musulman « , il n’est pas musulman. Il faut qu’il ait la croyance de l’islam c’est pour cela qu’il faut apprendre et s’il ne l’avait pas qu’il sache qu’il ne l’était pas et qu’il dise les deux témoignages pour le devenir : la ‘ilaha ‘illa l-Lah, Mouhammadoun raçoulou l-Lah. C’est facile d’être musulman.

Il est un devoir d’avoir pour croyance que Dieu n’est pas un corps palpable, ni un corps impalpable. Les corps palpables et les corps impalpables sont une des deux catégories de ce monde. La deuxième catégorie ce sont les caractéristiques des corps palpables et impalpables. Ce monde en fait il est composé de corps et des caractéristiques des corps. Tout ce que tu vois même tout ce que tu peux imaginer, c’est soit un corps soit une caractéristique d’un corps et les corps sont de deux catégories les corps palpables et impalpables. La deuxième ce sont donc les caractéristiques des corps. Le corps humain il a des caractéristiques, par exemple la couleur soit blanc, soit noir soit entre les deux. Le mouvement, l’immobilité ce sont des caractéristiques également. Les corps impalpables eux aussi ont des caractéristiques. Il se peut que la lumière soit blanche, il se peut qu’elle soit jaunâtre, il se peut qu’elle soit rougeâtre, donc la couleur c’est une caractéristique. Il se peut que la lumière soit de couleur verte. Et tous les corps, palpables et impalpables, ont une direction et ont un endroit. La direction c’est une caractéristique, l’endroit c’est une caractéristique. La froideur, la chaleur, le mouvement, l’immobilité, tout cela ce sont des caractéristiques. Le corps palpable il a une direction et un endroit et le corps impalpable il a une direction et un endroit. Ce sont là les caractéristiques des corps palpables et impalpables. Dieu n’a pas de ressemblance avec tout cela. On ne Le caractérise pas par la couleur, vert ou rouge, et on ne Le caractérise pas par le mouvement et l’immobilité. Ce sont des choses qui sont de base mais il y a un bien à les annoncer comme l’ont fait ces savants là. Ils nous les ont énoncés pour que l’on soit apaisés, pour que l’on soit forts contre les chaytan des humains et des jinns. Il y a des chaytan parmi les humains et il y a des chaytan parmi les jinns. En apprenant tu es préservée. Et cela les savants ils ne l’ont pas sortit de leur tête. Ils ont lu le qour’an et ils ont compris d’un verset :

Layça kamithlihi chay’

dans sourat ach-choura, le verset numéro 11. Ils ont compris tout cela. Le verset signifie :

 » Rien absolument rien n’est tel que Lui « , donc ils ont dit qu’est-ce qu’il y a dans ce monde ? Il y a des corps et des caractéristiques des corps donc Allah Il n’a pas de ressemblance avec les corps ni avec les caractéristiques des corps. Vous voyez comment c’est bien. Nous nous avons besoin que l’on nous simplifie les choses, que l’on nous prenne par la main et que l’on fasse comme le bébé qui commence à marcher et on craint qu’il tombe à droite et à gauche. C’est pour cela que les savants ont été une miséricorde pour nous. Tout comme notre Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) est une miséricorde pour nous. Les savants sont les héritiers des prophètes.

Ces savants ach^arites et matouridites ce sont eux qui ont excellé et qui ont maîtrisé cette science qui est la science de la croyance ou la science de Al-kalam.

Le fait d’être en contact ou d’être séparé ou d’être souple, ou doux, la température, la froideur, la chaleur, la dureté ce sont des caractéristiques qui sont propres aux corps. Allah est exempt de tout cela. Toutes ces caractéristiques ne sont pas de toutes éternité, elles sont créées, elles ont un début. Seul Allah est de toute éternité, c’est-à-dire qu’Il n’a pas de début à Son existence mais tout autre que Lui a un début à son existence.

C’est un devoir que de croire que Dieu est exempt de toute ressemblance avec les corps palpables et les corps impalpables. Nous avons pour obligation, c’est un devoir ce n’est pas un choix, c’est un devoir que d’avoir pour croyance que Dieu est exempt de toute ressemblance avec les corps palpables et les corps impalpables. Et c’est un devoir également de croire en l’exemption de Dieu des caractéristiques des corps palpables et des corps impalpables. Quand on dit  » exempt  » c’est-à-dire qu’Il n’est pas caractérisé par. Il n’est pas caractérisé par les caractéristiques des corps palpables et des corps impalpables. Et ceci nous devons l’apprendre et nous devons aussi l’enseigner.

C’est un devoir que de l’enseigner. Et à plus forte raison en priorité à nos familles. A celles qui sont mariées à leur mari, à leurs enfants, à meurs frères et soeurs, à leur parent, etc. Et à celles qui ne sont pas mariés à tous ceux qui sont autour d’elles également. Ce n’est pas une obligation d’avoir un diplôme pour transmettre cela. Notre Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit ce qui signifie :

 » Transmettez de ma part même un seul verset « .

Cela c’est prioritaire sur beaucoup d’autre chose. C’est prioritaire sur le fait de se vacciner, de faire la prière, de faire le jeûne, de faire le pèlerinage. Ceci est un sujet qui est propriétaire que toutes les autres choses. Pourquoi ? Parce que celui qui meurt avec une croyance qui n’est pas conforme a la croyance de l’Islam, où est-ce qu’il va ? On a dit, il n’est pas nmusulman il va en enfer. Et celui qui meurt sur la croyance de l’Islam alors au bout du compte il ira au paradis. Allah nous a apprit cela. Allah nous a apprit qu’Il pardonne moins que la mécréance à qui Il veut.

Inna l-Lah la yaghfirou ‘an youchraka bih wa douna dhalika lima yacha

Allah ne pardonne pas à celui qui commet la mécréance c’est-à-dire qui meurt mécréant. Et Il pardonne moins que cela à qui Il veut. C’est pour cela qu’il est très important d’avoir la bonne croyance, de se préserver. Et si jamais la personne est sortir de l’islam qu’elle dise les deux témoignages, qu’elle dise : la ‘ilaha ‘illa l-Lah, Mouhammadoun raçoulou l-Lah, pour revenir à l’Islam parce que si elle reste sur la mécréance et qu’elle meurt mécréante celle-là sa demeure finale ne sera pas le paradis. Touts ceux qui ont autre que l’Islam pour religion, Allah ne l’acceptera pas d’eux. Allah ta^ala dit ce qui signifie :

 » Celui qui prend autre que l’islam pour religion, elle ne sera pas acceptée de lui et dans l’au-delà il sera au nombre des perdants « .

Tous les prophètes sont musulmans. Moïse était musulman, Jésus était musulman, Noé était musulman, Abraham était musulman, Adam était musulman. Tous étaient musulmans c’est-à-dire qu’ils avaient tous la croyance en un Dieu unique qui n’a pas de ressemblance avec Ses créatures, qui existe sans endroit, qui est sans direction et ils ont transmis des lois à leur époque. Dans chaque époque de chaque prophète, il y avait des lois qui étaient spécifiques. Ce qui distinguait un Messager d’un autre ce sont les lois pratiques, le nombre de prières par exemple, une transaction qui était interdite puis dans la loi d’un autre prophète elle est licite, des choses qui sont de cet ordre. Mais du point de vu de la croyance, ils ont tous la même croyance puisque c’est Dieu qui les envoie. Preuve qu’ils sont des envoyés de Dieu, ils ont des miracles. Le miracle c’est une preuve qu’ils sont bien des envoyés de Dieu. Le miracle c’est le signé que Dieu confirme cet homme dans ce qu’il dit. C’est comme si Dieu nous dit à chacun de nous :  » cet homme à qui j’ai donné ce miracle, il est véridique suivez-le « . Ce n’est pas chacun d’entre nous qui reçoit la révélation, Dieu choisit qui Il veut pour porter Son message. Et ceux qu’Il a choisit pour porter Son message, Il leur accordé des preuves qu’ils sont véridiques. Et ces preuves ce sont les miracles. Ce sont des choses extraordinaires, comme notre Prophète Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) c’est l’eau qui jaillissait d’entre ses doigts au point que des centaines et des centaines ont pu en boire et oint pu se laver les membres. C’est une chose qui n’est pas ordinaire que de l’eau sorte d’entre les doigts de quelqu’un et qui suffise à boire et à faire le woudou‘, à se laver les membres pour des centaines et des centaines de personnes et cela est arrivé plusieurs et plusieurs reprises. Cela c’est un des miracles du Prophète, il en a eu plusieurs.

C’est lui qui a cru que Dieu existe et qu’Il n’est pas un corps palpable ni un corps impalpable et qu’Il n’a pas les caractéristiques des corps palpables et impalpables, alors il a connu Dieu. Allah rien n’est tel que Lui. Quant à celui qui a cru que Dieu est un corps qui est palpable ou qu’Il a pour caractéristique le mouvement ou l’immobilisation, il n’a pas connu Allah, il n’est pas musulman.

Celui qui a connu Allah, c’est celui qui a eu pour croyance que Allah existe et qu’Il n’a pas les caractéristiques des corps.

Que Dieu nous préserve notre religion qui est notre capital, parce que celui qui meurt sur autre que l’Islam il ne sera pas au nombre de ceux qui seront sauvés au jour du jugement.


%d blogueurs aiment cette page :