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La piété et le ijtihad

Posted in cours général,islam par chaykhaboulaliyah sur août 28, 2018

Allah soubhanah wata^ala dit dans Son livre dans sourate Al-Baqarah, verset 282 :

وَاتَّقُواْ اللهَ وَيُعَلِّمُكُمُ اللهُ

(wat-taqou l-Lah wawou^allimoukoumou l-Lah)

 

Certains comprennent de ce verset un autre sens que le sens qui est visé. Il est donc obligatoire, de bien comprendre le sens qui est visé, pour ne pas comprendre le sens qui n’est pas visé selon les gens de la connaissance. Le sens véritable de ce verset : c’est l’ordre de la part de Allah aux esclaves de faire preuve de piété à l’égard de Allah.

 

La piété ce n’est pas le fait simple d’accomplir l’image de la prière, l’image du jeûne, l’image de la zakat, l’image du pèlerinage ou d’aller souvent à la mosquée, ou de beaucoup réciter le Qour’an. La piété c’est quelque chose de très éminent, est qui est difficile pour les âmes faibles. La piété (At-Taqwa), même si c’est une parole qui est concise, légère à la prononciation, mais elle est lourde de sens. Car la piété englobe l’accomplissement de ce que Allah a ordonné à Ses esclaves de faire et éviter tout ce qu’Il leur a interdit de faire. Ce que Allah a ordonné à Ses esclaves, il y a parmi cela, ce qui concerne le cœur, les actes pour le cœur. Il a parmi ce que Allah a ordonné à Ses esclaves, ce qui a parmi les actes pour le corps. Et il y a, ce qui est des connaissances, et il y a ce qui est des pratiques. La piété, ce n’est pas le simple fait d’accomplir l’image des actes. Que cela soit la prière ou le jeûne ou de rester tout le temps à la mosquée, ou de faire le pèlerinage, ou de multiplier les aumônes. La piété est basée sur deux choses importantes. La première est que l’esclave accomplisse ce que Allah lui a ordonné de faire, comme actes du cœur et actes du corps. Pour ce qui est des actes du cœur, il s’agit de connaître Allah tabaraka wata^ala et de connaître Son Messager. Une croyance qui est catégorique, qui ne comporte aucun doute et aucune hésitation. Et il a aussi, après cela la connaissance des fondements de la croyance, comme la croyance aux anges, comme la croyance aux messagers, comme la croyance au jour dernier, que sans aucun doute les gens seront rassemblés par leurs corps et leurs âmes, après la création à nouveau des corps qui ont été assimilés par la terre. Il ne s’agit pas uniquement de la résurrection des âmes. Il n’est pas suffisant de croire en la résurrection des âmes seulement. Il est indispensable de croire que la résurrection aura lieu par le corps et l’âme. Le corps sera créé à nouveau après son anéantissement.

 

Allah tabaraka wata^ala qui a créé les corps la première fois, est Tout puissant pour les créer à nouveau après leur anéantissement. Pour ce qui est de l’âme, depuis qu’elle s’est détachée du corps, après la mort existe et ne s’anéantit pas. Allah a créé l’âme pour qu’elle demeure sans être anéantie. L’anéantissement qui arrive à l’être humain, c’est la séparation entre l’âme et le corps. Ceci va arriver inéluctablement à chaque être humain, aux prophètes, aux martyrs et d’autres. Après la sortie de l’âme, l’âme ne va pas s’anéantir, elle va demeurer. Allah ta^ala a créé l’âme pour qu’elle reste. Les corps sont de deux catégories. Il y a des corps que Allah a créés et ils seront anéantis. Ils seront assimilés par la terre et vont disparaître. Et il y a des corps que Allah a créés et qui vont rester comme les corps des prophètes, et des martyrs qui sont morts dans le combat. Et également, autres que les prophètes et les martyrs, ceux pour qui Allah a voulu cela, comme certains saints et des créatures particulières pour qui Dieu a voulu cela.

 

La base des sujets obligatoires sur le plan de la connaissance, c’est-à-dire, ce qui est indispensable pour la validité de l’Islam et de la foi, c’est de connaître Allah et de connaître Son Messager. C’est cela la base de la religion sans laquelle la personne n’est pas croyante et n’est pas musulmane. Celui qui a réalisé cette connaissance, et qui a adhéré de manière catégorique, c’est-à-dire sans hésitation, sans aucun doute, c’est un musulman, c’est un croyant. Mais il ne sera un musulman accompli, que s’il fait tous les devoirs, tout ce que Allah a ordonné de faire. Et qu’il évite tout ce que Allah a interdit de faire. Les savants ont donné une règle : (Al-^ilmou awwalan thoumma l-^amal), « la connaissance d’abord ensuite les œuvres ». La connaissance dans ce contexte, cela concerne le fait de connaître Allah et de connaître Son Messager. C’est pour cela que les savants ont dit : « la science avant les œuvres. » Car les œuvres ne sont correctes que par la science, sans la science les actes et les pratiques, ne peuvent pas être correctes. Allah tabaraka wata^ala dit, dans sourate Mouhammad, verset 19 :

 

فَاعْلَمْ أَنَّهُ لا إِلَهَ إِلاَّ اللهُ وَاسْتَغْفِرْ لِذَنبِكَ وَلِلْمُؤْمِنِينَ وَالْمُؤْمِنَاتِ

(fa^lam ‘annahou la ‘ilaha ‘il-la l-Lahou wastaghfir lidhanbika walilmou’minina wal-mou’minat) ce qui signifie : « Sache qu’il n’est de Dieu que Dieu et demande le pardon pour ton péché et en faveur des croyants. »

 

Dans ce verset, Allah a fait que la connaissance a été cité en premier. La connaissance ici englobe la connaissance des fondements de la croyance et le fondement de la croyance, c’est de connaître Allah soubhanah wata^ala. Et lié à cela, la connaissance de Son Messager. Parmi les obligations que Allah a ordonné à ses esclaves de faire, il y a l’apprentissage de cette science qui est la science des fondements de la religion. Également, la science des lois, la science des jugements comme la connaissance des lois de la prière pour pouvoir l’accomplir de manière de correcte, conformément à ce que Dieu a ordonné et le reste des œuvres dont le musulman ne peut se passer du fait que ce soient des obligations d’ordre personnelle pour toute personne responsable. Celui qui a appris les fondements de la croyance, qui a appris la science indispensable de la religion, qui se rapporte aux œuvres pratiques et aux actes d’adoration pratiques, comme la prière, quels sont ses devoirs, quelles sont ses causes d’annulation et qui a appris les jugements du jeûne, quelles sont les obligations du jeûne, quelles sont les causes d’annulation du jeûne. Celui-là, aura accompli une partie de ce que Allah lui a ordonné de faire.

 

Dans sourate Al-Baqarah, verset 282 :

 

وَاتَّقُواْ اللهَ وَيُعَلِّمُكُمُ اللهُ

(wat-taqou l-Lah wawou^allimoukoumou l-Lah)

 

Cela veut dire : Accomplissez ce que Je vous ai ordonné de faire. Que ce soit les connaissances ou les œuvres, accomplissez cela et, évitez ce que Je vous ai interdit de faire, que ce soit des actes du cœur ou des actes du corps.

 

Celui qui agit ainsi, Allah tabaraka wata^ala l’honorera par des connaissances que l’on appelle (al-^ilm l-ladounniyy), la science qui est accordée par Allah. Lorsque l’esclave croyant apprend ce que Allah lui a ordonné d’apprendre comme science indispensable et qu’il œuvre, et qu’il est sincère. Il agit ainsi uniquement pour gagner l’agrément de Dieu. S’il arrive à ce niveau, alors il sera apte à recevoir, cette science ladounniyy. C’est une science qui déborde, qui arrive directement dans le cœur de l’esclave croyant qui est pieux, c’est-à-dire sans qu’il n’apprenne par transmission. Mais s’il n’arrive pas au degré de la piété, c’est-à-dire s’il n’accomplit pas tout ce que Allah a ordonné de faire, y compris l’apprentissage de la science de la religion qui fait partie des obligations, s’il n’est pas ainsi, l’esclave n’aura aucune part dans cette science ladounniyy.

 

Beaucoup de gens vivent dans l’erreur, et se gourent. Ils n’apprennent pas le minimum indispensable de la science de la religion mais ils accomplissent l’image de la prière, l’image du jeûne, l’image de la zakat, l’image du pèlerinage. Ils vont souvent dans les mosquées et multiplient les aumônes et ils pensent à tort, malgré leur ignorance de ce qui est indispensable de la science de la religion, ils pensent à tort qu’ils sont devenus aptes pour avoir cette science ladounniyy sans apprentissage. Ils disent mais nous nous faisons tout le temps la prière, nous faisons tout le jeûne, nous donnons tout le temps la zakat, nous donnons beaucoup d’aumônes, nous faisons beaucoup de récitation du Qour’an, d’évocations. Ils peuvent dire nous suivons telle tariqah, donc, nous sommes aptes à avoir cette science ladounniyy, et ils vont se croire aptes à avoir du kachaf, le dévoilement, des secrets qui sont cachés. Car à certains waliyy Allah leur dévoilent certaines choses cachées. Eux croient qu’ils sont arrivés à ce degré sans être passé par l’apprentissage du minimum de la science de la religion. Ces gens-là se gourent, et cette erreur va les mener à un grand danger.

 

Ces gens-là, pensaient que la piété était seulement d’accomplir l’image des œuvres, de la prière, du jeûne, de la zakat, de multiplier les aumônes et d’aller souvent à la mosquée. Ils pensent que c’est cela la piété. Mais ils se trompent. Ce n’est pas cela le critère qui indique la piété. C’est pour cela que beaucoup de personnes, qui se réclament de certaines voies soufiyy, de certaines tariqah, pensent qu’ils sont devenus aptes à cela. Ils se basent sur leurs illusions, sur leurs idées passagères. Alors que les saints, les saints véritables, accomplis, ceux qui ont suivis ce chemin, c’est-à-dire d’accomplir tous les devoirs et d’éviter tous les interdits, et parmi les devoirs, l’apprentissage du minimum indispensable de la science de la religion, dont aucune personne responsable ne peut se passer. Malgré, cela les saints ne se basent pas sur leurs idées passagères, mais même s’ils ont quelque chose qui vient à eux, ils se basent sur les critères de la religion, du livre de la Sounnah, c’est-à-dire le Qour’an. Ils évaluent ce qui leur vient à l’esprit par le Qour’an et les hadith, c’est à dire que si ce qui leur a traversé l’esprit est conforme au Qour’an et au hadith, alors ils sont contents et si cela est contraire alors ils le rejettent.

 

L’imam Al-Jounayd ‘Abou l-Qasim Al-Baghdadiyy, le soufiyy, il a été rapporté de lui qu’il a dit : « Il se peut que j’aie une pensée, (c’est à dire, parmi les pensées qui arrivent aux Saints), mais je ne l’accepte qu’après l’avoir confronté au hadith et au Qour’an. » Si cette pensée est conforme au Qour’an et au hadith, je le prends en considération, sinon je ne la prends pas en considération. Et les savants des fondements de la croyance ont dit l’intuition du Saint n’est pas une preuve. La preuve reste toujours le Qour’an et le hadith. Donc quand le moujtahid prend connaissance d’une question à laquelle il est confronté ou quelqu’un d’autre y est confronté et qui n’a pas fait l’objet d’un texte, alors il a l’aptitude de lui extraire le jugement à partir du Qour’an et du hadith, en fonction de sa capacité, de son effort et de sa compréhension que Allah lui a accordé. Et celui qui n’est pas moujathid, n’a pas à déduire des jugements de lui-même. Il n’a pas la légitimité, il n’a pas l’aptitude ni la légitimité d’essayé de déduire un jugement pour des évènements que cela soit des événements auxquels il est lui-même confronté ou d’autres que lui sont confronté et qui sont venus lui poser des questions. Il n’a pas à donner des fatwah, ni pour lui-même, ni pour autrui, c’est interdit. Car le Messager de Allah, nous a indiqué que parmi ceux qui entendent le Qour’an, ou le hadith, il y deux catégories de gens.

 

Il y a des gens qui peuvent simplement rapporter les termes qui ont entendus. Leur part est de transmettre les termes, c’est le cas de la plupart des musulmans. Et, il y a une autre catégorie qui a une part plus grande, c’est que Allah leur a donné une capacité intellectuelle très forte, de sorte à ce qu’ils soient capables d’extraire des jugements pour des questions à partir du Qour’an et du hadith. Des questions qui n’ont pas fait l’objet d’un texte, mais il y a allusion à ses questions par une indication dans le Qour’an ou dans le hadith.

Il n’est pas permis de se baser sur des pensées, de sortes à ce que ces pensées, soient des preuves légales mais la référence pour ce qui est des jugements c’est de se référer aux moujtahid. Pour celui qui n’est pas moujtahid, il se réfère à celui qui est moujtahid.

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Les priorités envers les parents

Posted in cours général,Exhortation,islam,jurisprudence,parents par chaykhaboulaliyah sur août 28, 2018

Parmi les manifestations de bienfaisance envers les parents car il est un devoir dans l’Islam d’agir avec bienfaisance avec les parents, il y a le maintien des relations de son père après le décès de son père. C’est-à-dire avec ses amis, il va leur rendre visite après la mort de son père, ou en agissant en bien avec eux. Et aussi, pour la mère, avec les amies de sa mère, ceux avec qui elle affectionnait avant de mourir, en agissant avec bienfaisance et en leur rendant visite. Notre Prophète Mouhammad, salla l-Lahou ^alayhi wasallam a dit :

إن من أبر البر أن يبر الرجل أهل ود أبيه بعد أن يولي

 

ce qui signifie : « Parmi les plus grandes manifestations de bienfaisance envers ses parents, c’est que l’homme entretienne les relations avec les relations de son père après le décès de son père. »

Et parmi la bienfaisance avec les parents, c’est de leur rendre visite après leur mort auprès de leur tombe. De leur faire des invocations auprès de leur tombe. Alors celui qui veut être bienfaisant envers ses parents, qu’ils leur obéissent dans toutes les choses indifférentes ou sinon la majorité. « Quand est-ce qu’il est un devoir d’obéir dans ce qui est de l’ordre de l’indifférent à ses parents ? C’est lorsque la désobéissance entraîne un grand chagrin dans le cœur de ses parents. S’il ne leur obéit pas, cela leur brise le cœur qu’il ne leur obéisse pas. Mais si cela n’arrive pas jusqu’à ce point-là, au point d’être chagriné alors ce n’est pas un devoir d’obéir dans des choses indifférentes. Les savants ont donné un exemple, si le fils allait voyager et que l’un des deux parents, le père ou la mère, lui dit : non ne part pas en voyage. Et que ce voyage, ne comporte pas de nécessité. Dans ce cas, il devra abandonner son voyage, si ses parents se retrouvaient profondément chagrinés s’il partait. Il doit leur obéir dans ce cas. Un autre cas : si le père ou la mère ne voulait pas que son fils ou sa fille, ne sorte pas de la maison sans autorisation, et que s’il sortait sans autorisation cela les affecterait profondément, cela les chagrinerait profondément et que cela peut entraîner une déprime, dans ce cas, il ne leur est pas permis de sortir sans leur autorisation. Sortir dans ce cas-là, compte même parmi les grands péchés. La gravité de la désobéissance est fonction de la nuisance relative et proportionnelle à la nuisance, au tort chez les parents.

 

Et si le père ou la mère a demandé à leur fils, quelque chose d’indifférent, comme faire la vaisselle, ou de ranger la chambre, ou chauffer le repas ou préparer le thé ou ce qui est de cet ordre. Et que s’ils ne le font pas et que cela va entrainer un grand chagrin ou un grand tort dans le cœur du du père ou de la mère, alors il tombe dans le péché. Il a désobéi à Dieu en s’abstenant de faire cela.

Allah ta^ala dit dans sourate Al-‘Isra verset 23-24 :

 

وَقَضَى رَبُّكَ أَلاَّ تَعْبُدُواْ إِلاَّ إِيَّاهُ وَبِالْوَالِدَيْنِ إِحْسَانًا إِمَّا يَبْلُغَنَّ عِندَكَ الْكِبَرَ أَحَدُهُمَا أَوْ كِلاَهُمَا فَلاَ تَقُل لَّهُمَآ

أُفٍّ وَلاَ تَنْهَرْهُمَا وَقُل لَّهُمَا قَوْلاً كَرِيمًا {23} وَاخْفِضْ لَهُمَا جَنَاحَ الذُّلِّ مِنَ الرَّحْمَةِ وَقُل رَّبِّ ارْحَمْهُمَا كَمَا رَبَّيَانِي صَغِيرًا

 (waqada  rabbouka ‘al-la ta^boudou il-la iyyahou wabil-l walidayni ‘ihsana ‘imma yabloughanna ^indaka-l-kibara ‘ahadouhouma ‘aw kilahouma fala taqoul lahouma ‘ouffin wala tanharhouma  waqoul lahouma qawlan kariyman wakhfid  lahouma janaha dh-dhoulli mina r-Rahmati waqoul Rabbi r-hamhouma kama rabbayaniyy  saghira)

 

            Allah a ordonné à Ses esclaves quelque chose de catégorique, à savoir de ne l’adorer que Lui. Et Il nous a ordonné la bienfaisance envers les parents.

Et Ibnou ^Abas a dit : « Quand tu es en présence de tes parents, ne secoue pas tes vêtements, de crainte que la poussière ne les atteigne. »

 

Allah a même interdit dans le Qour’an de dire à ses parents, « ouf », c’est à dire celui qui souffle. C’est une onomatopée qui indique une exaspération. Si cela est interdit, que dire de ce qui est plus grave, de hausser la voix, de taper ou de claquer la porte.

 

Allah ordonne dans, sourate Al ‘Isra, verset 23-24,

« De ne l’adorer que Lui et a ordonné la bienfaisance envers les parents et Il a interdit de leur dire « ouf », et Il a interdit de les réprimander », c’est-à-dire de leur interdire de faire quelque chose qui ne te plait pas alors qu’eux aiment faire cette chose-là. Nous n’avons pas à leur dire : « non, tu ne peux pas faire telle chose » alors qu’ils aiment la faire et que ce n’est pas interdit, même si cela ne nous plaît pas.

 

            « Et parle leur avec des paroles douces », c’est-à-dire parle-leur avec des paroles douces, avec des belles paroles quand tu t’adresses à tes parents, c’est-à-dire recherche, utilise le bon comportement avec tes parents.

 

            « Sois humble avec tes parents », tellement tu as de la miséricorde pour eux. Tellement tu as de la tendresse pour eux, quand ils vont devenir âgés et qu’ils vont avoir besoin de toi le jour où, ils seront dans une faiblesse physique. Sois humble et sois modeste avec eux. Ne sois pas rude, sois doux avec eux. Ne parle pas avec dureté.

 

            « Dis : Ô Seigneur, fait leur miséricorde tout comme ils m’ont élevé quand j’étais petit. » Beaucoup, se rendent compte de la valeur de leurs parents, quand ils ont des enfants.  Aussi, quand nous nous adressons à nos parents, nous ne les appelons pas par leur prénom, on les appelle par père ou mère. Les appeler par leur prénom est une mauvaise manière, un manque de respect. Et même si c’est quelqu’un qui est plus âgé que toi, tu utilises un titre pour l’appeler d’une manière convenable. Nous ne les appelons pas par leur prénom, comme c’est l’usage dans certains pays, qui n’ont pas cet enseignement des règles de comportement de notre belle religion.

 

Al-Hakim, ainsi que At-Tabaraniyy et Al-Bayhaqiyy, dans ses Chou^ab ont tous rapporté du Messager de Allah, salla l-Lahou ^alayhi wasallam, qu’il a dit :

رضا الله في رضا الوالدين وسخط الله في سخط الوالدين

ce qui signifie : « Tu gagnes l’agrément de Dieu quand tes parents t’agrée, quand ils sont satisfaits de toi. Et tu encoures le châtiment de Dieu, si tes parents sont insatisfaits de toi. »

 

D’après Bahz Ibni Hakim, d’après son père, et d’après son grand-père, que Allah les agrée, il a dit : j’ai demandé : « Au Messager de Dieu : Quelle est la personne qui mérite le plus que je sois bienfaisante avec elle ? Et le Messager de Allah a répondu : ta mère. Et le compagnon a dit, ensuite qui ? Le Prophète a répondu, une deuxième fois : ta mère. Le compagnon a répondu : ensuite qui en troisième position ? Le Prophète a répondu :  ta mère.  Et il lui a dit ensuite qui ? Il lui a dit : ton père. En quatrième position. Puis de proche en proche. » Ce hadith a été rapporté par Abou Dawoud et At-Tirmidhiyy, et a été jugé haçan.

 

On comprend de ce hadith la priorité de la mère sur le père concernant la bienfaisance. Si la mère demande à sa fille ou à son fils quelque chose, et que le père demande autre chose, un ordre différent, de sorte que s’il obéissait à l’un des deux, l’autre serait en colère. Alors il priorise la mère, dans ce cas. Voilà la règle de la religion. Voilà ce que le Prophète nous a enseigné.


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