Chaykhaboulaliyah's Blog


Suite Woudouu’ et istinjaa’

Posted in cours général,jurisprudence par chaykhaboulaliyah sur mai 15, 2021
  1. Quelle est la manière recommandée de passer les mains mouillées sur les oreilles dans le woudou’ ?

Il est recommandé de passer la main mouillée sur les oreilles à trois reprises sur la partie apparente et sur la partie qui ne l’est pas avec une eau différente de celle qui a été utilisée auparavant. La manière de faire c’est d’introduire les index dans le trou de l’oreille, puis de les faire passer sur les plis de l’oreille. Ensuite, passer les pouces sur la partie des oreilles qui sont du côté de la tête et la troisième étape est d’accoler les paumes des mains mouillées sur les oreilles.

  1. Quel est le jugement de passer le doigt entre les orteils ?

Il est recommandé de passer un doigt entre les orteils des deux pieds, preuve en est le hadith de At-Tirmidhiyy qui signifie : « Passe ton doigt entre tes orteils ». Il a dit : « Il est recommandé de faire passer son auriculaire de la main gauche en partant du bas des orteils, en commençant avec le plus petit orteil du pied droit et en finissant avec le plus petit orteil du pied gauche. »

  1. Est-il valide de passer la main mouillée sur les pieds et pas sur les khouff, les bottines pour le woudou’ ?

Il n’est pas valide de passer la main mouillée sur les pieds pendant le woudou’ au lieu de les laver. Il n’y a pas de preuve en cela dans le verset en récitant ﴿وَأَرْجُلِكُمْ إِلَى الْكَعْبَيْنِ﴾ avec une kasrah sous le lam, parce que cette kasrah ici, c’est ce que l’on appelle une kasrah pour le voisinage parce que le mot وَأَرْجُلِكُمْ est au voisinage d’un mot qui est avec une kasrah بِرُءُوسِكُمْ . Donc en raison de ce voisinage il y a une des deux récitations de ce verset où on peut réciter avec la kasrah, cela ne veut pas dire pour autant : passez vos mains mouillées sur vos pieds tout comme vous passez vos mains mouillées sur la tête. Ceci est dans le verset :

﴿يَا أَيُّهَا الَّذِينَ ءَامَنُوا إِذَا قُمْتُمْ إِلَى الصَّلاةِ فَاغْسِلُوا وُجُوهَكُمْ وَأَيْدِيَكُمْ إِلَى الْمَرَافِقِ وَامْسَحُوا بِرُءُوسِكُمْ وَأَرْجُلَكُمْ إِلَى الْكَعْبَينِ﴾

Ce qui signifie : « Ô vous qui êtes croyants lorsque vous vous apprêtez à faire la prière alors lavez vos visages, vos mains et avant-bras jusqu’aux coudes, passez vos mains mouillées sur votre tête et vos pieds jusqu’aux chevilles ». Concernant et vos pieds jusqu’aux chevilles, il y a une récitation ou on récite وَأَرْجُلِكُمْ mais c’est une récitation avec une kasrah sous le lam en raison d’un voisinage avec un autre mot qui lui comporte une kasrah tout comme dans le hadith du Prophète ﷺ :

لَوْ دَخَلُوا جُحْرَ ضَبٍّ خَرِبٍ لَدَخَلْتُمُوه

Qui signifie : « S’ils entraient dans la tanière d’un dabb, une vieille tanière, vous les auriez suivis ».  Le dabb c’est un animal comestible de la famille des reptiles, il a une queue qui est rude et al-jouhr c’est sa tanière, son refuge. Donc la preuve ici qu’il y a cette kasrah pour le voisinage c’est ce hadith du prophète à propos de ce dabb, ce reptile qui est comestible : al-jouhr c’est ce que l’on appelle « maf^oul bihi », c’est-à-dire un complément d’objet direct et il est mansoub dans la langue arabe. Le complément d’objet direct, il est toujours avec une fat-hah.  C’est un nom qui a un qualificatif et خَرِبٍ c’est justement l’attribut de ce jouhr, de ce refuge, il est appelé un qualificatif النعت et le qualificatif s’accorde avec ce qu’il qualifie dans la grammaire, c’est-à-dire du point de vue grammatical, il est mansoub avec une fat-hah. Mais le Prophète n’a pas dit جُحْرَ ضَبٍّ خَرِبًا avec la fat-hah sur le ba’ de خَرِب . Le Prophète a dit : جُحْرَ ضَبٍّ خَرِبٍ donc le mot خَرِبٍ est venu avec un tanwin kasrah en raison de son voisinage parce que c’est un mot qui est au voisinage du mot ضَبٍّ qui lui est majrour avec une kasrah. Il en est de même pour le mot أَرْجُلِكُمْ  qui est majrour selon une récitation, car il est au voisinage de رُءُوسِكُمْ qui a une kasrah. Normalement أَرْجُلِكُمْ est mansoub grammaticalement, car c’est un «maf^oul bihi» mais à cause du voisinage, il est avec une kasrah. Ce qui est à retenir de ce que nous venons de dire jusqu’ici, c’est que le mot الرِّجْلُ, le pied c’est un membre qui est à laver et on ne passe pas simplement la main mouillée dessus pour le woudou’. Certains savants ont dit que le pied est un membre sur lequel on passe la main mouillée mais cela est expliqué dans le cas où il est recouvert par un khouff. Ils ont dit : passez la main mouillée sur votre tête et sur les pieds lorsque vous portez des khouff, des bottines, avec les conditions indiquées par les savants de jurisprudence. Les deux manières de réciter, celle avec la fat-hah et celle avec la kasrah sont toutes deux authentifiées et confirmées du Messager de Allah .

  1. Cite certaines choses déconseillées pour le woudou’.

Il est déconseillé de ne pas dire bismi l-Lahi r-Rahmani r-Rahim au début, de laver le membre gauche avant le membre droit, de gaspiller de l’eau pendant le woudou’, de laver un membre plus de trois fois, de laver moins de trois fois comme en se limitant à deux fois et il est déconseillé de prononcer des paroles qui ne comportent pas de bien au moment de faire le woudou’.

  1. Parle du gaspillage dans l’utilisation de l’eau pour le woudou’.

Le gaspillage dans l’utilisation de l’eau pour le woudou’ est déconseillé, elle enlève la récompense du woudou’ et elle a un effet sur la récompense de la prière. En effet, le Prophète ﷺ, très souvent, faisait le woudou’ avec un moudd et le moudd c’est le plein de deux mains jointes de taille moyenne. Il arrivait parfois que le Prophète ﷺ utilise jusqu’à six moudd. Ainsi, si la quantité d’eau utilisée pour le woudou’ est d’un moudd ou va jusqu’ à 6 moudd, ceci est conforme à la pratique du Messager ﷺ.

  1. Qu’est-il recommandé de dire lorsque l’on finit de faire le woudou’ ?

Il recommandé au musulman, après avoir fini le woudou’, de se diriger vers la qiblah, de lever le regard vers le haut et de dire cette parole :

أَشْهَدُ أَنْ لا إِلَـهَ إِلَّا اللَّهُ وَحْدَهُ لا شَرِيكَ لَهُ وَأَشْهَدُ أَنَّ مُحَمَّدًا عَبْدُهُ وَرَسُولُهُ

 اللَّهُمَّ اجْعَلْنِى مِنَ التَّوَّابِينَ وَاجْعَلْنِى مِنَ الْمُتَطَهِّرِينَ لِقَوْلِهِ

Qui signifie « Je témoigne qu’il n’est de dieu que Allah Lui Seul Qui n’a pas d’associé et je témoigne que Mouhammad est Son esclave et Son Messager. Ô Allah, fais que je sois au nombre de ceux qui font le repentir et fais que je sois au nombre de ceux qui se purifient. ». Preuve en est la parole du Prophète ﷺ :

مَا مِنْكُمْ مِنْ أَحَدٍ يَتَوَضَّأُ فَيُسْبِغُ الْوُضُوءَ ثُمَّ يَقُولُ أَشْهَدُ أَنْ لا إِلَهَ إِلَّا اللَّهُ وَحْدَهُ لا شَرِيكَ لَهُ وَأَشْهَدُ أَنَّ مُحَمَّدًا عَبْدُهُ وَرَسُولُهُ إِلَّا فُتِحَتْ لَهُ أَبْوَابُ الْجَنَّةِ الثَّمَانِيَةُ يَدْخُلُ مِنْ أَيِّهَا شَاءَ

Ce qui signifie : « Pas un d’entre vous qui fasse le woudou’, qui le fasse de la manière parfaite, puis qui dise cette invocation :

أَشْهَدُ أَنْ لا إِلَهَ إِلَّا اللَّهُ وَحْدَهُ لا شَرِيكَ لَهُ وَأَشْهَدُ أَنَّ مُحَمَّدًا عَبْدُهُ وَرَسُولُهُ

sans qu’il ne lui soit ouvert les huit portes du paradis. Il y entrera par n’importe laquelle des portes qu’il voudra. » rapporté par Mouslim. Et At-Tirmidhiyy a rajouté dans sa version :

اللَّهُمَّ اجْعَلْنِى مِنَ التَّوَّابِينَ وَاجْعَلْنِى مِنَ الْمُتَطَهِّرِينَ

  1. Quelles sont les conditions pour pouvoir passer la main mouillée sur les khouff ?

Il est permis de passer la main mouillée sur les bottines, les khouff, pour le woudou’ au lieu de laver les pieds sous cinq conditions :

  1. Les deux khouff doivent être purs,
  2. Les khouff, les bottines, doivent cacher la totalité du pied, chevilles comprises, de tous les côtés c’est-à-dire de la partie latérale et en bas mais pas forcément par le haut,
  3. Il faut que l’on puisse marcher avec pour les besoins d’un voyageur,
  4. Les khouff doivent être imperméables à l’eau,
  5. Chausser les bottines après avoir terminé la totalité de sa purification, c’est-à-dire après avoir fini le woudou’.
  1. Quelle est la manière recommandée pour passer la main mouillée sur le khouff ?

La sounnah est de passer la main mouillée sur le dessus du khouff, de la bottine, et par dessous du khouff une fois seulement avec de l’eau. Il pose sa main droite au niveau de ses orteils par en haut et la main gauche sous son talon c’est-à-dire l’arrière du pied puis il fait passer sa main droite de l’avant des orteils vers la jambe et la main gauche de dessous le talon jusqu’aux orteils par en bas et il écarte un peu les doigts pour cela. 

  1. Quelle est la durée de l’autorisation de passer la main mouillée sur les khouff ?

Celui qui est en voyage, d’un voyage qui permet de raccourcir la prière, peut bénéficier de cette autorisation de passage de main mouillée durant trois jours nuits comprises. Celui qui est résident, peut bénéficier de cette autorisation pendant un jour et une nuit. En raison du hadith de Mouslim d’après Chourayh fils de Hani’ qui a dit : « J’ai interrogé ^Aliyy Ibn Abi Talib à propos du passage des mains mouillées sur les bottines, les khouff, il m’a répondu que le Messager de Allah ﷺ a autorisé trois jours et trois nuits pour le voyageur et un jour et une nuit pour le résident et celui qui fait un voyage dans lequel il est désobéissant, il a la même autorisation que celui qui est résident. » La durée est comptabilisée à partir du moment où il rompt son woudou’ après avoir mis les khouff et non pas à partir du moment où il s’est chaussé, ni à partir du moment où il a passé la main mouillée la première fois dessus.

  1. Que fait celui qui veut faire le woudou’ ou le ghousl et qu’il y avait un de ses membres qui était malade, que l’eau lui est nuisible et qu’il n’avait pas de pansement sur son membre malade ?

S’il n’avait pas de pansement ou d’attelle sur la partie malade, il devra faire le tayammoum pour le visage et les mains et laver les membres qui sont sains. Il n’est pas un devoir pour lui de passer la main mouillée sur l’emplacement où il y a la maladie, et ce n’est pas un devoir pour lui de refaire la prière lorsqu’il guérira.

  1. Comment faire le woudou’ pour celui qui avait la maladie sur la main et qui n’avait pas de pansement dessus ?

Celui qui fait le woudou’, il lave le visage avec l’intention de faire le woudou’, ensuite il fait le tayammoum pour le visage et les mains avec une terre qui est purificatrice puis lave l’emplacement qui est sain de ses mains et de ses avant-bras. Pour ce qui est de l’emplacement qui est malade, il ne le lave pas parce que l’eau lui est préjudiciable. Il ne passe pas la main mouillée dessus non plus parce qu’il n’y a pas de pansement, ni d’attelle dessus puis il poursuit son woudou’, il passe la main mouillée sur la tête et se lave les pieds.

  1. Comment fait le ghousl celui qui est jounoub, qui a un de ses membres malade et qui n’avait pas sur l’emplacement de la maladie de pansement ni d’attelle ?

Il fait le tayammoum.  Les membres du tayammoum sont le visage et les mains avec les avant-bras puis il lave la partie qui est saine de son corps et ce n’est pas un devoir pour lui de passer la main mouillée sur l’emplacement de la maladie parce qu’il n’y a pas d’attelle ou de pansement dessus. Ce n’est pas un devoir non plus de laver cette partie qui est malade parce que l’eau lui est préjudiciable et il ne lui est pas un devoir de refaire la prière quand il sera guéri.

  1. Que fait celui qui a mis un pansement comme un sparadrap sur un emplacement malade et qui voulait faire le woudou’ ou le ghousl ?

Celui qui a mis quelque chose qui cache l’emplacement de la maladie et qu’il lui est préjudiciable de l’enlever et de laver ce qui est recouvert, soit par l’aggravation de la maladie, soit par le retard de la guérison : il va laver ce qui est sain de son corps, il va passer la main mouillée sur la partie qui est malade et recouverte avec une attelle ou un pansement et il fait le tayammoum avec de la terre. Pourquoi passe-t-il sa main mouillée sur le pansement ? Parce que cela remplace le lavage de la partie saine de son corps mais qui a été recouverte par le pansement et qui a empêché l’eau d’y parvenir et le tayammoum c’est ce qui remplace le lavage de la partie qui est malade.

  1. Est-il est un devoir de refaire la prière pour celui qui a posé un pansement ou une attelle sur l’emplacement malade et qui par la suite a fait le woudou’ et la prière ?

S’il a posé le pansement sur un membre qui ne fait pas partie des membres du tayammoum, à savoir le visage, les mains et les avant-bras, comme s’il avait mis son pansement sur le pied : s’il était en état de purification, c’est-à-dire qu’il avait son woudou’, alors il ne devra pas refaire la prière quand il va guérir et quand il enlèvera le pansement.  En revanche, s’il a posé cette attelle ou ce pansement sur un autre membre que les membres du tayammoum alors qu’il n’avait pas le woudou’, il devra refaire par la suite quand il guérira les prières. Par contre, s’il a posé l’attelle ou le pansement sur un des membres du tayammoum comme la main, il devra refaire la prière après l’avoir enlevé c’est-à-dire quand il guérira.

  1. Cite ce qui annule le woudou’ ?

Ce qui annule le woudou’ c’est ce qui sort des orifices inférieurs, antérieurs ou postérieurs comme l’urine ou les gaz mais pas le maniyy. Le fait de toucher le sexe d’un humain ou l’anus avec l’intérieur des paumes de ses mains par contact direct, peau contre peau et pour un homme de toucher la peau d’une femme ‘ajnabiyyah c’est-à-dire qui n’est pas une mahram et qui est désirable, peau contre peau c’est-à-dire par le contact direct. La dernière chose qu’il cite c’est la perte de conscience c’est-à-dire la perte du discernement par une folie ou ce qui est de cet ordre ou un sommeil, mais pas le cas de celui qui s’est endormi en étant assis bien calé sur son postérieur, sur le siège qu’il occupe comme la terre ou le dos d’une monture, dans ce cas-là son woudou’ n’est pas annulé parce qu’il est sauf de la sortie de gaz ou ce qui est de cet ordre. Quant à celui sur qui est tombée une najaçah, une substance impure selon la loi de l’Islam, comme sur la main par exemple, cela n’annule pas le woudou’ selon l’unanimité des faqih.

  1. Quel est le jugement de celui qui s’est assuré avec certitude qu’il a fait le woudou’ mais il a douté sur le fait qu’il ait perdu son woudou’ ou pas par la suite ?

S’il était certain d’avoir fait le woudou’ et qu’il a douté sur le fait qu’il ait perdu son woudou’ ou pas après l’avoir fait, alors il considère qu’il a le woudou’. En revanche, s’il était certain qu’il n’avait pas le woudou’ et il a douté simplement sur le fait qu’il ait fait le woudou’ ou pas par la suite, alors il ne se considère pas comme ayant le woudou’.

  1. Qu’est-ce que l’istinja’ ?

L’istinja’ c’est le fait d’éliminer la najaçah, la substance impure selon la loi de l’Islam, de son orifice inférieur, antérieur ou postérieur après avoir fait ses besoins.

  1. De quoi fait-on l’istinja’ et avec quoi le fait-on ?

C’est un devoir de faire l’istinja’ suite à l’émission de toute substance impure selon la loi de l’Islam lorsqu’elle est humide, si elle sort de l’orifice inférieur, antérieur ou postérieur. On fait l’istinja’ avec de l’eau ou avec quelque chose qui est capable d’ôter la substance impure, quelque chose qui soit pur, quelque chose qui soit solide et qui ne soit pas respectable comme une pierre ou une serviette en papier ou en tissu.

  1. Est-il valide de faire l’istinja’ avec quelque chose qui n’est pas capable d’ôter la substance ?

Il n’est pas valide de faire l’istinja’ avec quelque chose qui ne soit pas capable d’éliminer la substance comme par exemple du verre ou du sable.

  1. Quel est le jugement de faire l’istinja’ avec quelque chose d’impur ou quelque chose qui a été rendue impure ?

Il n’est pas valide de faire l’istinja’ avec quelque chose qui est impure selon la loi de l’Islam comme la matière fécale d’un animal, ni avec quelque chose qui a été rendue impure comme une pierre salie par de l’urine.

  1. Est-il valide de faire l’istinja’ avec quelque chose d’humide ?

Il n’est pas valide de faire l’istinja’ avec quelque chose d’humide comme un chiffon humide ou une serviette en papier qui est humide.

  1. Est-il valide de faire l’istinja’ avec quelque chose qui ne soit pas sèche et solide ?

Il n’est pas valide de faire l’istinja’ avec quelque chose qui n’est pas solide comme de la boue qui s’est agglomérée.

  1. Quel est le jugement de faire l’istinja’ avec ce qui est respectable ?

Il est interdit de faire l’istinja’ avait quelque chose de respectable comme du pain. Pour ce qui est de l’istinja’ avec des feuilles sur lesquelles il y a de la Science de la religion c’est de l’apostasie et de la mécréance si la personne est au courant de ce qu’il y a sur ces feuilles.

  1. Parle de la manière de faire l’istinja’ avec de l’eau et la manière de faire l’istinja’ avec de la pierre.

L’istinja’ avec de l’eau a lieu en versant de l’eau jusqu’à ce que l’endroit soit purifié. Pour ce qui est de l’istinja’ avec la pierre, c’est en passant trois fois la pierre ou plus sur l’endroit à nettoyer jusqu’à ce qu’il soit nettoyé même s’il reste des traces.

  1. Cite certains actes recommandés et certains actes déconseillés pour l’istinja’.

Il est recommandé de rapprocher sa jambe droite de son tronc, en étant accroupi, en s’appuyant sur son pied gauche lorsque l’on est assis parce que ceci est plus facile pour faire sortir ce qui va sortir. Il est déconseillé d’uriner debout, sauf s’il y a une excuse. Il ne parle pas par respect sauf s’il y a une nécessité, ni avec des paroles communes, ni avec des évocations de Dieu. S’il éternue, il loue Allah par son cœur et non pas par sa langue. Il ne fait pas l’istinja’ avec la main droite en raison du hadith de Mouslim d’après Salman qui a dit que le Messager de Allah ﷺ nous a défendu de faire l’istinja’ de la main droite. S’il le fait quand même c’est valide mais c’est déconseillé. Il est recommandé de faire al-‘istibra’. Al-‘istibra’ consiste à faire sortir le reste de l’urine après que le flux soit arrêté c’est à dire c’est recommandé dans le cas où il ne craint pas qu’il descende seul. Comment le fait-il sortir ? En se raclant la gorge ou ce qui est de cet ordre. En revanche, s’il craint que le reste de l’urine sorte suite à un effort ou autre alors c’est un devoir de faire l’‘istibra’. Il secoue la verge à trois reprises en raison du hadith du Prophète ﷺ :

إِذَا بَالَ أَحَدُكُمْ فَلْيَنْتُرْ ذَكَرَهُ ثَلاثَ مَرَّاتٍ

Ce qui signifie « Si l’un d’entre vous urine alors qu’il secoue à trois reprises la verge. », hadith rapporté par Ibn Majah. Il convient qu’il mette l’intention de faire l’istinja’ et qu’il accomplisse des actes recommandés et qu’il délaisse les actes déconseillés pour obtenir la récompense de la part de Dieu.

  1. Quand faut-il absolument utiliser l’eau pour l’istinja’ suite à l’urine ?

Si l’urine a séché ou si elle a dépassé le gland, il est indispensable d’utiliser l’eau pour la validité de l’istinja’.

  1. Quand faut-il absolument utiliser l’eau pour l’istinja’ suite à l’émission des selles ?

Si les selles ont séché ou qu’elles ont dépassé les parties accolées des deux fesses dans la position debout, alors il est indispensable d’utiliser l’eau pour la validité de l’istinja’.

  1. Qu’est-il recommandé de dire en entrant pour celui qui veut aller faire ses besoins et qu’est-il recommandé de dire en sortant de l’endroit où il fait ses besoins ?

Il est recommandé d’entrer à l’endroit où l’on fait ses besoins avec le pied gauche et d’en sortir avec le pied droit. Il est recommandé de dire :

بِسْمِ اللَّهِ اللَّهُمَّ إِنِّى أَعُوذُ بِكَ مِنَ الْخُبُثِ وَالْخَبَائِثِ

Ce qui signifie : « Je demande à ce que Allah me préserve de la nuisance des démons mâles et femelles. » La basmalah, la parole bismi l-Lahi r-Rahmani r-Rahim c’est pour être voilé des yeux des jinns. Il est recommandé de dire lorsqu’il sort de là où il faisait ses besoins :

غُفْرَانَكَ الْحَمْدُ لِلَّهِ الَّذِى أَذْهَبَ عَنِّىَ الأَذَى وَعَافَانِى

C’est à dire : « Je remercie Allah d’avoir évacué de mon corps ce qui, s’il était resté à l’intérieur, aurait été une cause de nuisance pour moi et qui a fait que je garde ma bonne santé. ».

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Q & R Purification : Le wouDouu’

Posted in cours général,islam,jurisprudence par chaykhaboulaliyah sur mai 2, 2021
  1. Qu’est-ce que la purification ?

La purification c’est de faire ce qui rend la prière permise à savoir le woudou’, le ghousl, le tayammoum ou l’élimination de najaçah.

  1. Quelle est la preuve qu’il n’est valide de lever un état de hadath et d’éliminer une substance impure qu’avec de l’eau purificatrice ?

Allah, exempté de toute imperfection soit-Il, dit dans sourat An-Niça’ :

﴿فَلَمْ تَجِدُوا مَاءً فَتَيَمَّمُوا﴾

Ce qui signifie : « lorsque vous ne trouvez pas d’eau alors faites le tayammoum ».

Et le Messager de Allah ﷺ, lorsque le campagnard avait uriné dans la mosquée, il a dit :

صُبُّوا عَلَيْهِ ذَنُوبًا مِنْ مَاءٍ

Ce qui signifie : « versez dessus un seau rempli d’eau », tout comme cela a été rapporté par Al-Boukhariyy et Mouslim. L’ordre ici est pour indiquer l’obligation. Si autre que l’eau pouvait lever le hadath ou éliminer la substance impure, il n’aurait pas été un devoir de laver l’urine avec de l’eau, ni de faire le tayammoum quand on n’en dispose pas.

  1. Quelles sont les différentes eaux avec lesquelles il est valide de faire la purification ?

Les eaux avec lesquelles il est valide de faire la purification sont au nombre de sept : l’eau de la pluie, l’eau de la mer, l’eau de la rivière, l’eau du puit, l’eau de source, l’eau de la neige et l’eau de la grêle, c’est-à-dire l’eau qui est obtenue après leurs fontes respectives.

  1. Qu’est-ce que le woudou’ ?

Le woudou’, c’est utiliser l’eau sur des membres bien particuliers en commençant avec l’intention. Le woudou’ est une condition pour la validité de la prière en raison de Sa parole, exempté de toute imperfection soit-Il :

﴿يَا أَيُّهَا الَّذِينَ ءَامَنُوا إِذَا قُمْتُمْ إِلَى الصَّلاةِ فَاغْسِلُوا وُجُوهَكُمْ وَأَيْدِيَكُمْ إِلَى الْمَرَافِقِ وَامْسَحُوا بِرُؤُوسِكُمْ وَأَرْجُلَكُمْ إِلَى الْكَعْبَيْنِ﴾

Ce qui signifie : « Ô vous qui êtes croyants lorsque vous vous apprêtez à faire la prière, alors lavez vos visages, vos mains ainsi que vos avant-bras jusqu’aux coudes, passez vos mains mouillées sur votre tête et lavez vos pieds jusqu’aux chevilles ».

  1. Cite un hadith qui indique le mérite du woudou’.

An-Naça’iyy a rapporté dans ses Sounan que le Messager de Allah ﷺ a dit :

مَنْ تَوَضَّأَ كَمَا أُمِرَ وَصَلَّى كَمَا أُمِرَ غُفِرَ لَهُ مَا تَقَدَّمَ مِنْ ذَنْبِهِ

Ce qui signifie : « Celui qui fait le woudou’ tout comme il en a reçu l’ordre, puis a fait la prière tout comme il en a reçu l’ordre, il lui sera pardonné ses péchés antérieurs », c’est-à-dire les petits péchés, même s’il en avait commis des milliers et des milliers. Ces petits péchés ne seront effacés par le woudou’ que pour celui qui l’aura fait parfaitement, c’est-à-dire d’un woudou’ qui est conforme au woudou’ du Messager de Allah ﷺ. Ainsi, il convient de ne pas gaspiller l’eau utilisée pour le woudou’, ne pas laver plus que trois fois chaque membre, ne prononcer pendant le woudou’ que des paroles de bien, évoquer le nom de Allah, exempté de toute imperfection soit-Il, au tout début du woudou’, se laver les membres en passant la main avec ad-dalk sur tous les membres, passer la main mouillée sur la totalité de sa tête, que l’intention soit pour rechercher l’agrément de Dieu, comme en disant par le cœur : je fais le woudou’ par recherche de l’agrément de Allah et que l’eau soit d’une source licite qu’il est permis d’utiliser.

  1. Cite les piliers du woudou’.

Les piliers du woudou’ sont au nombre de six : l’intention, le fait de se laver le visage, le fait de se laver les mains jusqu’aux coudes, avant-bras et coudes compris, passer la main mouillée sur une partie de la tête, laver les pieds jusqu’aux chevilles et respecter l’ordre. Le pilier fait partie du woudou’ et sans lui, le woudou’ n’est pas valide.

  1. Cite quelques actes recommandés du woudou’.

Parmi les actes recommandés du woudou’ il y a la tasmiyah, c’est-à-dire le fait de dire bismilLah au moment de laver les mains, laver les mains trois fois, utiliser le siwak, se rincer la bouche, inspirer de l’eau et se moucher, le triplement du lavage des membres, commencer par la droite avant la gauche pour ce qui est des mains, des avants bras et des pieds, passer les doigts entre les doigts de la main et les orteils, passer les mains mouillées sur les oreilles, la partie apparente et la partie cachée, passer la main mouillée sur la totalité de la tête, utiliser peu d’eau, passer la main sur les membres pour les laver, laver un membre avant que le précédent ne sèche, faire la ghourrah, il s’agit de laver au-delà de la limite obligatoire du visage de tous les côtés, et at-tahjil, c’est-à-dire laver au-delà de la limite obligatoire des avants bras et des pieds.

  1. Parle de la manière de faire le woudou’ qui soit conforme à la sounnah.

Lorsque la personne s’apprête à faire le woudou’, elle commence son woudou’ avec l’intention d’être récompensée pour les actes recommandés qui précèdent le lavage du visage. Elle dit par exemple par son cœur : j’accomplis les actes recommandés du woudou’ pour me rapprocher de l’agrément de Dieu. Il est également recommandé de se diriger vers la qiblah, de se laver les mains trois fois en passant les doigts entres les doigts de l’autre main et d’évoquer le nom de Allah au moment de laver les paumes des mains. Délaisser l’évocation du nom de Dieu, la tasmiyah, pour le woudou’ est déconseillé. Quant à celui qui oublie de dire la tasmiyah au début de son woudou’ et qu’il s’en rappelle pendant le woudou’, il la récite en disant : bismilLahi ‘awwalahou wa ‘akhirah, qui signifie : par le nom de Allah au début et à la fin. Il est également recommandé d’utiliser peu d’eau pour le woudou’ et après avoir lavé les mains, il est recommandé d’utiliser le siwak, le frottoir à dents, puis de se rincer la bouche et le nez à trois reprises en remplissant le creux de la main avec de l’eau et en introduisant l’eau dans la bouche et le nez, ensuite cracher et se moucher. Il est recommandé de faire cela avec exagération c’est-à-dire de faire parvenir l’eau au fond de la bouche et des deux côtés des dents lorsque l’on se rince la bouche et d’inspirer l’eau jusqu’à la faire parvenir à la limite du point de nasalisation, al-khaychoum, excepté durant le jeûne. Et il est recommandé de dire les deux témoignages :

أَشْهَدُ أَنْ لا إِلَهَ إِلَّا اللَّهُ وَحْدَهُ لا شَرِيكَ لَهُ وَأَشْهَدُ أَنَّ مُحَمَّدًا عَبْدُهُ وَرَسُولُهُ

et de les répéter pendant le woudou’. Il est déconseillé de parler le langage des gens dans lequel il n’y a pas de bien. Par la suite, il est recommandé de mettre l’intention dans le cœur au tout début du lavage du visage sans que ce soit une condition de le dire par la bouche : je fais le woudou’ pour gagner des récompenses de la part de Dieu, puis laver le visage c’est-à-dire la partie apparente du visage à trois reprises. Il est recommandé de commencer à laver le visage par la partie haute du visage. Parmi les choses qu’il est un devoir de laver du visage, il y a la partie rouge qui apparait des lèvres lorsque la bouche est fermée et la partie apparente des paupières lorsqu’elles sont fermées. Il n’est pas un devoir de laver l’intérieur de l’œil ni l’intérieur de la bouche, ni l’intérieur du nez. Pour ce qui est de la limite du visage, du point de vue de la longueur, elle débute là où les cheveux commencent à pousser chez la plupart des gens et elle va jusqu’au menton qui est la partie la plus basse de la mâchoire inférieure sur laquelle pousse les dents du bas. Pour ce qui est de la largeur, elle est du tragus d’une oreille à l’autre tragus, mais le tragus ne rentre dans ce qu’il est un devoir de laver.

S’il y a une légère pilosité sur le visage, il est un devoir de la laver et de faire parvenir l’eau jusqu’à la peau. En revanche, si la pilosité est épaisse, il n’y a pas d’astreinte à laver ce qui est à l’intérieur excepté pour ce qui suit : les sourcils, la moustache, les poils qui poussent sous la lèvre inférieure, les cils qui sont les poils qui poussent sur les limites des paupières, les poils qui poussent sur les fronts et les poils qui poussent sur la partie latérale du visage, au niveau des oreilles. Toutes ces parties citées, il est un devoir d’en laver l’intérieur même si la pilosité est épaisse. Ce qui est épais, c’est ce dont on ne voit pas la peau à travers et ce qui est léger c’est le contraire. Si la barbe pousse vers le bas à partir du côté du menton et qu’elle dépasse la limite du visage, il est un devoir de faire couler l’eau sur la partie apparente et il est recommandé d’introduire les doigts des mains dans la barbe épaisse à partir du bas de la barbe. Il est également de recommandé de faire al-ghourrah, c’est-à-dire de laver une partie de ce qui entoure le visage. Ensuite il est recommandé de laver les mains et les avants bras à trois reprises, coudes compris, avec ce qu’il y a dessus comme pilosité et ongles en commençant par l’extrémité de la main, les doigts, et de laver la main droite avant la main gauche : commencer par la gauche est déconseillé. Il est recommandé de croiser les doigts des deux mains à chaque lavage et de passer la main en même temps que l’on passe l’eau, c’est-à-dire de l’accompagner avec la main sur le membre à laver. Il est recommandé de faire à la suite c’est-à-dire de laver un membre avant que le précédent ne sèche. Il est recommandé de faire at-tahjil c’est-à-dire de laver au-delà de la limite du coude mais de ne pas laver l’épaule.

Ensuite, passer la main mouillée sur une partie de la tête à titre d’obligation. Il est recommandé de passer la main mouillée sur la totalité de la tête en commençant par l’avant de la tête, en posant ses deux mains dessus. Coller bout à bout les deux index, l’index de la main droite et l’index de la main gauche, poser les pouces sur les tempes dont les emplacements sont entre l’œil et l’oreille, puis faire passer les mains de l’avant de la tête vers l’arrière puis les ramener à la position initiale. Faire cela à trois reprises. Ensuite, passer la main mouillée sur les oreilles c’est-à-dire la partie apparente qui correspond à ce qui est du côté de la tête et la partie intérieure qui est du côté du visage avec une nouvelle eau. La manière recommandée de faire est de suivre avec ses deux index les plis de l’oreille et de passer le pouce sur la partie apparente qui est du côté de la tête, ensuite d’introduire les deux index dans la trompe, puis après avoir sorti l’index, poser les paumes des mains mouillées sur les oreilles. Ensuite laver les pieds avec les chevilles à trois reprises et ce qu’il y a sur les pieds comme pilosité, ongles et fissure. Les chevilles, ce sont les deux os protubérants des deux côtés du pied au point de rencontre entre le pied et la jambe. Il est recommandé de laver un peu au-dessus des chevilles, et de passer entre les orteils l’auriculaire de la main gauche à partir du bas des orteils en commençant par le petit doigt du pied droit et en terminant avec le petit orteil du pied gauche. Il est recommandé d’utiliser la main gauche pour laver les pieds. Après avoir fini le woudou’, il est recommandé de se diriger vers la qiblah et de lever le regard vers le haut et de dire :

أَشْهَدُ أَنْ لا إِلَـهَ إِلَّا اللَّهُ وَحْدَهُ لا شَرِيكَ لَهُ وَأَشْهَدُ أَنَّ مُحَمَّدًا عَبْدُهُ وَرَسُولُهُ اللَّهُمَّ اجْعَلْنِى مِنَ التَّوَّابِينَ وَاجْعَلْنِى مِنَ الْمُتَطَهِّرِينَ سُبْحَانَكَ اللَّهُمَّ وَبِحَمْدِكَ أَشْهَدُ أَنْ لا إِلَهَ إِلَّا أَنْتَ أَسْتَغْفِرُكَ وَأَتُوبُ إِلَيْكَ

Ce qui signifie : « Je témoigne qu’il n’est de dieu que Dieu Lui seul Il n’a pas d’associé, je témoigne que Mouhammad est Son esclave et Son Messager, Ô Allah, fais que je sois au nombre de ceux qui font le repentir, fais que je sois au nombre de ceux qui se purifient. Tu es exempt d’imperfection, Ô Allah je Te remercie, je témoigne qu’il n’est de dieu que Toi, je Te demande de me pardonner et d’accepter mon repentir. »

  1. Est-il un devoir de faire parvenir l’eau jusqu’à l’intérieur de la barbe épaisse de l’homme et l’intérieur de ses favoris qui sont épais lors du woudou’ ?

Il n’est pas un devoir de laver l’intérieur de la barbe épaisse de l’homme et les deux ^aridh qui sont épais. On distingue deux choses en arabe, al-lihyah, ce sont les poils qui poussent au niveau du menton et les deux ^aridh, qui sont les poils qui poussent au niveau de la mâchoire inférieure des deux côtés. Ces deux parties, si elles sont épaisses il n’est pas un devoir d’en laver l’intérieur dans le woudou’. C’est épais lorsqu’on ne voit pas la peau à travers.

  1. Est-il un devoir de laver la barbe qui dépasse le niveau du menton vers le bas lors du woudou’ ?

Quand la barbe est épaisse et qu’elle dépasse la limite du visage, il est un devoir de verser dessus de l’eau sur la partie apparente en tant que prolongement de la limite du visage, c’est-à-dire sur la partie de la barbe qui pousse au niveau du menton vers le bas. Le menton est la limite des deux mâchoires inférieures, ce sont les os qui commencent en dessous des oreilles et qui finissent vers la partie basse du visage.

  1. Qu’est-ce que l’emplacement dit de at-tahdhif ? Est-il un devoir de le laver pour le woudou’ ?

L’emplacement de at-tahdhif, ce sont les cheveux qui rentrent dans le front dans la partie supérieure, qui sont au niveau latéral du crâne des deux côtés entre ce que l’on appelle an-naz^ah et la partie élevée de l’oreille. An-naz^ah est la limite où il n’y a plus de cheveux des deux côtés de l’avant du crâne et le haut de l’oreille, c’est le point de contact entre l’oreille et la tête. Si quelqu’un tendait un fil à partir de an-naz^ah jusqu’à la partie haute de l’oreille, les cheveux qui sont en dessous de ce fil du côté du visage doivent être lavés et ce qui est au-dessus du fil du côté de la tête, ce n’est pas un devoir de le laver.

  1. Est-il un devoir de laver les saletés qu’il y a sous les ongles pour le woudou’ et le ghousl ?

Les saletés qui peuvent rester sous les ongles, les savants ont divergé à leur sujet : est-ce que cela invalide la purification ? Certains ont dit que c’est excusé pour le woudou’ et le ghousl et d’autres ont dit ce n’est pas excusé, c’est un devoir de les enlever.

  1. Quel est le jugement d’évoquer Allah dans l’endroit où l’on fait ses besoins ?

S’il évoque Allah avec sa langue dans l’endroit où l’on fait ses besoins, ceci est déconseillé. Mais s’il évoque Allah dans l’endroit où on se lave et dans lequel il n’y a pas où faire ses besoins, c’est-à-dire que c’est un endroit que l’on utilise uniquement pour se laver et pas pour faire ses besoins alors ce n’est pas déconseillé d’évoquer Allah.

  1. Parle du siwak.

Le siwak c’est ce qui permet de se frotter les dents que ce soit de l’arbre de al-‘arak ou autre. L’utilisation du siwak est recommandée pendant le woudou’ et lorsqu’on s’apprête à faire la prière. Parmi ses bénéfices, le siwak permet de purifier la bouche, il renforce la gencive, il multiplie les récompenses, il blanchit les dents, il aide à mieux articuler les lettres, il rappelle le témoignage au moment de la mort, il aide à la sortie de l’âme, il renforce l’intelligence et la vue et c’est une cause pour avoir beaucoup de subsistance. Il est également recommandé d’utiliser le siwak avec la main droite et de faire passer le bâton du côté droit de la bouche puis sur le palais de la bouche doucement et sur la partie horizontale des molaires.

  1. Quelle est la manière recommandée de passer la main mouillée sur la tête pendant le woudou’ ?

Il est recommandé de passer la main mouillée sur la totalité de la tête. Il commence par l’avant de la tête. Il pose ses deux mains dessus, il colle ses deux index l’un à l’autre, il pose ses pouces sur les tempes, puis il dirige ses mains collées ainsi vers l’arrière du crâne puis il les ramène à l’endroit où il a commencé, puis il fait cela à trois reprises. Les tempes c’est l’emplacement qui se trouve entre l’œil et l’oreille.


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