Conseils du maître AHmad Ar-Rifaa3iyy
Est maître celui qui frappe la porte avec humilité, la porte lui sera ouverte avec l’acceptation
Celui qui entre avec modestie il prendra place dans la maison de la gloire
Mon frère, attache-toi à suivre la Loi de l’Islam concernant les lois apparentes et ce qui concerne ton coeur
Protège ton coeur pour qu’il n’oublie pas d’évoquer Dieu
pour être au service des disciples qui recherchent la science de la religion et ceux qui sont étrangers (c’est-à-dire ceux qui sont en voyage et qui n’ont pas de famille)
empresse-toi toujours à accomplir les bonnes oeuvres sans paresse et sans lassitude
veille les nuits en prières surérogatoires par recherche de l’agrément de Allah
Recherche l’agrément de Dieu,
Habitue-toi à te réveiller en pleine nuit pour accomplir des prières surérogatoires
veille à ce que ce que tu as accomplis sois sauf de toute insincérité
pleure quand tu es seul pour les péchés que tu as fait par le passé
Mon fils, ce bas monde est comme un mirage et ce qu’il comporte va à sa fin
Mon fils, le plus grand souci des gens du bas monde c’est leur bas monde
le plus grand objectif des gens de l’au-delà c’est de gagner l’au-delà
Garde-toi de prétendre avoir atteint de hauts degrés alors que tu es menteur
Fais en sorte que ta croyance soit ferme et stable
détourne tes pensées des suggestions du chaytan
mets en garde ton âme pour qu’elle ne recherche pas le mauvais compagnon
Car les conséquences de la compagnie du mauvais ami c’est le regret au jour du jugement
Tout comme Allah dit au sujet du mécréant dans sourate al Fourqan / 28 ce qui signifie : » Malheur à moi. si seulement je n’avais pas pris Untel pour ami »
Allah ta^ala dit au sujet du mécréant ce qui signifie : » Si seulement il y avait entre toi et moi la distance qui sépare les deux levants, quel mauvais compagnon ! »
Garde-toi du mauvais compagnon
Pour que tu ne lui adresses pas la parole au jour du jugement en lui disant ce qu’il y a dans ces deux aayah du Qour’an et là-bas ton regret ne te sera pas utile
tes propos ne seront pas entendus
Ô mon fils ce que tu as mangé tu l’as anéanti
ce que tu as mis comme vêtement tu l’as usé mais ce que tu as fait tu vas le retrouver
venir au jugement de Dieu est quelque chose qui va avoir lieu inéluctablement
que tu te sépares un jour de tes bien-aimés (sous entendu par la mort) cela est quelque chose qui va avoir lieu sans aucun doute
Au début de ta vie dans ce bas monde tu étais faible et tu te fatiguais
la fin de ta vie dans ce bas monde ce sera une mort et ce sera une tombe
Si les gens qui habitaient dans le bas monde étaient restés, les maisons du bas monde ne seraient pas tombées en ruine
Attache ton coeur à l’obéissance à Dieu
détourne-toi de tout autre que Dieu
fie-toi dans toute situation à Dieu
fais en sorte que ta conduite soit la conduite des soufis avec la modestie
prends la droiture en oeuvrant, en suivant à la lettre la Loi de l’Islam
protège ton intention de la souillure des mauvaises suggestions
garde ton coeur pour qu’il ne recherche pas l’agrément des gens
Mange plutôt du pain et de l’eau salée quand c’est quelque chose qui est licite
ne consomme pas de viande tendre et du miel si cela vient d’une voie que Allah n’agrée pas
recherche les causes pour ta subsistance à partir d’une voie qui est licite
n’utilise pas la ruse pour obtenir des causes de subsistance
Garde-toi de blesser le coeur des soufis
Maintiens tes liens avec tes proches parents
Honore tes proches parents
Pardonne à celui qui a été injuste envers toi
Fais preuve de modestie à l’égard de celui qui a fait preuve d’orgueil vis-à-vis de toi
Ne cherche pas à atteindre les portes des gens qui ont du pouvoir
multiplie tes visites aux soufis
Multiplie tes visites aux tombes et aux cimetières
Adoucis tes paroles quand tu t’adresses aux gens
Parle aux gens en fonction de leur compréhension
Améliore ton comportement
Quand tu es avec les gens essaie d’être avec eux en étant en bonne humeur
Détourne-toi des injustes
Oeuvre pour être au service des orphelins et honore-les
Multiplie la visite à ceux qui sont pauvres
Soit au service des veuves
Fais miséricorde aux gens, il te sera fait miséricorde
Sois dans l’obéissance à Allah et tu verras que Allah va t’aider
Fais que la sincérité soit ton compagnon dans tous tes actes et dans toutes tes paroles
fournis tout effort pour guider les créatures vers la voie de vérité
L’habitude de réciter souurat AL-3ASr
Il était de l’habitude des compagnons du Messager de Allah, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, lorsqu’ils se rencontraient, certains récitaient cette sourah : (Wa l-^asr, inna l-‘insana lafi khousr, ‘illa l-ladhina ‘amanou wa ^amilou s–salihat, wa tawasaw bi l-haqqi wa tawasaw bi s–sabr).
En effet, cette sourah réunit ce grâce à quoi l’esclave sera sauvé et gagnant dans l’au-delà.
La première des caractéristiques qui a été citée, c’est la foi. La foi, dans l’absolu, englobe la foi en Allah et la foi en le Messager, tout comme dans cette ‘ayah. Cependant lorsque Allah est cité, ainsi que le Messager, alors chacune de ces deux expressions a un sens particulier, comme la parole de Allah: (Tou’minouna bi l-Lahi wa raçouli) dans Sourat As–Saf. Ici, (Tou’minouna bi l-Lahi wa raçouli), Allah ta^ala est cité, ainsi que Son Messager. La foi en tous les deux est citée explicitement. En revanche dans Sourat Al-^Asr, l’expression est générale : (‘illa l-ladhina ‘amanou), exceptés ceux qui ont cru.
Ensuite Allah ta^ala a mentionné la deuxième caractéristique, qui est de mentionner les bonnes œuvres. Accomplir les bonnes œuvres, c’est faire ce que Allah a ordonné à Ses esclaves de faire.
Et la troisième caractéristique, c’est la parole : (wa tawasaw bi l-haqqi) c’est-à-dire ils se conseillent les uns les autres en se guidant vers les activités de bien et de bienfaisance, c’est-à-dire ils ne font pas preuve d’hypocrisie, ils ne se dupent pas, ils ne se trompent pas les uns les autres.
La quatrième caractéristique, c’est ce que comporte la parole de Allah: (wa tawasaw bi s–sabr) à savoir de s’interdire les uns les autres ce qui est blâmable, en ne se dupant pas les uns les autres car se duper les uns les autres est contraire aux caractères des vertueux.
Allah tabaraka wa ta^ala nous a appris, dans cette ‘ayah, que l’homme est en perdition, sauf celui qui a réuni les caractéristiques citées dans cette sourah : la foi en Allah, et en Son Messager, l’accomplissement de bonnes œuvres , se recommander le bien en s’incitant les uns les autres à faire des actes de bienfaisance, et de se recommander les uns les autres de s’abstenir de ce que Allah a interdit. En effet, la patience dans l’absolu comprend la patience pour accomplir les actes d’obéissances, la patience pour ne pas tomber dans le péché et la patience face aux épreuves et difficultés. Et c’est le cas de ceux que Allah a choisi parmi les croyants pour qu’ils soient au nombre de ceux qu’Il agrée, de ceux qu’Il a élu, des saints. C’est cela leur conduite. Quant à ceux qui ne sont pas arrivés à cet état, ils ne font pas partie de ceux-là. Au minimum, le musulman croit en Allah et en Son Messager, et évite la mécréance. Ceci est le minimum pour le musulman. Mais plus que cela, en accomplissant les caractéristiques précédemment citées dans cette sourah, c’est le signe des vertueux, de ceux qui réussiront, de ceux qui seront sauvés au jour du jugement du châtiment. La condition, c’est que l’amour de Allah tabaraka wa ta^ala est confirmé pour ceux qui se passent le conseil par recherche de l’agrément de Allah ta^ala. Et la personne n’aime le bien pour son frère, par recherche de l’agrément de Allah, que s’il œuvre conformément à cette ‘ayah. Il lui indique le bien, que Allah agrée, comme acte obligatoire. Il lui interdit ce que Allah ta^ala n’agrée pas, comme le péché. Et c’est cela la caractéristique de ceux qui s’aiment les uns les autres par recherche de l’agrément de Allah, ceux au sujet desquels est parvenu le hadith sahih, rapporté par Al-Bayhaqiyy, Al-Hakim, Ibnou Hibban, et d’autres : (Haqqat mouhabbati li l-moutaha bi nafiya) ce qui signifie : « Mon agrément est mérité par ceux qui s’aiment les uns les autres par recherche de Mon agrément ». Puis le Messager a cité à la suite, dans ce hadith qoudsiyy, qu’il rapporte de Son Seigneur tabaraka wa ta^ala, d’autres phrases, parmi lesquelles : (Wa haqqat mouhabbati li l-moutanasi hinafiyy) ce qui signifie : « Mon agrément est mérité par ceux qui se passent le conseil les uns les autres par recherche de Mon agrément ».
Que Allah fasse que nous soyons de ceux-là. Ô Allah, accorde-nous de parvenir à cela, Ô Allah, accorde nous de parvenir et de nous affirmer en cela. Oeuvrez conformément à cette ‘ayah et à ce hadith et vous serez au nombre de ceux qui réussiront, ceux qui seront sauvés, ceux qui n’auront pas à avoir de crainte ni à être chagrinés.
Conseils d’un homme à son épouse
Si tu veux vivre avec ton époux dans le bonheur et la joie, tu devrais d’abord faire preuve de piété à l’égard de Allah ^azza wa djal, c’est à dire que tu accomplisses les obligations et que tu évites les péchés. Pèse toujours tes paroles et tes actes avec la balance de la Loi. Prends pour compagnie les meilleurs, ceux qui te donnent de bons conseils et qui ne font pas preuve d’hypocrisie envers toi. Eloigne-toi de ceux qui se retournent contre toi, te font de la médisance, ou qui deviennent heureux lorsque tu te disputes avec ton mari ou s’il te divorce.
Attache-toi à la piété à l’égard de Allah, et au bon comportement car c’est la base du bonheur. Rappelle toi la parole de Ach-Chafi^iyy :
(مَنْ حَسُنَ ظنُّه طابَ عيشُه)ُ
« Man haçouna dhannouhou taba ^aychouhou »
Ce qui signifie « Celui qui ne pense pas du mal des gens, il vivra heureux ». Ne recherche pas les défauts de ton mari parce que Allah chargera qui trouvera les tiens et te dévoilera devant les gens. Remet en cause ton avis et priorise son avis sur le tien tant que son avis ne contredit pas la Loi de Allah. Pense du bien de lui, ne pense pas du mal de lui. Ne divulgue pas les intimités de ton mari. Ne le dévoile pas devant les gens, tu deviendras grande à ses yeux. Sinon tu y seras détestable. Rappelle-toi que voiler les intimités comporte une récompense quand tu as la certitude, alors que dire si tu n’es pas certaine.
Abstiens-toi de crier chez lui, devant lui, face à sa famille et ses voisins. Essaie de te prendre en charge avec la sagesse et la patience. Car les cris électrifient l’état de la maison, et éloignent le mari de sa femme. Suffit-toi du peu de subsistance, remercie Allah pour les biens dans lesquels tu te trouves. Concernant les sujets du bas-monde, considère ceux qui ont moins que toi, et pas ceux qui ont plus que toi. Si ton état change de richesse à pauvreté, rappelle toi que la plupart des prophètes et des saints étaient pauvres, et que les pauvres entreront au paradis cinq cent ans avant les riches.
Attache-toi à l’excellence de comportement, car cela remplit les maisons, et éloigne les malsaints. Ne nuis pas à ton mari, supporte sa nuisance, et patiente avec lui lors de l’épreuve et de la difficulté, tu deviendras éminente à ses yeux, et son amour grandira pour toi.
Sois une aide pour lui, dans les moments difficiles, et ne sois pas une charge sur lui, Facilite lui les charges et ne les augmente pas à son égard. Garde-toi de considérer les choses qu’il fait et qui ne sont pas conformes à tes passions, et qui restent quand même licites dans la Loi, sans comporter de défauts, comme une manière de te faire du mal et de lui envenimer la vie suite à cela.
Garde les sujets de ta maison entre toi et lui. Ne les diffuse pas parce que par la suite ce sera plus difficile à réparer. Remet en cause ton avis. Ne prend pas le parti de ton opinion sur la sienne. Rappelle-toi la parole de Allah,
﴿الرِّجَالُ قَوَّامُونَ عَلَى النِّسَاء﴾
« Ar-ridjalou qawwamouna ^ala n-niça’ »
Obéis-lui dans l’obéissance à Allah, et désobéis-lui s’il désobéit à Allah.
Garde-toi de renier les bienfaits de ton mari, du simple fait qu’il a agi en mal avec toi une fois ou plus ou si tu crois qu’il s’est mal comporté avec toi alors qu’il ne l’a pas fait. Car si tu renies son bienfait tu lui briseras le cœur, et tu deviendras maudite, Souviens-toi que renier le bienfait du mari est l’une des causes de l’entrée en enfer,
Considère ses enfants et tes enfants comme quelque chose qui t’est confiée, qui est à ta charge. Alors respecte le droit de Allah sur ces enfants, surveille-les, guide-les. Eloigne les de ce qui les corrompt, de la compagnie des mauvais, des pervers. Habitue-les à la compagnie des bons, de ceux qui leur rappellent l’au-delà, et pas le bas monde. Enseigne-leur que la personne augmente en degré par la piété à l’égard de Allah, et le grand nombre d’obéissance, et non pas par la quantité d’argent et de pouvoir. Rappelle leur que le bas-monde est une résidence de passage, comme le chemin du voyageur, que ce n’est pas une résidence de séjour, que le temps passe vite, et que la personne ne sait pas quand est-ce qu’elle sera surprise par la mort, jeune ou âgée, et que ce qui lui sera utile dans sa tombe seront les actes de vertus.
Garde-toi de faire entrer chez lui quelqu’un dont il n’aime pas la venue. Evite de dormir alors qu’il est en colère contre toi. Ne le prive pas de ton corps, sans excuses valables. Mets des vêtements qui lui plaisent, ordonne les choses comme il aime et pose les là où il veut. Embellis-toi toujours pour lui par des choses qu’il aime. Parfume-toi pour lui avec les parfums qu’il aime de sorte qu’il ne sente de toi que les belles odeurs. Et que ces yeux ne tombent pas sur quelque chose de laid chez toi. Respecte les horaires de sa nourriture, de son sommeil, et donne lui à manger les choses qu’il aime comme il le souhaite. Ne parle pas avec lui des choses qui le dérangent quand il mange ou s’il veut dormir. Rappelle-toi l’histoire de cette femme vertueuse, dont le fils est mort alors que son mari était absent. Et lorsqu’il est revenu, elle ne lui a pas appris la nouvelle. Elle lui a offert la nourriture, il a mangé, puis elle s’est proposée à lui, il a réalisé ce qu’un mari fait avec sa femme, puis elle lui a appris la mort de son fils. Il s’est plaint d’elle au messager de Allah, mais le messager de Allah a loué ce qu’elle avait fait et il ne l’a pas blâmée.
Protège ses biens avec la bonne gestion et l’économie. Ne manifeste pas la joie devant lui s’il est chagriné, et ne manifeste pas le chagrin devant lui s’il est heureux. Et rappelle-toi la parole de cette femme à sa fille :
(لن تنالِي منه ما تُريدين حتى تؤثري هواكِ على هواه ورضاهُ على رضَاكِ)
‘Tu n’obtiendras de lui ce que tu veux, que si tu préfères sa satisfaction sur ta propre satisfaction et ses passions sur les tiennes’.
Ne sois pas de celles qui se plaignent beaucoup, qui gémissent, et patiente, tu augmenteras en beauté pour lui. Et si tu agis en bien avec lui, ne sois pas de ceux qui rappellent ses œuvres de bienfaits, de sorte que son cœur va te fuir. Ne sois pas de celles qui demandent beaucoup pour le charger de ce qu’il ne peut pas supporter. Rappelle-toi que ton mari a un droit plus éminent que tes parents et qu’il convient que tu sois devant lui comme si tu étais avec un roi. Evite de sortir de chez lui sans son autorisation. Il se peut qu’il t’autorise un jour et qu’un autre, il ne t’autorise pas. Ne prolonge pas ton absence de la maison sans nécessité. Ce qui est demandé de toi, c’est de rester le plus longtemps dans la maison, de t’en occuper ainsi que de ta famille. Garde-toi d’avoir un moment pout toi pour satisfaire tes passions. Occupe-toi des choses qui te concernent et délaisse ce qui ne te concerne pas. Délaisse les mauvaises pensées qui ne sont pas justifiées, et qui détruisent ton foyer. Entoure-toi de ceux qui te sont utiles dans la religion et éloigne-toi de ceux qui ne le sont pas, surtout ceux qui s’occupent de médisance et de provoquer des histoires.
Ne parle pas à ton mari comme si tu étais un juge, suite à un simple doute ou une conjecture, sur quelque chose qui ne t’a pas plu. Cela entraîne de la répulsion. Ne cherche pas dans ses affaires sans son autorisation pour satisfaire tes passions, qui ne sont pas justifiées. Chose qui peut détruire ton foyer, sans que tu t’en aperçoives. Si tu accomplis ce qui est obligatoire sur toi, et que tu t’attaches à ce que je te dis, ta confiance te suffira pour t’éloigner de pareille chose. De pareils doutes, qui vont te pourrir la vie, détruire ton foyer, sinon tu ne te blâmeras que toi-même. La jalousie a détruit beaucoup de foyers. Et si chacun d’entre nous appliquait le hadith du Messager de Allah, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam,
(مِنْ حُسنِ إسلامِ المرء تركُهُ ما لا يعنيه)
Ce qui signifie : ‘ C’est une preuve de foi forte pour la personne qu’elle délaisse ce qui ne la concerne pas’, alors nous serions épargnés de beaucoup de problèmes.
Ne dis pas que les épouses du Prophète éprouvaient elles-mêmes de la jalousie les une envers les autres, alors moi aussi, j’éprouve de la jalousie. Quel est ton degré par rapport aux femmes du Messager ? Et, où se situe ton mari par rapport au Messager de Allah ? Rappelle-toi très bien que ceci n’est pas une excuse pour que tu éprouves de la jalousie, qui t’entraîne à contredire la Loi. Parce que notre modèle est le Messager de Allah, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, et notre balance, c’est la Loi de Allah, rappelle-toi la parole de notre Maître ^Aliyy que Allah l’agrée, qui a dit :
(ليسَ الحقُّ يُعرَفُ بالرجال ولكنَّ الرجالَ يُعرفونَ بالحق)
‘ Ce n’est pas, par les hommes que nous connaissons la vérité, mais les hommes se reconnaissent grâce à la vérité’.
Profite de l’amour que ton mari éprouve pour toi, dans l’obéissance à Allah, et ne l’éloigne pas de toi, en faisant ce qu’il n’aime pas. Garde-toi de lui demander le divorce sans excuse valables car tu tombes dans un grand péché. Tu n’as pas d’excuse à demander le divorce parce que tu ressens de la répulsion de lui ou parce qu’il a épousé une autre, ou parce que tu es jalouse, ou parce qu’il ne satisfait pas trop tes besoins ou parce qu’il dort beaucoup, ou qu’il mange beaucoup, ou qu’il ne bouge pas beaucoup.
Garde-toi, et pèse tes sujets par la balance de la Loi, et pas, par la balance des passions. Garde-toi, s’il te ramène une nourriture, ou un vêtement, ou ce qui est du même ordre, de t’en détourner. Si la nourriture n’est pas comme tu l’auras souhaitée, ou si le vêtement n’est pas comme celui que tu désires, ou si la voiture n’est pas comme celle que tu aimes. Soit tu manges et tu remercies, ou tu te tais et tu remercies Allah dans tous les cas. Remercie Allah pour la situation dans laquelle tu te trouves, et les bienfaits. Rappelle toi la parole du Prophète ^alayhi s-salam,
(مَنْ لَم يشكرِ الناسَ لَم يشكر الله)
’ Man lam yachkouri n-nass lam yachkouri l-Lah’
Ce qui signifie, ‘ Celui qui ne remercie pas les gens, n’aura pas remercié complètement Allah. »
Garde-toi de lui briser le cœur, alors qu’il t’a ramené quelque chose, dis lui Baraka l–lahou fik, wa jazaka ^anni koulla khayr, au lieu de dire ‘C’est quoi cette nourriture, il y a des choses meilleures’ ou ‘ c’est quoi ces vêtements, il y a des vêtements qui sont meilleurs’, ou ‘ c’est quoi cette voiture, il y a des voitures plus récentes’ ‘c’est quoi cet endroit où tu m’a ramené pour faire une promenade, il y a des endroits plus beaux’. Car si tu lui dis cela, ça lui brise le cœur, il va s’éloigner de toi, et rappelle-toi la parole de Allah :
﴿وَمَن يَتَّقِ اللهَ يَجْعَل لَّهُ مَخْرَجًا {2} وَيَرْزُقْهُ مِنْ حَيْثُ لا يَحْتَسِبُ﴾
( wa man yattaqi l-Lahs yaj^al lahou makhraja wa yarzouqhou min haythou la yahtasib)
Ce qui signifie ‘ Celui qui fait preuve de piété à l’égard de Allah, Il lui accorde des issues, et Il lui accorde une subsistance d’une voie à partir de laquelle il ne s’attendait pas’.
Sois pour lui comme les meilleures des femmes, c’est-à-dire, celles qui lui plait au regard, qui lui obéit s’il ordonne et qui ne le contredit pas en elle-même par ce qu’il déteste. Sois une aide pour lui, et pas une aide contre lui.
Protège ta personne durant son absence. Et protège ses biens. Ne parle pas à ton époux sur le ton de celui qui ordonne, parle-lui de la manière de celui qui supplie. Car, cela ne diminue pas ton degré, mais au contraire, il l’élève. Dis lui ‘ Si tu pouvais nous ramener telle et telle chose ?’, ‘Si tu pouvais nous emmener à tel en droit’, sans l’y contraindre, sans le menacer.
Chère épouse, ne prends pas mes conseils comme si c’était un reniement de tes bienfaits, et ton mérite. Il n’en est pas ainsi. Mon épouse, si tu veux profiter de ce que je te dis comme il convient, relie-le deux jours avec méditation, et enseigne-le à d’autre, et Allah est Celui Qui guide vers le bien.
Rappelle-toi toujours de peser tes affaires par la balance de la Loi, ne demande pas ce qui n’est pas à toi, ce que tu n’as pas à demander, comme des choses qui sont coûteuses, et ce qui est du même ordre. Apprends quels sont les droits de la femme et quels sont les droits du mari. Si tu agis en bien envers ton mari, alors fais-le par recherche de l’agrément de Allah, et non pas, par insincérité. Ne demande pas, par cela qu’il te fasse ton éloge. Ne demande pas l’éloge de sa mère ou de sa famille, Ne demande pas à la servante sans nécessité, tu rates ainsi les récompenses d’être au service de ton mari et de ta famille.
Rappelle-toi la parole du Messager de Allah, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, lorsqu’on a demandé qu’on lui donne une servante, parce qu’il était très fatigué, bien plus que de nos jours, dans les tâches ménagères, le Prophète leur a dit :
(ألا أدلّكما على ما هو خيرٌ لكما مِن خادم إذا أخذتما مضاجِعكُما فسبحا ثلاثًا وثلاثين واحمَدا ثلاثًا وثلاثين وكبّرا أربعًا وثلاثين فهو خيرٌ لكما من خادم)
Ce qui signifie ‘ Voulez vous que je vous indique ce qui est encore mieux qu’un serviteur ? quand vous allez pour vous endormir, alors dites ‘soubhana l-lah 33 fois, al hamdou li l-Lah 33 fois, Allahou ‘akbar, 34 fois, ceci est mieux pour vous qu’un serviteur’. Peut-être que grâce au secret de ce dhikr, Allah t’accorde une forte ardeur, et une grande force pour le service.
Rappelle-toi la parole de Allah ta^ala :
﴿إِنْ أَحْسَنتُمْ أَحْسَنتُمْ لأَنفُسِكُمْ وَإِنْ أَسَأْتُمْ فَلَهَا{7}﴾
Qui signifie, ‘ Si vous agissez en bien, ce sera pour votre propre personne, et si vous agissez en mal, ce sera contre votre personne’
Lorsque ton mari souhaite avoir un rapport avec toi ou ce qui est du même ordre, ne repousse pas à plus tard, ainsi ne lui réponds pas que tu arrives au point qu’il s’endorme tellement il t’aura attendue. Tu auras alors commis un grand péché et ce, du fait de ne pas avoir répondu à sa demande.
Si ton âme ainsi que ta famille s’habituent à se suffire de peu de subsistance et à être économe, tu vivras heureuse. En effet, l’attachement à l’aisance ou au luxe comporte le risque de ne plus être capable de supporter ou d’envisager un autre état. Au point de refuser l’aumône à tes frères, voire de te diriger vers l’interdit par crainte de te retrouver dans une situation moins confortable.
Le tana^^oum est déconseillé, il ne comporte pas de bien. Le délaisser relève du caractère des Prophètes et des vertueux. Ce sont eux les plus ascètes parmi les gens. Qu’ils soient pauvres ou riches, ils dépensent leurs biens dans l’obéissance à Allah et non dans le plaisir de leurs âmes.
Efforce-toi à considérer la façon dont tu agis avec lui comme étant peu par rapport à sa façon d’agir envers toi, et il est le plus éminent des gens ayant des droits sur toi.
Garde-toi de lever la voix sur tes enfants, de les insulter, voire même de les frapper injustement. Et abstiens-toi également de tels comportements à l’égard de ta servante musulmane, car il se pourrait qu’elle soit meilleure que toi selon le jugement de Allah. Si telle a été ta conduite, fais le repentir, regrette, et n’éprouve pas de gêne à lui demander qu’elle te pardonne.
Mon épouse, tout comme je t’ai ordonné de délaisser les interdits, je te demande d’abandonner également les choses déconseillées. Sépare-toi de la cigarette, ainsi que de tout ce qui a une mauvaise odeur et qui incommode ton mari, et qui plus est, occasionne une dépense inutile ; et c’est une cause de maladie pour beaucoup de personnes.
Mais les cœurs sont épanouis par l’évocation de Allah et en accomplissant l’obéissance.
Mon épouse, ne laisse pas le superflu te placer dans une situation où tu croulerais sous les dettes. Sois comme dans le proverbe ‘Tu tends tes pieds à la limite de ton tapis’. Au cas où tu ne pourrais te détacher du superflu, alors tâche de ne pas l’exposer devant tes enfants de peur qu’ils ne prennent exemple sur toi. Sois un exemple de bien et sois profitable pour eux.
Si tu humilies ton mari devant eux, ils t’humilieront par la suite. Ils ne te respecteront pas. Alors rappelle-toi les conséquences que pourraient engendrer ton attitude. Soit également vigilante quant à ce que tes enfants regardent à la télévision ou sur internet car il y a de nombreuses choses inutiles et dangereuses. Habitue-les à réciter le Qour’an plutôt que regarder la télé et ne regarde pas toi-même la télé à tout moment de la journée car ils vont te suivre en cela.
Reste perméable au conseil et accueille la vérité en toute circonstance même si tu es en colère. Quand ton mari te donne un conseil en public, accepte-le même si cela est difficile pour ton âme.
Ne discrédite pas l’avis de ton mari, ne l’humilie pas, surtout en public, choisis le moment opportun pour lui donner le conseil, afin qu’il adhère plus facilement. Evite de le perturber durant sa prière en criant, ou en faisant toutes choses susceptibles de le déranger car tu n’en es pas autorisée, alors prends garde. Mon épouse je te donne le conseil conformément a la parole du Prophète ^alayhi s–salatou wa s-salam : (الدينُ النصيحة) (‘ad-dinou n-nasihah).
Alors accepte mon conseil, et ne sois pas attristée, et demande des comptes à ton âme avant d’être jugée et Allah est Celui Qui accorde la réussite pour le bien.
Se lever pour quelqu’un
Celui qui veut que les gens se lèvent pour lui, par orgueil, cela est interdit. Comme il était de l’habitude des rois en Abyssinie, lorsque les gens venaient les voir, ils restaient debout jusqu’à ce que le roi quitte l’assemblée.
Le messager de Allah, Salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, a dit : « Man ahabba aya tamasal- lahou naçou qiyaman wa houwa qa ^idoun falya taba ^ou ma qawda ^ou minan –nar » ce qui signifie : Celui qui veut que les gens restent debout pour lui alors qu’il est assis alors qu’il se prépare à occuper sa place en enfer.
Par contre, celui qui se lève pour celui qui a moins de mérite ou l’inverse, c’est-à-dire celui qui se lève pour celui qui a plus de mérite que lui, cela est permis. La preuve pour cela c’est ce que le messager de Allah faisait lorsque sa fille Fatimah venait, il se levait pour elle, il lui serrait la main, il l’embrassait et il la faisait asseoir à sa place et lorsque lui, il venait la voir, elle se levait pour lui, elle l’embrassait et elle le faisait asseoir à sa place.
Qui sont les Salafs vertueux ?
Les Salaf vertueux sont les savants de l’Islam qui ont vécu au cours des trois premiers siècles de l’Hégire. Ce sont eux que le Messager de Allah a visés par sa parole : « Khayrou l-qourouni qarni thoumma l-Ladhina yalounahoum thoumma l-Ladhina yalounahoum » qui signifie : « Les meilleures gens sont les gens du siècle dans lequel j’ai vécu, ensuite ceux qui viendront après eux, ensuite ceux qui viendront après ces derniers ».
De même, on comprend l’éloge de ces savants, qui ont vécu dans les trois premiers siècles méritoires, à partir de la parole de Allah ta^ala : « wa s-sabiqouna l-‘awwalouna mina l-mouhajirina wa l-‘ansar wa l-ladhina t-taba^ouhoum bi ‘ihsanin radiya l-Lahou ^anhoum wa radou ^anh » [sourat At-Tawbah / 100] qui signifie : « Les premiers Prédécesseurs parmi les Émigrants et les Partisans ainsi que ceux qui les ont suivis correctement sont agréés par Allah et ils sont satisfaits de Lui ».
Ceux qui suivront ce sur quoi étaient le Messager et ses Compagnons ainsi que leurs successeurs sont le groupe sauvé. Ce sont eux que le Messager a visés dans son hadith qui a été rapporté par ‘Abou Dawoud et par d’autres et qui signifie : « Les Yahoud se sont divisés en 71 groupes, les Nasara se sont divisés en 72 groupes, et ma Communauté se divisera en 73 groupes. Tous seront en Enfer sauf un seul, il s’agit de ceux qui seront sur ce sur quoi je suis ainsi que mes Compagnons ».
Dans une autre version, il est mentionné : « wa hiya l-jama^ah » c’est-à-dire qu’il s’agit de la majorité. Dans la version de Ibnou Hibban, « wa hiya s-sawadou l-‘a^dham ». Or « as-sawadou l-‘a^dham » veut dire la grande majorité, et il s’agit de Ahlou s-Sounnah wa l-jama^ah. La signification de Ahlou s-Sounnah, c’est ceux qui suivent la Chari^ah (Loi) du Messager, c’est-à-dire la Croyance et les lois qu’il a amenées. Donc, le sens de Al-jama^ah, c’est la grande majorité. En sont exclus, ceux qui se sont singularisés ceux qui attribuent le corps à Allah et déclarent sans droit les Musulmans comme étant des mécréants. Ils déclarent mécréant le musulman qui rend visite à la tombe du Prophète ou la tombe d’un saint afin de rechercher de la bénédiction – la barakah – et qui y invoque Allah tout en ayant pour Croyance que Celui Qui crée le profit et Qui crée la nuisance, en réalité, c’est Allah. Ces égarés qui se prétendent salafites et qui attribuent le corps à Allah, assimilent Allah à Ses créatures. Ils se sont singularisés par rapport à la majorité des Musulmans ; ils sont insignifiants. En effet de nos jours, le nombre des gens de Ahlou s-Sounnah wa l-Jama^ah a dépassé le milliard.
Aussi, il nous est parvenu du Prophète « ^alaykoumou bi s-sawadi l-‘a^dham ; man chadh-dha chadh-dha ‘ila n-nar» ce qui signifie : « Attachez-vous à la grande majorité, celui qui se singularise se retrouvera en Enfer ! ».
L’Imam du Salaf, Ahmad ibnou Salamah, Abou Ja^far At–Tahawiyy, qui est décédé en l’an 329 de l’Hégire a dit au début de son » Traité de Croyance » ceci : « Voici la présentation de la Croyance de Ahlou s-Sounnah wa l-jama^ah ». Au sujet de Allah, il a dit dans son » Traité de Croyance » qui a était réputé et diffusé parmi les Musulmans : « Ta^ala ya^ni l-Lah ^ani l-houdoudi wa l-ghayati wa l-‘arkani wa l-‘a^da’i wa l-‘adawat la tahwihi l-jihatou s-sittou kaça‘iri l-moubtada^at » ce qui signifie : « Il est exempt des limites, des fins, des coins, des membres et des petits organes. Il n’est pas contenu dans les six directions contrairement à la totalité des créatures ». Cela veut dire que Allah est exempt de la limite. Selon les savants, ce qui a une limite, a une localisation grande ou petite. Ainsi, le grain de poussière est limité, le Trône est limité. Tout ce qui est dans une direction ou dans un endroit est limité. Et ce qui est limité est créé. Allah n’est pas limité, car Il est le Créateur ; Il n’est pas une créature. Ainsi, Il existe sans endroit et sans direction, car Il n’est pas localisé du tout ; Il n’occupe pas d’endroit. La preuve en est que les corps que contient ce monde ont des quantités ; ils occupent des endroits.
Allah ta^ala dit dans le Qour’an : « koullou chay’in ^indahou bi miqdar » [ sourat Ar-Ra^d / 8 ] ce qui signifie : « Toutes les choses qu’Il a créées ont une quantité ».
Au sujet de Allah, At–Tahawiyy a dit : «^ani l-houdoudi wa l-ghayati », ce qui signifie : « Il est exempt des limites et des fins ». Cela veut dire que Allah n’a pas de fin, car toute chose a une fin. Et toute chose qui a une fin est forcément limitée ; elle a une quantité spécifique et occupe un endroit dans l’espace.
Quant aux coins, il s’agit des côtés. Cela fait également partie des caractéristiques des corps. Allah est exempt de cela.
En ce qui concerne les membres, il s’agit des grands organes comme la tête, la main, le pied ou les petits organes comme la langue, les dents et la glotte.
La parole de At–Tahawiyy au sujet de Allah : « la tahwihi l-jihatou s-sittou kaça‘iri l-moubtada^at » signifie : « Il n’est pas contenu par les six directions comme le sont la totalité des créatures ». Cela veut dire que Allah existe sans direction et sans endroit.
Cela est la Croyance de Ahlou s-Sounnah wa l-jama^ah, elle est déduite du Qour’an, du Hadith et de l’Unanimité des savants.
Quant aux assimilationnistes, ceux qui attribuent le corps à Allah, ils ne se satisfont pas de cela.
Dans son » Tafsir », Al-Qourtoubiyy a dit que « tarbou fi tarfi r-Rahman » signifie le plateau de la balance sur laquelle seront pesées les œuvres. En l’occurrence, on a une omission du complément du nom. C’est comme s’il a dit : « fa tarbou fi kaffati Mizan Ar-Rahman », ce qui signifie : « Il augmente l’aumône dans le plateau de la balance de Allah ». Donc, en arabe le mot « de la balance » a été omis. Et en arabe, ce mot « kaffah » veut dire aussi bien main que plateau. Celui qui croit que Allah a une main, il n’est pas musulman.
À propos de l’interprétation – ta’wil – de ces genres de hadith et ce qui leur est semblable, il a été rapporté de Malik, de Ath-Thawriyy et de Ibnou l-Moubarak ceci : « Retenez ces hadith sans comment ». C’est ce qu’ont dit At-Tirmidhiyy et d’autres. Et c’est ce qu’ont dit les savants de Ahlou s-Sounnah wa l-jama^ah. Et le sens de « sans comment », c’est exclure au sujet de Allah tout ce qui fait partie des caractéristiques des créatures comme la position assise, l’installation, les organes, les mouvements, l’immobilité, la descente, la montée. En effet, tout cela fait partie des caractéristiques des créatures. Le Créateur est exempt des caractéristiques des créatures.
L’Imam Abou Ja^far At–Tahawiyy, dans son » Traité de Croyance « , a dit : « Wa man wasafa l-Laha bi ma^nan min ma^ani l-bachar faqad kafar » ce qui signifie : « Celui qui attribue à Allah un des sens propres aux humains, il devient mécréant. ». Les sens qu’ont les humains sont leurs attributs, leurs caractéristiques, et elles sont nombreuses. Parmi elles, il y a la position assise et l’installation.
À propos des hadith qui font partie des hadith moutachabih -de ce qui n’est pas explicite- il nous est parvenu de Al-‘Awza^iyy et de Soufyan Ath-Thawriyy ceci : « Amirrouha kama ja’at bila kayf », c’est-à-dire : « Retenez ces hadith comme ils vous sont parvenus sans attribuer le comment !» Cela veut dire qu’il faut exclure au sujet de Allah tout ce qui fait partie des caractéristiques des créatures.
Il n’y a pas lieu de considérer ce que disent certains singuliers comme Ahmad Ibnou Taymiyah Al-Harraniyy et son élève Ibnou l-Qayyim qui ont contredit la Croyance des Musulmans. Ibnou Taymiyah est un assimilationniste ; il attribue le corps à Allah. Au sujet de la parole de Allah : « layça kamithlihi chay’ », il a dit : « mounazzah », c’est-à-dire « exemption ». Ensuite, à propos de la parole de Allah : « wa Houwa s-sami^ou l-Basir », il a dit : « fa chabbah », c’est-à-dire : « Il a assimilé ». Et cela fait partie des plus atroces de ses égarements.
Quant aux ‘Ach^ariyy et les Matouridiyy, qui sont ‘Ahlou s-Sounnah wa l-Jama^ah, ils ne sont pas négationnistes comme le prétendent les Wahhabites qui attribuent à Allah le corps et qui assimilent Allah à Ses créatures.
Abou l-Haçan Al-‘Ach^ariyy est l’Imam ^Aliyy ibnou Isma^il ibnou ‘Ishaq ibnou Salim ibnou Isma^il ibnou ^Abdi l-Lah ibnou Mouça ibnou Bilal ibnou Abi Bourdah, le fils du Compagnons du Messager de Allah Abou Mouça ^Abdou l-Lah ibnou Qays.
L’Imam, le Hafidh As-Soubkiyy dans ses « Tabaqatou ch-chafi^iyyati l-koubra » a dit au sujet de Abou l-Haçan Al-‘Ach^ariyy ce qui suit : « C’est notre Chaykh, c’est notre modèle qui nous guide sur la voie agréée par Allah ta^ala. Le Chaykh Abou l-Haçan Al-‘Ach^ariyy Al-Basriyy, le chaykh de la voie de Ahlou s-sounnah wa l-jama^ah, est l’imam des spécialistes de la science de Al-Kalam. C’est lui qui a accordé la réussite à la Croyance de l’Imam des Messagers. C’est lui qui défend la Religion et qui œuvre pour préserver la Croyance des Musulmans. Les traces de ses œuvres resteront jusqu’au jour du Jugement. C’est un imam ascète, pur et bienfaisant. Il a préservé la Loi de toute parole calomnieuse. Il s’est investi et il a donné la victoire à la Communauté de l’Islam qu’il a fortement soutenue.»
Abou Sahl As–Sa^loukiyy a dit : « Nous étions auprès du Chaykh Abou l-Haçan dans une assemblée à Al-Basrah et il débattait avec les Mou^tazilah. Allah a humilié ces derniers qui étaient nombreux. C’est alors que Abou l-Haçan Al-‘Ach^ariyy est venu et les a tous vaincus. Chaque fois que l’un d’entre eux était défait, il passait à l’autre jusqu’à ce que tous, jusqu’au dernier d’entre eux, soient vaincus. Nous étions revenus le lendemain dans l’assemblée, mais aucun d’entre eux n’est revenu. »
L’Imam Abou Bakr As–Sayrafiyy a dit : « Les Mou^tazilah avaient levé haut leurs têtes jusqu’à ce que Allah a manifesté Al-‘Ach^ariyy qui les a emprisonnés dans les trous, comme dans des entonnoirs ».
Al- Oustadh Ibnou ^Abdi l-Lah ibnou Khafif a dit : « Lorsque j’étais jeune, je me suis rendu à Al-Basrah pour voir Abou l-Haçan Al-‘Ach^ariyy dont j’avais tellement entendu. J’ai vu un chaykh avec un très bel aspect et je lui ai demandé de m’indiquer la maison de Abou l-Haçan Al-‘Ach^ariyy. Il m’a dit : Mais qu’est-ce que tu veux de lui ? Je lui ai dit que j’aimerais le rencontrer. Alors, il m’a dit : Viens tôt demain à cet endroit ! Je suis revenu le lendemain tôt ; et quand je l’ai vu, je l’ai suivi. Il s’est rendu auprès de certains dignitaires de la ville. Et lorsque ces derniers l’ont vu, ils l’ont honoré. Il y avait un ensemble de savants et une assemblée de science de Croyance. Ils l’ont fait asseoir au milieu d’entre eux et quelqu’un d’entre eux a posé une question. Le chaykh s’est alors mis à lui répliquer et à débattre avec lui jusqu’à le faire taire. J’ai vu des choses étonnantes au sujet de sa science et de son éloquence. J’ai alors dit à quelqu’un qui était près de moi : « Qui est donc ce chaykh ? » Il m’a répondu que c’est Abou l-Haçan Al-‘Ach^ariyy. Quand ils se sont levés, je l’ai suivi à nouveau. Il m’a dit : Ô jeune homme, comment as-tu vu Al-‘Ach^ariyy ? Je suis alors resté à son service et je lui ai dit : « Ô mon maître pourquoi tu n’as pas commencé par poser la question ? » Il a répondu : Je ne parle à aucun de ces gens dès le départ. S’ils commencent à citer des choses qui ne sont pas permises au sujet de la religion agréée par Allah, nous leur répliquons parce que Allah soubhanahou wa ta^ala nous a ordonné de répliquer à ceux qui contredisent la vérité. J’ai rapporté cette histoire de Ibnou Khafif par une autre chaîne de transmission. Les différenet sversions s’accordent sur l’éminence du chaykh et de sa place dans la Science. En effet, il n’abordait la science de Al-Kalam que lorsque c’était un devoir de le faire ; pour soutenir la Religion et pour répliquer aux négationnistes. Nos savants ont dit que le chaykh était quelqu’un qui avait une firaçah ; Allah lui dévoilait certaines choses. Ensuite, ils ont dit : “ Le chaykh était maître dans le Tasawwouf, dans la maîtrise du cœur tout comme il était un maître dans la science de Al-kalam et dans d’autres sciences.»
Le Oustadh Abou ‘Is-haq Al-‘Isfarayiniyy a dit : « J’étais à côté du Chaykh Abou l-Haçan Al-Bahiliyy comme une goutte d’eau à côté de la mer. Et j’ai entendu Al-Bahiliyy dire j’étais à côté de Al-‘Ach^ariyy comme une goutte d’eau à côté de la mer. »
En guise d’honneur pour Abou l-Haçan Al-‘Ach^ariyy, il suffit ce qu’à rapporté Al-Hakim quant à la parole de Allah ta^ala qui signifie : « Allah fera venir des gens qu’Il agrée, et ce sera des gens qui L’ aimeront ». Le Prophète a dit : « Houm qawmou hadha » ce qui signifie : « Il s’agit des gens du peuple de celui-là » et il a désigné Abou Mouça Al-‘Ach^ariyy qui est l’ancêtre de Abou l-Haçan Al-‘Ach^ariyy.
Interdiction de toucher peau contre peau une ajnabiyyah non licite
Interdiction de serrer la main a une femme ajnabya par contact direct
Ibnou Hibban a rappoté d’après Oumayma binti Raqiqa ou Rouqayqa et Ishaq ibn rahaweh d’après Asma bintou Yazid que le Prophète sallalahou âlayi wa salam a dit “ Certes, je ne serre pas la main aux femmes ”, et le hadith est jugé sûr par Ibnou Hibban. Quant à la chaîne de transmission de Ishaq ibn Rahaweh le hafidh a dit à son sujet qu’elle est bonne. Quant à la parole de Oumou ^Atiya: » nous nous sommes engagées par un pacte vis-à-vis du Prophète, il a récité alors la parole de ALLAH dans la sourate ‘al moumtahina’ aya 12 qui signifie: et quelles n’attribuent rien en tant qu’associé à ALLAH, et il nous a interdit de nous lamenter, c’est alors qu’une femme d’entre nous a repris sa main, et a dit: c’est une telle qui m’a rendue heureuse et je voudrais la rétribuer, elle est partie puis elle est revenue. On répond que ce n’est pas un texte concernant le fait qu’il y ait eu contact peau contre peau. Seulement, la signification c’est qu’elles dirigeaient leurs mains lorsqu’elles s’engageaient sans qu’il n ‘ y ait eu contact direct; il faut donc interpréter ce Hadith par un sens autre que celui qui vient communément à l’esprit ( faire un Ta’wil) pour qu’il y ait concordance entre les deux Hadiths sûrs, parce qu’il faut qu’il y ait concordance entre les deux hadiths lorsque chacun de deux est sûr, c’est à dire que chacun de deux est sûr ou si l’un de deux est sûr et l’autre Hassan, et il n’est pas permis d’annuler l’un de deux; Ici, il s’agit de OUMOU ATITAH qui rapporte de Hadith parce que les femmes s’étaient engagées, vis à vis du Prophète pour lui obéir et ne rien associé à ALLAH et OUMOU ATIYAH a dit qu’une de ces femmes a repris sa main, elle a dit : » Qu’une telle a fait de bien avec moi, je voudrais la rétribuer, elle est parti, puis elle est revenue. Donc lorsqu’elle dit qu’elle a repris sa main, ceci n’implique pas qu’elle avait serré peau contre peau la main du prophète, si elle avait repris sa main , c’est possible comme il a dit elle avait simplement dirigeait sa main vers le Prophète, mais il n y avait pas eu un contact direct, il faut concilier entre les deux hadiths; de l’autre hadith le Prophète nous a appris qu’il ne serre pas la main aux femmes, donc de ce Hadith, cela ne veut pas dire que cette femme avait serrer la main du Prophète puis qu’elle avait repris sa main, cela signifie qu’elle avait simplement dirigeait sa main vers le Prophète et qu’elle avait repris sa main. Il est valable de dire également dans ce cas-là que cette engagement des femmes vis à vis du Prophète avait lieu en présence de quelque chose qui empêchait le contact direct. ABOU DAIWOUD a ainsi rapporté dans le Marassil d’après ALCHAYBI que le Prophète lorsqu’il avait reçu l’engagement des femmes, on lui avait apporté une étoffe de Katar et il avait placé cette étoffe sur sa main, et il avait dit : »Je ne serre pas la main aux femmes. » ABDOUL RAZZAK a rapporté la même chose par l’intermédiaire de IBRAHIM ALNKHI, et SAYID IBNOU MANSOUR avait rapporté la même chose d’après KAYISS IBNOU ABOU HAZIM, cela aussi était une preuve que le Prophète ne serrait pas la main par contact direct, il a dit : » c’est possible de dire qu’il y avait eu quelque chose de direct il a dit que c’est possible de dire qu’il y avait eu quelque chose qui empêche le contact direct. IBNOU ISSHAQ a rapporté dans le MARAZI d’après la version de MOUSSA IBNOU BOUKHEIR d’après KAYSS IBNOU HAZIM d’après HIBAN IBNOU SALEH que le Prophète plongeait sa main dans un récipient puis la femme plongeait sa main dans ce récipient. Le HAFITH IBNOU HAJAR a dit :’ il est possible que le fait de serrer la main avait eu lieu une fois avec quelque chose qui enmpêche le contact direct et l’engagement avait eu lieu en plongeant la main dans l’eau dans un récipient puis après cela la femme plonge à son tour la main dans l’eau dans le même récipient ». TABARANI a rapporté que le Prophète a reçu leur engagement, leur pacte par l’intermédiaire de OMAR. Ceci également est interprété par le fait qu’il a dirigeait vers elle sa main de l’extérieure d’une maison, et les femmes dirigeaient leurs mains de l’intérieur, en faisant qu’elles s’engageaient par un pacte sans que les mains ne soient serrées , et ceci figure chez TABARANI. Le Hadith de ASMA BNTOU ZAYED a une autre chaîne de transmission. ALNNASI tout comme TABARI ont rapporté par l’intermédiaire de MOUHAMED IBNOU MOUKADIR que OUMAYMAH BNOU ROUKAYKAH lui avait appris qu’elle était parmi des femmes qui s’engageaient par un pacte, elles avaient dit : »O Messager de ALLAH tend ta main pour que nous la serrions, il a dit que je ne serre pas la main aux femmes mais je vais recevoir votre engagement, j’accepte votre engagement et il a pris leur engagement jusqu’à atteindre la parole de ALLAH Sourate Almoumtahinah Aya 12 et qu’elles ne te désobéissent pas en quelque chose de bien » et il a dit : »en ce qui est dans votre possible et ce dont vous êtes capable ». Elles ont alors dit « ALLAH et son messager ont plus de miséricorde pour nous que nous même » et selon IBNOU HIBAN le Prophète a dit :Ma parole pour cent femmes et comme ma parole que j’adresse à une seule femme dans la version de TABARI il est autre chose en plus elle avait dit le Messager de ALLAH n’a serré la main à aucune de nous. YIHYAI IBNOU SALAM dans son Tafsir d’après ACHABI a rapporté la même version que ABOU DAWOUD également c’est à dire qu’elle prenait sa main lorsqu’elles s’engageaient par un pacte par l’intermédiaire d’un vêtement sans contact direct. Après cette présentation, il devient claire que ceux qui suivent le Hzbou Attahrir ont fait une mauvaise interprétation de ce qu’a rapporté ALBOUKHARI dans son Sahih, lorsque OUMAYMA BNTOU ROUKAYAH avait dit par ALLAH la main de Prophète n’a jamais touché la main d’une femme lors d’un engagement. Hizbou Attahrir a prétendu que c’était une interprétation de sa part et qu’elle avait dit cela par rapport à ce qu’elle avait vu mais en réalité, le Prophète aurait serré pour ce qui est de la version de Sahih ABBOUKHARI que Hizbou Attahrir a interprété à sa manière figure ce qui suit : ISSHAK nous a appris d’après YAYKOUB IBNOU IBRAHIm IBNOU SAAD d’après le fils de son frère IBNOU CHIHAB d’après son oncle que OURWAH nous a rapporté de AICHAY que ALLLAH l’agrée l’épouse du Prophète, qu’elle lui avait dit que Le Messager de ALLAH examinait les croyantes qui émigraient à Medine, il les passait à l’épreuve par cette Ayah ‘O Prophète, si les croyantes viennent pour s’engager envers toi par un pacte…..’ OURWAH a dit AICHAH a dit celles d’entre elles qui avait accepté cette condition, le Messager de ALLAH lui disait j’ai reçu ton engagement oralement, AICHAH poursuit et dit, non par ALLAH sa main n’a jamais touché la main d’une femme lors d’un engagement, il n’acceptait leur engagement que par sa parole : j’ai accepté ton engagement sur cela parmi les réponses à la prétention de Hizbou Attahrir, ce qui a été rapporté dans le Hadith ce que le Prophète avait tendu la main mais cela n’entraîne pas le fait qu’il est tendu la main de l’extérieure de la maison, et que les femmes ont tendu leurs mains de l’intérieure de la maison et qu’il avait dit O ALLAH nous te prenons pour témoin, il a dit ceci n’implique pas le fait de serrer la main par contact direct. Comment ce parti prend-il comme argument ceci pour réfuter le Hadith de OUMAYMAH BNTOU ROUKAYKHAH et le Hadith de ASSAMA BNTOU YAZID où le Prophète a dit : »Certes je ne serre pas la main aux femmes » c’est-là le cas de ce qui discute pour prétendre trouver les arguments avec le Hadith pour défendre leur passion sans qu’ils y aient une connaissance approfondie du hadith. Il en est de même pour la femme qui a repris sa main, ce Hadith ne comprend pas une déclaration explicite que les autres femmes avaient serré la main par contact direct. Dans les termes de Hadith de OUMOU ATTIYAH dans le Sahih, la chaîne de transmission c’est ABOU MAAMAR nous a rapporté de ABDEL WARITH qui nous a rapporté de AYOUB d’après HAFFSAH BNTOU SIRINE d’après OUMOU ATTIYAH que ALLAH l’agrée qu’elle a dit: « nous nous étions engagées envers le Messager de ALLAH, il nous a récité la Parole de ALLAH qu’elle n’attribue rien en temps qu’associé à ALLAH et ils nous est interdite de nous lamenter, puis une femme a repris sa main; elle avait dit une femme a participé avec moi dans une lamentation et je voudrais la rétribuer, le Prophète ne lui a rien dit, elle est repartie puis elle est revenue et il avait accepté son engagement. Le HAFITH IBNOU HAJAR a dit dans la version de ANNSAI que le Prophète a dit va et participe avec elles, elle a dit je suis partie, et j’ai participé avec elle dans ses lamentations puis je suis revenue, je me suis engagée envers le Prophète ». Si l’on que le fait de se lamenter, il a été confirmé dans le Hadith que c’est une chose interdite et qui compte parmi les grandes péchés comment conciliez entre cela et entre le fait que la femme a dit au Prophète lorsqu’elle a repris sa main : »Une telle a participé avec moi en se la mentant et je voudrais la rétribuer, et que le Prophète ne lui a rien dit, on comprend de ce qui nous a été parvenu du Hadith, à partir des différentes termes et des différentes chaînes de transmission, que les lamentations étaient au départ permises puis elles sont devenues déconseillées, puis interdites et ainsi il n y a plus de problématique. C’est à dire qu’au départ c’était quelque chose de permis c’est pour cela que le Prophète n’a rien dit lorsque cette femme était partie pour aider une autre à se lamenter, puis elle est revenue. Ce Hadith ne comporte pas de preuve que le Prophète a serré la main par contact direct. Et parmi les preuves qu’il est interdit de serrer la main à une femme AJNAbiyah, il y a le Hadith : »Que l’un de vous reçoive un coup de barre de fer sur la tête, c’est mieux pour lui que de toucher une femme qui ne lui est pas licite ». Rapporté par TABARNI et IBNOU HASSAn l’a jugé Hassan. Dans ce Hadith, le mot toucher c’est ‘messe’. Al-messe, signifie palper avec la main. Il ne s’agit par du rapport comme l’on prétendu les Tahririyah, car celui qui a rapporté le Hadith, MA¨KAL IBNOU YASSAR a compris autre que ce que prétendent les Tahririyah. Les Tahririah prétendent que ce qui est interdit dans ce Hadith c’est le rapport et ce n’est pas le fait de toucher peau contre peau parce que les Tahririahs parmi leurs stupidités, c’est qu’ils se rendent licite le fait d’embrasser la femme de leur ami lorsqu’il parte en voyage par exemple. Ils se rendent licite de serrer la main des hommes aux femmes Ajnabiyah. Ca, c’est un parti qui a été fondé par TAKYOU EDDINE ALNABAHANI. Ils prétendent que celui qui ne s’est pas engagé pour un Kalif, meurt chargé d’un grand péché. Ils font peur aux musulmans. Ils ont pris un homme de leur parti et ont dit c’est lui le Kalif. Ils s’ont installé au Danemark. TAKIYOU ADDINE a partagé les pays entre ses deux fils. Il a appelé sa femme la mère des croyants. Ils ont des déviations sur la croyance, les idées de MOU^TAZILAH, ils renient la prédéstination . Donc, ce qui a indiqué qu’il s’agit du toucher dans ce Hadith a été expliqué par IBNOU ABI CHAYBAH dans ‘Almoussanaf’. D’autre part interprété Almesse (le toucher) par le rapport, est un sens figuré. Que l’on ne se détourne pas vers un sens figuré qu’avec une preuve selon la raison ou selon les textes, à condition que cette preuve selon la raison soit catégorique, et que la preuve selon les textes soit sûr du point de vue de fiabilité, Règle qui a été donné par ARRAZI dans son livre ‘Almahssoul’. Il a dit : »Si ces conditions ne sont pas vérifiées et, interpréter le texte et lui donner un sens autre que le sens qui vient à l’esprit pour prétendre un sens figuré serait absurde, les spécialistes des fondements parmi les CHAFIYITES et les ANAFI et d’autres ont précisé cela, par ailleurs, le messe (le toucher) lorsqu’il lui est donné le sens de rapport, ceci est un sens figuré et non pas le sens propre. Pour preuve, ce qu’a rapporté le dernier pour preuve, ce qu’a rapporté le dernier des linguistes ALMOURTADHAH AZZABIDI dans son commentaire ‘Alkamouss’. Il a dit : »lorsque le mot masse est interprété par Aljimah (le rapport) ceci a un sens figuré. Il a dit cela dans le chapitre ‘imim sin sin’. Le Cheykh a dit : »O vous parti de Tahrir, lorsque vous prétendez qu’il est permis qu’un homme sert la main à une femme Ajnabiyah par contact direct, vous prétendez que ceci est un effort de compréhension de votre part, et ceci est contraire au texte parce que les textes sont claires pour dire que c’est interdit. Il a donné une autre preuve du Hadith. Le Prophète a dit : » les yeux commettent u péché et les mains commettent des péchés. MOUSLIM a rapporté que le Prophète a dit : »Les yeux, leurs péchés c’est de regarder, et les mains, leurs péchés est le Albatch. Il explique que le mot Albatch veut dire prendre avec la main, car Albatch a deux sens dans la langue. D’une part, c’est prendre avec vigeur et violance, et d’autre part, c’est d’utiliser la main. ALFAYOUMI dans Almousbah a dit : » La main Batachate, c’est à dire qu’on l’a utilisé et ce qui est visé par Al Batch dans le Hadith c’est le fait de prendre avec la main, que soit en serrant la main ou en massant une partie de son corps en recherchant le plaisir ou pour jouir d’elle, ou autre que cela par contacte direct. Le Cheykh a dit :’ S’il n’y avait pas eu d’autre texte que cela, cela aurait suffi, vous n’avez donc aucune réponse à ce Hadith. Le Cheykh a dit si le Messager de ALLAH avait visé Albatch par le rapport, il n’aurait pas dit après cela le sexe confirme ce sentiment ou l’infirme. Il n y a aucune zone d’ombre, il ne reste plus aux Tahririyah que de faire preuve d’orgueil.
le waswaas
Le Chaykh a dit, [dans la ville de] Ya^four – Syrie – , la nuit du dimanche ce qui lui a été exposé après écriture le 19/04/1998R :
Parmi les actes odieux, laids et repoussants, il y a le waswaas – les mauvaises suggestions récurrentes – dont certaines personnes font preuve lors du takbir – la parole Allahou ‘akbar de l’entrée en rituel – ou lors de la récitation de la Fatihah. En effet, cela contrarie le khouchou^ – la crainte de Allah, présente dans le cœur –. Il arrive ainsi que l’homme ressorte de sa prière sans avoir senti le moindre khouchou^ pour Allah ta^ala. Il n’aura alors aucune récompense si ce n’est d’avoir fatigué son cœur puisque certains en ressentent les conséquences dans leur corps et leur esprit. Celui qui voit une telle personne sera dégoûté de son acte. C’est une chose qui peut même entraîner, si cela persiste et se prolonge, une perturbation dans l’esprit de la personne elle-même et peut même entraîner une faiblesse dans sa compréhension. Le cas qui présente le plus de gravité, c’est lorsque la personne est récemment entrée en Islam : certains musulmans ignorants voyant cela de la part de quelqu’un, trouvent la prière laide, surtout si celui qui est éprouvé par ce waswaas montre l’apparence de quelqu’un qui pratique bien la religion. Celui qui le voit dit ainsi : si cette personne qui semble être quelqu’un qui pratique la religion, agit de cette façon, comment va-t-on devenir si on le suit lui et ses semblables ? Il cesse alors de faire la prière. Il se peut alors qu’il ait de mauvaises pensées au sujet du fondement même de la religion et qu’il en arrive jusqu’à l’apostasie par la croyance. Comme est donc mauvais un acte dont tout cela serait la conséquence. Ceci est une source de mauvaise compréhension des choses de la religion et c’est contraire au hadith qui signifie : « Certes la religion est une facilité ».
Si encore il n’y avait de mal en cela que de priver du khouchou^ et de la joie provoquée par l’adoration de Allah : la prière est en effet un apaisement pour le cœur alors que celui qui est en proie au waswaas en a fait le contraire puisqu’il ne ressent pas cet épanouissement du cœur, ce qui est à l’opposé de la prière d’une personne dont la prière est conforme à ce qui est méritoire. Le Messager a dit ce qui signifie : « Apaise-nous par elle Bilal ».
La signification en est que grâce à la prière, le cœur s’apaise et devient joyeux. Celui qui agit en ayant le waswaas est privé de la bénédiction de la prière et de sa récompense jusqu’à ce qu’il la finisse. Celui qui persévère sur cela pendant des années et dont la vie se clôt sur cet état, il est tel celui qui n’a jamais accompli de prières.
Celui qui accomplit véritablement la prière c’est celui qui en état de prière a le cœur apaisé, calme, tranquille plus encore que lorsqu’il n’est pas dans l’accomplissement de la prière. Celui donc pour qui Allah veut un bien, aura le cœur joyeux lorsqu’il est en état d’accomplissement de la prière, joyeux par son imploration de son Seigneur et non pas angoissé ni inquiet.
Celui qui est éprouvé par ce waswaas, en raison de son application à avoir présente l’intention qu’il est requis d’avoir pendant le takbir selon le madh-hab chafi^iyy, qu’il s’en détourne pour le madh-hab de Malik et qu’il se suffise de l’intention d’accomplir la prière obligatoire de adh-dhouhr ou de al-^asr par exemple avant le takbir, même quelques minutes avant. Elle est correcte ainsi selon Malik. Il en est de même pour celui qui est sujet à l’épreuve du waswaas pour rectifier la prononciation des lettres, qu’il prenne l’avis du madh-hab de Malik en accomplissant la prière derrière quelqu’un qui récite correctement la Fatihah et qu’il se suffise de la récitation de son imam. S’il est seul, qu’il se suffise de bouger ses lèvres. Il lui est permis dans le madh-hab de Malik de réciter dans deux rak^ah et de ne pas réciter dans deux autres rak^ah. Chez eux [les malikiyy], il y a un avis qui dit que la récitation est suffisante dans le minimum c’est-à-dire dans une rak^ah de la prière de trois ou de quatre rak^ah. Ainsi, s’il est déjà requis pour l’aumône que la personne ait le cœur réjoui lorsqu’elle la donne, que dire de la prière qui est une imploration, par laquelle l’esclave implore son Seigneur ?
Si encore il n’y avait dans le waswaas que l’éloignement des gens qui observent ces gestes exécrables. En effet certains de ceux qui sont en proie à ce waswaas lèvent les bras lors du takbir d’une manière qui entraîne l’aversion, de même que lors de la prononciation de certaines lettres, au point que celui qui le voit s’imagine qu’il est fou ou perturbé dans son esprit. ‘Innaa li l-Laahi wa ‘innaa ‘ilayhi raaji^ououn. Nous appartenons à Allaah et c’est à Lui que nous rendrons des comptes au rassemblement.
Si elle était récitée ainsi dans le discours et que celui qui est éprouvé l’entendait, il ressentirait un malaise et aurait honte. De plus, dans le madh-hab de Malik il y a une facilité pour celui qui est éprouvé. Ainsi selon Malik il n’est pas une condition qu’il s’entende lui-même prononcer les lettres mais il lui suffit de faire bouger les lèvres. Compte ainsi parmi le conseil conforme à la Loi de guider et de montrer à celui que l’on voit agir ainsi d’abandonner le waswaas et de ne pas le laisser persévérer sur cela. Il est arrivé à quelqu’un en proie au waswaas de partir au Nil pour lever le grand hadath car il était jounoub, de s’y plonger puis de se dire : [le ghousl] n’est pas valable. Il a passé sa journée et il s’est dit : maintenant qu’il fait nuit, je reviendrai demain pour lever le hadath. L’eau du Nil ne lui a pas suffi. fin de citation.
Récit : Les signes qui se suivent, pour notre maître 3Iiçaa
معجزات
سيّدنا عيسى عليه السلام المتواليات
Lorsque notre maître ^Iça Al-Maçih ^alayhi salam, a eu trente ans, la trentaine, Allah ta^ala lui a révélé d’appeler les gens à l’adoration de Allah ^azza wa jall. Il est sorti, il a parcouru les pays en traversant les villages et c’est pour cela, tout comme on le sait, qu’il a été surnommé ^Iça Al-Maçih. Certains savants ont dit que tellement il parcourait la terre, yaçih, que le prophète ^Iça a été surnommé Al-Maçih, et d’autres savants ont dit que c’est parce qu’il passait la main, yamçahou, sur l’homme qui était aveugle qui recouvrait ainsi la vue. Il est sorti ainsi parcourant les pays et traversant les villages pour appeler à l’Islam. Il disait aux gens : « Adorez Allah Lui seul, ne Lui attribuez aucun associé, et croyez en moi que je suis un messager pour vous ». Au tout début il y a eu douze personnes qui ont cru en lui, ils sont appelés « الحواريين » les apôtres.
Il est rapporté que parmi les premiers des miracles de notre maître ^Iça ^alayhi salam, que sa mère, notre dame Maryam ^alayha salam, l’avait envoyé plusieurs fois pour accomplir plusieurs travaux et les derniers à qui elle l’avait envoyé c’était des gens qui faisaient de la teinture pour les vêtements, c’étaient des gens qui blanchissaient les vêtements et les coloraient. Le patron de cette entreprise voulait une fois voyager, il a dit à notre maître ^Iça ^alayhi salam : « j’ai plusieurs habits à colorer en différentes couleurs ». Il lui a dit : « je t’ai enseigné maintenant la teinture alors colore chaque vêtement de la couleur que je vais te préciser et j’ai mis pour cela un fil de la couleur demandée sur chaque vêtement ». Notre maître ^Iça ^alayhi salam a chauffé un gros récipient et il a mis dedans différents colorants et il a mis tous les vêtements ensemble dans ce même récipient et il a dit : « Ayez, par la volonté de Allah, la couleur que je voudrais ». Le patron est revenu après son voyage et il a trouvé que tous les vêtements étaient dans un même récipient. Lorsqu’il a vu que tous les vêtements étaient dans un même récipient il été surpris et il a dit à ^Iça : ils sont tous, selon lui il croyait qu’ils n’étaient plus de bonne couleur, qu’il y a eu des dégâts. Et notre maître ^Iça ^alayhi salam a alors sorti de ce récipient un vêtement de couleur rouge, un vêtement de couleur jaune, un autre de couleur verte et autre que cela conformément à ce qui était demandé pour chaque vêtement. Celui qui avait l’entreprise était étonné et il savait que cela était quelque chose d’étonnant et il a su que cela est par la volonté de Allah. À cause de cela il a cru en notre maître ^Iça, qu’il est un prophète et il a appelé les gens à croire en lui et ils ont cru en lui et cet homme a fait partie de l’ensemble des hawariyin ceux qui étaient aux côtés de notre maître ^Iça qui le soutenaient dans son appel à la religion agréée par Allah ta^ala.
Les miracles se sont multipliés, ceux que Allah a fait paraître sur les mains de notre maître ^Iça. Il est passé une fois auprès d’un groupe de gens qui pêchaient, leur chef s’appelait Cham^oun, notre maître ^Iça leur a dit : « que faites-vous ? » Ils lui ont dit : « nous pêchons le poisson ». Il leur a dit « ne voulez pas venir avec nous pour être à la pêche des gens ? » C’est-à-dire pour les diriger et les guider à l’Islam ils lui ont dit : « et qui es-tu ? » Il leur a dit : « je suis ^Iça le fils de Maryam l’esclave de Allah et Son messager ». Ils lui ont demandé une preuve qui leur indique sa véracité dans ce qu’il a dit et ceci est un exemple du miracle qui se produit suite à la demande des gens parce qu’il y a des miracles qui se produisent suite à une demande et il y a des miracles qui ont lieu sans que ce soit suite à une demande. Ils lui ont demandé une preuve sur la véracité de ce à quoi il prétend. Cham^oun avait cette nuit là jeté son filet dans l’eau mais il n’avait rien pêché, Cham^oun était donc le chef de ceux qui pêchaient le poisson il est arrivé qu’il a lancé son filet dans l’eau mais il n’a rien pris. Notre maître ^Iça ^alayhi salam, lui a ordonné de lancer à nouveau son filet et ^Iça a invoqué Allah ta^ala en Le suppliant. Il s’est écoulé quelques instants, très peu de temps que dans ce filet se sont rassemblés un nombre de poissons tel que le filet a failli se déchirer. Allah a exaucé l’invocation de notre maître ^Iça ^alayhi salam et ce miracle est apparu donc tant qu’ils avaient demandé l’aide de pêcheurs d’une autre embarcation et ils ont rempli les deux navires de poissons. A ce moment là ils ont cru en lui et sont partis avec lui, ils sont alors au nombre des apôtres, des hawariyin, de ceux qui étaient donc qui pêchaient le poisson, c’est-à-dire avant qu’ils deviennent croyants en notre maître ^Iça , donc après avoir en cru en notre maître ^Iça ils se sont mis à pêcher les gens pour les guider et les diriger à la religion de l’Islam. Ils ont été surnommées al-hawariyin parce que leurs habits étaient blancs et il a été dit que c’était plutôt parce qu’ils étaient des partisans de notre maître ^Iça alayhi salam, c’était ses aides, ses supports qui étaient sincères dans leur amour pour lui dans leur obéissance à lui et être à son service. Parmi les hawariyin, les apôtres il y a celui qui a reçu la ressemblance avec ^Iça ^alayhi salam, c’est celui à qui Allah a accordé les traits de ^Iça et c’est lui qui a été accroché sur un poteau parce que, lorsque les mécréants des fils de ‘Isra’il étaient entrés dans la maison parce qu’ils voulaient tuer ^Iça, ^Iça a été élevé au ciel par une lucarne qui se trouvait dans la toiture de cette maison et les traits de ^Iça avaient été donnés au plus jeune de ses élèves. Lorsqu’ils sont entrés dans la maison ils ont cru que c’était lui ^Iça ^alayhi salam, ils l’ont pris et ils l’ont tué mais ^Iça ^alayhi salam n’a pas été tué et n’est pas encore mort. Il n’a pas été accroché à un poteau mais il vit au deuxième ciel, là où notre maître Mouhammad l’a rencontré lors de son ascension dans la nuit de Al-Mi^rajet ^Iça était avec le fils de sa tante maternelle Yahya.
Les mécréants des fils de ‘Isra’il n’ignoraient pas les nouvelles qui parvenaient au sujet de ses miracles éclatants qui apparaissaient à notre maître ^Iça Al-Maçih, ils ont senti comme si le tapis était retiré sous leurs pieds et qu’il était une menace pour leur poste et combien de gens ils ont induits en erreur et ils ont égarés et qu’il ont écartés de la voie de vérité pour leur destin bas et vil. Et voici notre maître ^Iça qui est ferme avec les arguments et les preuves qui dévoilait leur secrets et qui diffusaient entre les gens leurs égarements. Ils se sont tous accordés entre eux à le combattre où qu’il aille et à l’accuser de mensonge quelque soit l’endroit où il se trouve ils lui ont dit un jour: « si tu es véridique dans ce que tu dis et dans ton appel alors fabrique nous de tes mains une chauve souris à partir de terre et fais en sorte qu’elle vole ». Notre maître ^Iça ^alayhi salam s’est levé en se fiant totalement à Allah ta^ala il a pris de la terre glaise et il a donné la forme d’une chauve souris et il a soufflé dans cette chauve souris qui s’est mis à voler entre ciel et terre au milieu de l’étonnement de ceux qui regardaient, mais dès qu’elle a échappée à leurs regards cette chauve souris est tombée morte. Allah tabaraka wa ta^ala l’a honoré par cela comme cela est parvenu dans la parole de Allah qui signifie : (( Et tu fabriques avec la terre glaise comme un volatile)) et notre maître ^Iça a donné à cette forme l’image d’un volatile. Puis il a soufflé dedans et il volé par la volonté de Allah et lorsque il disparaissait au regard des gens il tombait raide mort. Les mécréants de fils de ‘Isra’il étaient emplis de haine parce qu’ils avaient demandé à voir une chauve souris parce que c’est très étonnant, parce que c’est parmi les créatures les plus étonnantes et parmi les volatiles celui qui a une forme la plus complète parce que la femelle de la chauve souris a des mamelles, des dents et des oreilles et parmi les choses étonnantes de la chauve souris c’est qu’elle est de chair et de sang mais vole sans plume et accouche (met bas ?) comme accouche les mammifères et ne pond pas des œufs tout comme le font le restant des volatiles et elle a des mamelles desquelles sort du lait et c’est un animal qui ne voit pas ni dans la lumière du jour ni dans l’obscurité de la nuit et c’est un animal qui arrive à voir pendant deux heures, une heure après le coucher du soleil et une heure après la levée de l’aube et c’est un animal qui rie tout comme l’être humain rie et sa femelle a les menstrues tout comme la femme a les menstrues. la forme à partir de terre glaise et le fait de souffler étaient fait par notre maître ^Iça mais la création est de la part de Allah ^azza wa jall c’est pour cela que les mécréants des fils de ‘Isra’il ont été profondément exaspérés lorsqu’ils ont vu cela de notre maître ^Iça, ils pensaient qu’il allait être incapable de faire ce qu’ils lui avaient demandé mais Allah tabaraka wa ta^ala l’a honoré par ce miracle et a montré l’impuissance et le mensonge des mécréants des fils de ‘Isra’il.
Parmi ses miracles ^alayhi salam il guérissait l’aveugle de naissance et celui qui était atteints de al-baras par la volonté de Allah. Al-baras c’est une maladie de peau qui est la forme d’une blancheur qui s’étale sur des surfaces du corps et qui fait que les gens sont répugnés et évite celui qui l’a et ces deux maladies ont été particulièrement mentionnées car ce sont deux maladies qui sont difficiles pour leur guérison et ce qui était courant de notre maître ^Iça c’était la médecine qui était beaucoup pratiquée de son époque et Allah leur a fait montré des miracles sur les mains de notre maître ^Iça de la même sorte de chose qu’il maîtrisaient de leur époque tout comme cela est arrivé à notre maître Mouça ^alayhi salam ce qui était courant de son époque c’était la magie la sorcellerie et il les a défié par ce qui est supérieur à cela il leur a montré que la magie, la sorcellerie peuvent être contrées alors que le miracle ne peut pas être contré preuve en est ce que nous avons cité dans le cours précédent. Egalement notre maître Mouhammad son peuple a été connu pour sa grande maîtrise de la langue et son éloquence et malgré cela ils avaient été incapables d’amener un texte qui soit de la taille de la plus courte sourat du Qour’an honoré, il les a défié par le fait d’amener comme la plus courte des ‘ayah du Qour’an. Ainsi notre maître ^Iça ^alayhi salam a ramené à la vie les morts par la volonté de Allah tant qu’il a été dit qu’il a ramené à la vie quatre créatures par la volonté de Allah et Sa puissance. Et notre maître Hizqil, avant notre maître ^Iça avait ramené à la vie huit et il était également un des prophètes des fils de ’Isra’il tout comme on a dit dans le cours précédent, qu’après le prophète de Allah, ‘Isra’il tous les prophètes qui sont venus après lui sont de sa propre descendance mis à part notre prophète Mouhammad . Yaqoub c’est lui-même ‘Isra’il qui est fils de Ishaq. Tous les prophètes qui sont venus après lui sont de sa propre descendance mis à part notre prophète Mouhammad. Notre maître Yaqoub a eu parmi ses fils notre maître Youçouf, il a eu d’autre fils mais Youçouf était un des prophètes et certains ont dit que Binyamin, un autre fils de Yaqoub, était lui aussi un prophète comme son frère Youçouf. Donc Mouça et tous les Prophètes qui sont venus après Yaqoub sont des descendants de Yaqoub qui s’appelle aussi ‘Isra’il. Il y a eu également le prophète de Allah Hizqil. Hizqil également Allah l’a honoré par le fait de ramener des morts à la vie tout comme Il a accordé cela également à notre maître ^Iça ^alayhi salam et parmi ceux que notre maître ^Iça ^alayhi salam a ramené à la vie par la volonté de Allah il y a un de ses amis qui s’appelle ^Azar, en effet lors de sa maladie sa soeur a envoyé quelqu’un informer ^Iça ^alayhi salam que ^Azar était en train de mourir. Il a pris le chemin en marchant pour aller vers lui et il y avait entre eux une distance de trois jours, à son arrivée lorsqu’il l’a rejoint il l’a trouvé déjà mort, il est parti à sa tombe et il a invoqué Allah ^azza wa jall et il lui a dit : « relèves toi par la volonté de Allah » et ^Azar s’est relevé par la volonté de Allah et il a vécu et il a eu aussi des descendants après cela.
Et ce n’est pas comme certains prétendent que ceux qu’il ramenait à la vie vivaient quelques instants ou une heure puis ils mourraient à nouveau. Parmi ceux qui ont été ramenés à la vie par la volonté de Allah sur les mains de notre maître ^Iça Al-Maçih il y a le fils d’ une vieille femme qui était passé, transporté sur sa civière, devant notre maître ^Iça et notre ^Iça ^alayhi salam a invoqué Allah pour qu’ il se relève par la volonté de Allah. Il s’est relevé, il est descendu du dessus des épaules des gens, il a remis ses vêtements, il a transporté sa civière et il est revenu dans sa famille. Malgré tout cela les mécréants des fils de ‘Isra’il n’ont pas cru en notre maître ^Iça, ils ont poursuivis sur leur orgueil, leur refus, leur entêtement et ils n’ont pas cru en lui. Et il a ainsi fait de même avec un roi qui lui aussi était porté sur sa civière, son brancard et il s’est passé avec lui la même chose qu’il s’est passé avec le fils de la vieille femme. Mais les mécréants des fils de ‘Isra’il qui étaient jaloux et envieux lorsqu’ils ont vu cela ils lui ont dit par entêtement : « mais toi, tu ramènes à la vie ceux qui sont morts récemment alors peut-être ils ne sont pas véritablement morts mais ils sont évanouis ou c’était juste un coma ». Ils lui ont dit alors : « ramènes à la vie pour nous Sam, le fils de Nouh » et notre maître Nouh ^alayhi salam avait quatre fils, trois d’entre eux sont entrés en Islam et ont été sauvés avec lui sur l’arche qui sont Sam, Ham et Yafith. Quant à son quatrième fils Kan^an il a refusé d’être croyant et il n’est pas monté sur l’arche avec son père et ses frères et il est mort noyé.
Notre maitre ^Iça ^alayhi salam leur a dit : « montrez moi sa tombe ». Notre maître ^Iça est sorti et les gens avec lui jusqu’à arriver à la tombe de Sam fils de Nouh. ^Iça a invoqué Allah ta^ala et Sam est sorti de sa tombe et il s’était écoulé depuis sa mort plus de quatre mille années. Sam s’est retourné en indiquant aux gens notre maître ^Iça Al-Maçih et a dit : « croyez en lui, qu’il est véridique car il est prophète », puis il est revenu tel qu’il était auparavant. Certains ont cru en lui et d’autres l’ont accusé de mensonge et ils ont dit : « c’est de la sorcellerie et de la magie », que Allah nous préserve de leur égarement. Et il a été rapporté que notre maître ^Iça ^alayhi salam lorsqu’il ramenait les morts à la vie par la volonté de Allah, il frappait de son bâton le mort, c’est-à-dire il touchait de son bâton le mort ou la tombe ou le crâne et l’homme revenait à la vie et il lui parlait et restait en vie.
Parmi ses miracles c’est qu’il disait aux gens ce qu’ils avaient mangé et ce qu’ils avaient caché comme provisions chez eux et ce, car lorsqu’il leur avait ramené des morts à la vie, par la volonté de Allah, ils lui ont demandé un autre miracle ils lui ont dit : « dis nous qu’est-ce que nous avons mangé chez nous et qu’est ce que nous avons caché pour le lendemain ». Et il leur a dit : « toi untel tu as mangé telle et telle chose et toi tu as mangé telle et telle chose et tu as caché telle et telle chose ». Et malgré tout cela seuls pour qui Allah a voulu qu’ils soient des croyants ont été croyants. Comme nous avons cité ce ni n’est le prophète qui créé la bonne guidée ni le miracle qui créé la bonne guidée mais la guidée est par la création de Allah tabaraka wa ta^ala.
Récits : Les signes successifs pour notre maître Mouuçaa
Je commence par le nom de Allah le Très Miséricordieux, le Miséricordieux
La louange est à Allah le Seigneur des mondes, Que Allah honore et élève davantage le rang de notre maître Mouhammad et Qu’Il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle
Nous demandons à Allah Qu’Il nous fasse apprendre ce que nous ignorons Qu’Il nous fasse nous rappeler de ce que nous avons oublié et Qu’Il nous augmente en connaissance
Et nous Lui demandons de nous préserver de l’état des gens de l’enfer
Nous demandons à Allah Qu’Il fasse que nos intentions soient sincères par recherche de Son agrément
ءايات سيّدنا موسى عليه السّلام المفصّلات
Allah ta ^ala dit dans sourat Al-‘^Araf / ‘ayah 133 ce qui signifie : (( Nous leur avons envoyé le déluge, les sauterelles, les qoummal, les grenouilles et le sang autant de signes détaillés et ils ont fait preuve d’orgueil et ils étaient des criminels ))
Pharaon et ceux qui l’avaient suivi n’ont pas fait la différence entre le miracle et la magie, parce que le miracle, comme on l’a vu, c’est quelque chose d’extraordinaire qui ne peut être contré par quelque chose de semblable, qui vient en accord avec celui qui prétend être prophète. Donc le miracle n’est pas contré par quelque chose de semblable contrairement à la sorcellerie qui elle, peut être contrée par ce qui est semblable. La sorcellerie peut être contrée par une autre sorcellerie quant au miracle, par lequel Allah honore Ses prophètes, ces miracles ne peuvent être contrés par ce qui est du même ordre. Donc Pharaon et ceux qui l’ont suivi n’ont pas fait la différence entre le miracle et la magie et c’est pour cela qu’ils avaient accusé notre maître Mouça d’être un sorcier, ils ont considéré l’ensemble des miracles avec lesquels étaient venu notre maître Mouça ^alayhi s-salam, comme la transformation du bâton en un véritable serpent, ils ont considéré cela comme étant une véritable magie, ils lui ont dit :
« Quoique tu nous amènes comme signes de la part de ton Seigneur c’est de la magie et nous n’y croirons jamais. » Mouça ^alayhi s-salam était un homme fort, ferme qui ne délaisse pas l’appel à la religion de l’Islam mais il a fait des invocations contre eux et Allah l’a exaucé. Tous les prophètes étaient forts et fermes, ils se maintenaient sur la vérité n’est-ce pas que nous avons cité que notre maître Nouh avait appelé son peuple à l’Islam pendant neuf cent cinquante années et seul ce faible nombre que nous avons cité a cru en lui et l’a suivi ? En d’autres termes et c’est la signification, c’est que les prophètes sont forts et fermes sur la vérité pour appeler à la religion agréée par Allah ta^ala. Cela n’est pas donné à n’importe qui : certains d’entre nous il lui arrive lorsqu’il débat avec une personne sur une seule question il est fatigué et il le laisse. Les prophètes ont patienté et sont restés fermes sur l’appel des mécréants à l’Islam. Mouça ^alayhi s-salam avec sa persévérance et il a fait l’invocation contre ces mécréants et Allah l’a exaucé.
Allah a fait que aux Qibt qui étaient ceux qui ont suivi Pharaon il arrive un déluge et des pluies qui se sont poursuivies nuits et jours d’un samedi à un autre. Les Qibt étaient ceux qui avaient suivi Pharaon et les fils de ‘Isra’il c’étaient ceux qui avaient suivi Mouça. Allah a fait que s’abatte sur les Qibt at–toufan, le déluge, au point que l’un d’entre eux n’arrivait ni à voir le soleil ni la lune et les maisons des Qibt et celles des fils de ‘Isra’il étaient contiguës les unes aux autres et il est arrivé une chose étonnante à savoir que les maisons des Qibt s’étaient toutes remplies d’eau qui venait à profusion jusqu’à atteindre leurs cous ainsi celui qui s’asseyait se noyait, alors que les maisons des fils de ‘Isra’il qui suivaient Mouça ^alayhi s-salam ces maisons là aucune goutte ne les a touché.
L’eau a inondé la surface de la terre et a stagné, chose qui a empêché les Qibt qui étaient ceux qui ont suivi Pharaon, de pouvoir labourer, de construire ou de même de gérer leurs affaires. Le déluge duré ainsi pour eux huit jours avec leurs nuits et après qu’ils aient dit à Mouça : « quoique tu nous amènes comme signes de la part de ton Seigneur nous ne croirons jamais en toi, ils ont : invoques ton Seigneur pour nous afin Qu’Il lève de nous cette épreuve et alors nous croirons en toi. » Mouça ^alayhi s-salam a invoqué son Seigneur et ils ont été libérés du déluge :le vent a été envoyé, la terre a séché et des plantes ont poussé des plantes dont ils n’ont pas vu de semblable auparavant. Mouça ^alayhi s-salam a bien fait ce qu’ils avaient demandé mais c’était des gens qui ne tenaient pas leur parole. Ils ont alors dit à Mouça ^alayhi s-salam : « ce dont nous avions peur était en réalité un bien pour nous mais nous ne pouvions pas le savoir auparavant par Allah nous ne croirons pas en toi » et à leur habitude ils n’ont pas tenu leur parole.
Après qu’ils n’aient pas tenu leur engagement Allah ta^ala a envoyé sur eux des sauterelles par millier tout comme cela est parvenu dans la ‘ayah qui signifie :
(( Nous leur avons envoyé le déluge et les sauterelles )) . Tant que ces sauterelles quand elles prenaient leurs envols elles dissimulaient le soleil en faisant de l’ombre. Les sauterelles ont ainsi dévoré tout ce que les Qibt avaient comme grains et fruits, tant que ces sauterelles ont dévoré des vêtements, des meubles, des toitures, des portes et leurs maisons s’écroulaient mais les maisons des fils de ‘Isra’il n’ont pas du tout étaient concernées par cela, aucune sauterelle n’y a pénétré. Les Qibt ont trouvé la situation très difficile et ils ont promis à Mouça ^alayhi s-salam de devenir croyants, de se repentir s’ils pouvaient être affranchis de cette épreuve que sont les sauterelles. C’est alors que Mouça ^alayhi s-salam est sorti à l’extérieur et a dirigé son bâton vers le levant et le couchant et les sauterelles sont reparties vers les régions desquelles elles étaient venues auparavant et l’épreuve leur fut levée pendant sept jours. Ils n’ont pas tirés la moralité de qui était arrivé. Pendant l’épreuve ils avaient recours à Mouça et ils essayaient de lui demander qu’il les libère mais lorsqu’ils étaient libérés de l’épreuve ils oubliaient les engagements qu’ils prenaient, mais comme c’était des gens orgueilleux ils ne tenaient pas leur parole et leur engagement à chaque fois.
Et il était resté des récoltes qu’ils avaient une faible partie. Tellement ils étaient égarés ils ont dit : « le peu de récolte qui nous est resté va nous suffire » et ils n’ont pas été croyants. Après qu’ils aient demandé à Mouça et que Mouça a invoqué Allah et que l’épreuve leur soit levée malgré cela ils sont restés sur leur mécréance, ils sont restés ainsi un mois dans le bien être. Et c’est alors qu’il y avait une région en Egypte qui s’appelle « ^Ayn Chams » un mont de terre Mouça ^alayhi s-salam l’a frappé de son bâton et ce monticule s’est transformé en qoummal c’est-à-dire de petits insectes qui ressemblent à ce qui se trouve dans la farine lorsqu’elle n’est plus bonne. Allah a donné à Mouça ^alayhi s-salam ce bâton surprenant c’est pour cela que lorsque Mouça a tapé de son bâton le sable de ce monticule il s’est transformé en qoummal. C’est alors que ces insectes ont volé et ont dévoré les animaux des Qibt tout comme leurs plantations et leurs récoltes qui étaient restées et il ne leur est pas resté une seule tige verte sans que ces insectes l’aient mangée.
Et ces insectes ont par la suite collé à leur peau comme s’ils été atteints de variole. À cause de cela ils n’ont pu dormir ni trouver le repos. Par la suite ce qoummal, ces insectes, s’est propagé dans toute l’Egypte et a dévoré ce que les sauterelles avaient laissé et il a complètement nettoyé la terre. Donc ces insectes s’introduisaient entre la peau du Qibt et sa chemise et ils lui faisaient du mal et ces insectes entraient dans les plats de nourriture et ils remplissaient les plats de lui, ces insectes collaient même à leur peau, à leur cheveux, à leur sourcils et même à leurs cils. À cause de cela ils ont été déstabilisés ils se sont mis à pleurer et ils sont partis voir Mouça ^alayhi s-salam et ils lui ont encore promis que s’il invoque son Seigneur soubhanahou wa ta^ala pour Qu’Il leur dévoile cette épreuve alors ils deviendraient croyants, ils feraient le repentir et ils reviendraient à la vérité. Mouça ^alayhi s-salam a invoqué Allah et Allah a envoyé sur ces qoummal un vent chaud sui les a brûlé et les a jeté dans la mer.
Mais à leur habitude, à cause de leur orgueil, ils sont revenus à leur ancienne habitude, c’est le cas de beaucoup de personne qui lors de l’épreuve ils se remettent à Allah et ils L’invoquent et Le supplient mais quand l’épreuve est levée ils oublient et ne remercient pas Allah . C’est une obligation pour nous d’adorer Allah dans l’aisance tout comme dans la difficulté l’esclave doit se fier à Allah dans toutes les situations. Mais ces gens ont été pris par leur insouciance ils ont pensé qu’ils été très loin de subir un châtiment c’est pour cela qu’à chaque fois ils ne respectaient pas l’engagement qui était pris d’eux et malgré tout ce qu’ils ont vu ils revenaient comme ils étaient au début après qu’ils aient promis à Mouça qu’ils allaient croire en lui. Mais il ne s’est pas écoulé une longue période tant que les Qibt, que Allah les maudisse, ont dit : « nous avons maintenant la certitude ô Mouça que tu es un sorcier ils ont dit, que Allah les maudisse, nous avons maintenant la certitude ô Mouça que tu es un sorcier et par la gloire de Pharaon nous ne croirons jamais en toi. » Bien qu’ils aient vus de leurs propres yeux les miracles ils n’ont pas cru en Allah parce que Allah tabaraka wa ta^ala a fermé leurs cœurs. Et après cela Allah leur a envoyé les grenouilles qui ont rempli leurs couches, leurs récipients, leur nourriture et leurs boissons. Et ces grenouilles se sont jetées dans les chaudrons alors que l’eau bouillait à l’intérieur et si jamais le qibtiyy parlait la grenouille sautait et entrait dans sa bouche. Ils se sont alors plaint à Mouça et ils lui ont dit : « nous ferons un repentir véridique et nous ne reviendrons jamais à notre mécréance ». Mouça ^alayhi s-salam a pris d’eux des engagements fermes et des promesses et Allah les a délivré de cela Il a fait mourir les grenouilles et leur a envoyé une pluie qui les a jetées en mer. Mais comme d’habitude leurs âmes malignes ne les ont pas aidé à croire en Allah .
Les Qibt sont revenus à leur mécréance comme d’habitude et n’ont pas tenus leur engagement. Allah leur a envoyé l’épreuve du sang et Il a fait que le Nil coule pour eux et il est transformé en du sang et le musulman des fils de ‘Isra’il, du peuple de Mouça, lorsqu’il prenait de l’eau du fleuve du Nil c’était bien de l’eau quant au Qibt ce qu’il prenait du fleuve ce qu’il prenait c’était du sang et lorsque le musulman venait pour déverser l’eau dans la bouche du Qibt l’eau se transformait en sang et le Qibt lorsqu’il venait et qu’il versait le sang dans la bouche du musulman ce sang se transformait en une eau douce et délicieuse mais malgré toutes ces choses qu’ils voyaient de leurs propres yeux ils sont restés sur leur mécréance et leur association, ils croyaient en Pharaon, que Allah nous en préserve, qui disait aux gens : « je suis votre seigneur. »
Et Pharaon avait eu extrêmement soif jusqu’à risquer d’en mourir il prenait alors les arbres et il suçait ce qui est encore vert et lorsqu’il le mâchait cette eau bonne à l’origine, devenait salée et ayant un très mauvais goût mais malgré tout cela ils ont persisté sur leur mécréance et leur entêtement.
Et entre un signe et un autre il se passait une semaine et l’épreuve durait d’un samedi à l’autre ensuite après que l’épreuve était levée ils demeuraient un mois dans un bon état et c’était l’épreuve suivante qui venait. Tout cela indique et prouve que la bonne guidée c’est par la création de Allah tabaraka wa ta^ala, ce n’est ni le messager qui crée la bonne guidée ni le miracle qui crée la bonne guidée. Mais c’est bien Allah ta ^ala Qui est le Créateur de toute chose. Ceux là malgré tout ce qu’ils ont vu ont persisté sur leur mécréance et leur association ; celui a qui Allah a aveuglé le coeur et fermé le coeur personne ne pourra le guider à l’Islam.
La sagesse dans la séparation de ces signes clairs par une période de temps c’est de manifester à tout à chacun son état : est-ce qu’il allait tenir l’engagement qui était pris de lui ou alors il ne le tenait pas. Et ainsi il leur était donné des arguments sur leur mécréance et ensuite ils furent atteints de la peste tant qu’en une seule nuit il y a eu soixante dix mille Qibt qui étaient morts.
Tout cela est conforme à ce qu’a dit quelqu’un lorsqu’il a dit :
Seigneur la bonne guidée c’est celle que Tu accordes.
Tout cela parce que c’était des gens qui avaient persisté sur leur mécréance, leur égarement, leur association ils croyaient en Pharaon et ils n’ont pas cru en Allah il n’y a pas eu que cela qui les avait atteint mais ils ont subi beaucoup d’autres choses.
Et la louange est à Allah le Seigneur des mondes. Que Allah honore et élève davantage en degré le rang de notre maître Mouhammad
Extraits de RiyaaDou S-SaaliHiin de An-Nawawiyy
Ayah et hadith pour l’incitation à apprendre la Science de la Religion
Rassemblées par An-Nawawiyy dans son livre Riyadou s–Salihin
Allah ta^ala dit : [وقُل رَبِّ زِدْنِي عِلْمًا] [sourat Taha/ 114] ce qui signifie : « Dis : Seigneur, augmente mes connaissances« .
Et Il dit ta^ala : [قُلْ هَلْ يَسْتَوِي الَّذِينَ يَعْلَمُونَ وَالَّذِينَ لاَ يَعْلَمُونَ [sourat Az–Zoumar / 9] ce qui signifie : « Dis : sont-ils équivalents ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ? !« .
Et Il dit ta^ala : [يَرفَعِ اللهُ الّذِينَ ءَامَنُوا مِنكُمْ وَالّذِينَ أُوتُوا العِلْمَ دَرَجَات] [sourat Al-Moujadalah / 11] ce qui signifie : « Allah élève en degré ceux d’entre vous qui ont cru et qui ont acquis la connaissance« .
Et Il dit ta^ala : [إِنَّمَا يَخْشَى اللهَ مِنْ عِبَادِهِ العُلَمَاءُ] [sourat Fatir / 28] ce qui signifie : « Ceux qui craignent le plus Allah parmi Ses esclaves, ce sont les savants« .
1374 – D’après Mou^awiyah : Le Messager de Allah e a dit :
((مَنْ يُرِدِ اللهُ بِهِ خَيْرًا يُفَقِّهْهُ فِي الدِين))
[rapporté par accord] ce qui signifie : « Celui pour qui Allah veut le bien, Il fait qu’il apprend la science de la religion« .
1375 – D’après Ibnou Mas^oud, que Allah l’agrée, il a dit : Le Messager de Allah e a dit :
((لا حَسَدَ إِلاّ فِي اثْنَتَيْنِ : رَجُلٌ آتَاهُ اللهُ مَالاً فَسَلَّطَهُ عَلَى هَلَكَتِهِ فِي الحَقِّ ، وَرَجُلٌ آتَاهُ اللهُ الحِكْمَةَ فَهُوَ يَقْضِي بِهَا وَيُعَلِّمُهَا))
[rapporté par accord] ce qui signifie : « On n’éprouve [légitimement] de la ghibtah –souhaiter la même chose pour soi– qu’envers deux personnes : un homme à qui Allah accorde un bien qu’Il donne à ceux qui l’utilisent dans le bien, et un homme à qui Allah accorde une sagesse grâce à laquelle il juge entre les gens et qu’il enseigne« .
1376 – D’après Abou Mouça, que Allah l’agrée, il a dit : Le Prophète e a dit :
((مثَلُ مَا بَعَثَني اللهُ مِنَ الهُدَى وَالعِلمِ كَمَثَلِ غَيْثٍ أَصَابَ أَرْضاً ، فَكَانَتْ مِنْهَا طَائفةٌ طَيِّبَةٌ قَبِلَتِ الماءَ فَأَنْبَتَت الْكَلأََ ، وَالعُشْبَ الكَثِيرَ ، وَكَانَ مِنْهَا أَجَادِبُ أَمْسَكَتِ الماءَ ، فَنَفَعَ اللهُ بِهَا النَّاسَ ، فَشَرِبُوا مِنْهَا وَسَقَوا وَزَرَعُوا ، وَأَصَابَ طَائِفَةٌ مِنْهَا أُخْرَى إِنَّمَا هِيَ قِيعَانٌ ، لاَ تُمْسِكُ مَاءً ، وَلاَ تُنْبِتُ كَلأَ ، فَذَلِكَ مَثَلُ مَنْ فَقُهَ فِي دِينِ اللهِ ، وَنَفَعَهُ مَا بَعَثَنِي اللهُ بِهِ وَعَلَّمَ ، وَمَثَلُ مَنْ لَمْ يَرْفَعْ بِذَلِكَ رَأْساً ، وَلَمْ يَقْبَلْ هُدَى اللهِ الَّذِي أُرْسِلْتُ بِهِ))
[rapporté par accord] ce qui signifie : « La bonne guidée et la science avec lesquelles Allah m’a envoyé sont à l’exemple d’une pluie qui est tombée sur un terrain ; de ce terrain une bonne partie a accepté l’eau, a fait pousser le pâturage et beaucoup d’herbe. De ce terrain des zones arides ont retenu l’eau, et Allah en a fait profiter les gens. Ils en ont bu, ont arrosé et semé. Une autre partie de la pluie a aussi atteint un terrain qui ne retient pas d’eau et ne fait pas pousser de pâturage. Ceci est à l’exemple de celui qui a eu de la science dans la religion agréée par Allah et à qui a profité ce par quoi Allah m’a envoyé et a enseigné. Cela est semblable à celui qui n’en a pas profité et qui n’a pas accepté la bonne guidée de Allah avec laquelle j’ai été envoyé« .
1377 – D’après Sahl Ibnou Sa^d, que Allah l’agrée, le Prophète e a dit à ^Aliyy, que Allah l’agrée :
((فَوَاللهِ : لأَن يَهْدِي اللهُ بِكَ رَجُلاً وَاحِدًا خَيْرٌ لَكَ مِنْ حُمْرِ النَعَمِ))
[rapporté par accord] ce qui signifie : « Par Allah, si Allah guide par toi un seul homme, c’est mieux pour toi que les plus chers des chameaux –qui compte parmi le plus précieux des biens chez les arabes–« .
1378 – Il a été rapporté d’après ^Abdou l-Lah Ibnou ^Amr Ibni l-^As, que Allah l’agrée, que le Prophète e a dit :
((بَلِّغُوا عَنِّي وَلَوْ آيَةً ، وَحَدِّثُوا عَنْ بَنِي إسْرَائِيل وَلا حَرَجَ ، وَمَنْ كَذَبَ عَلَيَّ مُتَعَمِّدًا فَلْيَتَبَوَّأْ مَقْعَدَهُ مِنَ النَّارِ))
[rapporté par Al-Boukhariyy] ce qui signifie : « Transmettez de moi même une ‘ayah, et parlez des fils de Isra‘il sans retenue. Celui qui m’attribue des paroles mensongèrement qu’il se prépare à prendre sa place en enfer« .
1379 – D’après Abou Hourayrah, que Allah l’agrée, le Messager de Allah e a dit :
((وَمَنْ سَلَكَ طَرِيقًا يَلْتَمِسُ فِيهِ عِلْمًا ، سَهَّلَ اللهُ لَهُ بِهِ طَرِيقًا أِلَى الجَنَّةِ))
[rapporté par Mouslim] ce qui signifie : « Celui qui prend une voie dans laquelle il cherche à acquérir une science, Allah lui facilite grâce à elle une voie pour le paradis« .
1380 – D’après lui également, le Messager de Allah e a dit :
((مَنْ دَعَا إِلَى هُدًى كَانَ لَهُ مِنَ الأَجْرِ مِثْلُ أُجُورِ مَنْ تَبِعَهُ لا يُنْقِصُ ذَلِكَ مِنْ أُجُورِهِم شَيْئاً))
[rapporté par Mouslim] ce qui signifie : « Celui qui appelle à une bonne guidée, il aura en récompense l’équivalent des récompenses de ceux qui l’ont suivi. Cela ne diminuera en rien de leurs récompenses« .
1381 – D’après lui, il a dit : Le Messager de Allah e a dit :
((إِذَا مَاتَ ابْنُ آدَمَ انْقَطَعَ عَمَلُهُ إِلاّ مِنْ ثَلاثٍ : صَدَقَةٍ جَارِيَةٍ ، أَوْ عِلْمٍ يُنْتَفَعُ بِهِ ، أَوْ وَلَدٍ صَالِحٍ يَدْعُو لَهُ))
[rapporté par Mouslim] ce qui signifie : « Quand l’homme meurt, ses actes ne lui rapportent plus de récompenses sauf trois : une aumône qui court, une connaissance dont on tire profit ou un enfant vertueux qui fait des invocations pour lui« .
1382 – D’après lui, il a dit : J’ai entendu le Messager de Allah e dire :
((الدُّنْيَا مَلْعُونَةٌ ، مَلْعُونٌ مَا فِيهَا ، إِلاَّ ذِكْرَ اللهِ تَعَالَى ، وَمَا وَالاَهُ ، وَعَالِمًا ، أَوْ مُتَعَلِّمًا))
[rapporté par At-Tirmidhiyy qui a dit : c’est un hadith fiable] ce qui signifie : « Le bas-monde n’a pas grande valeur, de même que tout ce qui s’y fait n’a pas grande valeur, excepté l’évocation de Allah, ce qui est fait dans Son obéissance, un savant ou quelqu’un qui apprend« .
1383 – D’après ‘Anas, que Allah l’agrée, le Messager de Allah e a dit :
((مَنْ خَرَجَ فِي طَلَبِ العِلْمِ ، فَهُوَ فِي سَبِيلِ اللهِ حَتَّى يَرْجِعَ))
[rapporté par At-Tirmidhiyy qui a dit : c’est un hadith fiable] ce qui signifie : « Celui qui sort pour rechercher la science, il est fi sabili l-Lah –dans la voie que Allah agrée– jusqu’à ce qu’il revienne« .
1384 – D’après Abou Sa^id Al-Khoudriyy, que Allah l’agrée, d’après le Messager de Allah e qu’il a dit :
((لَنْ يَشْبَعَ مُؤْمِنٌ مِنْ خَيْرٍ حَتَّى يَكُونَ مَنْتَهَاهُ الجَنَّة))
[rapporté par At-Tirmidhiyy et il a dit : c’est un hadith fiable] ce qui signifie : « Un croyant ne se lasse pas d’un bien [qu’il entend] jusqu’à ce qu’il parvienne au paradis« .
1385 – D’après Abou ‘Oumamah, que Allah l’agrée, le Messager de Allah e a dit :
((فَضْلُ العَالِمِ عَلَى العَابِدِ كَفَضْلِي عَلَى أَدْنَاكُم))
ce qui signifie : « Le mérite du savant sur celui qui s’adonne uniquement aux actes d’adoration est semblable à mon mérite sur le plus bas en degré d’entre vous« . Puis le Messager de Allah e a dit :
((إِنَّ اللهَ وَمَلاَئِكَتَهُ وَأَهْلَ السَمَوَاتِ وَالأَرْضِ حَتَّى النَّمْلَةَ فِي جُحْرِهَا وَحَتَّى الحُوتَ لَيُصَلُّونَ عَلَى مُعَلِّمِي النَّاسِ الخَيْرَ))
[rapporté par At-Tirmidhiyy et il a dit c’est un hadith fiable] ce qui signifie : « Certes, Allahhonore et élève en degré, et Ses anges, les habitants des cieux et de la terre, jusqu’à la fourmi dans son trou et même les poissons font des invocations en faveur de ceux qui enseignent aux gens le bien« .
1386 – D’après Abou d-Darda‘, que Allah l’agrée, il a dit : J’ai entendu le Messager de Allah e dire :
((مَنْ سَلَكَ طَرِيقاً يَبْتَغِي فِيهِ عِلْماً سَهَّلَ اللهُ لَهُ طَرِيقاً إِلى الْجَنَّة ، وَإِنَّ المَلاَئِكَةَ لَتَضَعُ أَجْنِحَتَهَا لِطَالِبِ الْعِلْمِ رِضىً بِمَا يَصْنَعُ ، وَإِنَّ الْعَالِمَ لَيَسْتَغْفِرُ لَهُ مَنْ فِي السَّمَوَاتِ وَمَنْ فِي الأَرْضِ حَتَّى الْحِيتَانُ فِي الْمَاءِ ، وَفَضْلُ الْعَالِمِ عَلَى الْعَابِدِ كَفَضْلِ الْقَمَرِ عَلَى سَائِرِ الْكَوَاكِبِ ، وَإِنَّ الْعُلَمَاءَ وَرَثَةُ الأَنْبِيَاءِ وَإِنَّ الأَنَبِيَاءَ لِمْ يُوَرِّثُوا دِينَاراً وَلاَ دِرْهَماً وَإِنَّمَا وَرَّثُوا الْعِلْمَ . فَمَنْ أَخَذَهُ أَخَذَ بِحَظٍّ وَافِرٍ))
[rapporté par Abou Dawoud et At-Tirmidhiyy] ce qui signifie : « Celui qui prend une voie dans laquelle il recherche une science, Allah lui facilite grâce à elle une voie pour le paradis. Certes les anges baissent leurs ailes pour celui qui apprend la science de la religion par satisfaction pour ce qu’il fait. Certes ceux qui sont dans les cieux et dans la terre, et même les poissons dans l’eau, demandent à Allah le pardon pour le savant. Le mérite du savant sur celui qui s’adonne uniquement aux actes d’adoration est semblable au mérite de la lune sur le reste des astres. Les savants sont les héritiers des prophètes. Les prophètes n’ont laissé en héritage ni dinar ni dirham mais ils ont laissé en héritage la science. Celui qui en a pris quelque chose a reçu une grande part« .
1387 – D’après Ibnou Mas^oud, que Allah l’agrée, il a dit : J’ai entendu le Messager de Allah e dire :
((نَضَّرَ اللهُ امْرَءاً سَمِعَ مِنَّا شَيْئاً ، فَبَلَّغَهُ كَمَا سَمِعَهُ ، فَرُبَّ مُبَلَّغٍ أَوْعَى مِنْ سَامِعٍ))
[rapporté par At-Tirmidhiyy et il a dit c’est un hadith haçan fiable, sahih sûr] ce qui signifie : « Que Allah accorde un beau visage et beaucoup de bien à quelqu’un qui a entendu quelque chose de nous, puis l’a transmise comme il l’a entendue. Il y a certains à qui l’on transmet la parole et qui en ont plus de compréhension que ceux qui l’ont entendue à la source« .
1388 – D’après Abou Hourayrah, que Allah l’agrée, il a dit : Le Messager de Allah a dit :
((مَنْ سُئِلَ عَنْ عِلْمٍ فَكَتَمَهُ ، أُلْجِمَ يَوْمَ القِيَامَةِ بِلِجَامٍ مِن نَارِ))
[rapporté par Abou Dawoud et At-Tirmidhiyy qui a dit c’est un hadith haçan fiable] ce qui signifie : « Celui qui a été interrogé au sujet d’une science et qui l’a tue, sera muni au jour du jugement d’un mors de feu« .
1389 – D’après lui, il a dit : le Messager de Allah e a dit :
((مَنْ تَعَلَّمَ عِلْماً مِمَّا يُبْتَغَى بِهِ وَجْهُ اللهِ عَزَّ وَجَلَّ لا يَتَعَلَّمُهُ إِلاَّ لِيُصِيبَ بِهِ شَيْئاً مِنَ الدُّنْيَا لَمْ يَجِدْ عَرْفَ الجَنَّةِ يَوْمَ القِيَامَةِ))
[rapporté par Abou Dawoud avec une chaîne de transmission sûre] ce qui signifie : « Celui qui apprend une science par laquelle on recherche l’agrément de Allah ^azza wa jall mais ne l’apprend que pour obtenir grâce à elle quelque chose de ce bas-monde ne sentira pas l’odeur du paradis au jour du jugement« .
1390 – Il a été rapporté d’après ^Abdou l-Lah Ibnou ^Amr Ibni l-^As, que Allah l’agrée, qu’il a dit : J’ai entendu le Messager de Allah e dire :
((إِنَّ اللهَ لا يَقْبِضُ العِلْمَ انْتِزَاعاً يَنْتَزِعُهُ مِنَ النَّاسِ ، وَلَكِنْ يَقْبِضُ العِلْمَ بِقَبْضِ العُلَمَاءِ حَتَّى إِذا لَمْ يُبْقِ عَالِماً ، اتَّخَذَ النّاَسُ رُؤُوساً جُهَّالاً ، فَسُئِلُوا ، فَأَفْتُوْا بِغَيْرِ عِلْمٍ ، فَضَلُّوا وَأَضَلُّوا))
[rapporté par accord] ce qui signifie : « Certes Allah ne retire pas la science en l’arrachant des gens. Allah retire la science en faisant mourir les savants, à tel point que lorsqu’il ne restera plus aucun savant, les gens prendront des chefs ignorants à qui on posera des questions. Ils donneront alors des avis de jurisprudence sans science. Ils s’égareront et ils égareront autrui« .
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La louange est à Allah le Seigneur des mondes, à Lui reviennent les bienfaits, les grâces et les bonnes louanges. Que l’élévation en degré de la part de Allah Celui Qui accorde avec bienfaisance, Celui Qui est Très-Miséricordieux, que les invocations d’honneur des anges de haut degré soient accordées à notre maître Mouhammad, le plus honorable des messagers, ainsi qu’aux musulmans de sa famille les excellents et les purs.
Allah tabaraka wa ta^ala dit ce qui signifie : « Certes les bonnes œuvres effacent les mauvaises ». De nombreux hadith sahih ont été rapportés du Messager de Allah r dans l’exégèse du sens de cette ‘ayah. Parmi cela, il y a ce qu’a rapporté Mouslim dans son Sahih, que le Prophète de Allah a dit ce qui signifie : « Est-ce que l’un de vous serait incapable d’acquérir en une journée mille bonnes actions ? Il fait le tasbih pour Allah ta^ala cent fois. Il lui inscrit pour cela mille bonnes actions et Il efface de lui mille mauvaises actions ». Dans ce hadith, il y a une preuve qu’une seule bonne action efface dix mauvaises actions. Ceci est le moins qui puisse avoir lieu. En effet, la seule bonne action peut effacer plus que cela comme mauvaises actions. La preuve pour cela est que le Messager r nous a appris que les cents tasbih (dire soubhana l-Lah) ont pour récompense mille bonne actions et plus : il a appris qu’Il efface pour celui qui dit ces cents tasbih mille mauvaises actions, c’est-à-dire mille péchés. Le Messager de Allah r n’a pas restreint les péchés concernés par la condition qu’ils fassent partie des petits péchés. Ainsi, nous disons qu’il est possible que Allah efface par une des bonnes actions certains grands péchés, même s’il a été rapporté au sujet du mérite des cinq prières qu’il lui sera effacé et qu’il lui sera expié grâce à elles ce qui est en-deçà des grands péchés si le nombre des péchés n’est pas supérieur [à celui de ses bonnes actions]. Mais ceci n’est pas restreint aux seules cinq prières. Ainsi, il a été confirmé avec une chaîne de transmission sûre que celui qui dit : (‘Astaghfirou l-Laha l-ladhi la ‘ilaha ‘il-la houwa l-Hayyou l-Qayyoum wa ‘atoubou ‘ilayh), il lui sera pardonné même s’il s’était enfui du front. S’enfuir du front compte parmi les plus grands péchés. Si avec ces paroles de demande de pardon, Allah ta^ala efface ce qu’Il veut comme grands péchés, il n’y a pas d’empêchement que le tasbih et ce qui est du même ordre, effacent certains grands péchés. Le deuxième hadith ce qui signifie : « Celui qui dit ‘Astaghfirou l-Laha l-ladhi la ‘ilaha ‘il-la houwa l-Hayyou l-Qayyoum wa ‘atoubou ‘ilayh, il lui sera pardonné même s’il s’est enfui du front », a été rapporté par Abou Dawoud dans ses Sounan et c’est un hadith de chaîne de transmission fiable (haçan). Le Hafidh Ibnou Hajar lui a donné le degré de fiable (haçan) dans Al-‘Amaliyy.
Cette version qui a été jugée fiable ne comporte pas la restriction que cette parole soit dite trois fois ni que cela ait lieu à la suite de la prière de al-fajr. Elle est générale, c’est-à-dire que lorsqu’il dit cet istighfar – cette demande de pardon – : (‘Astaghfirou l-Laha l-ladhi la ‘ilaha ‘il-la houwa l-Hayyou l-Qayyoumou wa ‘atoubou ‘ilayh), il lui est pardonné ses péchés, même s’il a commis quelques grands péchés. De plus la phrase se lit selon deux manières, avec la dammah : (Al-Hayyou l-Qayyoumou) tout comme avec la fathah : (Al-Hayya l-Qayyouma). Les deux manières sont possibles selon les savants de la grammaire (an-nahw).
De plus, le Hafidh Ibnou Hajar a cité que grâce à cette demande de pardon, il lui est effacé des grands péchés qui ne concernent pas les droits pris injustement aux gens, c’est-à-dire que les injustices n’entrent pas dans le cadre de ce hadith. De plus pour tout cela, la condition c’est qu’il y ait une intention conforme à la Loi, à savoir de viser par ce tasbih de se rapprocher de l’agrément de Allah, et qu’il ne comporte pas d’insincérité (riya’), c’est-à-dire une recherche de l’éloge des gens. Seulement, que son objectif soit sincère, de se rapprocher de l’agrément de Allah et il en est ainsi pour toutes les bonnes actions : la récitation du Qour’an, la prière, le jeûne, le pèlerinage, la zakat, le bienfait envers les parents, la charge envers les ascendants, la conservation des liens avec les proches et autre que cela parmi les bonnes actions. Ainsi, n’importe quelle bonne action ne comporte une récompense qu’avec l’intention. L’intention, c’est de dire par son cœur : je fais cela pour me rapprocher de l’agrément de Allah ou par recherche de l’agrément de Allah, ou par recherche de la récompense de Allah mais à condition de ne pas cumuler avec cela l’objectif de recevoir l’éloge des gens et d’être évoqué par des belles louanges. Que son objectif ne soit pas cela mais que son objectif soit de rechercher le rapprochement de l’agrément de Allah par cette bonne action, par ce tasbih ou par cette récitation du Qour’an ou par cette aumône ou par les obligations qu’il fait comme la prière, le pèlerinage, la zakat, toutes ces bonnes actions si elles sont accompagnées par elle, si elles sont accompagnées par une intention correcte, sincère pour rechercher l’agrément de Allah ta^ala, si elles ne sont pas accompagnées d’insincérité (riya’), alors celui qui les a accomplies aura cette grande récompense, c’est-à-dire que chaque bonne action lui sera inscrite comme dix semblables au moins. Il se peut que Allah multiplie à qui Il veut. De plus, il y a une condition qui est indispensable, c’est la validité de la croyance. La validité de la croyance est une condition pour la récompense des actes. Il n’y a donc pas de récompense pour les œuvres sans la validité de la croyance. Et le sens de la validité de la croyance, c’est d’avoir la connaissance de Allah et de Son Messager comme il se doit et non le simple fait de prononcer la parole de tawhid. La base qui est indispensable pour être sauvé de l’enfer dans l’au-delà et pour obtenir les récompenses pour les œuvres, c’est de connaître Allah tel qu’il se doit, de connaître Son Messager et, après cela, de persévérer sur l’Islam, c’est-à-dire d’éviter les sortes de mécréances, par la parole, les gestes et les croyances. Ainsi, celui qui a persévéré sur cela, jusqu’à la mort, chaque bonne action qu’il fait sera récompensée de cette manière. Il sera alors au nombre des gagnants, de ceux qui seront sauvés et qui auront réussi. Le sens de la validité de la croyance, c’est d’être sur la croyance sur laquelle étaient les compagnons du Messager de Allah, et leurs successeurs (at-tabi^oun), les successeurs des successeurs et ceux qui les ont suivis sur cette croyance, croyance qui a été prise du Messager et que les successeurs ont reçue à partir des compagnons et que les musulmans ont reçue de génération en génération. C’est cette croyance qui existe jusqu’à nos jours, même si certains groupuscules en ont dévié.
Cette croyance sur laquelle étaient les compagnons et ceux qui les ont suivis correctement, c’est la croyance ‘ach^ariyy et matouridiyy. De nos jours, les gens de Ahlou s-Sounnah, leur majorité, pour ne pas dire leur totalité sont ‘ach^ariyy. Dans le passé, les matouridiyy étaient présents dans les régions de Boukhara, Samarqand, Tachqand, Jourjan et Nayçabour du pays de Perse. Mais de nos jour, l’ach^ariyy s’est pratiquement généralisé. Les ‘ach^ariyy et les matouridiyy sont les gens de Ahlou s-Sounnah wa l-Jama^ah, ceux qui suivent la Tradition Prophétique et qui représentent la majorité de ceux qui se réclament de l’Islam. Leur croyance est issue de la parole de Allah ta^ala : ce qui signifie : « Rien n’est tel que lui ». Ils ont compris le sens de cette ‘ayah comme il se doit et ils ont exempté Allah ta^ala des caractéristiques des créatures, de la localisation dans un endroit, de la limite, c’est-à-dire de l’étendue. En effet, la connaissance de Allah n’est pas valable avec la croyance qu’Il ressemble à Ses créatures par certaines de leurs caractéristiques telles que la localisation dans un endroit, que ce soit la localisation sur le Trône (al-^arch) ou autre que le Trône ou même la localisation dans tous les endroits. Tout cela est contraire à cette ‘ayah : {áíÓ ßãËáå ÔìÁ} ce qui signifie : « Rien n’est tel que Lui ». Le résumé de la croyance des Gens de la Vérité, c’est que Allah existe non pas comme les êtres qui existent, c’est-à-dire qu’Il n’a aucune ressemblance avec les êtres qui existent en aucune manière que ce soit. Les Prédécesseurs (Salaf) vertueux étaient sur cette croyance, c’est-à-dire l’exemption (tanzih) de Allah de la localisation et de la limite. La preuve à cela, c’est celle de l’Imam Zaynou l-^Abidin ^Aliyy Ibnou l-Houçayn Ibni ^Aliyy Ibni Abi Talib, que Allah les agrée, faisait partie des premiers parmi les Prédécesseurs. Il a composé un traité appelé As-Sahifatou s-Sajjadiyyah. Il y avait mentionné des phrases sur l’exemption (tanzih) parmi lesquelles, cette phrase : « Tu es exempt de toute imperfection (Soubhanak), Tu es Allah, Celui Qui n’est pas contenu dans un endroit ».
Dans ce livret qui est composé par notre maître Zaynou l-^Abidin il y a sa parole : « Tu es exempt de toute imperfection (Soubhanak), Tu es Allah, Celui Qui n’est pas contenu dans un endroit ». Apprenez-la, car elle fait partie de la parole des Prédécesseurs vertueux. On a dit de Zaynou l-^Abidin, que Allah l’agrée, qu’il était le meilleur de Qouraych de son époque, le meilleur de la famille du Prophète. Il a dit également pour nier la limite au sujet de Allah : « Tu es exempt de toute imperfection (Soubhanak), Tu es Allah, Celui Qui n’est pas limité ». Et ce, parce que ce qui est limité a besoin de qui l’a limité. Ainsi Allah tabaraka wa ta^ala n’a pas une étendue, Il n’est pas de la taille du Trône, ni plus étendu, ni plus petit que le Trône. Celui qui croit que Allah est de la taille du Trône, il est ignorant de Allah et celui qui croit qu’Il est plus étendu que lui en surface, il est ignorant de Allah et celui qui croit qu’Il est plus petit que le Trône, il est encore plus ignorant et plus éloigné de la connaissance de Allah. De plus, l’Imam Abou Ja^far At-Tahawiyy qui a vécu au troisième siècle de l’Hégire pendant des dizaines d’années, environ soixante-dix ans, et a atteint par la suite le siècle d’après, le quatrième siècle de l’Hégire d’environ vingt ans et quelque, At-Tahawiyy donc a composé un Livre qu’il a appelé L’explication de la croyance de Ahlou s-Sounnah wa l-Jama^ah, croyance sur laquelle était Abou Hanifah qui est mort en l’an cent cinquante et ses deux compagnons qui sont morts des dizaines d’années après lui, durant le deuxième siècle de l’Hégire : Abou Youçouf Ya^qoub Ibnou ‘Ibrahim et Mouhammad Ibnou l-Haçan qui font partie des Imams capables de faire l’ijtihad – d’extraire et de déduire des jugements à partir des textes –. C’est aussi sur cette croyance qu’étaient d’autres qu’eux. Il a cité que Ahlou s-Sounnah, ces trois Imams et d’autres, sont sur la croyance que Allah n’est pas limité, ni localisé dans les directions, ni en direction du haut, ni du bas, ni à droite, ni à gauche, ni derrière et ni avant. L’Imam a dit : « Il est exempt des limites ». Allah ta^ala est exempt des limites, il n’est pas limité. Le Trône est limité bien que nous, nous ne connaissons pas sa limite, mais il est lui-même limité. Il a une limite que Allah sait. Allah tabaraka wa ta^ala n’est pas limité. Il n’est pas permis de dire qu’Il a une limite que Lui sait. Il n’est pas permis de dire qu’Il a une limite que Lui sait et que nous connaissons. Les deux paroles sont fausses. La vérité, c’est de L’exempter de la limite et ce, parce que celui qui a une limite a besoin de Qui l’a fait avec cette limite. Ce soleil, nous avons une preuve selon la raison autre que la preuve du Qour’an qu’il n’est pas valable qu’il soit un dieu pour ce monde. Et ce, car il a une limite et donc il a un Créateur Qui l’a fait selon cette limite. Allah tabaraka wa ta^ala s’Il avait eu une limite, Il aurait eu besoin de qui l’a fait selon cette limite, tout comme le soleil a besoin de Qui l’a fait selon cette limite sur laquelle il est. Il vous est devenu clair que les Prédécesseurs niaient la limite s’agissant de Allah, tout comme ils niaient la direction, c’est-à-dire la localisation dans une des six directions, ou dans toutes les directions et de toutes les caractéristiques de la création.
Allah est exempt de tout cela et tout ceci est tiré de cette ‘ayah ce qui signifie : « Rien n’est tel que Lui ». Mais les cœurs sont différents. Il y a des cœurs qui comprennent à partir de cette ‘ayah ces sens-là et il y a des cœurs qui ne comprennent pas ; leurs langues la récitent mais ils ne comprennent pas ce qu’elle contient comme sens d’exemption (tanzih). C’est sur cette croyance qu’a toujours été Ahlou s-Sounnah. Le madh-hab, la voie de Ahlou s-Sounnah n’est pas le tachbih, l’assimilation de Allah avec Ses créatures de sorte à croire qu’Il a des organes et de croire à Son sujet la localisation sur le Trône, alors que ce qui fait partie des caractéristiques des créatures et autre que cela est impossible s’agissant de Allah, comme de descendre du haut vers le bas puis de retourner là-haut.
Certains ignorants des réalités pensent que la parole de Allah ta^ala ce qui signifie : « Certes, votre Seigneur est Allah, Celui Qui a créé les cieux et la terre dans six jours et Qui d’autre part istawa le Trône », ils pensent que cette ‘ayah signifie que Allah descend du Trône qui serait Son lieu d’établissement, vers le bas, qu’Il a préparé les cieux et la terre puis qu’Il serait remonté après cela. Ceci est une ignorance abjecte du Qour’an. Le sens, de cette ‘ayah, c’est que Allah tabaraka wa ta^ala a créé les cieux et la terre dans six jours et qu’Il istawa’ [de toute éternité] le Trône c’est-à-dire qu’Il domine (qahara) le Trône avant l’existence même des cieux et de la terre. Selon leur prétention, le mot (thoumma) ne vient seulement que pour indiquer l’arrivée d’une chose après une autre et ceci est une ignorance de la langue. (thoumma) a pour sens le synonyme de (waw), tout comme il vient aussi pour indiquer que l’existence de ce qui suit [ce terme] a lieu après l’existence de ce qui le précède. Tout comme il est employé avec le sens du décalage dans le temps, il est aussi employé dans le sens de la réunion de deux choses, signifiant l’information que deux choses sont réunies dans l’existence, sans indication du décalage de ce qui suit ce terme par rapport à ce qui le précède. Ceci a été confirmé par les savants de la langue, parmi lesquels Al-Farra’. Il a dit : « (Thoumma) vient dans le sens du (waw) ». De plus, il y a pour cela une preuve du Qour’an et une preuve de la poésie des arabes anciens qui étaient éloquents, qui parlaient la langue arabe naturellement et depuis leur plus jeune âge, sans avoir étudié la grammaire (an-nahw). L’un d’eux a dit ce qui signifie : « Certes, c’est quelqu’un qui a gouverné thoumma son père a gouverné
thoumma, avant cela son grand-père a gouverné ».
Est-il valable d’expliquer (thoumma) ici par le fait qu’il indique le retard dans l’existence de ce qui le suit par rapport à ce qui le précède ? Non, il n’indique pas cela. De même, dans cette ‘ayah : {Ëãø ÇÓÊæì Úáì ÇáÚÑÔ} (thoumma stawa ^ala l-^arch), (thoumma) n’indique pas que Allah ta^ala a créé les cieux et la terre puis, après que les cieux et la terre ont existé, qu’Il serait monté sur le Trône et qu’Il se serait assis dessus, comme le prétendent les mouchabbihah qui ont été privés de la compréhension des preuves rationnelles. La raison est prise en compte dans la Loi. Pour cela, Allah a ordonné de réfléchir dans plus d’une ‘ayah. La réflexion, c’est de considérer quelque chose avec la raison. Ceux-là ont été privés de la connaissance des preuves rationnelles, par lesquelles on sait ce qui est valable et ce qui n’est pas valable. Un exemple pour cela, qui montre la faiblesse d’esprit de ceux qui croient au sujet de Allah en la localisation dans un endroit, à la limite et à l’étendue, c’est leur façon d’expliquer le hadith qui est ainsi dans une autre version et qui est un hadith dont la chaîne de transmission est sûre (sahih). Le sens apparent et qui vient communément à l’esprit de ce hadith, d’après la prétention de ceux-là qui s’attachent au sens qui vient communément à l’esprit, c’est que Allah reste pendant le dernier tiers de la nuit jusqu’à l’aube en train de dire ces paroles. Leur compréhension de ce sens est une preuve de la faiblesse de leur esprit. Et ceci du fait que la nuit diffère en fonction des contrées. Ainsi, la nuit sur une région correspond au jour d’une autre et la moitié de la nuit dans une région correspond au début du jour sur une autre et d’autres différences encore. Selon leurs dires, ceci entraînerait que Allah tabaraka serait dans le ciel de ce bas-monde en train de remonter vers le Trône à chaque instant des instants de la nuit et du jour. Ceci est une faiblesse d’esprit.
Quant à l’exégèse des gens de Ahlou s-Sounnah qui exemptent Allah de l’endroit, de la direction et de la limite, pour eux, ce nouzoul, cette descente, n’est pas une descente physique mais une expression de la descente des anges de la miséricorde vers le ciel du bas monde, par rapport à chaque région, selon la nuit de cette région. Ce sont eux les anges de la miséricorde qui descendent et qui transmettent de la part de Allah. Ils disent : Votre Seigneur dit : Y a-t-il qui L’invoque et il sera exaucé ou : Y a-t-il qui l’Invoque alors Je l’exauce, y a-t-il qui demande le pardon, alors Je lui pardonne, y a-t-il qui demande, alors Je lui donne. Ils transmettent de la part de Allah, par Son ordre. C’est cela le sens de (younzilou Rabbouna koulla laylatin ‘ila s-sama’i d-dounya …). Selon ce sens, ceci est valable, c’est une chose raisonnable, que la raison accepte. Mais comme le comprennent ces autres, que Allah Lui-même descendrait d’en haut vers le bas, ceci est une stupidité, une faiblesse d’esprit qui n’est acceptée ni par la raison ni par la Loi. Quant à la descente des anges sur l’ordre de Allah afin qu’ils transmettent de Lui, appellent et disent ce qu’Il leur a ordonné, c’est une chose qui est en accord avec la raison et avec la Loi.
Les gens de Ahlou s-Sounnah, Allah ta^ala les a guidés vers les sens qui sont en accord avec la Loi et avec la raison. Quant à ceux-là, ils en sont privés, ils vivent dans la stupidité, ils vivent en répétant les paroles de faiblesse d’esprit au point que l’un d’eux a parlé par son extrême stupidité concernant le hadith rapporté au sujet de l’enfer au jour du jugement, à savoir qu’il sera dit à l’enfer : Est-ce que tu t’es rempli et qu’il répondra : encore, et qu’alors Allah y met Son qadam, et dans une autre version Il y met son rijl, alors l’enfer se contracte sur lui-même et dit : cela suffit, cela suffit. Ce hadith également, ceux-là l’expliquent avec la faiblesse de leur esprit, selon leur prétention, que Allah ta^ala a des membres et qu’Il met Son rijl dans le sens du membre – et donc le pied – en enfer et que l’enfer se calme. C’est ainsi que l’un d’entre eux, des gens de notre époque et qui est docteur, a dit : « Lorsqu’Il met son pied dedans, Sa jambe ne brûle pas, tout comme les anges du châtiment, leurs jambes ne brûlent pas ». Il a ainsi assimilé Allah avec Ses créatures, il Lui a attribué un membre à savoir la jambe, qu’Il mettrait en enfer et en remplirait l’enfer qui en serait plein, lequel s’en suffirait et dirait : cela me suffit, cela me suffit. Quant au sens correct, qui est le sens du hadith que le Messager visait par al-qadam, il s’agit d’un groupe parmi les mécréants, des gens de l’enfer, le dernier groupe que Allah fait entrer en enfer et avec lesquels Il remplit l’enfer. Dans la langue des arabes, on appelle qadam : ce qui est présenté (youqaddam) à quelque chose. De même, on dit dans la langue « un groupe de criquets » (rijloun min jarad), c’est-à-dire un groupe de criquets. La version avec le mot (rijlouh) et celle avec le mot (qadamouh), toutes les deux ont un sens correct qui ne contredit ni la raison ni la Loi. Mais selon leur parole, ils ont démenti le Qour’an et ont contredit la raison. Concernant le Qour’an, Allah tabaraka wa ta^ala dit au sujet des statues ce qui signifie : « Si ceux-là étaient dieux, ils n’y entreraient pas [en enfer] ». Au jour du jugement, les statues seront jetées en enfer par rabaissement pour les mécréants qui les adoraient. Les statues entreront en enfer au jour du jugement. Allah ta^ala dit : ces statues, si elles méritaient l’adoration, elles n’entreraient pas en enfer. Et Allah Qui nous a appris cela, il n’est pas valable selon la raison qu’Il entre en enfer. Ils L’ont donc égalé aux statues qui seront jetées en enfer au jour du jugement. Ce sont des gens stupides. Ne vous méprenez pas lorsqu’ils disent nous sommes sur la voie des Salaf. Dites-leur vous mentez, vous ne suivez pas la voie du Salaf, vous induisez les gens en erreur et vous entraînez les faibles d’esprit.
En résumé, sachez que ceux-là ne sont pas sur la voie du Salaf dans la croyance ; en ce qui concerne les attributs de Allah, ils ne sont pas sur la voie des Salaf. Il en est de même dans de nombreux actes, concernant leur interdiction du tawassoul – l’invocation de Allah par le degré des êtres de mérite – par les prophètes et les saints. Ceci ne fait pas partie de la croyance des Salaf, mais Ibnou Taymiyah l’a affirmé calomnieusement. Ibnou Taymiyah est un homme qui est apparu vers la fin du septième siècle de l’Hégire et il s’était écarté du rang c’est-à-dire qu’il s’était singularisé des musulmans en interdisant le tawassoul par les prophètes et les saints. Sa parole : « il n’est permis de faire le tawassoul que par celui qui est vivant et présent », sur laquelle aucun des Imams du Salaf ne serait en accord avec lui, n’est rien d’autre qu’un avis, un avis corrompu. Il a ainsi provoqué le jugement de mécréance à l’encontre des musulmans sans raison légale. Selon eux, celui qui dit « Ya Raçoula l-Lah » – Ô Messager de Allah –, devient associateur, mécréant. Et celui qui dit « Ya ^Aliyy » – Ô ^Aliyy –, devient associateur, mécréant et d’autres choses encore. Aucun des Imams des musulmans n’a précédé ni Ibnou Taymiyah ni Ibnou ^Abdi l-Wahhab avec ces deux avis. Les compagnons ont fait le tawassoul par le Messager, les successeurs (tabi^iyy) ont fait le tawassoul et les successeurs des successeurs ont fait le tawassoul jusqu’à nos jours.
Il y a même, parmi les savants du Hadith qui a dit, et il s’agit du Hafidh Ibnou l-Jazriyy qui est le Chaykh des spécialistes de la récitation et qui faisait partie des Hafidh du Hadith, il a dit dans un livre dont il est l’auteur appelé Al-Hisnou l-Hasin, ainsi que dans son Moukhtasar : « Parmi les lieux où les invocations sont exaucées, il y a les tombes des vertueux ». Ce Hafidh est venu environ cent ans après Ibnou Taymiyah. Aucun des savants ne lui a renié cela, si ce n’est certains qui se sont singularisés qui ont suivi Ibnou Taymiyah. Les gens du Salaf, les prédécesseurs, faisaient le tabarrouk – la recherche des bénédictions – par la visite des tombes des vertueux, au point que l’Imam Ach-Chafi^iyy, que Allah l’agrée, lorsqu’il était à Baghdad, se rendait auprès de la tombe de l’Imam Abou Hanifah car Abou Hanifah était mort l’année de la naissance de Ach-Chafi^iyy. Ainsi, il se rendait auprès de la tombe de Abou Hanifah et y invoquait Allah, dans l’espoir d’être exaucé, c’est-à-dire dans l’espoir que Allah lui exauce son invocation par les bénédictions (barakah) de cet esclave vertueux Abou Hanifah. Personne parmi les gens de la science de cette époque ne reniait cela. Personne n’a jamais renié cela à Ach-Chafi^iyy, ne fut-ce par un seul mot, ni en sa présence, ni derrière lui.
Ibnou Taymiyah a entraîné la dissension entre les musulmans à l’époque où il est apparu, à Damas. Mais les savants et les gouverneurs ne se sont pas tus. Il a été emprisonné à plusieurs reprises au Cham. Il a été emprisonné puis appelé au Caire, sur ordre du souverain An-Nasir Mouhammad Ibnou Qalawoun. Le souverain Mouhammad Ibnou Qalawoun a réuni les présidents des juges (qadi) des quatre écoles : le président des juges hanbaliyy, le président des juges chafi^iyy, le président des juges hanafiyy et le président des juges malikiyy. Ils ont ainsi étudié le cas de Ibnou Taymiyah et ils ont dit : Cet homme, il faut le réprimer et éloigner les gens de lui et de ses disciples. Le souverain avait ainsi émis un décret pour mettre en garde contre lui et pour menacer ceux qui l’avaient suivi : s’ils n’abandonnaient pas les idées de Ibnou Taymiyah ils n’auraient aucune part de responsabilité dans l’Etat musulman ; ni d’être orateur ni imam, ni juge ni aucune autre fonction de l’Etat musulman. Parmi ces quatre juges, il y avait Badrou d-Din Ibnou Jama^ah. Il est un de ceux qui avaient prononcé la sentence d’emprisonnement contre Ibnou Taymiyah d’un long emprisonnement. Ensuite, Badrou d-Din est mort un an avant la mort de Ibnou Taymiyah. Ibnou Taymiyah est resté en prison deux ans et il est mort en prison. Aujourd’hui, ils l’appellent Chaykhou l-‘Islam, comme s’il était le Sultan des savants de l’Islam. Dans le passé, ceux qui avaient sa croyance et qui faisaient partie des moujassimah – qui attribuent à Allah le corps – qui se prétendaient hanbaliyy et croyaient que Allah est un corps qu’ils s’étaient eux-mêmes imaginés et qui en réalité n’a pas d’existence, ils se sont imaginés un corps assis sur le Trône, de la taille du Trône, qui aurait rempli le Trône ; ceci est une imagination de leur part qui n’a pour fondement ni le Livre ni le Sounnah, ceux-là, tant ils l’ont aimé parce qu’il était fort dans le discours et la discussion et parce qu’il appuyait leur croyance, ils l’ont appelé Chaykhou l-‘Islam. Soyez donc en garde contre lui et mettez en garde contre lui et contre ceux qui le suivent et qui sont aujourd’hui ceux qui ont suivi Mouhammad Ibnou ^Abdi l-Wahhab. En effet, Mouhammad Ibnou ^Abdi l-Wahhab a pris la croyance de Ibnou Taymiyah bien qu’il soit apparu environ trois cents ans après lui, et ce, à partir des livres de Ibnou Taymiyah. Il a pris sa croyance et y a apporté des ajouts de sa part, comme de déclarer mécréant celui qui accroche un hijab autour de son cou. Cette parole-là, Ibnou Taymiyah ne l’avait pas dite. Ibnou Taymiyah n’avait pas dit que celui qui s’accroche un hijab autour du cou est un mécréant, il s’agit bien d’un des apports de Ibnou ^Abdi l-Wahhab. Selon eux, lorsqu’ils voient sur une personne un hirz, ils disent : ceci est du chirk, de l’association, et s’ils peuvent lui arracher du cou de leurs mains, ils le font. Et d’autres choses encore parmi leurs hérésies, par lesquelles ils déclarent mécréant le musulman sans aucune raison selon la Loi. A la suite de la simple parole Ya Raçoula l-Lah,Ya ^Aliyy – Ô Messager de Allah, Ô ^Aliyy –, ils déclarent les gens mécréants. Il y a une preuve que cette déclaration des gens mécréants, qui vient d’eux, est pur égarement : Le Messager a enseigné à l’aveugle qui était venu à lui pour qu’il fasse des invocations en sa faveur afin que Allah lui rende la vue, de dire : ((íÇ ãÍãÏ Åäí ÃÊæÌå Èß Åáì ÑÈí Ýí ÍÇÌÊí áÊÞÖì áí)) (ya Mouhammad ‘inni ‘atawajjahou bika ‘ila Rabbi fi hajati litouqda li) ce qui signifie : « Ô Mouhammad, je m’adresse par toi à mon Seigneur pour mon affaire, pour qu’elle me soit réglée ». L’aveugle était ainsi parti à l’endroit où l’on fait les ablutions, tout comme le Messager le lui avait ordonné, il avait accompli deux rak^ah [surérogatoires] et avait dit ce tawassoul. Ce n’est pas en face du Messager qu’il a dit : Ya Mouhammad – Ô Mouhammad –. Non, c’était là où il était parti. Puis il était revenu en ayant recouvré la vue, il avait ouvert les yeux, il était revenu vers l’assemblée du Messager alors que le Messager n’avait pas quitté cette assemblée et l’aveugle avait ainsi retrouvé la vue. Ceci est une preuve que leur déclaration de mécréance lorsque les gens disent « Ya Mouhammad, ya Raçoula l-Lah » – Ô Mouhammad, Ô Messager de Allah – ou « Ya ^Aliyy » – Ô ^Aliyy – n’est qu’un égarement.
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