Tafsir An-Nasafiyy sourate al-Baqarah : versets 229-230
verset 229 : le divorce est jusqu’à deux fois : le fait de libérer la femme des liens du mariage, le divorce suite auquel l’homme peut reprendre la femme en mariage, après l’avoir divorcée, est jusqu’à deux fois.
Suite à cela, soit l’homme reste en bons termes avec son épouse, ou alors il la libère définitivement mais toujours en bons termes. C’est-à-dire qu’il prononce le troisième divorce, dans une période inter menstruelle. S’il l’a divorcée une ou deux fois, soit il la reprend en mariage, ou bien s’il veut la libérer définitivement, il prononce le divorce dans la troisième période inter menstruelle.
Ce verset a été révélé à propos d’une femme compagnon qui s’appelle Jamiilah et son époux s’appelle Thaabit fils de Qays fils de Chammaas. Elle ne le supportait pas parce qu’il n’était pas beau mais lui, il l’aimait. Il lui avait donné à titre de dot un verger. Elle a dit au Prophète qu’elle avait peur de ne pas assumer ses devoirs conjugaux. Elle n’avait rien à dire concernant l’application des devoirs conjugaux de la part de son époux. Le Prophète a proposé à cet homme d’accepter qu’elle lui rende son verger en contrepartie de quoi il la libèrerait des liens du mariage. C’est le khoulou^ c’est-à-dire une séparation moyennant une contrepartie qui est versée au mari. Ce peut être la femme qui la verse, ce peut être un tiers. Moyennant cette contrepartie, le lien du mariage est effacé. Ce fut le premier khoulou^ en islam.
Et il ne vous est pas autorisé (c’est-à-dire vous les maris) de prendre ce que vous leur avez donné (aux femmes) quoi que ce soit (de leur dot).
Sauf dans le cas où les deux époux craignent de ne pas assurer leurs droits conjugaux mutuels. Comme si la femme craint de tomber dans le « nouchouuz » c’est-à-dire qu’elle ne craint de refuser à son mari son droit conjugal. Dans ce cas-là, justement, il y a cette issue de libération des liens du mariage moyennant une contrepartie.
Si vous craignez : An-Naçafiyy a dit que le pronom « vous » ici peut être adressé aux gouverneurs et c’est possible aussi qu’il s’adresse aux maris et que, plus tard, à la fin de ce verset, la parole s’adressera aux gouverneurs.
Qu’ils ne respectent pas les limites de la religion agréée par Allaah (en ce qui concerne la vie conjugale, c’est-à-dire le droit de chacun des époux l’un sur l’autre)
Alors il n’y a pas de mal (à ce que le mari récupère tout ou partie de la dot et il n’y a pas de mal à ce que la femme donne tout ou partie de la dot).
A ce que la femme verse pour son mari (pour se libérer des liens du mariage).
Ce sont là les limites définies dans la religion agréée par Dieu. Concernant le mariage, le fait de jurer, le fait de divorcer, le fait de faire le khoulou^, etc… Ceci, pour que les musulmans sachent comment exécuter ces différentes transactions.
Ne dépassez pas ces limites : c’est-à-dire n’outrepassez pas ce que Dieu vous a fixé. Agissez conformément aux règles que Dieu a fixées.
Ceux qui outrepassent les limites fixées par Dieu, ce sont eux les injustes. Allaah nous a envoyé un Prophète qui nous a indiqué les lois à suivre. Celui qui ne suit pas cela, qu’il ne s’en prenne qu’à lui-même.
Verset 230 : s’il la divorce : c’est-à-dire s’il prononce un troisième divorce après les deux précédemment cités, elle ne lui est plus licite jusqu’à ce qu’elle se marie avec un autre. C’est une parole de dissuasion pour que l’homme réfléchisse bien avant de prononcer une parole de divorce. Ce jugement est conforme à ce que notre Prophète ^alayhi S-Salaat wa s-salaam a dit à une femme qui a été divorcée trois fois par son mari nommé Rifaa^ah. Elle est allée voir le Prophète pour lui dire que, malgré cela, elle voudrait bien redevenir son épouse. Le Prophète lui a dit qu’elle ne pourrait revenir à Rifaa^ah que si un autre homme l’épousait, consommait le mariage, puis qu’il veuille bien la divorcer pour qu’elle puisse se marier à nouveau avec Rifaa^ah. Hadiith réputé rapporté par Al-Boukhaariyy. Il n’y a pas de considération à accorder à tout avis qui serait non conforme à ce jugement.
Les moujtahid sont ceux qui ont l’habitude de déduire les lois à propos de questions qui n’ont pas été mentionnées dans les textes (et ce sont les versets du Qour’aan et les Hadiith confirmés du Prophète ^alayhi S-Salaat wa s-salaam). Quand les musulmans sont confrontés à un cas qui n’a pas été mentionné dans un texte, celui qui va donner la réponse, c’est le moujtahid, comme l’imam Maalik, comme l’imam Ach-Chaafi^iyy, comme l’imam Abouu Haniifah, comme l’imam AHmad ibnou Hanbal. Il ne s’agit donc pas d’une concertation entre les gens du commun. Ce sont les savants moujtahid qui ont l’aptitude à déduire les lois en utilisant l’analogie par rapport aux questions qui, elles, ont été mentionnées dans les textes. Par ailleurs, il y a des textes qui sont abrogés – l’application de ce texte s’est arrêtée – mais que l’on continue à réciter. Donc si quelqu’un ne sait pas que tel texte a été abrogé (et ceci a eu lieu au temps du Prophète ^alayhi S-Salaat wa s-salaam)et qu’un autre texte est venu après, il est possible qu’il fasse une analogie avec ce verset qui a été abrogé et ceci n’est pas valable. Il y a de nombreux critères qui font qu’un savant ait le degré de moujtahid.
Tous les savants moujtahid sont d’accord sur le fait qu’à partir du moment où un homme a prononcé trois divorces, il ne peut pas vivre à nouveau avec cette femme tant qu’elle n’aura pas été épousée par un autre puis qu’il veuille bien la divorcer.
Quiconque dit une parole qui n’est pas conforme aux textes, sa parole est rejetée. Le moujtahid ne va pas dire une parole qui ne soit pas conforme à un texte. Et tous les textes n’ont pas le poids d’arguments. Le plus fort est le Qour’aan. Concernant la parole du Prophète, il y a des degrés de fiabilité. Il se peut qu’un savant moujtahid dise que cette chaine de transmission n’est pas suffisamment forte pour qu’il s’appuie dessus. C’est pour cela qu’il y a des divergences entre les moujtahid. Un moujtahid va arriver à un jugement différent d’un autre moujtahid en s’appuyant sur tel Hadiith que l’autre n’a pas retenu. Les divergences concernent les actes pratiques et non pas la croyance. Il n’y a pas de divergence acceptable dans la croyance. Si un moujtahid aboutit à un jugement qui contredit un texte qui fait l’accord chez les savants, on ne doit pas le suivre dans ce qu’il a dit. Comme l’exemple de ce verset qui indique que l’homme ne pourra pas épouser cette femme après qu’il l’ait divorcée trois fois, tant qu’elle n’a pas épousé un autre. Si quelqu’un vient et dit le contraire de cela, on ne va pas le suivre parce qu’il est en train de contredire un texte qui va l’accord chez tous les savants. De même, si un juge émet une sentence (en sachant qu’il y a des juges pour chaque école de jurisprudence) et que cette sentence revient à contredire un texte qui fait l’objet d’accord des savants, cette sentence n’est pas à prendre en compte. Et nous demandons à Dieu qu’Il fasse que nous persévérions sur la voie correcte, sur la tradition prophétique.
La sagesse dans le fait qu’une femme qui a été divorcée par trois fois par son mari, celui-ci ne pourra pas vivre à nouveau avec cette femme tant qu’elle n’aura pas été épousée par un autre qui aura consommé ce mariage puis qu’il veuille bien la divorcer pour que le premier puisse l’épouser à nouveau, tient dans le fait que l’homme soit au courant que s’il fait cela, cette séparation ne pourra pas être compensée par un regret. C’est une séparation définitive.
S’il la divorce (ici il s’agit du deuxième mari)
Il n’y aura pas de mal pour eux deux (le premier mari et la femme) qu’ils se remettent ensemble (c’est-à-dire par un mariage) si eux deux pensent qu’ils vont respecter la loi de Dieu (s’ils pensent qu’ils pourront respecter leurs obligations conjugales l’un envers l’autre).
Ce sont là les limites fixées par Dieu. Dieu les explique pour les gens qui ont de la compréhension. (C’est-à-dire qui comprennent ce qui leur a été indiqué).
Verset 231 : et si vous divorcez une femme et qu’elle atteint son terme (c’est-à-dire la fin de sa période d’attente post maritale). Le mot « ajal » peut avoir le sens d’échéance, du terme et peut avoir le sens de la période. On dit que l’âge d’un être humain, sa vie s’appelle un « ajal » et on dit que la mort qui est le terme de cette vie est un « ajal ».
Ou bien vous les retenez dans de bonnes conditions ou bien vous les libérez dans de bonnes conditions. C’est-à-dire que : soit il la reprend à son mariage (l’homme peut reprendre cette femme à son mariage lors de cette période d’attente post-maritale, sans faire de nouveau contrat, et ceci par une simple phrase comme s’il dit qu’il la reprend à son mariage) mais sans vouloir lui nuire par cette reprise. Soit il la quitte jusqu’à ce que s’achève la période d’attente post-maritale et qu’elle soit définitivement séparée de lui, sans qu’il ne lui nuise.
Mais ne retenez pas votre femme que vous avez divorcée pour lui nuire. Il arrivait en effet, avant le verset, qu’un homme prononce le divorce avec sa femme, qu’il la laisse jusqu’à ce que la fin de la période d’attente post maritale soit proche puis il la reprenait, non pas parce qu’il avait besoin d’elle mais juste pour lui prolonger sa période d’attente post maritale : c’est cela le fait de retenir avec une nuisance.
Pour être injuste envers elle. Ne faites pas cela pour la pousser à vouloir vous payer pour que vous la libériez.
Et celui qui fait cela, (c’est-à-dire qui retient l’épouse pour lui nuire) il aura exposé sa femme au châtiment de Dieu (il l’aura poussée à commettre peut-être des péchés)
Et ne prenez pas les versets et les ordres de Dieu comme objets de moquerie : c’est-à-dire soyez sérieux en prenant ces jugements, en les appliquant, en les respectant, sinon vous aurez dénigré ces jugements-là.
Et citez les bienfaits et les grâces que Dieu vous a accordés : le bienfait de l’islam et le bienfait du Prophète ^alayhi s-salaam
Comme livres et comme sagesses. Le livre c’est le Qour’aan et les sagesses c’est la sounnah, le Hadiith du Prophète ^alayhi S-Salaat wa s-salaam. Citez c’est -à-dire évoquez, répondez à ces bienfaits par le remerciement. Et considérez ces bienfaits à leur juste valeur, ce Livre que Dieu vous a révélé et cette sagesse que Dieu vous a fait connaitre par le biais de Son envoyé. Ne soyez pas ingrats.
Dieu vous exhorte par ce qu’Il vous a fait descendre (comme révélation à Son Prophète)
Et craignez Dieu : c’est-à-dire préservez Dieu dans les épreuves qu’Il vous accorde.
Et sachez que Dieu sait absolument tout : Il sait ceux pour qui le rappel est profitable et qui le mettent en œuvre, ceux qui se préservent, ceux qui sont exhortés et autres que ceux-là. C’est une menace et une promesse très éloquentes : une menace de châtiment et une promesse de récompense. Ceci est un rappel pour que nous accomplissions ce que Dieu nous a ordonné de faire et que nous évitions ce que Dieu nous a interdit de faire.
Les bonnes actions font disparaître les mauvaises
la louange est à Allâh le Seigneur des mondes, à Lui reviennent les grâces et le mérite, à Lui les bons éloges, je témoigne qu’il n’est de Dieu que Dieu, Lui seul n’a pas d’associé, je témoigne que Mouhammad est son esclave et son Messager, que l’honneur de la part de Allah, Celui qui accorde avec profusion, Celui qui est miséricordieux et que l’invocation des anges des plus hauts degrés soient en faveur du plus honorable des messagers et le dernier des prophètes, l’intercesseur des désobéissants au jour du jugement ainsi qu’à tous ses frères prophètes et messagers.
Ceci étant dit, Allahou tabaraka wa ta^ala a fait grâce à ses esclaves croyants par le fait que leurs bonnes actions sont une cause d’expiation de leurs mauvaises actions. Ceci est une grâce, ce n’est pas une obligation pour Dieu. Ainsi dans sourate Houd, Allah dit ce qui signifie : « certes les bonnes actions font partir les mauvaises actions et Allah n’a pas dit que les mauvaises actions font perdre les bonnes actions et ce parce que la miséricorde de Dieu, ses manifestations, sont plus nombreuses que ses manifestations de sa volonté de châtier ».
Notre chaykh a dit : il nous a été rapporté par chaîne de transmission ininterrompue dans le sahih de Al Boukhariy et le sahih de Ibnou Hibban que Allah après la création des créatures, a fait écrire sur une table qui est placée au-dessus du trône « certes les manifestations de ma volonté de faire miséricorde sont plus nombreuses que les manifestations de ma volonté de châtier ». Lorsqu’il s’agit de « ar-rahma » qui signifie miséricorde, qui est la miséricorde de Dieu dans le sens de l’attribut de Dieu et « al ghaDab » qui signifie volonté de châtier, certains traduisent par le mot colère mais le mot colère n’est pas digne de Dieu, la colère c’est un changement d’humeur, donc on dit qu’il s’agit de la volonté de châtier. Donc pour ce qui est de « ar-rahma » qui est la miséricorde de Dieu et « al ghaDab » qui est la volonté de châtier, dans le sens de l’attribut de Dieu, ces deux attributs sont de toute éternité, aucun des deux ne précède l’autre, parce qu’ils ne dépendent pas du temps, ils sont tous deux de toute éternité. Il n’y a pas un qui a précédé et l’autre qui a suivi. Mais ces mêmes termes, « ar-rahma » et « al ghaDab », s’ils sont pris dans le sens de la manifestation de faire la miséricorde et s’ils sont pris dans le sens de la manifestation de châtier, dans ce sens-là, les manifestations de faire miséricorde, sont plus nombreuses que les manifestations de la volonté de châtier et les manifestations de faire miséricorde, précèdent dans le temps les manifestations de la volonté de châtier.
Le paradis fait partie des manifestations de la miséricorde et le paradis est de loin plus grand que l’enfer. Et les anges font partie des manifestations de la miséricorde de Dieu, les anges sont beaucoup plus nombreux que les humains et les jinns. Tous les humains et les jinns par rapport aux anges sont comme une goutte par rapport à la mer. Un exemple que les manifestations de la miséricorde sont plus nombres que les manifestations de la volonté de châtier, c’est que les bonnes actions sont multipliées pour le croyant.
Parmi ce qui illustre le fait que les manifestations de la miséricorde sont plus nombreuses que les manifestations de la volonté de châtier c’est que les bonnes actions sont multipliées pour le croyant, quand il fait une bonne action elle sera inscrite dix fois et plus, chaque bonne action que l’esclave accompli sincèrement par recherche de l’agrément de Dieu, il ne recherche pas par cette bonne action que les gens fasse son éloge, que les gens le regardent avec égard, si cette bonne action est conforme à ce qu’a apporté le Prophète, elle sera inscrite dix bonnes actions.
Et il se peut qu’elle soit multipliée plus que cela à qui Allah le veut. Quant aux mauvaises actions, une seule mauvaise action est inscrite une seule fois, ce n’est pas comme les bonnes actions. Par ailleurs, il y a beaucoup de possibilités d’accomplir de bonnes actions, la tasbihah (subhana l-Lah) ça c’est une bonne action, la takbira (Allahou akbar) ceci est une bonne action et tout acte de bienfaisance est une bonne action. Même si un musulman dit « as-salamou alaykoum » à un autre musulman, ceci est compté comme une bonne action, bien sûr le secret c’est l’intention. Ce critère de multiplication de la bonne action dix fois c’est pour celui qui a mis l’intention de rechercher l’agrément de Dieu mais il se peut que la bonne action soit multipliée bien plus que cela, bien plus que dix et parmi les grâce que Allah nous accorde par la multiplication des bonnes actions c’est que Allah a fait que la bonne action peut faire partir un certain nombre de mauvaises actions. Il y a parmi les bonnes actions celles qui élèvent de dix degrés celui qui les accompli et efface pour celui qui les accomplit un certain nombre de mauvaises actions et Dieu sait combien, c’est une grâce de Sa part. Mais tout cela, ô vous esclaves de Dieu, sa condition c’est que cette bonne action soit conforme à ce qu’a amené le Messager de Allah dans sa loi honorée. Par contre, si la personne accomplit un acte qui selon l’apparence a une bonne apparence mais en réalité n’a pas été conforme à ce qu’a amené le Messager, celui qui fait cette action, il n’aura pas la récompense, ce n’est pas l’apparence qui valide la récompense mais la conformité avec la loi. C’est pour cela que le Messager a dit ce qui signifie : « Celui qui fait le woudou comme il en a reçu l’ordre et qui fait la prière comme il en a reçu l’ordre, il lui sera effacé ses péchés antérieurs », c’est-à-dire les petits péchés. Si quelqu’un avait des milliers et des milliers de petits péchés et même s’il avait des millions, celui qui fait cela, tous ses petits péchés seront effacés.
Le woudou la condition de son acceptation pour que Dieu récompense le musulman qui le fait, c’est la sincérité et la conformité de ce woudou avec le woudou du Messager de Allah, et ela est détaillé dans les livres de science, comment on fait le woudou’. Parmi les causes qui permettent de garantir cette récompense, il y a le fait de ne pas gaspiller l’eau, certains mettent le robinet et ça coule, ça coule, ils utilisent moins qu’un verre mais ils font couler trois litres d’eau. Faites attention, ne gaspillez pas l’eau dans le woudou’. Une manière pratique pour ne pas gaspiller c’est d’ouvrir le robinet, prendre l’eau dont on a besoin pour laver le membre, puis on ferme, puis on rouvre le robinet, on prend l’eau nécessaire, on referme, on lave et ainsi de suite, on prend ce dont on a besoin dans le creux de la main, on ne laisse pas couler, que ce soit pour le ghousl ou pour le woudou’. Habitues toi à utiliser un récipient, même pour le ghousl, tu prends et tu verses, ce n’est pas tu fais les chutes du Niagara. Celui qui veut connaitre la manière dont le Prophète faisait le woudou’ il regarde les livres adaptés.
Ceux qui gaspillent l’eau au moment du woudou’, c’est-à-dire ils vont utiliser beaucoup d’eau pour laver les membres, ils n’auront pas cette récompenses promise dans le hadith honoré. De même si quelqu’un quand il s’agit de laver trois fois un membre, il va rajouter une quatrième fois, il n’aura pas la récompense, il va au contraire rater la récompense du woudou’parce que il a rajouté, il ratera la majeure partie ou la totalité des récompenses du woudou’. S’il agit de la sorte, comment ses petits péchés lui seront effacés ? Donc pour qu’il lui soit pardonné ses péchés, il faut que son woudou’ soit conforme à celui du Prophète. Les mauvaises actions sont effacées par le woudou’ pour celui qui s’est appliqué dans le woudou’, qui a fait en sorte que le woudou’ soit correct, c’est-à-dire un woudou’ conforme à celui du Messager de Allah. Celui qui veut avoir son woudou’ avec cette grande faveur à savoir que tous ses petits péchés lui soient effacés. Alors qu’il fasse son woudou’ tels que les faqih l’ont mentionné dans leurs livres du point de vue des piliers et des conditions, et qu’il délaisse ce qui fait perdre la récompense ou qui la diminue, comme le fait de parler des paroles qui ne comportent pas de bien pendant le woudou’. Pourquoi on dit « qui ne comporte pas de bien ? » car si lui il dit subhana l-Lah cela ne diminue pas de récompenses, mais si il parle des sujets du bas monde qui peuvent attendre, cela affecte le woudou’, cela diminue ses récompenses. Exemple il dit : ouvre la fenêtre, fais la vaisselle, des choses qui n’ont pas de lien avec l’acte d’adoration, on ne parle des paroles de dhikr. Même si c’est permis, ça diminue les récompenses. Si la personne remplit les conditions, regardez ce qu’elle gagne, ses petits péchés sont effacés ça en vaut la peine. Donc il reporte ses paroles du bas monde pour se conformer au woudou’ du Prophète.
Parmi les conditions pour obtenir la récompense dans son woudou’ c’est que l’eau qu’il utilise pour son woudou’ soit licite, c’est-à-dire qu’il lui est permis d’en disposer. Si tel n’était pas le cas, il n’aura pas de récompenses du tout. Quant à la parole du Prophète qui signifie : « et qui fait la prière tout comme il en a reçu l’ordre » cela veut dire qu’il est une condition pour obtenir cette faveur, à savoir le pardon des petits péchés, que la prière se déroule également tout comme Dieu l’a ordonné. Comment la prière est valide et suffisante ? Suffisante c’est-à-dire qu’elle décharge la personne qui l’effectue, elle n’a pas besoin de la refaire, la prière est valide, c’est-à-dire qu’elle remplit les conditions et les piliers, et qu’elle est dépourvue de tout ce qui est déconseillé. Si la prière était ainsi, c’est-à-dire qu’elle a rempli les piliers et ne comporte pas de choses déconseillées, alors celui qui fait la prière aura obtenu cette grande récompense. Si la prière est ainsi, celui qui l’aura faite aura eu cette grande faveur suite au woudou’ conforme à la loi de Dieu et la prière conforme à la loi de Dieu.
Pour ce qui est de ne pas utiliser beaucoup d’eau, c’est quelque chose de recommandé, le Messager a incité à le faire. Il est arrivé que le Prophète ai fait le woudou’ avec un moud (le moud c’est le plein de deux mains jointes) tout le woudou’ avec les recommandations et le triplement. Il lui suffisait pour tout son woudou’ le plein de deux mains jointes de taille moyenne, ce n’est pas un miracle, c’est une chose de manière habituelle. Il lui arrivait d’utiliser plus d’eau dans d’autres situations et il arrivait jusqu’à six moud, donc il a fait de un à six moud. Faites-le vous verrez ce n’est pas compliqué. Celui qui utilise un moud ou de un moud jusqu’à six moud, tout cela est conforme à la sounnah, c’est à dire à la pratique du Messager de Allah.
Si quelqu’un a utilisé plus que six moud, alors on étudie son cas, si ce qu’il a utilisé en plus de cette quantité de six moud, il y a une exagération, alors ce woudou’ ne sera pas accepté ça veut dire quoi, il n’aura pas de récompenses, il aura son woudou’ il peut prier avec mais il n’aura pas de récompenses. Si on ne sait pas gérer l’eau, on prend un récipient pour nous habituer, ce n’est pas compliqué. Pourquoi est-ce qu’il ne sera pas accepté si c’est plus que six moud ? Parce qu’il y a eu gaspillage. Mais si le dépassement des six moud n’est pas exagéré alors ça n’arrive pas jusqu’au caractère déconseillé et donc ça ne prive pas celui qui a fait le woudou’ totalement de récompenses, ça affecte, ça diminue mais ce n’est pas zéro, tant que ce n’est pas exagéré. Mais s’il se limité à la quantité qui nous a été rapporté du Messager c’est-à-dire un seul moud, cela est mieux. Mais si il va faire plus que un moud, il fait deux moud, ou trois moud, ou quatre, cinq six moud, c’est toujours permis et il n’y a pas de mal en cela, il ne sera pas privé de récompenses. Mais les faqih ont dit qu’il est recommandé que l’eau du woudou’ soit un moud en raison de ce qui a été rapporté du Messager, qu’il faisait le woudou’ avec un seul moud, rapporté par Anas ibnou Malik.
Il a été rapporté également que le Prophète a fait le woudou’ avec un makkouk, c’est une unité équivalente à six moud selon une interprétation, et il y a d’autres avis. Et ceci est une sagesse de la part du Messager de Allah puisqu’il aura fait le woudou’ une fois avec la quantité de six mouds. Dans certains cas la personne peut être pressée et elle va utiliser plus d’eau et parfois elle n’est pas pressée et elle peut prendre tout son temps et faire attention à chaque goutte. Dans le cas où la personne est extrêmement pressée, elle ne va pas forcément s’appliquer avec son woudou’ avec un seul moud. Il en est de même pour ceux qui exercent certains des métiers, certains utilisent la peinture, d’autres ce sont des garagistes, un moud ce n’est pas suffisant pour eux, ils ont besoin de plus que ce que d’autres ont besoin, et ce en raison de leur métier. Et le Messager de Allah l’a envoyé afin d’enseigner aux gens par son acte et par sa parole, c’est-à-dire les compagnons l’ont vu faire le woudou’ avec un moud et avec un makkouk. Le hadith en question c’est un hadith firlih ? les compagnons rapportent l’acte du Prophète pas la parole. Anas Ibnou Malik que Dieu l’agrée a dit que le Messager faisait le woudou’ avec un moud et il faisait le ghousl avec quatre moud. Si tu évites le gaspillage en appliquant la sounnah, tu gagnes des récompenses. Et c’est le même Anas ibnou Malik qui a rapporté la deuxième version selon laquelle le Messager faisait le woudou’ avec un makkouk et il faisait le ghousl avec cinq makkouk, ça fait trente moud. Donc le Messager nous a donné un intervalle, un makkouk, six makkouk. Donc un moud à six moud pour le woudou’, et le ghousl quatre moud jusqu’à trente moud.
Les deux hadiths sont authentiques, confirmés du Messager de Allah. Ce hadith est appelé hadith gestuel car Anas qui l’a rapporté n’a pas cité la parole mais il a rapporté les gestes que le Prophète avait fait, il n’a pas été dit que le Messager ait dit quelque chose ici. Anas observait beaucoup les actes du Messager et il l’a observé faire le woudou’. Donc celui qui fait le ghousl, par exemple à la fin des menstrues ou après avoir été jounoub ou s’il le ghousl surérogatoire du vendredi, alors qu’il utilise peu d’eau et après il fait le shampoing ou autre et il utilise plus d’eau, il peut séparer les deux. L’acte d’adoration il le fait en respectant les limites pour gagner la récompense et après bien sur sans tomber dans le gaspillage interdit, il peut utiliser plus s’il a besoin mais sans mélanger les deux.
Et parmi les causes qui privent de la récompense citée dans le hadith sur le woudou’, il y a les mauvaises suggestions, le waswas, c’est une waswasa qui entraine la personne à gaspiller l’eau. Certains ils lavent et ils disent « non j’ai pas lavé cet endroit », ils rajoutent alors c’est lavé, c’est mouillé. Les mauvaises suggestions font croire que non, ce n’est pas suffisant, ils se disent « ici il y a un poil qui dépasse » alors qu’il a lavé.
Il faut faire la distinction entre le fait d’être rigoureux et le faire d’avoir des mauvaises suggestions et on va donner des exemples. Le chaykh a dit : on m’a rapporté l’histoire d’un homme (donc c’est une histoire contemporaine) parti en voyage en Turquie, il est allé dans un hôtel et il faisait le woudou’ , et il gaspillait au point qu’à un moment il risquait d’épuiser tout le réservoir de l’hôtel, vous savez ce sont des réservoirs dans certains hôtels qui ne sont pas reliés au réseau de distribution. Le chaykh a dit : que Dieu nous préserve d’une telle waswassa. Le chaykh a dit : un tel homme il a été privé de la récompense et il est tombé dans le péché. Pourquoi il a été privé de récompenses, pourquoi il tombe dans le péché ? Car il a utilisé l’eau de l’hôtel et le propriétaire n’accepte pas qu’il lui épuise tout son réservoir. Donc faites attention. Le chaykh lui-même, alors que c’est lui qui nous enseigne, parfois il envoyait un de ses élèves et il disait « telle bouteille d’eau tu la mets dans le réservoir de la mosquée de l’association au cas où j’ai dépassé ce que je devais utiliser ». Ce sont des gens qui pensent à l’au-delà. Certains ils ouvrent le robinet et ça coule, ça coule. Les gens ne font pas attention à cela. Et Il y a ceux qui sont dans le waswas ils disent : « ici il y a une bout de cheveu que je n’ai pas lavé ». Cet homme dont le chaykh a parlé il est tombé dans un grand péché et il a été privé de récompenses. Le chaykh a dit certains faqih chaféite ont rapporté l’histoire de certains en proie au waswas que l’un d’entre eux ait plongé dans le Nil qui se trouve en Egypte, donc le chaykh il cite un cas réel, un homme il est entré dans le Nil pour enlever l’état de jounoub. Il est entré dans l’eau donc c’est un fleuve, ce n’est pas de l’eau qui arrive jusqu’à la cheville. Et il est resté jusqu’au coucher du soleil, il a dit : « aujourd’hui ce que j’ai fait ce n’est pas valable je reviens demain pour continuer ».
Et la mauvaise suggestion dans la prière elle est encore plus terrible. Certains ne se suffisent pas de dire « Allahou akbar » une seule fois, certains ils font plusieurs fois, plus que dix. Soit il doute sur sa prononciation d’une lettre, ou il doute si son intention était simultanée à la takbirah d’entrée en rituel. Attention il ne faut pas confondre rigueur et …? Le chaykh a dit : quelqu’un comme ça devrait avoir pitié de lui-même. Soit cette personne chasse définitivement cette mauvaise suggestion, ou alors qu’elle accomplisse la prière selon l’imam Malik car l’intention peut précéder de quelques temps la takbirah de l’entrée en rituel. Dans l’école de l’imam Malik, dans l’école de Abou Hanifa et l’école de l’imam Ahmad ce n’est pas une condition que la personne ait l’intention d’accomplir la prière en même temps qu’elle fait la takbirah dans l’entrée en rituel, la simultanéité n’est pas une condition de validité. S’il avait l’intention d’accomplir la prière peu de temps de avant la parole « Allahou akbar » avant l’entrée en rituel, alors son intention est valable. Qu’il accomplisse la prière selon une de ses écoles afin de se soulager de cette fatigue qui ne comporte pas de biens, il y a des fatigues qui sont utiles mais ici il se fatigue inutilement. Il arrive jusqu’à s’épuiser lui-même et perd son temps. Deux minutes, trois minutes il redit « Allahou akbar », il s’épuise et perd son temps. Et il est possible qu’il dérange les gens autour de lui, surtout s’ils n’ont pas appris ce qu’il a. Si quelqu’un à côté de lui prend conscience de son état, ça va être désagréable pour lui et il perdra de sa sérénité, la personne va à la moquée pour chercher la sérénité l’apaisement, et il trouve quelqu’un qui répète la takbirah plusieurs fois, il perd un peu de sa sérénité.
Le chaykh a dit : certains d’entre eux ont leur mauvaise suggestion à propos des lettres de la Fatiha. Et le chaykh a dit : s’ils ont eu pitié d’eux même, en prenant l’avis de l‘imam Malik, cela vaudra mieux pour eux. Dans l’école de l’imam Malik si celui qui prie en étant dirigé ne récitait pas la Fatiha, il n’y a pas de conséquence pour lui. Chez les malikites, ce n’est pas un devoir pour le ma’moum de réciter la fatihah. La récitation de l’imam lui est suffisante. Ou le chaykh a dit : une autre possibilité c’est qu’il récite la Fatiha juste en bougeant la langue sans se faire entendre lui-même, il articule la lettre avec sa langue mais sans qu’il ne s’entende l’articuler. Il bouge la langue là où il faut articuler les lettres et il se suffit de cela sans se faire entendre, sans lever la voix pour qu’il entende, ni la lettre « sin » ni la lettre « sad », qu’il apaise son cœur, qu’il se tranquillise. Il considère que c’est une récitation valide selon l’imam Malik que Dieu l’agréé. Inna li l-Laahi wa inna ilayhi raji^oun : certes nous appartenons à Allah et certes nous reviendrons à son jugement.
Certains ont dit que le waswas, il y a un sheytan qui attaque la personne sur ce point-là, notamment pour l’eau quand ils font le woudou’ ou quand ils nettoient la maison, que Dieu nous préserve.
Quelques informations utiles avant de terminer : le chaykh a dit : n’oubliez pas la recommandation que je vous ai fait à savoir d’amener de nouvelles personnes pour apprendre la croyance, n’oubliez pas cette recommandation, parce que les gens de l’égarement tirent les gens et les ramènent vers l’égarement. Il y avait un égaré au Liban qui s’appelle … cet homme presque à chaque fois qu’il parlait il disait de la mécréance, il imposait à ce qui le suivent de lui amener dix nouveaux et celui qui ne ramenait pas dix nouveaux il lui faisait payer une amende. Le chaykh a dit : mes frères, profitez du bien en appelant les gens à la religion, (c’est une source de bien pour nous) et de les motiver à assister aux assemblées de science. Qu’est-ce que le chaykh a dit : si vous faites cela, vous venez à l’assemblée et vous venez avec d’autres personnes, vous aurez votre récompense et la récompense de ceux que vous amenez, il y a en cela le combat contre la mécréance et l’égarement. Car de nombreuses personnes de nos jours ne connaissent pas leur Créateur simplement ils disent par la langue « la ilaha illa l-Lah ». Il y a eu parmi les gens ceux qui disent que Dieu est un homme et que la pluie est son urine, ils pensent qu’ils sont musulmans. C’est pour cela qu’il est important de parler de la croyance dans n’importe qu’elle assemblée. Parlez de la croyance dans vos foyers, à votre épouse, à vos enfants … il se peut que quelqu’un présent entende quelque chose qu’il avait oublié et il va s’en rappeler, ou en lui rappelant il va en parler à un autre qui ne savait pas. Il ne suffit pas que quelqu’un naisse de parents musulmans et vous savez pertinemment qui n’apprennent pas cette science dans leur école, ils n’apprennent pas la croyance avec l’explication dans l’école ou ils sont inscrits et leurs parents ne leur enseignent pas. Ici il y a des gens qui n’arrivent même pas à dire « la ilaha illa l-Lah », même s’ils sont nés de parents musulmans. La plupart n’enseignent pas la croyance à leurs enfants. Le chaykh a dit : fournir des efforts pour amener les gens à apprendre cette croyance fait partie des plus importantes des obligations, des devoirs et des actes qui te permettent d’obtenir des récompenses de la part de Dieu, ne vous privez pas de cela. Le chaykh a dit : celui qui ouvre une assemblée de science de religion, c’est-à-dire il invite des gens pour une assemblée et il fait en sorte que ce soit régulier, même si ce n’est pas lui qui donne le cours mais il invite quelqu’un qui donne cours, parce lui-même a peur de se tromper ou parce qu’il sait que untel va plus être écouté, celui qui ouvre une assemblé de science chez lui, c’est mieux pour lui que s’il recevait un million de dinars en or. Un dinar d’or c’est quatre grammes… La zakat sur l’or c’est vingt dinar d’or. Un dinar c’est 4,23 grammes. Un dinar d’or c’est deux-cent euros. Donc celui qui a ouvert l’assemblée c’est plus que s’il recevait deux cent millions d’euros (en 2023).
Dieu n’agrée pas ces catégories de personnes
La louange est Allah, le Seigneur des Mondes, que l’honneur et l’élévation en degré soient accordés à notre Maître Mouhammad ainsi qu’à sa famille et ses compagnons bons et purs.
Le chaykh a dit : Nous rapportons avec une chaîne de transmission ininterrompue, c’est-à-dire que le chaykh rapporte de quelqu’un qui rapporte d’un autre avec une chaîne de transmission, d’une personne à une autre, qui n’est pas interrompue et du degré du Sahih, du degré de l’authentique, du point de vue de la fiabilité, c’est un Hadith qui est fiable, dans le sahih de Ibnou Hibban (son recueil) que Dieu lui fasse miséricorde que le Prophète de Allah a dit (hadith en arabe) ce signifie: « Allah n’agrée pas une certaine catégorie de personnes que le Prophète a qualifiée par ce qui suit : Allah n’agrée pas toute personnes ja^Dhariyy, jawwaDh, sakh-khaabin bil aswaaq, jiifatin billayl, Himaarin bi n-nahaar, ^aarifin bi ‘amri d-dounyaa, jaahilin bi ‘amri l-‘aakhirah ». Nous allons expliquer ces qualificatifs. Ce sont des catégories de personnes que Dieu n’agrée pas, Allah n’agrée pas celui qui a ces caractéristiques-là. Le Messager de Allah a cité des gens dans ce Hadith qu’il a décrits par certaines caractéristiques.
Premier qualificatif que le Prophète a cité dans le Hadith, c’est une catégorie de personnes que Dieu n’agrée pas « ja^Dhariy », c’est celui qui est orgueilleux, qui se considère au-dessus des autres.
Deuxième qualificatif « al jawwaDh » : c’est celui qui cherche à amasser l’argent avec une mauvaise intention, avec un objectif qui n’est pas louable. Il a y aussi le sens de priver les ayants droits de leur droit dans cet argent, donc il amasse, il cherche à accumuler et il prive, il amasse d’une manière blâmable et il prive les ayants droits de cet argent. C’est qu’il cherche à amasser l’argent par amour pour l’argent même. Quels sont les mauvais objectifs : chercher à amasser l’argent pour l’argent, pour satisfaire ses désirs interdits et pour faire preuve d’arrogance vis-à-vis des gens, pour la vanité et faire preuve d’orgueil à l’égard des esclaves de Dieu. Donc son objectif n’est pas louable, quand il cherche à amasser l’argent c’est un, pour satisfaire ses mauvais désirs, par exemple il veut boire de l’alcool, c’est pour avoir des choses interdites, pour faire preuve de vanité comme certains ils veulent avoir les baskets de dernier cri pour que les gens disent il a de belles basket ou pour avoir une belle maison pour que les gens disent il a une belle maison, et par orgueil pour que les gens disent « lui il a réussi », il se considère supérieur aux gens, c’est ça son objectif par la collecte de l’argent, c’est ce profil que le prophète qualifié de jawwaaDh.
Ce n’est pas le cas de celui qui amasse l’argent d’une source licite pour le dépenser dans ce que Allah a autorisé, dans les voies que Allah a autorisé. Parfois, quand on veut expliquer quelque chose on peut l’expliquer par des exemples et on peut l’expliquer par des contre-exemples, une définition en général c’est ce qui permet de cadrer les deux, de comprendre le sens et de voir ce qui ne fait pas partie de ce sens. Donc Quand le chaykh a dit : ce n’est pas le cas, c’est pour définir la limite du terme « jawwadh ». Car celui qui chercher à amasser l’argent, à gagner de l’argent, pour le dépenser dans ce qui est licite, par exemple il a une charge obligatoire, des enfants, donc lui il cherche à amasser l’argent pour le dépenses dans une voie licite mais non pas pour faire preuve de vanité vis-à-vis des gens, et ce n’est pas pour être hautain vis-à-vis des gens, ce n’est pas pour utiliser cet argent pour se montrer supérieur aux gens, donc celui qui cherche l’argent d’une voie licite pour le dépenser dans le licite, non pas par vanité ni par orgueil, et ce n’est pas pour parvenir non plus pour l’utiliser pour satisfaire des penchants ou des désirs interdits, cela n’est pas blâmable.
Car le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa salam, il n’a pas blâmé l’argent de manière absolue et il n’a pas fait son éloge de manière absolue non plus. Car l’argent il y a ce qui en est blâmable et il y a ce qui en est louable. Ce n’est pas tout argent qui est blâmable et ce n’est pas tout argent qui est louable. Alors qu’est-ce que l’argent qui est blâmable ? L’argent blâmable c’est l’argent que la personne obtient de source interdite, c’est l’argent obtenu par celui qui ne prête pas attention s’il a obtenu de source licite ou de source interdite. Ou encore l’argent blâmable c’est l’argent obtenu pour satisfaire ses désirs interdits, c’est-à-dire pour assouvir ses désirs interdits ou bien pour en tirer vanité vis-à-vis des gens ou encore pour l’utiliser pour faire preuve d’orgueil, pour se montrer supérieur aux gens. Voilà l’argent qui est blâmable.
Quant à l’argent obtenu par un musulman de source licite dans l’intention d’assurer sa propre chasteté, c’est-à-dire pour ne pas qu’il soit dans le besoin, il ne va pas aller mendier pour avoir ses besoins de base qui ne sont pas comblés, ou pour profiter à soit même, c’est-à-dire un bénéfice qui est licite, soit même ou autrui, ou bien pour subvenir à la charge de ses enfants, ou de ses parents ou d’autres proches parents mais sans que ce soit dans l’objectif de la vanité et la supériorité vis-à-vis des gens, cet argent n’est pas blâmable.
Notre chaykh que Dieu lui fasse miséricorde a dit : notre preuve ici à ce sujet, la classification de l’argent en deux catégories (l’agent blâmable et l’argent louable), c’est ce qu’a rapporté l’imam Ahmad et Ibnou Hibban avec une chaine de transmission authentique que le Prophète a dit à ^Amr Ibnou l^As ce qui signifie : « qu’il est bon l’argent licite détenu par l’homme vertueux ». ni^ma c’est une parole qu’on dit pour faire l’éloge.Alors c’est quoi l’argent licite, ici le Prophète a utilisé le même adjectif pour l’homme vertueux et pour l’argent, « salih ». Mais L’argent quand on dit qu’il est salih ça veut dire c’est l’argent qui est gagné par la personne, qui est acquis de source licite, car comme vous le savez il y a des source licites et des sources illicites, exemple celui qui vole l’argent, c’est une source interdite, celui qui usurpe les biens de quelqu’un, c’est une source interdite, si quelqu’un hérite de son proche parent musulman, c’est une source licite si quelqu’un loue ses services pour un travail licite d’une location qui est correcte, l’argent est licite. Cet argent est licite. Donc le Prophète a fait l’éloge de l’argent gagné par la personne d’une source licite (hadith en arabe) : « qu’il est bon l’argent licite détenu par l’homme vertueux ».
Alors il explique qui est l‘homme vertueux, c’est celui qui est croyant, donc il n’y a pas de vertueux qui ne soit pas croyant, qui s’acquitte de ses devoirs envers Dieu. Dieu nous a ordonné de faire certaines choses exemple nous devons apprendre le minimum de la science de la religion, nous devons glorifier Dieu, nous devons glorifier la religion, nous devons respecter le Prophète, nous devons accomplir cinq prières quotidiennes, nous devons jeûner le mois de Ramadan, nous devons nous acquitter de la zakat, nous devons appliquer les transactions convenablement, correctement selon la loi de l’islam. Donc celui qui est vertueux c’est celui qui s’acquitte de ses devoirs envers Dieu et qui s’acquitte de ses devoirs envers les esclaves de Dieu. Quels sont les devoirs envers les esclaves de Dieu ? Exemple si quelqu’un a des parents pauvres, il doit les prendre en charge. Si ses parents ont plusieurs enfants, qui va les prendre en charge ? Eux tous, eux tous vont contribuer pour prendre en charge leurs parents, ce ne sont pas que les garçons, ce sont les garçons et les filles. L’homme vertueux, c’est celui qui s’est acquitté de ses devoirs envers Dieu, et qui s’est acquitté de ses devoirs envers les esclaves de Dieu. Il sait ce que Allah lui a rendu obligatoire de faire et il s’en acquitte. Donc ce n’est pas quelqu’un d’ignorant le vertueux, parce que l’ignorant il ne sait pas ce que Allah lui a rendu obligatoire de faire, le vertueux il sait ce que Allah lui a ordonné de faire, donc un premier critère pour que quelqu’un soit vertueux c’est qu’il ait appris le minimum indispensable de la science religion, il sait ce que Allah lui a rendu obligatoire et il l’accompli, et il sait ce que Allah lui a interdit de faire et il l’évite. Il fait la prière tout comme Allah le lui a ordonné, il fait le jeûne tout comme Allah le lui a ordonné, il s’acquitte de la zakat tout comme Allah le lui a ordonné, il ordonne le bien et il interdit ce qui est blâmable.
Le chaykh rappelle que le fait d’ordonner le bien et d’interdire le mal fait partie des obligations que Dieu a donné à ses esclaves. Donc l’homme vertueux il fait cela également, il ordonne le bien et il interdit le mal. C’est le cas de ceux dont Allah a fait l’éloge (ceux qui ordonnent le bien et interdisent le mal) dans sourate ali imran qui signifie : « vous êtes la meilleure des communautés (la communauté de Mouhammad) qui soit apparue aux gens, vous ordonnez le bien et vous interdisez le mal et vous croyez en Dieu ». Certains ignorants disent à notre époque « moi je ne juge pas », c’est comme s’il a fait quelque chose de bien, non tu juges, tu n’es pas tout seul avec tes opinions personnels, avec tes passions, tu juges avec la loi que Dieu a révélé à son Prophète. Sinon comme tu vas ordonner le bien et interdire le mal si tu ne juges pas ? Certaines expressions sont devenues courantes mais derrière elles, il y a des choses qui ne sont pas bonnes. C’est comme les mou^tazilah qui ont propagé au début, la parole « Allah est partout », les gens se sont mis à répéter mais sans comprendre le sens. Donc faites attention, même si des gens utilisent beaucoup une parole, pesez là par rapport à la balance de la loi. Qu’est-ce qu’elle veut dire cette parole ? Les gens disent « je ne te juge pas », ça veut dire quoi ça ? C’est courant que les gens disent « moi je ne juge pas ». On a dit ce matin, la parole du Prophète qui signifie : « l’un d’entre vous n’atteindra un degré de fois complète que s’il fait soumettre ses passions à la loi que j’ai amené ». Il ne fait pas l’inverse, il ne va pas faire soumettre la loi à ses passions, ton nafs elle aime et tu essaies de faire marcher la loi avec, non, ce n’est pas comme ça. Apprends la loi et casse ton nafs pour la faire soumettre à la loi, c’est ainsi que tu vas progresser mai si tu veux tirer la loi dans ta direction à toi, pour te satisfaire tes passion, tu vas perdre.
Le chaykh a dit : la communauté de Mouhammad est la meilleure des communautés des prophètes, c’est-à-dire chaque prophète a une communauté, de toutes ces communautés la meilleure est celle de du Prophète Mouhammad. Donc une des caractéristiques qui fait qu’elle est la meilleure des communautés c’est que c’est la communauté qui comporte le plus de saints « waliyy », la communauté qui comporte le plus de savants « ^oulama », la communauté qui comporte le plus de « faqih », c’est à dire les spécialistes des lois.
Au point que Al Maçih, ^Iça, Jésus, ^alayhi salam a dit à propos de la communauté de notre maitre Mouhammad : « ce sont des savants indulgents […]», « ^oulama » = savant indulgent, « houlama » c’est le pluriel de « halim », « halim » signifie indulgent, être indulgent cela veut dire qui ne perd pas patience, celui qui patiente. Le mot « barrarah/(barraratoun) » c’est le pluriel de « barr » c’est le caractère de celui qui est « birr » et « birr » c’est la bienfaisance et « al barr » c’est le bienfaiteur, celui qui agit en bien« ce sont des savants, indulgents, bienfaisants, et pieux tellement ils ont des connaissances qu’on dirait des prophètes ».
Cela a été rapporté par Abou Nou^aym… dans al hidya. Allahou tabaraka wa ta^ala a décrit la communauté de notre maitre Mouhammad par le fait qu’elle a comme caractéristique le fait qu’elle ordonne le bien et interdit le mal. C’est une des caractéristiques que Allah a indiqué dans le Qou’ran. Le chaykh que Dieu lui fasse miséricorde a dit : il y avait autrefois des gens qui réalisaient cette caractéristique, qui appliquaient cela, ils ordonnaient le bien, ils interdisaient le mal, mais de nos jours ils sont devenus peu nombreux. Certaines aujourd’hui ils se disent : « moi je fais la prière, je fais mon jeûne et je ne m’occupe pas des gens », beaucoup sont ainsi aujourd’hui, ils se disent : « pourquoi je vais avoir des problèmes ? ». Le chaykh a dit : ordonner le bien et interdire le mal ne veut pas te diminuer ta subsistance ni ta durée de vie, celle que Dieu t’a prédestiné, ni te raccourcir la vie que Dieu t’as prédestiné, que tu le fasses ou que tu le fasses pas, Dieu t’as prédestiné une subsistance et une durée de vie. Mais de nos jours ils sont devenus peu nombreux, ceux qui mettent en œuvre de manière opérationnelle cette caractéristique, en l’occurrence, ordonner le bien et d’interdire le mal.
Mais le chaykh nous donne une lueur d’espoir, il dit : mais malgré cela, il y a en aura toujours dans la communauté. C’est pour cela, si nous ordonnons le bien et interdisons le mal, en diffusant la bonne croyance, c’est une cause de beaucoup de récompenses, il se peut que par cela Dieu nous pardonne beaucoup de péchés. Aujourd’hui quand tu ordonnes le bien et tu interdis le mal, les gens se retournent contre toi, même tes proches parents. Certains quand on leur dit : « Dieu existe sans comment, sans endroit » certains ils disent ça c’est une secte. Certains ne supportent pas que les gens apprennent la croyance correcte. Le shaytan est derrière la personne pour l’empêcher d’apprendre, il est sur sa tête jusqu’à ce que la personne abandonne, il ne faut pas abandonner. Ceci est la voie des sunnites, la voie Ahlou s-Sounnah wa l-jama^a, ce n’est pas la parole d’une secte, ce sont les wahhabites qui sont une secte, eux ils ont eu religion qui date de 250 ou 300 années, Ahlou s-Sounnah wa l-jama^a ont plus de 1400 années, donc ce n’est pas une secte, c’est la religion agrée par Dieu, c’est un prophète qui la amené, ce Prophète il a eu des miracles, son miracle permanent c’est le Qou’ran, c’est un défi permanent, personne n’a pu écrire un texte semblable, dedans, on trouve des annonces de choses qui ont eu lieu et quand elles ont été annoncées, elles n’avaient pas encore eu lieu, et il y a des choses annoncées qui n’ont pas encore eu lieu et qui vont avoir lieu, et il y a des informations sur ce qui a précédé, les communautés antérieures dont les gens n’ont pas connaissance autrement que par révélation de ce texte, il y a les règles des comportement, les lois, avec toute la beauté du texte en arabe, un texte incomparable, ça c’est le miracle permanent du Prophète. Aujourd’hui même le plus riche, même s’il a tout l’or, il ne peut pas ramener tous ces gens-là à dire la même chose, à faire les mêmes actes d’adoration, ceci ne suffit-il pas pour réfléchir ? Et Allah fait que certains ont vu les miracles devant eux, la lune fendue en deux moitiés et ils n’ont pas cru, ce n’est pas le miracle qui créé la bonne guidée, c’est Allah qui créé la bonne guidée.
Pourquoi le chaykh dit : malgré cela il y en aura toujours au sein de notre communauté, des gens qui ordonnent le bien et interdisent le mal, parce que Dieu l’a annoncé dans le Qou’ran et la parole de Dieu est véridique, il y en aura toujours.
(hadith en arabe) Hadith à retenir et à mettre en pratique « layça minna » ici littéralement cela veut dire « n’est pas des nôtres », mais ça ne veut pas dire qu’il n’est pas musulman, ici ça veut dire qu’il n’est pas un musulman accompli. Ne fait pas partie des nôtres c’est dans le sens n’est pas un musulman accompli, celui qui ne respecte pas le plus âgé d’entre nous, même si c’est ta sœur en islam, elle a deux ans de plus que toi, tu la respecte, elle a un an de plus que toi tu la respecte, tu te lèves et elle s’assoit tu restes debout, s’il y a une qu’une seule chaise. Le chaykh ^Abdou l-Lah c’est comme ça qu’il faisait, il avait horreur que certains restaient devant alors qu’il y avait des personnes âgées derrière qui étaient debout, ce n’est pas comme ça. Le respect dans l’islam c’est que si quelqu’un est plus âgé que toi, même si tu ne peux pas le piffrer, aujourd’hui le mot à la mode c’est les affinités, Allah a créé les gens et ça ne match pas tout le temps, mais fais soumettre tes passions à la loi, plus âgé que toi, je le respecte point, ça veut dire quoi je le respecte ? Je parle correctement avec lui, je lui donne une meilleure place que moi, s’il y a un seul verre d’eau pour deux je le laisse boire, je le priorise, des choses de cet ordre. Si tu éduques ton âme comme ça, tu vas gagner. Si tu lâches ta bride à tes passions, comme un cheval sauvage, il n’est pas dompté, tu ne sais pas comment il va aller, il fait du rodéo, mais si toi tu arrives à tenir ton âme là tu vas progresser et si tu progresses, les portes vont s’ouvrir devant toi, mais si tu fais du sur place, tu vas boucler. « Ne fais pas partie des nôtres (c’est-à-dire n’est pas un musulman accompli) celui qui ne respecte pas le plus âgé d’entre nous et qui ne fait pas miséricorde au plus jeune d’entre nous ».
Une fois un homme est venu voir le Prophète et il lui a dit : « Mon cœur est dur », certains ils s’en rendent compte parfois, que leur cœur est dur. Le Prophète lui a dit ce qui signifie : « caresse la tête d’un orphelin, si tu le fais par tendresse envers lui, tu auras pour chaque cheveu sur lequel ta main as passé, une récompense ». Cette miséricorde envers les enfants, regardez certains quand ils voulaient que le Prophète viennent chez eux, ils envoyaient leur petite fille, elle prenait le Prophète par la main et elle le tirait, le Prophète ne disait : comment moi je suis la meilleure des créatures ? Même une petite fille, elle le prenait par la main et il l’a suivait parce que ses parent voulaient que le Prophète vienne chez eux par exemple. Dans le Hadith, le Prophète a dit ce qui signifie « le croyant accompli est comme un chameau docile », le chameau qui est docile, si tu le fais s’accroupir sur un rocher, il s’accroupit alors que le rocher est inconfortable pour lui, il est comme ça le croyant, il est docile, cette docilité à quoi elle va servir ? A ce que nous sommes en train de dire, à ordonner le bien et à interdire le mal. Si ton frère tu ne supportes pas qu’il te dise : « donne-moi une bouteille d’eau », comment tu vas espérer collaborer avec lui pour ordonner le bien et interdire le mal, si dans ton cœur tu ne le supporte pas et lui ne te supporte pas, qu’est-ce qu’on va faire ? il ne faut pas être comme les aimants qui sont de même côté, qui se repoussent tout le temps, soyons des aimants qui sont du bon côté, qui s’attirent.
Fais miséricorde au plus jeune, comment tu le fais ? Tu lui enseigne les attributs de Dieu, tu lui fais aimer la religion, tu lui fais aimais les bons caractères, tu vas l’encourager, si tu vois qu’il a fait une bêtise et qu’il essaie de la cacher mais pas dans le sens du mensonge, parce qu’il a honte de l’avoir faite, tu fais comme si tu n’as pas vu, par exemple, et ça bien sûr c’est un art, certains font des bêtises et les cachent pour les refaire après, donc tu essaies de mesurer, ceux qui sont parents, ils connaissent.
Donc le chaykh a cité ce hadith, il a cité quatre choses : celui qui respecte le plus âgé, qui fait miséricorde au plus jeune, qui ordonne le bien et qui interdit le mal. Le chaykh a dit : s’il ne réalise pas ces quatre caractéristiques, même si son discours était par rapport aux deux dernières caractéristiques, il a cité le Hadith parce qu’il y en a quatre ici, il ne sera pas un musulman accompli dans sa religion.
Le chaykh revient au Hadith initial, il dit la parole du Prophète qui signifie : « Allah n’agrée pas tout ja^dhariy » c’est-à-dire ce Hadith comporte le blâme envers l’orgueilleux. Si en plus de ce caractère d’orgueilleux, il est jawwadh, qu’il cherche à amasser de l’argent sans faire attention si c’est d’une voie licite ou d’une voie interdite et qu’il fait preuve d’avarice pour payer l’argent dans les voies dans lesquelles Dieu a ordonné de dépenser alors c’est quelqu’un qui augmenté en mal et en corruption.
3ème caractéristique : Si de surcroît, il est « sakhaboun bil aswaq », c’est-à-dire c’est quelqu’un qui parle à haute voix dans les marchés, ce n’est pas juste le fait de crier dans les marchés, c’est dans le sens que c’est quelqu’un qui est tellement cupide, tellement il cherche à avoir l’argent qu’il parle beaucoup à propos des moyens d’avoir l’argent. Certains leur discours c’est autour du dernier business, le dernier tuyau pour obtenir plus d’argent c’est toujours ça son discours.
4ème caractéristique : « jiffatin bilayy » : Il est comme un cadavre la nuit, c’est-à-dire il passe la nuit à roupiller, à dormir, il ne va pas profiter, il ne cherche pas à gagner durant sa nuit à faire des prières, la nuit il est comme un cadavre. Il passe sa nuit à dormir il ne profite pas de la nuit pour gagner des récompense, à faire des prières par exemple.
5ème : « himarin bi n-nahar » Le jour il est comme un âne c’est-à-dire que sa préoccupation, c’est de varier les mets et de multiplier les plaisirs, de varier la nourriture et de multiplier les plaisirs, ce qui le détourne de l’accomplissement de ce que Allah lui a ordonné d’accomplir. Certains ils te disent « je travaille » c’est comme le mot de passe pour justifier qu’il ne font pas certaines choses comme la prière, le jeûne, il fait pas. Abou Hanifa il travaillait, les compagnons ils travaillaient, ils n’avaient pas le RSA. C’est pour ça que certains compagnons ils n’ont pas rapporté autant de hadith que d’autres. Certains ils venaient pour écouter le Prophète mais ils avaient leurs occupations quotidiennes. Certains ils croient que quand on se met dans la religion, on décroche de tout le reste, non.
Même Chaykh Abdoul l-Lah n’était pas content si quelqu’un n’allait pas suivre ses cours à l’école, au lycée, à l’université. Ce n’est pas parce que tu apprends la religion que c’est une exemption pour travailler, pour apprendre et étudier. Non pas du tout, tu t’organises et tu essaies de gérer ton temps, tu as plusieurs heures dans la journée. Pourquoi le chaykh voulait que les gens aient leur diplôme, parce qu’il y a des obligations collectives, il faut qu’il y est parmi les musulmans, des gens qui maitrisent telle et telle chose, donc il y a un socle de base qui est le minimum de la science de la religion mais après il y a ceux qui progressent dans la religion, ceux qui progressent dans telle étude, tel métier. Mais après il y a ceux qui progressent dans la religion, ceux qui progressent dans telle étude, tel métier, parce qu’il y a besoin.
Donc si en plus de tout ce qu’on vient de citer, il a les deux dernières caractéristiques qui sont cités dans le hadith, le 6ème « ^arifin bi amri d-Dounya », il maitrise les sujets du bas monde et le 7ème caractéristique « jaahilin bi amri l-‘aakhirah » , il est ignorant des sujets de l’au-delà, certains ils te disent il est directeur mais il ne sait pas quels sont les piliers du woudou’. C’est pas parce qu’il est directeur ou président, peu importe le poste, il n’est pas excusé pour ignorer les sujets de la religion. Le Prophète a dit que tel profil, Dieu ne l’agréé pas. Celui qui connait les sujets du bas monde et qui ignore les sujets de l’au-delà, son mal est plus grave. Aujourd’hui tu trouves certains leur père il meurt, les gens amènent le défunt dans la mosquée pour faire la prière funéraire et eux ils attendent dehors, parce qu’ils ne savent pas. Quel gain aura ce père si ses enfants ne font même pas la prière funéraire pour lui. La personne sera contente si ses enfants vont des vocations pour lui afin que Dieu leur fasse miséricorde pour, lui peut être qu’il a veillé pour que ses enfants aient des diplômes, des postes, de l’argent et il a oublié qu’un jour il va trépasser et que ses enfants ne sauront même pas faire la prière funéraire en sa faveur. La situation est dramatique c’est pour cela le Prophète a dit (hadith en arabe) chaque communauté a une source d’égarement/une source de corruption et la source de corruption de sa communauté c’est l’argent, il y a plusieurs versions ou d’autres choses sont mentionnées. Pour eux il n’y a que l’argent c’est tout alors que l’argent c’est un moyen, ce n’est pas une fin en soi et l’argent, Allah te l’a prédestiné, ta subsistance tu vas l’avoir, comme l’a dit notre maitre Ahmad ar-Rifa’i : « Quand j’ai su que ma subsistance personne d’autre ne va la prendre, mon cœur s’est apaisé » et il a dit : « je suis étonné que des gens se concurrencent pour ce qu’il leur est garanti et ils n’œuvrent pas pour ce qui ne l’est pas garanti ». Ils se concurrencent pour la subsistance qui est garantie et ils ne se concurrence pas pour le paradis qui ne leur est pas garantie. Voilà comment la personne doit se comporter, on dit cela pour qu’on se rappelle. C’est comme quelqu’un parfois il est en train de conduire, parfois il somnole, il tend vers la gauche il tend vers la droite, le rappel va lui permet de garder toujours le cap, ce sont des choses qu’on connait mais le rappel est utile pour le croyant.
Le chaykh conclue grâce à ce qui vient d’être dit dans le hadith, quelle conclusion nous tirons, nous tirons de cela que celui à qui Allah a accordé de l’argent, que ce soit une grande ou petite fortune, et qui connait les voies, les moyens de ramasser l’argent, il connait les ficelles pour avoir de l’argent de telle ou telle manière, mais qui ignore les sujets de la religion, c’est-à-dire il ignore ce que Allah lui a ordonné d’accomplir, il n’a pas appris, il ignore ce que Allah lui a ordonné d‘apprendre comme science de la religion, un tel profil fait partie des pires des créatures de Dieu. Il vit comme un animal.
Et le chaykh il dit : il n’y a pas de moyen pour accomplir ce que Allah a rendu obligatoire et pour éviter ce que Allah a interdit si ce n’est par la connaissance de la science indispensable de la religion à propos de laquelle le Messager de Allah a dit ce qui signifie : « quérir la science est une obligation pour tout musulman ». Rapporté par ibnou Maajah et par Al Bayhaqiyy.
Celui qui se détourne de l’apprentissage, il ira à sa perte sans s’en rendre compte. Inna li l-Lahi wa inna ilayhi raji^oun : Certes nous appartenons à Dieu et nous reviendrons à la vie pour son jugement. On dit cette phrase en général quand une catastrophe arrive comme la mort de quelqu’un. Le chaykh ce qu’il a cité c’est une catastrophe, si déjà le fait de manquer une seule prière dans son temps sans excuse, c’est plus grave que si tous ses membres de sa famille mourraient, que s’il perdait tout son argent. Que dire de celui qui n’a pas appris et qui accumule, il ne fait pas la prière correctement et ça s’accumule, ça s’accumule. La personne il ne faut pas qu’elle n’oublie une chose, quelle est ta raison d’être, pourquoi tu es dans cette vie, tu es là parce que Dieu t’as créé pour t’ordonner de l’adorer donc tu priorise cela par rapport à autre chose,. C’est ta raison d’être. Quand il s’agit d’un sujet de religion, tu le priorise sur autre chose. Ton temps ne suffit pas pour toutes les choses, si tu as concurrence, tu as un créneau et tu dois faire deux choses, tu priorises ce qui est pour ton au-delà.
Et le chaykh a dit : les faqih, c’est-à-dire le spécialistes des lois, des quatre écoles n’ont pas négligé l’explication de ces sujets, c’est-à-dire le sujets de la science indispensable de la religion. Ils n’ont pas négligé, vous trouvez des moukhtasar selon les chaféites, des moukhtasar selon les malikites, des moukhtasar selon les hanafites, des moukhtasar selon les hanbalites, ils n’ont pas négligé cela. N’est pas ce que le Prophète ^Iça a dit que les savants de la communauté de Mouhammad sont des savants indulgent, bienfaisant, pieux, on dirait des prophètes tellement ils ont de la science. Pourquoi cette communauté est la meilleure des communauté, elle comporte le plus de savants, donc les savants ont indiqué cela, c’est-à-dire que la personne ne se justifie pas et dise « non moi je ne suis pas au courant, j’ai pas appris », certains ils disent « moi je suis malikite », « moi je suis chaféite », il comprend rien du tout, c’est comme si c’était une carte d’identité. Apprends la science peu importe l’école mais apprends pour que tu puisses garantir que tes actes d’adoration sont corrects. Et donc le chaykh a dit : les faqih de ces quatre écoles n’ont pas négligé l’explication de ces sujets que tout à chacun qui croit en l’au-delà, qu’il craigne Dieu, pour qu’il apprenne ce minimum indispensable, c’est ça le sens.
Et notre chaykh a dit : il nous a été rapporté dans le sahih de Al Boukhariy de la parole de ^Aliyy Ibnou abi Talib que Dieu l’agrée qu’il a dit la phrase que vous connaissez qui est dans le Sirat que le chaykh a mentionné « Le bas monde s’est comme mis en marche pour nous quitter, (c’est comme un train qui va partir et l’au-delà c’est comme un train qui va vers nous,) et l’au-delà vient vers nous, (quand le temps avance, on s’éloigne de cette vie et on se rapproche de l’autre vie c’est ça le sens) alors soyez de ceux qui investissent, qui œuvrent pour l’au-delà et ne soyez pas de ceux qui sont attachés au bas monde (le bas monde quel que soit sa longueur il a une fin l’au-delà n’ a pas de fin). Aujourd’hui ce sont les œuvres et il n’y a pas de comptes (si l’un d’entre nous voyait les anges ce qu’ils écrivent comme bonnes et mauvaises œuvres peut être qu’il agirait autrement, certains savants ont dit si les gens entendaient le cri du mort quand il est enterré, ils n’enterraient plus jamais leurs morts, Dieu nous a voilé certaines choses par miséricorde pour nous, que Dieu nous accorde d’être parmi ceux qui se repentent) et demain ce sera la rétribution et il n’y aura pas d’œuvre». Ce n’est pas comme certains qui prétendent que si tu n’as pas fait la prière aujourd’hui, tu vas la faire sur le sol de l’enfer. Les œuvres ce ne sont pas dans l’au-delà, les œuvres c’est maintenant c’est ça que veut dire notre maitre ^Aliyy.
Histoire : Il y a un homme qui venait d’être enterré, savant qui était présent a dit à l’homme qui se trouvait à côté de lui : « Si tu étais à la place de ce mort, qu’est-ce que tu aurais souhaité ? » et l’homme a répondu : « j’aurai souhaité revenir à la vie et œuvrer encore pour gagner des récompenses », le savant lui a dit : « maintenant tu es dans la résidence de ton souhait alors œuvres ». C’est ça la parole de notre maitre ^Aliyy, c’est pour nous rappeler que la vie va a à sa fin et que l’au-delà c’est la résidence des comptes.
Ahlou s Sounnah ne divergent pas concernant les fondements de la croyance
Ahlou s-sounnah ne divergent pas concernant les fondements de la croyance, donc les sujets fondamentaux, les sujets de base de la croyance, ils ne sont pas en opposition les uns avec les autres. Et au titre de la mise en garde contre les trois groupes qui eux ont contredit Ahlou s-Sounnah, –ceux qui ont contredit Ahlou s-Sounnah ce ne sont pas uniquement les trois groupes mais le Chaykh les a cités car ce sont les trois groupes les plus visibles à notre époque-. Comme vous le savez dans le hadith le Messager ^alayhi s-salam a dit que la communauté de Mouça s’est divisée en soixante-et-onze groupes, la communauté de ^Iça s’est divisée en soixante-douze groupes et il a dit que sa communauté allait se diviser en soixante-treize groupes. Donc il a dit ça de son vivant et à son époque ils n’étaient pas soixante-treize groupes et il a dit que tous seront en enfer excepté un seul. Quand on lui a demandé qui est ce groupe excepté qui n’ira pas en enfer, il a répondu ce qui signifie « ceux qui auront la croyance que j’ai moi et mes compagnons » ou dans une autre version il a désigné « la grande majorité » c’est-à-dire que la grande majorité qui se disent musulmans sont sur la croyance correcte, ils font partie de ce groupe qui est sauvé. Quand on entend soixante-treize groupes cela fait beaucoup mais quand le Prophète a dit quel était le groupe qui est sauvé, c’est le groupe majoritaire, le groupe majoritaire en termes d’appartenance, en termes de membres. Vous pouvez le voir à travers l’histoire depuis le Prophète et les compagnons jusqu’à notre époque, Ahlou s-Sounnah ont été toujours majoritaires. Ceci est un des signes de la prophétie de notre maître Mouhammad (invocation) parce que ce hadith, il l’a dit de son vivant alors qu’il n’y avait pas de groupes égarés à son époque. Ce hadith est très connu ce n’est pas quelque chose qui a été fabriqué il y a deux cents années mais sa chaîne de transmission remonte jusqu’aux compagnons du Prophète.
En guise d’introduction à ce cours, les élèves du chaykh quand ils ont compilé les cours que le chaykh avait donné, ils ont présenté ce cours, un cours qu’a donné le spécialiste des fondements, le faqih, le chaykh ^Abdou-lLah fils de Mouhammad Al ^abdariy que Dieu lui fasse miséricorde d’une large miséricorde il a dit que Ahlou s-Sounnah ne diverge pas à propos des fondements de la croyance et la mise en garde contre les trois groupes qui les ont contredit. Il a été entendu de lui, donc notamment, pour que l’on ait une chaîne de transmission le chaykh Jamil fils de Mouhammad Halim, le chaykh Samir fils de Sami Al Qadi, le chaykh Nabil fils de Mouhammad Al Sharif, le chaykh Abd Razzak fils Mouhammad Al Sharif et le chaykh Mouhammad fils de Moustafa Al Bakri. Il a dit que Dieu lui fasse une large miséricorde : la louange est Allah, le Seigneur des mondes que l’honneur et l’élévation en degré ainsi que la préservation de ce qu’il craint pour sa communauté soit accordée à notre maitre Mouhammad ainsi qu’à sa famille et ses compagnons bons et purs.
Première information que le Chaykh a donné, la structure du cours que le chaykh donne est pédagogique pour nous, il a commencé par dire : les quatre écoles ne divergent pas à propos des fondements de la croyance. Pourquoi le chaykh a commencé par parler des quatre écoles ? Parce qu’aujourd’hui, les gens du commun, ceux qui n’ont pas appris, quand tu leur parle des ach^arites ou les matouridites, certains n’accrochent pas mais quand tu leur parle des quatre écoles, ça fait référence à quelque chose qu’ils connaissent, pour certains. Qui sont ces quatre écoles ? Ce sont les quatre écoles de jurisprudence, il ne s’agit pas d’écoles de croyance mais ces écoles de jurisprudences ne divergent pas concernant les sujets de la croyance. Dans l’ordre chronologique des écoles de jurisprudence, il n’y a pas que ces quatre-là, il y a d’autres écoles mais ces quatre-là, l’avantage qu’elles ont c’est que leurs disciples, les savants moujtahid de ces quatre écoles ont entretenu les avis de ces écoles et ils se les ont transmis de sorte qu’il y a eu d’autres moujtahid que les quatre mais leur écoles n’ont pas été entretenues et transmises comme ce fut le cas pour ces quatre écoles là.
Par ordre chronologique des quatre écoles nous avons l’imam Abou Hanifa que Allah l’agrée, ensuite l’imam Malik Ibnou Anas, l’imam Ach-Chafi^iy Mouhammad Ibnou Idriss et ensuite l’imam Ahmad Ibnou Hanbal. Nous ne parlons pas du mérite de l’un d’entre eux sur l’autre parce que les savants se sont accordés sur une règle, ces écoles-là, pourquoi est-ce qu’il y a des écoles ? Parce que chacun a eu une méthodologie d’extraction des lois à partir des textes et cette méthode est validée et chacun a abouti à un certain nombre de règles, de lois, de jugements. Les savants ont dit lorsqu’il y a unanimité sur un jugement, si quelqu’un enfreint cette unanimité, alors on le blâme pour cela, mais lorsqu’il y a divergence, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas arrivés tous à la même conclusion, certains ont dit que telle chose est obligatoire, d’autres ont dit c’est recommandé par exemple, dans ce cas-là, il n’y a pas à renier ce qui fait l’objet de divergences car chacun a ses preuves, chacun a ses arguments. C’était une parenthèse pour expliquer quelles sont les quatre écoles.
Donc le chaykh a dit : les quatre écoles ne divergent pas concernant les sujets des fondements de la croyance. Il a dit néanmoins, ces quatre écoles, il arrive qu’elles divergent à propos de certains jugements comme certaines lois de la prière, ou de certaines lois du pèlerinage, ou certaines lois du mariage, ou certaines lois du divorce. A ce propos il arrive qu’ils divergent mais concernant les fondements de la croyance, ces quatre écoles ne divergent pas. Certains ont dit pour la validité de la prière il est une condition que de réciter la basmalah, d’autres ont dit non c’est recommandé, certains ont dit pour que la prière soit valable il faut absolument réciter le tachhahud, d’autres ont dit non, c’est recommandé, pour le pèlerinage également, certains ont dit que le tawaf al ifada c’est un devoir du pèlerinage le tawaf le wada ? C’est un devoir du pèlerinage c’est-à-dire quand on termine le pèlerinage il faut absolument faire les tours d’adieu, d’autres ont dit non, ce n’est pas un devoir. Pour le mariage certains ont dit il faut que les témoins soient dignes de confiance, d’autres ont dit non il suffit qu’ils soient deux musulmans, pour le divorce certains considèrent que telle chose est un divorce d’autres non, l’apostasie chez les malikites ils l’a considèrent comme un divorce d’autres ne le considèrent pas comme un divorce. Ceci peut faire l’objet de divergences entre les écoles Mais concernant les fondements de la croyance ils ne divergent pas.
La divergence des écoles entre elles concernant les lois, ce n’est pas quelque chose de blâmable, ce n’est pas un défaut pour la religion, ce n’est pas quelque chose qui induit la critique de la religion et le chaykh explique pourquoi. Il dit : pace que même les compagnons, eux-mêmes, ils ont divergé à propos de certaines lois concernant la prière, concernant le jeûne, concernant le pèlerinage, concernant le divorce, concernant le mariage … donc cette divergence à propos des lois est arrivée même par le passé au niveau des compagnons.
Le chaykh a dit : les compagnons il est arrivé qu’ils aient divergé à propos de certaines lois mais pas à propos de la croyance. Donc oui, il y a eu divergences à propos de certaines lois entre les compagnons mais pas à propos de la croyance. Et ce car la divergence et le fait de contredire à propos des fondements de la croyance, c’est de l’égarement. Celui qui diverge à propos de la croyance, il s’est égaré. Que signifie égaré ? Parfois c’est de la mécréance parfois non mais en tout cas ce n’est pas correct, on voit au cas par cas mais on dit c’est de l’égarement.
Le chaykh dit : parmi les plus importants des devoirs, il y a l’enseignement de la croyance de ahlou s-sounnah aux jeunes et aux adultes à notre époque. Donc si quelqu’un dit « que puis-je faire pour améliorer mon état ? » on lui dit enseigne la croyance où que tu ailles, quel que soit l’assemblé dans laquelle tu te retrouves, fais le rappel sur la croyance, tu verras c’est une cause pour que ton état s’améliore. Le chaykh a dit c’est le plus important des devoirs à notre époque. Les savants ont une capacité de jugement qui dépasse la nôtre car ils s’appuient sur leur bagage, sur la science justement, tellement ils connaissent le Qou’ran les hadiths, les paroles de savants, ils ont l’aptitude d’apprécier les choses à leur juste valeur, quand quelqu’un comme le chaykh Abdoullah dit : aujourd’hui le plus important c’est enseigner la croyance, c’est que ce n’est pas une parole dans le vent.
Et il explique pourquoi, parce qu’il s’est incrusté, il s’est mélangé aux gens, aux musulmans, des gens dont la croyance est contraire à la croyance de Ahlou s-sounnah. Vous savez quand vous êtes une équipe, vous savez faire des activités ensemble et il s’incruste entre vous des intrus, ils se font passés pour votre équipe et bien ça va pourrir l’équipe, aujourd’hui il s’est incrusté/immiscé parmi les musulmans des gens dont la croyance est contraire à la croyance de Ahlou sounnah comme les wahhabites.
Maintenant, les gens se sont aperçus, ils ont commencé à prendre conscience, de la corruption des jeunes gens qui vont en Arabie saoudite pour apprendre dans les écoles des wahhabites puis retournent chez eux et ils déclarent mécréants leurs parents, pas seulement leurs parents, ils déclarent également mécréants les saints, ceux dont les tombes sont visitées. Ils disent ce sont des idoles, pour eux celui qui visite la tombe d’un saint c’est un idolâtre, ils le considèrent comme étant un associateur, comme quelqu’un qui adore autre que Dieu. Donc avec quelle croyance ils sont revenus d’Arabie saoudite ? Ils disent à propos des tombes des saints ce sont des idoles et vous vous êtes en train de les adorer parce que ils trouvent que leurs parents, leurs père et mère, ils recherchent la barakah, les bénédictions par la visite des prophètes et des saints. Ceci est une pratique connue, dans tous les pays musulmans, les musulmans visitent les tombes des prophètes et des saints pour rechercher les bénédictions. Donc eux, ils déclarent musulmans toute la communauté. Ils ont pour croyance que c’est du chirk, à savoir une association, une adoration à autre que Dieu. Celui qui fait le chirk ils disent que c’est un mouchrik. Ils déclarent mécréants leurs père et mère qui visitent les tombes et ils déclarent mécréant également celui qui dit « Ya Mouhammad », « ya » c’est pour l’appel, en français de nos jours les gens utilisent directement le nom de ceux qu’ils veulent appeler, si on veut suivre un peu le littéraire c’est comme dire « Ô » en interpellant un autre mais aujourd’hui c’est rare de voir quelqu’un qui interpelle un autre en disant « Ô ». Celui qui dit « ya Mouhammad » à propos du Prophète, eux ils le déclarent mécréant, ou celui qui dit « ya ^Aliy », ou celui qui dit « ya ^Omar, » ou celui qui dit « ya ^Othman », au nom des califes, ou celui qui dit « ya abdoul kadri » à propos de notre maitre abdoul kadir al jiylaly, pour eux c’est un associateur, non seulement ils le considèrent comme associateur et ils considèrent que le tuer c’est licite, pour vous indiquer, leur croyance elle est grave.
Le fondateur de la secte wahhabite s’appelle Mouhammad Ibnou ^Abd l-Wahhab, fils de Abd al Wahhab, d’ailleurs c’est pour cela qu’il a été appelé wahhabite, son père abdoul wahhab n’y est pour rien, c’était un savant sunnite, de même que son frère Souleymane, c’était un sunnite, un savant hanbalite. Mais lui c’était un égaré Mouhammad. Qu’est-ce qu’il a dit ? il a dit : celui qui intègre notre groupe, notre appel, notre darwa alors il a les mêmes droits que nous et il a les mêmes devoirs que nous. Ceci est une nouvelle religion. Et celui qui n’intègre pas notre darwa, qui n’entre pas dans notre appel, c’est un mécréant dont le sang est licite. Qui a rapporté ça de lui ? C’est le moufti de la Mecque. On cite deux savants entre autre qui ont rapporté cela de lui, mais beaucoup ont rapporté cela de lui, le moufti de la Mecque Ahmad fils de zayni dahlan ? c’est un moufti chaféite et l’illustre savant hanbalite, Mouhammad fils de abdoulLah fils de Houmayd qui lui était le moufti des hanbalites à la Mecque au 13ème siècle de l’Hégire, il rapporté ça dans son livre as souhoubou al wabila ^ala Daraihi al hanabila. As souhoubou : ça veut dire les nuages, al wabila ça veut dire qui déverse la pluie, dara’ihi : c’est le pluriel de darih qui signifie la tombe, al hanabila : les hanbalites. C’est un livre qu’il a composé dans lequel il a fait la biographie de 800 savants hanbalites hommes et femmes. D’ailleurs lorsque les wahhabites ont trouvé le manuscrit de ce livre dans une bibliothèque chez eux, ils étaient contents, ils se sont dit chic c’est un livre de savant, ils l’ont imprimé et ils n’ont pas fait attention que dedans il y avait le blâme de Mouhammad ibn Abd Wahhab et quand ils se sont aperçus qu’il y avait le blâme, ils ont fait une nouvelle édition ils ont retiré le blâme, ce sont des falsificateurs. Mais nous avons obtenu des copies de la version qu’ils ont imprimé, le chaykh quand il est venu à Paris il était très content de montrer, il disait lisez, lisez, parce que ce sont eux même qui se sont auto sabordé ? Donc l’auteur de ce livre, il a parlé de Abd l Wahhab, le père de Mouhammad, il a parlé de Souleymane mais il n’a pas cité Mouhammad Abl l Wahhab comme étant un savant hanbalite mais il a noté en bas de page quand il parlé de son père, il a dit c’est le père de Mouhammad celui qui a causé la grande zizanie, le grand égarement.
Au point où ces wahhabites sont arrivés à tuer à leur époque, à l’époque du fondateur du wahhabisme, Mouhammad fils de adb l wahhab. Ils ont tué un homme, un mou’adhin, c’est celui qui fait l’appel a la prière, pourquoi ils l’ont tué ? c’était un homme aveugle et c’était un mou’adhin, ils l’ont tué parce que après le adhan il a récité l’invocation en faveur du Prophète alayhi salat ou wa salam. Ceci est l’habitude des musulmans à l’est et à l’ouest, depuis plus de 700 années avant lui, c’était de l’habitude des musulmans après l’appel à la prière de faire l’invocation en faveur du prophète à haute voix. Le mou adhin lui-même après avoir fait l’appel à la prière, il fait l’invocation en faveur du prophète, cela existe encore, même à notre époque.
Ils sont partis voir Mouhammad Ibnou abdl wahhab, ils lui ont dit : « cet homme après l’appel à la prière, il a continué avec la même intonation et il a fait l’invocation en faveur du Prophète ». Il a ordonné qu’on le tue, et il a été tué. Alors que Dieu ordonne dans le Qou’ran ce qui signifie: « Ô vous qui êtes croyants faites l’invocation en faveur du Prophète ». Pour quelque chose qui est recommandé, ils l’ont considéré comme étant de la mécréance.
Bien que l’invocation en faveur du Prophète ^alayhi salat ou wa salam c’est quelque chose autorisé, il n’y a pas de caractère déconseillé en cela. Le messager de Allah (invocation) a dit ce qui a pour sens : « celui en présence duquel mon nom a été cité, alors qu’il fasse l’invocation en ma faveur ». Ne lésinez pas, ne soyez pas avare envers l’invocation du Prophète, c’est une source de bien pour vous, c’est une augmentation en récompenses, c’est une augmentation d’amour pour le prophète, une augmentation de demande à Dieu d’honneur pour le prophète.
Histoire : Il y avait un homme qui était autour de la ka^ba, cet homme faisait l’invocation en faveur du prophète, il ne faisait que cette invocation. Un savant de son époque lui a dit : « Pourquoi tu ne fais que l’invocation en faveur du Prophète ? Tu as laissé toutes les autres invocations que l’on connait ». Cet homme qui faisait l’invocation lui a dit : « Qui es-tu ? ». L’homme a répondu : « Je suis Sofiane a th-thawri », et il s’agissait d’un grand savant de son époque. L’autre homme lui a dit : « Comme tu m’as dit que tu étais untel alors je vais te dire sinon je ne l’aurai pas dit à quelqu’un d’autre », il lui a dit : « J’étais parti avec mon père pour faire le pèlerinage et en cours de route mon père est tombé malade, je me suis arrêté pour veiller sur lui et il est mort et quand il est mort son visage a noirci ». Parmi les signes qui montrent que le musulman meurt dans un bon état il y a que son visage devient jaunâtre, il a de la transpiration au niveau des tempes, il n’a pas beaucoup de salive qui sort de la bouche. Mais cet homme-là, il a vu que son père avait un mauvais signe. Il a vu son père devenir noir, il a dit : « Je me suis résigné, j’ai recouvert son visage avec le drap et je me suis assoupi. Et quand je me suis assoupi, j’ai vu un homme dans le rêve qui venait, lorsqu’il marchait on aurait dit que la terre se pliait sous ses pas, il était très, très beau, il est venu, il a retiré le voile de mon père et a passé sa main, et le visage de mon père est devenu tout blanc et il l’a recouvert. Quand il allait partir je me suis agrippé à lui ». Dans le rêve il lui a dit : « Qui es-tu ? », l’autre homme a dit : « Tu ne m’as pas reconnu ? Je suis Mouhammad fils de ^Abdou-lLah. Il lui a dit : « Ton père était quelqu’un qui commettait beaucoup de péchés mais il faisait beaucoup d’invocations en ma faveur et c’est grâce à ses invocations en ma faveur que Allah lui a amélioré son état ». Quand il s’est réveillé de son sommeil, il a retiré le drap et il a vu que son père avait un beau visage, comme ce qu’il avait vu dans le rêve. Donc nous faisons l’invocation en faveur du Prophète, en définitive c’est nous qui sommes gagnants. Le Prophète a dit : « Celui en présence duquel mon nom a été mentionné alors qu’il fasse l’invocation en ma faveur », rapporté par As-sahaoui dans son livre al qawlou l’badir fi salati ala habibi fi chafi^ et par Al Hakim dan Al Moustadrak.
S’il n’y avait que ce hadith que l’on a cité, ça aurait été suffisant. N’est-ce pas que le mou’adhin, il a cité le nom du Prophète ? Le Prophète n’a pas dit qu’il fasse l’invocation dans son cœur, il n’a pas dit qu’il ne faut pas qu’il la fasse à haute voix. Si quelqu’un nous dit : qu’il la fasse à voix basse (l’invocation en faveur du Prophète), on lui dit : Pourquoi ? Qui dit que le Prophète dit qu’il faut qu’il la fasse à voix basse ? Il n’a pas dit cela. Vous rajoutez des conditions de votre tête, même si vous rajoutez un million de conditions, ça ne compte pas. Que l’on ne soit pas en position de défense par rapport à ces égarés, on lui dit : qui prouve ce que tu dis, ta parole n’a pas de preuve. La preuve est à la charge de celui qui prétend une chose pas à la charge de celui qui se défend. C’est celui qui accuse, à lui la charge de la preuve. Eux ils prétendent qu’il faut réciter à voix basse mais ne sont pas capable de prouver ce qu’ils disent. Il ne faut pas inverser les rôles, c’est à eux de prouver ce qu’ils disent mais ils n’en sont pas capables.
Cet homme a été tué bien que l’invocation en faveur du Prophète est quelque chose d’autorisé qui ne comporte pas de caractère déconseillé. Les musulmans depuis 700 années et plus, ils font les invocations à haute voix en faveur du Prophète après l’appel à la prière. Et cela augmente l’amour des musulmans pour le Prophète, ça augmente l’attachement à la religion, ça augmente en honneur notre Prophète car on demande à Dieu de l’augmenter en honneur par cette invocation. Mais à l’époque du Messager, et après son époque, jusqu’à cette date-là, environ 700 années depuis que les gens le font, les gens ne faisaient pas l’invocation en faveur du prophète à haute voix après l’appel à la prière mais le Messager n’a pas dit : Ne faites pas l’invocation en ma faveur à haute voix, ne la faites qu’à voix basse, le Prophète n’a pas dit ça. Il a autorisé à sa communauté les deux, c’est-à-dire à voix basse et à haute voix. Mais chez les wahhabites, si quelqu’un fait l’invocation à haute voix en faveur du Messager après l’appel à la prière, ils le considèrent égaré, ils le considèrent mauvais innovateur et ils le considèrent comme méritant d’être tué.
Le chaykh que Dieu lui fasse miséricorde a dit : Ces wahhabites leur mal est très grand alors mettez en garde contre eux. Pourquoi on met en garde contre eux ? Parce que Dieu nous ordonné d’ordonner le bien et d’interdire le mal. Allah dit ce qui a pour sens : « Vous êtes la meilleure des communautés qui soit apparue aux gens, vous ordonnez le bien vous interdisez le mal et vous croyez en Dieu ».
Lorsque le chaykh a donné son cours, il a dit : depuis quatre-vingt ans, ils ont gouverné la Mecque et Médine, ils les ont pris entre la première et la deuxième guerre, vers les années 1917-1920, après la chute de l’empire Ottoman. Quand les alliés ont eu le dessus, ils ont partagé ce qui était l’empire Ottoman, ils se sont appuyés sur des personnes et ils les ont motivés par un pseudo nationalisme arabe, ils leur ont dit : vous êtes arabes comment étiez-vous colonisés par des turcs ? alors il ont été colonisé par des français et des anglais, ils ont tracé à la règle les frontières avec des traits, pour dire voilà ça c’est un pays, ils le disent, un d’entre eux a conduit sa voiture et il a tracé une ligne entre ce qui s’appelle aujourd’hui la Jordanie et l’Arabie, ce sont des frontières tracées à la règle qui n’ont aucune justification géographie, ethnique, c’est juste pour fragmenter au maximum les territoires, pour faire en sorte d’appliquer la devise « diviser pour mieux régner », c’est un classique.
Histoire : Il y avait un vieil homme qui, sachant qu’il allait bientôt mourir a ramené ses enfants et il a ramené un botte de branches, des tiges comme des tiges de siwak par exemple, il les a mis ensemble et il leur a dit : essayez de les casser, aucun n’a réussi, il leur a dit maintenant prenez les un a un et essayez de les casser, puis ils les ont cassé. Quel message voulait-il passer à ses fils ? Restez ensemble, quand vous êtes ensemble vous êtes plus fort.
Après que l’empire Ottoman a été vaincu et que des gens comme Lawrence d’Arabie, les gens croient que c’est un converti qui a fait du bien, en réalité ce sont des gens qui ont favorisé l’essor de ce prétendu nationalisme pour faire ne sorte qu’il y est plusieurs pays. Notamment l’accord de SYAES-PICOT entre les anglais et les français. Donc Les wahhabites étaient justement un des pions utilisés pour fragmenter et diviser, car eux quand ils ont pris la Mecque et Médine, ils ont été fournis en armes, ils ont été aidés par des officiers notamment anglais pour les aider dans la stratégie pour avoir le dessus sur ce qui restait des ottoman et des gens qui ne les suivaient pas. Ils sont venus de leur région à eux qui se trouve à des milliers de kilomètres de Médine et la Mecque, ils sont originaire du Najd, à des milliers de kilomètres à l’est, la capitale c’est Riyad. Certains font passer Mohammad ibn Abd Al Wahhab comme quelqu’un qui a fait des réformes, qui a renouvelé l’appel à l’Islam soit disant, alors qu’en définitive, c’est quelqu’un qui a semé la pagaille, la zizanie, qui a tué femmes et enfants, détruit des bibliothèques, des trésors qu’il y avait dans la chambre du Prophète, ils ont tout pillé, il y avait des choses qui étaient précieuses, qu’il y avait depuis des siècles. Les wahhabites veulent absolument effacer la trace, la mémoire et donc c’est pour ça qu’il est important de mettre en garde eux, in chaa l-Lah bientôt ils vont disparaitre.
Depuis 80 ans ils ont gouverné la Mecque et Médine et son venus d’une distance de 1000 kilomètres, leur origine vient d’une région qui se trouve à 1000 km de la Mecque, c’est beaucoup (une distance comme de paris à nice par exemple). Donc Depuis 80 ans lorsque le chaykh a parlé donc un siècle aujourd’hui environ, ils sont venus de leur région et ils ont pris la Mecque Médine et at-Ta’if, at-Ta’if se trouve à environ 130 km a l’est de la Mecque, c’est une montagne a l’origine que Jibril a amené du pays de ach-cham.
Le chaykh a dit : auparavant c’est le sharif qui gouvernait la Mecque et Médine et at-Ta’if. ach-charif c’est à dire un descendant du Prophète mais il s’agit d’un homme particulier, c’est le grand père des souverains actuels de la Jordanie, il y a une longue histoire sur le sujet. Donc c’est lui qui était le représentant de l’autorité ottomane, il gouvernait la Mecque, Médine et at-ta’if sous la tutelle des ottomans. C’était comme aujourd’hui par exemple vous avez un préfet qui est sous la tutelle du président, donc lui il était le gouverneur de la région sous la tutelle des ottomans.
Les ottoman, ce qu’aujourd’hui on appelle les pays du cham, c’était des départements, toute la Palestine c’était un département, tout le Liban, toute la Syrie c’était un département, al hijaz, tous ces pays c’était des départements gouvernés à partir d’Istanbul, du calife, du sultan ottoman. Ce n’est pas le propre des ottomans, même par le passé à l’époque de notre maitre ‘Omar, ensuite ^Othman, ensuite notre maitre ^Aliy, ensuite les Omeyades, les Abassides, toutes ces régions avaient un pouvoir régional mais qui étaient sous la tutelle du pouvoir central. Comme les états unis par exemple, il y a des état mais c’est un gouvernement fédéral. Donc c’était ash-sharif qui les gouvernait sous la tutelle ottoman.
Alors le chaykh a dit : prenez garde contre eux mettez en garde, méfiez-vous et surtout mettez en garde les jeunes contre eux.
Tous ces jeunes qui vont à partir d’Afrique, ou du Soudan ou d’Ethiopie, ou d’inde, du Pakistan, ou du Maroc, ces jeunes gens qui veulent aller vivre à Médine par exemple, puis ils sont enrôlés dans les écoles des wahhabites et ils vont apprendre chez eux, ce sont eux qui une fois endoctrinés, même ceux qui disent qu’ils n’apprennent chez eux que le Qou’ran, même quand ils vont apprendre le Qou’ran, ils leur enseignent les égarements. Même les gens qu’ils placent dans les mosquées pour diriger la prière, ce sont des gens qui propagent leur croyance, c’est pour cela qu’on ne fait pas la prière en étant dirigés par ces gens-là. Ils endoctrinent les jeunes et une fois qu’ils sont endoctrinés, quand ils retournent dans leur pays, ils propagent ce qu’ils ont appris chez les wahhabites.
C’est pour cela que le chaykh était si vigilant, il donnait les conseils qui sont adaptés. Même certains qui ont voulu faire le pari des wahhabites, qui ont dit on va les utiliser, ils se sont retournés contre eux. Quelqu’un qui prend un âne à la maison, il veut l’élever, il va subir ses âneries quand il sera grand, même ceux qui ont pris le wahhabites soit disant pour les utiliser, ils se retournent contre eux, ils leur éclatent à la figure.
Si quelqu’un dit : « Ô Allah, fais que mon affaire soit réglée », par exemple il veut se marier, il dit : « Ô Allah fais que je me mari » ou il est tourmenté, il dit : « Ô Allah fais que mon tourment soit dissipé » sans faire de tawassoul (le tawassoul c’est demander à Dieu en évoquant le nom d’un être de vertu en espérant être exaucé par égard pour celui dont le nom est mentionné. Donc si quelqu’un fait une invocation sans faire le tawassoul par un Prophète ou par un saint, c’est permis et c’est accepté, il ne commet pas de péchés, et il sera récompensé pour avoir fait cette invocation. Et s’il dit : « Ô Allah fais que mon affaire soit réglée par le degré de ton prophète Mouhammad, ou par le degré de abou bakr, ou par le degré de ^Othman, c’est permis également. Sans le tawassoul c’est permis, avec le tawassoul c’est permis.
A l’origine, c’est de dire « O Allah, fais que mon affaire soit réglée ». Ça c’est le cas de la plupart des musulmans, ils font des invocations sans le tawassoul. Mais ce tawassoul, il a une preuve en sa faveur à partir du Hadith du Messager. Ce n’est pas quelque chose que les musulmans d’eux même ont ajouté parce que un moujtahid l’a trouvé, ça aurait pu mais plus que cela, c’est mentionné dans le hadith, c’est le Messager qui a enseigné ce tawassoul.
Un homme aveugle et venu parler au Prophète a lui a dit : « Ô Messager de Dieu, invoque Dieu en ma faveur pour qu’il me permette de recouvrer la vue » jusqu’à la fin du Hadith. Donc le hadith rapporté par at-tabaraniy dans al mou^jamoul kabir, il n’y a pas que dans ce livre là mais nous citons cette version, il rapporté que le Messager a reçu la visite d’un homme aveugle qui s’était plaint à lui de la perte de sa vue. Le Messager lui a dit ce qui a pour sens : « patientes ». Celui qui perd la vue et qui patiente, sa récompense c’est le paradis. Alors l’homme a dit : « Ô Messager de Dieu, je n’ai personne pour me guider sur le chemin et c’est vraiment très éprouvant pour moi » alors le Messager a dit ce qui signifie : « vas à l’endroit où l’on fait le woudou’, fais le woudou puis tu accomplis une prière de deux rak^ah et dis cette invocation : Allahoumma inni as alouka … ». (invocation à noter). La signification de cette invocation c’est « Ô Allah, je te demande et je m’adresse à toi par notre Prophète Mouhammad, le Prophète de la miséricorde… » c’est ça qui s’appelle le tawassoul, le fait qu’il ait mentionné un être de vertu c’est un tawassoul mais la demande est adressée à Dieu. Il a dit : « Ô Allah je te demande et je m’adresse à toi, O Mouhammad je m’adresse par toi à mon Seigneur ^Azza wa jjal pour qu’il me règle mon affaire ». Bien sûr le secret de l’invocation c’est qu’elle soit dite en arabe car c’est l’enseignement de notre Prophète.
Othman Ibnou Hounayf le rapporteur du hadith dit : « par Allah, nous ne nous étions par encore séparés (c’est à dire nous étions encore dans l’assemblée du Prophète,) et l’assemblée n’a pas duré longtemps, que l’homme est revenu comme si il n’avait jamais perdu la vue. » il est parti faire ce que le Prophète lui a dit de faire et Allah lui a donné la vue par le secret de cette invocation, c’est ce qu’on appelle l’invocation du besoin. Cet homme aveugle avait fait le tawassoul par le Messager, il a recouvré la vue immédiatement et il est revenu auprès du Messager qui était encore à sa place, dans son assemblée, assis à l’endroit où il était la première fois qu’il était venu pour le voir. Cette invocation, que cet homme aveugle avait récité, les musulmans l’utilisent depuis cette époque-là jusqu’à nos jours. Cette invocation a été rapportée par Al Bayhaqi, At-Tabaraniy, (c’est la version que nous avis cité), At Tirmidhiy, Tirmidh c’est une ville située en Ouzbékistan à la frontière de l’Afghanistan, la plupart des savants du Hadith ce n’étaient pas des arabes, Ibnou Maja l’a rapporté, Ibnou s-sounniy, An-Nawawiy dans son livre al adhkar très connu, et beaucoup d’autres. Et les musulmans n’ont pas cessé d’appliquer cette invocation depuis l’époque des compagnons jusqu’à nos jours.
Signification de l’intitulé du livre cité plus haut : les nuages porteurs de pluie qui se déversent sur les tombes des hanbalites.
les musulmans quand ils font des invocations, parfois ils font des invocations en faisant le tawassoul … Invoquer Dieu en mentionnant le nom d’un être de vertu, un prophète un saint, en espérant être exaucé par honneur de celui dont on a cité le nom. Donc parfois les musulmans invoquent Dieu en faisant le tawassoul par le Messager et parfois ils font l’invocation sans faire le tawassoul, sans citer le nom d’un vertueux, les eux sont autorisés.
Les wahhabites ont ajouté une règle, ils ont prétendu que en sa présence (la présence du Prophète), durant sa vie, c’est permis de faire le tawassoul, ils prétendent que si on veut faire le tawassoul par le Prophète on le fait uniquement durant sa vie et en sa présence, mais en dehors de ces deux critères là, ils disent que c’est interdit et que c’est du chirk, ils prétendent que cela revient à adorer autre que Dieu. Et même durant la vie du Prophète mais quand ce n’est pas en sa présence, ils prétendent que c’est haram, selon eux ils disent qu’il a commis quelque chose d’interdit, ils ont rajouté ça de leur tête et il n’y a pas de preuve à ça. C’est permis de faire le tawassoul, que ce soit durant sa vie ou après sa mort, en sa présence ou sans que ce soit en sa présence. En réalité, ce sont des gens qui contredisent Ahlou s-Sounnah, les sunnites, ils ne disent pas la même chose que Ahlou s-Sounnah.
A l’époque de notre du califat de notre maitre ^Omar Ibnou l-Khattab, il y a eu une sècheresse, il n’y avait pas eu de pluie, les gens ont eu faim, ils n’avaient pas d’aliments, c’était une famine qui était la conséquence d’une sécheresse. Un homme est parti auprès de la tombe du Messager de Allah, et cet homme s’est adressé au Prophète (qui était dans sa tombe), quand il a vu l’état de sa communauté, il est parti auprès de la tombe, il a dit : « Ô Messager de Dieu, demandes la pluie pour ta communauté, ils vont périr « . Il a dit au Prophète de demander à Dieu la pluie parce que les gens vont mourir. Le Messager est venu voir cet homme dans son rêve, il lui a dit ce qui suit : « Passe le salam à ^Omar, annonce lui la nouvelle qu’ils vont recevoir la pluie (le prophète a annoncé une bonne nouvelle) et l’homme et parti voir notre maitre ^Omar et il lui a annoncé la bonne nouvelle. ^Omar en a eu les larmes aux yeux, il a pleuré, il n’a pas dit : pourquoi tu es parti à la tombe du prophète ? Qui connait mieux la religion que ^Omar à notre époque ? Donc si c’était quelque chose de blâmable, est ce que ^Omar aurait réagi ainsi ? C’était quelqu’un de ferme, de fort, il ne craignait pas le blâmé des gens quand il s’agissait d’obéir à Dieu, il était le meilleur de cette communauté après le Prophète et après Abou bakr, c’était un grand saint à qui Dieu dévoilait des choses cachées. Une fois à son époque, notre maitre ^Aliy a vu dans le rêve une femme qui lui a donné des dattes, et elle lui a dit dans le rêve : emmène ces dattes au Prophète, notre maitre ^Aliy a pris ces datte et les a donné au Prophète. Le Prophète a pris une datte et l’a donné à ^Aliy. Quand il s’est revéillé, ^Aliy, il est sorti, il a vu la femme qu’il avait vu dans le rêve, elle lui a dit : donne les dattes à notre maitre ^Omar, notre maître ^Omar a pris une datte et l’a donné à notre maitre ^Aliy. Noter maitre ^Aliy a trouvé la datte trés bonne et il avait envie d’une autre, ^Omar a dit : si le Prophète t’en avais donné une deuxième je l’aurai fait.
Donc notre maitre ^Omar en a eu les larmes aux yeux, quand l’homme est venu pour lui dire ce qu’il avait fait, il n’a pas blâmé cet homme, il ne lui a pas dit : pourquoi tu es parti près de la tombe du Prophète ? Il ne lui a pas dit : comment tu vas auprès de la tombe du Messager, il aurait suffi que tu dises : Ô Allah, donne nous la pluie, le Messager il est mort pourquoi tu lui demande à lui qu’il fasse des invocations ? ^Omar n’a pas dit ça mais ^Omar a pleuré, car c’est un honneur que le Prophète ait dit à l’homme, passe le salam, et c’est un honneur qu’il lui annonce la bonne nouvelle qu’ils seront délivrés de cette épreuve. Et Allah leur a accordé la pluie, se fut une année fertile où il y eu beaucoup d’aliments, se fut une année de bien être car ils ont eu suffisamment de nourriture et de fertilité après la pluie. Voilà comment les musulmans faisaient depuis l’époque des compagnons, c’est-à-dire ils faisaient le tawassoul, ils invoquaient Dieu par le degré du Prophète et par le degré des saints. Mais attention le chaykh dit, celui qui veut, il fait le tawassoul et celui qui veut, il ne fait pas le tawassoul, nous ne sommes pas obligés de faire l’invocation avec le tawassoul. Ceci est autorisé et cela est autorisé, les deux sont autorisés. Et n’oubliez pas, qui nous a enseigné le tawassoul, c’est le Messager, notamment avec l’homme aveugle, c’est le Messager qui lui a enseigné le tawassoul. Le Messager n’a jamais dit : ne faites pas le tawassoul par moi, il n’a pas dit ne faites pas le tawassoul par autre que moi pendant mon absence ou après ma mort. Car les wahhabites c’est ce qu’ils disent, après la mort de la personne et en son absence on ne fait pas le tawassoul. Mais malgré cela, les wahhabites ils interdisent le tawassoul par le Messager sauf si c’est durant sa vie et en sa présence.
Chaykh ^Abdou l-Lah interpelle ici les gens qui sont censés enseigner aux autres, il dit : Beaucoup de ceux qui sont appelés les chaykhs ou imams selon les pays, des personnes censées enseigner la religion ils ont failli à la tâche de montrer la vérité, que ce soit dans ce pays ou dans d’autres pays, il n’a pas précisé un pays un particulier, c’est un manquement général, il dit que beaucoup de ceux qui se font appelés des machaykhs, ils ont failli à la tâche de montrer, enseigner ce qui est correct à ce sujet que ce soit dans ce pays ou ailleurs, ils n’indiquent pas aux gens qui sont les groupes mécréants, et cela est un grand manquement car une des grandes caractéristique de cette communauté quelle est-elle ? Ordonner le bien et interdire le mal, la mécréance est le plus grand mal. Ils ne montrent pas aux gens que ces groupes sont des groupes mécréants. Si ces enseignants avaient mis en garde, si ces machaykh, ces imams avaient montré et indiqué aux gens, les gens les aurait évité. Si on nous dit à propos d’un commerçant « attention ne va pas acheter chez lui car il cache les défauts de sa marchandise », les gens n’achèteront pas chez lui, de même si on veut inscrire un enfant dans une école si on nous dit « ils enseignent l’égarement » on n’inscrit pas l’enfant. Quand on est averti, on va se protéger mais si on ne nous dit pas, c’est comme s’il y a un piège on y va les yeux fermés et on tombe dedans car personne ne nous a averti.
Le chaykh a dit : les wahhabites, le parti de Sayyid Qoutoub c’est-à-dire ceux qui se font appelés les frères musulmans, ils ont beaucoup d’appellation à travers les pays, leur idéologie c’est la même, c’est de déclarer mécréant les gouverneurs qui n’appliquent pas la loi de l’Islam, et Hizb at-tahrir, le parti qui prétend que celui qui ne fait pas allégeance à un calife, il meurt comme les idolâtres. Le chaykh a dit : les wahhabites, le parti de Sayyid Qoutoub, le partie de At-tahrir, ce sont des égarés. Donc le chaykh dit : c’est selon le jugement de la loi, ce sont des égarés pourquoi ? Parce que certains parfois ils jugent avec leur passion, parce qu’ils n’aiment pas ce qu’il fait ils disent celui-là est égaré, ce n’est pas selon ton penchant à toi… Le hadith du Messager c’est : « L’un de vous n’atteindra un degré de foi complète que s’il fait soumettre ses passions à la loi que je vous ai amenée ». Tu aimes ce que la loi considère comme bien et tu déteste ce que la loi considère comme mauvais, tu fais en sorte que tes passions, ton avis tes penchants, soient conformes à la loi et ça nous aide à l’intention. Pourquoi nous disons cela d’eux ? Pour ordonner le bien et pour interdire le mal, c’est en fonction du jugement de la loi que ces gens-là sont des égarés …
Le chaykh va donner maintenant quelques informations additionnelles a propos de chacun des groupes.
Les wahhabites : ils assimilent Dieu à ses créatures, ils attribuent à Allah les caractéristiques des créatures comme le corps, les organes, le changement, c’est une des idéologies des wahhabites. Ce sont des anthropomorphes, ils considèrent que Dieu est un corps. Al jism, la définition du corps c’est ce qui a des dimensions, une largeur, une longueur, une profondeur, c’est ça le corps. Ils ont considéré que Dieu est un corps et celui qui croit que Dieu est un corps, il est mécréant. Pourquoi il est mécréant ? Parce qu’il n’a pas connu Dieu. Si quelqu’un adore une vache, il dit c’est mon Dieu, est ce qu’il a connu Dieu ? Non, si quelqu’un dit : j’adore la ka^aba, il dit c’est mon Dieu est ce qu’il a connu Dieu non ? C’est la même chose, ils n’ont pas connu Dieu ces gens-là. Et le chaykh donne une règle très simple : Allah est le créateur des corps, comment se pourrait-Il qu’il soit un corps ? Ce n’est pas possible. Nous nous sommes des corps on se rend bien compte qu’on ne créé rien du tout. Ce sont des gens qui n’ont pas connu Dieu. Ils ne connaissent pas Allah. Ils n’ont pas connu Allah. Ils se sont imaginés quelque chose, au-dessus de al ^arch, le trône c’est le toit du paradis, ils ont imaginé quelque chose au-dessus du trône et ils se sont mis à l’adorer ils n’ont pas adoré Dieu ils ont adoré quelque chose qui est le fruit de leur imagination. Ils ont adoré quelque chose qui n’existe pas, c’est juste une imagination, ils n’ont pas adoré Allah ta^ala. Voyez comment le chaykh a présenté les wahhabites.
Pour ce qui est des Qoutbites, le groupe de Sayyid Qoutoub, une de leurs caractéristiques c’est qu’ils déclarent mécréants, tous ceux qui ne font pas partie de leur groupe. C’est pour cette raison que ce sont des mécréants, parce qu’ils déclarent mécréant les musulmans. Celui qui déclare un musulman mécréant, il sort de l’islam, eux ils disent que tous ceux qui ne sont pas de leur groupe ce sont des mécréants. Dans leur croyance, leur doctrine, il y a un autre égarement, parce que Sayyid Qoutoub a considéré que Allah était un corps. Dans ses livres il a écrit : Allah est véritablement partout avec nous. Parce que certains ignorants disent « Allah est partout » mais ils ne comprennent pas que Dieu est diffus comme l’air. Mais lui il a dit « véritablement partout », il a dit véritablement il est partout avec tout un chacun d’entre nous. Il a considéré que Allah était un corps diffus dans le monde avec les créatures, avec les humains, et qu’il se déplace avec eux, et qu’il prend place avec eux là où qu’ils prennent place.
Le troisième groupe Hizb at-tahrir, le chaykh a dit : pour ce qui est de Hizb at-tahrir, ils ont pour croyance que Allah est le créateur de nos corps mais qu’il n’est pas le créateur de nos actes délibérés. C’est quoi les actes délibérés ? Les actes que nous faisons de manière volontaire, ce ne sont pas les actes involontaires. Ils ont ainsi démenti le verset dans sourate az-zoumar qui signifie : « Allah est le créateur de toute chose ». Ils ont contredit le verset de sourate az-zoumar, et l’autre verset : « Allah vous a créé vous ainsi que ce que vous faites » c’est le verset 96 de sourate as-saffat. La règle que an-naçafiy a donné dans son traité de croyance : réfutez les textes, c’est une mécréance. C’est-à-dire quand on dit le texte c’est le Qou’ran ou le hadith. Celui qui dit le contraire, il devient mécréant. Eux ils contredisent clairement les textes, d’autres versets encore ils les contredisent, ils ont contredit le verset de sourate az zoumar, le verset de as saffat 96.
Ils ont contredit également le hadith rapporté par Al Boukhariy que le Messager de Allah quand il revenait d’un pèlerinage, ou qu’il revenait d’une ^oumrah ou qu’il revenait d’une conquête, il disait cette invocation : « Il n’est de Dieu que Dieu Lui seul, Il a réalisé sa promesse, Il accordé la victoire à Son esclave et Il a défait les différentes factions à Lui Seul ». Le mot défait signifie qu’Il a fait qu’ils ont perdu. Pourtant, en apparence c’était les compagnons qui avaient combattu et qui ont défait les mécréants, ça c’est selon l’apparence, mais en réalité qui les a défait ? C’est Allah, c’est pour ça que le Prophète a dit « qui a défait les factions à Lui seul » pourtant selon l’apparence, ce sont les compagnons qui … car en réalité c’est Dieu qui les a défait. Selon l’apparence ils ont eu la victoire mais cette victoire, elle est de la part de Dieu, c’est pour cela qu’il a dit il a défait les factions à lui seul. Il a défait les factions à Lui Seul alors que selon l’apparence, ce sont les compagnons qui ont défait l’ennemi.
Hizb at-tahrir ont mécru aux versets précédemment cités et également, ils ont mécru à ce hadith. Le Chaykh dit qu’il y a une différence, il dit : Hizb at-tahrir, ils n’ont pas manifesté, ils ne se sont pas rendus licites de tuer ceux qui ne font pas partie de leur groupe. Tandis que les deux autres groupes, les wahhabites et le groupe de Sayyid Qoutoub, eux ils autorisent de tuer ceux qui ne font pas partie de leur groupe. Les trois sont des égarés mais à la différence des wahhabites et du groupe de Sayyid Qoutoub, eux ils ne s’autorisent pas de tuer ceux qui ne font pas partie de leur groupe. Les wahhabites considèrent que Dieu est un corps, les qoutoubite sont des mécréant car ils déclarent ceux qui ne font pas partis de leur groupe mécréants et les Hizb at-tahrir ils contredisent les textes
Par ailleurs les wahhabites à cause de l’argent, l’argent de saoudiens, certains qui prétendent la science font leur éloge, ils ont des stratégies pour cela, ils vont voir les imams ils leur disent : on te paye une ^omrah, un pèlerinage, ils proposent des livres, certains de l’argent, un salaire pour propager leur idéologie ou à minima pour ne pas les dénoncer. Certains ignorants te disent : Pourquoi les déclarer mécréants alors qu’ils disent la ilaha illa l-Lah ? Cette parole cela veut dire que Dieu n’est pas un corps. Ce n’est pas parce qu’ils disent « la ilaha illa l-Lah » qu’on les déclare mécréants mais parce qu’ils disent que Dieu est un corps. La réponse à donner à ces gens-là quand ils disent : pourquoi vous les déclarez mécréants, nous leur disons même si ces gens disent « la ilaha illa l-Lah » … notamment les wahhabites ont considéré que Allah était un corps. Et celui qui croit que Allah est un corps, il est mécréant. Tout comme l’a dit Ach-Chafi^iy que Allah l’agréé. Celui qui croit que Dieu est un corps est un mécréant tout comme l’ a dit …. dans son livre… Abou Hanifa a dit également : celui qui dit que Dieu est un corps, il est mécréant.
La parole de Abou Hanifa quelle est-elle dans son livre al fiqhou absat ? il a dit : celui qui dit « je ne sais pas si mon Dieu est au ciel ou sur terre » il est mécréant. Il en est de même pour celui qui dit qu’Il est sur le trône et je ne sais pas si le trône est au ciel ou sur terre, (il est aussi mécréant). En définitive, que veut dire Abou Hanifa ici, il veut dire que celui qui attribue l’endroit à Dieu, il est mécréant. Donc on a dit que celui qui croit que Dieu est un corps il est mécréant, qui a dit ça ? Ach-Chafi^iy et Abou Hanifa, Malik a dit la même chose. Qui a rapporté cela de Malik, Ibnou Hajjar a dit dans son livre Al Manhajou al Qawim : saches que Al Qarafiy et d’autres ont rapporté d’après Ach-Chafi^iy, Malik, Ahmad, Abou Hanifa que Dieu les agréé qu’ils ont dit : ils ont jugé mécréants ceux qui attribuent la direction et le corps à Dieu et ils ont raison en cela.
Ainsi que Ahmad Ibnou Hanbal, cela a été rapporté par l’auteur du livre « Al khisal » c’est un savant hanbalite : il a dit que Ahmad a dit ce qui signifie : « celui qui dit que Allah est un corps pas comme les corps, il devient mécréant ». Parce qu’il n’y a pas de sens à dire « pas comme les corps » du moment qu’il a dit qu’Il était un corps, ça n’a pas de sens. Le fait qu’il dise « pas comme les corps », ne lui est pas utile, cela ne change rien parce que le corps, sa définition c’est ce qui a une longueur, une largeur et une épaisseur. Donc dire que Dieu a une longueur, une largeur et une épaisseur pas comme les autres, c’est de la mécréance, celui qui a des caractéristiques qui ont un début, il a besoin de qui lui a donné ses caractéristiques.
Par ailleurs, les wahhabites déclarent mécréants les croyants, pour eux celui qui dit « Ya Mouhammad » après la mort du Prophète, il devient mécréant. Ils déclarent mécréants les croyants. Or la communauté est unanime sur le caractère autorisé de dire « Ya Mouhammad » durant sa vie sans que ce soit en sa présence, tout comme après sa mort. Mais durant sa vie et en sa présence, Allah l’a interdit après qu’il ait été permis, c’était permis avant puis c’est devenu interdit, c’est à dire que quand quelqu’un était devant le Prophète, il ne disait pas « Ya Mouhammad », c’était permis au début et Allah a abrogé cela. En sa présence, les compagnons ont reçu l’ordre d’appeler le Prophète « Ô Messager de Dieu » au lieu de dire « Ya Mouhammad ». Il y a un verset qui l’a interdit alors qu’auparavant c’était permis. Cela est par honneur pour lui. La manière d’appeler une personne, indique s’il y a un respect ou pas, dans certains pays ils utilisent le surnom, « Oummou untel » ou « Abou untel », pour ne pas l’appeler par son prénom, ou bien ils l’appellent avec un titre comme « hajj ». Dire « Ya Mouhammad » après sa mort c’est permis, sans que ce soit en sa présence de son vivant c’était permis comme l’invocation de l’homme aveugle.
Quand les wahhabites disent que Dieu est un corps pas comme les corps c’est comme s’ils disaient que Allah est une créature pas comme les créatures, les deux sont de la mécréance.
Et après le décès du Prophète, les compagnons disaient « Ya Mouhammad » et la communauté jusqu’à nos jours, continue à dire cela. A l’époque de notre Maître Abou Bakr, vous savez après le décès du Prophète c’est Abou Bakr qui a veillé sur notre communauté, le Prophète l’avait insinué, quand il était malade, il avait demandé à Abou Bakr de diriger la prière. Alors que ^A’icha voulait proposer quelqu’un d’autre. Abou Bakr à son époque, il y avait des tribus arabes qui avaient apostasié, notamment il y a eu une bataille al yamama, beaucoup de récitateurs de Qou’ran avaient tué dans cette bataille. Pour cette bataille de al yamama, Abou Bakr avait envoyé une armée à al yamama, c’est un endroit, parce qu’un partie d’entre eux étaient musulmans et suite au décès du Messager, ils ont mécru, ils ont apostasié. Et d’autres de cette même tribu, étaient déjà mécréants, donc Abou Bakr a envoyé une armée pour combattre les apostats et les mécréants, qui était à la tête de l’armée envoyée ? Khalid Ibnou l-Walid, c’était un fin stratège militaire, mais il est entré en islam deux ou trois ans après le décès du Prophète. Dans la bataille de Ouhoud, il combattait contre les musulmans. Il a dirigé l’armée des musulmans jusqu’à l’époque de notre maitre ^Omar, après ^Omar a mis quelqu’un d’autre à la tête de l’armée, non pas parce qu’il était faible mais parce qu’il craignait que les gens ne disent que quand la bataille était gagnée c’était grâce à Khalid Ibnou l-Walid. Même si ce n’était pas Khalid à la tête de l’armée, les armées musulmanes étaient victorieuses. Et Khalid n’a pas dit : Comment ça il met en place quelqu’un d’autre à ma place ? Khalid ibnou l-Walid est enterré en Syrie, à Houms, quel était son surnom ? Sayfou l-Lah. Donc Abou Bakr avait envoyé une armée et sa tête il avait nommé Khalid, leur deivse c’était « Ya Mouhammada », c’était comme un mot de passe, quand parfois ils se trouvent face à face dans le combat, ils disaient « Ya Mouhammada » c’est une des choses que l’on peut utiliser pour la devise dans une bataille. Donc ça veut dire qu’ils appelaient le Prophète après sa mort, donc si les wahhabites appliquaient leur règle ils diraient que toute l’armée était mécréante ? Ceci est rapporté par les mouhaddith avec la chaîne de transmission. Donc voyez ce que les wahhabites disent et ce qui a été rapporté, les wahhabites ont adopté une autre religion. Donc ce que les wahhabites ont fait c’est qu’ils ont déclaré mécréants les compagnons ainsi que ceux qui les ont suivi. Comment ne les jugerait-on pas mécréants ? Eux ils ont déclaré mécréants les compagnons, celui qui déclare un musulman mécréant sans excuse ou si ce n’est pas valable, il devient mécréant.
La mise en garde contre ces trois groupes est une obligation, et négliger l’accomplissement de cette obligation mène à la perte. Apprenez là cette règle : délaisser l’interdiction de ce qui est blâmable, est un grand péché. A la fin le chaykh a dit : Que Allah accorde des bénédictions grâce à vous, et en vous, et qu’Il fasse que vous soyez de ceux qui œuvrent. Ce cours est fini aussi, on prend un conseil. Le chaykh a dit : Celui qui ordonne le bien, qu’il le fasse convenablement et celui qui interdit le mal, ce qui est blâmable, qu’il le fasse convenablement. Car certains lorsqu’on leur interdit le mal, ils augmentent en mal. Lorsque vous vous adressez à quelque pour lui donner le conseil, faites-le en étant motivé par la compassion envers lui et non pas la volonté de le détruire car il se peut que quelqu’un n’accepte pas le conseil lorsqu’il lui est adressé avec une volonté de le casser (pour lui montrer qu’il est dans l’erreur) mais il accepte si le conseil lui est adressé avec douceur en lui faisant comprendre que l’objectif du conseil c’est la compassion envers lui.