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L’excellence du comportement et le long silence

Posted in Uncategorized par chaykhaboulaliyah sur septembre 27, 2012

La louange est à Allah le seigneur des mondes, que Allah honore et élève davantage le rang notre maître Mouhammad et qu’Il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle. Nous demandons à Allah qu’Il nous fasse apprendre ce que nous ignorons, qu’Il nous fasse nous rappeler de ce que nous avons oublié et qu’Il nous augmente en connaissance. Nous demandons à Allah de nous préserver de l’état des gens de l’enfer, nous demandons à Allah qu’Il fasse que nos intentions soient sincères par recherche de Son agrément.

 

Notre prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit ce qui signifie : « il y a deux caractéristiques qui sont des qualités lorsque les gens les ont ». Quelles sont ces deux caractéristiques ? Il y a housnou l-khoulouq, l’excellence de comportement et le long silence, toulou ssamt.

Ce hadith a été rapporté par ^Abdou l-Lah Ibnou Mouhammad Abou Bakr ibnou abi d-dounia Al-Qourachiyy dans son livre Assamt. Le sens de ce hadith honoré c’est que ces deux caractéristiques, ces deux caractères comportent un grand bien pour les gens. Il s’agit de l’excellence de comportement et le long silence.

 

Le premier caractère auquel le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a incité c’est l’excellence de comportement. L’excellence de comportement c’est le titre donné à trois choses. L’excellence de comportement ce sont trois choses qui sont les bases et les piliers de ce point de caractère. L’excellence de comportement il s’agit de trois choses : La première de ces trois choses ces de cesser de nuire aux gens. La première des trois choses est d’arrêter de faire du mal aux autres, cesser de nuire aux gens. La deuxième c’est supporter la nuisance d’autrui. Quand les gens te font du mal tu supportes, tu patientes et la troisième c’est de faire du bien pour celui qui est reconnaissant tout comme celui qui n’est pas reconnaissant. On fait le bien pour Dieu, pour l’agrément de Dieu. On ne fait pas le bien pour plaire aux autres. Donc quand quelqu’un il fait le bien pour gagner des récompenses de la part de Dieu même si les gens ne sont pas reconnaissant, peu lui importe, ça ne le dérange pas, il ne va pas changer d’attitude parce que les gens ne sont pas reconnaissant. Même si les gens lui font du mal, lui il continu à faire le bien. Il fait le bien à celui qui est reconnaissant tout comme avec celui qui n’est pas reconnaissant. Ce sont là les trois choses qui sont les piliers de l’excellence de comportement.

 

Celui qui obtient l’excellence de comportement, celui qui réussi à avoir l’excellence de comportement, il aura obtenu un haut degré. Son degré est élevé selon le jugement de Dieu. Selon le jugement de Dieu, son degré est élevé. Pourquoi donc ? Parce que s’il a obtenu ce degré d’excellence de comportement, c’est qu’il a combattu fortement les passions de son âme. Pour obtenir ce degré d’excellence de comportement, il a combattu fortement les passions de son âme. Il se peut que grâce à l’excellence de comportement, il atteigne le degré de celui qui se lève la nuit fréquemment, régulièrement pour faire des actes d’adoration, des prières surérogatoires qu’on appelle al Qa ‘im et le degré de celui qui jeûne souvent des jeûnes surérogatoires. Car celui qui se lève régulièrement la nuit pour faire des prières surérogatoires et qui fait des jeûnes surérogatoires, celui là il a un haut degré. Grâce à l’excellence de comportement il se peut qu’il atteigne le degré de celui qui se lève tout le temps la nuit pour faire des prières surérogatoires et qui jeûne le jour pour faire des jeûnes surérogatoires.

Le Messager éminent salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit ce qui signifie : « Il arrive que le croyant atteigne par son excellence de comportement le degré de celui qui fait toujours des jeûnes surérogatoires et qui se lève régulièrement la nuit pour faire des prières surérogatoires » Hadith rapporté par Abou Dawoud.

 

Le Prophète ^alayhi ssalatou wa s-salam a dit ce qui signifie « Ceux d’entre vous qui ont un degré de foi le plus complet ce sont ceux qui ont les meilleurs comportements et les meilleurs d’entre vous sont ceux qui ont le meilleur comportement envers leurs épouses » [Rapporté par At tirmidhiyy].

 

Et le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit ce qui signifie : « Il n’y a pas quelque chose qui pèse plus lourd au jour du jugement dans la balance du croyant que l’excellent comportement » C’est-à-dire que l’excellent comportement est quelque chose qui pèse lourd dans la balance du croyant au jour du jugement. « Et certes Allah n’agrée pas, n’aime pas celui qui est vulgaire dans ces propos », celui qui dit des paroles vulgaires, celui qui utilise des mots qui sont laids, qui sont mauvais, des paroles laides et vulgaires ce genres de personne Allah ne les aimes pas.

 

Celui qui a l’excellence de comportement il oblige son âme à faire le bien avec les gens. Il oblige son âme à agir en bien avec les gens. C’est-à-dire qu’il oblige son âme à dire et à agir en bien. Il se force à dire du bien et à agir en bien. Et il ne nuit pas aux gens, il supporte leurs nuisances. Il ne leurs nuit pas et il supporte leurs nuisances.

 

Agir en bien, faire le bien avec les gens, c’est que tu prodigues le bien autour de toi sans requérir en contrepartie que les gens agissent en bien avec toi. Quand tu vas faire le bien tu ne cherches pas que ce soit en contrepartie d’un bien que les gens vont faire avec toi par la suite. Au contraire tu dois contraindre ton âme, tu dois l’astreindre à agir en bien envers les gens, qu’ils agissent en bien avec toi ou pas. C’est-à-dire tu ne requiers pas comme condition pour agir en bien que les gens agissent en bien. Même si eux n’agissent pas en bien avec toi, tu ne cherches pas la contrepartie. Toi lorsque tu fais le bien tu le fais pour l’agrément de Dieu. Donc il s’agit de contraindre son âme, de forcer son âme, de forcer son nafs à agir en bien même avec celui qui n’agit pas en bien avec toi. Même avec celui qui risque d’agir en mal avec toi. L’âme ici n’apprécie pas, parce que l’âme elle veut toujours être dans une bonne condition. Elle veut avoir la supériorité. Et ici c’est ça l’excellence de comportement, c’est que tu forces ton âme à faire le bien sans attendre de contrepartie même avec celui qui peut agir en mal avec toi.

 

L’excellence de comportement c’est un des caractères des prophètes que Dieu les honore et les élève davantage en degré, Tout les prophètes que Dieu les honore et les élève davantage en degré agissaient en bien avec ceux qui répondaient à leur appel à l’islam et avec ceux qui ne répondaient pas à leur appel à l’islam. Ainsi ils aimaient le bien que Allah aime pour les gens. Dans l’appel à l’islam ils faisaient preuve de patience et ils supportaient la nuisance de la part de ceux qui ne répondaient pas à leur appel. Au contraire, même avec ceux qui leur nuisaient, ils faisaient preuve de patience. Les prophètes appelaient leur peuple à l’adoration de Allah tabaraka wa ta^ala.

Et leur peuple répondait avec la nuisance et les insultes. Donc leur peuple répondait avec la nuisance et les insultes sauf ceux pour qui Allah a voulu le bien pour eux. Sauf ceux à qui Allah a fait miséricorde puisqu’ils ont répondu à l’appel de ces prophètes et ils sont entrés en islam.

 

Le croyant qui veut donc être élevé en degré, qui veut s’élever en degré selon le jugement de Dieu, il doit améliorer son comportement. Il doit faire en sorte que son comportement soit un comportement d’excellence c’est-à-dire il patiente face à la nuisance des gens tout en agissant en bien avec eux. C’est-à-dire que dans sa conduite il est comme un arbre fruitier. L’arbre fruitier quand il est frappé avec un bâton, ses fruits tombent, et quand on cueille le fruit sans frapper ses branches, ses fruits on les obtient aussi. Il convient que le croyant soit comme un arbre fruitier, il donne ses fruits qu’on le secoue ou qu’on ne le secoue pas. Il donne toujours des fruits. C’est comme ca qu’il convient qu’il soit.

 

Un poète a dit : « Mon fils soit parmi les humains, comme les palmiers, ses arbres dont on fait l’éloge, quand on lui lance des pierres au palmier il répond avec des fruits. Quand tu lances des pierres au palmier il te fait tomber des dattes. Donc c’est ainsi qu’il convient que tu sois, c’est-à-dire tu agis avec excellence de comportement. »

 

Et notre prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam est un excellent exemple, un excellent modèle pour nous. Allah a fait son éloge dans le Qour’an par Sa parole (en arabe dans le Qour’an) qui signifie : « Tu as certes un excellent comportement, un comportement éminent »

 

Ainsi parmi les caractéristiques du prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam qui sont des traits de son comportement avec son peuple c’est qu’il pardonnait à celui qui était injuste avec lui. Premier trait de caractère, avec son peuple il pardonnait à celui qui était injuste avec lui et il donnait à celui qui le privait. Donc si quelqu’un ne lui donnait pas, lui il lui donne. Et il entretenait les liens avec celui qui les rompait avec lui. Si quelqu’un rompait les liens, lui il ne les rompait pas, il les entretenait. Et il agissait en bien avec celui qui agissait en mal avec lui.

 

Le deuxième caractère que le prophète a mentionné dans le hadith, deux caractéristiques qui sont des qualités si les gens s’en embellissent ce sont l’excellence de comportement et le long silence.

La deuxième caractéristique que le prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a fortement recommandé dans le hadith honoré c’est le long silence, c’est-à-dire de ne pas trop parler sauf pour dire du bien.

 

Le long silence, quand on dit être longtemps silencieux c’est-à-dire silencieux et s’abstenir de dire autre que l’évocation de Dieu, autre que les autres bonnes récompenses. Parce que les évocations de Dieu et les autres récompenses c’est bien, les autres paroles qui ramènent des récompenses c’est bien de les dire. Là on parle du long silence pour autre que cela. Le long silence, c’est un caractère qui est recommandé, que Dieu agrée. La personne qui est sensée, la personne qui est raisonnable devrait être le plus longtemps possible silencieuse, et de ne parler que pour dire du bien.

 

Donc la personne sensée devrait être le plus longtemps possible silencieuse et ne parler que pour dire du bien.

Donc, la personne il convient d’être silencieuse sauf pour du bien pour ce qui lui est utile pour sa subsistance ou pour ce qui lui est utile pour son au-delà comme les évocations de Allah, comme la récitation du Qour’an. comme les autres bonnes actions.

 

Donc la personne aura des comptes à rendre sur ce qu’elle dit. Elle ne dit pas des paroles qui sont une médisance, elle parle de quelqu’un dans son absence, elle dit « non ce n’est pas bien ce qu’il fait » dans le sens que c’est un défaut qu’il a en lui et qu’il n’aime pas qu’on le dévoile. Il ne fait pas la médisance, il ne va pas dire une parole qui va blesser le musulman, comme certaines femmes après des années de vie avec leur maris, il a fait quelque chose et elle lui dit « je n’ai jamais rien vu de bien de ta part ». Ça c’est haram, il se peut que cette fois ci il a fait une erreur, mais ne dit pas jamais. Si elle lui dit jamais ca lui blesse le cœur.  Même si lui dit à sa femme quelque chose qui lui blesse c’est interdit pour lui mais ca c’est quelque chose qui arrive souvent de la part des femmes, le prophète a dit que beaucoup de femme, maudissent beaucoup et renient le bienfait du mari. La personne est au courant maintenant, il s’agit de gérer maintenant, parfois c’est sur un coup de colère ou quand elle est prise par la discussion et elle lâche la bombe. Il ne faut pas lâcher la bombe, il faut se contenir, c’est pour ca il vaut mieux se taire. Il vaut mieux se taire, si tu sais que tu es en colère alors tais-toi. Imagines que tu vas brûler si tu parles, Imagine que tu vas recevoir un coup sur la tête si tu parles. Est-ce que tu vas parler ou est ce que tu vas t’abstenir ? Donc quand tu es en colère la solution est que tu te taises. Tu dis quand je ne serais plus en colère je gèrerais la situation, là je ne suis pas en état de la gérer. Maintenant c’est comme si la pile est à plat, elle est vide. Je recharge la batterie et après on verra.

 

En effet le prophète élu salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit ce qui signifie : pour chaque parole « soubhana l-Lah », tu as une bonne action, comme si tu faisais une aumône. Pour chaque parole « Allahou ‘Akbar » c’est comme si tu faisais une aumône, pour chaque parole « al hamdouli l-Lah » c’est comme si tu faisais une aumône, pour chaque parole « La ‘ilaha ‘illa l-Lah » c’est comme si tu donnais une aumône. Chaque fois que tu ordonnes le bien c’est comme si tu donnais une aumône, et chaque fois que tu interdis le mal c’est comme si tu faisais une aumône. C’est-à-dire ce sont là des occasions pour parler mais ici c’est parler en bien. Quand on a vu tout à l’heure qu’il vaut mieux ne pas parler c’est-à-dire quand il y a des choses inutiles. Quand il s’agit de gagner des récompenses, on parle. C’est pour cela que quand tu vois quelqu’un qui ne fait pas la prière, tu lui dis de faire la prière. Si quelqu’un n’assiste pas à une assemblée de science de religion, tu lui dis « assistes à l’assemblée de science de la religion », si tu as vu quelqu’un qui a commis un péché, tu lui dis « arrêtes de commettre ce péché ».

 

Il est rapporté également du prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam qu’il a dit ce qui signifie « Ne parlez pas beaucoup pour dire autre que l’évocation de Allah parce que trop parler avec autre que l’évocation de Allah entraine la dureté du cœur» la personne son cœur devient dur. Qu’est ce que ca veut dire son cœur devient dur ? Même si elle entende des paroles d’exhortations, de rappel, ca ne lui attire pas l’attention, ça n’a pas d’effet sur elle parce que son cœur il est dur. Pourquoi ? Parce qu’elle bavarde, elle parle, elle parle… C’est pour cela ce n’est pas quelque chose de bien de trop parler. Dès qu’ils sont jeunes, dès qu’ils sont enfants c’est bien de s’habituer à ne pas trop parler. C’est une bonne caractéristique que de garder longtemps le silence.

 

Allah a fait grâce à ses esclaves de nombreux bienfaits. Des bienfaits innombrables, et parmi ces bienfaits que Allah nous a accordé il y a la langue. La langue c’est un bienfait que Allah nous a accordé. Regardez ceux qui n’ont pas de langue, ceux qui sont muets, c’est une grande épreuve. Al- Hamdouli l-Lah Allah a fait grâce à l’esclave de nombreux bienfaits dont seul Lui sait le nombre. Et parmi ces nombreux bienfaits il y a la langue.

Allah a fait que cette langue soit un organe que Allah a accordé à l’être humain pour régler ses affaires et ses besoins du bas monde et ses besoins de la religion. Pour qu’il puisse régler ses affaires et arriver à ses objectifs du bas monde et de la religion.

Et Allah nous a accordé cette langue importante pour pouvoir régler nos affaires et parvenir à nos fins concernant les sujets de la religion et concernant les sujet de l’au-delà, c’est-à-dire pour qu’on puisse l’utiliser dans ce qui est profitable et pas pour ce qui est préjudiciable. Nous ne devons pas utiliser la langue pour des choses qui vont nous nuire dans l’au-delà. Celui qui utilise cette langue dans ce qui lui est utile et pas dans ce qui lui est préjudiciable alors il n’y a pas de danger pour lui.

 

S’il utilise sa langue pour le bien, il ne va pas être châtié dans l’au-delà pour l’utilisation de sa langue. Quant à celui qui utilise sa langue pour le mal, celui là il n’aura pas remercié Dieu, il aura désobéi à Dieu, il mérite d’être châtié.

 

Et notre Messager éminent salla l-Lahou ^alayhi wa sallam que Dieu l’honore et l’élève davantage en degré a dit ce qui signifie en français « Celui qui croit en Dieu et au jour dernier qu’il dise du bien ou alors qu’il se taise ». C’est-à-dire avant de parler, évalue ce que tu vas dire. Est-ce que ce que tu vas dire est quelque chose de bien ou pas ? Est-ce que c’est quelque chose qui va amener un bien ou pas ? Est-ce que tu vas ordonner le bien, interdire le mal ou est ce que ce sont des paroles inutiles ? Ou pire encore, est ce que ce sont des paroles interdites qui vont nuire à quelqu’un ? Tu réfléchis. Avant de parler tu ne t’empresses pas de parler. Réfléchis d’abord si c’est utile tu le dis sinon tu te tais, c’est mieux. Il vaut mieux te taire.

 

Celui qui ne s’habitue pas à être silencieux, il va s’habituer à trop parler, il peut être entrainé à des situations périlleuses, dangereuses qui vont le faire glisser jusqu’à aller en enfer.

 

Il a été authentifié du compagnon honorable ^Abdou l-Lah ibnou Mas^oud que Allah l’agrée, qui s’était adressé à sa langue un jour et il a dit : « Ô ma langue, dis du bien, tu gagneras et abstiens toi de dire du mal, tu seras sauvé avant de le regretter car j’ai entendu le Messager de Dieu salla l-Lahou ^alayhi wa sallam dire ce qui signifie en français : « la plupart des péchés de l’être humain provienne de sa langue » ». [Rapporté par AtTabaraniyy]

 

Et parmi les erreurs qui peuvent être commise par la langue, il y a la mécréance et les grands péchés.  Si la personne utilise sa langue dans quelque chose qui fait mériter le châtiment de Dieu à cause de paroles interdites sans faire attention, il se peut que cette personne dans l’au-delà, à cause de ces paroles interdites arrive jusqu’au fond de l’enfer fond de l’enfer. Si la personne dit des paroles que Dieu a interdite sans faire attention, il se peut que dans l’au-delà il arrive au fond de l’enfer à cause de paroles qui seraient de la mécréance. Parce que la mécréance est le plus grave des péchés selon le jugement de Dieu. Il se peut que quelqu’un croit qu’il est musulman parce qu’il est né au pays, ou il dit « toute ma famille sont musulmans » ou il dit « mon père c’est un imam » Même si ton père était un imam, n’est ce pas que notre Maitre Nouh il avait quatre fils, trois étaient musulmans et le quatrième est mort mécréant. Son père était un prophète et il est mort mécréant. Donc ce n’est pas parce que ton père ou ton voisin ou ton fils ou tu habites à la Mecque… Tu dois faire attention à ce que tu dis. Il y a des paroles qui font sortir de l’islam. Celui qui rend interdit quelque chose de licite, celui qui rend licite quelque chose d’interdit, celui qui dit « ça ne fait rien, chacun est libre de croire ce qu’il veut » « il est libre de dire ce qu’il veut ». S’il est libre, si on lui insultait sa mère ou sa sœur et regardes comment il réagit. Mais quand on insulte le prophète ou insulte Dieu, tu dis c’est libre. Nan ce n’est pas libre.

Donc il y a des paroles qui font sortir de l’islam, que la personne fasse attention pour ne pas se retrouver dans l’au-delà au fond de l’enfer. Et qu’elle rappelle cela aux gens au titre d’ordonner le bien et d’interdire le mal. Ordonner le bien et interdire le mal c’est un grand devoir pour les musulmans. Beaucoup de gens l’ont délaissé de nos jours, certains disent : « moi je suis tranquille je fais mes cinq prières, je jeûne le mois de Ramadan, je ne fais pas de mal aux gens, ca va ! » Oui mais parmi les devoirs il y a ordonné le bien et interdire le mal. Que tu ailles vers les gens que tu leur rappelle les attributs de Dieu, les attributs des prophètes. Tu leur enseignes qu’il y a des paroles qui font sortir de l’islam ? Chacun il enseigne, il enseigne, il enseigne…multiplier les assemblées de science de la religion, parce que chaytan n’aime pas les assemblées de science de la religion, il essaie de faire tout son possible pour arrêter les assemblées. Il déteste notre prophète et il délaisse les assemblées de science. Donc il faut multiplier, il faut diffuser la science.

 

Et comme a dit notre prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam à notre maitre ^Aliyy ce qui signifie : « Que tu sois la cause de la bonne guidée d’une seule personne cela vaut mieux pour toi que les biens les plus précieux de ce bas monde » Même une seule personne. Tu vas avec une personne dans un trajet, transport en commun, tu lui dis « moi je te veux le bien je te dis quelques paroles » et tu lui fais un petit rappel. C’est facile, ce n’est pas difficile. Pourquoi il y a des gens pour dire du mal ils n’ont pas froid aux yeux ? Et toi tu as la clé du paradis, tu as la science, tu as la bonne croyance et tu vas éprouver de la pudeur qui n’est pas adapté ici.

 

Il y a une pudeur qui est louable et une pudeur qui n’est pas louable. Pour ordonner le bien et interdire le mal il ne s’agit pas d’avoir honte, celui qui a honte c’est celui qui commet un péché. Pas celui qui est sur la vérité.

 

Et le prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam qu’il a dit ce qui signifie : « Certes il arrive à l’esclave de dire une parole dans laquelle il ne voit pas de mal mais à cause de laquelle il chutera en enfer d’une distance de soixante dix automne. » Il dit une parole, dans cette parole il pense qu’il n’y a pas de mal mais à cause de cette parole il va chuter en enfer, il va arriver à un endroit qui est réservé aux mécréants. C’est-à-dire que même le musulman entre en enfer, il n’arrive pas au fond de l’enfer. Donc c’est pour cela que c’est important. Il s’agit de se préserver. L’islam est très précieux. C’est facile d’entrer en islam, c’est une parole, une phrase mais aussi c’est facile d’en sortir. Donc il faut faire attention de ne pas sortir de l’islam. Ce n’est pas parce que quelqu’un est musulman depuis vingt générations qu’il se dit « moi je suis préservé ». Le commun des musulmans n’est pas préservé. Les prophètes sont préservés, les saints, Allah les protège. Mais le commun des musulmans ne sont pas préservés de la mécréance.

 

Celui qui lâche les brides à sa langue, pour dire ce qui fait mériter le châtiment de Dieu, il se peut qu’il glisse à cause d’une seule plaisanterie, une seule blague dans laquelle il y a de la mécréance, sans y voir un quelconque mal mais il mérite à cause de cela la descente jusqu’au fond de l’enfer au jour du jugement. Et combien sont nombreux les gens qui sont ainsi. Il faut faire attention pour ne pas dire de paroles qui font sortir de l’islam. Il faut faire attention pour ne pas dire des mots qui font sortir de l’islam. Certains ils plaisantent, soit disant pour faire rire les gens. Ils racontent une des paroles qui sont contraires à la religion. Et d’autres ils apprécient, ils se mettent à rire, et après ils disent « elle me plait celle là je vais la répéter celle là ».

 

Et parmi les choses contre lesquelles il faut se préserver et préserver sa langue et qui se produisent souvent de la part des gens c’est la médisance. Qu’est ce que la médisance ? C’est citer ton frère en islam, ou ta sœur, par quelque chose qui est en lui, ou en elle, qu’il ou elle déteste et en son absence. Quatre choses : que tu cites ton frère ou ta sœur en islam, par quelque chose qui est en lui, ou en elle, qu’il ou elle déteste et en son absence, ca c’est interdit. Tu dis par exemple, untel ses enfants ne sont pas polis, ou bien unetelle elle ne sait pas s’habiller, même si c’est vrai, ou untel il a tel métier pour le blâmer, c’est quelque chose qu’il déteste, on ne parle pas de quelque chose que tu cites en bien ce n’est pas interdit mais si tu le cites en mal.

 

Le prophète ^alayhi ssalatou wa sallam nous a donné une règle qui est très facile, à retenir : « l’un de vous n’atteindras un degré de foi complète que s’il aime pour son frère ce qu’il aime pour lui-même ». Quand tu vas parler sur quelqu’un, met toi à sa place, dis toi « si c’était moi, est ce que j’aimerais qu’on parle de moi comme ça ? » Comme ça ça va t’aider à te surveiller. Donc met toi à la place de l’autre. Ca c’est un hadith qui signifie en français « l’un de vous n’atteindras un degré de foi complète que s’il aime pour son frère ce qu’il aime pour lui-même ». Ce que tu aimes pour toi, alors aimes le pour ton frère.

 

Les plus graves des paroles sont les paroles de mécréance.

 

Qu’il est beau de conclure nos propos par un hadith du prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam qui signifie : « Celui qui se tait il est sauvé »

Et la parole du prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam qui signifie : « La plupart des péchés du fils de ‘Adam proviennent de sa langue ».

 

Notre Chaykh que Allah lui fasse Miséricorde a dit : « Celui qui veut être sauvé qu’il diminue ses propos, qu’il ne parle pas beaucoup. Quand à celui qui parle beaucoup nécessairement il va tomber, soit dans le péché soit il va dire des paroles qui sont une perte de temps, il va perdre son temps, soit un péché soit une perte de temps. Si lui il fait attention à ce qu’il dit il va tomber dans ce qui est une perte de temps, mais la plupart des gens tombent dans les péchés et beaucoup tombent dans la mécréance, parce qu’ils parlent beaucoup.

 

Nous demandons à Allah d’être sauvé dans le bas monde et dans l’au-delà et de nous préserver nos langues de tout ce qui mène à la perte de sorte que nous ne les utilisions qu’en ce que tu agrées comme acte d’obéissance et comme acte de bien. Et notre dernière invocation est Al Hamdouli l-Lahi Rabbi l-^alamin

Dieu est le Créateur de toute chose

Posted in Uncategorized par chaykhaboulaliyah sur septembre 27, 2012

La louange est à Allah le seigneur des mondes, que Allah honore et élève davantage le rang notre maître Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam et qu’Il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle. Nous demandons à Allah qu’Il nous fasse apprendre ce que nous ignorons, qu’Il nous fasse nous rappeler de ce que nous avons oublié et qu’Il nous augmente en connaissance. Nous demandons à Allah de nous préserver de l’état des gens de l’enfer, nous demandons à Allah qu’Il fasse que nos intentions soient sincères par recherche de Son agrément.

 

Notre Chaykh que Allah lui fasse miséricorde a dit : Allah seul est celui qui crée. Seul Allah est le créateur. Il n’y a pas d’autre créateur que Allah. Allah seul est celui qui créé. Qu’est ce que ca veut dire ? C’est à dire que Lui seul fait entrer en existence. Seul Allah fait entrer en existence c’est-à-dire quelque chose qui n’existait pas, puis elle a existé. Qui la fait exister ? C’est Allah ! Seul Allah fait exister ce qui n’existait pas puis qui a existé, c’est Allah qui l’a fait exister, Il n’y a pas d’autre que Allah qui fait exister. Personne n’est associé à Allah en cela. Ni les êtres doté d’âme, les êtres vivants doté d’âme comme les humains, les jinns les anges et les animaux. Voilà les êtres qui ont des âmes ce sont les humains, les jinns, les anges et les animaux, ce sont cela les êtres vivants, il n’y a pas de martiens ou d’extraterrestre. Ceux qui ont des âmes ce sont les être humains, les humains sont sur cette terre. Les jinns ils sont sur cette terre et d’autres terres.

Il y a sept terres, en dessous de cette terre là sur laquelle nous sommes, il y a un espace, et en dessous de cet espace il y a une deuxième terre. Et en dessous de la deuxième terre il y a un espace, puis une troisième terre et ainsi de suite. En tout il y a sept terres. Et les anges eux aussi ont des âmes. Les anges sont les habitants des cieux. Ils sont dans les cieux mais aussi ils descendent sur terre puis ils remontent. Leurs lieux c’est les cieux. Et il y a les animaux qui ont des âmes.  Les êtres qui sont dotés d’âme ne créent rien du tout. Il n’y a pas d’autre créateur que Allah. Ni les êtres inanimés, les objets, eux aussi ne créent pas. Les objets sont ceux qui n’ont pas d’âmes. Dans les objets, ici, on inclut les plantes. Les plantes ce sont des êtres qui n’ont pas d’âme. Les plantes n’ont pas d’âme, la vie des plantes c’est leur croissance. Mais les plantes n’ont pas d’âme. Les plantes également et les objets en général, tous ceux qui ne sont pas dotés d’âme ne créent rien du tout. Ils ne créent rien du tout c’est-à-dire ils ne font pas sortir les choses du néant à l’existence. Ils ne font pas surgir du néant à l’existence, ils ne font pas entrer en existence. Pas même les causes habituelles. Qu’est ce que ca veut dire les causes habituelles ? Un exemple de cause habituelle : une cause habituelle de la brûlure c’est le feu. Le feu est une cause habituelle pour la brûlure. Ce n’est pas le feu qui crée la brûlure. Donc les causes habituelles ne créent rien du tout. Quand nous disons « La ‘ilaha ‘illa l-Lah » ce qu’on vient de dire est implicite dans la parole « La ‘ilaha ‘illa l-Lah » Là implicitement c’est comme si nous avions dit « La khaliqa illa l-Lah » il n’y a pas d’autre créateur que Allah. Les savants ont dit que c’est une explication de « La ‘ilaha ‘illa l-Lah » Il n’y a pas d’autre créateur que Allah. C’est-à-dire que nul autre que Allah ne fait entrer quoi que ce soit en existence. Seul Allah fait entrer en existence. Autre que Allah ne fais rien entrer en existence, ni les êtres dotés d’âme, ni les objets inanimés, ni les causes habituelles. Nul autre que Allah ne fait entrer en existence, seul Allah fait entrer en existence. Personne n’est associé à Allah dans la création de quoi que ce soit. Ni les choses utiles (quelque chose qui profite à la personne), ni les choses nuisibles (ce qui nuit à la personne). Si quelqu’un il lui arrive un bien, quelque chose qui lui profité, ou un mal, quelque chose qui lui a nuit, c’est Allah qui en est le créateur. Il n’y a pas autre que Allah qui crée quoi que ce soit, le bien et le mal. Les substances et les caractéristiques des substances c’est Allah qui en est le créateur. Quelque soit la substance, c’est Allah qui la crée, quelque soit la caractéristique de la substance, comme le mouvement, l’immobilité, la chaleur, la froideur, la couleur, l’odeur. Toutes ces caractéristiques c’est Allah qui les crée. Ce n’est pas la substance qui crée ses caractéristiques. C’est Allah qui crée les caractéristiques des substances et c’est Allah qui crée les substances.

Les preuves du Qour’an sont la parole de Allah (parole en arabe dans le Qour’an) (Hal min khaliqin ghayrou l-Lah) Ce qui signifie « il n’y pas de créateur autre que Allah ». Une deuxième preuve, une autre ‘Ayah du Qour’an Allah dit (parole en arabe dans le Qour’an) «Wa khalaqa koulla chay’ »  ce qui signifie « Et Il crée toute chose ». Et la parole de Allah (parole en arabe dans le Qour’an) (Qouli  l-Lahou khaliqou koulli chay’) qui signifie « Dis, Allah est le créateur de toute chose, et Il est Celui qui est unique et Celui qui domine toute chose » « Dis Allah est celui qui crée toute chose, et Il est Celui qui est unique et Celui qui domine toute chose ». Et Il y a également la parole du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam qui signifie « Certes Allah est le créateur de tout ceux qui agissent, et Il est le créateur de leurs actes » Il est le créateur de ceux qui œuvrent et les actes également. Il est le créateur de ceux qui agissent et Il est le créateur de leurs actes, des actes de ceux qui agissent.

 

Dans ce hadith on comprend que Allah est le créateur des personnes et le créateur des actes des créatures. Il est le créateur des gens et le créateur de leurs actes.

 

Donc le chaykh que Allah lui fasse miséricorde a dit « Nous avons appris à partir de là, de ce qui vient d’être dit des ‘Ayah, des hadith que ce ne sont pas les causes habituelles qui sont créatrices de quoi que ce soit de leurs effets. Ce ne sont pas les causes habituelles qui sont créatrices de quoi que ce soit de leurs effets mais c’est bien Allah qui est le créateur des causes et des effets. Allah est le créateur des causes et des effets. Un exemple de causes habituelles : le feu. Un exemple d’effet du feu : la brûlure. Donc le feu est une cause habituelle de la brûlure. Mais ce n’est pas le feu qui est le créateur de la brûlure. C’est Allah qui est le créateur de la brûlure. La cause habituelle qui est le feu a pour effet habituel la brûlure. Mais qui est le créateur de la brûlure ? C’est Allah !

La température qui descend en dessous de zéro, c’est un effet habituel pour quoi sur l’eau ? Elle se transforme en glace habituellement. Donc la descente de la température est une cause habituelle pour la transformation de l’eau en glace. Mais ce n’est pas la descente de la température qui est créatrice de la transformation de l’eau en glace. Allah est le créateur de la cause et Il est le créateur de l’effet. Quand quelqu’un tombe malade, il prend un médicament. Habituellement le médicament est une cause pour sa guérison. Donc la cause habituelle c’est la prise du médicament, l’effet habituel c’est la guérison. Mais qui est le créateur du médicament ? Qui est le créateur de la guérison ? C’est Allah. Donc la cause n’est pas créatrice de son effet. C’est Allah qui est le créateur de la cause et Il est le créateur de l’effet. La cause n’est pas créatrice de l’effet. La cause existe habituellement après une cause il y a un effet mais ce n’est pas la cause qui crée l’effet. La cause habituellement est suivie par un effet mais ce n’est pas la cause qui crée l’effet, c’est Allah qui crée la cause et qui crée l’effet. D’ailleurs on le voit bien, parfois suite à une cause, on ne trouve pas l’effet habituel. Ce n’est pas à tous les coups que suite à cette cause là on a l’effet. Il arrive que l’on n’obtienne pas l’effet attendu, qui arrive habituellement suite à cette cause.

 

Il n’y a pas de lien obligatoire selon la raison entre la cause et l’effet, mais le lien qu’il y a c’est une habitude. C’est une habitude que Dieu a instauré. Dieu a fait qu’habituellement suite à cette cause, il y a cet effet, mais ce n’est pas obligatoire selon la raison que suite à cette cause il y ait cet effet.

 

Donc il s’agit de faire la distinction par le raisonnement entre ce qui est habituel et ce qui est obligatoire selon la raison. Il n’y a pas de lien obligatoire selon la raison entre la cause et l’effet. Mais c’est une habitude, Dieu a fait que suite à telle chose habituellement il y a cette autre chose, c’est Dieu qui a fait que cela soit ainsi. Mais du point de vue de la raison, il n’y a pas d’obligation. Selon la raison il n’y a rien d’obligatoire que si je mets ma main dans le feu ma main brûle. Habituellement c’est le cas, je ne vais pas le faire parce qu’habituellement c’est le cas. Mais c’est possible selon la raison que cela n’ai pas lieu. Pourquoi ? Parce que le feu n’est pas créateur, le feu n’a pas de volonté. C’est Dieu qui a fait que suite à l’exposition du feu, il y ait habituellement brûlure, mais si Dieu veut qu’il n’y ait pas brûlure, il n’y aura pas brulure. C’est par la volonté de Dieu qu’il y a cette conséquence, cet effet habituel. Mais si Dieu voulait qu’il n’y ait pas cette conséquence alors cette conséquence elle n’aurait pas lieu. Donc il faut bien faire la distinction entre l’implication obligatoire selon la raison et l’implication qui est suite à une habitude c’est habituellement, c’est ainsi.  Donc le fait qu’habituellement suite à cette cause il y ait cet effet, ça c’est une habitude que Dieu a instauré mais ce n’est pas une obligation selon la raison.

 

C’est Allah qui crée l’effet lors de l’occurrence de la cause. C’est Allah qui crée l’effet lorsque la cause existe. Ce n’est pas la cause qui est créatrice, C’est Dieu qui crée la cause et qui crée l’effet habituel suite à cette cause.

 

C’est-à-dire que c’est Dieu qui crée l’effet lorsque la cause existe. Tous deux, la cause et l’effet, n’entrent en existence que parce que Allah les fait entrer en existence. Parce que tous deux ont un début et celui qui a un début il est crée, il n’est pas créateur. Celui qui crée les choses Il n’a pas de début à son existence. C’est Dieu, uniquement Dieu. Lui seul fait entrer les choses en existence.

 

Il y a deux exemples qui sont mentionnés dans le Qour’an. Le premier c’est notre maitre ‘Ibrahim ^alayhi s-salam, quand son peuple l’ont projeté dans le feu, ils ont attisés un feu tellement intense qu’ils ne pouvaient même pas s’en rapprocher. Qu’est ce qu’ils ont fait ? Ils ont utilisés une catapulte pour l’y projeter. Quand notre maitre ‘Ibrahim est arrivé dans le feu, Dieu a fait que le feu ne brûle pas. Parce que c’est Dieu qui est le créateur du feu, Il est le créateur de l’effet habituel du feu qui est la brûlure. Dieu n’a pas voulu que le feu brûle.

Un autre exemple qui lui aussi est mentionné dans le Qour’an : Lorsque Allah a demandé à notre maitre Ibrahim d’égorger son fils, qui selon la majorité des savants était Isma^il, mais certains ont dit que c’est Is-haq. Donc quand Il lui a ordonné d’égorger son fils, et qu’il a utilisé le couteau pour trancher le cou, le couteau n’a pas coupé. Donc là encore c’est une preuve que ce n’est pas le couteau qui crée la coupure. La coupure c’est l’effet habituel de l’usage d’un couteau, mais si Dieu veut que le couteau ne coupe pas, il ne coupe pas. Parce que le couteau et la coupure, le feu et la brûlure ce sont des créatures de Dieu. Dieu s’Il veut Il fait que cela entre en existence et s’Il veut il fait que cela n’entre pas en existence.

 

Beaucoup de gens leur raisonnement n’est pas parfait, beaucoup de gens leur raisonnement s’arrête au fait que suite à une cause, il y a la conséquence. Ils pensent que c’est la cause qui est créatrice de l’effet. Beaucoup de gens arrêtent leur raisonnement à ce niveau, Or la réalité est autre que cela. La réalité est que ce ne sont pas les causes qui sont créatrices des effets, puisque la réalité dans beaucoup de situation on trouve les causes habituels mais on ne trouve pas l’effet qui vient suite à cette cause d’habitude, on le voit.

 

Le chaykh que Allah lui fasse miséricorde a dit : Si Dieu a voulu de toute éternité et a su de toute éternité, donc c’est selon la volonté et la science de Dieu, l’existence de cet effet suite à cette cause, alors cela aura lieu impérativement, immanquablement. Si Dieu a su et voulu de toute éternité que cet effet entre en existence, suite à cette cause, cela aura lieu immanquablement, parce qu’il n’y a pas de manquement à la volonté de Dieu. Ce que Dieu veut se réalise sans aucun manquement. Donc si Dieu a voulu et su de toute éternité suite à cette cause il y ait cet effet, alors l’effet aura lieu sans manquement. Pourquoi ? Parce que Dieu a voulu cela et Il a su cela. Parce que Dieu a voulu et su que suite à cette cause, il y aura cet effet. Mais si Dieu a su que cela ne va pas avoir lieu et si Dieu a voulu que cela n’ait pas lieu. Si Dieu a su et voulu que cet effet n’existe pas, n’entre pas en existence, Il a su et voulu que la cause existe mais il a su et voulu que l’effet habituel n’entre pas en existence alors cet effet n’existera pas. 

 

Le chaykh que Allah lui fasse miséricorde a dit : Nous avons reçu l’autorisation de transmettre un hadith qui est une preuve de ce que nous venons de dire, c’est-à-dire que ceux qui lui ont rapportés le hadith avec leur chaine de transmission qui remonte jusqu’au prophète. Ils lui ont dit : « Maintenant tu peux le transmettre à ton tour » Ce n’est pas n’ importe comment que les informations circulent, il ne faut pas se laisser méprendre par la situation dramatique dans la transmission de l’information de nos jours. Certains même pour tourner en dérision les musulmans ou les arabes, ils disent « téléphone arabe » ne rentrez pas dans ce jeu là. Les arabes et les musulmans sont beaucoup plus sérieux dans la transmission de l’information que ce qu’ils disent à notre sujet. Un hadith du prophète surtout, quand quelqu’un reçoit un hadith, il y a des règles pour y retenir les paroles, pour transmettre, une autorisation pour pouvoir retransmettre à nouveau, il y a toute une science des gens qui sont spécialistes en cela et qui ont des niveaux de fiabilité, que ce hadith est authentique, celui là il n’est pas sûr, celui là il est d’une faible chaine de transmission. C’est toute une science, il y a beaucoup de règles.

Donc notre chaykh que Allah lui fasse miséricorde a dit : Nous avons reçu l’autorisation de transmettre un hadith qui est une preuve à ce sujet à partir du sahih de Ibnou Hibban que le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit ce qui signifie : « Allah est le créateur des maladies et il est le créateur des remèdes. Si la personne utilise le bon remède, c’est-à-dire le remède qui correspond à sa maladie, alors il guérira par la volonté de Dieu. » Le prophète n’a pas dit il guérira POINT, il a dit il guérira par la volonté de Dieu, c’est-à-dire que le remède c’est celui qui correspond à la maladie, mais si Dieu veut qu’il guérisse, il guérira. Si Dieu ne veut pas qu’il guérisse, même s’il a utilisé le bon remède, il ne guérira pas. ça veut dire quoi ? ça veut dire que ce n’est pas la cause qui est créatrice de l’effet. La conséquence ou l’effet habituel de l’usage de ce remède pour cette maladie c’est quoi ? C’est la guérison. Mais si Dieu veut que cette conséquence habituelle n’entre pas en existence, elle n’aura pas lieu. C’est pour cela que le prophète à dit à la fin « par la volonté de Dieu » Allah a crée la maladie, il a crée le remède, si on utilise le bon remède qui correspond à cette maladie là, la personne guérira par la volonté de Dieu. » Donc cette dernière précision de la part du prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam en disant « par la volonté de Dieu » C’est une preuve que ce ne sont pas les causes, que ce soient les remèdes ou autre, ces causes n’entrainent pas obligatoirement selon la raison, ces causes n’entrainent pas par elles même les effets.

Elles n’entrainent pas par leurs natures l’effet escompté. Ce n’est pas par leur nature, ce n’est pas par leurs êtres même que l’effet habituel entre en existence mais c’est par la volonté de Dieu. Ce n’est pas la cause qui par sa nature entraîne l’existence de l’effet. La cause entraîne l’effet par l’habitude que Dieu a instauré et si Dieu veut que cette nature ne soit pas respectée, elle ne sera pas respectée. Donc ca dépend en fin de compte de la volonté de Dieu. Ca ne dépend pas de la nature de la cause. Toute chose, tout ce qui entre en existence dépend de la volonté de Dieu. Et la réalité, ce que nous observons en est témoin.

 

 

On voit de nombreuses personnes qui utilisent un même médicament, un même remède, leurs maladies est la même, certains guérissent et d’autres pas. Il se peut même qu’ils soient deux jumeaux, ils ont la même maladie, ils utilisent le même médicament, l’un guérit et l’autre il ne guérit pas.

 

Si c’était le médicament qui était le créateur de la guérison, si c’était le médicament qui créait la guérison alors toute personne qui utiliserait ce médicament guérirait nécessairement. Il n’y aurait pas eut guérison pour certains et non guérison pour d’autre. Il y aurait eut guérison pour tout le monde si c’était le médicament qui créait. Or ce n’est pas le cas. Le médicament est une cause si Dieu veut que suite à cette cause il y ait cet effet, cet effet aura lieu. Si Dieu veut que l’effet n’ait pas lieu, il n’aura pas lieu.

 

C’est pour cela que le prophète ^alayhi ssalatou wa sallam que Dieu l’honore et l’élève davantage en degré a dit ce qui signifie « si on utilise le bon remède qui correspond à cette maladie là, alors la personne guérira par la volonté de Dieu. » Il n’a pas dit guérira et s’est arrêté. Il a ajouté « par la volonté de Dieu ».

C’est ainsi que nous savons que les médicaments, l’existence des médicaments est par la prédestination de Allah. C’est Allah qui a prédestiné et qui a voulu et qui a su l’existence des médicaments. Et que la guérison également est par la prédestination de Dieu. C’est-à-dire que la guérison, c’est Dieu qui l’a voulu et c’est Dieu qui a su son existence. Donc ce ne sont pas les médicaments qui sont créateurs des guérisons. Ce ne sont pas les remèdes qui créent les guérisons. De sorte que suite à  tel remède immanquablement en est la guérison.

Il en est de même pour les autres causes habituelles. Donc si quelqu’un il a une cause, ce n’est pas suite à cette cause habituel que immanquablement on a l’effet comme le feu, ce n’est pas immanquablement suite au feu qu’il y ait brûlure. Mais c’est par la volonté de Dieu. Si Dieu veut que suite au feu il y ait brûlure, il y aura brûlure.

 

Donc si suite à une exposition à un feu, il n’y a pas eut de brûlure, nous avons su que ce qui empêche que la brûlure ne se produise suite à l’exposition au feu c’est que Allah a su de toute éternité et a voulu de toute éternité qu’il n’y ait pas de brûlure. Si suite à l’exposition au feu il n’y a pas eut de brûlure qu’est ce que nous déduisons ? Nous déduisons que Dieu a su et a voulu de toute éternité qu’il n’y ait pas de brûlure suite à l’exposition au feu.

 

Allah Tabaraka wa ta^ala a crée des créatures diverses et variées. Les êtres dotés d’âmes sont divers et variés. Rien que si on regarde uniquement l’espèce humaine on voit comment les gens sont différents les uns les autres. Dieu a crée une multitude de variété. Donc rien que les êtres dotés d’âme ils sont divers et variés. Il a crée en certains des choses qu’Il n’a pas crée en d’autres.

 

Il y a un animal qui s’appelle «As-samandal» le plus proche c’est une des variétés de la salamandre, mais c’est une variété qui est très très rare. Cet animal il est connu que le feu ne le brûle pas. Il rentre dans le feu et le feu ne lui fait rien du tout, au contraire, il est dans son environnement, dans son milieu. Cette espace là est rare, on ne la trouve pas beaucoup.

 

Ibnou Khillikan dans son livre qu’il l’appelle At-Tarikh d’après le spécialiste de la langue qui est réputé ^Abdou l-Mouttalib al-Baghdadiyy il a dit : « si le feu créait la brûlure par sa nature alors il aurait brûlé la salamandre quand il est exposé au feu, il aurait brûlé tout comme brûle d’autres êtres dotés d’âme quand ils sont mis dans le feu, donc ce n’est pas le feu qui par sa nature crée la brûlure.

 

Un poète à dit des vers de poésie, on va voir qu’elle est la suite par rapport à ce que nous venons de dire. Il a dit que ce que le tissage de Dawoud n’a pas été utile la nuit de la grotte, on va comprendre, le tissage de Dawoud n’a pas été utile la nuit de la grotte mais la fierté est revenue à l’araignée. De quoi il parle ici ? Vous savez que lorsque notre prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a fait son émigration avec notre maitre Abou Bakr AsSidiqq, il est parti de la Mecque à Médine. Et il est entré dans une grotte parce que les mécréants de Qouraych étaient à leur poursuite. Quand ils sont entrés dans la grotte, Allah a envoyé une araignée qui a tissé sa toile à l’entrée de la grotte. Les mécréants de Qouraych quand ils sont arrivés quand ils allaient entrer dans la grotte à la recherche du prophète et de son compagnons, ils se sont dit « mais comment se pourraient-ils qu’ils soient à l’intérieur alors qu’il y a une araignée qui a tissé sa toile. Ce n’est pas possible qu’ils fussent ici. Donc Dieu a fait que ce soit une araignée avec sa toile qui est quelque chose de très fin, n’importe qui même un enfant qui passe, il va couper cette toile. Donc c’est grâce à cette toile d’araignée qu’il y a eut la protection et ce n’est pas le tissage de Dawoud. Alors c’est quoi le tissage de Dawoud ? Dawoud est un prophète. Dawoud ^alayhi s-salam parmi ses miracles Allah a fait que le fer soit malléable entre ses mains. Tout comme l’un d’entre nous utilise une pate du pain et il lui donne la forme qu’il veut, lui Allah lui a donné le fait que le fer devienne malléable entre ses mains comme il le souhaite. Donc ce qui était la cause pour la protection du prophète salla l-Lahou ^alayhi  wa sallam, ce n’était pas le fer qui est désigné ici par, dans un sens qui est figuré, le tissage de Dawoud, même si on sait ici que le fer on ne le tisse pas habituellement mais c’est pour dire que ce n’est pas le métal qui a servit pour protéger le prophète mais c’était la toile d’araignée. Toujours là encore regardez la cause et l’effet habituel, donc habituellement la cause qu’on utilise pour se protéger c’est du fer ou du métal du moins mais pas quelque chose qui est facile à couper comme une toile d’araignée. Donc c’est pour cela que le poète a dit « Ce n’était pas le tissage de Dawoud qui a été utile lors de la nuit de la grotte mais le mérite est revenu à l’araignée. Alors que l’araignée est une créature qui est faible. D’ailleurs ici entre parenthèse ca ne veut pas dire qu’il nous est interdit de tuer les araignées, on tue les araignées parce que les araignées ont des poisons, si elle pique c’est nuisible. C’est un animal qui est nuisible. On ne dit pas parce qu’elle a protégé le prophète alors   on ne la tue pas. Non ! Ca n’a rien à voir ici. Donc c’est un animal qui est nuisible, on peut le tuer. On peut la tuer l’araignée.

 

Donc le poète a dit « et le fait que la salamandre – cet animal qui lorsqu’elle entre dans le feu, le feu ne le brûle- résiste au feu fait qu’il a un mérite sur al-yaqout. Al-yaqout c’est une sorte de pierre précieuse, c’est le rubis. Vous savez que si on le met dans le feu, qu’est ce qui lui arrive ? Le rubis perd toute sa structure et il fond. Ca veut dire que cet animal, la salamandre a un mérite sur cette pierre précieuse, quelque chose que la pierre précieuse n’a pas. Donc tout cela ca nous conforte et ca nous prouve que ce ne sont pas les causes qui créent les effets habituels.

 

Donc, en résumé de tout ce que nous avons vu, avec ce que nous confirmons par l’observation, avec les textes du Qour’an, avec le hadith et avec les preuves selon la raison ce ne sont pas les causes qui sont créatrices de leurs effets mais c’est Allah qui est le créateur des effets habituellement suite à l’occurrence des causes.

 

C’est Allah qui crée les causes, c’est Allah qui crée les effets, ce ne sont pas les causes qui créent les effets. C’est Allah qui crée les causes, c’est Allah qui crée les effets.

 

 

Le chaykh que Allah lui fasse miséricorde a dit : C’est ainsi qu’on explique ce qui est devenu diffusé dans leurs invocations. Les musulmans dans leurs invocations ils disent « ya Mousabbiba l-‘Asbab» ce qui signifie « Ô Toi qui crée les effets, Ô Toi qui est le créateur des effets, des conséquences ». « ya Mousabbiba l-‘Asbab» Cela veut dire que c’est Allah qui crée suite à une cause habituelle l’effet habituel. Cela veut dire que c’est Allah le créateur suite à une cause son effet habituel. Il y a une cause qui a lieu, l’effet qui suit cette cause habituellement c’est Allah qui le crée. Allah crée la cause et Il crée l’effet qui vient habituellement suite à cette cause et ce sont là des paroles de Tawhid, c’est-à-dire de notre croyance en l’unicité de Dieu comme en disant « Ô Toi qui est le créateur des conséquences ». C’est ce qui est diffusé sur les langues des musulmans. Les musulmans disent cela à large échelle. Les savants des musulmans et les gens du commun, les savants disent cela et les gens du commun disent cela et ceci revient à la croyance en l’unicité de Allah par Son acte. C’est-à-dire, Son acte, l’acte de Dieu, ce qui est un effet ou ce qui est une trace de l’acte de Dieu, il aura lieu immanquablement. Qu’est ce qui est une conséquence ou une trace de l’acte de Dieu ? C’est les créatures. Dieu, l’effet de Son acte ce sont les créatures. Donc, les créatures c’est tout ce qui a un début. L’acte de Dieu, ce qui en est une conséquence a lieu immanquablement. Si Dieu veut que telle chose ait lieu elle aura lieu immanquablement sans aucun doute.

 

Tout comme Allah tabaraka wa ta^ala est le créateur des effets suite à l’arrivée d’une cause, Il est aussi le créateur des gens, Il est le créateur des esclaves. Nous sommes ses esclaves, c’est-à-dire que nous Lui appartenons. Il est le créateur des esclaves, Il est le créateur de leurs mouvements et de leurs immobilisations. Lorsque moi je prends le stylo, je le prends ou je le mets, ce mouvement ce n’est pas moi qui en est le créateur, je ne suis pas le créateur de cet acte, mais c’est bien Dieu qui en est Le créateur. Il est le créateur des actes, des mouvements et des immobilisations, Il est le créateur de toute chose. Il n’y a pas d’autre créateur que Lui. Et rappelez vous ce que ca veut dire créer, ça veut dire donner l’existence. Qui donne l’existence ? C’est Dieu ! C’est Lui qui donne l’existence à mon acte, c’est Lui qui donne l’existence à mon intention, c’est lui qui donne l’existence à ma réflexion, c’est lui qui donne l’existence à mon corps, c’est lui qui donne l’existence à mon âme, c’est Lui qui donne l’existence à toute chose. Il n’y a pas d’autre que Lui qui donne l’existence de quoi que ce soit. Lui seul est Celui qui donne l’existence à toute chose, ce qui est bien et ce qui est mauvais. Toute chose c’est Dieu qui l’a crée. C’est Allah qui crée nos actes délibérés, les actes que nous accomplissons délibérément c’est Allah qui en est le créateur. Nous, nous les acquérons, nous avons l’acquisition de l’acte, nous acquérons l’acte. Mais c’est Dieu qui le crée. On va comprendre ce que ca veut dire « nous acquérons l’acte ». Nous avons l’acquisition mais pas la création ça veut dire que ce n’est pas nous qui faisons entrer en existence, ce n’est pas nous qui créons l’acte mais nous acquérons l’acte.

Ces actes que nous accomplissons que ce soit pour le bien ou pour le mal, c’est Allah qui les crée en nous, ces actes que nous faisons, dont nous sommes les auteurs « je fais quelque chose, je bouge ma main, je réfléchis » tout ce que je fais de pleins gré, c’est Dieu qui le crée, c’est Dieu qui lui donne l’existence. C’est Allah qui fait que cela a lieu par nos mains. C’est Dieu qui les fait exister par notre acte à nous.

 

Il n’y a pas de différence pour ce qui est de nos bonnes actions comme pour nos mauvaises actions. C’est Dieu qui crée nos bonnes actions, c’est Dieu qui crée nos mauvaises actions. Les bonnes actions c’est dieu qui les crée en nous, les mauvaises actions c’est Dieu qui les crée en nous. Les bonnes actions qu’est ce que ca veut dire ? Ce sont les actes d’obéissance, Quand nous obéissons à Dieu, par exemple, assister à une assemblée de science obligatoire, c’est un acte d’obéissance. Faire une prière obligatoire c’est un acte d’obéissance, faire une prière surérogatoire c’est un acte d’obéissance, dire « La ‘ilaha ‘illa l-Lah » c’est un acte d’obéissance. Tout ce qui est des bonnes actions se sont des actes d’obéissance, c’est Dieu qui est le créateur.

 

Et ce qui est visé par les mauvaises actions ce sont les péchés. C’est-à-dire si quelqu’un frappe quelqu’un injustement ou il tue quelqu’un injustement ou il vole l’argent de quelqu’un, ou il insulte quelqu’un, ce sont de mauvaises actions, ce sont des péchés. Qu’est ce que ca veut dire un péché, qu’est ce que ca veut dire une mauvaise action ? ça veut dire ce qui fait mériter le châtiment de Dieu dans l’au-delà. Un péché, une mauvaise action, c’est quelque chose qui fait mériter à la personne un châtiment dans l’au-delà. C’est ca la définition du péché. Celui qui évite un péché parce que c’est un péché, il dit « moi je ne fait pas ça parce que c’est interdit, parce que Dieu me l’a interdit » il gagne des récompenses. Si quelqu’un il évite un péché parce que Dieu l’a interdit, il est récompensé. Et la récompense c’est ce qui va réjouir la personne au jour du jugement, et le châtiment c’est au contraire ce qui va chagriner la personne et attrister la personne au jour du jugement. Et la récompense et le châtiment ne sont pas uniquement d’ordre moral, ils sont d’ordre moral et physique.

 

Le plus important des actes d’obéissance c’est la foi en Dieu et en son prophète. ça c’est le plus important des actes d’obéissance. C’est l’acte d’obéissance qui est prioritaire sur tout le reste. C’est de croire en Dieu, qu’Il n’a pas de ressemblance avec Ses créatures, qu’Il existe et qu’Il n’habite pas un endroit. Il n’habite pas le ciel, on ne dit pas qu’Il est partout. On dit qu’Il est sans endroit et sans comment. La croyance en Dieu qu’Il n’a pas de ressemblance avec Ses créatures, qu’Il est le créateur de toute chose du bien et du mal et la croyance en son prophète Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, qu’il est un envoyé de Dieu pour inviter, appeler les gens à l’Islam qui est la religion que Dieu agrée. C’est la seule religion que Dieu agrée. Dieu n’agrée pas une autre religion que l’Islam. Dieu dit dans le Qour’an ce qui signifie « Celui qui suit une autre religion que l’Islam, elle ne sera pas acceptée de Lui, Il sera au nombre des perdants au jour du jugement » Même si lui il a un bon comportement, il agit en bien, il aide ceux qui sont faibles mais il n’aura rien comme récompense au jour du jugement, parce qu’il n’a pas accompli le plus important des actes d’obéissance qui est la croyance en Dieu et en Son prophète. Quoi qu’il fasse dans cette vie, s’il ne croit pas en Dieu et Son prophète Mouhammad au jour du jugement il sera au nombre des perdants et il ira en enfer, parce que ce qu’il a fait ne lui sera pas utile. Il n’a pas fait pour obéir à Dieu, il a fait pour quelque chose qu’il s’était imaginé être Dieu et qui n’est pas Dieu. Parce que s’il croyait en Dieu, il aurait cru au prophète Mouhammad et il serait musulman. Mais celui qui croit que Dieu est un corps, ou il croit que Dieu a des enfants, ou une famille, ou il croit que Dieu habite dans le ciel ou qu’il serait assis sur une chaise, ce n’est pas un musulman celui là. Ce n’est pas un croyant.

 

Les mauvaises actions c’est la mécréance et autre que la mécréance, les péchés, tout cela est par la création de Dieu.

 

Donc cette croyance, la croyance que tout est par la création de Dieu et que l’homme acquiert les actes mais ne les crée pas, c’est la croyance du groupe qui est sauvé. C’est la croyance des compagnons du prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, ce qui ont appris la science auprès du prophète ^alayhi ssalatou wa sallam, ils ont pris auprès du prophète la croyance de l’islam.

 

Puis at-tabi^oun, ce sont les successeurs des compagnons ont pris cette science de leur part. Ensuite les successeurs des successeurs et ainsi de suite jusqu’à nos jours. C’est cela la croyance du groupe qui est sauvé.

 

Quand on dit le groupe sauvé, ce n’est pas parce qu’ils sont peu nombreux. Ceux qui composent ce groupe là, ils ne sont pas peu nombreux par rapport aux autres groupes qui ont déviés par rapport à la croyance correcte, il y a beaucoup de groupes qui ont déviées par rapport à la croyance du prophète, ils se disent musulman mais ils diffusent des croyances contraires à l’islam.

Quand on dit le groupe sauvé cela ne veut pas dire que c’est une minorité, non au contraire, ce groupe qui a la croyance du prophète et des compagnons de par le nombre de gens qui ont suivis cette croyance ils sont les plus nombreux. C’est le groupe le plus grand, par le nombre de personnes qui suivent cette croyance. Même s’il y a beaucoup de groupuscules qui se sont égarés, qui ont déviés de la croyance correcte, le nombre de groupuscule est élevé mais ceux qui suivent chacun de ces groupuscules, leur nombre est faible par rapport au nombre des musulmans qui ont la croyance du groupe qui est sauvé. Par exemple, ces groupuscules, on trouve un exemple de groupuscule qui s’est égaré par rapport à la croyance puisque ils suivent la croyance concernant la création des actes, des mou^tazilah qui prétendent que c’est l’homme qui est le créateur de ces actes. ça, c’est un des groupuscules qui est égaré. Et ca c’est une croyance qui contredit l’islam, ce n’est pas la croyance de l’islam. La croyance de l’islam est que c’est Allah qui est le créateur de toute chose, l’homme ne crée pas ses propres actes. Tout comme par exemple au sujet de l’exemption de Dieu de toute ressemblance avec ses créatures, il y a la croyance par opposition à cette croyance de ahlou s-sounnah, il y a la croyance de ceux qui croient que Allah est un corps, comme les wahhabites. Les wahhabites eux croient que Dieu est un corps. C’est un groupe qui s’est égaré par rapport à ahlou s-sounnah wa l-jama^ah. Et il y a d’autres exemples, nous n’allons pas passer en revue tout les groupuscules et leurs idées. Sachez que le groupe de ahlou s-sounnah wa l-jama^ah est le groupe qui est le plus grand de par le nombre de personnes qui suivent ces idées.

 

Les groupes de ceux qui ce sont égarés sont au nombre de 72 et le groupe qui est sauvé c’est un seul. Les 72 groupes qui se sont égarés beaucoup d’entre eux ont disparus, il en est resté que très très peu par rapport à ceux qui se sont égarés.

Le groupe qui est sauvé est le groupe des ach^ariyy et des matouridiyy en références aux deux imams qui ont résumés la croyance du prophète et des compagnons. On les appelle ahlou s-sounnah wa l-jama^ah, on les appelle les ach^ariyy et les matouridiyy.

La fitnah entre le quatrième Calife notre maître Aliyy et Mou3aawiyah

Posted in Croyance,Histoire par chaykhaboulaliyah sur septembre 8, 2012

La louange est à Allah le Seigneur des mondes et que l’honneur et l’élévation en degré soient accordés à Son Messager honnête.

 

La preuve que se rebeller contre le Gouverneur, chargé des affaires des musulmans, fait partie des grands péchés

 

Ibnou Hibban a rapporté dans son Sahih du hadith de Abou Hourayrah que le Messager de Allah  a dit :

من خرجَ من الطاعةِ وفارقَ الجماعةَ فقد خلعَ ربقة الإسلام من عنقه حتى يراجع

(man kharaja mina ttaa^ati wa faraqa l-jama^ata faqad khala^a ribqata l-‘Islami min ^ounouqihi hatta youraji^)

ce qui signifie : « Celui qui se rebelle contre l’autorité et quitte le groupe aura ôté la corde de l’Islam de son cou jusqu’à ce qu’il revienne à l’obéissance au gouverneur ».

Dans ce hadith il y a une grande menace pour celui qui dispute le Calife et se rebelle contre lui, qu’il se mette à le combattre ou pas. Celui qui dit que Mou^awiyah et ceux qui étaient avec lui dans son combat contre ^Aliyy n’avaient pas commis de péché et ne se sont chargés d’aucun blâme, il aura contredit ce hadith là du Messager de Allah. Le Messager de Allah a dit :

ويح عمار تقتله الفئة الباغية يدعوهم إلى الجنة ويدعونه إلى النار

(wayha ^Ammarin taqtoulouhou l-fi’atou l-baghiyah ; yad^ouhoum ‘ila l-jannati wa yad^ounahou ‘ila n-nar)

[rapporté par Al-Boukhariyy] ce qui signifie : “Pauvre ^Ammar, c’est le groupe rebelle qui va le tuer. Il les appelle au paradis alors que eux l’appellent à l’enfer ».

Ainsi, ^Ammar, que Allah l’agrée, appelait les gens à l’obéissance à l’Emir des croyants ^Aliyy. Tandis que l’appel de ses opposants, qui l’ont tué et qui est le groupe de Mou^awiyah, est un appel à l’enfer. En effet, ils appelaient les gens à combattre l’Emir des croyants. Ainsi, ceux que le Messager de Allah  a décrits comme étant des gens appelants à l’enfer font partie des grands pécheurs. Comment avec cela, serait-il valable de dire que Mou^awiyah et ceux qui étaient avec lui, alors qu’il n’y a parmi eux que très peu de compagnons, comment dire qu’ils ne sont pas désobéissants ! Pire encore, comment serait-il valable de dire qu’ils seront récompensés ! Le hadith a été rapporté par Al-Boukhariyy et Ibnou Hibban. Al-Boukhariyy l’a même rapporté à une autre occasion, en abrégé.

Si donc ceux qui ont combattu ^Aliyy, que Allah l’agrée, lors de la bataille de al-jamal qui n’a duré qu’une partie de la journée, étaient désobéissants par leur combat, y compris Zoubayr, Talhah et ^A’ichah, que Allah les agrée, preuve en est le premier hadith et aussi le hadith de Al-Hakim dans Al-Moustadrak dans lequel le Messager de Allah  a dit à AzZoubayr :

إنك لتقاتلن علياً وأنت ظالم له

(‘innaka latouqatilanna ^aliyyan wa ‘anta dhalimoun lahou)

ce qui signifie : « Certes tu combattras ^Aliyy en étant injuste avec lui », que dire alors du groupe de Mou^awiyah qui a combattu l’Emir des croyants pendant trois mois. Ils ont tué à cette occasion un grand nombre des meilleurs compagnons, de ceux qui avaient participé à la bataille de Badr, celle de ‘Ouhoud et même ceux qui étaient présents lors du pacte d’allégeance de Ar-Ridwan (bay^atou r-Ridwan) !

Dans le commentaire de Al-Boukhariyy, tome 6, page 173, figure ce qui suit : « Sa parole (wa ‘inni la’ourani) est dans le sens de la conjecture. Il pense qu’il va être tué injustement. Cette parole s’est réalisée car il a été tué traîtreusement après que ^Aliyy lui a rappelé. Il avait quitté le lieu du combat. Il s’était endormi dans Wadi l-Qoura. Ce fut un homme de Bani Tamim qui s’appelle ^Amr Ibnou Jourmouz qui l’avait assassiné. Ibnou Abi Khaythamah a rapporté dans son Tarikh par l’intermédiaire de ^Abdou r-Rahman Ibnou Abi Layla qu’il a dit : J’étais avec ^Aliyy lorsque les deux groupes s’étaient rencontrés. Il a demandé : Où est AzZoubayr ? aaa AzZoubayr était alors venu. Nous avions alors vu la main de ^Aliyy que AzZoubayr avait serrée indiquant son allégeance, avant même que le combat n’ait lieu.

Al-Hakim a rapporté avec plusieurs chaînes de transmission que ^Aliyy avait rappelé à AzZoubayr que le Prophète  lui avait dit :

لتقاتلن عليا وأنت ظالم له

(latouqatilanna ^Aliyyan wa ‘anta dhalimoun lahou)

ce qui signifie : « Certes tu combattras ^Aliyy et tu seras injuste envers lui dans ce combat ». C’était pour cela qu’il s’était détourné du combat et était retourné.

Ya^qoub Ibnou Soufyan ainsi que Khalifah  dans leurs Tarikh ont rapporté par l’intermédiaire de ^Oumar Ibnou Jawan qu’il a dit : AzZoubayr était reparti quittant le lieu de la bataille et c’était ^Amr Ibnou Jourmouz qui l’avait assassiné à Wadi s-Siba^.

On ne dit pas que Mou^awiyah avait fait un ijtihad en cela et qu’il serait alors excusé, comme l’ont dit certains. Ceci n’est pas correct. Mou^awiyah combattait ^Aliyy pour parvenir à la souveraineté et à la présidence. Mousaddad Ibnou Mousarhad, le Chaykh de Al-Boukhariyy a rapporté que ^Aliyy, que Allah l’agrée, a dit :

إن بني أمية يقاتلونني يزعمون أني قتلت عثمان وكذبوا إنما يريدون المُلك ولو أنني أعلم أنه يردهم عن ذلك أن أحلف عند المقام باللَّه إني ما قتلت عثمان ولا أمرت بقتله لفعلت ولكنهم إنما يريدون الملك

(‘inna bani ‘Oumayyah youqatilounani yaz^oumouna ‘anni qataltou ^Outhmana wa kadhabou ‘innama youridouna l-moulka. Wa law ‘annani ‘a^lamou ‘annahou yarouddouhoum ^an dhalika ‘an ‘ahlifa ^inda l-maqami bi l-Lahi ‘inni ma qataltou ^Outhmana wa la ‘amartou biqatlihi lafa^altou wa lakinnahoum ‘innama youridouna l-moulk)

ce qui signifie : « Certes, Banou ‘Oumayyah –les omeyyades– me combattent prétendant que j’aurai assassiné ^Outhman mais ils mentent. Ils ne veulent que le pouvoir. Par Allah, si je savais qu’ils abandonneraient cela si je jurais auprès du Maqam par Allah que je n’ai pas tué ^Outhman et que je n’ai pas ordonné de le tuer, je l’aurai fait. Mais en réalité, ils veulent le pouvoir ». Cela a également été rapporté par Sa^id Ibnou Mansour dans ses Sounan, tout comme dans le livre Al-Matalibou l-^Aliyah du Hafidh Ibnou Hajar en page 293, avec les termes :

إن بني أمية يقاتلونني يزعمون أني قتلت عثمان وكذبوا إنما يريدون الملك ولو أعلم أن يذهب ما في قلوبهم أني أحلف لهم عند المقام والله ما قتلت عثمان ولا أمرت بقتله لفعلت ولكنهم يريدون الملك. وإني لأرجو أن أكون أنا وعثمان ممن قال الله عزوجل: {ونزعنا ما في قلوبهم من غل}

(‘inna bani ‘Oumayyah youqatilounani yaz^oumouna ‘anni qataltou ^Outhmana wa kadhabou ‘innama youridouna l-moulka. Wa law ‘a^lamou ‘an youdh-hiba ma fi qouloubihim ‘anni ‘ahlifou lahoum ^inda l-maqami wa l-Lahi ma qataltou ^Outhmana wa la ‘amartou biqatlihi lafa^altou wa lakinnahoum youridouna l-moulka. Wa ‘inni la’arjou ‘an ‘akouna ‘ana wa ^Outhmana mimman qala l-Lahou ^azza wa jall : wa naza^na ma fi qouloubihim min ghill)

ce qui signifie : « Certes, Banou ‘Oumayyah –les omeyyades– me combattent prétendant que j’aurai assassiné ^Outhman mais ils mentent. Ils ne veulent que le pouvoir. Par Allah, si je savais que ce qu’il y a dans leurs cœurs disparaîtra si je leur jurais auprès du Maqam par Allah que je n’ai pas tué ^Outhman et que je n’ai pas ordonné de le tuer, je l’aurai fait. Mais en réalité, ils veulent le pouvoir ; et j’espère être ^Outhman et moi de ceux au sujet de qui Allah dit ce qui signifie : Et Nous leur avons ôté l’animosité qu’il y a dans leurs cœurs ». ^Ammar Ibnou Yacir a dit aussi semblable à cela. Les propos de ^Aliyy et de ^Ammar sont prioritaires sur la parole de celui qui a dit que Mou^awiyah était moujtahid dans son combat et qu’il serait alors excusé, tout comme un gouverneur qui fait un ijtihad puis qui se trompe, il aura une seule récompense et que s’il ne se trompe pas, il aura deux récompenses. En effet, la question de la rébellion contre le Calife n’est pas sujette à ijtihad en raison du texte clair et explicite du Qour’an et qui est Sa parole ta^ala :

يا أيها الذين ءامنوا اطيعوا اللَّه وأطيعوا الرسول وأولي الأمر منكم

(ya ‘ayyouha l-ladhina ‘amanou ‘ati^ou l-Laha wa ‘ati^ou r-raçoula wa ‘ouli l-‘amri minkoum)

ce qui signifie : « Ô vous qui avez cru, obéissez à Allah, obéissez au Messager et à celui qui est en charge de vous –votre gouverneur– ».

Cette ayah est ainsi explicite pour l’obligation de l’obéissance au calife et pour ne pas se rebeller contre lui. Ceci n’est donc pas de l’ordre de ce qui est sujet au ijtihad qui a lieu de la part des moujtahid comme Ach-Chafi^iyy, Abou Hanifah sur des questions qui n’ont pas fait l’objet de textes explicites. C’est le cas par exemple de l’avis de Abou Hanifah de considérer valable le contrat de mariage sans tuteur et l’avis de Ach-Chafi^iyy que le mariage n’est pas valable sans tuteur. Il n’y a pas eu de texte explicite clamant l’obligation du tuteur pour la validité du mariage. Il y a plutôt un hadith qui fait sujet à divergence :

لا نكاح إلا بولي

(la nikaha ‘il-la biwaliyy)

ce qui signifie : « Pas de mariage sans tuteur ». Ach-Chafi^iyy l’a considéré sahih –sûr– et l’a retenu. Abou Hanifah n’a pas considéré ce hadith sahih –sûr– et ne l’a donc pas retenu. Par ailleurs, Ach-Chafi^iyy considère que le mariage qui a lieu sans tuteur n’entraîne pas l’obligation d’appliquer la peine légale. Il n’est en effet pas catégorique à considérer invalide le mariage du hanafiyy sans tuteur. Il le considère fait à titre de conjecture et pour cela, il ne rend pas obligatoire la peine légale pour celui qui a imité le hanafiyy.

La tentative de certains pour rendre ce qu’a fait Mou^awiyah avec l’Emir des croyants semblable au ijtihad de Abou Hanifah ou de Ach-Chafi^iyy n’est que fausse illusion et erreur. Si cela avait été à ce titre –un ijtihad–, l’Imam Abou l-Haçan Al-‘Ach^ariyy, que Allah l’agrée, n’aurait pas dit :

إن حرب معاوية لعلي خطأ وباطل ومنكر وبغي

(‘inna harba Mou^awiyata li^Aliyyin khata’oun wa batiloun wa mounkaroun wa baghy)

ce qui signifie : « Le combat de Mou^awiyah contre ^Aliyy est erreur, infondé, blâmable et injuste ». Selon la parole de celui-là, la divergence qui peut avoir lieu entre les Moujtahid parmi les quatre Imams Ach-Chafi^iyy et Abou Hanifah décrirait son ijtihad comme étant blâmable et infondé. Or aucun Imam digne de considération n’a dit cela auparavant ! C’est là une preuve que celui qui a prétendu cela n’a pas senti l’odeur de la science. Il n’a fait qu’imiter certains impudents qui disent n’importe quoi.

Mais ce qu’a dit certain des plus récents que Mou^awiyah avait fait un ijtihad dans sa guerre menée contre notre maître ^Aliyy et qu’il s’est trompé dans son interprétation, ce n’est là qu’une conjecture sans fondement. C’est plutôt la parole de ^Aliyy et celle de ^Ammar qui sont dignes de considération. La parole de ^Aliyy et celle de ^Ammar ne sont pas contrées par l’auteur de AzZoubad et ses semblables. Par ailleurs, les propos de ces gens-là sont contradictoires : Ils disent d’une part que la rébellion contre le Chargé des affaires –le gouverneur– est interdite sauf s’il devient mécréant. Malgré cela, ils disent que Mou^awiyah a une seule récompense et que ^Aliyy en a deux. Comment réunissent-ils la récompense et la désobéissance ?! Comment l’auteur de AzZoubad a-t-il eu l’audace de dire ces deux vers de poésie dans son livre alors qu’ils se contredisent :

Il ne nous est pas permis s’il n’y a pas de mécréance claire

de nous rebeller contre le chargé de nous –gouverneur–

avec sa parole :

Ce qui s’est produit entre les compagnons nous n’en parlons pas

Et la récompense du ijtihad nous confirmons

 

Il a réuni deux choses contradictoires. Il s’agit de son interdiction de la rébellion contre le chargé des affaires –le gouverneur– et c’est une vérité sur laquelle il y a unanimité, avec sa confirmation de la récompense pour ce faible nombre de compagnons qui étaient avec Mou^awiyah.

Pour ce qui est de ce que certains arguent comme étant la parole de l’Imam Abou l-Haçan Al-‘Ach^ariyy que Mou^awiyah aurait fait un ijtihad pour son combat contre ^Aliyy, la réponse est que si ces paroles sont confirmées comme étant de lui, ce qu’il vise c’est que Mou^awiyah aurait eu un avis qui l’a amené à combattre ^Aliyy. Ce qu’il a visé n’est pas qu’il a fait un ijtihad comme est le cas des Moujtahid, et la preuve est qu’il a dit au sujet de la guerre de Mou^awiyah contre ^Aliyy est blâmable, infondée et injuste. S’il avait considéré Mou^awiyah comme ayant fait un ijtihad digne de considération, dont l’auteur serait excusé, il n’aurait pas dit que sa guerre « était blâmable, infondée et injuste ». Ceci n’échappe pas à qui est objectif. Seul un entêté ne considère pas la vérité vérité mais contrairement à ce qu’il en est réellement.

Il devient clair que le cas de Mou^awiyahn’est pas concerné par le hadith de Al-Boukhariyy :

إذا اجتهد الحاكم فأصاب فله أجران، وإذا اجتهد فأخطأ فله أجر واحد

(‘idha jtahada l-hakimou fa’asaba falahou ‘ajrani wa ‘idha jtahada fa ‘akhta’a falahou ‘ajroun wahid)

ce qui signifie : « Si le gouverneur fait un ijtihad et a dit vrai, il aura deux récompenses et s’il fait un ijtihad et se trompe, il aura une seule récompense ». Avoir pour croyance ce qui contredit cela est une atroce ignorance ou un pur entêtement.

Ce qui prouve également cela, c’est-à-dire l’infondé de la parole de celui qui dit que les compagnons qui ont combattu ^Aliyy n’ont pas commis de péché en cela car ils auraient fait un ijtihad, c’est la parole de Abou l-Haçan Al-‘Ach^ariyy que Allah l’agrée :

إن طلحة والزبير ذنبهما بقتال علي مغفور لأجل البشارة التي وردت في العشرة المذكورين في الحديث قال وأما خطأ غيرهما أي إثمهم فمجوز غفرانه والعفو عنه

(‘inna Talhata wa zZoubayr dhanbouhouma biqitali ^Aliyyin maghfouroun li’ajli l-bicharati l-lati waradat fi l-^acharati l-madhkourina fi l-hadith ; wa ‘amma khata’ou ghayrihima ‘ay ‘ithmouhouma famoujawwazoun ghoufranouhou wa l-^afwou ^anh)

ce qui signifie : « Talhata et AzZoubayr leur péché pour avoir combattu ^Aliyy est pardonné en raison de l’annonce de bonne nouvelle rapportée au sujet des dix mentionnés dans le hadith. Quant au péché des autres, il est possible qu’il soit pardonné et qu’ils soient excusés ». C’est-à-dire qu’ils sont désobéissants, Allah pardonne à qui Il veut d’entre eux et Il châtie qui Il veut. Il a dit la même chose au sujet de ^A’ichah. Si telle est la parole des imams des ach^riyy, quelle attention prêter alors à quiconque contredit son texte-ci et qui prétend qu’ils auront une récompense parce qu’ils ont fait un ijtihad. Ceux-là ont contredit le texte de leur imam et ont contredit les hadith sûrs qui sont authentifiés du Messager de Allah. Ainsi dans le hadith :

ويح عمار تقتله الفئة الباغية يدعوهم إلى الجنة ويدعونه إلى النار

(wayh ^Ammarin, taqtoulouhou l-fi’atou l-baghiyah. Yad^ouhoum ‘ila l-jannati wa yad^ounahou ‘ila n-nar)

ce qui signifie : « Pauvre ^Ammar, c’est le groupe injuste qui va le tuer. Il les appelle au paradis et eux l’appellent à l’enfer », il y a l’indication que Mou^awiyah et les compagnons qui ont combattu avec lui appellent à l’enfer. Comment celui qui appelle à l’enfer aura-t-il une récompense pour son acte par lequel il appelle à l’enfer ! Comment auront-ils une récompense alors que le Messager dit :

من خرجَ من الطاعةِ وفارقَ الجماعةَ فقد خلعَ ربقة الإسلام من عنقه حتى يراجع

(man kharaj mina ttaa^ati wa faraqa l-jama^ata faqad khala^a ribqata l-‘Islami min ^ounouqihi hatta youraja^a)

ce qui signifie : « Celui qui se rebelle contre l’autorité et quitte le groupe aura ôté la corde de l’Islam de son cou jusqu’à ce qu’il revienne à l’obéissance au gouverneur » ! Comment auront-ils une récompense après la parole du Messager de Allah :

من كره من أميره شيئا فليصبر عليه فإنه من يخرج من السلطان شبرا فمات على ذلك مات ميتة جاهلية

(man kariha min ‘amirihi chay’an fa l-yasbir ^alayhi fa’innahou man yakhroujou mina s-soultani chibran famata ^ala dhalika mata mitatan jahiliyyatan)

ce qui signifie : « Celui qui ne supporte pas une chose de son Emir, qu’il patiente avec lui. Il n’y a pas un seul qui se rebelle d’un empan contre le Sultan et qui est mort sur cela sans qu’il meure d’une mort jahiliyy ». Ceci a été rapporté par Al-Boukhariyy et Mouslim.

Comment auront-ils une récompense après la parole du Messager de Allah au sujet de ^Aliyy :

اللهم وال من والاه وعاد من عاداه

(Allahoumma wali man walahou wa ^adi man ^adah)

ce qui signifie : « Ô Allah donne la victoire à celui qui se rallie à lui et châtie celui qui le prend pour ennemi ».

Comment ceux qui ont manifesté leur animosité contre ^Aliyy, que Allah l’agrée, tels que Mou^awiyah auraient-ils une récompense. Non seulement il s’était rebellé contre ^Aliyy mais aussi il a ordonné aux gens de l’insulter. Mouslim a ainsi rapporté de Mous^ab Ibnou Sa^d Ibn ‘Abi Waqqas que Mou^awiyah avait ordonné à Sa^d en lui disant : Qu’est-ce qui t’empêche d’insulter Abou Tourab –le surnom de ^Aliyy– ?! Mou^awiyah était en effet la cause pour que les omeyyades insultent ^Aliyy, que Allah l’agrée, du dessus des minbar pendant quatre-vingts ans.

من عادى عمارا عاداه الله

(man ^ada ^Ammaran ^adahou l-Lah)

ce qui signifie : « Celui qui prend ^Ammar pour ennemi, Allah le châtie ». C’est un hadith confirmé rapporté par Al-Hakim dans Al-Moustadrak. L’Imam Abou Mansour Al-Baghdadiyy a rapporté l’unanimité que ceux qui ont combattu ^Aliyy sont des rebelles qui ont été injustes envers lui. L’Imam Abou Mansour Al-Baghdadiyy fait partie des premiers ach^ariyy ; il est réputé parmi eux pour son imamat et sa science. Il a en effet reçu l’école ach^arite de Abou l-Haçan Al-Bahiliyy qui l’a lui-même reçue de l’Imam Abou l-Haçan Al-‘Ach^ariyy par transmission orale. Nous citons ce qu’a dit le commentateur de Al-Jami^ AsSaghir le Mouhaddith le Hafidh ^Abdou r-Razzaq Al-Mounawiyy dans son Charh en page 365 : « Wayha ^Ammar, taqtoulouhou l-fi’atou l-baghiyah –Pauvre ^Ammar c’est le groupe injuste et rebelle qui va le tuer– Al-Qadi a dit dans Charhou l-Masabih : il vise par là Mou^awiyah et ses partisans ». Fin de citation

Ceci est explicite pour confirmer la rebellion du groupe de Mou^awiyah qui ont assassiné ^Ammar lors de la bataille de Siffin et que ^Aliyy était dans son droit. Ceci fait partie des hadith apprenant des choses cachées du futur. ^Ammar appelait le groupe de Mou^awiyah qui l’a assassiné lors de la bataille de Siffin au paradis. Ceci avait eu lieu bien après que le Prophète  ne l’ait dit. Il les appelait à ce qui serait une cause de l’entrée au paradis. Il s’agit de l’obéissance à l’Imam véritable. Alors que eux l’appelaient à ce qui est une cause pour l’entrée en enfer. Il s’agit de la désobéissance à l’Imam et l’appel à son combat. Ils ont dit : Cela s’est réalisé à l’occasion de la bataille de Siffin. Il les avait alors appelés à l’Imam véritable et ils l’ont appelé à l’enfer et l’ont tué. C’était là un miracle pour le Prophète élu (al-moustafa) et un des signes illustrant son statut de Prophète.

Lorsque certains ont dit il s’agit de ceux qui l’avaient torturé à La Mecque au début de l’Islam, les savants leur ont répliqué comme Al-Qourtoubiyy qui a dit : « Ce hadith fait partie des plus authentiques et des plus sûrs. Lorsque Mou^awiyah n’a pas pu le renier, il a dit : (c’est celui qui l’a amené au front pour combattre qui l’a assassiné). ^Aliyy lui a répondu que c’est alors le Messager de Allah  qui aurait assassiné Hamzah lorsqu’il l’a amené au fornt ?! Ibnou Dihyah a dit : C’est là une réplique de ^Aliyy qui ne donne aucune suite, aucun argument pour la contrer ou lui émettre une objection ».

L’Imam ^Abdou l-Qahir Al-Jourjaniyy a dit dans on livre Al-‘Amamiyyah : « Les spécialistes de jurisprudence du Hijaz et de l’Irak des deux groupes : du hadith et de l’avis, parmi lesquels Malik, Ach-Chafi^iyy, Abou Hanifah, Al-‘Awza^iyy et la majorité des spécialistes de la science du tawhid et des musulmans, ont été unanimes à dire que ^Aliyy était dans son droit dans son combat des gens de Siffin, tout comme il était dans son droit dans son combat contre les gens de al-jamal et que ceux qui l’ont combattu sont des rebelles injustes envers lui mais ne deviennent pas mécréants pour leur rebellion ».

L’Imam Abou Mansour a dit dans le livre Al-Firaq pour indiquer la croyance de Ahlou s-Sounnah : « Ils ont été unanimes que ^Aliyy était dans son droit dans son combat des gens de al-jamal : Talhah, AzZoubayr et ^A’ichah à Al-Basrah, et des gens de Siffin : Mou^awiyah et son armée ». Fin de citation

 

Suite :

Dans Ar-Rawdou l-‘Anif, un homme a dit à ^Oumar, que Allah l’agrée : « J’ai vu cette nuit dans le rêve comme si le soleil et la lune s’entre-tuaient et avec chacun il y avait des étoiles ». ^Oumar lui a dit : « avec lequel des deux tu étais ? » Il lui a dit : « J’étais avec la lune ». Il lui a dit : « Tu étais avec celle qui est effacée. Va-t-en et ne fais plus aucun travail pour moi ». Il l’a limogé. Il fut tué le jour de Siffin avec Mou^awiyah et il s’appelait Habis Ibnou Sa^d.

D’après Abou Sa^id Al-Khoudriyy : « Nous transportions les briques pour construire la mosquée une par une et ^Ammar les portait deux par deux. Le Prophète  l’a alors vu et s’est mis à lui enlever la poussière de terre en disant wayha … ». L’auteur a dit Al-Khasa’is : « Ce hadith –celui de ^Ammarest moutawatir, plus de dix compagnons l’a rapporté ».

 

Parmi ce qui constitue une preuve claire que Mou^awiyah n’était pas Moujtahid dans son combat contre ^Aliyy d’un ijtihad conforme à la Loi, c’est qu’il disait aux gens : Nous n’avons pas de pacte d’allégeance à faire à ^Aliyy car il a manqué à la loi du Talion pour le sang de ^Outhman à l’encontre de ses assassins. Il disait à ^Aliyy : Nous ne te ferons pas de pacte d’allégeance tant que tu n’as pas exécuté les assassins de ^Outhman. Par la suite, lorsque notre maître Al-Haçan s’était destitué en sa faveur et qu’il était devenu lui le Calife, il n’a pas cherché à venger l’assassinat de ^Outhman. Il s’est occupé d’autre que cela. Son objectif était en effet la souveraineté et il avait atteint son objectif. Il manifeste par cela que son souci n’était pas d’appliquer le Talion en faveur de ^Outhman, que Allah l’agrée, mais il cherchait plutôt ceux qui s’étaient ralliés à ^Aliyy, que Allah l’agrée, leur nuisait et les tuait. Il était auparavant gouverneur d’Egypte, d’Irak du Cham et d’autres pays que ceux-là qui étaient sous la souveraineté des musulmans du temps de ^Outhman. ^Outhman avait par ailleurs des fils âgés qui n’ont pas requis de ^Aliyy qu’il leur applique le talion pour l’assassinat de leur père. Si les fils de ^Outhman avaient demandé l’application du Talion pour leur père et qu’ils lui avaient donné les noms des assassins, il le leur aurait permis. ^Aliyy fait partie des plus ascètes des créatures de Allah à l’égard du bas-monde. C’est lui qui le jour de sa mort, on n’avait trouvé sur lui que sept cents dirhams qu’il avait laissés pour s’acheter un serviteur, tout comme l’a rapporté Ibnou Hibban de la parole de Haçan fils de ^Aliyy dans son discours qu’il a donné le jour de la mort de son père. Mou^awiyah connaissait l’ascèse de ^Aliyy. Mais il a prétendu vouloir appliquer le Talion aux assassins de ^Outhman pour parvenir en réalité au pouvoir. La manière légale de l’application du Talion est que la famille de la victime accuse un assassin précis auprès d’un juge. Ils lui demandent de leur permettre de se venger de lui. Or tout cela ne s’était pas produit. Mou^awiyah n’est pas de la famille de ^Outhman. Sa famille sont ses fils pubères. Certains d’entre eux étaient des gens de science et de mérite.

Tous ceux qui disent que les combattants de ^Aliyy n’étaient pas dans le péché parce qu’ils auraient fait un ijtihad, n’ont pas de réponse au hadith :

من خرجَ من الطاعةِ وفارقَ الجماعةَ فقد خلعَ ربقة الإسلام من عنقه حتى يراجع

(man kharaj mina ttaa^ati wa faraqa l-jama^ata faqad khala^a ribqata l-‘Islami min ^ounouqihi hatta youraji^)

ce qui signifie : « Celui qui se rebelle contre l’autorité et quitte le groupe aura ôté la corde de l’Islam de son cou jusqu’à ce qu’il revienne à l’obéissance au gouverneur » car ce hadith est explicite pour indiquer que la rébellion contre le calife fait partie des grands péchés. Il est ainsi connu d’évidence de la religion qu’il n’est pas permis de se rebeller contre le Calife bien-guidé en raison des textes explicites rapportés à ce sujet et l’unanimité des savants de la communauté. Le Messager de Allah a décrit les combattants de ^Aliyy dans la bataille de Siffin comme étant des boughat –des rebelles–. La rébellion n’a pas d’autre sens que l’injustice et le dépassement de la limite.

AdhDhoulm est de deux sortes : que la personne fait preuve de dhoulm envers elle-même et qu’elle soit injuste envers d’autres qu’elle. Ce qu’ont fait ceux-là est une injustice envers autrui. L’injustice envers autrui ne peut être qu’un grand péché comme l’a dit le Messager de Allah :

الظلم ظلمات يوم القيامة

(adhdhoulmou dhouloumatoun yawma l-qiyamah)

ce qui signifie : “L’injustice ce sera des ténèbres pour la personne au jour du jugement », puisqu’ils ont tué plus de vingt mille personnes.

Pour ce qui est du dhoulm de la personne envers elle-même, il se peut que ce soit un péché, tout comme il se peut que ce soit un manquement ne comportant pas de désobéissance. C’est de cette catégorie qu’est la parole de Younous ^alayhi s-salam dans le ventre du gros poisson : (soubhanaka ‘inni kountou mina dhdhalimin). C’est ce sens-là que certains spécialistes de la jurisprudence ont donné à ce qui figure dans Abou Dawoud du hadith de ^Amr Ibnou Chou^ayb au sujet duquel il y a divergence chez les spécialistes du hadith. Il y a été cité que le woudou est par trois fois et que celui qui a ajouté ou diminué, il aura agi en mal et été injuste (‘aça’a wa dhalama). Certains savants de jurisprudence ont dit que (dhalama) concerne celui qui a diminué par rapport aux trois fois, qui a donc fait le woudou une fois ou deux fois chaque membre. Ce serait alors quelqu’un qui n’a pas été accompli dans son woudou et qui aura sa récompense diminuée par rapport à celui qui fait son woudou trois fois chaque membre. D’autres ont dit : sa parole (dhalama) concerne celui qui ne s’est même pas lavé une fois en ayant délaissé la partie de la main, du pied ou du visage qu’il est un devoir de laver.

Quant à ce que dit certains impudents que ^Aliyy n’a pas été investi de sa fonction de Calife par un pacte d’allégeance pour dire que celui qui le contredit soit considéré comme s’étant rebellé contre un Calife, ceci fait partie du plus infondé de l’infondé et des plus grandes ignorances. En effet, ce n’est pas chaque individu des musulmans qui a fait pacte d’allégeance à Abou Bakr. ^Oumar également, il n’a pas été désigné au début suite à un pacte d’allégeance mais c’était Abou Bakr qui l’a désigné pour lui succéder. ^Outhman, ce furent six qui lui avaient fait pacte d’allégeance parmi lesquels figurait ^Aliyy. Quant à ^Aliyy, ce furent les émigrants (mouhajiroun) et les partisans (al-‘ansar) qui lui firent pacte d’allégeance. Ce pacte est ainsi donc confirmé pour chaque individu des musulmans, aussi bien Mou^awiyah que les gens de Ach-Cham qui étaient avec lui et qui ont combattu ^Aliyy. Tout comme il n’est pas permis de se rebeller contre Abou Bakr, ^Oumar et ^Outhman, il n’est également pas permis de se rebeller contre ^Aliyy. Comment quelqu’un pourrait-il s’imaginer le contraire alors qu’il a été confirmé au sujet du mérite de ^Aliyy plusieurs hadith qui n’ont pas été mentionnés au sujet d’autres que lui.

Le Messager de Allah r a dit à son sujet :

من كنت مولاه فعلي مولاه اللهم والِ من والاه وعاد من عاداه

 (man kountou mawlahou fa^aliyyoun mawlahou ; Allahoumma wali man walahou wa ^adi man ^adah)

[rapporté par Ibnou Hibban et An-Naça’iyy au sujet des mérites de ^Aliyy] ce qui signifie : « Celui qui m’aime, qu’il suive ^Aliyy. Ô Allah donne la victoire à celui qui se rallie à lui et prive de victoire celui qui le prend pour ennemi ».

Il a dit aussi :

من ءاذى علياً فقد ءاذاني

(man ‘adha ^Aliyyan faqad ‘adhani)

[rapporté par Al-Hakim dans Al-Moustadrak et il l’a jugé sahih et Adh-Dhahabiyy a été en accord avec lui] ce qui signifie : « Celui qui nuit à ^Aliyy, il m’aura nuit à moi ».

Mouslim et d’autres ont rapporté de ^Aliyy que Allah l’agrée qu’il a dit :

إنه لعهد النبي الأمِّيِّ إِلَيَّ لا يحبني إلا مؤمن ولا يبغضني إلا منافق

(innahou la^ahdou n-nabiyyi l-‘oummiyyi ‘ilayya la youhibbouni ‘il-la mou’minoun wa la yabghadouni ‘il-la mounafiq)

ce qui signifie : « C’est la promesse que m’a faite le Prophète qui ne lit pas et n’écrit pas : ne m’aime qu’un croyant et ne me hait qu’un hypocrite ».

Le Prophète r a dit :

إن منكم من يقاتل على تأويله كما قاتلت على تنـزيله

(inna minkoum man youqatilou ^ala ta’wilihi kama qataltou ^ala tanzilihi)

ce qui signifie : « Il y aura parmi vous qui combattra pour défendre des sens du Qour’an tout comme j’aurai combattu pour défendre qu’il est révélé ». Abou Bakr a dit alors : est-ce que ce sera moi Ô Messager de Allah ? Il a dit : (لا) (la) ce qui signifie : « Non ». ^Oumar dit alors : Est-ce moi Ô Messager de Allah ? Il a dit : (لا) (la) ce qui signifie : « Non ». Il a dit : (هو خاصف النعل) (houwa khasifou n-na^l) ce qui signifie : « Ce sera celui qui répare ses sandales ». ^Aliyy était à ce moment en train de réparer ses sandales. Ceci est sahih et rapporté par Ibnou Hibban.

Mouslim a rapporté que le Messager de Allah r a dit :

إني تارك فيكم ثقلين لا تضلوا ما تمسكتم بهما كتاب الله وعترتي أهل بيتي أذكركم الله في أهل بيتي

(inni tarikou fikoum thaqalayni la tadillou ma tamassaktoum bihima : kitaba l-Lahi wa ^outrati, Ahlou bayti. ‘Oudhakkiroukoumou l-Laha fi ahli bayti)

ce qui signifie : « J’ai laissé parmi vous deux choses telles que vous ne serez pas perdus si vous vous y attachez : le Livre de Allah et les gens de ma famille. Je vous rappelle de craindre Allah au sujet des gens de ma famille ». Ainsi donc ceux qui l’ont combattu ont contredit ce hadith.

Quant au fait que Al-Houçayn, que Allah l’agrée, se soulève contre Yazid, c’était légitime et légal. En effet, aucun des émigrants ni des partisans n’avait fait pacte d’allégeance à Yazid. Les gens de Médine ne lui avaient pas fait pacte d’allégeance. Son investiture n’avait donc pas été confirmée. Plusieurs malikiyy ont dit cela comme ceux qui ont fait le commentaire de Khalil. Mou^awiyah avait œuvré auparavant pour qu’il lui succède. Il parlait à l’un et à l’autre. Il leur disait prenez mon fils Yazid en tant que successeur à moi après moi. C’est un conseil que je vous donne. Il n’avait pas retenu de se faire succéder par les fils des compagnons comme le fils de ^Oumar ou ^Abdou l-Lah Ibnou zZoubayr. Il a transformé le califat en tradition des rois de Perse. Ces deux-là étaient des savants vertueux. Mais Yazid lui n’était pas des gens de science et de vertu. Il a été investi de la présidence conformément à la parole du Messager de Allah  :

هلاك أمتي على أيدي أغيلمة من قريش

(halakou ‘oummati ^ala ‘aydi ‘oughaylimatin min qouraych)

[rapporté par Al-Boukhariyy et d’autres] ce qui signife : « Une cause de la perte au sein de ma communauté sera par des jeunes de Qouraych ».

Ont été confirmes les propos du Messager de Allah  :

الخلافة بعدي ثلاثون سنة ثم يكون ملك عضودٌ

(al-khilafatou ba^di thalathouna sanatan thoumma yakounou milkoun ^adoud)

ce qui signifie : « Le califat après moi sera de trente ans, après quoi ce seront des souverains durs ». Les trente années ont été accomplies avec Al-Haçan fils de ^Aliyy. Il a en effet désigné pour succéder à son père et a assuré le califat durant six mois. Les trente années s’étaient ainsi écoulées et s’est destitué en faveur de Mou^awiyah afin de préserver le sang des musulmans. Al-Haçan avait été désigné par un pacte d’allégeance de la part des émigrants et des partisans à Médine. Lorsque Al-Haçan s’était déchargé en faveur de Mou^awiyah, Mou^awiyah était devenu Calife.

Détailler le sujet ici comme nous l’avons fait n’est pas une chose qui mène à insulter les compagnons. C’est plutôt prendre la voie des spécialistes du hadith. Les gens du hadith ont mentionné ces sujets dans leurs livres.

Pour ce qui est du hadith :

ويح عمار تقتله الفئة الباغية يدعوهم إلى الجنة ويدعونه إلى النار

(wayha ^Ammarin taqtoulouhou l-fi’atou l-baghiyah ; yad^ouhoum ‘ila l-jannati wa yad^ounahou ‘ila n-nar)

ce qui signifie : “Pauvre ^Ammar, c’est le groupe rebelle qui va le tuer. Il les appelle au paradis alors que eux l’appellent à l’enfer », c’est Al-Boukhariyy qui l’a rapporté.

Quant au hadith :

لا أشبع اللَّه بطنه

(la ‘achba^a l-Lahou batnah)

ce qui signifie : « Que Allah fait que son ventre ne soit jamais rassasié », au sujet de Mou^awiyah, il a été mentionné par Mouslim.

Il en est de même pour tout autre que cela parmi les hadith et les nouvelles rapportées (athar), que nous avons mentionné dans cet écrit, tous ont été mentionnés par les Mouhaddith.

L’habitude des Mouhaddith était de réciter le hadith dans des assemblées auxquelles assistaient les plus âgés et les plus jeunes, même l’enfant de sept ans. Pour plus de précisions, ils chargeaient des gens qui transmettaient à haute voix la parole du Mouhaddith, tout comme les gens transmettent à haute voix la parole de l’imam qui dirige la prière. Il y avait en cela un intérêt pour la religion en plaçant les choses à leur juste contexte et afin de ne pas considérer équivalents celui qui a du mérite et celui qui en a moins. Si on délaissait ces présentations et ces détails des vérités, certains pourraient croire que ce qu’avait fait Mou^awiyah est légitime et qu’il serait alors permis de le suivre en cela. Or il y a en ceci un voile et une déformation de la Loi, puisque ceci diminue de la gravité de la rébellion contre le calife, gravité de laquelle le Qour’an ainsi que le hadith ont fortement insisté. Allah ta^ala dit :

يا أيها الذين ءامنوا اطيعوا اللَّه واطيعوا الرسول وأولي الأمر منكم

(Ya ‘ayyouha l-ladhina ‘amanou ‘ati^ou l-Laha wa ‘ati^ou r-raçoula wa ‘ouli l-‘amri minkoum)

ce qui signifie : « Ô vous qui avez cru, obéissez à Allah, obéissez au Messager et à celui qui est en charge de vous –votre gouverneur– ».

Le Messager a dit :

من كره من أميره شيئاً فليصبر فانه من يخرج من السلطان فيموت على ذلك إلا مات ميتة جاهلية

(man kariha min ‘amirihi chay’an fa l-yasbir fa’innahou man yakhroujou mina s-soultani fayamoutou ^ala dhalika ‘il-la mata mitatan jahiliyyatan)

ce qui signifie : « Celui qui ne supporte pas une chose de son Emir, qu’il patiente avec lui. Il n’y a pas un seul qui se rebelle contre le Sultan et qui est mort sur cela sans qu’il meure d’une mort jahiliyy ».

Indiquer ces sujets contribue à préserver ce que Allah a rendu important ainsi que Son Messager. Abandonner cela contribue à le perdre.

Quant à insulter les compagnons au sujet duquel il y a eu interdiction par la parole du Messager de Allah  :

لا تسبوا أصحابي

(la tasoubboushabi)

ce qui signifie : « N’insultez pas mes compagnons », il s’agit d’insulter la totalité des compagnons ou de blâmer l’un d’entre eux sans raison légale, du moment qu’il n’a rien commis qui lui fait mériter la mise en garde. C’est le cas des insultes proférées par les khawarij lorsqu’ils s’étaient rebellés contre ^Aliyy alors qu’auparavant ils combattaient à ses côtés. Ils l’ont insulté et ont insulté ceux qui s’étaient ralliés à lui. Ils ont été jusqu’à le déclarer mécréant ainsi que ceux qui l’avaient rallié. Mais blâmer des individus parmi les compagnons pour une raison valable selon la Loi, cela a été confirmé par le texte même du hadith. Ainsi, le Messager ^alayhi s-salam, a dit au sujet d’un serviteur à lui qui se dénommait Karkarah, et qui était chargé de la famille du Prophète pendant la conquête ; cet homme était mort durant la conquête ; Le Messager a dit : (هو في النار) (houwa fi n-nar) ce qui signifie : « Il est en enfer ». Ils ont trouvé alors qu’il avait volé un voile du butin. Rapporté par Al-Boukhariyy.

Mouslim a rapporté de ^Abdou r-Rahman Ibnou ^Abdi Rabbi l-Ka^bah qu’il a dit à ^Abdou l-Lah Ibnou ^Amr Ibni l-^As que le fils de ton oncle paternel Mou^awiyah nous ordonne de consommer les biens des uns des autres injustement et de nous entre-tuer. ^Abdou l-Lah Ibnou ^Amr s’est tu un instant puis lui a dit :

أطعه في طاعة اللَّه واعصه في معصية اللَّه

(ati^hou fi ta^ati l-Lahi wa ^sihi fi ma^siyati l-Lah)

ce qui signifie : « Obéis-lui en ce qui constitue une obéissance à Allah et désobéis-lui en ce qui constitue une désobéissance à Allah ». ^Abdou l-Lah Ibnou ^Amr le compagnon n’a pas dit à ^Abdou r-Rahman Ibnou ^Abdi Rabbi l-Ka^bah qui fait partie des successeurs dignes de confiance des compagnons : (tu as blâmé Mou^awiyah et le Messager a dit ce qui signifie : N’insultez pas mes compagnons).

Les savants du hadith n’ont pas cessé de mentionner ce hadith rapporté par Mouslim lorsque le Messager de Allah a envoyé ^Abdou l-Lah Ibnou ^Abbas pour lui appeler Mou^awiyah. ^Abdou l-Lah Ibnou ^Abbas était parti l’appeler mais il l’a trouvé en train de manger. Il a dit : Ô Messager de Allah, il est en train de manger. Le Messager de Allah lui a dit : (ارجع فادعه) (irji^ fad^ouhou) ce qui signifie : «retourne et appelle-le ». Il est reparti puis est revenu en disant : Ô Messager de Allah, il est en train de manger. Il a alors dit : (لا أشبع اللَّه بطنه) (la ‘achba^a l-Lahou batnah) ce qui signifie : « Que Allah fait que son ventre ne soit jamais rassasié ». Ceci est bien un blâme de la part du Messager et non pas une invocation en sa faveur. En effet, trop manger n’est pas la qualité des pieux. Le Messager de Allah a dit :

المؤمن يأكل في معى واحد والكافر يأكل في سبعة أمعاء

(al-mou’minou ya’koulou fi ma^an wahidin wa l-kafirou ya’koulou fi sab^ati ‘am^a’in)

ce qui signifie : “Le croyant accompli mange le un septième de ce que mange le mécréant ». Trop manger est un blâme et non pas une éloge. Le Messager de Allah a dit r :

ما ملأ ابن ءادم وعاء شرا من بطنه، بحسب أحدكم لقيمات يُقمن صلبه، فإن كان ولا بد فثلث للطعام وثلث للشراب وثلث للنفس

(ma mala’a bnou ‘Adama wi^a’an charran min batnihi ; bihasbi ‘ahadikoum louqaymatoun youqimna soulbahou ; fa’in kana wa la boudda fathoulouthoun li tta^ami wa thoulouthoun li ch-charabi wa thoulouthoun li t-tanaffouci)

ce qui signifie : « Le fils de Adam n’aura pas rempli un pire récipient que son ventre. Que chacun d’entre vous se suffise de quelques bouchées qui lui permettent de garder sa santé. S’il était nécessaire, qu’il se suffise d’un tiers pour la nourriture, un tiers pour la boisson et un tiers pour la respiration ». Rapporté par At-Tirmidhiyy qui a dit haçan sahih.

Ce qui fait partie des choses étranges, c’est que certains ont dit que la parole du Messager à Mou^awiyah (لا أشبع اللَّه بطنه) (la ‘achba^a l-Lahou batnah) ce qui signifie : « Que Allah fait que son ventre ne soit jamais rassasié » est une éloge pour lui ! La corruption de ces propos est apparente en raison de sa contradiction avec les deux autres hadith d’une contradiction claire. Le Messager fait l’éloge du fait de se limiter à quelques bouchées. Il approuve que le croyant se suffise de quelques bouchées, que ce qu’il mange soit de faible quantité.

Nous disons cela, et Allah sait les consciences et les fors intérieurs. Les actes valent selon leur intention et Allah sait nos intentions. A Lui le devenir et le retour pour le jugement.

Evocations

Posted in Uncategorized par chaykhaboulaliyah sur septembre 8, 2012

 

 

 

Je commence par le nom de Allah, Ar-Rahman, Ar-Rahim

 

Dédicace : A tout enfant musulman, garçon et fille dans le cœur duquel a été semé l’amour de Allah ta^ala et l’amour de Son Messager et qui veut passer une journée heureuse, préservé par Allah ta^ala, avec des langues qui ne cessent d’evoquer Allah ta^ala, les cœurs sereins et apaisés par l’évocation de Allah ta^ala et par la foi.

 

A vous, nos enfants, qui êtes la prunelle de nos yeux et le bourgeon de la foi ; vous qui êtes l’espoir du futur ensoleillé, nous vous présentons ce cadeau, ce joli bouquet d’évocations parfumées pour embaumer vos belles journées, pour vous protéger de tout mal par la volonté de Allah ta^ala.

 

Nous vous appelons ainsi à vous faire accompagner chaque jour de ces paroles d’évocations bénies.

 

Allah ta^ala dit :

 

﴿يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا اذْكُرُوا اللهَ ذِكْرًا كَثِيرًا﴾

« Ya ‘ayyouha l-ladhina ‘amanou dhkourou l-Laha dhikran kathira »

 

[Sourat Al-‘Ahzab/41] ce qui signifie « Ô vous qui êtes croyants, évoquez beaucoup Allah ».

 

Le messager éminent  a dit :

 

« لا يَزَال لِسَانُكَ رَطْبَا مِنْ ذِكْرِ الله »

« La yazalou liçanouka ratban min dhikri l-Lah »

 

[Rapporté par At-Tirmidhiyy] ce qui signifie « Ta langgue est douce tant que tu ne cesses d’évoquer Allah ».

 

 

 

 

 

Chapitre : Le témoignage du petit musulman (les deux témoignages) :    

 

 

« أشهدُ أنْ لا إله إلا الله وأشهدُ أنَّ محمدًا رسولُ الله »

(‘ach-hadou ‘alla ‘ilaha ‘illa l-Lah wa ‘ach-hadou ‘anna Mouhammada r-raçoulou l-Lah) ce qui signifie : « je témoigne qu’il n’est de dieu que Allah et je témoigne que Mouhammad est le Messager de Allah ».

 

 

Je suis un petit musulman, je reconnais par ma langue et je crois fermement que Allah ta^ala est mon Seigneur, Il est le Seigneur des mondes, Il est le seul Dieu, Il est Celui Qui m’a créé, Qui a créé toute chose, Qui a créé le monde dans sa totalité ; Nul ne mérite l’adoration si ce n’est Allah. Toute chose dans ce monde a lieu par la création de Allah, par Sa toute-puissance, par Sa science et Sa volonté ; ce que Allah veut est et ce que Allah ne veut pas n’est pas. Quoi que tu imagines en ton esprit, Allah n’est pas ainsi.

 

J’ai pour croyance ferme par mon cœur que Allah tabaraka wa ta^ala est (Al-‘Awwal) Il n’a pas de début à Son existence, Il est (Al-‘Akhir) et (Ad-Da’im) Il n’y a pas de fin à Son existence. Il existe sans endroit, Il n’est pas sujet au temps, Il n’habite pas le ciel ni la terre, Il ne s’assoit pas sur le Trône (Al-^Arch), Il ne s’incarne pas dans quoi que ce soit, Il n’est pas localisé dans une quelconque direction, Il n’a pas de ressemblance avec les créatures qu’Il a créées ; Il n’a pas de ressemblance avec l’être humain, Il n’a pas de ressemblance avec les cieux et la terre, Il n’a pas de ressemblance avec la lumière et l’âme, Il n’a pas de forme, ni d’image, ni d’aspect, Il n’a pas d’organes ni de membres, Il n’a pas de ressemblant ni d’équivalent :

 

﴿ليس كَمِثْلِهِ شَىْءٌ وَهُوَ السَّمِيعُ الْبَصِيرُ﴾

« Layça kamithlihi chay’oun wa Houwa s-Sami^ou l-Basir »

 

[Sourat Ach-Choura/11] ce qui signifie « Rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit ».

 

Je reconnais par ma langue, je crois fermement par mon cœur que notre maitre, notre prophète Mouhammad  est l’esclave de Allah et Son messager, envoyé à toutes les créatures, humains ou jinns. Il a amené la religion de l’Islam tout comme l’ont fait ses frères prophètes ; il est véridique en tout ce qu’il a annoncé et transmis de la part de Allah ta^ala comme le supplice de la tombe et sa félicité, l’interrogatoire par les deux anges Mounkar et Nakir, la résurrection, le rassemblement, le Jour du jugement, l’exposition des actes, la récompense, le châtiment, le Paradis et l’Enfer.

Il est le meilleur des prophètes, le maître des mondes dans leur totalité. Que Allah l’honore et l’élève en degré et apaise ses craintes quant au sort de sa communauté.

 

 

 

Chapitre : Evocation dont le profit est éminent     

 

 

Les paroles que Allah agrée le plus sont aux nombres de quatre :

 

« سُبْحانَ اللهِ، والحَمْدُ للهِ، وَلاَ إِلهَ إِلاَّ اللهُ، وَاللهُ أَكْبَرُ »

« Soubhanallahi wa l-hamdou li l-Lahi wa la ‘ilaha ‘illa l-Lahou wa l-Lahou ‘akbar »

 

Le Messager de Allah  a dit « Kalimatani khafifatani ^ala l-lisan thaqilatani fi l-mizan habibatani ila r-Rahman » :ce qui signifie « Ce sont deux paroles qui sont légères pour la langue, lourdes dans la balance et agréées par Ar-Rahman -par Allah- :

 

« سُبْحَانَ اللهِ وَبِحَمْدِهِ، سُبْحَانَ اللهِ العَظيمِ »

« soubhanallahi wa bihamdih, soubhana l-Lahi l-^Adhim »

 

[Rapporté par Al-Boukhariyy et Mouslim]

 

 

 

                              Invocation du réveil         

 

« الحَمْدُ للهِ الَّذي أحْيانا بَعْدَما أماتَنا وإلَيْهِ النُّشُورُ‏ »‏‏

« Al-hamdou li l-Lahi l-ladhi ‘ahyana ba^dama ‘amatana wa ‘ilayhi n-nouchour »

 

Invocation qui signifie « La louange est à Allah Qui nous a donné vie après nous avoir fait mourir et c’est à Lui que nous serons ressuscités au Jour du jugement ».

 

 

    Les évocations du matin        

 

« أصْبَحْنا وأصْبَحَ المُلْكُ للهِ وَالحَمْدُ للهِ رَبِّ العَالَمِين »

 « ‘Asbahna wa ‘asbaha l-moulkou li l-Lahi wa l-hamdou li l-Lahi Rabbi l-^alamin »

 

Evocation qui signifie « Nous sommes au matin et la souveraineté appartient à Allah et la louange est à Allah le Seigneur des mondes ».

 

‏ »‏اللَّهُمَّ بِكَ أصْبَحْنا، وَبِكَ أمْسَيْنا، وَبِكَ نَحْيا، وَبِكَ نَمُوتُ وَإِلَيْكَ النُّشُورُ »

« Allahoumma bika ‘asbahna wa bika ‘amsayna wa bika nahya wa bika namoutou wa ‘ilayka n-nouchour »

 

Evocation qui signifie « Ô Allah c’est par Ta puissance que nous nous levons au matin et que nous arrivons au soir, que nous vivons et que nous mourrons et c’est par Ta puissance que nous serons rassemblés au Jour du jugement ».

 

Les wird de tahsin (les invocations que l’on répète régulièrement pour la protection)     

 

 

* Les trois mou^awwidhat :

 

Sourat Al-Ikhlas

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيْمِ

﴿قُلْ هُوَ اللهُ أَحَدٌ (1) اللهُ الصَّمَدُ (2) لَمْ يَلِدْ وَلَمْ يُولَدْ (3) وَلَمْ يَكُنْ لَهُ كُفُوًا أَحَدٌ (4)

« Qoul Houwa l-Lahou ‘ahad ; Allahou sSamad ; lam yalid wa lam youlad ; wa lam yakou l-lahou koufouwan ‘ahad »

 

Sourat Al-Falaq

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيْمِ

﴿ قُلْ أَعُوذُ بِرَبِّ الْفَلَقِ (1) مِنْ شَرِّ مَا خَلَقَ (2) وَمِنْ شَرِّ غَاسِقٍ إِذَا وَقَبَ (3) وَمِنْ شَرِّ النَّفَّاثَاتِ في الْعُقَدِ (4) وَمِنْ شَرِّ حَاسِدٍ إِذَا حَسَدَ (5)

« Qoul ‘a^oudhou birabbi l-falaq ; min charri ma khalaq ; wa min charri ghaciqin ‘idha waqab ; wa min charri n-naffathati fi l-^ouqad ; wa min charri hacidin ‘idha haçad »

 

Sourat An-Nas

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيْمِ

﴿قُلْ أَعُوذُ بِرَبِّ النَّاسِ (1) مَلِكِ النَّاسِ (2) إِلَهِ النَّاسِ (3) مِنْ شَرِّ الْوَسْوَاسِ الْخَنَّاسِ (4) الَّذِي يُوَسْوِسُ فِي صُدُورِ النَّاسِ (5) مِنْ الْجِنَّةِ وَالنَّاسِ (6)

« Qoul ‘a^oudhou birabbi n-nas ; maliki n-nas ; ‘ilahi n-nas ; min charri l-waswasi l-khannas ; ‘alladhi youwaswisou fi soudouri n-nas ; mina l-jinnati wa n-nas »

 

Chacune d’entre elles est récitée trois fois matin et soir.

 

* ‘Ayatou l-Koursiyy

 

﴿اللهُ لا إِلَهَ إِلا هُوَ الْحَيُّ الْقَيُّومُ لا تَأْخُذُهُ سِنَةٌ وَلا نَوْمٌ لَهُ مَا في السَّمَوَاتِ وَمَا في الأَرْضِ مَنْ ذَا الَّذِي يَشْفَعُ عِنْدَهُ إِلا بِإِذْنِهِ يَعْلَمُ مَا بَيْنَ أَيْدِيهِمْ وَمَا خَلْفَهُمْ وَلا يُحِيطُونَ بِشَىءٍ مِنْ عِلْمِهِ إِلا بِمَا شَاءَ وَسِعَ كُرْسِيُّهُ السَّمَوَاتِ وَالأَرْضَ وَلا يَؤُودُهُ حِفْظُهُمَا وَهُوَ الْعَلِيُّ الْعَظِيمُ (255)﴾

« Allahou la ‘ilaha il-la Houwa l-Hayyou l-Qayyoum ; la ta’khoudhouhou sinatoun-wa la nawm ; lahou ma fi s-samawati wa ma fi l-‘ard ; man dha l-ladhi yachfa^ou ^indahou il-la bi’idhnih ; ya^lamou ma bayna ‘aydihim wa ma khalfahoum ; wa la youhitouna bichay’in min ^ilmihi ‘il-la bima cha’ ; waci^a koursiyyouhou s-samawati wa l’ard ; wa la ya’oudouhou hifdhouhouma ; wa Houwa l-^Aliyyou l-^Adhim »

 

Elle est récitée une fois matin et soir.

 

*« رَضِيتُ بالله رَبًّا، وَبِالإِسْلامِ دِينًا، وَبِمُحَمَّدٍ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ نَبِيًّا »

« Raditou bi l-Lahi Rabba ; wi bil-‘islami dina ; wa bi Mouhammadin salla l-Lahou ^alayhi wa sallama nabiyya »

 

Ce qui signifie : « Je me suis satisfait de Allah comme Seigneur, de l’Islam comme religion et de Mouhammad  comme prophète » à réciter trois fois matin et soir.

 

*  بسْمِ اللَّهِ الَّذي لاَ يَضُرُّ مَعَ اسْمِهِ شَىْءٌ فِي الأرْضِ وَلا في السَّماءِ وَهُوَ السَّمِيعُ العَلِيم.

« Bismi l-Lahi l-ladhi la yadourrou ma^a smihi chay’oun fi l-‘ardi wa la fi s-sama’i wa Houwa s-Sami^ou l-^Alim »

 

Ce qui signifie : « Je commence par le nom de Allah, rien sur terre ni dans le ciel ne nuit lors de l’évocation de Son nom et Il est Celui Qui entend et Qui sait » à réciter trois fois le matin, trois fois le soir.

 

*حَسْبِيَ اللَّهُ لا إِلهَ إِلاَّ هُوَ عَلَيْهِ تَوَكَّلْتُ وَهُوَ رَبُّ العَرْشِ العَظِيمِ

« Hasbiya l-Lahou l-ladhi la ‘ilaha il-la Hou ; ^alayhi tawakkaltou wa Houwa Rabbou l-^archi l-^adhim »

Ce qui signifie : « Allah, il n’est de dieu que Lui, Il me suffit, je me fie totalement à Lui et Il est le Seigneur du trône éminent » à réciter 7 fois matin et soir.

 

 

          Remarque importante       

 

Nous espérons que nos chers enfants, lors des évocations et lors de la récitation des invocations régulières de protection et autres évocations, veillent bien à articuler correctement les lettres, à les prononcer à partir de leur point d’articulation, à bien distinguer entre la lettre (ص) et la lettre (س), entre la lettre (ت) et la lettre (ط) et également à bien réciter les lettres dont le point d’articulation est le bout de la langue en contact avec le bout des incisives supérieures, à savoir les lettres (ذ), (ظ) et (ث).

 

 

 

 

Lors de l’entrée aux toilettes         

 

بسْم الله، ‏ »‏اللَّهُمَّ إني أعُوذُ بِكَ من الخُبْثِ والخَبائِثِ ».

« Bismi l-Lah, Allahoumma ‘inni ‘a^oudhou bika mina l-khoubthi wa l-khaba’ith »

 

J’entre par mon pied gauche et je dis ce qui signifie « Je cherche la protection de Allah contre les chaytan, qu’ils soient males ou femelles ».

 

Ce que l’on dit lorsqu’on enlève ses vêtements pour ne pas que notre zone de pudeur soit vue par les jinn dans les toilettes         

 

« بِسْمِ اللهِ الَّذِي لا إلهَ إلاَّ هُو« 

« Bismi l-Lahi l-ladhi la ‘ilaha il-la Hou »

 

Je dis ce qui signifie : « Je commence par le nom de Allah il n’est de dieu que Lui » ou je dis :

« بِسْمِ اللهِ »

« Bismi l-Lah »

 

ce qui signifie : « Je commence par le nom de Allah ».

En sortant des toilettes

 

Je sors avec mon pied droit et je dis :

« ‏غُفْرَانَكَ، الحَمْدُ للهِ الَّذي أَذْهَبَ عَنِّيَ الأَذَى وَعافَانِي »

« Ghoufranak, al-hamdou lil-Lahi l-ladhi ‘adhaba ^anni l’adha wa ^afani »

 

« La louange est à Allah qui a fait sortir de mon corps la nuisance et qui m’a donner la bonne santé ».

 

   Lors du woudou’        

 

Je commence mon woudou’ en disant :

« بِسْمِ الله »

« Bismi l-Lah »

 

ce qui signifie : « Je commence par le nom de Allah ».

 

Invocation lors de la fin du woudou

 

« أشْهَدُ أنْ لا إله إِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لا شَرِيك لَهُ، وأشْهَدُ أنَّ مُحَمَّدًا عَبْدُهُ وَرَسُولُهُ، اللَّهُمَّ اجْعَلْنِي مِنَ التَوَّابِينَ، واجْعَلْنِي مِنَ المُتَطَهِّرِينَ‏ »

« ‘Achhadou ‘an la ‘ilaha ‘illa l-Lah wahdahou la charika lah wa ‘achhadou ‘anna Mouhammadan ^abdouhou wa raçoulouh, Allahoumma j^alni mina t-tawwabin wa j^alni mina l-moutatahhirin »

 

Ce qui signifie « Je témoigne qu’il n’est de Dieu que Allah, Lui seul n’a pas d’associé, je témoigne que Mouhammad  est Son esclave et Son messager ; Ô Allah fait que je sois au nombre de ceux qui font le repentir et ceux qui ce purifie ».

 

Invocation lorsqu’on ce regarde dans un miroir       

 

‏ »‏الحَمْدُ للهِ، اللَّهُمَّ كما حَسَّنْتَ خَلْقِي فَحَسِّنْ خُلُقِي‏ »‏‏

« Al-hamdou lil-Lah, Allahoumma kama hassanta khalqi fahassin khoulouqi»

 

Ce qui signifie : « La louange est à Allah, Ô Allah tout comme tu m’as accordé un belle aspect fait que j’ai un bon comportement ».

 

Lorsqu’on enlève ses vêtements

 

« بِسْمِ اللهِ »

« Bismillah »

 

Ce qui signifie : « Je commence par le nom de Allah » ou :

 

‏ »‏بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحيمِ‏ »‏

« Bismillahi r-Rahmani r-Rahim »

 

« Je commence par le nom de Allah, Ar-Rahman, Ar-Rahi».

 

 

Invocation lorsqu’on met ses vêtements      

 

« الحَمْدُ للهِ الذي كَساني هَذَا الثَّوْبَ وَرَزَقنيهِ مِنْ غَيْرِ حَوْلٍ مِنِّي وَلا قُوَّة »

« Al-hamdou lil-Lahi l-ladhi kaçani hadha th-thawaba wa razaqanih min ghayri hawlim-minni wa la qouwwah »

 

Ce qui signifie : « La louange est à Allah qui m’a fait vêtir ce vêtement, qui me l’a accordé sans préservation ni force de ma part ».

 

 

Ce que l’on dit à quelqu’un qui met un nouveau vêtement

 

« اِلبَسْ جَدِيدًا، وعِشْ حَمِيدًا، ومُتْ شَهِيدًا »

« ‘Ilbas jadida wa ^ich hamida wa mout chahida »

 

Ce qui signifie : « Portes du neuf, vie en remerciant Dieu et meurt martyr ».

 

 

Lorsqu’on met un nouveau vêtement       

 

« الحَمْدُ للهِ الَّذِي كَسَاني ما أُوَاري بِهِ عَوْرَتي وَأَتَجَمَّلُ بِهِ في حَيَاتي »

« ‘Al-hamdou lil-lahi l-ladhi kasani ma ouwari bihi ^aawrati wa tajammalou bihi fi hayati »

 

Ce qui signifie : « La louange est à Allah qui m’a accordé de mettre ce qui me permet de cacher ma zone de pudeur et qui me permet d’avoir un belle aspect durant ma vie ».

 

 

Invocations avant de manger

 

« ‏اللَّهُمَّ بارِكْ لَنا فِيما رَزَقْتَنا، وَقِنا عَذَابَ النَّارِ »

« Allahoumma barik lana fima razaqtana wa qina ^adhaba n-nar »

 

Ce qui signifie : « Ô Allah accorde nous des bénédictions dans ce que Tu nous as accordé comme subsistance et préserve nous du châtiment de l’enfer ».

« بسْمِ اللهِ‏ »

«Bismillah »

 

Ce qui signifie « Je commence par le nom de Allah ».

 

 

Que dit celui qui a oublié de citer la basmalah au début du repas   

 

« بِسْمِ اللهِ أوَّلَهُ وآخِرَهُ‏ »

« Bismillahi ‘awwalahou wa ‘akhirah »

 

Ce qui signifie : « Je cite le nom de Allah au début et en fin ».

 

 

Invocations après avoir mangé et bu

 

« ‏الحَمْدُ للهِ الَّذي أطْعَمَنَا وَسَقانا وَجَعَلَنا مُسْلِمِينَ »

« ‘Al-hamdou lil-Lahi l-ladhi ‘at^amana wa saqana wa ja^alna mouslimin »

Ce qui signifie : « La louange est à Allah qui nous a donné à manger qui nous a boire et qui a fait de nous des musulmans ».

 

« ‏الحَمْدُ للهِ الَّذي أطْعَمَ وَسَقَى، وَسَوَّغَهُ، وَجَعَلَ لَهُ مَخْرَجًا »

« ‘Al-hamdou lil-Lahi l-ladhi ‘at^ama wa saqa wa sawwaghahou wa ja^ala lahou makhraja »

 

Ce qui signifie : « La louange est à Allah qui a donné à manger qui a donné à boire, qui a fait que cette nourriture puisse passer facilement depuis la gorge et qui lui a accordé une issu ».

 

 

Ce que l’ont dit lorsqu’on rompt le jeûne            

 

« ‏ذَهَبَ الظَّمأُ، وابْتَلَّتِ العُرُوقُ، وَثَبَتَ الأجْرُ إِنْ شَاءَ اللهُ تَعَالى‏ »‏‏‏

« Dhahaba dhdhama’ wa btallati l-^ourouq wa thabata l’ajrou ‘incha’ Allah »

 

Ce qui signifie : « La soif est dissipée, les veines ce sont irriguées et la récompense est confirmée si Dieu le veut ».

 

 

Invocations lorsqu’on sort de la maison

 

« بسْمِ اللهِ، تَوَكَّلْتُ على اللهِ، وَلاَ حَوْلَ وَلاَ قُوَّةَ إِلاَّ باللهِ »

« Bismillah, tawakkaltou ^ala l-Lah wa la hawla wa la qouwwata ‘illa bi l-Lah »

 

Ce qui signifie : « Je commence par le nom de Allah, je me fie à Allah, il n’est de force et de préservation que par Allah » et quand je lève le regard vers le ciel je dis:  

« ‏رَبَّنَا ما خَلَقْتَ هَذَا بَاطِلاً سُبْحَانَكَ فَقِنَا عَذَابَ النَّار »‏

« Rabbana ma khalaqta hadha batilan soubhanaka faqina ^adhaba n-nar »

 

ce qui signifie : « Notre Seigneur, Tu n’as pas crée cela absurdement, Tu es exempt d’imperfection, préserve nous du châtiment de l’enfer ».

Invocation quand on prend place dans une voiture ou un autre moyen de transport              

 

اللهُ أَكْبَرُ… اللهُ أَكْبَرُ… اللهُ أَكْبَرُ

« سُبْحانَ الَّذي سَخَّرَ لَنا هَذَا وَما كُنَّا لَهُ مُقْرِنِينَ، وَإنَّا إلى رَبِّنا لَمُنْقَلِبُونَ »

« Allahou ‘akbar… Allahou ‘akbar… Allahou ‘akbar… Soubhana l-ladhi sakh-khara lana hadha wa ma kounna lahou mouqrinin, wa ‘inna ‘ila rabbina lamounqaliboun »

 

Ce qui signifie : « Allah mérite plus de vénération que tout autre… Allah mérite plus de vénération que tout autre… Allah mérite plus de vénération que tout autre, Il est exempt d’imperfection Celui Qui nous a asservit cela, et nous n’aurions pas pu le maitriser et l’utiliser si ce n’est Allah qui nous l’a asservit ; et certes nous reviendront au jugement de notre Seigneur au Jour du jugement ».

 

 

Lors de la rencontre d’un musulman          

 

السَّلامُ عَلَيْكُمْ‏ »« 

« As-salamou ^alaykoum »

 

ou

‏ »‏السَّلامُ عَلَيْكُمْ وَرَحْمَةُ اللهِ‏ وبَرَكاتُهُ »

« As-salamou ^alaykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh »

 

Ce qui signifie « Tu n’as rien à craindre de moi, tu es en paix ».

 

 

Lorsqu’on baille

 

J’essai de contrer le bâillement autant que possible et je pose ma main sur ma bouche en je dis :

« أَعُوذُ بِاللهِ مِنْ الشَّيْطَانِ الرَّجِيمِ »

« ‘A^oudhou bi l-Lahi mina ch-chaytani r-rajim »

 

ce qui signifie : « Je recherche la préservation de Allah contre le chaytan qui est maudit ».

 

 

Lors de l’éternuement             

 

 

Après avoir éternué je dis ce qui signifie :

الحمدُ لله

« Al-hamdou lil-Lah »

 

« La louange est à Allah », mon compagnon me répond (c’est-à-dire qu’il fait mon tachmit) :

« يَرْحَمُكَ الله »

« Yarhamouka l-Lah »

 

ce qui signifie : « Que Allah te fasse miséricorde » je lui réponds alors ce qui signifie : « Que Allah vous guide et vous corrige votre état ».

 

 

Quand j’entends le mou’adhin

 

Je dis la même chose que lui sauf quand il dit :

« حَيَّ عَلى الصَّلاةِ،حَيَّ عَلى الفَلاحِ »

« Hayya ^ala ssalat, hayya ^ala l-falah »

 

je dis:  

« لا حَوْلَ وَلاَ قُوَّةَ إِلا باللهِ »

« La hawla wa la qouwwata ‘illa bi l-Lah »

 

ce qui signifie : « Il n’est de force ni de préservation que par Allah »

 

 

Après la fin de l’appel à la prière            

 

Je dis :

« رَضِيتُ باللهِ رَبًّا، وَبِالإِسْلامِ دِينًا، وَبمُحَمَّدٍ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وسَلَّمَ رَسُولاً »

« Raditou bi l-Lahi Rabba wa bi l-‘islami dina wa bi Mouhammadin salla l-Lahou ^alayhi wa sallam raçoula »

 

ce qui signifie : « Je le suis satisfait de Allah pour Seigneur, de l’Islam pour religion et de Mouhammad pour messager », ensuite je dis:  

 

« اللَّهُمَّ رَبَّ هَذهِ الدَّعْوَةِ التَّامَّةِ وَالصَّلاةِ القائِمةِ، ءَاتِ مُحَمَّدًا الوَسِيلَةَ والفَضِيلَةَ، وابْعَثْهُ مَقَامًا مَحْمُودًا الَّذِي وَعَدْتَهُ‏ »

« Allahoumma Rabba hadhihi d-da^wati t-tammah, wa ssalati l-qa’imah, ‘ati Mouhammadani l-wacilata wa l-fadilata wa b^athhou maqamam-mahmoudal-ladhi wa ^adtah »

 

ce qui signifie : « Ô Allah, Le Seigneur de cette appel parfait, et de cette prière qui va être accomplit, accorde à Mouhammad   le haut degré et le haut mérite, et fait qu’il ait au Jour du jugement ce degré élevé que Tu lui a promis ».

 

 

Lors de l’entrée à la mosquée              

 

J’entre dans la mosquée avec mon pied droit après avoir dit :

« بِسْمِ اللهِ« 

« Bismillah »

 

ce qui signifie : « Je commence par le nom de Allah » et quand je rentre je dis :

« اللَّهُمَّ صَلِّ على سَيّدِنَا مُحمَّدٍ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وسَلَّم.

اللَّهُمَّ افْتَحْ لي أبْوابَ رَحْمَتِكَ »

« Allahoumma salli ^ala sayyidina Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam, Allahoumma ftah li ‘abwaba rahmatik »

 

« Ô Allah honore et élève d’avantage le rang de notre maitre Mouhammad  , Ô Allah ouvre moi les porte de Ta miséricorde ».

 

 

Quand je sors de la mosquée               

 

Je sors avec mon pied gauche et je dis :

 

« اللَّهُمَّ صَلِّ عَلَى سَيِّدِنَا مُحَمَّدٍ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وسَلَّم. اللَّهُمَّ إِنِّي أَسْأَلُكَ مِنْ فَضْلِكَ« 

« Allahoumma salli ^ala sayyidina Mouhammad, salla l-Lahou ^alayhi wa sallam. Allahoumma ‘inni ‘as’alouka min fadlik »

 

ce qui signifie : « Ô Allah honore et élève d’avantage en degré notre maitre Mouhammad , Ô Allah je Te demande de m’accorder de Ta grâce ».

 

 

Les évocations après la prière             

 

 

Je dis :

« أَسْتَغْفِرُ اللهَ »

« Astaghfirou l-Lah »

 

ce qui signifie : « Je demande que Allah me pardonne » à trois reprises.

Puis je dis :

 

« اللَّهُمَّ أعِنِّي عَلَى ذِكْرِكَ وَشُكْرِكَ وَحُسْنِ عِبَادَتِكَ.اللَّهُمَّ أنْتَ السَّلامُ وَمِنْكَ السَّلامُ، تَبارَكْتَ يَا ذَا الجَلالِ وَالإِكْرامِ »

« Allahoumma ‘a^inni ^ala dhikrika wa choukrika wa housni ^ibadatik. Allahoumma Anta s-Salamou wa minka s-salam, tabarakta ya Dha l-Jalali wa l-ikram »

 

ce qui signifie : « Ô Allah aide-moi pour T’évoquer, pour Te remercier et pour T’adorer correctement, Ô Allah Tu es As-Salam, et c’est de Toi qu’est la sauvegarde, Tu es exempt d’imperfection, Toi Qui es Dhou l-Jalali wa l-‘Ikram ».

Puis j’évoque Allah ta^ala en disant :

 

« سُبْحَانَ اللهِ، الحَمْدُ للهِ،اللهُ أَكْبَرُ »

« Soubhanallah,  l-hamdou lil-Lah, Allahou ‘akbar »

chacune 33 fois, et je récite les trois mou^awwidhat ainsi que ‘ayatou l-Koursiyy.

 

 

Ce que l’on dit après la prière de al witr

 

« سُبْحانَ المَلِكِ القُدُّوسِ ربِّ المَلائِكَةِ والرُّوحِ »

« Soubhana l-Maliki l-Qouddous, Rabbi l-mala’ikati wa r-rouh »

 

Ce qui signifie : « Il est exempt d’imperfection, Allah, qui est Al-Malik, qui est Al-Qouddous qui est le Seigneur des anges et de Jibril » à réciter trois fois.

 

 

Invocation lorsqu’on rentre à la maison

 

« بِسْمِ اللهِ، اللَّهُمَّ إِنِّي أَسْأَلُكَ خَيْرَ الْمَوْلَـجِ وَخَيْرَ الْمَخْرَجِ، بِسْمِ اللهِ وَلَجْنَا، وبِسْمِ اللهِ خَرَجْنَا، وَعَلى اللهِ رَبِّنَا تَوَكَّلْنَا »

« Bismi l-Lah, Allahoumma ‘inni ‘as’alouka khayra l-mawlaji wa khayra l-makhraj, bismi l-Lahi wa lajna wa bismi l-Lahi kharajna, wa ^ala l-Lahi Rabbina tawakkalna »

 

Ce qui signifie : « Je commence par le nom de Allah, Ô Allah je Te demande de la meilleur des entrées et je Te demande de la meilleur des sorties ; par le nom de Allah nous entrons et par le nom de Allah nous sortons et c’est Allah notre Seigneur que nous nous fions ».

 

Puis il passe le salam à sa famille en disant :

 

« ‏السَّلامُ عَلَيْكُمْ وَرَحْمَةُ اللهِ‏ وبَرَكاتُهُ » 

« As-salamou ^alaykoum wa rahmatou l-Lahi wa barakatouh »

 

Invocation quant on voit le croissant lunaire     

 

‏ »‏اللهُ أَكْبَرُ، اللَّهُمَّ أهِلَّهُ عَلَيْنَا بِالأَمْنِ وَالإِيْمَانِ وَالسَّلامَةِ وَالإِسْلامِ وَالتَّوْفِيقِ لِمَا يُحِبُّ رَبُّنا وَيَرْضَى، رَبُّنَا وَرَبُّكَ اللهُ‏ »

« Allahou ‘akbar, Allahoumma ‘ahillahou ^alayna bi l-‘amni wa l-‘imani wa s-salamati wa l-‘islami wa t-tawfiqi lima youhibbou Rabbouna wa yarda, Rabbouna wa Rabbouka l-Lah »

 

Ce qui signifie : « Allah mérite plus de vénération que toute autre, Ô Allah fait que ce soit un croissant d’une nouvelle lune qui soit pour nous une sécurité, une foi, une sauvegarde […] et la réussite pour accomplir ce que notre Seigneur agrée. Notre Seigneur et ton Seigneur c’est Allah* » (*en s’adressant au croissant lunaire).

 

 

Invocation lors de la visite d’un malade

 

« أسألُ اللهَ العظيمَ ربَّ العرشِ العظيمِ أنْ يشفيَكَ »

« As’alou l-Laha l-^Adhim, Rabba l-^archi l-^adhim ‘an yachfiyak »

 

Ce qui signifie : « Je demande à Allah, al-^Adhim, Le Seigneur du Trône éminent de te guérir » 7 fois.

 

 

Quant on ressent la douleur       

 

Je pose ma main sur l’endroit qui est douloureux de mon corps et je dis :

‏ »بِسْمِ اللهِ، بِسْمِ اللهِ، بِسْمِ اللهِ »

« Bismi l-Lah, Bismi l-Lah, Bismi l-Lah »

 

ce qui signifie : « Je commence par le nom de Allah, je commence par le nom de Allah, je commence par le nom de Allah » puis je dis :

 

« أعُوذُ بِعِزَّةِ اللهِ وَقُدْرَتِهِ مِنْ شَرِّ ما أجِدُ وأُحاذِرُ‏ »

« ‘a^oudhou bi ^izzati l-Lahi wa qoudratih min charri ma ‘ajidou wa ‘ouhadhir »

 

ce qui signifie : « Je recherche la préservation par la gloire de Allah et Sa toute-puissance contre le mal de ce que je ressens et ce que je perçois ».

 

Ce qu’on dit pour repousser l’envie et les calamitées

 

« ما شاءَ اللهُ لا قُوَّةَ إِلا باللهِ »

« Ma cha’ Allah, la qouwwata illa bi l-Lah »

 

Ce qui signifie : « Ce que Allah veut est, il n’est de force que par Allah » puis je récite les deux mou^awwidhat, c’est-à-dire sourat al-Falaq et sourat an-Nas.

 

 

Lors de la crainte et de la peur       

 

« ‏هُوَ اللهُ، اللهُ رَبِّي لا شَرِيكَ لَهُ »

« Houwa l-Lah, Allahou Rabbi, la charika lah »

 

Ce qui signifie : « Il est Allah, Allah est mon Seigneur, Il n’a pas d’associer ».

 

 

Lors du tourment, du chagrin et des mauvaises suggestions

 

Je dis beaucoup:  

« لا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ إِلاَّ باللهِ العَلِيِّ العَظِيمِ‏ »

« La hawla wa la qouwwata ‘illa bi l-Lahi l-^Aliyyi l-^Adhim »

 

ce qui signifie : « Il n’est de force et de préservation que par Allah, Al-^Aliyy, Al-^Adhim ».

 

 

Invocation du marché

 

« لا إِلهَ إِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لا شَريكَ لَهُ، لَهُ المُلْكُ وَلَهُ الحَمْدُ، يُحْيِي ويُمِيتُ وَهُوَ حَيٌّ لا يَمُوتُ، بِيَدِهِ الخَيْرُ وَهُوَ على كُلِّ شَىْءٍ قَدِيرٌ »

« La ‘ilaha illa l-Lahou wahdahou la charika lah, Lahou l-moulkou wa Lahou l-hamdou, youhyi wa youmitou wa Houwa Hayyoun la yamout, biyadihi l-khayr wa Houwa ^ala koulli chay’in qadir »

Ce qui signifie : « Il n’est de Dieu que Allah, Lui seul n’a pas d’associé, à Lui appartient la souveraineté, à Lui les louanges, Il donne la vie et Il donne la mort, alors Qu’Il a pour attribut la vie mais Qu’Il ne meurt pas, c’est Lui le possesseur et le créateur du bien et Il est sur toute chose tout puissant ».

Remarque : بِيَدِهِ الخَيْرُ « biyadihi l-khayr » c’est-à-dire Il est Celui à Qui le bien appartient, Il est Celui Qui crée le bien, Allah n’a pas de yad dans le sens de l’organe c’est-à-dire la main, car Allah soubhanahou est exempt des organes, des membres et de l’endroit ».

 

 

A la vue de quelqu’un qui est éprouvé ou atteint       

 

« الحَمْدُ للهِ الَّذي عافاني مِمَّا ابْتلاكَ بِهِ وَفَضَّلَنِي على كَثِيرٍ مِمَّنْ خَلَقَ تَفْضِيلاً »

« Al-hamdou lil-Lahi l-ladhi ^afani mimma-btalaka bih, wa faddalani ^ala kathirim-mimman khalaqa tafdila »

 

Je dis à voix base (pour que celui qui est éprouvé ne m’entende pas) ce qui signifie : « La louange est à Allah qui m’a préservé de ce dont Il t’a éprouvé et Qui m’a accordé un mérite par rapport à de nombreux de ceux qu’Il a crée ».

 

Lors du chagrin et de la difficulté

 

‏ »‏يا حَيُّ يا قَيُّومُ، بِرَحْمَتِكَ أسْتَغِيثُ‏ »‏

« Ya Hayyou Ya Qayyoum birahmatika ‘astaghith »

 

Ce qui signifie : « Ô Toi qui est Hayy, Toi qui est Qayyoum, c’est par Ta miséricorde que je recherche le renfort ».

 

 

Invocation quant on entend le tonnerre       

 

« سُبْحَانَ الَّذِي يُسَبِّحُ الرَّعْدُ بِحَمْدِهِ وَالْمَلاَئِكَةُ مِنْ خِيفَتِهِ »

« Soubhana l-ladhi yousabbihou r-Ra^dou bihamdihi wa l-mala’ikatou min khifatih »

Ce qui signifie : « Il est exempt d’imperfection Celui pour qui ar-Ra^d (l’ange du tonnerre) fait le tasbih et Le loue, et les anges font le tasbih et Le loue par crainte de Allah ».

 

 

Invocation à dire lorsque la pluie tombe ou lorsqu’on voit la pluie

 

« اللهم اجعلهُ صيِّبا هنيئا »

« Allahoumma j^alhou sayyiban hania »

 

Ce qui signifie : « Ô Allah fait que ce soit des pluies abondantes et bonnes ».

 

 

Invocation lorsque la pluie s’arrête de tomber     

 

« مُطِرْنَا بِفَضْلِ اللهِ وَرَحْمَتِهِ »

« Moutirna bifadli l-Lahi wa rahmatih »

 

Ce qui signifie : « Nous avons reçu la pluie par la grâce de Allah et par Sa miséricorde ».

 

Invocation lorsque le vent souffle

 

« اللهمَّ إني أسألُك خيرَها وخيرَ ما فيها وخيرَ ما أُرسلتْ به وأَعوذُ بك مِن شَرِّها وشَرِّ ما فيها وشَرِّ ما أُرسلتْ به »

« Allahoumma ‘inni ‘as’alouka khayraha wa khayra ma fiha wa khayra ma ‘oursilat bih, wa ‘a^oudhou bika min charriha wa charri ma fiha wa charri ma ‘oursilat bih »

 

Ce qui signifie : « Ô Allah je te demande du meilleur de ce vent, du meilleur de ce qu’il comporte et du meilleur de ce pour quoi il a été envoyé ; et je recherche Ta préservation contre le mal de ce vent, du mal de ce qu’il comporte et du mal de ce pour quoi il a été envoyé ».

 

 

Invocation pour conserver quelque chose, pour préserver la personne et l’endroit       

« اللهم إني استودعُك هذا المكانَ وما فيه ومَن فيه »

« Allahoumma ‘inni ‘astawdi^ouka hadha l-makana wa ma fihi wa man fih »

 

Ce qui signifie : « Ô Allah je te confie cette endroit, ce qu’il comporte comme objet et ce qu’il comporte comme personne ».

 

 

Invocation lorsqu’on entend le cri du coq durant la nuit

 

« أسألُ اللهَ العَظِيمَ مِنْ فَضْلِهِ وَخَيْرِهِ فِي الدُّنْيَا وَالآخِرِةِ »

« As’alou l-Laha l-^Adhim min fadlihi wa khayrihi fi d-dounya wa l-‘akhirah »

 

Ce qui signifie : « Je demande à Allah, Al-^Adhim, de Sa grâce et de Son bien dans le bas monde et dans l’au-delà ».

 

Invocation quant on entend le braillement de l’âne ou les aboiements d’un chien la nuit       

 

« أَعُوذُ بِاللهِ مِنْ الشَّيْطَانِ الرَّجِيمِ »

« A^oudhou bi l-Lahi mina ch-chaytani r-rajim »

 

Ce qui signifie : « Je recherche la préservation de Allah contre le chaytan maudit ».

 

 

Lors des mauvaises suggestions

 

« ءامَنْتُ باللهِ وَرُسُلِهِ »

« Amantou bi l-Lahi wa rouçoulih »

 

Je dis ce qui signifie : « Je crois fermement en Allah et en Ses messagers ».

 

 

Invocation quant on voit quelque chose qui réjouit le cœur et qu’on apprécie       

 

‏ »‏الحَمْدُ للهِ الَّذي بِنِعْمَتِهِ تَتِمُّ الصَّالِحاتُ‏ »

« Al-hamdou lil-Lahi l-ladhi bini^matihi tatimmou ssalihat »

 

Ce qui signifie : « La louange est à Allah par la grâce DuQuel les belles choses ont lieu ».

 

 

Invocation quant on voit quelque chose qui chagrine et qu’on désapprouve

 

« ‏الحَمْدُ للهِ على كلِّ حالٍ‏ »‏

« Al-hamdou lil-Lahi ^ala koulli hal »

 

Ce qui signifie : « La louange est à Allah en toute situations ».

 

 

Invocation pour calmer la colère

 

« أَعُوذُ بِاللهِ مِنْ الشَّيْطَانِ الرَّجِيمِ »

« A^oudhou bi l-Lahi mina ch-chaytani r-rajim »

 

Ce qui signifie : « Je recherche la préservation de Allah contre le chaytan maudit ».

 

 

Ce que l’on dit lors de l’épreuve ou lors de la mort d’un proche ou d’un bien-aimé        

 

‏‏« ‏الحَمْدُ للهِ، إنَّا للهِ وإنَّا إِلَيْهِ رَاجِعُونَ »

« Al-hamdou lil-Lah, ‘inna li l-Lahi wa ‘inna Ilayhi raji^oun »

 

Ce qui signifie : « La louange est à Allah, certes nous appartenons à Allah et nous seront ressuscité pour Son jugement ».

 

 

 

Invocation pour présenter ses condoléances à un musulman suite à la mort de son proche musulman

 

أعْظَمَ اللهُ أجْرَكَ، وأحْسَنَ عَزَاءَكَ، وَغَفَرَ لمَيِّتِكَ« 

« A^dhama l-Lahou ‘ajrak, wa ‘ahsana ^aza’ak, wa ghafara limayyitik »

 

Ce qui signifie : « Que Allah t’accorde une récompense éminente, qu’Il t’accorde un bon apaisement de tes douleurs et qu’Il accorde le pardon à ton défunt ».

 

 

Invocation quant on rend visite aux tombes   

 

‏ »‏السَّلامُ عَلَيْكُمْ يا أهْلَ القُبُورِ‏!‏ يَغْفِرُ اللَّهُ لَنا وَلَكُمْ، أنْتُمْ سَلَفُنا وَنَحْنُ بالأثَرِ‏ »‏

« As-salamou ^alaykoum ya ‘ahla l-qoubour, yaghfirou l-Lahou lana wa lakoum, antoum salafouna wa nahnou bi l-‘athar »

 

Ce qui signifie : « A vous le salam, habitants des tombes ! Que Allah nous pardonne ainsi qu’à vous, vous êtes nos prédécesseurs et nous sommes sur votre trace ».

 

 

Invocation du besoin

 

Je fais le woudou’, puis j’accomplis deux rak^ah et je dis :

 

« اَللّهُمَّ إِنِّي أَسْأَلُكَ وَأَتَوَجَّهُ إِلَيْكَ بِنَبِيّـِكَ مُحَمَّدٍ نَبِيِّ الرَّحْمَةِ، يَا مُحَمَّدُ إِنِّي أَتَوَجَّهُ بِكَ إِلَى رَبِّي فِي حَاجَتِي () لتقضى لي »

« Allahoumma ‘inni ‘as’alouk wa ‘atawajjahou ‘ilayka binabiyyika Mouhammadin-nabiyyi r-rahmah, ya Mouhammad, ‘inni ‘atawajjahou bika ‘ila rabbi fi hajati (et je cite mon affaire) litouqda li »

 

ce qui signifie : « Ô Allah je te demande et je m’adresse à Toi par ton prophète Mouhammad, le prophète de la miséricorde, Ô Mouhammad je m’adresse par toi à mon Seigneur pour mon affaire -je la cite- pour qu’elle me soit réglée ».

 

 

Invocation du remerciement à celui qui t’as fais du bien ou qui a fait quelque chose qui mérite la reconnaissance       

 

« جَزَاك اللهُ خَيْرًا »

« Jazaka l-Lahou khayra »

 

Ce qui signifie : « Que Allah te rétribues en bien ».

 

 

Invocation quant on perd quelque chose

 

« اللَّهُمَّ رَبَّ هذِهِ الضَّالَةِ رُدَّ إليَّ ضَالَّتي »

« Allahoumma Rabba hadhihi ddallah roudda ‘ilayya dallati »

 

Ce qui signifie : « Ô Allah le Seigneur de cette chose qui est perdu, fait que cette chose que j’ai perdu me soit rendu » ou je dis :

 

« يا جَامِعَ النَّاسِ ليومٍ لارَيْبَ فيه اجْمَعْ عَليَّ ضَالَّتي »

« Ya Jami^a n-nasi liyawmil-la rayba fih ‘ijma^ ^alayya dallati »

 

à trois reprises ce qui signifie : « Ô Allah, Toi qui les gens pour un Jour au sujet duquel il n’y a aucun doute, fait que je sois réuni avec ce que j’ai perdu ».

 

 

Invocation pour faciliter des choses difficiles 

 

« ‏اللَّهُمَّ لا سَهْلَ إِلاَّ ما جَعَلْتَهُ سَهْلاً، وأنْتَ تَجْعَلُ الحَزْنَ إذَا شِئْتَ سَهْلاً‏ »‏

« Allahoumma la sahla illa ma ja^altahou sahla wa Anta taj^alou l-hazna ‘idha chi’ta sahla »

Ce qui signifie : « Ô Allah il n’est facile que ce que Tu as rendu facile et Toi tu rends les choses difficiles si Tu les veux difficiles ».

 

Invocation pour repousser l’injustice de celui qui est injuste

 

« اللهُ اللهُ رَبي لا أُشْرِكُ بِهِ شَيْئًا »

« Allahou Allahou Rabbi la ‘ouchrikou bihi chay’ »

 

Ce qui signifie : « Allah, Allah est mon Seigneur, je ne lui attribut aucun associer » à répété à 2 reprises.

 

 

Invocation pour rembourser les dettes      

 

‏ »‏اللَّهُمَّ اكْفِنِي بِحَلالِكَ عَنْ حَرامِكَ، وَأغْنِني بِفَضْلِكَ عَمَّنْ سِوَاكَ‏ »‏

« Allahoumma kfini bihalalika ^an haramik wa ‘aghnini bifadlika ^amman siwak »

 

Ce qui signifie : « Ô Allah fait que ce qui est licite et qui T’appartient me suffise plutôt que ce qui est interdit et qui T’appartient, et accorde moi la richesse par Ta grâce par laquelle je n’aurais pas besoin d’autre que Toi ».

 

 

Invocation pour saluer celui qui part en voyage

 

‏ »‏أسْتَوْدِعُ اللهَ دِينَكَ وأمانَتَكَ وَخَوَاتِيمَ عَمَلِكَ »

« Astawdi^ou l-Laha dinaka wa ‘amanataka wa khawatima ^amalik »

 

Ce qui signifie : « Je confie à Allah ta religion, ta sécurité et la finalité de tes œuvres ».

 

 

Invocation du voyage     

 

« اللهُ أَكْبَرُ، اللهُ أَكْبَرُ، اللهُ أَكْبَرُ. اللَّهُمَّ إنَّا نَسألُكَ فِي سفَرِنَا هَذَا البِرَّ وَالتَّقْوَى، وَمِنْ العَمَلِ ما تَرْضَى، اللَّهُمَّ هَوِّن عَلَيْنا سَفَرَنَا هَذَا، وَاطْوِ عَنَّا بُعْدَهُ‏،اللَّهُمَّ أنْتَ الصَّاحِبُ فِي السَّفَرِ وَالخَلِيفَةُ في الأهْلِ‏.‏ اللَّهُمَّ إني أعُوذُ بِكَ مِنْ وَعْثَاءِ السَّفَرِ وَكَآبَةِ المَنْظَرِ وَسُوءِ المُنْقَلَبِ في المَالِ والأهْلِ »

« Allahou akbar, Allahou akbar, Allahou akbar. Allahoumma ‘inna nas’alouka fi safarina hadha l-birra wa t-taqwa, wa mina l-^amali ma tarda, Allahoumma hawwin ^alayna safarana hadha wa twi ^anna bou^dah, Allahoumma Anta sSahibou fi s-safar wa l-khalifatou fi l’ahl, Allahoumma ‘inni ‘a^oudhou bika min wa^tha’i s-safar, wa ka’abati l-mandhar, wa sou’i l-mounqalabi fi l-mali wa l’ahl »

 

Ce qui signifie : « Allah mérite plus de vénération que toute autre, Allah mérite plus de vénération que toute autre, Allah mérite plus de vénération que toute autre, Ô Allah nous te demandons pour notre voyage que voici la bienfaisance et la piété, et nous te demandons parmi les œuvres ce que Tu agrée, Ô Allah facilite-nous ce voyage que nous voulons entreprendre et fait que la distance nous paraisse courte malgré sa longueur ; Ô Allah, Celui Qui nous préserve durant ce voyage par Ta grâce,  Tu es Celui à Qui nous confions nos familles, Ô Allah nous recherchons par Toi la préservation contre les difficultés du voyage, Tu es Celui Qui préserve la famille, Ô Allah nous recherchons ta préservation contre la grande fatigue du voyage, contre le fait de voir quelque chose de mauvais et contre un mauvais retour concernant les bien et la famille »

 

 

Lors du voyage quand on prend de la hauteur   

 

« اللهُ أَكْبَرُ »

« Allahou akbar »

 

Ce qui signifie : « Allah mérite plus de vénération que toute autre ».

 

 

Invocation lors du retour du voyage

 

‏ »‏ءايِبُونَ تائِبُونَ عابِدُون لِرَبِّنا حامِدُونَ‏ »‏

« Ayibouna ta’iboun, ^abidouna lirabbina hamidoun »

 

Ce qui signifie : « Nous retournons, nous faisons le repentir, nous adorons notre Seigneur et nous Le louons ».

Invocation quant on entend l’évocation du messager      

 

« اللَّهُمَّ صَلِّ عَلَى سَيِّدنَا مُحمَّدٍ »

« Allahoumma salli ^ala sayyidina Mouhammad »

 

Ce qui signifie : « Ô Allah augmente notre maitre Mouhammad    en honneur et en glorification ».

 

 

Evocations du soir

 

« أمْسَيْنا وأمْسَى المُلْكُ للهِ »

« Amsayna wa amsa l-moulkou li l-Lah »

 

Ce qui signifie : « Nous sommes arrivé au soir et la souveraineté appartient à Allah ».

 

« اللَّهُمَّ بِكَ أمْسَيْنا، وبك أصبحنا، وَبِكَ نَحْيا، وَبِكَ نَمُوتُ وَإِلَيْكَ المَصِيرُ »

« Allahoumma bika amsayna wa bika asbahna wa bika nahya wa bika namout wa ilayka l-masir »

 

Ce qui signifie : « Ô Allah c’est par Ta puissance que nous arrivons au soir, c’est par Ta puissance que nous arrivons au matin, c’est par Ta puissance que nous vivons et que nous mourrons et c’est à Toi le devenir ».

 

 

Invocations du sommeil      

 

Je fais mon woudou’, je dors sur mon coté droit et je dis :

 

« بِاسْمِكَ اللَّهُمَّ أَمُوتُ وَأَحْيَا »

« Bismika l-Lahoumma amoutou wa ahya »

 

ce qui signifie : « Par nom Ô Allah, je meurs et je vie ».

Puis je récite les trois mou^awwidhat, et je passe les deux mains sur toutes les parties de mon corps que je peu atteindre puis je récite ‘ayatou l-Koursiyy et sourat Al-Kafiroun et je m’endors en évoquant Allah ta^ala.

 

 

Invocation lorsqu’on ce réveil d’un cauchemar la nuit    

 

« أَعُوذُ بِكَلِمَاتِ اللهِ التَّامَّاتِ مِنْ غَضَبِهِ وَعِقَابِهِ، وَشَرِّ عِبَادِهِ، وَمِنْ هَمَزَاتِ الشَّيَاطِينِ وَأَنْ يَحْضُرُونَ »

« A^oudhou bikalimati l-Lahi t-tammati min ghadabihi wa ^iqabih wa charri ^ibadih wa min hamazati ch-chayatini wa ay-yahdouroun »

 

Ce qui signifie : « Je recherche la préservation par la parole de Allah parfaite contre Sa volonté de châtier, contre Son châtiment, contre le mal de Ses esclaves et contre les accès du chaytan et contre le fait qu’ils viennent à moi ».

 

 

Invocation lors de l’insomnie       

 

« اللَّهُمَّ غَارَتِ النُّجُومُ وَهَدأتِ العُيُونُ وأنْتَ حَيٌّ قَيُّومٌ لا تَأخُذُكَ سِنَةٌ وَلاَ نَوْمٌ، يَا حَيُّ يَا قَيُّومُ أَهْدِىءْ لَيْلي، وأنِمْ عَيْنِي‏ »‏

« Allahoumma gharati n-noujoum wa hada’ati l’^ouyoun wa Anta Hayyoun Qayyoum, la ta’khoudhouka sinatouw-wa la nawm, Ya Hayyou Ya Qayyoum, ahdi layli wa anim ^ayni »

 

Ce qui signifie : « Ô Allah les étoiles sont apparues, les yeux ce sont reposés et Tu es Celui Qui est vivant Celui Qui ne meurt pas, Celui Qui n’est pas atteint par la fatigue, ni par la somnolence ni par le sommeil ; Ô Toi qui a pour attribut la vie, Toi qui prédestine toute chose, apaise ma nuit et endors mes yeux ».

 

 

Invocations du Qour’an honoré      

 

﴿رَبَّنَا آتِنَا فِي الدُّنْيَا حَسَنَةً وَفِي الآخِرَةِ حَسَنَةً وَقِنَا عَذَابَ النَّارِ‏﴾

« Rabbana atina fi d-dounya haçanataw-wa fi l’akhirati haçanataw-wa qina ^adhaba n-nar »

 

Ce qui signifie : « Ô Allah accorde-nous un bien dans le bas-monde, un bien dans l’au-delà et préserve-nous du châtiment de l’enfer ».

 

﴿رَبَّنَا آتِنَا مِنْ لَدُنْكَ رَحْمَةً وَهَيِّئْ لَنَا مِنْ أَمْرِنَا رَشَدًا﴾

« Rabbana atina mil-ladounka rahmah wa hayyi lana min amrina rachada »

 

Ce qui signifie : « Seigneur accorde-nous une miséricorde de Ta part et accorde-nous un bien de Ta part ».

 

﴿رَبِّ اشْرَحْ لِي صَدْرِي، وَيَسِّرْ لِي أَمْرِي، وَاحْلُلْ عُقْدَةً مِنْ لِسَانِي  يَفْقَهُوا قَوْلِي﴾

« Rabbi chrah li sadri, wa yassir li amri, wa hloul ^ouqdatam-mil-lisani, yafqahou qawli »

 

Ce qui signifie : « Ô Allah ouvre mon cœur sur le bien, facilite-moi, et fait qu’ils comprennent ce que je dis ».

 

﴿فَاطِرَ السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضِ أَنْتَ وَلِيِّي فِي الدُّنْيَا وَالآخِرَةِ تَوَفَّنِي مُسْلِمًا وَأَلْحِقْنِي بِالصَّالِحِينَ ربِّ هَبْ لي حُكْمًا وَأَلْحِقْنِي بِالصَّالِحِينَ﴾

« Fatira s-samawati wa l’ardi Anta Waliyyi fi d-dounya wa l’akhirah, tawaffani mousliman wa alhiqni bi ssalihin »

 

Ce qui signifie : « Ô Allah Toi qui crée les cieux et la terre, Tu es Celui à Qui je me remet dans le bas monde et dans l’au-delà, fais moi mourir musulman et que je sois aux nombres des vertueux. Seigneur accorde-moi une sagesse et fais que je sois aux nombres des vertueux ».

 

﴿رَبِّ أَوْزِعْنِي أَنْ أَشْكُرَ نِعْمَتَكَ الَّتِي أَنْعَمْتَ عَلَيَّ وَعَلَى وَالِدَيَّ وَأَنْ أَعْمَلَ صَالِحًا تَرْضَاهُ وَأَدْخِلْنِي بِرَحْمَتِكَ فِي عِبَادِكَ الصَّالِحِينَ﴾

« Rabbi awzi^ni an achkoura ni^mataka l-lati an^amta ^alayy wa ^ala walidayy wa an a^mala salihan tardah wa adkhilni birahmatika fi ^ibadika ssalihin »

 

Ce qui signifie : « Seigneur, accorde-moi de Te remercier pour la grâce que Tu m’as accordé ainsi qu’à mes parents et que j’accomplisse les bons actes que tu agrées et fait que je sois par Ta miséricorde aux nombres de Tes esclaves vertueux ».

 

﴿رَبِّ اغْفِرْ لِي وَلِوَالِدَيَّ، رَبِّ ارْحَمْهُمَا كَمَا رَبَّيَانِي صَغِيرًا﴾

« Rabbi ghfir li wa liwalidayy, Rabbi rhamhouma kama rabbayani saghira »

 

Ce qui signifie : « Seigneur accorde-moi le pardon ainsi qu’à mes parents, Seigneur fais-leur miséricorde comme ils m’ont élevé quand j’étais enfant ».

 

﴿رَبِّ اغْفِرْ لي ولِوالِدَيَّ وَلِمَنْ دَخَلَ بَيْتِيَ مُؤْمِناً وَللْمُؤْمِنِينَ وَالمُؤْمِناتِ﴾‏

« Rabbi ghfir li wa liwalidayy wa liman dakhala baytiya mou’minaw-wa lil mou’minina wa l-mou’minat »

 

Ce qui signifie : « Seigneur accorde moi le pardon ainsi qu’à mes parents et à tous ceux qui viennent chez moi qui sont croyants, ainsi qu’aux croyants et aux croyantes ».

 

﴿رَبَّنَا اغْفِرْ لَنَا وَلإِخْوَانِنَا الَّذِينَ سَبَقُونَا بِالإيمَانِ وَلاَتَجْعَلْ فِي قُلُوبِنَا غِلاً لِلَّذِينَ ءامَنُوا رَبَّنَا إِنَّكَ رَؤُوفٌ رَحِيمٌ﴾

« Rabbana ghfir lana wa li ikhwanina l-ladhina sabaqouna bi l-iman wa la taj^al fi qouloubina ghilla li l-ladhina amanou Rabbana innaka Ra’oufour-Rahim »

 

Ce qui signifie : « Notre Seigneur accorde-nous le pardon, à nous ainsi qu’à nos frères qui nous ont précédés et qui étaient croyants, et le fait qu’il n’y ait pas dans nos cœurs de haine envers les croyants ; Seigneur tu es Celui Qui est Ra’ouf et Qui est Rahim ».

 

 

Conclusion :

 

Nos jeunes bien-aimés…

 

Après avoir passé ensemble un temps agréable et utile avec ce joli petit livret « Les évocations du petit musulman » qui est parfumé par l’évocation de Allah ta^ala, par lesquelles les cœurs de ceux qui évoquent beaucoup hommes et femmes sont apaisés, nous te souhaitons en conclusion que ce petit livret te réalise a grand profit et un grand plaisir ; alors levé vos petites mains douces et demandé à Allah ta^ala qu’Il vous accorde et qu’Il accorde à tout ceux qui ont contribué à l’édition de ce beau petit livret qui est entre vos mains, de ceux qui évoque beaucoup Allah ta^ala hommes et femmes, qu’Il nous réunisse dans le paradis de la félicité et la louange est à Allah le Seigneur des mondes.

La prière funéraire

Posted in Uncategorized par chaykhaboulaliyah sur septembre 8, 2012

La prière funéraire (al-jinazah)

Il convient de se rappeler souvent la mort et de s’y préparer en faisant le repentir et en réparant les injustices qu’on a faites envers ceux qui ont été lésés. Ceci est encore plus requis de la part des malades. Il fait également preuve de patience face à la maladie et abandonne les gémissements autant qu’il le peut. Il lui est recommandé de se faire soigner et pour les autres, de lui rendre visite. Il convient à celui qui lui rend visite de lui remonter le moral et de ne pas rester trop longtemps.

C’est une obligation communautaire (fardou kifayah) de préparer le mort : en le lavant, en l’enveloppant dans un linceul, en faisant la prière funéraire pour lui et en l’enterrant.

Ce qu’il est un devoir de faire pour le lavage, c’est de répandre de l’eau purificatrice, une fois, sur tout le corps : peau, cheveux et poils, même s’ils sont épais. Le minimum du linceul, c’est ce qui couvre l’ensemble du corps. Mais on fait exception de la tête de celui qui est mort en rituel de pèlerinage ou de ^oumrah, s’il est mort avant le désengagement rituel (tahalloul). Dans ce cas, on ne lui couvre pas la tête, elle est au contraire laissée découverte : il sera ressuscité au jour dernier dans l’état sur lequel il est mort, en état de rituel, en faisant la talbiyah c’est-à-dire en disant : (labbayka l-Lahoumma labbayk). De même, la femme décédée en état de rituel est exemptée de la couverture du visage.

La couverture du corps du mort se fait par un tissu qui lui était licite durant sa vie et qui était digne de lui. Ainsi l’homme n’est pas enveloppé dans de la soie. Il est plutôt enveloppé dans un tissu en coton, en lin ou ce qui est analogue. Quant à la femme et à l’enfant, il est permis de leur donner pour linceul un tissu en soie car il leur était permis d’en porter pendant leur vie. Il n’est pas permis d’envelopper un défunt musulman d’un linceul fait d’un tissu qui n’est pas digne de lui, c’est-à-dire qui serait rabaissant pour lui et ferait ressentir du mépris à son égard. Il n’est pas un devoir de lui donner pour linceul un tissu neuf. Ce qui a déjà été porté et ce qui est neuf suffit aussi bien.

Il est recommandé que le linceul soit constitué pour l’homme de trois tissus et pour la femme d’une chemise, d’un voile, d’un ‘izar –un pagne long– autour des jambes et des pieds et de deux tissus. La chemise, c’est ce qui cache la plus grande partie du corps, l’izar, ce qui est porté pour la partie inférieure du corps et le voile, ce que la femme utilise pour se couvrir la tête. Les deux tissus enfin sont en plus des trois pièces que l’on vient de citer.

La meilleure chose pour le linceul est qu’il soit blanc et en coton. L’enveloppement dans trois tissus est un devoir envers celui qui est enveloppé à partir de ses biens et qui n’a pas de dette excédant ses biens, comme par exemple s’il laisse des biens dont la valeur dépasse le montant de ses dettes ou s’il n’a pas de dette du tout, même s’il n’a pas d’autre bien que ces trois tissus.

Le minimum de la prière funéraire (salatou l-jinazah) est le minimum qu’il faut observer pour que l’obligation soit accomplie : on fait l’intention de faire la prière pour le mort lors du takbir ; c’est-à-dire que l’on dit : (Allahou ‘akbar) et on fait l’intention dans le cœur en disant : « j’accomplis la prière funéraire pour ce mort », s’il est présent. Il est une condition de désigner dans le cœur l’intention de la prière funéraire. Ceci est une obligation. Il ne suffit pas de faire l’intention d’accomplir une prière dans l’absolu, sans préciser que c’est une prière funéraire. Ensuite, on récite la Fatihah, puis on dit 😦Allahou ‘akbar, Allahoumma salli ^ala Mouhammad) ce qui signifie : « Allah a plus de science et plus de puissance que tout autre ; ô Allah élève davantage le degré de Mouhammad », puis on dit : (Allahou ‘akbar, Allahoumma ghfir lahou wa rhamhou) ce qui signifie : « Allah mérite plus de vénération que tout autre ; ô Allah pardonne-lui et fais-lui miséricorde », puis on dit : (Allahou ‘akbar) et on fait le salam.

Il est cependant recommandé après le deuxième takbir de réciter assalatou l-‘ibrahimiyyah en entier : (Allahoumma salli ^ala Mouhammad wa ^alaali Mouhammad kama sallayta ^ala ‘Ibrahim, wa ^alaali ‘Ibrahim, ‘innaka Hamidoun Majid. Allahoumma barik ^ala Mouhammad wa ^alaali Mouhammad kama barakta ^ala ‘Ibrahim, wa ^alaali ‘Ibrahim, ‘innaka Hamidoun Majid) ce qui signifie : « Ô Allah honore et élève davantage le degré de Mouhammad et celui de la famille de Mouhammad, tout comme Tu as honoré et élevé le degré de ‘Ibrahim et celui de la famille de ‘Ibrahim ; Tu es certes Celui Qui mérite les louanges, Celui Qui accorde beaucoup de bien et Dont le mérite est élevé. Ô Allah donne des bénédictions à Mouhammad et à la famille de Mouhammad, tout comme Tu as donné des bénédictions à ‘Ibrahim et à la famille de ‘Ibrahim ; Tu es certes Celui Qui mérite les louanges, Celui Qui accorde beaucoup de bien et Dont le mérite est élevé ». Il est recommandé après le troisième takbir de dire cette invocation : (Allahoumma hadha ^abdouka wa bnou ^abdayka, kharaja min rawhi d-dounya wa sa^atiha wa mahboubouhou wa ‘ahibba‘ouhou fiha ‘ila dhoulmati l-qabri wa ma houwa laqih. Kana yach-hadou ‘an la ‘ilaha ‘il-la ‘anta wahdaka la charika lak, wa ‘anna Mouhammadan ^abdouka wa raçoulouk, wa ‘anta ‘a^lamou bihi minna. Allahoumma ‘innahou nazala bika wa ‘anta khayrou manzoulin bih, wa ‘asbaha faqiran ‘ila rahmatika wa ‘anta ghaniyyoun ^an ^adhabih, wa qad ji’naka raghibina ‘ilayka choufa^a‘a lah, Allahoumma ‘in kana mouhsinan fazid fi ‘ihçanihi wa ‘in kana mouçi‘an fatajawaz ^anhou, wa laqqihi birahmatika ridak, wa qihi fitnata l-qabri wa ^adhabahou wa fsah lahou fi qabrihi wa jafi l-‘arda ^an janbayh, wa laqqihi bi rahmatika l-‘amna min ^adhabika hatta tab^athahou ‘aminan ‘ila jannatika bi rahmatika ya ‘arhama r-rahimin) ce qui signifie : « Ô Allah c’est là Ton esclave et le fils de Tes deux esclaves. Il a quitté le repos de ce bas monde et son bien-être, alors que ce qu’il a aimé et ceux qu’il a aimés y sont encore, pour rejoindre l’obscurité de la tombe et ce qui l’attend. Il témoignait qu’il n’est de dieu que Toi, que Tu es unique, sans associé et que Mouhammad est Ton esclave et Ton messager et Tu sais ce qu’il en est de lui mieux que nous. Ô Allah il est devenu Ton hôte et Tu es le meilleur de qui l’on est l’hôte. Il s’est retrouvé dans le besoin de Ta miséricorde et Tu n’as pas besoin de son châtiment. Nous sommes venus T’implorer, en Te suppliant, en intercédant en sa faveur. Ô Allah, s’il était bienfaiteur, accorde-lui encore plus de bienfait et s’il était malfaisant, accorde-lui Ta clémence et accorde-lui par Ta miséricorde Ton agrément, préserve-le des troubles de la tombe et de son supplice, élargis pour lui l’espace de sa tombe, écarte la terre de ses côtés et accorde-lui par Ta miséricorde le salut de Ton châtiment jusqu’à ce que Tu le ressuscites en paix pour Ton paradis, par Ta miséricorde, ô Toi Qui est Le plus miséricordieux des miséricordieux ».

Le minimum de l’enterrement, c’est une fosse qui cache son odeur, de sorte qu’elle n’apparaisse plus après l’avoir enseveli et qui le protège des animaux sauvages, de sorte qu’ils ne le déterrent pas et ne le dévorent pas. S’il n’y a pas d’autre moyen de le garder de ces choses que d’avoir recours à une construction ou à un cercueil, ceci devient alors un devoir.

La façon la plus complète d’effectuer l’enterrement est la suivante : que la fosse soit suffisamment large pour permettre à celui qui descend le mort et à son aide d’y descendre et qu’elle soit d’une profondeur équivalente à la taille de quelqu’un levant le bras, c’est-à-dire de quatre coudées et demi de profondeur, même si le mort est un enfant. Il est recommandé de mettre le défunt dans une niche latérale si la terre est compacte ou bien de creuser une tranchée au fond de la tombe si la terre est meuble. Il est interdit d’enterrer dans des caveaux.

 

Avertissement : Parmi les positions rabaissantes pour le mort et qui ne sont pas permises, c’est de le renverser sur sa face lors du lavage. Ceci est interdit. De même, il y a le fait de le porter sur les épaules, sans civière ou autre. Mais il est permis de porter le petit enfant à la main pour aller l’enterrer.

Témoignage par habitude

Posted in Croyance par chaykhaboulaliyah sur septembre 8, 2012

Avertissement : Si quelqu’un a chuté dans une mécréance puis lorsqu’il a appris, il a su que c’est de la mécréance mais il ne se rappelait pas qu’il l’avait dite. Si, par la suite, il a témoigné par habitude [1], ceci lui est profitable car il avait l’intention de rester loin de la mécréance et qu’il a voulu s’en débarrasser s’il s’en été souvenu.

Mais s’il était entré dans la prière en ayant l’intention que c’est la prière des musulmans et en croyant qu’elle est valable et qu’il y a prononcé les deux témoignages en considérant que ce tachahhoud [2] en est une partie alors ce tachahhoud ne lui est pas profitable car sa prière n’est pas valable et cette prononciation des deux témoignages en fait partie. Et celui qui dit que ce tachahhoud est profitable pour cette personne alors qu’elle croyait qu’elle est entrée dans une prière islamique selon ce qu’elle pensait et qu’elle a prononcé le tachahhoud comme en faisant partie, lui aussi commet de la mécréance et personne n’a d’excuse en cela même s’il est nouvellement converti à l’Islam.

Mais, s’il n’a pas eu présent à l’esprit que cette personne croit en la validité de cette prière, c’est à dire qu’il ne croyait pas que cette personne accomplissait une prière islamique et que son tachahhoud en est une partie alors il n’a pas commis de mécréance. Par contre, ce qui lui est nuisible c’est le cas où il aurait pensé que cette personne est entrée dans une prière selon la Loi de l’Islam et qu’il ait cru avec ça que son tachahhoud dedans lui est profitable.

Ce jugement s’applique aussi, avec ses détails, au cas de celui qui fait le ‘adhan (l’appel à la prière).

En conclusion, celui qui a chuté dans une mécréance et qui a ensuite appris les règles mais a oublié qu’il est dans la mécréance et a prononcé le tachahhoud dans la prière ou dans l’appel à la prière ou qu’il a répété après celui qui fait l’appel à la prière ou dans n’importe quel autre acte d’adoration, cela ne lui est pas profitable. [Il faut indispensablement un tachahhoud par lequel il ne met pas une intention que met le musulman qui veut tirer profit du dhikr].

Celui qui dit que cela lui est profitable car il ne lui est pas venu à l’esprit que celui qui priait pense que sa prière est valable ou qu’il a des récompenses et qu’il n’a eu présent à l’esprit que le fait qu’il ait mentionné les termes des deux témoignages et ne comprenait pas de significations contredisant la religion, il ne commet pas de mécréance.

Ce qui est passé, c’est du passé. La personne raisonnable considère ce qui va se produire dans le futur. Qu’ils remercient Allah qu’ils aient connu la vérité avant de mourir. Ce qui compte c’est l’état de la personne lors de sa mort.

Celui de qui est arrivé un doute véritable et qui n’a pas fait le témoignage, celui-là, même s’il se rappelle après 20 ans, qu’il soit ferme, qu’il s’empresse pour se sauver, pour sauver son âme. Ce qui est à prendre en compte, c’est l’avenir. Le passé est révolu. La personne se préoccupe de ce qui va venir. Qu’elle ne dise pas : « Moi, j’ai passé 60ans, alors que j’étais sur cet état, comment je me déclare comme étant tombé dans la mécréance ? Cela c’est une suggestion du Chaytan. Qu’il fasse les témoignages même si c’est un doute véritable. Il n’y a pas de perte en cela.


[1] C’est à dire sans avoir présent à l’esprit ce qui s’est produit de lui auparavant.

[2] c’est-à-dire cette prononciation des deux témoignages

Conseils

Posted in cours général,Exhortation par chaykhaboulaliyah sur septembre 6, 2012

Conseil

–          On diffuse cela entre les élèves des écoles.

 

Ibnou ^Abbas, que Allah ta^ala l’agrée lui et son père, a dit au sujet de la parole de Allah ta^ala (Wa bi l-walidayni ‘ihsana) il vise par cela la bienfaisance envers les parents en étant doux envers eux, en étant tendre, il ne leur répond pas sèchement, il ne les regarde pas d’un regard dur, il ne lève pas la voix sur eux, mais il se tient avec eux  tout comme un esclave se tient avec son maître, humblement. Fin de citation.

 

Conseil

–          Les orateurs ont délaissé la base de leur fonction.

 

Les orateurs de nos jours ont délaissé la base même de la fonction de l’orateur (al-khatib).

La base de la fonction de l’orateur c’est de mettre en garde les gens contre la mécréance et les péchés, et d’indiquer quels sont les devoirs.

 

 

Conseil

 

Le Qour’an comporte la science des premiers et des derniers.

Il comporte ce que les prophètes ont cité ce qui est arrivé à leurs communautés.

Il comporte le licite et l’interdit.

Il comporte l’indication des sujets du bas monde et de l’au-delà.

Il comporte la présentation de ce qui répare les âmes et ce qui les corrompt.

Et il comporte l’indication de ce qui a été descendu sur certains prophètes.

 

 

Conseil

 

– Beaucoup manger n’est pas quelque chose de recommander dans la Loi

 

Beaucoup manger n’est pas apprécier dans la Loi.

Le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa s-sallam prenait la nourriture avec trois doigts uniquement et ainsi, ce qu’il pouvait prendre comme nourriture était en faible quantité.

 

 

Conseil

 

Dans cette époque, parmi les meilleures des œuvres c’est de sauver les gens contre la mécréance.

Les gens, à cause de leur ignorance, pensent qu’ils sont musulmans, alors qu’en réalité ils sont mécréants.

Attacher de l’importance au Tawhid dans cette époque fait partie des meilleures des œuvres.

S’occuper de l’enseignement de la science du Tawhid et son apprentissage, fait partie des meilleures des œuvres.

 

 

Conseil

 

Nous sommes arrivé à l’époque au sujet de laquelle le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa s-sallam a dit « Wa yaqillou l-^ilm » c’est-à-dire « La science de la religion diminue ».

 

 

Conseil

 

Se rappeler souvent la mort aide à délaisser la paresse.

 

 

Conseil

 

Le chaykh a dit à l’un d’entre eux au sujet de ses compagnons « Evite d’avoir à faire à celui qui ne connaît pas la Loi de l’Islam, celui qui ne fait pas la différence entre l’argent licite et l’argent interdit ».

 

 

Conseil

 

–          C’est une preuve d’une bonne application de l’Islam de la personne que de délaisser ce qui ne le concerne pas.

 

D’après Abou Hourayrah, que Allah l’agrée, il a dit : Le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa s-sallam a dit  « Min housni  Islami l-mar’i tarkouhou ma la ya^nih », c’est un hadith haçan rapporté par at-Tirmidhiyy et d’autres.

Parmi le signe de la force de la personne dans sa religion c’est qu’elle délaisse ce qui ne comporte pas d’utilité comme paroles et autre que cela.

Ibnou Hibban a rapporté que dans les livrets de ‘Ibrahim ^alayhi s-salam figure ce qui suit « La personne raisonnable devra s’occuper que de ce qui la concerne ».

 

 

Conseil

 

Quand le chaykh a été interrogé au sujet de comment parvenir à la sainteté, il a dit « La wousoula ‘il-la ^ala l-‘ousoul » c’est-à-dire « On ne parvient aux hauts degrés que conformément aux principes de base ».

 

 

Conseil

 

Soyez, vous esclaves de Allah comme des frères, vous vous donnez le conseil, tout comme l’a ordonné le Messager.

Contrôlez et vérifier les états des uns des autres, ainsi la da^wah se renforce, et ainsi le raffermissement entre les cœurs et l’amour entre les cœurs se renforce.

 

Conseil

 

Saches que celui qui n’a pas appris, il ne représente rien du tout.

 

 

Conseil

 

–          L’amour de la science de la religion est un signe de bien, de réussite et de victoire.

 

L’amour de la science de la religion est un signe de bien, de victoire et de réussite.

Celui qui s’adonne aux actes d’adorations avant d’avoir appris la croyance et les Lois, sa fin sera mauvaise.

Il pense de lui-même qu’il a obtenu des hauts degrés alors qu’en réalité il fait partie de ceux qui sont au plus bas niveau.

 

 

Conseil

 

–          La foi ne devient complète que par l’amour des uns des autres par recherche de l’agrément de Allah.

 

Le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayi wa s-sallam a dit : « Lan tadkhoulou l-Jannata hatta tou’minou wa la tou’minou hatta tahabbou » cela veut dire que la foi est une condition pour l’entrée au Paradis, et la foi n’est complète que par l’amour des uns les autres par recherche de l’agrément de Allah.

 

 

Conseil

 

La science de la religion est par l’apprentissage auprès des gens de connaissance et ceux qui sont dignes de confiance en raison de la parole du Messager de Allah salla l-Lahou ^alayi wa s-sallam « ‘Innama l-^ilmou bit- ta^alloum ».

La science de la religion est prise par chaîne de transmission d’un savant à partir d’un autre, à partir d’un autre jusqu’à ce que la chaîne remonte aux compagnons.

Leur science est par transmission. La science de la religion n’est pas par la lecture.

 

 

Conseil

 

Le Mous-haf a été écrit par des compagnons.

Le Mous-haf ce sont des hommes parmi les compagnons qui les ont écrits.

On ne connaît pas de femme compagnon qui ait écrit quoi que ce soit du Qour’an.

Il n’a pas été rapporté de quelqu’un parmi les savants qu’il y avait une femme parmi les compagnons qui avait un Mous-haf.

Quant au fait que Fatimah avait un Mous-haf, cela n’a aucun fondement.

Fatimah n’était pas présente pour écrire le Mous-haf du Messager de Allah salla l-Lahou ^alayi wa s-sallam, ce sont les hommes qui étaient présents, qui assistaient.

 

 

Conseil

 

Le temps est plus cher que l’or.

Si tu ne l’utilises pas dans l’obéissance de Allah, tu le perds.

 

 

Conseil

 

– Vous êtes maintenant dans votre jeunesse, alors profitez de cette occasion.

 

Vous êtes maintenant jeunes, alors profitez de cette occasion.

Le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayi wa s-sallam a dit « ‘Ightanimou khamsan qabla khamsin » ce qui signifie : « Profitez de cinq choses avant cinq autres ».

Dans ce hadith, il y a « wa chababaka qabla haramik » , l’homme est incapable quand il est âgé de faire ce qu’il pouvait faire alors qu’il était jeune, c’est-à-dire des actes de bien.

Celui qui profite de sa jeunesse, il ne regrettera pas lorsque viendra à lui la vieillesse.

Cependant la paresse est une maladie.

Le jeune homme s’il est sous l’emprise de la paresse, il rate l’occasion.

La paresse, le Messager a fait une invocation pour en être préservé.

Parmi les invocations du Messager « ‘A^oudhou bika mina l-^ajzi wa l-kaçal » ce qui signifie : « Je te demande de me préserver contre la faiblesse de l’ardeur et contre la paresse ».

 

 

Conseil

 

–          Délaisser cette habitude, chaque jour de la cuisine, chaque jour de la cuisine, qu’est-ce que c’est que cela ?!

 

Délaisser cette habitude, chaque jour vous cuisinez, chaque jour vous cuisinez, vous allez où comme ça ?

Dis leur, il n’y a plus de cuisine après aujourd’hui, nous commencerons à partir d’aujourd’hui.

Le Messager ^alayhi s-salam, il s’écoulait pour lui, un mois et deux mois et on n’attisait pas de feu chez lui.

Le Messager ^alayhi s-salam passait un mois et deux mois sans qu’il y ait chez lui quoique se soit de chaud, il n’y avait que des dattes et de l’eau, des dattes et de l’eau

 

Conseil

 

–          Le meilleur des gens c’est celui qui apprend et qui enseigne

 

Al-Bayhaqiyy a rapporté que le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa s-sallam a dit « Khayrou n-nass man ta^allama wa ^allam » ce qui signifie : « Le meilleur des gens sont ceux qui apprennent et qui enseignent » c’est-à-dire la science de la religion, car la science de la religion c’est la science qui est utile dans le bas monde et dans l’au-delà.

Attachez vous à persévérer dans l’apprentissage et l’enseignement.

L’enseignement de vos familles et de vos amis, car beaucoup de gens aujourd’hui, grandissent puis vieillissent tout en étant ignorants, tout en ignorant la croyance.

Ils croient à tort que Allah est un corps assis sur le Trône et cela est de la mécréance.

L’Imam ach-Chafi^iyy, que Allah l’agrée, a dit « Celui qui croit que Allah est un corps assis sur le Trône, c’est un mécréant ».

Enseignez à vos familles et à vos amis.

Aujourd’hui la plupart des gens vivent sans avoir appris la science de la religion, sans apprendre la science du Tawhid qui est la base même de la religion.

Allah n’agrée ni la prière, ni le jeûne, ni le pèlerinage, ni la récitation de Qour’an sauf de celui qui a connu Allah.

 

 

Conseil

 

Ja^farou sSadiq.

 

Ja^farou sSadiq fils de Mouhammad al-Baqir fils de Zayn al-^Abidin fils de ^Aliyy ibnou ‘Abi Talib, sa mère est de la descendance de ‘Abou Bakr.

Ja^farou sSadiq, que Allah l’agrée, il était fier et tirait sa gloire de ‘Abou Bakr.

Il disait « ‘Abou Bakr m’a donné naissance à deux reprises ».

Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire qu’il tirait sa fierté de ‘Abou Bakr, car sa mère est bakriyyah de la descendance de Abou Bakr.

Sa mère est la petite fille de Abou Bakr asSiddiq.

Sa mère s’appelle ‘Oummou Farwah fille de al-Qacim fils de Mouhammad fils de ‘Abou Bakr asSiddiq.

Et sa grand-mère, la mère de sa mère s’appelle ‘Asma fille de ^Abdou r-Rahman fils de Abou Bakr asSiddiq.

Ja^far avait appris la science auprès de ‘Ahlou s-Sounnah.

Il a appris auprès de son grand-père maternel al-Qacim fils de Mouhammad fils de ‘Abou Bakr asSiddiq.

Ce grand-père al-Qaçim était un grand savant, c’est de lui qu’il a appris la science et auprès d’autres que lui.

 

 

Conseil

 

–          La jeunesse, le temps libre et la richesse sont des sources de corruption pour beaucoup de personnes

 

‘Abou l-^Atahiyah a dit « ‘Inna ch-chababa wa l-faragha wa l-jidah ; mafsadatoun li l-mar’i ‘ayyou mafsadah » c’est-à-dire « La jeunesse, le temps libre et la richesse sont des sources de corruption pour la personne et quelle corruption »

La jeunesse, pour de nombreuses personnes est une source de corruption, il est en de même pour le temps libre et la richesse.

Celui qui ne se protège pas dans ces trois situations, il ira à sa perte.

Comme ceux qui vont au cinéma au lieu d’aller rendre visite aux tombes ou au lieu d’aller aux mosquées.

Il rate ainsi, beaucoup de bien.

 

 

Conseil

 

Je vous recommande l’indulgence et la modestie.

Que celui qui enseigne soit modeste avec celui à qui il enseigne, et que celui qui apprend soit modeste avec celui qui lui enseigne.

 

 

Conseil

 

Les gens de science ont dit l’homme n’est pas valeureux lorsqu’il réunit les gens autour de lui, mais l’homme est valeureux quand il rassemble les gens sur l’obéissance de Allah.

 

 

Conseil

 

–          Le bas monde est un terrain de semence pour l’au-delà.

 

Le bas monde est un terrain de semence pour l’au-delà, celui qui sème ici bas du bien, il le récoltera dans l’au-delà.

Cela veut dire que celui qui a connu Allah, qui a cru en le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa s-sallam, qui a accompli les devoirs, qui a évité les interdits, celui-là gagnera dans l’au-delà.

Dans ce bas monde, il aura pris une provision éminente.

Quant à celui qui rate cela, il est dans un grand danger.

Celui qui meurt sans avoir connu Allah, sans avoir cru en Son Prophète, celui-là il n’aura rien du tout dans l’au-delà mis à part le chagrin et le châtiment.

 

 

Conseil

 

–          Les maux de la langue sont nombreux

 

Je vous recommande de conserver votre langue, le Messager ^alayhi s-salam a beaucoup insisté auprès de sa communauté pour tenir la langue.

La plupart des péchés proviennent de la langue, alors, diminuez les paroles.

Avant de parler, réfléchissez. Cette parole, que veut-elle dire ? A quoi entraîne-t-elle ?

Si elle entraîne au mal, qu’il la délaisse, qu’il ne la dise pas.

Beaucoup de personnes parce qu’elles parlent beaucoup, il arrive que l’une d’entre elles tombe dans une mécréance, et ensuite il se met à poser la question.

Lors de la joie, que la personne fasse attention à sa personne et lors de la difficulté qu’elle fasse attention à sa propre personne, qu’elle réfléchisse au sujet de ses paroles, à quoi entraînent-elles ?

De nombreuses personnes parlent et disent de la mécréance, et ils ne pensent pas que ce qu’ils ont dit est contraire à la Loi.

Ces gens là meurent sur la mécréance, ils persistent sur cela.

Les dangers et les maux de la langue sont nombreux.

 

 

Conseil

 

Si la personne n’a pas appris la science de la religion, il ne lui suffit pas que son père fût un savant ou que son grand-père fût un saint.

Il est indispensable qu’elle apprenne elle-même.

 

 

Conseil

 

–          La colère détruit la religion

 

Attachez-vous à délaisser la colère, attachez-vous à délaisser la colère.

La colère détruit la religion. Certaines personnes, à cause de la colère deviennent mécréantes.

Certaines personnes se mettent en colère contre Allah et deviennent mécréantes.

Une femme nous a rapporté, elle vit ici à Beyrouth, elle a dit « J’ai une sœur en Syrie, ma sœur est morte, je suis partie au Cham et je suis arrivée après al-^asr. Elle avait été enterrée avant notre arrivé. Mes enfants m’ont rattrapé et sont arrivés après le coucher du soleil. Nous sommes allés auprès de la tombe de nuit avec les filles et les fils de ma sœur qui était morte. Et on entendait des coups provenant de la tombe, on entendait un son et le sable qui bougeait. Les fils de ma sœur, quand ils ont vu cela se sont mis à creuser la tombe, ils ont dit peut-être qu’elle a été enterrée alors qu’elle était vivante, peut-être qu’elle est encore vivante. Ils ont trouvé le corps noir, ils ont alors remis la terre. Après avoir remis la terre, la terre s’est remise de nouveau à bouger, elle avait été enterré durant le temps de la prière de al-^asr, et la tombe avait été ré ouverte près du temps de al^icha. Plus tard, le fossoyeur (celui qui creuse les tombes) est venu chez eux à la maison et leur a dit qu’il y a un bruit qui vient de la tombe. Cette femme a dit « Ma sœur, quand elle était vivante, elle faisait la prière, mais elle avait fait cinq fausses couches et elle disait pourquoi je fais la prière, Il me tue mes enfants, je ne lui ferais plus de prières » cette parole est de la mécréance, celui qui dit cela, il sort de l’Islam.

Cette femme s’est mise en colère contre son Seigneur, elle n’a pas patienté, elle est devenue mécréante.

Si elle avait dit « Al-hamdou li l-Lah » il lui aurait été inscrit une récompense, mais elle s’est opposé, elle est devenue mécréante.

Emettre des objections contre Allah c’est de la mécréance.

Elle a considéré Allah comme étant injuste.

Allah crée toute chose selon une sagesse, et Il est Juste, Il est équitable.

Celui qui le qualifie d’injustice, il devient mécréant.

Elle devenue au nombre des gens de l’enfer. Dans la tombe, elle est supplicié et dans l’au-delà se sera encore plus.

Que Allah nous accorde une fin heureuse, que Allah nous accorde une fin heureuse, que Allah nous accorde une fin heureuse.

 

 

Conseil

 

–          Le Chaykh a dit à celui qui enseigne dans les assemblées de condoléance et qui rencontre des gens d’égarement et autres.

 

Après qu’il soit retourné, il lui  a dit « Toi tu es comme le concurrent qui est revenu de la conquête, tu es comme celui qui vient d’une conquête du jihad ».

 

 

 

 

 

Conseil

 

–          Ce qui est un devoir pour celui qui appelle à l’Islam

 

Ce qui est un devoir pour celui qui appel à l’Islam c’est de conserver la croyance de ‘Ahlou s-Sounnah puis d’indiquer les mécréances, et d’indiquer leurs jugements afin qu’on les évite.

Moulla ^Aliyy l-Qari disait dans son commentaire sur « al-Fiqhou l-‘Akbar » de Abou Hanifah « Il est devoir de connaître les choses qui font sortir de l’Islam ».

Le Hafidh Mouhammad Mourtada az-Zabidiyy dans son livre, a dit : « Un certains nombre des quatre Imams ont composé des épîtres pour indiquer les paroles de mécréance » puis il a ajouté « Il n’est pas permis de prendre pour modèle les mou^tazilah ni les jahmiyyah, ni les khattabiyyah, ni les assimilateurs, les mouchabbihah, et leurs semblables de ceux qui deviennent mécréants à cause de leur mauvaise innovation ». Fin de citation.

Cela veut dire que tous ces gens là sont des mécréants.

Attachez vous à arrêter les choses blâmables qui entraîne la mécréance, fournissez pour cela le maximum de votre effort, car les choses blâmables sont de différents niveaux.

Ce qui en est de la mécréance mérite plus d’attention pour leur répliquer puis vient ensuite ce qui compte au nombre des grands péchés, puis ce qui compte au nombre des petits péchés.

Les choses blâmables prioritaires pour leur répliquer sont les mécréances.

 

 

Conseil

 

–          Le silence comporte une sauvegarde

 

Conserver la langue comporte un grand bien, comporte une sauvegarde contre beaucoup de mal.

Mais malheureusement de nos jours, les gens se sont habitués à beaucoup parler, à dire des choses qui ne comportent pas de bien, au point que les gens lorsqu’ils voient quelqu’un qui assistent à une assemblée, qui ne parlent pas ils disent « il est idiot », tellement ils sont ignorants.

Ils ne disent pas que le silence est quelque chose de bien dans la Loi.

Alors la personne se charge de parler et elle tombe dans ce qui lui nuit.

Le silence comporte une sauvegarde. Le silence comporte une sauvegarde. Le silence comporte une sauvegarde.

 

 

Conseil

 

–          Al-‘Outroujj, le cédrat

 

La maison qui comporte du ‘outroujj, il n’y entrera pas de jinn.

Même le jardin, quand on y met du ‘outroujj, les jinn n’aiment pas y entrer.

Certains des chaykh qui enseignaient à Harar par le passé lointain, avaient des étudiants qui assistaient dans ces cours, puis ces gens là se sont arrêtés, puis ils sont revenus.

Il leur a dit pourquoi vous êtes-vous arrêté ? Ils lui ont dit parce qu’il y a dans la maison du ‘outroujj.

Comment le chaykh a su que c’était des jinn ? À cause du ‘outroujj.

Ils venaient sous l’apparence humaine et quand ils ont arrêté il a su que c’était des jinn.

 

Conseil

 

Réparer ce qui est corrompu nécessite beaucoup d’efforts. Faites l’intention de réparer ce qui est corrompu.

 

 

Conseil

 

« Rabbanaatina fi d-dounya haçanah wa fi l-‘akhirati  haçanah wa qina ^adhaba n-nar»

Seigneur accorde nous un bien dans le bas monde et un bien dans l’au-delà et préserve nous du châtiment de l’enfer.

“‘Allahoumma ghfir lana wa rhamna wa ^afina wa ^fou ^anna wa hdina souboula s-salam”

Ô Allah pardonne nous, Fais nous miséricorde, accorde nous la bonne santé et le pardon et guide nous dans la voie de la sauvegarde.

Wa najina mina dhdhouloumat ‘ila n-nour

Et sauve-nous de l’obscurité vers la lumière

« wa salla l-Lah ^ala sayyidina Mouhammad wa ^alaalihi wa sahbihi wa sallam »

Et que Allah élève davantage en degré notre maître Mouhammad ainsi que sa famille et ses compagnons et qu’Il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle.

 

 

Conseil

 

–          ‘Abou l-Haçanayn

 

‘Aba l-Haçanayni mawlana ^aliyya

 

^Alayka salamou Rabbi  l-^alamina

 

Ya man houbbouhou ‘imanoun wa boughdouhou nifaqou

 

^Alayka salamou Rabbi l-^alamina

 

Ya ‘açada l-Lahi mawlana ^aliyya

 

^Alayka salamou Rabbi l-^alamina

 

Ce qui signifie :

 

Toi le père des deux Haçan, notre maître ^Aliyy

 

A toi le Salut de la part du Seigneur des mondes

Toi, dont l’amour est un signe de foi, et dont la haine est un signe d’hypocrisie

 

A toi le Salut de la part du Seigneur des mondes

Ô toi qui est tel un lion, tu es notre maître ^Aliyy

 

A toi le Salut de la part du Seigneur des mondes

Conseil

 

–          Le commerçant véridique

 

La plupart des commerçants avant d’avoir appris qui mérite la zakat, qui ne mérite pas la zakat, ils distribuent la zakat.

Le commerçant lorsqu’il est honnête et véridique et qu’il a appris la science de la religion, qu’il évite les désobéissances, qu’il accomplit les devoirs, sera rassemblée au Jour du Jugement avec les Prophètes, les véridiques et les martyrs.

Sinon, il compte au nombre des grands pécheurs. Ils seront rassemblés avec les pervers.

Question : Que veut dire au Jour du Jugement, il sera rassemblé avec les Prophètes et les véridiques?

Le chaykh a répondu : Cela veut qu’au jour du rassemblement, il sera soulagé, il ne sera chargé de rien du tout au jour du jugement. La personne sera rassemblée avec les gens qui sont comme lui, le pervers avec les pervers, le pieu avec les pieux.

Les pieux ne seront pas atteints de la chaleur au jour du jugement, ils seront à l’ombre du Trône.

Les commerçants seront ressuscités au Jour du Jugement pervers mis à part ceux qui ont craint Allah, qui ont agis avec bienfaisance et qui ont été véridique.

Celui qui est véridique dans ses propos, qui ne trompe pas, qui ne ment pas, qui évite l’argent interdit, qui accomplit les obligations, celui-là fait partie de ceux qui seront sauvés.

 

 

Conseil

 

–          Il ne convient pas que le croyant se rassasie de la science

 

Attachez vous à persévérer sur l’apprentissage de la science. Il est parvenu du Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa s-sallam qu’il a dit «  La yachba^ou mou’minoun min khayrin yasma^ouh hatta yakouna mountahahou l-Jannah » cela veut dire que le croyant, il convient qu’il ne se rassasie pas de science.

Il ne convient pas qu’il dise « Moi j’ai appris tel et tel sujet » et qu’il délaisse l’apprentissage de plus.

Par ailleurs la science de la religion est prise de la bouche des savants, ce n’est pas en lisant dans les livres comme le font beaucoup de gens de cette époque.

Les sciences du bas monde, ils les prennent bien de la bouche de ceux qui en sont connaisseurs.

La science de la religion est prioritaire pour être prise de la bouche des savants afin de garantir, pour ne pas tomber dans les erreurs et les déformations.

Que Allah accorde des bénédictions grâce à vous.

Occupez vous et augmenter en ardeur et en attention de la science de la religion.

Celui qui s’adonne aux actes d’adoration sans science, il est dans un grand danger, il ne sait pas si sa prière est correcte ou pas, ni son pèlerinage, ni sa zakat, ni son jeûne.

Peu d’œuvres avec la connaissance de la science valent mieux que beaucoup avec l’ignorance.

Et je vous demande de plus, de maintenir les liens entre vous, de vous rendre visite, de vous aimer, lorsque l’un d’entre vous s’absente une certaine période demandez après lui, il se peut qu’il lui ai arrivé une mise en doute s’il rencontre quelqu’un de ces corrupteurs et qu’il ait une influence sur lui.

Si vous vérifiez vos états les uns les autres, il sera guérit en levant cette mise en doute qui a eu un effet sur lui.

 

 

Conseil

 

Le Liban était une « khalwah » pour les saints.

 

 

Conseil

 

Il y a du bien dans l’apprentissage de la science et plus particulièrement la science du Tawhid et éviter la mécréance.

 

 

Conseil

 

–          Le pardon c’est le caractère des vertueux

 

Le pardon selon le jugement de Allah est une gloire, ce n’est pas une humiliation.

Quelque soit le crime, le pardon selon le jugement de Allah est une élévation.

Vous serez les victorieux, si vous avez le dessus avec le pardon.

Suivre les habitudes qui contredisent la Loi ne comporte pas de bien, c’est une perte.

Le pardon, c’est le caractère des vertueux. Les prophètes et les saints c’est cela leur caractère.

Recommandez vous cela entre vous et agissez avec ce qui comporte un bien pour vous selon le jugement de Dieu.

L’homme s’il ne se décharge pas dans le bas monde, la dispute au Jour du Jugement sera plus rude, la vérité sera apparente ce Jour là.

Et celui qui a subit l’injustice prendra sa revanche de celui qui lui a fait cette injustice.

Allah ta^ala dit (Thoumma ‘innakoum yawma l-qiyamati ^inda rabbikoum takhtasimoun) l’adversité ce jour là montrera la vérité parfaitement.

 

 

Conseil

 

Le guide complet c’est celui qui rapproche les gens, si c’est quelqu’un de paresseux, il devient ? par une forte ardeur grâce à un regard de la part de ce guide.

 

 

Conseil

 

–          ‘Adam ^alayhi s-salam

 

Adam ^alayhi s-salam a enseigné la médecine, la forge, la couture et ce qui est semblable. Tout cela c’est lui qui l’a enseigné.

Ensuite les humains ont ajouté à ce que Adam leur a enseigné grâce aux expériences.

 

 

 

 

Conseil

 

–          Ceux qui se réclament des voies soufiyy, certains ont des objectifs personnels et suivent leurs passions

 

Le Messager n’a pas été sauf des calomnies, que dire alors de ar-Rifa^iyy ?

Ceux qui se réclament des voies soufiyy certains sont des gens qui ont des objectifs personnels et veulent satisfaire leurs passions. Ils ne sont pas sincères.

Certains, leur objectif c’est de rassembler les gens autour d’eux, et de faire en sorte que ceux qui sont autour d’eux sont nombreux au lieu d’apprendre la science de la religion.

Certains, leur objectif c’est de jouer du douff, des cymbales, et de tirer profit par des poèmes dont certains n’ont pas de sens et ils attribuent cela à ar-Rifa^iyy.

Certains fument des cigarettes et ils lisent des poésies comme si c’était la base de la religion. Ca c’est l’habitude des paresseux, ce n’est pas l’habitude des gens des voies soufiyy.

La hawla wa la qouwwata ‘il-la bi l-Lah.

 

 

Conseil

 

Combattre les passions de l’âme est un devoir, en l’amenant à délaisser les péchés et en l’astreignant à accomplir les devoirs.

 

 

Conseil

 

–          Le plat demande le pardon pour celui qui le racle

 

Les compagnons mangeaient dans un plat (qas^ah), ils n’avaient pas d’assiettes.

Ils avaient un grand plat en bois épais qu’ils taillaient et dans lequel ils mangeaient.

Ils avaient des grandes et des petites.

Ils utilisaient les grandes dans les banquets.

Ce plat (qas^ah) il est parvenu dans le hadith qu’il demande le pardon pour celui qui le racle.

Si Allah voulait qu’ils entendent, ils auraient entendu la demande de pardon de ce plat en faveur de celui qui l’a raclé.

 

 

Conseil

 

–          Ahmad bnou Nasr al-Khouza^iyy, que Allah l’agrée

 

Par le passé, deux cent ans après l’Hégire, certains présidents musulmans ont obligé les gens à dire que le Qour’an est crée.

Eux, ce qu’ils visaient c’était ses lettres, et cela n’est pas permis car le Qour’an est une expression de la parole éternelle qui n’a pas de début, qui n’a pas de fin de Allah.

Comment dit-on qu’il est crée ?!

Bien que ces lettres soient bien crée, mais le Qour’an comme il est une expression de la parole éternelle on ne dit pas qu’il est crée.

A l’époque des Abassydes, certains califes ont astreint les gens à dire que le Qour’an est créé. Certains ont dit, d’autres ont refusé.

L’Imam ‘Ahmad ibnou Hanbal, que Allah l’agrée, a refusé de dire que le Qour’an est créé.

Il lui a été mandaté 150 hommes, 150 bourreaux pour le fouetter en une seule nuit. Il a patienté.

Il y avait un autre grand savant qui s’appelle ‘Ahmad bnou Nasr al-Khouza^iyy, que Allah l’agrée qui a refusé de dire que le Qour’an est crée, on lui a tranché la tête.

Elle fut accrochée sur une lance, et la tête a été sous la charge de quelqu’un qui l’a détourne de la direction de la Qiblah tellement il y avait de l’injustice.

Et sa tête s’est mise à réciter sourat Yaçin de manière correcte.

Par honneur pour lui, Allah a fait prononcer cette tête avec la récitation.

Et la nuit, lorsque les gardiens relâchaient leur attention, la tête se dirigeait vers la Qiblahalors qu’elle était plantée sur une lance et après cela, ils l’ont enterré.

Il avait été tué parce qu’il a refusé de dire que le Qour’an était créé.

Allah a manifesté en sa faveur ce prodige. Sa tête qui était séparé du corps et accroché à une lance s’est mise à réciter sourat Yaçin.

A Baghdad cela s’est produit, il y a mille cent ans. Un des gouverneurs l’a tué.

Ces présidents ont nuit aux gens, ils astreignaient les gens à dire que le Qour’an est crée, ils ont torturé un grand nombre de savants, mais ils avaient patienté.

D’autres n’avaient pas patienté et leur ont obéis.

Nous, notre croyance c’est que le Qour’an qui est récité avec une voix est une créature de Allah, Allah l’a créé.

Quant à cet autre Qour’an qui est la parole éternelle qui ne comporte pas de lettres, qui n’est pas une voix, nous avons pour croyance qu’il est de toute éternité exempt de début, exempt de fin et qui n’est pas créé. Fin de citation.