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LES PREUVES QUE LA COMMEMORATION DU MAWLID EST UNE BONNE INNOVATION

Posted in cours général,Croyance,Histoire,islam,Uncategorized par chaykhaboulaliyah sur décembre 1, 2017

La louange est à Allah Qui nous a envoyé celui qui a instauré, suite à la révélation, la Sounnah, Qui nous a indiqué qu’il y a parmi les innovations ce qui est bon, et que l’honneur et l’élévation en degré soient accordés à celui qui a une belle voix et un beau visage, Abou l-Qacim, le grand-père de Al-Haçan et de Al-Houçayn.

 

Nous allons vous exposer les raisons pour lesquelles il est permis de commémorer la Naissance honorée du Messager, le Mawlid, et que cela comporte une grande récompense. Ainsi, nous affirmons, totalement confiants en Allah :

La signification de l’innovation dans la langue arabe.

 

Dans la langue arabe, une innovation (bid^ah), c’est ce qui a été instauré sans équivalent antérieur.

 

La signification de l’innovation selon la Loi.

 

Selon la Loi, une innovation, c’est une nouveauté qui n’est pas explicitement citée ni dans le Qour’an ni dans le Hadith.

 

PREUVE que la bonne innovation existe, à partir du Qour’an honoré.

C’est la parole de Allah ta^ala concernant l’éloge des croyants de la communauté de ^Iça ^alayhi s-

salam : [sourat Al-Hadid ‘ayah 27] qui signifie : « Nous avons créé dans les cœurs de ceux qui l’ont suivi une bienveillance, une miséricorde et un monachisme qu’ils ont innové ; Nous ne le leur avons pas or-donné ; ils ne l’ont fait que par recherche de l’agrément de Allah. »

Allah fait l’éloge des musulmans qui suivaient la Loi de Jésus, ^Iça ^alayhi s-salam parce qu’ils étaient des gens miséricordieux et qu’ils avaient de la compassion, et parce qu’ils ont innové ce monachisme (ar-rahbaniyyah) qui consiste à couper court aux désirs pourtant permis – et ce en plus de l’abandon des péchés. Ils en arrivèrent au point de ne plus se marier, de délaisser les jouissances permises telles que les plaisirs de la table et les habits luxueux et ils se sont consacrés totalement à l’au-delà. Ils ont innové quelque chose que ^Iça ^alayhi s-salam ne leur a jamais prescrite. Allah a fait leur éloge pour ce monachisme. Quant à la parole de Allah ta^ala dans la suite de la ayah 27 de sourate Al-Hadid : [sourat Al-Hadid 27] il ne s’agit pas d’un blâme envers eux ni envers le monachisme innové par ces croyants véridiques mais d’un blâme envers ceux qui sont venus après eux et qui ont prétendu les imi-ter dans le réfrènement des désirs tout en adorant autre que Allah, à savoir en adorant ^Iça ^alayhi s-salam ainsi que sa mère.

PREUVE que la bonne innovation existe à partir de la Sounnah prophétique pure.

C’est la parole du Prophète  : [hadith rapporté par Mouslim dans son Sahih d’après le compagnon Jarir ‘Ibnou ^Abdi l-Lah Al-Bajaliyy que Allah l’agrée] qui signifie : « Quiconque instaure dans l’Islam une bonne tradition (sounnah haçanah) en aura la récompense et une récompense chaque fois que les gens la referont après lui sans que rien ne soit diminué de leurs récompenses. Et quiconque instaure dans l’Islam une mauvaise tradition (sounnah sayyi’ah) se chargera de son péché et d’un péché chaque fois que des gens la referont après lui sans que rien ne soit diminué de leurs pé-chés. » Par conséquent, nous apprenons à partir de ce Hadith que c’est le Messager lui-même qui a enseigné à sa communauté que l’innovation est de deux sortes : une innovation d’égarement qui est la nouveauté qui contredit le Qour’an et la Sounnah, et une innovation de bonne guidée qui est la nouveauté qui est conforme au Qour’an et à la Sounnah.

Si l’on vient nous dire : (En fait, ça veut dire : « si quelqu’un a instauré une nouveauté durant la vie du Messager de Allah », pas après), la réponse à donner, c’est que « la restriction du sens d’un texte n’est confirmée qu’à partir d’une preuve. » Voilà donc la réponse à donner à ceux qui prétendent que l’instauration d’une bonne innovation est valable uniquement durant la vie du Messager et pas après sa mort. En effet, la preuve indique ici le contraire de ce qu’ils prétendent, parce que le Messager n’a pas dit « Quiconque instaure durant ma vie » mais il a dit ce qui signifie : « Quiconque instaure dans l’Islam. »

 

Il n’a pas dit non plus « Quiconque refait une chose que moi-même j’avais faite en la faisant revivre. » Par ailleurs, l’Islam n’était pas limité à l’époque dans laquelle a vécu le Messager de Allah . Il ne leur reste donc plus aucun argument en leur faveur.

 

S’ils prétendent par la suite que ce hadith a été dit en une occasion particulière lorsque des gens extrê-mement pauvres, portant des guenilles indiquant leur extrême pauvreté, vinrent et que le visage du Messager changea à leur vue. Les gens ont alors fait des aumônes jusqu’à ce qu’ils parviennent à collecter pour eux une belle quantité de biens, le visage du Messager de Allah est alors devenu encore plus radieux et il a dit qui signifie : « Quiconque instaure dans l’Islam une bonne tradition en aura la récompense et une récompense chaque fois que les gens la referont après lui. » La réponse à donner est que ce qui est à prendre en compte, c’est la généralité et la globalité du terme du hadith et non la particularité de la cause pour laquelle ce hadith a été énoncé, tout comme l’ont décrété les savants spécialistes des fondements (al-‘ousoul).

 

La bonne innovation dans les paroles et actes des Califes bien guidés.

 

Les Califes bien guidés ont innové des choses que le Messager n’a jamais faites et qu’il n’a jamais ordonné de faire, mais qui pourtant restent conformes au Qour’an et à la Sounnah. Ils furent donc des guides pour nous en cela.

Abou Bakr As-Siddiq a rassemblé le Qour’an en l’appelant Moushaf. ^Oumar Ibnou l-Khattab, que Allah l’agrée, a réuni les gens derrière un seul imam pour faire les tarawih. Il dit en les voyant faire :

 

(ni^mati l-bid^atou hadhih) c’est-à-dire : « Quelle bonne innovation que celle-ci ! »

 

 

^Outhman Ibnou ^Affan a ordonné que l’on fasse un appel à la prière supplémentaire pour la prière de la joumou^ah.

 

L’Imam ^Aliyy, les points sur et sous les lettres du Moushaf ont été ajouté au temps de son califat à l’initiative d’un successeur des compagnons nommé Yahya Ibnou Ya^mar.

^Oumar Ibnou ^Abdi l-^Aziz a édifié les mihrab et les minarets pour les mosquées.

Rien de tout cela n’existait à l’époque du Messager de Allah ! Ce sont des choses totalement nouvelles !

 

Ceux qui interdisent de commémorer le Mawlid de nos jours, vont-ils interdire toutes ces choses-là sous prétexte qu’elles n’existaient pas à l’époque du Messager de Allah ou bien vont-ils rendre arbitrai-rement certaines choses licites et certaines autres in-terdites sans aucune preuve ?!

 

C’est bien ce qu’ils ont fait puisqu’ils ont interdit le Mawlid mais ont autorisé la ponctuation des lettres dans les livres du Qour’an, tout comme ils ont auto-risé le tachkil des lettres, c’est-à-dire les fat-hah, les dammah, les kasrah et les tanwin.

Ils ont autorisé beaucoup de choses que le Messager de Allah n’a jamais faites comme les calendriers par exemple. Les calendriers qui indiquent les horaires des prières ne sont apparus pour la première fois qu’il y a environ trois cents ans. Or eux-mêmes y travaillent et les diffusent dans la population.

 

La bonne innovation dans les paroles des savants du Salaf.

L’Imam Ach-Chafi^iyy que Allah l’agrée a dit :                 [rapporté par Al-Bayhaqiyy avec une chaîne de transmission sûre dans le livre « Manaqibou ch-Chafi^iyy »] ce qui signi-fie : « Les nouveautés parmi les choses sont de deux sortes : l’une, c’est ce qui est innové et qui contre-dit le Livre, la Sounnah, l’Unanimité ou l’accord des compagnons. C’est l’innovation d’égarement. La deuxième, c’est ce qui est innové et fait partie des bonnes choses, qui ne comporte pas de contra-diction ni avec le Livre, ni avec la Sounnah ni avec l’Unanimité et cette nouveauté-là n’est pas blâ-mable. » Il est connu que les mouhaddith ont été unanimes à dire que Ach-Chafi^iyy est celui qui est visé par la parole du Prophète  : [Hadith rapporté par At-Tirmidhiyy] qui signifie : « Viendra le savant de Qouraych qui remplira les contrées de la terre de Science. » Quant à Al-Bayhaqiyy il fait partie des sept Hafidh au sujet desquels les avis ont concordé sur leur fiabilité –leur statut de ^adl.

Le Mawlid est une manifestation de notre reconnaissance envers Allah ta^ala de nous avoir envoyé Mouhammad en ce mois, et ce n’est en rien une adoration qui serait vouée à Mouhammad.

Nous, musulmans, nous n’adorons pas Mouhammad ! Nous n’adorons rien d’autre que Allah. Mais nous glorifions Mouhammad plus que tout autre prophète, plus que les anges. De plus, nous glorifions tous les prophètes et nous n’adorons aucun d’entre eux. Nous n’adorons pas Mouhammad, nous n’adorons aucun ange, ni aucun astre, ni le soleil ni la lune. Pour nous, la soumission extrême n’est vouée uniquement qu’à Allah. Nous ne posons nos fronts au sol et nous ne glorifions que Allah. L’extrême soumission, voilà ce qu’est l’adoration. Nous ne faisons pas cela pour notre maître Mouhammad ; nous, notre adoration n’est vouée qu’à Allah. Nous, nous n’adorons pas Mouhammad mais nous considérons que Mouhammad est celui qui appelle à l’adoration de Allah. Il a guidé les gens et mérite d’être glorifié mais d’une glorification en deçà de l’adoration. Allah ta^ala fait l’éloge de ceux qui ont

cru en lui, qui l’ont glorifié, Allah ^azza waj all dit :               [Sourat Al-‘A^raf / 157] ce qui signifie : « Ceux qui ont cru en lui et l’ont glorifié, qui l’ont soutenu et ont suivi la bonne guidée qui a été révélée avec lui, ceux-là sont ceux qui réussiront. »

 

Le Mawlid représente un rassemblement fondé sur l’obéissance à Allah. C’est un rassemblement fondé sur l’amour de Allah et l’amour du Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam. Ce rassemblement comporte l’évocation de Allah, l’évocation d’une partie de la biographie du Messager de Allah, de son ascendance honorée salla l-Lahou ^alayhi wa-sallam, la mention de certains de ses traits de caractères et de ses caractéristiques physiques. Ce rassemblement est aussi l’occasion de distribuer de la nourriture par recherche de l’agrément de Allah tabaraka wata^ala. Allah ta^ala dit :

[sourat Al-‘Insan / 8] ce qui signifie : « Ils préfèrent donner leur nourriture aux pauvres, aux orphelins et aux captifs. » Après tout cela, comment quelqu’un qui prétend avoir des connaissances peut-il oser interdire de commémorer le Mawlid qui est fait par réjouissance de la naissance du Messager de Allah ?!

 

Le Hafidh Ibnou Hajar a trouvé, dans la Sounnah, une origine à la permission d’organiser le Mawlid.

Dans le livre Al-Hawi lil-Fatawi, d’après ce qu’a rapporté Ibnou ^Abbas, que Allah les agrée lui et son père, il a dit : lorsque le Prophète est arrivé à Médine, il a trouvé que les juifs jeûnaient le jour de ^Achoura. Quand on les a interrogés à ce sujet, ils ont répondu : « C’est le jour durant lequel Allah a donné la victoire à Mouça et aux fils de Isra’il sur Pharaon. Et nous, nous jeûnons ce jour-là pour le glorifier. » C’est alors que Le Messager de Allah a dit : (nahnou ‘awla bi Mouça) ce qui signifie : « Nous sommes plus proches que vous de Mouça. » C’est-à-dire que nous sommes musulmans alors que vous, vous ne l’êtes plus. Le Prophète a ordonné de jeûner ce jour d’une injonction indiquant le caractère recommandé. On déduit à partir de ce Hadith qu’il est permis d’ac-complir un acte d’adoration pour remercier Allah, pour une grâce qu’Il nous a accordée en un jour par-ticulier, suite à un bienfait qui nous est parvenu ou suite à une épreuve dont nous avons été délivrés, et qu’il est permis de répéter cet acte d’adoration et de remerciement chaque année, à la date anniversaire correspondant à ce jour-là. Le remerciement de Allah a lieu par différentes sortes d’adoration comme la prosternation, le jeûne, l’aumône ou la récitation. Et quelle plus grande grâce que la grâce de l’apparition du Prophète ?!

 

Le Hafidh As-Souyoutiyy a trouvé, dans la Sounnah, une origine à la permission d’organiser le Mawlid.

Dans son épitre Housnou l-Maqsid fi ^Amali l-Mawlid, lorsque le Prophète a été interrogé sur la raison de son jeûne du lundi, il avait répondu ^alayhi s-salatou was-salam : ce qui signifie : « C’est en ce jour que je suis né et en ce jour que j’ai reçu la révélation. » Dans ce Hadith, il y a l’indication qu’il est recommandé de jeûner les jours durant lesquels Allah a fait grâce d’un bienfait à Ses esclaves. Et parmi les grâces les plus éminentes que Allah nous ait accordées, c’est de l’avoir fait naître, et de nous l’avoir envoyé en tant que Messager. La preuve à cela est Sa parole ta^ala : [Sourat ‘Ali ^Imran 157] qui signifie : « Allah a accordé une grâce aux croyants car Il leur a envoyé un messager, un homme issu d’entre les leurs. » Le

 

Hafidh As-Souyoutiyy a dit dans sa Riçalah : « L’Imam des Hafidh, ‘Abou l-Fadl Ahmad ‘Ibnou Hajar a trouvé une origine au Mawlid dans la Sounnah, Quant à moi j’en ai trouvé une autre… » Fin de citation.

 

Le Mawlid est une bonne sounnah, une bonne tradition, les musulmans sont les premiers à l’avoir instaurée et ils ne fêtent pas sa mort comme certains le prétendent.

 

Les savants mémorisateurs du hadith et spécialistes des chaînes de transmission (houffadh) ainsi que les savants spécialistes de l’histoire, des biographies et autres, ont mentionné que celui qui a innové le Mawlid, c’est le roi Al-Moudhaffar qui gouvernait ‘Irbil. Il était scrupuleux, vertueux, savant et courageux, il avait un souci particulier pour la défense de cette religion, c’était un héros. Il fut donc le premier à commémorer le Mawlid. Par la suite, les savants, les faqih, y compris les savants des autres pays qu’il ne gouvernait pas, eurent des avis en concordance avec le sien. C’est ce qu’a cité le Hafidh As-Souyoutiyy dans son livre Al-‘Awa’il et les musulmans sont restés sur cette tradition depuis huit siècles jusqu’à nos jours.

Or toute chose qui a été approuvée et appréciée par les savants de la communauté de Mouhammad et sur laquelle les avis ont concordé, est obligatoirement une bonne chose ! Et toute chose que les savants de la communauté de Mouhammad ont dépréciée est obligatoirement mauvaise.

 

En effet, il est bien connu que les savants de la communauté de Mouhammad ne seront jamais en con-cordance sur un égarement, en raison du Hadith rapporté par Ibnou Majah dans ses Sounan : qui signifie : « Ma communauté ne sera jamais unanime sur un égarement. »

 

Le Mawlid est une bonne tradition et on ne dit pas : « si cela avait été quelque chose de bien, le Messager aurait indiqué à sa communauté de le faire. »

 

En effet : constituer le recueil du Moushaf, ponctuer les lettres, mettre le tachkil avec les fat-hah, les dammah, les kasrah et les tanwin, tout cela sont des actes de bien, bien que le Prophète ne les a pas indiqués explicitement et ne les a jamais faits lui-même.

 

Ceux qui interdisent de commémorer le Mawlid sous prétexte que si c’était quelque chose de bien, le Messager nous l’aurait indiqué, eux-mêmes utili-sent le tachkil c’est-à-dire les harakah sur les lettres du Moushaf et ils les écrivent avec les points ! Alors de deux choses l’une : soit ils doivent dire que la ponctuation et le tachkil du Moushaf ne sont pas des actes de bien parce que le Messager ne les a pas faits et n’a pas indiqué à sa communauté de le faire, alors qu’eux-mêmes le font, soit ils doivent dire que la ponctuation et le tachkil sur les lettres du Moushaf sont des actes de bien, même si le Messager ne les a pas faits et ne les a pas indiqués à sa communauté, et que c’est pour cela qu’ils le font ! Dans les deux cas ils sont en contradiction avec eux-mêmes !!!

 

Le Mawlid est une bonne sounnah et on ne dit pas : « le Messager ne l’a pas fait, donc nous ne le faisons pas » en prétendant trouver un argument dans la parole de Allah ta^ala : [Sourat Al-Hachr / 7] ce qui signifie : « Ce que le Messager vous a ordonné de faire, faites-le ; et ce qu’Il vous a interdit de faire, ne le faites pas. »

 

En effet, il n’est pas correct de dire que toute chose que le Messager ne nous a pas ordonnée ni interdite est forcément quelque chose d’interdit. Le Messager ne nous a pas ordonné de ponctuer le Moushaf et ne nous l’a pas interdit. Par conséquent, ce n’est pas interdit de le faire ! Également, le Mawlid du Prophète rentre dans le même cas. C’est le cas de tout acte conforme à la religion que le Prophète ne nous a ni ordonné ni interdit de le faire : ce n’est pas interdit de le faire, car c’est quelque chose qui est conforme à sa religion.

 

En résumé, tous les sujets de la religion ne nous sont pas parvenus par un texte explicite, dans le Qour’an ou dans le Hadith. S’il n’y a pas de texte explicite, il appartient aux savants de la communauté qui sont moujtahid, ceux qui ont connaissance du Hadith, d’extraire des choses conformes à sa religion.

Ceci est confirmé par sa parole  : qui signifie : « Quiconque instaure dans l’Islam une bonne tradition en aura la récompense. » On dé-duit de ce Hadith que Allah tabaraka wata^ala a autorisé les musulmans à innover dans la religion ce qui ne contredit pas le Qour’an et le Hadith, et c’est ce qui s’appelle une bonne tradition (sounnah ha-çanah).

Le Mawlid est une bonne tradition et n’est pas concerné par l’interdiction comprise à partir du Hadith du Prophète: qui signifie : « Quiconque innove dans notre religion ce qui n’y est pas conforme, c’est rejeté. »

 

En effet, le Prophète nous a indiqué que la nouveauté qui est rejetée, c’est celle qui n’est pas conforme à la Chari^ah (ma layça minh). C’est cette nouveauté-là, celle qui est en opposition avec la Chari^ah, qui est rejetée, alors que celle qui est conforme à la Chari^ah n’est pas rejetée.

Le Messager n’a pas dit que celui qui innove dans notre religion quoi que ce soit, c’est rejeté ! Mais il a dit cette parole pour bien indiquer que la nouveauté qui est rejetée c’est celle qui n’est pas conforme à sa Loi (ma layça minh) alors que celle qui est conforme à la Loi est autorisée. C’est la nouveauté qui n’est pas conforme à la Loi qui est interdite.

 

Étant donné que l’organisation du Mawlid, la commémoration de la naissance du Prophète, est quelque chose de méritoire selon les preuves textuelles parvenues dans le Qour’an et la Sounnah, ce n’est pas quelque chose de rejeté.

Le Mawlid est une bonne sounnah, il ne sous-entend pas que la religion ne serait pas complétée et qu’il

serait un démenti de la parole de Allah ta^ala : [sourah Al-Ma’idah / ‘2].

 

En réalité, Al-Qourtoubiyy dans son Tafsir, a dit que cette ayah veut dire que les règles de la religion sont accomplies. Il a dit : « La majorité (al-joum-hour) a dit : Le sens qui est visé, c’est que la majo-rité des obligations, la majorité de ce qui est licite et de ce qui est interdit, a été indiqué, bien que beau-coup d’autres ‘ayah dans le Qour’an ont été révé-lées après cette ‘ayah ! Il y a, entre autres, la ‘ayah du gain usuraire (ar-riba). Il y a aussi la ‘ayah de la kalalah et autres. Cette ‘ayah n’est donc pas la dernière ‘ayah qui a été révélée dans le Qour’an. La dernière ‘ayah qui a été révélée, c’est la parole de Allah : [sourat Al-Baqarah / 285] »

Al-Qourtoubiyy a mentionné cela dans son Tafsir d’après Ibnou ^Abbas, que Allah les agrée tous les deux.

Le Mawlid est une bonne tradition et ne sous-entend aucune accusation de trahison envers le Messager de Allah , sous prétexte qu’il n’aurait pas indiqué à sa communauté de commémorer le Mawlid, comme le prétendent ceux qui l’interdisent.

 

Si tout acte innové après le Messager, que le Prophète n’a pas indiqué à sa communauté tout en étant conforme au Qour’an et à la Sounnah, représentait une accusation de trahison envers le Messager, alors, selon la parole de ces gens-là, Abou Bakr, ^Oumar, ^Outhman, ^Aliyy et ^Oumar ‘Ibnou ^Abdi l-^Aziz ainsi qu’une sélection des meilleurs des savants de la communauté, auraient eux-mêmes accusé le Messager d’être un traître !

En effet, ils ont innové eux-mêmes des choses qui sont conformes au Qour’an et à la Sounnah et que le Messager n’a pas indiquées à sa communauté !

Quant à la prétendue argumentation, à partir de ce qu’ils attribuent à l’Imam Malik, qu’il aurait dit « si quelqu’un innove dans l’Islam une innovation qu’il considère bonne, il aura prétendu que Mouhammad a trahi le message », cette prétendue argumentation s’appliquerait à plus forte raison aux mauvaises in-novations, comme la croyance des assimilationnistes (tachbih) et la croyance des anthropomorphes (tajsim), et non pas au Mawlid et ce qui est de cet ordre.

On leur dit par ailleurs : vous mentionnez la parole de l’Imam Malik alors que par ailleurs, vous le déclarez implicitement mécréant ! Même si expressément et explicitement vous ne le faites pas…

 

En effet, lorsque le Calife Al-Mansour s’était rendu à Médine et avait interrogé l’Imam Malik : « ÔAbou ^Abdi l-Lah, est-ce que je me dirige vers la Qiblah pour faire des invocations ou bien je me dirige vers le Prophète ? », l’Imam Malik lui avait répondu : « Pourquoi détournerais-tu ton visage de Lui alors qu’il est ton intercesseur et l’intercesseur de ton père ‘Adam à Allah ; dirige-toi vers lui et demande son intercession, que Allah le fasse intercéder. »

 

Selon vous qui interdisez le Mawlid, tout ceci est du chirk, une forme d’association, et un égarement clair !

 

Vous accusez les savants de la communauté d’être associateurs (mouchrikin) et vous allez ensuite cher-cher des arguments dans leurs propos !!!

 

Le Mawlid est une bonne sounnah, et on ne l’empêche pas sous prétexte que cela reviendrait à ressembler aux chrétiens dans leur commémoration de la naissance de ^Iça .

Si nous faisons un acte conforme à la religion agréée par Allah qui est également pratiqué par des juifs ou des chrétiens, cela nous est licite. Mais ce qu’ils font, eux, et qui n’est pas conforme à la religion agréée par Allah, voilà ce qui est interdit.

N’est-ce pas que lorsque le Prophète était arrivé à Médine et avait vu les juifs jeûner le jour de ^Achoura, quand ils avaient dit que c’est en ce jour que Allah a fait se noyer Pharaon et a donné la victoire à Mouça, n’est-ce pas ce que le Prophète a dit, et qu’il n’a pas dit : « ne jeûnez pas le jour de ^Achouraparce que les juifs jeûnent, vous allez leur ressembler » ?!

Au contraire, il a ordonné à sa communauté de le jeûner. C’est-à-dire que nous glorifions ce jour-là, tout comme les musulmans qui avaient suivi Mouça ce jour-là l’ont glorifié.

 

Le Mawlid est une bonne tradition et dire que la condition pour qu’il soit permis de le faire serait que le Messager de Allah l’ait lui-même commémoré, est infondé, nul et non avenu.

 

En effet et de la même manière, la ponctuation des lettres dans le Moushaf est une bonne tradition. Si quelqu’un posait comme condition qu’il aurait fallu que le Messager l’ait fait lui-même pour qu’il soit permis de le faire, sa condition serait sans fondement, nulle et non avenue. Dans les deux cas, ces conditions n’auraient aucune base dans la religion agréée par Allah. Le Messager de Allah   a dit : [rapporté par Al-Bazzar d’après ‘Ibnou ^Abbas que Allah les agrée tous les deux] ce qui signifie : « Toute condition qui ne figure pas dans le livre de Allah est infondée même s’il s’agit de cent conditions. »

 

Le Mawlid est une bonne tradition et ne rentre pas dans le cadre des innovations que le Messager de

 

Allaha interdites par sa parole

Le Hafidh Al-^Iraqiyy dans sa ‘Alfiyyah a dit : la meilleure manière d’expliquer un hadith, c’est par un autre hadith.

D’autre part, les savants ont dit que la meilleure explication, c’est celle qui tient compte du contexte du hadith. Or le contexte du hadith (koullou bid^ah Dalaalah) ici, est que le Messager a commencé en disant : (fa‘inna ‘ahsana l-hadithi kitabou l-Lah), cela veut dire que la meilleure des paroles, c’est la parole de Allah. Puis il a dit Ce qui veut dire que la meilleure des conduites, c’est la conduite de Mouhammad. Puis il a dit  : Ce qui veut dire que les pires choses sont les nouveautés qui contredisent les meilleures des paroles et la meilleure des conduites ; et il s’agit des innovations d’égarement. Il n’y a donc dans le blâme qui est cité ici aucune allusion aux bonnes innovations. An-Nawawiyy, dans son commentaire du Sahih de Mouslim, tome 6, page 154, a dit : « La parole du Prophète  ici, est un texte dont l’expression est générale mais dont le sens visé est spécifique. Il a dit que ce qui en est visé c’est : la plupart des innovations sont de l’égarement ; et le fait que ce Hadith ait une expression générale ayant une portée particulière et spécifique, n’empêche pas que le Prophète ait insisté en utilisant le mot « koull », parce que même s’il utilise « koull », la spécification figure bien dans ce Hadith. Comme cela est le cas dans la parole de Allah ta^ala dans sourate Al-‘Ahqaf, ayah 25 : [Sourat Al-‘Ahqaf 25].

Cette ayah a, elle aussi, une expression générale mais son sens est spécifique puisque le vent dont il est question dans cette ayah, qui détruit toute chose, Allah a fait qu’il souffle sur des mécréants du peuple de ^Ad. Le vent les a anéantis. Mais ce vent n’a pas anéanti tout ce qui existe sur terre, car Allah ta^ala nous a appris qu’il a sauvé Houd ^alayhi s-salam et les croyants qui sont avec lui. Ainsi Allah ta^ala dit : [sourah Houd / 58] ce qui signifie : « Et lorsque ce que Nous avons prédestiné est arrivé, Nous avons sauvé Houd et les croyants qui étaient avec lui par une miséricorde de Notre part. Nous les avons sauvés d’un châtiment douloureux. » Parmi les exemples de paroles ayant des termes généraux mais une portée particulière ou spécifique, il y a la parole du Messager : (koullou ^aynin zaaniyah).

 

Il est connu dans la Loi que ce hadith ne concerne pas les yeux des prophètes ^alayhimou s-salatou was-salam, car Allah ta^ala les a préservés de commettre les péchés des yeux, en raison de la parole de Allah : [Sourat Al-‘An^am / 86] qui signifie : « Nous leur avons tous accordé un degré et un honneur supérieur au reste des mondes. »

 

Il est parvenu également dans le hadith sahih rapporté par Abou Dawoud dans ses Sounan, au chapitre du Cor (sour) et de la Résurrection, que le Prophète  a dit : ce qui signifie : « La terre assimile la totalité de l’être humain, exception faite de l’os à l’extrémité du coccyx… » Ici aussi le mot « koull » ne peut pas venir dans le sens de la globalité, puisque dans le hadith, le Prophète  a dit : ce qui signifie : « Allah a fait que la terre n’assimile pas le corps des prophètes. » Ainsi, dans le premier hadith, la parole veut dire que la plupart des êtres humains sont assimilés par la terre, puisque le Messager a excepté dans l’autre hadith les prophètes.

La commémoration du Mawlid est une bonne tradition et n’est pas concernée par le Hadith qui signifie : « Vous allez suivre les traditions de ceux qui vous ont précédés », parce que le sens de ce hadith concerne les sujets du bas monde.

N’est-ce pas que lorsque les musulmans aujourd’hui, meublent leur maison, s’habillent et font quantité de choses dont beaucoup sont permises, sans être toutes interdites, mais dont une partie est interdite, n’est-ce pas qu’ils font comme les non musulmans ?!

 

Aujourd’hui, la communauté du Prophète Mouhammad a suivi ces gens-là dans beaucoup de sujets du bas monde, dont certains sont licites et d’autres interdits.

 

Le Mawlid est une bonne tradition et n’est pas concerné par l’exagération que le Messager de

Allah   nous a interdite par sa parole

Le sens de ce Hadith est le suivant : « Ne m’accordez pas un degré supérieur à mon degré tout comme les chrétiens ont élevé ^Iça au-dessus de son degré. » Les chrétiens l’ont considéré comme étant un Dieu Créateur. Quant à l’organisation du Mawlid que les musulmans pratiquent, ce n’est pas une élévation du Prophète au-dessus de son degré mais un remerciement envers Allah pour la naissance du Messager.

 

La parole du Prophète (la toutrouni) ne veut pas dire : (ne faites pas mon éloge) dans l’absolu. La vérité est de dire que ce qui est une outrance est interdit mais ce qui n’est pas une outrance n’est pas interdit. Sinon, comment le Messager aurait autorisé son oncle Al-^Abbas, que Allah l’agrée, de faire son éloge ?! Il a même fait une invocation en sa faveur pour le remercier pour son acte ! Il a été confirmé avec une chaîne de transmission fiable (haçan) dans ce qu’a rapporté Ibnou Hajar dans Al-‘Amali, que l’oncle du Messager, Al-^Abbas, que Allah l’agrée, a dit : ce qui signifie : « Ô Messager de Allah, j’ai composé des vers de poésie pour faire ton éloge. » Alors le Messager  lui a dit : ce qui signifie : « Dis-les, que Dieu fasse que tu ne perdes jamais tes dents. »

 

Et comme l’a dit Al-^Abbas, cela a effectivement eu lieu parce qu’il avait fait l’éloge du Prophète en

lui disant : ce qui signifie :

 

Toi, lorsque tu naquis, a resplendit la terre

 

Et les horizons ont rayonnés de ta lumière.

 

 

Le Mawlid est une bonne tradition et il ne revient pas à réserver les manifestations d’amour envers le Prophète à un jour particulier.

 

N’est-ce pas que le Messager de Allah   a dit aux juifs : ce qui signifie : « Nous sommes plus proches que vous de Mouça » et qu’il a ordonné de jeûner le jour de ^Achoura ?

Est-ce que le Messager aurait ainsi réservé l’amour envers Mouça ^alayhi s-salam à un jour particulier ?!

Le Mawlid est une bonne tradition et ne porte aucune atteinte aux compagnons du Prophète ni aucune prétention que nous aimerions le Prophète plus qu’ils ne l’ont aimé.

 

En effet, le Messager n’a jamais réuni le Qour’an en un seul recueil. C’est Abou Bakr As-Siddiq qui l’a rassemblé en un seul volume. C’est lui qui l’a appelé Al-Moushaf. Aucun compagnon n’a renié ce que Abou Bakr a fait sous prétexte que Abou Bakr aurait aimé le Qour’an plus que le Messager de Alla. Par ailleurs les savants ont dit : c’est-à-dire : « Le privilège n’implique pas la supériorité dans le mérite. »

 

Si Abou Bakr As-Siddiq a eu le privilège de réunir matériellement le Qour’an alors que le Messager ne l’avait pas rassemblé en un volume unique, tel que nous le connaissons aujourd’hui, cela ne veut pas dire que Abou Bakr est meilleur que le Messager de Allah.

 

Si ^Oumar ‘Ibnou l-Khattab a rassemblé les gens pour la prière du tarawih pour être dirigés par un seul homme alors que Abou Bakr ne l’avait pas fait, cela ne veut pas dire que ^Oumar est meilleur que Abou Bakr.

 

Si ^Outhman Ibnou ^Affan a ordonné d’ajouter un appel à la prière dans la prière du vendredi alors que ^Oumar ne l’avait pas fait, cela ne veut pas dire que ^Outhman est meilleur que ^Oumar.

 

De la même manière, si nous organisons le Mawlid alors que les compagnons ne l’ont pas fait, cela ne veut pas dire que nous sommes meilleurs qu’eux ni que nous aimons le Prophète plus qu’eux.

Le Mawlid est une bonne tradition et la manifestation de notre joie et de notre bonheur en ce jour, en souvenir de la naissance et de l’envoi du Prophète, n’est pas une atteinte portée à notre amour envers lui, sous prétexte que cela coïnciderait avec le jour de son décès, comme le prétendent ceux qui interdisent le Mawlid !!!

 

Ils se basent en effet sur quelque chose qui n’a aucun fondement parce que chaque jour de la semaine à travers les époques a probablement coïncidé avec un événement ou une catastrophe qui a frappé les musulmans et les a plongés dans le chagrin.

 

À suivre leurs propos, les musulmans ne fêteront plus aucun mariage ni aucun ^id, car cet évènement coïncidera avec le jour de la mort du Messager, ou encore avec le jour où sa dent a été cassée, ou bien le jour où sa lèvre honorée a été blessée tout comme cela est arrivé durant la bataille de ‘Ouhoud. En résumé, ce que vous prétendez, personne, ni la raison, ni les textes, ne peut l’accepter.

N’est-ce pas que le Messager de Allah   a dit :                 [rapporté par Mouslim dans son « Sahih »] ce qui signifie :

« Le meilleur jour dans lequel le soleil se lève c’est le vendredi, c’est en ce jour que ‘Adam a été créé, en ce jour qu’il est entré au paradis et en ce jour qu’il en est sorti. »

 

Ainsi, le mérite que le Messager a reconnu au vendredi et le mérite que nous reconnaissons au jour de sa naissance ne comportent aucune atteinte à notre amour envers Adam bien que cela corresponde au jour même durant lequel il est sorti du paradis.

 

De même, lorsque nous glorifions le jour de ^Achouraen raison de la parole du Prophète. Cela ne porte aucune atteinte à notre amour pour le Maître des jeunes hommes du paradis, Al-Houçayn Ibnou ^Aliyy, que Allah les agrée lui et son père, bien que cela corresponde au jour où il a été tué.

 

De même, le fait de manifester notre joie le jour anniversaire de la naissance du Prophète ne porte aucune atteinte à notre amour envers lui, bien que son décès ait eu lieu ce même jour.

 

Le Mawlid est une bonne tradition et nous ne l’interdisons pas en raison de ce que certains ignorants font à son occasion.

 

Il est connu qu’il se passe lors du pèlerinage de nos jours, et même par le passé, des choses blâmables de la part de certains ignorants, au point que depuis longtemps, l’un des savants a dit : Tant de tumulte et si peu de vrais pèlerins !

 

Tout cela n’a pas causé l’interdiction du pèlerinage ni empêché les gens de l’accomplir.

 

Il en est de même pour le reste des actes d’adoration, en particulier pour le Mawlid. S’il arrive à l’occasion du Mawlid des choses blâmables de la part de certains ignorants, nous ne l’interdisons pas dans l’absolu, mais nous interdisons ce que font les ignorants, c’est-à-dire les choses qui contredisent la religion agréée par Allah.

 

D’autre part, si un mal vient à se produire dans une mosquée, est-ce qu’on va fermer la mosquée ?!

Ou bien interdire le mal que certains individus ont fait ?

 

CONCLUSION

La commémoration du Mawlid est un bien et une bénédiction, ceci n’est pas quelque chose qui ramène la communauté du Prophète en arrière. Ce n’est pas une régression.

Le Mawlid renouvelle au contraire l’amour du musulman envers le Prophète. C’est une occasion qui fait pénétrer en lui les sentiments de son amour pour le Prophète et qui le mène à éprouver de la nostalgie envers lui.

 

Ceux qui combattent le Mawlid et qui combattent les musulmans qui commémorent le Mawlid, ceux qui déclarent les musulmans égarés, grands pécheurs et en arrivent même à les déclarer mécréants pour cela, pourquoi laissent-ils faire certaines choses blâmables qui sont véritablement blâmables ?

 

  • Comme la mécréance par la parole qui se diffuse chez beaucoup de gens du commun, lorsqu’ils insultent Allah, entre autre ?

 

  • Ou le fait de déclarer les musulmans mécréants sans aucune raison valable selon la Loi, du simple fait qu’ils font le tawassoul par le Prophète ou les vertueux par exemple ?

 

  • Ou le fait de déclarer les musulmans mécréants parce qu’ils font le tabarrouk par le Prophète ou par ses traces honorées ?

 

  • Ou le fait de déclarer les musulmans mécréants parce qu’ils récitent la Fatihah ou d’autres ayah du Qour’an en faveur d’un mort !

Pourquoi ne blâment-ils pas ces choses blâmables et pourquoi interdisent-ils et blâment-ils le fait de commémorer la naissance du Prophète Mouhammad ?

 

Les avis des musulmans concordent depuis que cette commémoration a été innovée jusqu’à nos jours : ils l’ont appréciée et recommandée, tant que cela reste une commémoration qui ne comporte pas de choses blâmables, comme de déformer le nom de Allah ou de mentir au sujet du Messager de Allah .

 

Tout leur stratagème, tous leurs agissements contre les musulmans qui commémorent le Mawlid, ne serait-ce pas en raison de la haine qu’ils ont dans le cœur envers le Meilleur de tous les êtres créés par Allah ?

 

 

 

Et la louange est à Allah, le Seigneur des mondes.

 

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