Chaykhaboulaliyah's Blog


Les menstrues

Posted in Uncategorized par chaykhaboulaliyah sur juin 18, 2012

Chapitre : Les menstrues.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Le minimum de l’âge pour les menstrues est de neuf années lunaires environ.

Commentaires : Le minimum de l’âge pour les menstrues est de neuf ans lunaires environ. Si son âge est légèrement inférieur à neuf ans, l’écoulement de sang est considéré comme des menstrues, c’est-à-dire que si elle à neuf ans moins dix jours ou neuf ans moins quinze jours et qu’elle a vu un écoulement sanguin, il est considéré comme des menstrues. Par contre, si elle voit du sang avant les neuf ans moins seize jours, cela n’est pas considéré comme des menstrues. C’est-à-dire si elle voit du sang dix-sept jours avant les neuf ans, ou dix-huit jours avant etc, alors ce n’est pas un sang de menstrues.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Le minimum des menstrues est d’un jour et une nuit.

Commentaire : C’est-à-dire que le minimum des menstrues est ce qui dure un jour et une nuit, c’est-à-dire vingt-quatre heures. Si le sang coule pendant vingt-quatre heures durant une période de quinze jours alors il est considéré comme étant un sang de menstrues.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Le maximum des menstrues est de quinze jours avec leurs nuits.

Commentaire : Le maximum des menstrues est de quinze avec leurs nuits, c’est-à-dire que si l’écoulement du sang se prolonge pendant quinze jours, toute cette durée est considérée comme période de menstrues.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Il est de quinze jours, comme le minimum de la période intermenstruelle, à savoir la période entre deux périodes de menstrues.

Commentaire : C’est-à-dire que le minimum de la période entre deux périodes menstruelles, entre des menstrues et les menstrues suivantes, ce minimum est de quinze jours également.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Il n’y a pas de limites pour le maximum de la période intermenstruelle.

Commentaire : Le maximum de la période intermenstruelle n’a pas de limite. Il se peut qu’une femme ne voit pas de menstrues durant toute sa vie. Il se peut qu’elle ait les menstrues une fois et qu’ensuite elle n’en ait plus jamais. Il se peut également qu’elle ait les menstrues une fois par an ; si elle a eu des menstrues une fois par an, ce sont bien des menstrues mais ceci est contraire à ce qui est habituel.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Devient interdit par les menstrues et par les lochies ce qui est interdit suite au rapport.

Commentaire : Lorsque la femme a les menstrues ou les lochies, il devient interdit les mêmes choses qui lui sont interdites suite à un rapport ou à une émission de maniyy.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Il lui est également interdit de traverser une mosquée lorsqu’elle craint de la salir.

Commentaire : C’est-à-dire qu’il lui est également interdit en plus de ce qui a été dit précédemment de traverser la mosquée, c’est-à-dire de rentrer d’un côté pour en sortir de l’autre, et ceci, lorsqu’elle craint qu’il descende d’elle du sang jusqu’à terre, dans ce cas-là il lui est interdit de la traverser.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : De faire une purification des hadath et un jeûne.

Commentaire : C’est-à-dire qu’il ne lui est pas permis de faire le woudou. La femme qui a les menstrues ou les lochies, il ne lui est pas permis de faire le woudou parce que le woudou n’est pas valable. Le jeûne également est interdit pour la femme qui a les menstrues et pour celle qui a les lochies.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Il lui est un devoir de le rattraper.

Commentaire : C’est-à-dire qu’elles doivent toutes deux rattraper le jeûne. La femme qui a les menstrues et celle qui a les lochies doivent rattraper le jeûne mais elles ne doivent pas rattraper la prière.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Il n’est pas permis à son époux de profiter de la zone comprise entre son nombril et ses genoux sauf s’il y a quelque chose qui empêche le contact direct.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Le divorce avec ses conditions.

Commentaire : Le divorce également n’est pas permis. Dans le cas où la femme a les menstrues ou les lochies, il n’est pas permis de la divorcer. Par contre, si le mari la divorce, le divorce est effectif.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Lorsque l’écoulement du sang s’arrête, il ne lui est devenu licite avant le ghousl que le jeûne, le divorce et la purification.

Commentaire : C’est-à-dire que lorsque l’écoulement des menstrues s’est arrêté, il ne lui est licite avant le ghousl, c’est-à-dire qu’il n’est valable pour elle avant qu’elle ait fait le ghousl que le jeûne, le divorce et la purification. Ainsi, avant qu’elle ait fait le ghousl, il est valable et il est permis de la divorcer. Il lui est permis le jeûne : si elle fait l’intention après l’interruption de l’écoulement durant la nuit et qu’elle n’a pas encore fait son ghousl, son jeûne sera valable. La purification qu’elle fait avant l’interruption du sang est interdite mais après l’arrêt de l’écoulement elle lui est licite. Pendant les menstrues, il lui est donc interdit de faire le woudou.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Al-istihadah est semblable à l’incontinence urinaire.

Commentaire : Le jugement des menstrues prend fin ici. Maintenant on commence à expliquer al-istihadah. L’istihadah est semblable à l’incontinence urinaire. Ainsi, si l’écoulement de sang de la femme dépasse les quinze jours pour les menstrues, et s’il dépasse soixante jours pour les lochies, elle est dans un cas semblable à quelqu’un qui a l’incontinence urinaire. On va citer ce qu’elle doit faire.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Al-istihadah est semblable à l’incontinence. Elle se distingue des menstrues, elle n’interdit pas ce que les menstrues interdisent.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Ainsi la femme qui a l’istihadah doit laver son vagin.

Commentaire : L’istihadah est de différentes sortes, sept sortes. Certaines sortes n’empêchent pas ce que les menstrues empêchent. Il est un devoir pour la femme qui a l’istihadah, lorsqu’elle veut faire la prière, de laver son vagin bien qu’il y a du sang, même si le sang ne s’est pas encore arrêté, ensuite elle se lave et fait la prière.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Elle y place un tampon.

Commentaire : Ainsi cette femme qui a al-istihadah met dans son vagin du coton ou un morceau de tissu afin de réduire l’écoulement.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Puis elle fait un bandage

Commentaire :  Elle fait un bandage c’est-à-dire qu’elle serre une bande de tissu de l’avant vers l’arrière puis elle la maintient avec un autre morceau de tissu.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Ces deux choses, c’est-à-dire le tampon et le bandage, ont des conditions.

Commentaire : Si elle ne fait pas le jeûne, elle met un tampon. Mais celle qui fait le jeûne, elle ne met rien à l’intérieur. De même si cela lui est nuisible, elle ne met rien à l’intérieur.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Elle fait son tahour pour chaque obligation dans son temps.

Commentaire : Elle fait la purification pour chaque obligation après l’entrée du temps de cette obligation. Ainsi son woudou’ n’est valable qu’après le début du temps de chaque prière : pour la prière de adhdhouhr, après que le soleil a quitté le zénith, pour la prière de al-^asr après l’entrée du temps de ^asr, pour al-maghrib après le coucher du soleil et pour al-^icha de même.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Elle la fait immédiatement après.

Commentaire : c’est-à-dire qu’elle ne tarde pas. Après son woudou’ elle ne tarde pas pour l’accomplissement de la prière, elle fait sa prière immédiatement après.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Le fait qu’elle la retarde pour un intérêt particulier n’est pas préjudiciable.

Commentaire : Si elle a tardé à faire la prière pour attendre l’assemblée par exemple, cela n’a pas de conséquence. Elle a fait son woudou’ par exemple après l’entrée du temps mais elle a attendu que l’assemblée se réunisse pour la prière en assemblé, dans ce cas-là, cela lui est permis.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Comme pour voiler sa zone de pudeur ou attendre une assemblée.

Commentaire : Il lui appartient de retarder sa prière pour couvrir sa zone de pudeur afin que sa prière soit valable, ou bien pour attendre que l’assemblée se réunisse afin d’accomplir la prière en assemblée.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Il est un devoir pour elle de refaire le woudou’ si l’écoulement de sang s’est interrompu après le woudou’ ou pendant le woudou.

Commentaire : Pour la femme qui a l’istihadah, si l’écoulement du sang s’interrompt après qu’elle a fait son woudou, elle devra refaire son woudou. Ou si l’écoulement s’est interrompu durant le woudou, par exemple elle a su que pendant qu’elle faisait le woudou l’écoulement s’est arrêté, elle devra également refaire le woudou.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Elle n’a pas à le refaire s’il revient juste après.

Commentaire : C’est-à-dire que pendant qu’elle était en train de faire son woudou elle a su que le sang s’est interrompu, celle-là comme nous l’avons dit va refaire le woudou. Par contre, si l’écoulement du sang reprend, elle n’aura pas à refaire le woudou c’est-à-dire qu’après qu’elle a fait son woudou le sang s’est arrêté puis a repris après quelques minutes, celle-là n’aura pas à refaire le woudou mais son premier woudou lui est suffisant.

wa l-hamdou li l-Lahi Rabbi l-^alamin

Deuxième cours

Cours Chaykh Mouhammad Le Jeudi 02 Août 2001

Chapitre : Les menstrues (suite)

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Lorsqu’elle voit un écoulement de sang, même pendant la grossesse mais pas lorsqu’elle a les douleurs précédant l’accouchement, pendant la période de menstrues.

Commentaire : C’est-à-dire que lorsque la fille voit un écoulement de sang, même si elle est enceinte, dans le temps où elle peut avoir les menstrues c’est-à-dire à un âge auquel on considère que le sang qu’elle a est un sang de menstrues à savoir neuf ans lunaires (lunaire veut dire du croissant lunaire au croissant lunaire car le mois lunaire commence à partir du croissant jusqu’au croissant et l’année dure douze mois lunaires), lorsque cette fille atteint la puberté et qu’elle voit du sang durant vingt-quatre heures, même en discontinu, sur une période de quinze jours, ce sang-là est du sang de menstrues. Par contre, ce que voient les femmes lors de l’accouchement n’est pas des menstrues ni des lochies. L’accouchement signifie lorsqu’elle a les douleurs qui précèdent la sortie de l’enfant, lorsque l’enfant s’apprête à sortir.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Le temps de sa durée.

Commentaire : C’est-à-dire que si elle a vu un écoulement qui s’est prolongé de la durée des menstrues à savoir une durée de vingt-quatre heures en continu ou en discontinu, cet écoulement-là est des menstrues. De sorte que si elle voit un écoulement aujourd’hui pendant six heures, le lendemain six heures, le surlendemain six heures jusqu’à ce que cela atteigne vingt-quatre heures, toute cette période est considérée comme une période de menstrues.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Et ne dépassant pas son maximum.

Commentaire : C’est-à-dire qu’il ne dépasse pas quinze jours, c’est des menstrues.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Alors cette période, même avec celle où elle n’a pas d’écoulement entre deux écoulements, est considérée dans sa totalité comme étant une période de menstrues.

Commentaire : Cet écoulement de sang est considéré comme étant des menstrues même s’il y a des périodes durant lesquelles le sang ne coule pas entre les écoulements sanguins. Donc comme nous l’avons cité, si aujourd’hui elle voit un écoulement de sang durant six heures puis il s’arrête, le deuxième jour durant six heures ensuite il s’arrête, le troisième jour durant six heures puis il s’arrête, de même lors du quatrième jour, toute cette période est considérée comme étant une période de menstrues y compris les périodes durant lesquelles il n’y avait pas d’écoulement. Les périodes durant lesquelles il n’y a pas d’écoulement est comme si par exemple si elle voit aujourd’hui du sang pendant six heures puis l’écoulement cesse, le lendemain elle le voit également durant six heures ensuite l’écoulement cesse, le surlendemain elle le voit aussi pendant six heures puis il s’arrête et lors du quatrième jour il dure six heures après quoi il s’arrête. Toute cette période depuis le début des premières six heures est une période de menstrues. Même si entre temps elle avait accompli la prière, il s’avère qu’elle n’était pas valable pendant cette période. En effet par exemple, après que le sang s’est interrompu, elle a pensé que cela n’était pas des menstrues, alors elle a fait l’istinja et la prière, cependant elle n’était pas valable. Toutefois, elle n’a pas commis de péché car elle croyait qu’elle se trouvait dans une période intermenstruelle, c’est-à-dire qu’elle ne pensait pas que l’écoulement allait reprendre avant quinze jours, elle s’est dit : « Ceci est un sang de maladie (damou l-façad) car le minimum des menstrues n’a pas été atteint. De ce fait elle a accompli la prière et n’a pas commis de péché, elle a fait au contraire ce qu’elle devait faire. Cependant l’écoulement a repris et dès qu’il a atteint vingt-quatre heures elle a su que cette prière n’était pas valable.

S’il lui arrive un écoulement de sang après le coucher du soleil et au début du mois durant six heures puis il s’arrête, elle se dit : « Ceci n’est pas des menstrues » alors elle fait l’intention de jeûner et ne mange rien durant la journée. Par la suite, après le coucher du soleil elle voit encore du sang pendant six heures puis il s’est arrêté. Alors elle se dit : « Ceci est la fin de l’écoulement du sang » c’est-à-dire que c’est terminé. Ensuite elle fait l’intention de jeûner ; de même le troisième et le quatrième jour. Lorsque l’écoulement de sang a atteint le minimum des menstrues qui est de vingt-quatre heures, elle a su que son jeûne n’était pas valable et que la prière qu’elle a fait pendant les périodes durant lesquelles il n’y avait pas d’écoulement n’est pas valable.

Il en est de même si aujourd’hui elle voit un écoulement pendant douze heures pour la première fois, c’est-à-dire le premier jour du mois, puis s’arrête et qu’il réapparaît le quinzième jour du mois pendant douze heures, nous disons : « entre le premier et le deuxième écoulement de sang, il y a eu vingt-quatre heures sur une période de quinze jours », nous disons donc : « il s’est avéré que cette période est une période de menstrues ». Nous ajoutons : « le jeûne quelle a fait entre ces deux écoulements n’était pas valable car la période durant laquelle il n’y avait pas d’écoulement est considérée comme étant toute entière une période de menstrues ».

Par contre si l’écoulement du sang s’est poursuivi au-delà des quinze jours alors ce sang-là est un sang d’istihadah. Toutefois, si l’écoulement de sang n’avait repris que pendant dix heures puis s’est interrompu, nous disons : « C’est un écoulement de sang de maladie » ce qui veut dire qu’il est comme le sang qui apparaît très fin et qui s’arrête c’est-à-dire que ce ne sont ni des menstrues ni une istihadah. Quant au sang qui s’est écoulé durant tout le mois on l’appelle sang d’istihadah, nous disons que cette femme est moustahadah et cet état est appelé istihadah.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : S’il dépasse les quinze jours, dans le cas où elle est moubtada’ah moumayyizah (ce qui veut dire que c’est le première fois qu’elle a les menstrues et qu’elle est capable de distinguer) comme si elle voit un sang fort et un sang faible.

Commentaire : L’expression « s’il dépasse » veut dire : si l’écoulement se prolonge. Nous avons dit que la condition des menstrues est qu’il ne dépasse pas les quinze jours. Si elle a vu un écoulement de sang pendant vingt jours, c’est-à-dire qu’elle a vu un écoulement au-delà de quinze jours, alors ce qui est en plus du sang fort est appelé istihadah, c’est-à-dire que le sang faible est appelé istihadah. La moumayyizah est celle dont le sang est de deux sortes, il n’est pas uniforme comme s’il y a un sang noir et un autre rouge ou un sang épais et un autre non. Ce qui est épais est appelé fort tout comme celui qui est noir.

Quant à celui qui n’était pas épais ou qui est rouge, il est appelé faible. Cette femme qui n’a jamais eu d’écoulement sanguin auparavant et dont le premier écoulement a dépassé quinze jours, cette femme-là, on regarde son cas. Si elle a vu un écoulement fort et un écoulement faible, on dit quelle est moumayyizah. C’est le cas par exemple si l’écoulement a duré pendant un, deux ou trois mois ou bien davantage, du simple fait qu’il a dépassé les quinze jours et qu’elle voyait un sang fort et un sang faible, tout l’écoulement n’étant pas noir fort ni entièrement rouge. C’est-à-dire que ce n’est pas tous les jours qu’elle voyait du sang épais et ce n’est pas tous les jours qu’elle ne voyait que du sang non épais, elle a vu au contraire pendant un certain temps du sang noir, fort, et pendant une autre période un sang rouge, faible ou bien pendant un certain temps un sang noir non épais et durant une autre période un sang noir épais, le sang épais étant le sang fort et le sang non épais étant le sang faible. On appelle cette femme : moubtada’ah moumayyizah. La moubtada’ah est celle qui n’a jamais eu avant cela de menstrues et à qui elles viennent d’arriver pour la première fois. Quant à la moumayyizah, c’est celle qui a vu deux sortes de sang.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : La période durant laquelle le sang était faible est une istihadah et la période durant laquelle le sang était fort est une période de menstrues.

Commentaire : Le sang faible est une période d’istihadah et le sang fort est une période de menstrues. Toutefois il est une condition que le fort ne dure pas moins que vingt-quatre heures et que le faible ne dure pas moins que quinze jours. Ceci est la condition pour qu’elle soit moubtada’ah moumayyizah. Dans ce cas nous disons que le noir qui n’a pas duré moins qu’un jour et une nuit sans dépasser quinze jours est un sang de menstrues et que ce qui vient après, qui est rouge, nous disons que c’est une istihadah.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Le fort étant un sang de menstrues s’il ne dure pas moins que le minimum des menstrues sans dépasser le maximum des menstrues

Commentaire : C’est lorsque le fort, c’est-à-dire le noir, ne dure pas moins que vingt-quatre heures, c’est-à-dire le minimum des menstrues, et ne dure pas plus que quinze jours.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : et si le faible n’a pas duré moins que le minimum de la période intermenstruelle en continu.

Commentaire : Il est une condition que le faible, c’est-à-dire le rouge, ne dure pas moins que quinze jours en continu, car le minimum de la période intermenstruelle est de quinze jours sans qu’il y ait de limite au maximum de la période intermenstruelle. Dans ce cas-là, le fort est un sang de menstrues et le faible un sang d’istihadah.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Dans le cas où elle n’est pas moumayyizah (capable de distinguer)

Commentaire : Dans le cas où c’est une femme qui ne peut pas distinguer, ce qui veut dire que le sang qu’elle a eu n’avait qu’une seule couleur, c’est-à-dire que tout le sang qu’elle a vu n’avait qu’une seule caractéristique.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Ou dans le cas où une condition n’a pas été remplie,

Commentaire : Il est une condition que le sang faible ne dure pas moins que quinze jours et que le sang fort ne dure pas moins que le minimum des menstrues, c’est-à-dire un jour et une nuit. Si cette condition n’est pas remplie le jugement change.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Ses menstrues sont de un jour et une nuit.

Commentaire : Dans ce cas-là, elle aura vingt-quatre heures de menstrues et pour ce qui est en plus, c’est-à-dire ce sang rouge, ce sera une istihadah même s’il se prolonge pendant une année.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : et sa période intermenstruelle est de vingt-neuf jours.

Commentaire : Nous disons que chaque mois sa période de menstrues est de un jour et une nuit et que sa période intermenstruelle est de vingt-neuf jours. Ceci est valable lorsque l’une des conditions de la distinction n’est pas remplie ou lorsqu’elle ne peut pas distinguer, ou bien lorsqu’elle voit un sang d’une seule couleur ou encore lorsqu’elle le voit avec deux couleurs mais sans les conditions requises.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Dans le cas où elle connaît le temps du début de l’écoulement du sang ou dans le cas où elle est mou^tadah (habituée),

Commentaire : Dans le cas où elle est mou^tadah (habituée), la mou^tadah étant celle qui a déjà vu dans le passé une période menstruelle et intermenstruelle. C’est le cas si elle a eu un écoulement de sang de cinq, dix ou quinze jours ou bien d’un jour et une nuit et qu’il se soit interrompu jusqu’à la fin du mois et ce une fois ou deux ou davantage. De même, si cela lui est arrivé une seule fois et que par la suite l’écoulement s’est prolongé pendant un, deux ou trois mois ou davantage. Celle-là est appelée mou^tadah (habituée). Elle est de deux catégories.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Comme lorsqu’elle a eu dans le passé une période de menstrues et une période intermenstruelle, elle se réfère à elles.

Commentaire : Elle revient à son habitude. La période durant laquelle elle avait ses menstrues est pour elle une période de menstrues. Elle ne fait pas la prière durant cette période. Pendant la période après laquelle ses menstrues finissaient c’est-à-dire la période durant laquelle elle n’avait pas de menstrues, dans la période suivant l’arrêt de l’écoulement c’est-à-dire après la durée de ses menstrues habituelles, elle considère qu’elle se trouve dans une période intermenstruelle. Dans ce cas-là, elle prie, elle jeûne et son époux peut avoir un rapport avec elle malgré l’écoulement de sang car c’est une istihadah. Après la fin de ses menstrues habituelles, elle n’est pas considérée comme ayant des menstrues selon la Loi.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Son habitude est confirmée par une seule fois tant qu’elle ne se distingue pas.

Commentaire : La durée habituelle est confirmée par une seule fois, comme si elle l’a vu pendant un mois. Avant qu’elle voit cet écoulement de sang, elle voyait chaque mois du sang pendant cinq jours puis cela s’interrompait jusqu’à la fin du mois. Elle voyait cinq jours de sang et vingt-cinq jour de période intermenstruelle. Cela lui est arrivé une, deux ou trois fois ou davantage, ensuite elle est entrée dans cette période où elle a toujours du sang. Sa période menstruelle est donc de cinq jours et sa période intermenstruelle est de vingt-cinq jours. Elle avait du sang pendant cinq jours, c’était des menstrues et les vingt-cinq jours restant étaient une période intermenstruelle. Alors dans ce cas on lui dit : « Tes menstrues sont de cinq jours et les vingt-cinq jours sont une istihadah ». Durant les cinq jours elle ne prie pas et ne jeûne pas ; ensuite elle fait le ghousl, elle accomplit la prière et jeûne jusqu’à la fin du mois. Ceci même si elle reste dans cet état pendant des mois. Chaque mois on lui dit : Tes menstrues sont de cinq jours et le reste est une période intermenstruelle. Celle-là est mou^tadah (habituée) non moumayyizah car elle a vu un écoulement de sang d’une seule couleur durant des mois. Avant al-istihadah elle avait des périodes menstruelles et intermenstruelles.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : On la considère mou^tadah moumayyizah s’il ne s’est pas écoulé une période minimum de la période intermenstruelle.

Commentaire : Si la mou^tadah est moumayyizah, elle voit un sang fort et un sang faible, le fort est un sang de menstrues et le faible est une istihadah. La mou^tadah qui voit du sang de deux couleurs noir et rouge, le fort est un sang de menstrues et le faible est une istihadah. Par contre, si elle l’a vu d’une seule couleur durant tout le mois, elle considère alors que le première jour du mois est un sang de menstrues et que le reste et une période intermenstruelle. Ceci est dans le cas où elle n’a jamais eu de menstrues ou de période intermenstruelle.

Cours du Vendredi 03 Août 2001

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Elle peut être moutahayyirah et cette catégorie est de trois catégories, trois sortes.

Commentaire : Donc moutahayyirah on peut traduire par dans l’embarras, celle qui est dans l’embarras. C’est celle qui ne se rappelle pas combien durait de jours sa période de menstrues, ni dans quelle période du mois elle avait les menstrues. C’est-à-dire qu’elle ne se souvient pas pour la fois passée combien de jours elle avait eu les menstrues ni à quelle période du mois elle avait eu les menstrues. Ceci peut arriver pour certaines femmes dont la période intermenstruelle s’est prolongée. Ou alors celle-ci qui est dans l’embarras, peut se rappeler de la durée de ses menstrues mais elle ne se rappelle pas si ses menstrues elle les avait au début du mois, au milieu du mois ou à la fin du mois. Ou il se peut également qu’elle se souvienne à quelle période du mois exactement elle avait les menstrues mais elle ne se rappelle pas quelle était la durée de ses menstrues. Donc celle-ci qui est dans l’embarras elle est habituée à avoir les menstrues mais comme elle ne se rappelle pas de combien de temps duraient ses menstrues ou dans quelle période du mois elle avait les menstrues on dit d’elle qu’elle est moutahayrah elle est dans l’embarras.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Dans le cas où elle est dans l’embarras, moutahayyirah.

Commentaire : Les quatre catégories sont ainsi terminées : celle qui a les menstrues pour la première fois qui est capable de distinguer : al-moubtada’ah l-moumayyazah, celle qui a les menstrues pour la première fois qui n’est pas capable de distinguer : al-moubtada’ah ghayrou l-moumayyizah, celle qui est habituée à avoir les menstrues et qui est capable de distinguer : al-mou^tadah al-moumayyizah et celle qui est habituée à avoir des menstrues mais qui n’est pas capable de distinguer : al-mou^tadah ghayrou l-moumayyizah. Ce sont là quatre catégories, il en reste trois. Concernant la femme qui est moustahadah, il reste trois cas. Maintenant nous parlons de al-moutahayyirah, celle qui est dans l’embarras, il s’agit de la cinquième des sortes de moustahadah.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Dans le cas où elle a oublié son habitude de menstrues, aussi bien en durée qu’en période.

Commentaire : Celle qui est dans l’embarras c’est celle qui ne se souvient pas de combien de jours était l’écoulement de sang. Est-ce que c’était un jour et une nuit ou cinq jours ou dix jours ou quinze jours ? Elle ne se souvient plus. D’autre part elle ne se souvient pas si cet écoulement lui arrivait au début du mois, au milieu du mois ou à la fin du mois ; elle est dans l’embarras. Dans le cas où elle a oublié son habitude aussi bien en durée qu’en période c’est-à-dire lorsqu’elle a oublié et ne se souvient plus de la durée de ses menstrues ni de la période du mois où elles avaient lieu.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Elle est comme celle qui a les menstrues mais pas pour le divorce,

Commentaire : Son jugement est semblable à une femme qui a ses menstrues même si l’écoulement du sang dure dix ans. Elle a le même jugement que la femme qui a les menstrues sauf pour le divorce et certains jugements.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Ni pour une adoration qui nécessite une intention.

Commentaire : Pour le divorce et pour une adoration qui nécessite une intention comme le jeûne et la prière, elle n’est pas comme la femme qui a les menstrues pour cela. Pour le divorce et l’adoration qui nécessite une intention elle est comme la femme qui n’a pas les menstrues. Par contre pour la prière et pour le jeûne, son jugement n’est pas semblable au jugement de la femme qui a les menstrues c’est une femme qui est dans l’embarras.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Elle fait le ghousl pour chaque obligation si elle a ignoré le temps de l’interruption de l’écoulement.

Commentaire : Par conséquent (on est toujours dans le cas de celle qui est dans l’embarras) elle fait le ghousl pour chaque obligation, pour adhdhouhr al-^asr, al-maghrib, al-^icha et pour assoubh sauf si elle se souvient que par le passé le sang s’interrompait lors du coucher du soleil. Celle-ci fait le ghousl chaque fois que vient le temps du coucher. Pour les autres prières, elle se suffit du woudou’ et elle prie chacune des cinq prières ; seulement lors du coucher, elle fait le ghousl puis elle fait la prière. Ensuite pour les autres temps jusqu’au temps correspondant du lendemain, elle fait le woudou’ et la prière. Pour ce qui est du divorce, elle n’a pas le jugement de celle qui a les menstrues de même que pour la prière et le jeûne, pour tout acte d’adoration qui nécessite une intention, elle n’a pas le jugement de celle qui a les menstrues. Cela signifie que son époux n’a pas du tout de rapport avec elle. Mais pour la prière elle a le jugement de celle qui n’a pas les menstrues. Il n’est pas interdit de la divorcer contrairement à celle qui a les menstrues parce que celle qui a les menstrues, il est interdit de la divorcer jusqu’à ce que l’écoulement du sang s’arrête. Quant à elle pour le divorce, elle a le jugement de celle qui n’a pas les menstrues. Pour la prière également elle a le jugement de celle qui n’a pas les menstrues, elle accomplit la prière ; quant au rapport, elle n’a pas à le faire. Certains savants ont dit : Jusqu’à quand n’a-t-il pas de rapport avec elle ? Cela peut lui nuire. Si elle est empêché d’avoir des rapports en permanence, cela peut lui être nuisible ; il est donc permis d’avoir un rapport avec elle. Toutefois le Chaykh bien connu Zakariyya Al-‘Ansariyy et beaucoup d’autres on dit : ce n’est pas permis.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Elle jeûne Ramadan qu’elle fait suivre d’un mois complet.

Commentaire : Elle fait le jeûne de Ramadan également mais il ne lui suffit pas de jeûner un seul mois : elle jeûne Ramadan et un mois complet. Puis il restera deux jours. Celle-ci qui est dans l’embarras absolu c’est celle au sujet de laquelle les savants ont dit qu’elle est comme la femme qui a les menstrues sauf pour le divorce, le jeûne et ce qui est de cet ordre. Pour les deux mois elle réalise vingt-huit jours de jeûne et il lui reste alors deux jours à rattraper : trois au début d’une période de dix-huit jours et trois à la fin des dix-huit jours.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Il lui reste deux jours à jeûner si elle n’a pas été habituée dans le passé à avoir l’interruption de l’écoulement pendant la nuit. Elle jeûnera pour ces deux jours à partir d’une série de dix-huit jours, trois au début et trois à la fin.

Commentaire : Le premier jour, le deuxième jour et le troisième jour elle jeûne, puis elle mange, puis le seizième, le dix-septième et le dix-huitième jour elle jeûne. Elle aura ainsi réalisé deux jours effectif sur six jours de jeûne, elle aura réalisé deux jours, elle aura été certaine qu’il y aura au moins deux jours d’acquis. Le reste, elle a le jugement de la femme qui a les menstrues. Ici, le jeûne est obligatoire par précaution, même s’il est par précaution, il est obligatoire.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Il lui est possible de rattraper un jour en jeûnant un jour, le troisième et le dix-septième.

Commentaire : Par contre, si elle a à rattraper un jour, c’est-à-dire lorsqu’elle était dans une autre situation, auparavant, et qu’elle n’avait qu’un seul jour à rattraper, si elle veut le rattraper elle jeûne un jour puis elle jeûne le troisième puis le dix-septième c’est-à-dire qu’elle jeûne le dix septième jour. Le jour où elle a commencé à jeûner jusqu’au dix-septième, elle aura réalisé ce rattrapage d’un seul jour. Donc elle rattrape un jour ensuite elle compte le troisième et le dix-septième, elle réalise ainsi le rattrapage d’un seul jour. Celle-ci est éprouvée, elle est sujette à une grande épreuve et à une grande difficulté. Ceci vaut dans le cas-là elle n’était pas habituée à avoir l’interruption de l’écoulement dans le passé pendant la nuit. Par contre si elle savait que par habitude ses menstrues s’interrompaient la nuit, c’est-à-dire avant l’aube, dans ce cas-là deux mois lui suffisent pour le mois de Ramadan sans les deux jours en plus.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Si elle se souvient de l’un des deux alors son jugement est pour ce dont elle est certaine et pour ce qui admet les deux possibilités, elle est comme si elle les a oubliés tous les deux.

Commentaire : Pour cette femme : si elle se souvient de la durée de ses menstrues mais ne se rappelle pas de la période du mois de ses menstrues ou si elle se souvient de la période mais ne se souvient pas du nombre de jours de ses menstrues, elle sait que ses menstrues débutaient au début du mois, elle se rappelle de la période mais ne se rappelle pas de la durée ou l’inverse : elle se rappelle de la durée et ne se rappelle pas de la période, si elle est ainsi son jugement est que pendant la période dont elle est certaine, c’est-à-dire la partie pour laquelle elle est sûre que ce sont ses menstrues, elle a le jugement de celle qui a les menstrues. Mais pour la période dans laquelle il est possible quelle ait eu les menstrues ou qu’elle ait été en période intermenstruelle ou d’interruption c’est-à-dire dans les trois cas, son jugement change. Pour la période dans laquelle elle admet les différentes possibilités, elle est comme celle qui est dans l’embarras, son jugement est le jugement de celle qui est dans l’embarras, celle qui ne se souvient ni du temps ni de la durée. C’est-à-dire que ce jugement concerne la période pour laquelle elle n’est pas sûre et qui admet donc les différentes possibilités.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Le minimum des lochies est de un instant, ou la valeur d’un crachat. Certains savants ont dit que c’est un instant, d’autres on dit c’est comme un crachat.

Commentaire : Le minimum des lochies est de un instant. Après la naissance, si elle voit pendant une minute un écoulement de sang, c’est cela les lochies. Pendant quinze jours il ne revient pas puis après le quinzième jour elle voit à nouveau un écoulement de sang, il n’est plus considéré comme lochies. Mais si elle voit un écoulement avant quinze jours, ce sont encore des lochies.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Le maximum des lochies est de soixante jours.

Commentaire : Le maximum des lochies est de soixante jours. S’il se prolonge soixante jours en continu, ces soixante jours sont tous des jours de lochies. De même si elle le voit un jour, puis elle ne voit rien le jour suivant, puis elle voit l’écoulement puis elle ne le voit plus et ainsi de suite jusqu’à ce qu’elle finisse les soixante jours, tous ces jours-là durant lesquels il y a eu un écoulement, aussi bien la période où elle a vu l’écoulement que les jours où elle n’a pas vu d’écoulement mais qui étaient entre les jours où elle a vu l’écoulement, ce sont les lochies. Même si cela s’est interrompu pendant une période inférieure à quinze jours, par exemple. Elle a vu le sang dix jours, puis elle n’a pas eu d’écoulement pendant dix jours, puis elle a vu à nouveau dix jours d’écoulement, puis elle n’en a pas vu, puis à nouveau elle en voit dix jours, puis elle n’en voit plus jusqu’à atteindre cinquante jours, elle considère tous ces jours-là comme des lochies et elle considère les dix jours où elle n’a plus d’écoulement de sang qui viennent après les cinquante comme une période où ce ne sont pas des lochies, c’est une période intermenstruelle. Si l’écoulement s’arrête après les soixante jours pendant une nuit, puis revient, ce nouveau sang est un sang de menstrues ou bien si le sang apparaît de nouveau après deux jours, ce nouveau sang est considéré comme des menstrues. Par contre, pendant la période de soixante jours, si elle voit un écoulement puis n’en voit plus, puis elle en voit encore, cela n’est pas considéré comme des menstrues mais en tant que lochies car elle est encore dans cet intervalle de soixante jours.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Dans la plupart des cas, elles sont de quarante jours.

Commentaire : La plupart des femmes voient un écoulement pendant quarante jours.

L’auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit : Lorsqu’elles dépassent les soixante jours, c’est comme si elles dépassent le maximum des menstrues.

Commentaire : Si l’écoulement dépasse soixante jours, son jugement est semblable au jugement de l’écoulement qui dépasse le maximum des menstrues (quinze jours). Ainsi, s’il y a l’écoulement de sang en continu au-delà des soixante jours, elle est considérée moustahadah. Si c’est la première fois qu’elle a les lochies, elle considère que ses lochies sont de un instant et ce qui est en plus, elle le considère comme une période intermenstruelle, ceci dans le cas où elle le voit d’une seule catégorie comme la femme qui a les menstrues pour la première fois et qui le voit d’une seule catégorie. Ses menstrues à elle seront d’un jour et une nuit et le restant du mois est une période intermenstruelle. Celle-ci également, si elle voit le sang une heure, puis il ne s’interrompt pas mais se prolonge, le sang n’ayant qu’une seule couleur, tout le temps noir ou bien tout le temps rouge ou tout le temps épais ou bien non épais, il lui est dit : « Comme tu n’as jamais eu cela auparavant, tu n’as pas eu de naissance ni de lochies, tes lochies seront comme le temps d’un instant, le temps d’un crachat, et tout ce qui est en plus est une istihadah ». Par contre, si elle voit l’écoulement de deux sangs par exemple : dix jours noirs et cinquante jours rouges, alors ce qui est noir ce sont les lochies et pour ce qui est en plus, tant que cela ne dépasse pas les soixante jours, il lui est dit : « Ton jugement est selon la couleur ». Elle est capable de distinguer, son jugement est ainsi tant que l’écoulement ne dépasse pas le maximum des lochies.

Wa l-hamdou li l-Lahi Rabbi l-^alamin

Comment faire la prière selon Maalik

Posted in islam,jurisprudence par chaykhaboulaliyah sur juin 18, 2012

Les causes d’annulation de la prière

 

Il y a des choses qui annulent la prière. Il est indispensable de les connaître afin de s’en garder. Parmi les causes d’annulation, il y a :

 

1/ Parler délibérément pour une autre raison que pour corriger la prière. C’est par exemple lorsque celui qui fait la prière dit : ‘ah, ‘ouf, akh, ‘akh ou bien qoum délibérément et pas par oubli. Cependant, la parole qui est dite pour corriger la prière ne l’annule pas. C’est le cas lorsque l’imam oublie une sourah après la Fatihah ou s’il oublie l’inclination et qu’on lui dise alors : tu n’as pas récité la sourat (ma qara’ta s-sourah) ou tu n’as pas fait le roukou^ (ma raka^ta). Cela n’annule pas la prière si ces paroles ne sont pas nombreuses, mais elle le sera dans le cas contraire.

 

2/ De nombreux mouvements.

 

3/ Faire un mouvement excessif, comme un bond excessif c’est-à-dire un grand bond.

 

4/ Ajouter un pilier gestuel, comme si on fait deux inclinations délibérément, ou si on se prosterne trois fois dans une même rak^ah sans que cela soit par oubli.

 

5/ Le simple mouvement si c’est pour jouer comme si on tire la langue à quelqu’un, ou si on bouge sa paupière, comme si on cligne de l’œil pour jouer.

 

6/ Manger ou boire, même s’il s’agit d’une petite quantité, si cela a été fait tout en se rappelant qu’on est dans la prière.

 

7/ Le hadath durant la prière tel que la sortie de gaz ou d’urine.

 

8/ L’intention d’interrompre la prière, ou faire dépendre son interruption de la survenance d’un événement. C’est se dire par exemple : si on frappe à la porte, j’interromprai la prière. Sa prière est annulée sur le champ.

 

9/ Souffler de la bouche, délibérément.

 

10/ L’éclat de rire.

 

11/ Ajouter, par oubli, autant de rak^ah que celles de sa prière.

 

12/ Ravaler délibérément le vomi. Si on le ravale en étant capable de le rejeter, la prière est annulée.

 

13/ Se rappeler durant sa prière qu’on a à rattraper cinq prières ou moins. C’est-à-dire que si on se rappelle, en étant dans la prière, qu’on a à rattraper cinq prières ou moins, la prière est annulée si le temps qui reste suffit pour les rattraper. Mais si on se rappelle qu’on a plus de cinq prières à rattraper, la prière n’est pas annulée.

Les conditions de validité de la prière

 

Les choses suivantes sont des conditions pour la validité de la prière :

 

1/ Le woudou.

 

2/ La purification de toute najaçah sur le corps, les vêtements et l’endroit en contact avec le corps de celui qui fait la prière. Il est une condition de ne pas porter dans sa poche quelque chose qui contient une najaçah comme une bouteille par exemple. Ceci est selon un avis dans l’école, toutefois et selon un autre avis réputé dans l’école, la prière n’est pas annulée par la présence d’une najaçah.

 

3/ S’orienter vers la direction de la qiblah.

 

4/ Que le temps de la prière ait commencé.

 

5/ Que celui qui fait la prière soit musulman.

 

6/ Que celui qui fait la prière ait atteint l’âge de distinction, c’est-à-dire que l’enfant ait atteint un âge auquel il comprend la parole qu’on lui adresse et sait y répondre.

 

7/ Que le garçon et l’homme couvrent la zone comprise entre le nombril et le genou de tous les côtés sauf par en dessous. Que la fille et la femme couvrent tout leur corps sauf le visage et les mains. Selon un avis fort dans l’école, la cuisse de l’homme ne fait pas partie de sa zone de pudeur. Cet avis a été jugé plus argumenté par Ibnou l-Hajj Al-Malikiyy et d’autres encore.

 

La connaissance des temps des prières

 

Parmi les devoirs, il y a cinq prières par jour et nuit :

 

1/ La prière de adhdhouhr

 

2/ La prière de al-^asr

 

3/ La prière de al-maghrib

 

4/ La prière de al-^icha

 

5/ La prière de assoubh

 

Il est du devoir de chaque musulman pubère, sain d’esprit et pur (pour la femme, pure du sang des menstrues et des lochies) d’accomplir ces obligations dans leurs temps respectifs.

Il n’est pas permis de les anticiper par rapport à leurs temps, c’est-à-dire les accomplir avant l’entrée de leurs temps, ni de les reculer par rapport à leurs temps sans excuse, car Allah ta^ala dit :   فَوَيْلٌ لِّلْمُصَلِّينَ الَّذِينَ هُمْ عَن صَلاتِهِمْ سَاهُونَ}﴿

(fa-wayloun li l-mousallina l-ladhina houm ^an salatihim sahoun) dont on comprend : « Ceux qui, font la prière en les retardant sans excuse méritent le wayl » [sourat AlMa^oun / 4-5].

Ce qui est visé ici [dans la ‘ayah] par le sahw dans la prière c’est le fait de retarder la prière par rapport à son temps jusqu’à l’entrée du temps de la prière suivante. Allah menace du wayl ceux qui font une prière après la fin de son temps. Le wayl est le châtiment terrible

 

La prière

 

Comment tu accomplis la prière du dhouhr

 

Allah ta^ala dit : حَافِظُواْ عَلَى الصَّلَوَاتِ والصَّلاَةِ الْوُسْطَى وَقُومُواْ للهِ قَانِتِين َ  ﴿

(hafidhou ^ala ssalawati wa ssalati l-wousta wa qoumou li l-Lahi qanitin) ce qui signifie : « Persévérez sur l’accomplissement de vos prières et la prière médiane. Veillez à accomplir les prières surérogatoires dans l’humilité » [sourat Al-Baqarah : 238].

Le Messager de Allah a dit :

((خمس صلوات كتبهن الله تبارك وتعالى على العباد من أتى بهن لم يضيع منهن شيئا استخفافا بحقهن كان له عهد عند الله تبارك وتعالى عهد أن يدخله الجنة ومن لم يأت بهن فليس له عند الله عهد إن شاء عذبه وإن شاء غفر له))

(khamsou salawatin katabahounna l-Lahou tabaraka wa ta^ala ^ala l-^ibad, man ‘ata bihinna lam youdayyi^ minhounna chay’an istikhfafan bihaqqihinna kana lahou ^inda l-Lahi tabaraka wa ta^ala ^ahdoun ‘an youdkhilahou l-jannah ; wa man lam ya’ti bihinna falayça lahou ^inda l-Lahi ^ahdoun ‘in cha’a ^adh-dhabahou wa ‘in cha’a ghafara lah) ce qui signifie : « Ce sont cinq prières que Allah tabaraka wa ta^ala a prescrites pour les esclaves. Celui qui les accomplit, sans en diminuer quoi que ce soit par manque de considération à leurs mérites, a une promesse de la part de Allah tabaraka wa ta^ala de l’entrée (ou le faire entrer) au paradis. Celui qui ne les aura pas accomplies n’aura pas de promesse de la part de Allah : s’Il veut, Il le châtiera et s’Il veut, Il lui pardonnera » [rapporté par l’Imam ‘Ahmad dans son Mousnad].

 

Il est un devoir d’accomplir chacune des cinq prières en son temps ;, ni avant ni après.

 

La prière du dhouhr est de quatre rak^ah :

La première rak^ah

1/ Faire face à la qiblah : tiens-toi debout en t’orientant vers la Ka^bah honorée avec ton buste (voir figure 22).

2/ L’intention : Elle a lieu avec le cœur, simultanément avec la takbirah d’entrée en rituel. C’est comme par exemple en disant dans ton cœur : je fais la prière du dhouhr, ou bien je fais la prière obligatoire du dhouhr. Il est toutefois suffisant de faire l’intention peu avant le takbir.

 

3/ La takbirah d’entrée en rituel : Tu dis Allahou ‘akbar [1] en levant les avant-bras de sorte que les mains soient au niveau des oreilles. Cette façon de lever les mains fait partie des actes recommandés de la prière (voir figure n° 23).

4/ Se tenir debout pour la prière.

5/ Poser la main droite au-dessus de la main gauche en-dessous de la poitrine et au-dessus du nombril et ce, après la takbirah d’entrée en rituel. Cette posture est recommandée. Il est recommandé pour la personne de sexe masculin de laisser une distance d’un empan entre les deux pieds.

6- La récitation de sourat Al-Fatihah : Il suffit de la réciter en bougeant la langue, même si on ne s’entend pas soi-même. Il est quand même préférable de s’entendre réciter. La Fatihah est récitée sans la basmalah selon l’avis réputé de l’école. Mais, il n’y a pas de mal si on dit la basmalah. Il est une condition de réciter les ayah les unes à la suite des autres, de les réciter dans l’ordre et de prononcer les lettres de leurs points d’articulation (sortir les lettres de leur point de prononciation (c’est comme ça dans le moukhtasar)) respectifs. Cette récitation de Al-Fatihah est un devoir pour l’imam ainsi que pour celui qui fait la prière seul mais elle ne l’est pas pour celui qui prie en étant dirigé (ma’moum).

La Fatihah est :

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ

 الْحَمْدُ للهِ رَبِّ الْعَالَمِينَ {1}  الرَّحْمنِ الرَّحِيم{2}ِ مَلِكِ يَوْمِ الدِّين{3}  إِيَّاكَ نَعْبُدُ وإِيَّاكَ نَسْتَعِينُ {4}  اهدِنَا الصِّرَاطَ المُستَقِيمَ{5} صِرَاطَ الَّذِينَ أَنعَمتَ عَلَيهِمْ{6}  غَيرِ المَغضُوبِ عَلَيهِمْ وَلاَ الضَّالِّينَ {7}

Bismi l-Lahi r-Rahmani r-Rahim                                                                

Al-hamdou li l-Lahi Rabbi l-^alamin                                                            1

Ar-Rahmani r-Rahim                                                                                   2

Maliki yawmi d-Din                                                                                      3

‘Iyyaka na^boudou wa ‘iyyaka nasta^in                                                      4

‘Ihdina ssirata l-moustaqim                                                                        5

Sirata l-ladhina ‘an^amta ^alayhim                                                             6

 ghayri l-maghdoubi ^alayhim wa la ddallin                                                          7         

 

dont on comprend :

 

Je commence par le nom de Allah Ar-Rahman, Ar-Rahim

La louange est à Allah le Seigneur des mondes

Ar-Rahman, Ar-Rahim

Celui à Qui appartient le jour du jugement

C’est Toi Que nous adorons (expliquer en bas de page brièvement car je pense à la compréhension des gens qui n’ont pas forcément pris de cours avec nous) et c’est Ton aide [de créer ce qui nous est utile] que nous recherchons

Guide-nous au chemin de droiture

Le chemin de ceux à qui Tu as accordé Ta grâce et non celui de ceux qui encourent Ton châtiment ni de ceux qui sont égarés

Il est recommandé de dire après avoir terminé la récitation de la Fatihah :

( ءامــيـن) (Amin) qui signifie : « Ô Seigneur, exauce mes invocations ».

Il est recommandé de réciter après la Fatihah du Qour’an dans la première et la deuxième rak^ah.

Il est recommandé  aussi pour l’Imam et à celui qui fait la prière seul de réciter la Fatihah et la sourat après à voix basse.

 

7- Se tenir debout pour la récitation de la Fatihah.

 

8- L’inclination : Tu te penches vers l’avant de sorte que les paumes de tes mains puissent toucher tes genoux (voir figure n° 26).

Les paumes des mains : c’est le plat des mains excepté les doigts.

Il est recommandé de dire au début de l’inclination : (Allahou ‘akbar) et il est recommandé de dire dans l’inclination : (Soubhana Rabbiya l-^Adhim) qui signifie : « Il est exempt d’imperfection, mon Seigneur Qui est plus élevé en degré que tout autre », trois fois.

9- La quiétude dans l’inclination : cela veut dire que tous tes membres s’immobilisent d’un coup d’une durée équivalente à celle de la parole (soubhana l-Lah).

 

10- Le redressement : c’est-à-dire revenir à la position que tu avais avant que tu t’inclines.

Il est recommandé que tu dises lorsque tu te redresses de l’inclination : sami^a l-Lahou liman hamidah qui signifie : « Allah accepte l’éloge de celui qui fait Son éloge », ceci concerne l’imam et celui qui fait la prière seul mais pas celui qui prie en étant dirigé (ma’moum).

Il est recommandé de dire, lorsque tu t’es complètement redressé en position debout : (Rabbana laka l-hamd) ou bien (Rabbana wa laka l-hamd), cette recommandation concerne aussi celui qui prie en étant dirigé.

 

11- La quiétude dans la position debout

 

12- La prosternation par deux fois : la prosternation revient à poser le front et le nez par terre. Ce n’est pas une condition que le front soit découvert. Si on se prosterne le front contre le sol sans que le nez touche le sol, la prosternation est valable (voir figure n° 29-a).

Il est recommandé que tu dises lorsque tu te baisses pour faire la prosternation : Allahou ‘akbar.

Il est recommandé que tu dises pendant la prosternation : (soubhana Rabbiya l-‘a^la) qui signifie : « Il est exempt d’imperfection mon Seigneur Qui est plus élevé en degré que tout autre», trois fois.

 

13- La quiétude dans la prosternation :

Il est recommandé que tu poses tes mains au voisinage de tes oreilles, ou un peu plus bas, que ta main soit posée sur le sol, les doigts tendus et orientés vers la qiblah tout en les maintenant collés les uns aux autres. Il est recommandé que tu éloignes ton ventre de tes cuisses et tes coudes de tes genoux, lors de ta prosternation. La femme, quant à elle,  serre son corps.

14- La position assise entre les deux prosternations.

Il est recommandé que tu dises lorsque tu te relèves de la prosternation : Allahou ‘akbar et que tu dises pendant la position assise entre les deux prosternations : (Rabbi ghfir li wa rhamni wa jbourni wa rfa^ni wa rzouqni wa hdini wa ^afini) qui signifie : Seigneur, pardonne-moi, fais-moi miséricorde, compense mes faiblesses, élève-moi, accorde-moi une subsistance, guide-moi et fais que je sois en bonne santé.

 

Il est également permis de s’asseoir.

15- La quiétude dans cette position assise.

 

16- La deuxième prosternation : Tu fais pareil que pour la première prosternation.

 

17- La quiétude dans cette prosternation.

 

18- Se relever pour la deuxième rak^ah : Il est recommandé que celui qui fait la prière garde les mains sur les genoux le temps de se relever de la prosternation et qu’il mette d’abord les mains et ensuite les genoux lorsqu’il descend pour la prosternation.

Il est recommandé que tu dises lorsque tu commences à te relever : Allahou ‘akbar. Ainsi tu auras achevé la première rak^ah.

 

La deuxième rak^ah

 

19- Dans cette rak^ah, tu fais comme tu as fait dans la première rak^ah de l’étape 4 à l’étape 17. C’est-à-dire tu récites la Fatihah et ce qui vient après, en étant debout. Ensuite, tu t’inclines et tu marques une quiétude. Puis tu te redresses, en marquant une quiétude. Par la suite, tu te prosternes une première fois et tu marques une quiétude. Puis tu t’assoies et tu marques une quiétude. Ensuite tu te prosternes une deuxième fois et tu marques encore une fois une quiétude.

 

 

20- Tu t’assoies pour le premier tachahhoud, qui fait partie des actes recommandés de la prière. Tu relèves donc la tête de la deuxième prosternation pour t’asseoir et tu t’assoies.

 

21- Tu récites, après t’être assis suite à la deuxième prosternation, le premier tachahhoud qui est également un acte recommandé. C’est :

التحيات لله الزاكيات لله الطيبات الصلوات لله، السلام عليك أيها النبي ورحمة الله وبركاته، السلام علينا وعلى عباد الله الصالحين، أشهد أن لا إله إلا الله وحده لا شريك له وأشهد أن محمدا عبده ورسوله.

At-tahiyyatou li l-Lah, azzakiyatou li l-Lah, Attayyibatou ssalawatou li l-Lah,

As-salamou ^alayka ‘ayyouha n-Nabiyyou wa rahmatou l-Lahi wa barakatouh,

As-salamou ^alayna wa ^ala ^ibadi l-Lahi ssalihin,

Ach-hadou ‘an la ‘ilaha ‘il-la l-Lahou wahdahou la charika lah, wa ‘ach-hadou ‘anna Mouhammadan ^abdouhou wa Raçoulouh

qui signifie : « Les salutations appartiennent à Allah ; les multiplications du bien appar­tiennent à Allah ; les bonnes choses et les prières appartiennent à Allah ;

Sur toi le salam ô Prophète, ainsi que la miséricorde de Allah et Ses bénédictions

Sur nous le salam ainsi que sur les esclaves vertueux de Allah ;

Je témoigne qu’il n’est de dieu que Allah L’unique Qui n’a pas d’associé et je témoigne que Mouhammad est Son esclave et Son Messager.

Il est recommandé de lever l’index au moment de dire (‘il-la l-Lah) qui signifie : « que Allah » dans la phrase (ach-hadou ‘an la ‘ilaha ‘il-la l-Lah) qui signifie : « je témoigne qu’il n’est de dieu que Allah » en le courbant légèrement à l’avant [2].

 

22- Tu te relèves de la position assise pour te mettre debout pour la troisième rak^ah : Ainsi, tu auras achevé la deuxième rak^ah et commencé la troisième.

 

23- La troisième rak^ah : Tu fais comme dans la deuxième rak^ah, sauf que tu ne récites rien après la Fatihah. Cette récitation est à effectuer à voix basse dans cette rak^ah de toutes les prières. Quand tu termines la deuxième prosternation, tu relèves la tête et tu te mets debout pour accomplir la quatrième rak^ah.

 

La quatrième rak^ah

 

24- Fais dans cette rak^ah la même chose que ce que tu as fait dans la troisième rak^ah, depuis la récitation de la Fatihah jusqu’à la deuxième prosternation.

 

25- Relève-toi de la prosternation et assieds-toi pour le dernier tachahhoud et ce qui le suit. Cette position assise est recommandée sauf le temps nécessaire pour prononcer le salam et qui est dans ce cas c’est un devoir. Le tachahhoud est également recommandé ici, selon l’avis le plus répandu et le plus argumenté dans l’école.

Pose tes mains sur tes cuisses.

 

Il est recommandé lors de cette position assise ou d’autres de faire le tawarrouk.

Il est toutefois permis que tu t’assoies en position de iftirach.

 

26- Tu récites le deuxième tachahhoud qui consiste à dire :

التحيات لله الزاكيات لله الطيبات الصلوات لله، السلام عليك أيها النبي ورحمة الله وبركاته، السلام علينا وعلى عباد الله الصالحين، أشهد أن لا إله إلا الله وحده لا شريك له وأشهد أن محمدا عبده ورسوله.

« At-tahiyyatou li l-Lah, azzakiyatou li l-Lah, Attayyibatou ssalawatou li l-Lah,

As-salamou ^alayka ‘ayyouha n-Nabiyyou wa rahmatou l-Lahi wa barakatouh,

As-salamou ^alayna wa ^ala ^ibadi l-Lahi ssalihin,

Ach-hadou ‘an la ‘ilaha ‘il-la l-Lahou wahdahou la charika lah, wa ‘ach-hadou ‘anna Mouhammadan ^abdouhou wa Raçoulouh »

Il est recommandé de dresser l’index en le courbant légèrement à l’avant lorsque tu dis (‘il-la l-Lah) dans la phrase (‘ach-hadou ‘an-la ‘ilaha ‘il-la l-Lah). On garde l’index ainsi jusqu’au salam, c’est-à-dire jusqu’à ce que tu termines la prière en disant as-salamou ^alaykoum.

27- Tu fais l’invocation en faveur du Prophète r, ce qui est recommandé : La manière complète de cette invocation en faveur du Prophète, c’est que tu dises :

اللهم صل على محمد وعلى آل محمد، كما صليت على إبراهيم وعلى آل إبراهيم إنك حميد مجيد، وبارك على محمد وعلى آل محمد، كما باركت على إبراهيم وعلى آل إبراهيم إنك حميد مجيد.

« Allahoumma salli ^ala Mouhammadin wa ^alaali Mouhammadin kama sallayta ^ala ‘Ibrahima wa ^alaali ‘Ibrahima ‘innaka Hamidoun Majid ;

Allahoumma barik ^ala Mouhammadin wa ^alaali Mouhammadin kama barakta ^ala ‘Ibrahima wa ^alaali ‘Ibrahima ‘innaka Hamidoun Majid »

qui signifie : « Ô Allah élève en degré Mouhammad et les proches musulmans de Mouhammad, tout comme Tu as élevé en degré ‘Ibrahim et les disciples pieux de ‘Ibrahim. Certes Tu es Al-Hamid, Al-Majid.

Ô Allah accorde des bénédictions à Mouhammad et aux proches musulmans de Mouhammad, tout comme Tu as accordé des bénédictions à ‘Ibrahim et aux disciples pieux de ‘Ibrahim. Certes Tu es Al-Hamid, Al-Majid.

 

 

Avertissement important : On apprend à l’enfant et aux autres, de ne pas prolonger le son (li) lorsqu’il prononce le mot (salli) afin qu’il ne dise pas salli, c’est-à-dire en ajoutant un ya car ce serait une parole adressée à une personne de sexe féminin. Le sens devient alors non valable et faux. On lui apprend donc de la prononcer avec la lettre lam doublé, ayant une kasrah et sans prolongation. On lui apprend aussi de faire la distinction entre la prononciation de la lettre sin et celle de la lettre sad.

 

 

Par la suite, tu fais les invocations que tu veux pour le bien, en disant par exemple :

ربنا ءاتنا في الدنيا حسنة وفي الآخرة حسنة وقنا عذاب النار. ربنا لا تزغ قلوبنا بعد إذ هديتنا، وهب لنا من لدنك رحمة إنك أنت الوهاب.

(Rabbanaatina fi d-dounya haçanah, wa fi l-‘akhirati haçanah, wa qina ^adhaba n-nar. Rabbana la touzigh qouloubana ba^da ‘idh hadaytana, wa hab lana min ladounka rahmah, ‘innaka ‘anta l-Wahhab) qui signifie : « Seigneur, accorde-nous un bien dans le bas monde et un bien dans l’au-delà et préserve-nous du châtiment de l’enfer. Seigneur ne fais pas que nos cœurs soient égarés après nous avoir bien guidés et accorde-nous une miséricorde de Ta part. Certes, c’est Toi Al-Wahha».

 

28- Le salam : pour terminer ta prière, tu dis : ‘as-salamou ^alaykoum.

La manière complète, c’est que tu dises : ‘as-salamou ^alaykoum wa rahmatou l-Lah. Il est indispensable de prononcer l’article défini dans le mot as-salam. Il n’est donc pas suffisant de dire salamou ^alaykoum.

Il est recommandé de commencer à dire le salam en ayant le visage orienté vers la qiblah.

Il est recommandé pour l’imam, pour celui qui prie seul, ainsi que pour le ma’moum –celui qui prie en étant dirigé– de dire le salam à voix haute.

 

29- Respecter l’ordre entre les piliers de la prière : c’est-à-dire que tu fasses les piliers de la prière dans l’ordre dans lequel ils ont été cités.

 

Ainsi, tu auras terminé la prière du dhouhr.

 

Comment tu fais la prière du ^asr

 

La prière du ^asr est de quatre rak^ah.

 

Tu fais la prière du ^asr exactement comme tu fais la prière du dhouhr, sauf que lors de la takbirah de l’entrée en rituel, tu fais l’intention avec ton cœur en disant : je fais la prière obligatoire du ^asr.

 

Comment tu fais la prière du maghrib

 

La prière du maghrib est de trois rak^ah.

 

Tu fais les trois premières rak^ah tout comme tu fais les trois premières rak^ah du dhouhr. À la troisième rak^ah, lorsque tu relèves ta tête de la deuxième prosternation, tu t’assoies pour réciter le deuxième tachahhoud, l’invocation en faveur du Prophète r et le salam comme on l’a vu précédemment.

Mais dans la première et la deuxième rak^ah, il est recommandé de réciter, à voix haute, une partie du Qour’an après la Fatihah [3]. Dans la troisième rak^ah, tu récites la Fatihah à voix basse.

Celui qui fait la prière fait l’intention par son cœur lors de la takbirah de l’entrée en rituel, en disant : je fais la prière obligatoire du maghrib.

 

 

 

Comment tu fais la prière du ^icha

 

La prière du ^icha est de quatre rak^ah.

 

Tu accomplies la prière du ^icha comme la prière du dhouhr mais tu fais l’intention par ton cœur lors de la takbirah d’entrée en rituel, en disant : je fais la prière obligatoire de ^icha.

Cependant, dans la première et la deuxième rak^ah tu récites la Fatihah et la part du Qour’an qui la suit à voix haute [4].

 

Comment tu fais la prière du soubh

 

La prière de soubh est de deux rak^ah.

 

Tu fais la prière de soubh exactement comme tu as fait les deux premières rak^ah de la prière du ^icha. Cependant, pour l’intention, tu dis par ton cœur lors de la takbirah de l’entrée en rituel : je fais la prière obligatoire de soubh. Après avoir relevé ta tête de la deuxième prosternation, tu t’assoies pour réciter le tachahhoud, l’invocation en faveur du Prophète et le salam, comme on l’a vu précédemment.

 

Dans la prière de soubh, tu récites la Fatihah et la sourah qui la suit, à voix haute [5] tout comme dans la prière du maghrib et du ^icha.

 

Il est recommandé de réciter, avant l’inclination de la deuxième rak^ah, l’invocation de l’humilité –qounout– dans la prière du soubh, et c’est cela le mieux. Il est toutefois permis de le faire après s’être redressé de cette inclination.

 

 

L’invocation du qounout –l’humilité– est :

اللهم إنا نستعينك ونستغفرك ونؤمن بك ونتوكل عليك ونثني عليك الخير كله، نشكرك ولا نكفرك ونخنع ونخلع ونترك من يكفرك، اللهم إياك نعبد ولك نصلي ونسجد وإليك نسعى و نحفد، نرجو رحمتك ونخاف عذابكإن عذابك الجد بالكافرين ملحق.

 

(Allahoumma ‘inna nasta^inouka wa nastaghfirouka wa nou’minou bika wa natawakkalou ^alayka wa nouthni ^alayka l-khayra koullah, nachkourouka wa la nakfourouka wa nakhna^ou wa nakhla^ou wa natroukou man yakfourouk,

Allahoumma ‘iyyaka na^boudou wa laka nousalli wa nasjoudou wa ‘ilayka nas^a wa nahfid, narjou rahmataka wa nakhafou ^adhabaka ‘inna ^adhabaka l-jidda bi l-kafirina moulhaq)

qui signifie : « Ô Allah, nous demandons Ton aide et Ton pardon, nous croyons en Toi, nous nous fions à Toi et nous Te remercions par toutes les louanges (pour tous les bienfaits ?); nous Te remercions et nous ne Te sommes pas ingrats, nous détestons, nous nous innocentons et nous délaissons ceux qui mécroient en Toi . Ô Allah, c’est Toi Que nous adorons, c’est pour Toi que nous faisons la prière et nous nous prosternons, pour gagner Ton agrément nous œuvrons et nous agissons, nous espérons Ta miséricorde et nous craignons Ton châtiment, certes Ton châtiment immense parviendra aux mécréants ».

 

Il est également recommandé dans le qounout de lever les mains, d’orienter les paumes en direction du ciel car le ciel est la qiblah pour les invocations (et non pas un lieu de résidence pour Dieu car Allah existe sans endroit). Celui qui prie en étant dirigé –le ma’moum– dit ‘amin pour les invocations, c’est-à-dire lorsque la phrase que dit l’imam est une invocation. Il prend part avec l’imam pour les paroles de remerciement, c’est-à-dire qu’il dit comme lui.

 

 

 

La prière de celui qui ne peut pas se prosterner à même le sol.

 

Celui qui peut se tenir debout et s’incliner mais qui ne peut pas se prosterner à même le sol fait sa prière de la façon suivante :

 

1- Il se dirige vers la qiblah en étant debout ;

2- Il dit la parole (Allahouakbar) d’entrée en rituel en faisant l’intention d’accomplir la prière

3- Il récite la Fatihah en étant debout. Il est recommandé, dans les deux premières rak^ah de réciter une partie du Qour’an après la Fatihah.

4- Il fait l’inclination de sorte que les paumes des mains puissent approcher ses genoux, tout en marquant une quiétude.

5- Il se redresse en marquant la quiétude.

6- Il s’assoit sur la chaise par exemple

7- La première prosternation : il se penche pour la prosternation avec la quiétude de sorte que son front passe devant ses genoux

8- La position assise entre les deux prosternations : c’est-à-dire qu’il revient à la position qu’il avait avant sa prosternation, tout en marquant une quiétude

 

 

9- La deuxième prosternation : Il se penche pour la prosternation en observant la quiétude

10- Il se relève debout pour la rak^ah suivante.

11- Il fait dans la deuxième rak^ah ce qu’il a fait dans la première rak^ah. Cependant, lorsqu’il relève la tête de la deuxième prosternation, il s’assoit pour réciter les tahiyyat –les salutations–, l’invocation en faveur du Prophète s’il se trouve dans la dernière rak^ah.

12- Ensuite, il passe le salam en disant : (As-salamou ^alaykoum). Ceci dans le cas où il faisait les deux rak^ah du soubh par exemple. Il se retourne vers la droite pour accomplir la première taslimah et vers la gauche pour la deuxième.

 

Pour la prière du dhouhr, du ^asr, du maghrib et du ^icha, celui qui fait la prière fait la même chose que dans la première et la deuxième rak^ah. Cependant, pour le maghrib, il y a trois rak^ah comme on l’a vu précédemment. Pour le dhouhr, le ^asr et le ^icha’, il y en a quatre.

 

 

La prière de celui qui ne peut s’incliner après avoir été en position debout ni se prosterner à même le sol.

 

Celui qui peut se tenir debout mais qui ne peut pas s’incliner après avoir été debout, ni se prosterner à même le sol fait sa prière de la façon suivante :

 

1- Il fait face à la qiblah, en étant debout

2- Il dit la parole Allahou ‘akbar de l’entrée en rituel, avec l’intention de faire la prière

3- Il récite la Fatihah en étant debout

4- Il s’assoit sur la chaise puis s’incline de sorte que sa tête soit face à ce qui est devant ses genoux, en marquant une quiétude.

 5- Il se redresse, c’est-à-dire qu’il revient à la position qu’il avait avant son inclination, avec la quiétude.

6- La première prosternation : il se penche pour sa prosternation plus que pour son inclination, tout en marquant la quiétude.

7- La position assise entre les deux prosternations : c’est-à-dire qu’il revient à la position qu’il avait avant la première prosternation. Là encore il marque une quiétude.

8- La deuxième prosternation avec la quiétude, tout comme il l’a fait dans la première prosternation.

9- Il se tient debout pour la rak^ah suivante.

10- Il fait dans la rak^ah suivante la même chose que ce qu’il a fait dans la première rak^ah. Cependant, lorsqu’il relève la tête de la deuxième prosternation, il s’assoit pour réciter le tachahhoud, il récite l’invocation en faveur du Prophète puis il fait le salam s’il faisait la prière du soubh par exemple. S’il faisait la prière du maghrib, du ^icha’, du dhouhr ou du ^asr, il se relève, après avoir terminé la récitation du tachahhoud, pour la suite de la prière.

La prière de celui qui ne peut pas se mettre debout pour faire la prière

 

Celui qui ne peut pas faire la prière en étant debout, l’accompli en étant assis. Il fait ce qui suit :

 

1- Il s’assoit en se dirigeant vers la qiblah ;

2- Il dit la parole (Allahou ‘akbar) d’entrée en rituel, avec l’intention d’accomplir la prière.

3- Il récite la Fatihah en étant assis.

 

Ensuite, il fait comme ce que nous avons cité dans le chapitre « La prière de celui qui ne peut s’incliner après avoir été en position debout ni se prosterner à même le sol », de l’étape (4) jusqu’à l’étape (10).

La prière en assemblée

 

 

Tous les jours, les musulmans accomplissent, dans les mosquées, cinq prières en assemblée. La prière en assemblée est meilleure que la prière accomplie par une personne en étant seule, en raison de la parole du Messager de Allah :

 )) صلاة الرجل في الجماعة تزيد على صلاته وحدهسبعا وعشرين (( رواه مسلم.

qui signifie : « La prière de l’homme en assemblée dépasse de vingt sept degrés la prière de l’homme seul » [rapporté par Mouslim].

Afin que la prière du ma’moum [6] soit valable et récompensée, il devra observer certaines choses parmi lesquels :

1- Se tenir derrière l’imam. Il est déconseillé de le devancer dans l’emplacement de la prière, sauf en cas de nécessité. Il a été dit que cela est interdit mais n’annule pas la prière.

2- Dire la takbirah –la parole Allahou ‘akbar– d’entrée en rituel de prière, une fois que l’imam l’a terminée.

3-Que le ma’moum fasse l’intention d’accomplir la prière en assemblée. Par exemple, il dit par son cœur : je fais la prière du dhouhr en assemblée, ou bien : je fais la prière obligatoire du dhouhr en assemblée.

4- Ne pas s’incliner ni se relever de son inclination avant que son imam ne s’incline. S’il le fait délibérément, sa prière est annulée.

5- Il est interdit de tarder à suivre son imam d’un pilier gestuel, si cela est sans excuse.

 

 

 

 

La prière funéraire

 

 

 

Comment tu fais la prière funéraire

 

La prière funéraire ne comprend ni inclination (roukou^) ni prosternation (soujoud). Tu l’accomplis donc en étant toujours debout. Tu dois remplir les conditions de la prière, comme avoir le woudou’ et ce qui est de cet ordre et éviter les causes de son annulation.

 

1- Tu fais face à la qiblah, avec ton buste.

 

2- Tu fais l’intention avec ton cœur d’accomplir la prière funéraire. Tu dis par exemple : je fais l’obligation de la prière funéraire pour ce mort. Il n’est pas une condition que l’intention soit faite conjointement à la parole de takbirAllahou ‘akbar–. Si l’intention précède le takbir de peu, elle est valable.

 

3- Tu fais la première takbirah en disant : Allahou ‘akbar tout en étant debout.

 

4- Tu fais des invocations en faveur du mort. Il a été dit que le mieux, c’est que ces invocations aient lieu après avoir loué Allah (hamdou l-Lah) et après avoir fait des invocations (assalat wa s-salam) en faveur de Son prophète.

 

5- Tu fais la deuxième takbirah en disant : Allahou ‘akbar, sans  t’incliner.

 

6- Tu fais des invocations en faveur du mort. Il a été dit que le mieux, c’est que ces invocations aient lieu après avoir loué Allah (hamdou l-Lah) et après avoir fait des invocations (assalat wa s-salam) en faveur de Son prophète.

 

7- Tu fais la troisième takbirah en disant : Allahou ‘akbar, sans t’incliner.

 

8- Tu fais des invocations en faveur du mort. Il a été dit que le mieux, c’est que ces invocations aient lieu après avoir loué Allah (hamdou l-Lah) et après avoir fait des invocations (assalat wa s-salam) en faveur de Son prophète.

Information utile : L’Imam Malik, que Allah l’agrée, a désapprouvé que le mort soit déposé à l’intérieur de la mosquée et que l’on y fasse la prière funéraire en sa faveur.

 

9- Tu fais la quatrième takbirah en disant : Allahou ‘akbar, sans t’incliner.

 

10- Tu fais des invocations en faveur du mort. Il a été dit que le mieux, c’est que ces invocations aient lieu après avoir loué Allah (hamdou l-Lah) et après avoir fait des invocations (assalat wa s-salam) en faveur de Son prophète.

 

Il n’est pas une condition de réciter une invocation particulière. Il suffit de dire : Allahoumma ghfir lahou wa rhamhou. Mais il est recommandé de s’appliquer dans les invocations en sa faveur.

 

11- Le salam une seule fois. Il est dit à voix basse, sauf l’imam qui élève sa voix afin que les gens proches de lui puissent l’entendre.

Tu tournes la tête vers la droite lors de la première taslimah

Tu tournes la tête vers la gauche lors de la deuxième taslimah

12- Il est une condition pour la validité de la prière funéraire qu’il y ait un imam. Si elle est accomplie sans imam c’est-à-dire chacun tout seul et non en assemblée, elle sera refaite.

 

Information utile : Le musulman qui a perdu quelqu’un reçoit les condoléances. Lorsque son défunt est musulman, il lui sera dit : (‘A^dhama l-Lahou ‘ajraka wa ‘ahçana ^aza’aka wa ghafara limayyitika) qui signifie : « Que Allah fasse que ta récompense soit immense, qu’Il fasse que tu sois bien consolé et qu’Il pardonne à ton défunt ».

 

Si le mort n’est pas musulman et que celui qui reçoit les condoléances est musulman, il lui sera dit : (‘^adhdhama l-Lahou ‘ajraka wa sabbaraka) qui signifie : « Que Allah fasse que ta récompense soit immense et qu’Il t’accorde la patience ». Mais il ne lui sera pas dit : (wa ghafara limayyitika) qui signifie : « et qu’Il pardonne à ton défunt » car Allah ta^ala dit :

     ﴿إِنَّ اللهَ لاَ يَغْفِرُ أَن يُشْرَكَ بِهِ وَيَغْفِرُ مَا دُونَ ذَلِكَ لِمَن يَشَاء

qui signifie : « Certes, Allah ne pardonne pas qu’on adore autre que Lui et Il pardonne ce qui est en deçà à qui Il veut » [sourat An-Niça/48].

 

La prière n’est donc pas permise en faveur du mort mécréant car il aura manqué au plus éminent des droits que Allah a sur Ses esclaves, à savoir croire en Son unicité ta^ala.

 

Il n’est pas permis également de faire des invocations de miséricorde en sa faveur. Allah ta^ala dit :

 ﴿مَا كَانَ لِلنَّبِيِّ وَالَّذِينَ ءامَنُواْ أَن يَسْتَغْفِرُواْ لِلْمُشْرِكِينَ وَلَوْ كَانُواْ أُوْلِي قُرْبَى مِن بَعْدِ مَا تَبَيَّنَ لَهُمْ أَنَّهُمْ أَصْحَابُ الْجَحِيمِ

(ma kana li n-nabiyyi….) qui signifie : « Le Prophète, et ceux qui sont croyants n’ont pas à invoquer le pardon en faveur des associateurs, même s’ils sont des proches parents, du moment qu’ils ont su qu’ils sont au nombre des gens de l’enfer » [sourat At-Tawbah/113]

 

[1] Lorsque nous disons Allahou ‘akbar, cela signifie Allah est plus éminent en degré que tout autre. Cela ne veut pas dire qu’Il est grand par le volume ou la taille car Allah n’a pas pour attribut la taille ou la quantité. Allah ta^ala dit : لَيْسَ كَمِثْلِهِ شَىْءٌ وَهُوَ السَّمِيعُ البَصِير ﴿ (Layça kamithlihi chay’) ce qui signifie : « Rien n’est tel que Lui » [sourat Ach-Choura / 11].

[2] Abou Dawoud a rapporté dans ses sounan que le messager de Allah, lorsqu’il levait l’index il le courbait légèrement vers l’avant ; ceci signifie que Allah existe sans endroit et cette élèvation du doigt est par glorification de Allah.

[3] dans le cas où tu fais la prière seul ou en tant qu’imam.

[4] Dans le cas où tu fais la prière seul ou en tant qu’imam.

[5] Dans le cas où tu fais la prière seul ou en tant qu’imam.

[6] le ma’moum est celui qui prie en suivant l’imam.

WouDouu’ et tayammoum selon Maalik

Posted in islam,jurisprudence par chaykhaboulaliyah sur juin 18, 2012

Le Woudou

 

Le woudou’,
ses obligations, ses actes recommandés
et ses actes méritoires

Allah ta^ala dit :

﴿ يَا أَيُّهَا الَّذِينَ ءامَنُواْ إِذَا قُمْتُمْ إِلَى الصَّلاةِ فاغْسِلُواْ وُجُوهَكُمْ وَأَيْدِيَكُمْ إِلَى الْمَرَافِقِ وَامْسَحُواْ بِرُؤُوسِكُمْ وَأَرْجُلَكُمْ إِلَى الْكَعْبَينِ

(ya ‘ayyouha l-ladhina ‘amanou ‘idha qoumtoum ‘ila ssalati faghsilou woujouhakoum wa ‘aydiyakoum ‘ila l-marafiqi wa-msahou birou’ouçikoum wa ‘arjoulakoum ‘ila l-ka^bayn) dont on comprend : « Ô vous qui avez cru, lorsque vous voulez faire la prière, lavez vous le visage, vos mains jusqu’aux coudes, passez [les mains] mouillées sur vos têtes, et [lavez] vos pieds jusqu’aux chevilles » [Al-Ma’idah / 6].

Le woudou’ a des obligations, des actes recommandés et des actes méritoires :

Les obligations : ce sont les actes sans lesquels le woudou’ n’est pas valable.

Les actes recommandés : ce sont les actes sans lesquels le woudou’ reste valable, mais si le musulman les délaisse sans excuse, il en rate la récompense.

 Les actes méritoires : ce sont les actes sans lesquels le woudou’ reste valable. Mais si le musulman les délaisse sans excuse, il en rate la récompense.

Le woudou’ se fait avec de l’eau pure et purificatrice, telle que  l’eau de pluie, l’eau du puits, l’eau de mer, l’eau du fleuve ou ce qui est de cet ordre.

Comment faire le woudou’ :

1-      Prononcer la tasmiyah lors du lavage des mains : ceci fait partie des actes méritoires du woudou’. La signification de la tasmiyah ici c’est que tu dises : Bismi l-Lah.

 

2-      Laver en premier les mains jusqu’aux poignets[1] : Ceci fait partie des actes recommandés du woudou’.

3-      Se rincer la bouche : c’est-à-dire faire circuler de l’eau à l’intérieur de la bouche en la faisant déplacer dedans pour ensuite la cracher. Ceci fait partie des actes recommandés du woudou’. Il est recommandé de le faire trois fois mais il est valable de le faire une fois seulement.

4-      L’istinchaq consiste à introduire de l’eau dans le nez et à l’aspirer. Ceci fait partie des actes recommandés du woudou’. Il est recommandé de le faire trois fois mais il est valable de le faire une fois seulement.

Parmi les actes recommandés, il y a l’istinthar c’est-à-dire expulser ce qu’il y a dans ton nez comme eau et choses gênantes en expirant et en t’aidant de tes deux doigts.

5-      L’intention : c’est-à-dire que tu aies l’intention par ton cœur au moment où tu laves le visage, de faire le woudou’. Par exemple en te disant : J’ai l’intention de faire le woudou’. Cette intention est une des obligations du woudou. L’intention signifie viser par le cœur, l’accomplissement de l’acte au moment du début de l’acte. L’intention est toutefois suffisante si elle précède de peu le lavage du visage.

6-      Le lavage du visage en entier : c’est-à-dire que tu laves la totalité de ton visage en longueur et en largeur, tout en frottant (c’est-à-dire en accompagnant l’eau avec ta main pour la faire parvenir à ce qui doit être lavé). Ce lavage fait partie des obligations du woudou’.

Il est recommandé de laver le visage trois fois mais il est permis de le laver une seule fois.

Les limites du visage en hauteur vont de là où les cheveux poussent chez la majorité des gens, jusqu’à l’extrémité du menton. Les limites du visage en largeur vont d’une oreille jusqu’à l’autre oreille. Les deux oreilles ne faisant pas partie du visage, il n’est donc pas un devoir de les laver. Il est seulement un devoir de laver la partie qui se trouve entre les deux oreilles.

7-      Laver les mains avec les coudes : C’est l’une des obligations du woudou’. Il est un devoir aussi d’accompagner l’eau avec la main pour la faire parvenir à ce qui est à laver. Le coude est la jointure entre les deux os de l’avant-bras et celui du bras. Il est recommandé de commencer par la droite trois fois puis de terminer par la gauche trois fois. Il est valable de laver une seule fois.

8-      Passer les mains mouillées sur la tête, en totalité. Certains savants ont dit qu’il est permis de le faire sur les deux tiers de la tête seulement. C’est l’une des obligations du woudou’. Les limites de la tête vont de là où poussent habituellement les cheveux jusqu’à l’occiput –la pointe située à l’extrémité arrière de la boîte crânienne–. Le passage des mains mouillées sur la tête d’arrière en avant fait, quant à lui, partie des actes recommandés du woudou’. Il s’agit de passer les deux mains mouillées sur sa tête d’arrière en avant après les avoir passées d’avant en arrière.

9-      Passer les mains mouillées sur les oreilles : leurs parties apparentes ainsi que leurs parties cachées, ce passage fait partie des actes recommandés du woudou’ (voir figure n° 10).

10-   Laver les pieds chevilles comprises : Ce lavage fait partie des obligations du woudou’. Il est recommandé de laver trois fois mais il est permis de laver une seule fois, tout en frottant. De même, il est recommandé de commencer par le droit.

Les chevilles sont les deux os qui dépassent au niveau de l’articulation du pied et de la jambe.

11-  Frotter : c’est une obligation du woudou’. Tu accompagne l’eau avec la main pour la faire parvenir à ce qui doit être lavé : tout en versant l’eau ou après l’avoir versée.

12-   La continuité : c’est une obligation du woudou’. Il s’agit de faire tout le woudou’ d’une traite, sans interruption. Une courte interruption est cependant tolérée, même si elle est délibérée.

13-  L’ordre : c’est-à-dire faire les obligations du woudou’ dans l’ordre. Cela fait partie des actes recommandés. Ainsi :

1/ tu laves le visage avec l’intention en premier

2/ ensuite tu laves les mains et les avant-bras

3/ ensuite tu passes les mains mouillées sur la tête

4/ puis tu laves les pieds chevilles comprises

Il est recommandé de respecter l’ordre entre les obligations et les actes recommandés. Il s’agira donc, de laver les mains, de rincer la bouche et le nez en faisant l’istinchaq et l’istinthar avant de laver le visage et de passer les mains mouillées sur les oreilles avant de laver les pieds mais après avoir passé les mains mouillées sur la tête.


Informations éminemment précieuses

Il est recommandé de dire après avoir terminé le woudou’ :

(( أشهد أن لا إله إلا الله وحده لا  شريك له، وأشهد أن محمدا عبده ورسوله، اللهم اجعلني من التوابين واجعلني من المتطهرين ))

 

(‘ach-hadou ‘an la ‘ilaha ‘il-la l-Lah wahdahou la charika lah wa ‘ach-hadou ‘anna Mouhammadan ^abdouhou wa raçoulouh, ‘Allahoumma j^alni mina t-tawwabbin wa j^alni mina l-moutatahhirin) ce qui signifie : « Je témoigne qu’il n’est de dieu que Allah, L’unique, Qui n’a pas d’associé et je témoigne que Mouhammad est Son esclave et Son Messager ; ô Allah fais que je sois au nombre de ceux qui se repentent et fais que je sois au nombre de ceux qui se purifient ».

Il est cité dans le hadith que celui qui a fini le woudou’ et qui dit en levant les yeux  vers le ciel –c’est-à-dire par manifestation de la glorification de Allah– :

(( أشهد أن لا إلاه إلا الله وحده لا  شريك له وأشهد أن محمدا عبده ورسوله، فتحت له أبواب الجنة الثمانية وقيل له أدخل من أيها شئت ))

(‘ach-hadou ‘an la ‘ilaha ‘il-la l-Lah wahdahou la charika lah wa ‘ach-hadou ‘anna Mouhammadan ^abdouhou wa raçoulouh, foutihat lahou abwabou ljannah aththamaniyah wa qila lahou oudkhoul min ayyouha chi’ta) ce qui signifie : « Je témoigne qu’il n’est de dieu que Allah, L’unique, Qui n’a pas d’associé et je témoigne que Mouhammad est Son esclave et Son messager », il lui sera ouvert les huit portes du paradis et il lui sera dit : « Entre par celle que tu veux ».

Il est cité dans le hadith sûr :

(( من توضأ كما أمروصلى كما أمر غفر له ما تقدم من ذنبه ))

man tawadda’a kama ‘oumira wa salla kama ‘oumira ghoufira lahou ma taqaddama min dhanbih) c’est-à-dire celui qui fait un woudou’ parfait et qui fait une prière parfaite conforme à la Loi, même s’il s’agissait d’une prière de deux rak^ah, ses [petits] péchés antérieurs lui seront pardonnés, même s’ils étaient nombreux.

Il est cité dans le Sahih de Mouslim que le Messager de Allah  faisait le plus souvent le woudou’ avec un moudd et le ghousl avec un sa^.

Le moudd équivaut au plein des deux mains (de taille moyenne) jointes.

Le sa^ équivaut à quatre moudd.

Cela montre la forte recommandation d’utiliser peu d’eau pour faire le woudou’ et le ghousl. Il est également cité dans le Sahih de Mouslim que le Prophète  avait utilisé un makkouk pour le woudou’ et cinq makkouk pour le ghousl. Le makkouk équivaut à six moudd.

 


Les causes d’annulation du woudou

Si un musulman avait le woudou  et il lui est arrivé quelque chose qui l’annule, il lui est interdit de faire la prière avant de l’avoir renouvelé.

Parmi les causes d’annulation du woudou il y a :

1/ La sortie, par les deux orifices inférieurs, de quelque chose d’habituel comme l’urine, les selles ou les gaz. Par contre, il n’est pas un devoir de refaire le woudou s’il s’agit de quelque chose d’inhabituel comme des calculs rénaux ou des vers.

2/ Le toucher, par contact direct, du sexe avec l’intérieur ou la partie latérale des mains, avec l’intérieur ou la partie latérale des doigts. De même pour le fait que la femme introduise sa main entre les lèvres supérieures de son vagin. Il a été dit par certains savants que cela n’annule pas le woudou .

N’est pas considéré comme contact direct le fait que le toucher a lieu à travers un vêtement, ou en portant des gants lorsqu’on touche avec la main.

3/ La perte de la raison par la folie, l’évanouissement ou l’ébriété.

4/ Le sommeil profond si on dort dans une autre position qu’en étant bien calé sur son postérieur en dormant par exemple sur le ventre, le dos ou le côté, que le sommeil soit court ou prolongé. Parmi les signes du sommeil profond, il y a le fait que la soubhah glisse de la main, que la salive coule, ou que quelqu’un lui parle de près sans qu’il ne s’aperçoive de rien.

5/ Qu’un homme touche la peau d’une femme ‘ajnabiyyah par contact direct, en recherchant le plaisir ou en l’ayant senti. Ce qui est visé par femme ‘ajnabiyyah c’est toute autre  femme en dehors de ses mahram.

 

6/ Douter au sujet de l’annulation du woudou’ : Ainsi, s’il a la certitude d’avoir le woudou puis il doute s’il a été annulé ou pas, alors il refait le woudou.

7/ L’apostasie : C’est le fait de rompre l’Islam par une parole de mécréance, une croyance de mécréance ou un acte de mécréance. L’apostat doit alors revenir à l’Islam en prononçant les deux témoignages et refaire son woudou par la suite.

 

Le Tayammoum

 

Comment tu fais le tayammoum

Allah ta^ala dit :

﴿ فَلَمْ تَجِدُواْ مَاء فَتَيَمَّمُواْ صَعِيدًا طَيِّبًا فَامْسَحُواْ بِوُجُوهِكُمْ وَأَيْدِيكُم مِّنْهُ

(falam tajidou ma’an fatayammamou sa^idan tayyiban famsahou biwoujou-hikoum wa ‘aydikoum minh) ce qui signifie : « Et lorsque vous ne trouvez pas d’eau, faites le tayammoum à l’aide d’une surface de la terre pureet  passez les mains sur vos visages et vos mains avec » [sourat Al-Ma’idah / 6].

Le Messager de Allah  a dit :

جُعلت لنا الأرضُ كلُّها مسجدا وجعلت لنا تربتها طهورا

(jou^ilat lana l-‘ardou koullaha masjidan wa jou^ilat tourbatouha lana tahoura)

ce qui signifie : « La terre toute entière nous est mise à disposition comme lieu de prière et son sol comme purificateur » [rapporté par Mouslim].

Le tayammoum est autorisé pour celui qui est dans l’incapacité de faire le woudou, soit parce qu’il ne trouve pas d’eau soit que l’eau lui est nuisible. Il est fait avec un sa^id pur. Le sa^id c’est ce qui provient de la terre et se trouve sur sa surface, quel qu’il soit, du sable, de la pierre ou de la terre.

1/ L’obligation consiste à frapper une première fois le sol : en mettant l’intérieur des mains en contact avec le sa^id. Il est recommandé de dire bismi l-Lah lorsqu’on frappe la première fois

2/ L’intention : Tu fais l’intention par ton cœur en disant : Je fais l’intention du tayammoum pour me rendre autorisée la prière obligatoire. L’intention est à formuler lorsqu’on frappe la première fois.

 

3/ Passer les deux mains sur le visage : il n’est pas nécessaire de parvenir aux endroits difficilement accessibles.

 

4/ Frapper une deuxième fois le sa^id  par les deux mains ; cela fait partie des actes recommandés.

5/ Se frotter les mains jusqu’aux poignets ; quant au passage des mains sur les avant-bras jusqu’aux coudes il est recommandé.

Tu peux frotter la main de la manière suivante :

a- pose l’intérieur des doigts de ta main gauche sur le dos des doigts de ta main droite.

b- fais passer l’intérieur des doigts de ta main gauche sur le dos de ta main droite.

c- Lorsque tu arrives au niveau du poignet, fais que le bout de tes doigts soient sur le coté de l’avant bras.

d- Fais glisser ta main gauche jusqu’au coude. Le passage de la main concerne également le coude (voir figure n° 18).

e- Fais pivoter le plat de ta main gauche, de sorte qu’il soit maintenant en contact avec l’intérieur de l’avant-bras.

f- fais glisser ta main gauche sur l’intérieur de ton avant-bras droit

g- Lorsque tu arrives au niveau du poignet de ta main droite, fais passer l’intérieur du pouce de ta main gauche sur le dos du pouce de ta main droite.

h) Passe la main droite sur ta main gauche : Tout comme tu as fait précédemment. Ainsi tu auras terminé le tayammoum.

Remarque : Cette manière de procéder est la plus complète. Mais s’il passe la main sur toute la main et l’avant-bras autrement, cela reste valable. De même, s’il passe les mains sur les mains jusqu’aux poignets seulement, l’obligation aura été réalisée.

Il faut pour la validité du tayammoum :

1/ La succession.

2/ Ce qui provient de la surface de la terre et qui est pur tel que la terre ou la pierre.

3/ Qu’il soit fait juste avant la prière. Par conséquent, il n’est pas permis de faire deux prières obligatoires avec un seul tayammoum. Il est toutefois permis de faire, avec le même tayammoum fait pour une prière obligatoire, la prière sounnah qui la suit juste après avoir accompli cette dernière.

4/ L’entrée du temps de la prière.

Avertissement :

Une personne résidente et saine de corps n’a pas à se rendre autorisée, suite à l’indisponibilité de l’eau, la prière du vendredi ou une prière surérogatoire par un tayammoum fait exclusivement pour l’une ou l’autre. Il peut se rendre autorisée la prière obligatoire uniquement. Quant aux prières surérogatoires, l’avis le plus répandu est de ne pas faire de tayammoum exclusif pour ces prières.

Pour toute personne, autre que celle qui est résidente et saine de corps, il n’y a pas de mal à faire des prières surérogatoires avec un seul tayammoum si elles seront accomplies successivement.

Autre avertissement :

On enlève sa bague lors du deuxième coup sur le sol, afin que le passage sur la main soit valable.


[1] Le poignet : la jointure de la main et de l’avant-bras.

Miracles de Jésus

Posted in cours général,Croyance par chaykhaboulaliyah sur juin 18, 2012

Je commence par le nom de Allah, le Très Miséricordieux, le Miséricordieux

La louange est à Allah le Seigneur des mondes

Que Allah honore et élève davantage le rang de notre maître Mouhammad  et Qu’Il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle.

Nous demandons à Allah Qu’Il nous fasse apprendre ce que nous ignorons Qu’Il nous fasse nous rappeler de ce que nous avons oublié et Qu’Il nous augmente en connaissance et nous Lui demandons de nous préserver de l’état des gens de l’enfer

Nous demandons à Allah Qu’Il fasse que nos intentions soient sincères par recherche de Son agrément

 Lorsque notre maître ^Iça Al-Maçih ^alayhi s-salam, a eu trente ans, la trentaine, Allah ta^ala lui a révélé d’appeler les gens à l’adoration de Allah ^azza wa jall. Il est sorti, il a parcouru les pays en traversant les villages et c’est pour cela, tout comme on le sait, qu’il a été surnommé ^Iça Al-Maçih. Certains savants ont dit que tellement il parcourait la terre, yaçih, que le prophète ^Iça a été surnommé Al-Maçih, et d’autres savants ont dit que c’est parce qu’il passait la main, yamçahou, sur l’homme qui était aveugle qui recouvrait ainsi la vue. Il est sorti ainsi parcourant les pays et traversant les villages pour appeler à l’Islam. Il disait aux gens : « Adorez Allah Lui seul, ne Lui attribuez aucun associé, et croyez en moi que je suis un messager pour vous ». Au tout début il y a eu douze personnes qui ont cru en lui, ils sont appelés  « الحواريين » les apôtres.

Il est rapporté que parmi les premiers des miracles de notre maître ^Iça ^alayhi s-salam, que sa mère, notre dame Maryam ^alayha s-salam, l’avait envoyé plusieurs fois pour accomplir plusieurs travaux et les derniers à qui elle l’avait envoyé c’était des gens qui faisaient de la teinture pour les vêtements, c’étaient des gens qui blanchissaient les vêtements et les coloraient. Le patron de cette entreprise voulait une fois voyager, il a dit à notre maître ^Iça ^alayhi s-salam : «  j’ai plusieurs habits à colorer en différentes couleurs ». Il lui a dit : « je  t’ai enseigné maintenant la teinture alors colore chaque vêtement de la couleur que je vais te préciser et j’ai mis pour cela un fil  de la couleur demandée sur chaque vêtement ». Notre maître ^Iça ^alayhi s-salam a chauffé un gros récipient et il a mis dedans différents colorants et il a mis tous les vêtements ensemble dans ce même récipient et il a dit : « Ayez, par la volonté de Allah, la couleur que je voudrais ». Le patron est revenu après son voyage et il a trouvé que tous les vêtements étaient dans un même récipient. Lorsqu’il a vu que tous les vêtements étaient dans un même récipient il été surpris et il a dit à ^Iça : ils sont tous, selon lui il croyait qu’ils n’étaient plus de bonne couleur, qu’il y a eu des dégâts. Et notre maître ^Iça ^alayhi

s-salam a alors sorti de ce récipient un vêtement de couleur rouge, un vêtement de couleur jaune, un autre de couleur verte et autre que cela conformément à ce qui était demandé pour chaque vêtement. Celui qui avait l’entreprise était étonné et il savait que cela était quelque chose d’étonnant et il a su que cela est par la volonté de Allah. À cause de cela il  a cru en notre maître ^Iça, qu’il est un prophète et il a appelé les gens à croire en lui et ils ont cru en lui et cet homme a fait partie de l’ensemble des hawariyin ceux qui étaient aux côtés de notre maître ^Iça qui le soutenaient dans son appel à la religion agréée par Allah ta^ala.

Les miracles se sont multipliés, ceux que Allah a fait paraître sur les mains de notre maître ^Iça. Il est passé une fois auprès d’un groupe de gens qui pêchaient, leur chef  s’appelait Cham^oun, notre maître ^Iça leur a dit : « que faites-vous ? » Ils lui ont dit : « nous pêchons le poisson ». Il leur a dit « ne voulez pas venir avec nous pour être à la pêche des gens ? » C’est-à-dire pour les diriger et les guider à l’Islam ils lui ont dit : « et qui es-tu ? »  Il leur a dit : «  je suis ^Iça le fils de Maryam l’esclave de Allah et Son messager ». Ils lui ont demandé une preuve qui leur indique sa véracité dans ce qu’il a dit et ceci est un exemple du miracle qui se produit suite à la demande des gens parce qu’il y a des miracles qui se produisent suite à une demande et il y a des miracles qui ont lieu sans que ce soit suite à une demande. Ils lui ont demandé une preuve sur la véracité de ce à quoi il prétend. Cham^oun avait cette nuit là jeté son filet dans l’eau mais il n’avait rien pêché, Cham^oun était donc le chef de ceux qui pêchaient le poisson il est arrivé qu’il a lancé son filet dans l’eau mais il n’a rien pris.  Notre maître ^Iça  ^alayhi s-salam, lui a ordonné de lancer à nouveau son filet et ^Iça  a invoqué Allah ta^ala en Le suppliant. Il s’est écoulé quelques instants, très peu de temps que dans ce filet se sont rassemblés un nombre de poissons tel que le filet a failli se déchirer. Allah a exaucé l’invocation de notre maître ^Iça  ^alayhi s-salam et ce miracle est apparu donc tant qu’ils avaient demandé l’aide de pêcheurs d’une autre embarcation et ils ont rempli les deux navires de poissons. A ce moment là ils ont cru en lui et sont partis avec lui, ils sont alors au nombre des apôtres, des hawariyin, de ceux qui étaient donc qui pêchaient le poisson,  c’est-à-dire avant qu’ils deviennent croyants en notre maître ^Iça , donc après avoir en cru en notre maître ^Iça ils se sont mis à pêcher les gens pour les guider et les diriger à la religion de l’Islam. Ils ont été surnommées al-hawariyin parce que leurs habits étaient blancs et il a été dit que c’était plutôt parce qu’ils étaient des partisans de notre maître ^Iça alayhi s-salam, c’était ses aides, ses supports  qui étaient sincères dans leur amour pour lui dans leur obéissance à lui et être à son service. Parmi les hawariyin, les apôtres il y a celui qui a reçu la ressemblance avec ^Iça ^alayhi s-salam, c’est celui à qui Allah  a accordé les traits de ^Iça et c’est lui qui a été accroché sur un poteau parce que, lorsque les mécréants des fils de ‘Israil étaient entrés dans la maison parce qu’ils voulaient tuer ^Iça, ^Iça a été élevé au ciel par une lucarne qui se trouvait dans la toiture de cette maison et les traits de ^Iça avaient été donnés au plus jeune de ses élèves.        Lorsqu’ils sont entrés dans la maison ils ont cru que c’était lui ^Iça  ^alayhi s-salam, ils l’ont pris et ils l’ont tué mais ^Iça  ^alayhi s-salam n’a pas été tué et n’est pas encore mort. Il n’a pas été accroché à un poteau mais il vit au deuxième ciel, là où notre maître Mouhammad   l’a rencontré lors de son ascension dans la nuit de Al-Mi^raj et ^Iça était avec le fils de sa tante maternelle Yahya.

Les mécréants des fils de ‘Israil n’ignoraient pas les nouvelles qui parvenaient  au sujet de ses miracles éclatants qui apparaissaient à notre maître ^Iça Al-Maçih, ils ont senti comme si le tapis était retiré sous leurs pieds et qu’il était une menace pour leur poste et combien de gens ils ont induits en erreur et ils ont égarés et qu’il ont écartés de la voie de vérité pour leur destin bas et vil. Et voici notre maître ^Iça qui est ferme avec les arguments et les preuves qui dévoilait leur secrets et qui diffusaient entre les gens leurs égarements. Ils se sont tous accordés entre eux à le combattre où qu’il aille et à l’accuser de mensonge quelque soit l’endroit où il se trouve ils lui ont dit un jour: « si tu es véridique dans ce que tu dis et dans ton appel alors fabrique nous de tes mains une chauve souris à partir de terre et fais en sorte qu’elle vole ». Notre maître ^Iça  ^alayhi s-salam s’est levé en se fiant totalement à Allah ta^ala il a pris de la terre glaise et il a donné la forme d’une chauve souris et il a soufflé dans cette chauve souris qui s’est mis à voler entre ciel et terre au milieu de l’étonnement de ceux qui regardaient, mais dès qu’elle a échappée à leurs regards cette chauve souris est tombée morte. Allah tabaraka wa ta^ala l’a honoré par cela comme cela est parvenu dans la parole de Allah qui signifie : (( Et tu fabriques avec la terre glaise comme un volatile)) et notre maître ^Iça  a donné à cette forme l’image d’un volatile. Puis il a soufflé dedans et il volé par la volonté de Allah et lorsque il disparaissait au regard des gens il tombait raide mort. Les mécréants de fils de ‘Israil étaient emplis de haine parce qu’ils avaient demandé à voir une chauve souris parce que c’est très étonnant, parce que c’est parmi les créatures les plus étonnantes et parmi les volatiles celui qui a une forme la plus complète parce que la femelle de la chauve souris a des mamelles, des dents et des oreilles et parmi les choses étonnantes de la chauve souris c’est qu’elle est de chair et de sang mais vole sans plume et  met bas comme les mammifères mettent bas et ne pond pas des œufs tout comme le font le restant des volatiles et elle a des mamelles desquelles sort du lait et c’est un animal qui ne voit pas ni dans la lumière du jour ni dans l’obscurité de la nuit et c’est un animal qui arrive à voir pendant deux heures, une heure après le coucher du soleil et une heure après la levée de l’aube et c’est un animal qui rie tout comme l’être humain rie et sa femelle a les menstrues tout comme la femme a les menstrues. la forme à partir de terre glaise et le fait de souffler étaient fait par notre maître ^Iça mais la création est de la part de Allah ^azza wa jall c’est pour cela que les mécréants des fils de ‘Israil ont été profondément exaspérés lorsqu’ils ont vu cela de notre maître ^Iça, ils pensaient qu’il allait être incapable de faire ce qu’ils lui avaient demandé mais Allah tabaraka wa ta^ala l’a honoré par ce miracle et a montré l’impuissance et le mensonge des mécréants des fils de ‘Israil.

Parmi ses miracles ^alayhi s-salam il guérissait l’aveugle de naissance et celui qui était atteints de al-baras par la volonté de Allah. Al-baras c’est une maladie de peau qui est la forme d’une blancheur qui s’étale sur des surfaces du corps et qui fait que les gens sont répugnés et évite celui qui l’a et ces deux maladies ont été particulièrement mentionnées car ce sont deux maladies qui sont difficiles pour leur guérison et ce qui était courant de notre maître ^Iça c’était la médecine qui était beaucoup pratiquée de son époque et Allah leur a fait montré des miracles sur les mains de notre maître ^Iça de la même sorte de chose qu’il maîtrisaient de leur époque tout comme cela est arrivé à notre maître  Mouça ^alayhi s-salam ce qui était courant de son époque c’était la magie la sorcellerie et il les a défié par ce qui est supérieur à cela il leur a montré que la magie, la sorcellerie peuvent être contrées alors que le miracle ne peut pas être contré preuve en est ce que nous avons cité dans le cours précédent. Egalement notre maître Mouhammad     son peuple a été connu pour sa grande maîtrise de la langue et son éloquence et malgré cela ils avaient été incapables d’amener un texte qui soit de la taille de la plus courte sourat du Qour’an honoré, il les a défié par le fait d’amener comme la plus courte des ayah du Qour’an. Ainsi notre maître ^Iça  ^alayhi s-salam a ramené à la vie les morts par la volonté de Allah tant qu’il a été dit qu’il a ramené à la vie quatre créatures par la volonté de Allah et Sa puissance. Et notre maître Hizqil, avant notre maître ^Iça avait ramené à la vie  huit et il était également un des prophètes des fils de ’Israil  tout comme on a dit dans le cours précédent, qu’après le prophète de Allah, ‘Israil tous les prophètes qui sont venus après lui sont de sa propre descendance mis à part notre prophète Mouhammad . Yaqoub c’est lui-même ‘Israil qui est fils de Ishaq. Tous les prophètes qui sont venus après lui sont de sa propre descendance mis à part notre prophète Mouhammad. Notre maître Yaqoub a eu parmi ses fils notre maître Youçouf, il a eu d’autre fils mais Youçouf était un des prophètes et certains ont dit que Binyamin, un autre fils de Yaqoub, était lui aussi un prophète comme son frère Youçouf. Donc Mouça et tous les Prophètes qui sont venus après  Yaqoub sont des descendants de Yaqoub qui   s’appelle aussi ‘Israil. Il y a eu également le prophète de Allah Hizqil. Hizqil également Allah l’a honoré par le fait de ramener des morts à la vie tout comme Il a accordé cela également à notre maître ^Iça ^alayhi s-salam et parmi ceux que notre maître ^Iça ^alayhi s-salam  a ramené à la vie par la volonté de Allah il y a un de ses amis qui s’appelle ^Azar, en effet lors de sa maladie sa soeur a envoyé quelqu’un informer ^Iça ^alayhi s-salam que ^Azar était en train de mourir. Il a pris le chemin en marchant pour aller vers lui et il y avait entre eux une distance de trois jours, à son arrivée lorsqu’il l’a rejoint il l’a trouvé déjà mort, il est parti à sa tombe et il a invoqué Allah ^azza wa jall et il lui a dit : « relèves toi  par la volonté de Allah » et ^Azar s’est relevé par la volonté de Allah et il a vécu et il a eu aussi des descendants après cela.

Et ce n’est pas comme certains prétendent que ceux qu’il ramenait à la vie vivaient quelques instants ou une heure puis ils mourraient à nouveau. Parmi ceux qui ont été ramenés à la vie par la volonté de Allah sur les mains de notre maître ^Iça Al-Maçih il y a le fils d’ une vieille femme qui était passé, transporté sur sa civière, devant notre maître ^Iça et notre ^Iça  ^alayhi s-salam a  invoqué Allah pour qu’ il se relève par la volonté de Allah. Il s’est relevé, il est descendu du dessus des épaules des gens, il a remis ses vêtements, il a transporté sa civière et il est revenu dans sa famille. Malgré tout cela les mécréants des fils de ‘Israil n’ont pas cru en notre maître ^Iça, ils ont poursuivis sur leur orgueil, leur refus, leur entêtement et ils n’ont pas cru en lui. Et il a ainsi fait de même avec un roi qui lui aussi était porté sur sa civière, son brancard et il s’est passé avec lui la même chose qu’il s’est passé avec le fils de la vieille femme. Mais les mécréants des fils de ‘Israil qui étaient jaloux et envieux lorsqu’ils ont vu cela ils lui ont dit par entêtement : « mais toi, tu ramènes à la vie ceux qui sont morts récemment alors peut-être ils ne sont pas véritablement morts mais ils sont évanouis ou c’était juste un coma ».  Ils lui ont dit alors : « ramènes à la vie pour nous  Sam, le fils de Nouh » et notre maître Nouh  ^alayhi s-salam  avait quatre fils, trois d’entre eux sont entrés en Islam et ont été sauvés avec lui sur l’arche qui sont Sam, Ham et Yafith. Quant à son quatrième fils Kan^an il a refusé d’être croyant et il n’est pas monté sur l’arche avec son père et ses frères et il est mort noyé.

Notre maitre ^Iça ^alayhi s-salam   leur a dit : « montrez moi sa tombe ». Notre maître ^Iça est sorti et les gens avec lui jusqu’à arriver à la tombe de Sam fils de Nouh. ^Iça a invoqué Allah ta^ala et Sam est sorti de sa tombe et il s’était écoulé depuis  sa mort plus de quatre mille années. Sam s’est retourné en indiquant aux gens notre maître ^Iça Al-Maçih et a dit : « croyez en lui, qu’il est véridique car il est prophète », puis il est revenu tel qu’il était auparavant. Certains ont cru en lui et d’autres l’ont accusé de mensonge et ils ont dit : « c’est de la sorcellerie et de la magie », que Allah nous préserve de leur égarement. Et il a été rapporté que notre maître ^Iça ^alayhi s-salam lorsqu’il ramenait les morts à la vie par la volonté de Allah, il frappait de son bâton le mort, c’est-à-dire il touchait de son bâton le mort ou la tombe ou le crâne et l’homme revenait à la vie et il lui parlait et restait en vie.

Parmi ses miracles   c’est qu’il disait aux  gens ce qu’ils avaient mangé et ce qu’ils avaient caché comme provisions chez eux et ce, car lorsqu’il leur avait ramené des morts à la vie, par la volonté de Allah, ils lui ont demandé un autre miracle ils lui ont dit : « dis nous qu’est-ce que nous avons mangé chez nous et qu’est ce que nous avons caché pour le lendemain ». Et il leur a dit : « toi untel tu as mangé telle et telle chose et toi tu as mangé telle et telle chose et tu as caché telle et telle chose ». Et malgré tout cela seuls pour qui Allah a voulu qu’ils soient des croyants ont été croyants. Comme nous avons cité ce ni n’est le prophète qui créé la bonne guidée ni le miracle qui créé la bonne guidée mais la guidée est par la création de Allah  tabaraka wa ta^ala.

La piété

Posted in cours général,Exhortation par chaykhaboulaliyah sur juin 18, 2012

Je commence par le nom de Allah, le Très Miséricordieux, le Miséricordieux

La louange est à Allah le Seigneur des mondes

Que Allah honore et élève davantage le rang de notre maître Mouhammad  et Qu’Il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle.

Nous demandons à Allah qu’Il nous fasse apprendre ce que nous ignorons qu’Il nous fasse nous rappeler de ce que nous avons oublié et qu’Il nous augmente en connaissance et nous Lui demandons de nous préserver de l’état des gens de l’enfer.

Nous demandons à Allah qu’Il fasse que nos intentions soient sincères par recherche de Son agrément

Allah ta^ala dit : (( sourat Al-Houjourat ?))

Cette ayah honorée indique que le mérite selon le jugement de Allah est selon et conformément à la piété. At-Taqwa, la piété c’est de s’attacher à l’obéissance à Allah en accomplissant les devoirs et en évitant les interdits, ainsi celui qui est plus pieux c’est celui là qui est plus honorable selon le jugement de Allah. Notre maître Mouhammad     est le plus honorable des créatures de Allah selon Son jugement car il est celui qui fait plus preuve de piété. La piété qui est le fait de s’attacher à l’obéissance de Allah en accomplissant les devoirs et en évitant les interdits elle a pour source et pour origine le cœur.

La piété prend donc source dans le coeur et elle se diffuse sur les organes. Parce que le corps par rapport au cœur est comme les sujets par rapport à leur souverain. Tout comme le roi ou le gouverneur gère les affaires des gouvernés également le cœur gère les affaires du corps; c’est ainsi que c’est le cœur qui gère l’ouie, c’est le coeur qui gère les mains et même la langue qui exprime ce qu’il y a dans le coeur et même le sexe : si le cœur l’envoie vers l’interdit il y va et s’il l’empêche il s’en empêche. Donc le cœur pour le corps et comme un roi pour ses gouvernés c’est donc le cœur qui gère les organes : l’ouie, la vue, les pieds, le ventre. Si le ventre il lui est rendu possible tout ce qu’il désire il va consommer, que cela provienne du licite ou de l’interdit, où que le dirige le cœur le ventre se dirige, le cœur est comme un souverain sur le ventre. il est comme un émir pour les organes si le cœur est sain, si le cœur est droit, les organes sont sains, les organes sont droits. C’est pour cela que le Messager de Allah    est le plus pieux  et des créatures de Allah, celui qui Le craint le plus. Comme le cœur du Messager de Allah comporte une humilité à l’égard de Allah, un amour pour Allah, une glorification de Allah  qui n’est pas contenue dans le cœur d’un autre être humain ni même d’un ange ayant un haut degré c’est pour cela que le Messager de Allah est le meilleur de toutes les créatures de Allah.

Le mérite ne revient pas à celui qui a un âge avancé qu’il a passé dans l’adoration mais le mérite revient à ce que contient le cœur comme humilité et soumission pour Allah. C’est selon ce que le coeur contient comme soumission pour Allah ta^ala que l’homme a plus de mérite et est plus proche de l’agrément de Allah les prophètes qui ont le haut degré qui s’appelle Oulou l- ^Azam sont cinq : Mouhammad, ‘Ibrahim, Mouça, ^Iça et Nouh. Le meilleur de ces cinq c’est notre maître Mouhammad,  bien que notre maître Mouhammad n’a pas vécu autant que les autres. si le mérite revenait à celui qui vit le plus alors notre maître Nouh aurait été meilleur que notre maître Mouhammad ; il n’aurait pas été seulement meilleur que notre maître Mouhammad mais meilleur aussi que ‘Ibrahim, Mouça, ^Iça ^alayhimou s-salam. Mais en réalité c’est notre maître Mouhammad qui a vécu soixante-trois ans lui il est meilleur que notre maître Nouh qui a passé neuf cent cinquante années à appeler son peuple à l’Islam.     Ainsi notre maître Nouh qui a vécu parmi son peuple à les appelé à l’Islam, à l’adoration de Allah neuf cent cinquante ans, mille ans moins cinquante années, il les a passé à les appeler à l’Islam lui il n’est pas meilleur que notre maître Mouhammad notre maître Nouh a donc passer mille moins cinquante années à appeler son peuple à les appeler à l’Islam et après ces neuf cent cinquante années il a vécu selon un avis soixante années et selon un autre avis environ trois cent années mais Allah tabaraka wa ta^ala a fait que notre maître Mouhammad   a plus de crainte, d’humilité à l’égard de Allah et d’amour pour Allah qu’aucun autre prophète ; ainsi notre maître Mouhammad est le meilleur de toutes les créatures de Allah il est meilleur que les prophètes il est meilleur que les anges.

Il est parvenu dans le hadith sûr que Jibril ^alayhi s-salam est venu au Messager de Allah alors qu’il était endormi dans la Mecque il était dans la maison de ‘Oummou ^Aliyy la sœur de ^Aliyy le fils de Abou Talib et avec notre prophète il y avait deux de ses proches parents l’un des deux était son oncle paternel Hamza et le deuxième était Ja^far le fils de son oncle paternel. Jibril l’a pris jusqu’à la mosquée Al-Haram dans ce hadith Jibril a pris le Messager à la mosquée Al-Haram et l’a fait monter sur Al-Bouraq, Al-Bouraq qui est un animal du paradis, et cet animal a eu un mouvement de joie parce que le Messager de Allah allait monter sur son dos. Lorsque le Prophète est monté sur le dos de Al-Bouraq, Al-Bouraq a eu un mouvement de joie et Jibril a dit à Al-Bouraq à cet animal : soit ferme il n’y a pas quelqu’un qui a plus d’honneur selon le jugement de Allah qui est monté sur ton dos plus que le Messager de Allah Mouhammad. ceci est une preuve du hadith que le Messager de Allah est la plus honorable des créatures selon le jugement de Allah même Jibril ^alayhi s-salam qui est l’ange chargé de la révélation et qui est l’envoyé de Allah pour les anges et qui a été créé bien longtemps avant ‘Adam et qui a vécu et qui vit encore jusqu’à la fin ce de bas monde, malgré tout cela il ne s’est pas considéré meilleur que le Messager de Allah  Mouhammad, il a plutôt dit au sujet du messager de Allah qu’il est le meilleur de toutes les créatures de Allah et tout ce mérite c’est justement en raison de ce que son cœur contient comme amour et comme soumission pour Allah. Tout cela nous augmente en compréhension au sujet de la ayah.

Et il est parvenu dans les hadith sûrs ce qui indique et qui  augmente le sens de cette ayah en clarté il est ainsi parvenu donc notre Chaykh dit : il nous a été apporté dans le Sahih de Ibnou Hibban , le hadith de Jabir Ibnou ^Abdou l-Lah Al-‘Ansariyy qu’il a dit : le Messager de Allah    a dit ce qui signifie : ((Ceux qui sont le plus proche de moi ce sont les pieux quelqu’ils soient et où qu’ils soient)) le Messager nous indique ici que les meilleurs des gens et les plus proches ce sont les pieux c’est une proximité pas physique mais dans le sens. Les pieux ce sont ceux qui font preuve de piété à l’égard de Allah qui accomplissent les devoirs et qui évitent les interdictions quelque soit leur origine et où qu’ils habitent c’est-à-dire même si son corps est très loin par la distance. Ainsi le pieu est proche du Prophète en vérité même si par la distance il est éloigné de lui. Il est également parvenu du Prophète ce qui signifie : ((Fais preuve de piété à l’égard de Allah où que tu sois)). Cela veut dire que l’homme doit faire preuve de piété à l’égard de Allah où qu’il soit. Comment cela a t-il lieu ? C’est lorsque l’esclave accomplit ce que Allah lui a rendu obligatoire d’accomplir comme actes d’adoration celui qui est ainsi il est dans le bien, l’agrément de Allah. Ce qui est à prendre en considération ce n’est pas le fait d’être de la lignée du Messager de Allah  Abou Talib n’était il pas un proche parent du Messager de Allah? N’est-ce pas qu’il a protégé le Prophète, qu’il l’a défendu, qu’il s’est chargé de lui pendant une certaine période et malgré cela le Messager de Allah a dit de lui qu’il sera en enfer. Ce qui est à prendre en considération ce n’est pas la proche parenté avec le Messager de Allah    mais ce qui a de la considération c’est la proximité en vérité et donc ce n’est pas la proximité physique ou par la proche parenté et donc c’est de faire preuve de piété et d’être croyant sans prêter attention au fait qu’il soit à l’extrême Orient ou à l’extrême Occident. Cette ayah et ces hadith indiquent que le mérite selon le jugement de Allah est conformément à l’attachement à l’obéissance à Allah  mais bien sur si la piété et l’honneur de l’ascendance avec le Prophète sont réunies en une même personne ceci est un ensemble de bienfaits de la part de Allah tabaraka wa ta^ala.

Allah tabaraka wa ta^ala dit ce qui signifie : (( Mouhammad  le Messager de Allah et ceux qui sont avec lui sont rudes à l’égard des mécréants et miséricordieux entre eux tu les vois en inclination en prosternation ils recherchent un bienfait de la part de Allah et un agrément leur signe est sur leurs visages suite à leurs prosternations ils ont été cités dans At-Tawrat et dans Al-‘Injil )) donc la parole de Allah  qui signifie (( et ceux qui sont avec lui )) englobe tous ceux qui sont avec cette description que Allah a cité dans cette ayah. Dans cette ayah il y a la caractéristique de ceux qui sont avec le Messager de Allah donc cette description englobe tous ceux qui sont avec cette caractéristique là et ceux qui sont avec le Messager de Allah à savoir que la personne fait preuve de miséricorde envers les musulmans et est rude avec les mécréants et qu’il veille à persévérer sur l’accomplissement de la prière et qu’il ait une intention sincère c’est-à-dire que son intention par cela c’est de rechercher  l’agrément de Allah tabaraka wa ta^ala parce qu’il recherche et il espère l’agrément de Allah tabaraka wa ta^ala et Allah les a décrit par le fait que leur signe est sur leur visage; cela ne veut pas dire que sur leur front ils ont un point noir ou une plaque noire suite à leur prosternation non, ce n’est pas le sens mais c’est parce qu’ils persévèrent sur l’accomplissement des cinq prières, des prières, qu’ils les accomplissent parfaitement, complètement avec leur inclination, leur prosternation alors sur leurs visages il y a un signe pour les pieux. Ainsi le croyant qui a dans son cœur la beauté de la foi lorsqu’il regarde, lorsqu’il voit ces pieux il se manifeste pour lui à partir de leur visage que ce sont des gens de la piété ainsi lorsqu’il les voit il évoque Allah tabaraka wa ta^ala. C’est au sujet de gens pareils à cela qu’il est parvenu dans le ‘athar ( ?) :   ((Font partie des meilleurs des esclaves de Allah ceux qui lorsqu’ils sont vus on évoque Allah)).Et par ailleurs Allah nous a appris dans cette ‘ayah que cette description a été citée dans At-Tawrat d’origine et dans Al-‘Injil d’origine. Dans At-Tawrat d’origine il y est cité que ceux qui suivront Mouhammad ils auront ces caractéristiques là, les caractéristiques qui ont été cités dans  la ayah. Et le Messager de Allah était un modèle pour mettre en pratique ces caractéristiques là en l’occurrence il était miséricordieux envers les croyants, il aimait les miséreux et il les faisait rapprocher de lui et il avait recommandé cela au compagnon Abou Dharr Ar-Rifa^iyy. Abou  Dharr, que Allah l’agréé, a dit : mon bien-aimé m’a recommandé des caractères de bien. Il m’a recommandé d’aimer les miséreux et de me rapprocher d’eux. Donc ces caractéristiques qui ont été cité dans cette ayah le Messager de Allah était un modèle pour les mettre en pratique, il les avait en lui et il avait recommandé de les mettre en pratique tout comme il l’a dit au compagnon Abou Dharr Ar-Rifa^iyy c’est pour cela qu’il a dit : et il m’a recommandé d’aimer les miséreux et de me rapprocher d’eux.

Parmi les caractéristiques du Messager de Allah tellement il était miséricordieux et il était tendre pour les croyants c’est que lorsqu’il ne voyait pas l’un de ses compagnons pendant un certain temps il demandait après lui et tant que lorsqu’il lui a été dit qu’un homme  étranger qui était croyant et pauvre lorsque le Messager a demandé après lui et qu’on lui a dit qu’il était mort le Messager est parti jusqu’à sa tombe et a fait la prière funéraire pour lui. C’était un homme étranger et le Messager ne le connaissait pas avant sauf qu’il est passé auprès du Prophète et il lui a passé le salam et lorsqu’il  a demandé après lui et qu’on lui a appris qu’il était mort il a demandé à ce qu’on lui indique sa tombe où est-ce qu’il a été enterré on la lui a indiqué il est parti et il a accomplit la prière funéraire pour lui. Jusqu’à ce point là il aimait les miséreux et il s’occupait d’eux et ce n’était là qu’un homme qui était miséreux qui était croyant, qui était musulman et qui était de plus étranger. Et Abou Dharr a ajouté pour citer ce que lui a recommandé le Prophète : et il m’a recommandé de considérer ceux qui ont moins que moi et de ne pas considérer ceux qui ont plus que moi. c’est-à-dire à ne pas chercher à faire comme ceux qui ont plus que lui dans les choses du bas monde; c’est-à-dire qu’il ne regarde pas ce qu’ont les riches mais plutôt ce qu’ont les pauvres parce que s’il regardait les riches il va trouver faible et il va négliger le bienfait que Allah lui a  accordé parce que s’il regardait les riches il va trouver négligeables les bienfaits que Allah lui a accordé et il va avoir de la cupidité pour chercher à avoir plus et il ne va pas remercier Allah après cela car toute sa réflexion a été déviée par l’argent des riches, parce que son plus grand souci va devenir comment pouvoir obtenir pour avoir comme les riches. À cause de cela il va plonger et se noyer dans les choses du bas monde  jusqu’à en arriver a rassembler l’argent à partir de ce qui est interdit sans prêter aucune considération à cela parce que son souci est de rassembler l’argent. Par contre s’il considérait celui qui a moins que lui, ceux qui sont plus pauvres il va redoubler en remerciement à Allah ta^ala. C’est pour cela que le Messager de Allah    a recommandé au compagnon Abou Dharr de considérer ceux qui ont moins que lui et de ne pas considérer ceux qui ont plus que lui et lorsqu’il va considérer ceux qui ont moins que lui et il va redoubler en remerciement à Allah et cela va l’aider à agir avec bienfaisance en donnant ce qu’il peut, en donnant à ceux qui sont dans un besoin supérieur au sien.

Il est en effet parvenu dans le hadith sahih que le Messager de Allah    a dit ce qui signifie :

(( Un dirham a fait plus que cent mille dirham)). On lui la posé la question : et comment cela, Ô Messager de Allah ?  Il a dit  ce qui signifie : un homme qui a deux dirham il n’a rien d’autre et il donne en aumône un des deux. Et un autre qui a donne en aumône cent mille dirham de toute sa fortune. Or, comme cet homme il ne possède rien d’autre que deux dirham il a donné un des deux par recherche de l’agrément de Allah donc celui là qui a donné en aumône la moitié de ce qu’il possède il aura plus les récompenses que le riche qui a donné cent mille dirham qui représentent une petite partie de sa fortune parce que les cent mille par rapport à sa grande fortune représente quelque chose de peu. C’est pour cela que le Messager de Allah    a dit ce qui signifie : ((Un dirham donne plus que cent mille dirham)).  C’est pour cela que l’homme ne regarde pas et ne prenne pas pour exemple ceux qui ont plus que lui dans les choses de ce bas monde mais plutôt ceux qui ont moins que lui. Mais celui qui considère, comme l’a recommandé le Messager de Allah, celui qui considère celui qui a moins que lui dans les choses du bas monde cela l’aidera plus à remercier Allah. Abou Dharr a dit : et mon bien aimé m’a recommandé de maintenir et de conserver et d’entretenir les liens avec mes proches parents même si de leur côté ils les rompent. Cela veut dire que le Messager lui a recommandé également d’entretenir les liens de parenté avec ses proches parents aussi bien ses proches qui maintiennent les liens avec lui que ses proches qui rompent les liens avec lui. Ici il s’agit du proche parent, c’est-à-dire celui qui est un proche parent pour toi que ce soit du côte de ton père ou du côté de ta mère tous ceux là il est un devoir de maintenir et d’entretenir les liens avec eux. Le Messager de Allah    lui a recommandé d’entretenir les liens avec ses proches parents même si ce sont des parents qui ont rompu les liens avec lui, le Messager lui a recommandé d’entretenir les liens avec ses proches parents même si ce proche parent ne lui est pas reconnaissant. Même si ce proche parent agit en mal avec lui le Messager nous a recommandé d’entretenir les liens avec lui et d’agir en bien avec lui car il y a certaines personnes qui n’entretiennent les liens qu’avec ceux qui les entretiennent avec eux, certains n’agissent en bien qu’avec ceux qui agissent en bien avec eux, certains n’agissent en bien et ne font des choses de bien qu’avec ceux qui leur sont reconnaissants. C’est pour cela que le Messager de Allah lui a recommandé d’entretenir les liens avec les proches parents même avec ceux qui les rompent.  En effet celui qui agit en bien avec son proche parent qui agit en bien avec lui aura un récompense inférieure à celui qui agit en bien avec celui qui n’agit pas en bien avec lui car le deuxième en agissant ainsi, en faisant le bien avec celui qui ne fait pas de bien avec lui, son acte revient à casser son nafs son acte l’amène à casser ses passions, les passions de son âme pour obéir à Allah ta^ala et Allah aime cela. Ainsi celui qui contredit les passions de son âme et qui agit en bien avec son proche parent qui rompt les liens de son côté avec lui celui là  aura un grande récompense c’est pour cela qu’on ne prête aucune attention à ceux qui disent : moi je ne rends visite qu’a ceux qui me rendent visite. Et Abou Dharr a dit ce qui signifie : et mon bien aimé, c’est-à-dire le Messager de Allah, m’a recommandé de dire la vérité même si elle est amère. Cela veut dire que le croyant il convient qu’il dise la vérité aussi bien auprès de celui qui aime cette vérité qu’en présence de celui qui n’aime pas cette vérité. Et donc ce qu’a recommandé là le Messager de Allah    c’est cela la vérité. Ces caractères et ces règles qu’a recommandés le Messager de Allah    sont tous des caractères de bien.

Il lui a non seulement donné toutes les recommandations que nous avons vu mais il lui a recommandé également de beaucoup dire la parole la hawla wa la qouwwata ‘ila bi l-Lah

Cette phrase il a été rapporté au sujet de sa récompense que le Messager de Allah a dit qu’elle comporte un immense profit. Pour ce qui est de sa récompense, la récompense de cette phrase il est parvenu dans le hadith sûr que cette phrase représente un trésor sous le Trône, cette phrase constitue un grand trésor sous le Trône c’est-à-dire que cette phrase est comme une provision, une grande provision de récompenses que Allah ta^ala  a réservé au croyant qui dit cette phrase. Allah tabaraka wa ta^ala fait que cette récompense de cette phrase est une provision dans l’au-delà. Allah la lui réserve dans l’au-delà, cette récompense lui sera conservée sous le Trône. Pour ce qui est de son utilité et son profit, cette phrase lève et enlève le tourment. Si quelqu’un est éprouvé, qu’il est tourmenté, parmi les meilleures des choses parmi lesquelles il s’occupe c’est de dire cette phrase et cette phrase également est utile pour celui qui est éprouvé par les mauvaises suggestions al-waswas jusqu’à avoir en lui même une grande gêne, jusqu’à faillir être atteint de folie, cette phrase lui profite par la volonté de Allah. Cette phrase lui profitera par la volonté de Allah s’il persévère et s’il veille à la dire régulièrement  s’il persévère et s’il veille à la dire régulièrement, nécessairement il aura la délivrance nécessairement il aura la délivrance et sa difficulté se transformera en aisance parce que Allah tabaraka wa ta^ala a accordé à cette phrase un grand secret et un immense profit. Donc la délivrance du tourment est un des profits de cette phrase ceci est un des profits des dizaines de bénéfices de cette phrase honorée. Quant à sa signification les sens de cette phrase c’est du tawhid le sens de cette phrase c’est qu’il n’y a personne qui puisse accomplir un acte de bien ou d’obéissance si ce n’est par Allah tabaraka wa ta^ala. Personne ne peut accomplir le bien ou l’obéissance sauf par l’aide de Allah tabaraka wa ta^ala et personne ne peut se préserver du mal si ce n’est par la préservation de Allah tabaraka wa ta^ala quelque soit l’être humain qui a de l’ardeur pour faire le bien cette ardeur est une grâce et un bienfait de la part de Allah. Qu’il remercie Allah  celui pour qui Allah lui a facilité de faire le bien,  qu’il ne soit pas épris et imbu de soi-même  mais qu’il ait présent à l’esprit que c’est Allah Qui lui a donne la capacité d’accomplir ces  bonnes actions et ces actes d’obéissance. si l’esclave a bien observé cela, a bien eu présent dans son cœur que ce bien qu’il accomplit c’est par la grâce de Allah, c’est Allah Qui lui en a donné la capacité alors il s’éloignera de l’insincérité, s’il a présent cela dans son coeur et qu’il a bien observé cela il s’éloignera de l’insincérité et il sera proche de l’état de ceux qui sont sincères car celui qui fait une bonne action avec une intention sincère par recherche de l’agrément de Allah tabaraka wa ta^ala, qui ne comporte donc pas d’insincérité Allah lui donne de la récompense. Le peu selon le jugement de Allah, Allah le  lui rétribue par beaucoup tout comme celui qui a donné en aumône un dirham qui représente la moitié de ce qu’il possède parce que s’il n’avait pas eu  la ferme certitude et sa grande sincérité à l’égard de Allah, il n’aurait pas donné un dirham, s’il n’avait pas eu la certitude et la foi et la sincérité il n’aurait pas donné la moitié de ce qu’il possède. Allah tabaraka wa ta^ala a fait que la récompense de celui qui a donné un dirham est plus grande que la récompense que celui qui a donné cent mille dirham le peu selon le jugement de Allah Il le rétribue par beaucoup c’est pour cela qu‘il est nécessaire d’être sincère et d’avoir la bonne intention. C’est pour cela que le Messager de  Allah a accordé beaucoup d’importance à l’intention, c’est pour cela qu’il a dit  dans le hadith ce qui signifie : (( Et chaque personne aura ce pour quoi elle a fait l’intention)) c’est pour cela, le peu d’actes dans lequel il y a la sincérité par recherche de l’agrément de Allah vaut mieux que beaucoup d’actes qui ne comportent pas de sincérité.