conseil d’un savant (en aout 2001) : les dégats provoqués par les assimilationnistes
Je commence par le nom de Allah le Très-Miséricordieux, le Miséricordieux
La louange est à Allah le Seigneur des mondes. Que l’honneur et l’élévation en degré soient accordés à notre maître Mouhammad. Que sa communauté soit préservée de ce qu’il craint pour elle.
Parmi les corruptions qui se sont produites suite à l’apprentissage de la science des wahhabites, il y a le cas d’un jeune homme d’Ethiopie qui est parti au Hijaz. Il s’est installé à Médine et a intégré leur école qu’ils appellent l’université islamique. Il y est resté cinq ans durant lesquels il a appris leur doctrine : que celui qui dit Ya Mouhammad –Ô Mouhammad– est un mécréant, que celui qui dit Ya Raçoula l-Lah –Ô Messager de Allah– est un mécréant, que celui qui rend visite aux tombes des Chaykh pour rechercher la barakah –les bénédictions– est un mécréant.
Il est revenu chez lui dans son pays et a dit aux gens : vous êtes mécréants. Il a dit à son père : Père, tu es mécréant. Le père n’a pas pu se contenir, il a pris un fusil et l’a tué. Ensuite il s’est rendu au gouvernement.
Semblable à cela est arrivé au Togo en Afrique. Il y a un homme qui accordait une grande importance au Mawlid. Son fils était parti en Arabie Séoudite et a pris la doctrine des wahhabites. Lorsqu’il est rentré dans son pays, il a dit à son père : tu es mécréant. Le père l’a tué.
A Jimmah en Ethiopie aussi, il y avait un homme qui s’occupait particulièrement du Mawlid. Son fils a appris la croyance des wahhabites et s’est mis à dire à son père : tu es mécréant. Le jour du Mawlid, le père préparait la nourriture afin de la présenter aux gens le jour du Mawlid. Le fils était venu et a déversé du fuel dans la nourriture car selon lui c’était une chose blâmable. Le père était alors à l’extérieur de la maison. Lorsqu’il était rentré, ceux qui préparaient la nourriture lui ont dit : ton fils a fait telle et telle chose. Le père s’était mis en colère, il l’a tué puis s’est rendu au gouvernement.
Ces trois affaires ont eu lieu. Les deux premières se sont produites il y a environ deux ans et la troisième depuis sept ans. Pour la deuxième et la troisième, le gouvernement n’a pas puni le père. Le père a dit : il –c’est-à-dire le fils– est mécréant dans notre Loi car il a déclaré mécréants les musulmans. Ils ont laissé le père et ne l’ont pas puni. Mais dans la première affaire, nous n’avons pas su s’ils ont laissé le père ou s’ils l’ont emprisonné. Nous ne savons pas.