Croyance : Les fondements de la foi
LES SIX FONDEMENTS DE LA FOI
Il a été confirmé dans le hadith sahih rapporté par Al-Boukhariyy et Mouslim que Jibril est venu au prophète, salla-l-Lahou ^alayhi wa sallam sous l’apparence d’un homme mais aucun des compagnons ne le connaissait. Il s’est assis auprès du prophète au point de coller ses genoux aux genoux du prophète et a posé ses mains sur ses cuisses et il lui a dit ce qui signifie en Français « Ô Mouhammad, dis moi qu’est-ce que al-‘iman » – la foi -. Il lui a répondu (al-‘imanou ‘an tou’mina bi l-Lahi wa mala’ikatihi wa koutoubihi wa rouçoulihi wa bi l-yawmi l-‘akhiri wa bi l-qadari khayrihi wa charrihi) ce qui signifie « La foi c’est que tu crois en Allah, en Ses anges, en Ses Livres, en Ses messagers, au Jour Dernier et en la destinée qu’elle soit du bien ou du mal ». C’est alors que Jibril lui a dit « sadaqta » ce qui signifie « tu as dis vrai » jusqu’à la fin du hadith. Le sens de sa parole qui signifie donc « que tu crois en Allah » al-‘iman dans la langue signifie at-tasdiq, c’est-à-dire de croire en la véracité. Dans la loi at-tasdiq bima^na ch-chahadatayn, c’est-à-dire de croire au sens des deux témoignages. La foi en Allah a lieu en ayant la croyance qu’Il existe sans avoir de ressemblance avec aucune de Ses créatures, la preuve pour cela à partir du Qour’an honoré c’est la Parole de Allah « Layça kamithlihi chay’ wa Houwa s-sami^ou l-Basir » ce qui signifie « Rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit ». Allah ta^ala est le Créateur de toutes choses, des corps palpables, c’est ce qui peut être palpé, tenu à la main comme la pierre, les arbres, l’homme et les corps impalpables, c’est ce qui ne peut être tenu à la main comme le vent, l’âme, la lumière et l’obscurité, les jinns et les anges. Allah n’a ainsi aucune ressemblance avec aucune de Ses créatures. Il n’est donc pas permis d’avoir la croyance qu’Il serait un corps palpable ni un corps impalpable. Allah ta^ala dit « wa koullou chay’in ^indahou bimaqdar » ce qui signifie « Toute chose, Allah l’a créée selon une quantité particulière ». Si le grain de moutarde a un corps qui est petit, le grain de blé un peu plus grand, puis vient le grain de raisin encore plus grand jusqu’au Trône qui est le plus grand corps que Allah a créé par ses dimensions. Et un corps ne créé pas un autre corps. Il est confirmé ainsi que Allah n’est pas un corps. Par ailleurs, il n’est pas possible que Allah ait une des caractéristiques des corps comme le mouvement, l’immobilisation, le fait d’être dans une direction et dans un endroit. Il n’est donc pas possible que l’on dise que Allah existe dans le ciel ou qu’Il est assis sur le Trône ou qu’Il est installé au-dessus du Trône ou en face du Trône car tout ceci fait partie des caractéristiques des corps. L’imam Abou Ja^far At–Tahawiyy le salafite, celui qui a vécu dans le troisième siècle de l’Hégire a dit dans son Traité de Croyance qu’il a présenté comme étant la croyance de Ahli s-sounnah wa-l-jama^ah « Wa man wasafa l-Laha bi ma^nan min ma^ani l-bachar faqad kafar » ce qui signifie « Celui qui attribue à Allah un des sens des humains il devient mécréant ». Il s’est écoulé plus de mille ans depuis la mort de At–Tahawiyy, que Allah lui fasse miséricorde. « Les sens des humains » c’est-à-dire leurs caractéristiques, c’est-à-dire comme les organes, les membres, la forme, la couleur, le changement d’un état à un autre, le changement d’humeur, le déplacement d’un endroit à un autre. Allah ta^ala est le Créateur des endroits et des directions. Il n’est donc pas possible à Son sujet qu’Il y réside, il n’est pas possible à Son sujet qu’Il y habite. Allah existe de toute éternité avant la création des endroits et des directions sans endroit ni direction et Il existe après la création des endroits et des directions sans endroit ni direction car Allah change Ses créatures alors que Lui soubhanahou wa ta^ala ne change pas et Allah sait plus que tout autre.
LA CROYANCE AUX ANGES
La signification de la parole du prophète , salla-l-Lahou ^alayhi wa sallam,dans le hadith de Jibril qui signifie « La croyance c’est que tu crois en Allah et en Ses anges » jusqu’à la fin du hadith, les anges sont des esclaves de Allah, ils sont honorés, Allah les a créés de lumières, ils ont des ailes, ils ne tombent pas dans les péchés et ils sont responsables, ils ont un libre choix qui est sous la volonté de Allah mais ils ne choisissent que l’obéissance. Allah ta^ala dit « La ya^souna-l-Laha ma amarahoum wa yaf^alouna ma you’marouna » ce qui signifie « Ils ne désobéissent pas aux ordres que Allah leur donne et ils font ce qui leur est ordonné ». Seul Allah sait leur nombre. Allah ta^ala dit « Wa ma ya^lamou jounouda Rabbika illa hou » et ils ont des fonctions. Certains portent le Trône, d’autres inscrivent les bonnes actions, d’autres inscrivent les mauvaises, d’autres protègent les esclaves du fait que les jinns leur fassent du mal, on les appelle les anges gardiens – al-hafadhah – et le meilleur d’entre eux est Jibril ^alayhi s-salam qui est leur président, c’est un messager aux anges et les anges ne sont pas de sexe masculin ni de sexe féminin, ils ne mangent pas, ils ne boivent pas, ils ne dorment pas, ils ne se fatiguent pas d’obéir à Allah, ils ne se reproduisent pas. Allah les a créés et dans le mérite après Jibril vient Mika’il qui est l’ange en charge de la pluie et des plantes et des récoltes, après lui vient Israfil qui est l’ange en charge de souffler dans le cor au Jour du Jugement, puis vient ^Azra’il qui est l’ange de la mort. Il est parvenu dans un hadith rapporté par At–Tabaraniyy dans Tiwalat que le nom de l’ange de la mort est ^Azra’il tout comme c’est parvenu dans le hadith du cor as–sour rapporté par Al-Bayhaqiyy contrairement aux ignorants qui renient cela. Et Ibnou Farhoun a mentionné, donc Ibnou Farhoun qui est un savant malékite a mentionné dans tabsirat al-houkkam que celui qui insulte l’ange de la mort ^Azra’il, il devient mécréant. Ceci fait l’objet d’accord chez les savants. Après ^Azra’il dans l’ordre de mérite viennent les anges qui portent le Trône. Chaque ange est un saint, un waliyy de Allah. Il peut prendre des aspects d’homme avec un bel aspect parfois mais sans qu’il n’ait l’organe génital et ils ne prennent pas l’aspect de femme absolument pas du tout ni des aspects laids comme les singes, les chiens ou les porcs. Certains anges descendent à l’aube et ils assistent à la récitation du Qour’an lors de la prière de l’aube. Allah ta^ala dit « wa Qour’ana-l- fajri inna Qour’ana-l-fajri kana machhouda » c’est-à-dire que les anges témoignent et sont présents nuit et jour et notamment lors de la récitation du Qour’an à l’aube. Les anges, ce sont eux qui sont visés par la Parole « Yanzilou Rabbouna koulla laylatin ila s-sama’i d-dounya fayaqoulou hal min moustaghfirin faghfira lah » le hadith qui signifie « Un ange de notre Seigneur descend sur ordre de Allah et il dit en transmettant que Allah leur apprend qu’Il est leur Seigneur et Qui leur dit « est-ce qu’il y a quelqu’un qui cherche à être pardonné et Allah lui pardonne » jusqu’à la fin du hadith. Il a été confirmé dans ce qu’a rapporté le hafidh An-Naça’iyy dans le livre « amalou-l-yawm wa l-layla » d’après Abou Hourayrah qu’il a dit « Le messager de Allah, salla-l-Lahou ^alayhi wa sallam, a dit « inna-l-Laha youmhil hatta ‘idha mada chatrou l-layli-l-awwal amara mounadia fayounadi inna Rabbakoum yaqoul « hal min moustaghfirin faghfira lah, hal min sa’ilin fa’ou^tiyah, hal min da^in fa’astajiba lah hatta yanfajira l-fajr », ce qui signifie « Allah fait que s’écoule la première moitié de la nuit puis Il ordonne à un ange qui va appeler en disant « votre Seigneur vous dit « est-ce qu’il y a quelqu’un qui demande à être pardonné et Allah lui pardonne, est-ce qu’il y a quelqu’un qui demande quelque chose, Allah lui donne, est-ce qu’il y a quelqu’un qui invoque et Allah l’exauce jusqu’à l’aube ». Et la meilleure manière d’expliquer un hadith qui est rapporté par un autre hadith, Al-hafidh Al-^iraqiyy a ainsi dit dans son Atfiyah « wa khayrou ma fasartahou bi-l-waridi » c’est-à-dire la meilleure manière d’expliquer une version d’un hadith, c’est par un autre hadith. C’est également la même chose pour tout texte du même ordre ; il s’agit des anges comme dans la Parole de Allah « a’amintoum man fi s-sama’i an yakhsifa bikoumou l-ard » qui signifie « Êtes-vous donc en sécurité, ne craignez-vous pas que ceux qui sont au ciel ne fassent que vous soyez ensevelis sous terre ». Il s’agit ici des anges. Egalement la parole du prophète, salla-l-Lahou ^alayhi wa sallam « Ar-rahimouna yarhamouhoum r-Rahman ‘irhamou man fi-l-‘ard yarhamoukoum ahli s-sama’ » qui signifie « Les miséricordieux, c’est Ar-Rahman Allah Qui leur fait miséricorde. Soyez miséricordieux avec ceux qui sont sur terre alors ceux qui sont aux cieux vous feront miséricorde ». Ceux qui sont visés ici ce sont les anges preuve en est le hadith rapporté par le hafidh Ibnou Hajar dans ses « ‘amali » et hadith qu’il a jugé haçan. Le prophète, salla-l-Lahou ^alayhi wa sallam, a dit « Ar-rahimouna yarhamouhoum Rahim ‘irhamou ahlou l-‘ardi yarhamoukoum ‘ahlou s-sama’ » ce qui signifie « Les miséricordieux c’est Ar-Rahim Allah Qui leur fait miséricorde. Soyez miséricordieux envers les gens sur terre alors les habitants du ciel vous feront miséricorde ». Il est clair ici qu’il s’agit des anges car Allah n’est pas appelé « ‘ahlou s-sama’ » « gens du ciel ». Le sens de la miséricorde des anges en faveur des croyants parmi les gens de la terre, c’est qu’ils demandent le pardon en leur faveur et Allah sait plus que tout autre.
LA CROYANCE AUX LIVRES CELESTES
Le sens de la parole du prophète, salla-l-Lahou ^alayhi wa sallam dans le long hadith de Jibril qui signifie « La foi, c’est que tu crois en Allah, en Ses anges et en Ses Livres » jusqu’à la fin du hadith, les livres célestes, c’est Jibril ^alayhi-s-salam qui les a fait descendre sur les prophètes de Allah. Les plus connus d’entre ces livres, ce sont quatre livres : at-Tawrat – la Thorah, al-‘Injil – l’Evangile, az–Zabour– les Psaumes et al-Qour’an – le Qour’an – le Coran, qui est le meilleur d’entre ces livres. Ces livres, c’est Jibril qui les a pris à partir de la Table Préservée. Allah ta^ala a créé un son qui correspond à la récitation de ces livres sans que Jibril a entendu. At-Tawrat a été révélée et descendue sur Mouça, al-‘Injil a été descendu sur ^Iça et az-Zabour a été descendu sur Dawoud. Il comporte des sagesses et des exhortations. Le Qour’an, lui, a été descendu à Mouhammad, salla-l-Lahou ^alayhi wa sallam. La parole qui existe dans ces livres n’est pas la parole-même propre à l’Être de Allah mais il s’agit d’expressions de cette parole. L’expression est une chose et ce qui est exprimé est autre chose. L’expression qui est faite de lettres et de sons est une langue écrite dans la Table Préservée et c’est une expression que Jibril a récitée au prophète sans aucun doute, elle est créée, elle est entrée en existence. Quant à ce qu’elle exprime qui est la Parole de Allah l’Unique, Celui Qui est de toute éternité, Qui est Exempt de début et de fin et qui est une parole qui n’a pas de ressemblance avec la parole des créatures. Abou ^Aliyy As-Saqouniyy, mort en 707 de l’hégire a dit que la Parole de Allah est unique. Le hafidh Al-Bayhaqiyy dans deux de ses livres a dit cela également. Tous les savants de Ahli s-sounnah ont dit cela. Le sens de l’unicité de la Parole de Allah, c’est que la Parole de Allah qui est Son Attribut n’est pas une parole multiple mais c’est une parole unique. Cette parole unique est une promesse, une menace, un ordre, une interdiction, une information, une interrogation, une annonce de bonne nouvelle. Il est parvenu dans le Qour’an honoré « Qoul law kana l-bahrou midada likalimati Rabbi » cela ne veut pas dire que la Parole de Allah est multiple parce qu’il y a « kalimat » mais ici le mot « kalimat » est au pluriel, c’est dans le sens de l’honneur et de la glorification de la Parole de Allah. Le sens de la ‘ayah « Law kana l-bahrou midadan » c’est-à-dire si la mer, si les océans avaient été de l’encre avec lequel on écrit ce qui exprime la Parole de Allah, ces océans, cette mer finiraient et ce qui exprime la Parole de Allah ne finit pas, c’est cela le sens de « Qoul law kana l-bahrou midada likalimati Rabbi lanafida l-bahrou qabla an tanfada kalimatou Rabbi wa law ji’na bimithlihi madada » c’est-à-dire même si nous avions ramenés autant de mers et d’océans qu’il y a, ils finiraient tous et cela ne suffit pas pour écrire ce qui exprime la Parole de Allah. Il en est de même dans la parole du prophète, salla-l-Lahou ^alayhi wa sallam « ‘a^oudhou bikalimati-l-Lahi tammah ». « Al-kalam », la parole a été mentionnée ici au pluriel « kalimat » pour glorifier la Parole de Allah et le sens de « at-tammah » c’est-à-dire la Parole de Allah qui ne comporte pas de défaut c’est-à-dire que la Parole de Allah ne comporte pas de défaillance. Quant à la Parole de Allah ta^ala« La touharrik bihi liçanaka lita^jala bih » cela signifie « Ô Mouhammad ne récite pas le Qour’an pendant que Jibril te le récite de crainte que tu ne l’oublies » mais Sa Parole « ‘Inna ^alayna jam^ahou wa Qour’anah » cela veut dire « Nous te garantissons que tu ne l’oublieras pas » c’est-à-dire que tu vas mémoriser le Qour’an et que tu ne vas pas l’oublier. Quant à Sa Parole « Fa’idha qara’nahou fa’tabi^ou qour’anah » c’est-à-dire « Nous te l’avons rassemblé dans ta poitrine, dans ton cœur alors suis et œuvre conformément à ce qui t’a été révélé. Il est dit dans la langue Arabe « Qara’ l-ma’ou fi-l-hawd » c’est-à-dire « rassembler l’eau dans un bassin ». Il n’est pas permis de croire que Allah prononce les mots du Qour’an tout comme nous le prononçons, c’est pour cela on ne dit pas que Allah prononce natiq mais on dit « moutakallim » Il parle, ça veut dire qu’Il a pour attribut la parole, cette parole qui est un attribut qui n’est pas de lettre, qui n’est pas une voix, qui n’est pas une langue. Preuve en est, c’est-à-dire qu’il est confirmé que Allah a pour attribut la parole, la preuve à partir du Qour’an, c’est la Parole de Allah ta^ala « Wa kallama-l-Lahou Mouça taklima » et la preuve que cette ‘ayah nous a indiqué la confirmation d’une parole réelle à Allah tel qu’il est digne de Lui c’est que le verbe dans la langue Arabe quand il est appuyé par le substantif, al-masdar, cela indique le sens propre et le masdar, le susbtantif, c’est ce qui vient en troisième position lorsqu’on décline le verbe, on dit « kallama , youkallimou, taklima » « il a parlé, il parle, parole » et le sens de la ‘ ayah c’est que Allah a levé de l’ouïe de Mouça le voile abstrait qui empêche d’entendre Sa Parole, lorsque Mouça était au mont Sinaï, tour Saïna, il a ainsi entendu la Parole de Allah qui existe éternellement et cette parole qui n’est pas de lettre, ni de voix, ni de langue, cette parole qui n’est pas comme la parole des mondes sans que la Parole de Allah qui est Son attribut propre ne prenne place dans l’oreille de Mouça car ce qui prend place et qui s’incarne dans la créature est en soi créé ou ce qui est une preuve de l’entrée en existence de l’âme, c’est le fait que l’âme s’incarne dans la créature. Les gens de Ahli s-sounnah ont dit « Mouça ainsi que son ouïe sont entrés en existence et la Parole de Allah n’est pas entrée en existence ». L’imam Abou Hanifah An-Nou^man Ibnou Thabit dans son livre « al-fiqhou-l-‘akbar », Abou Hanifah qui est né en 80 de l’hégire a dit « Allah parle, pas comme nous parlons. Nous nous parlons avec des instruments et des langues et des lettres mais Allah parle sans instrument, sans lettre. Le sens d’instrument, c’est les points d’articulation des lettres comme la gorge et ceci est une preuve que la croyance de Ahlou-s-sounnah, que ce soit les gens du Salaf, les musulmans des trois premiers siècles de l’hégire ou les gens du Khalaf, les musulmans des siècles suivants est que la Parole de Allah, qui est Son attribut, n’est pas de lettre, n’est pas une voix ni une langue. Il est par ailleurs parvenu dans le Sahih de Al-Boukhariyy que le messager a dit « Ma minkoum min ahadin illa sayakallimouhou Rabbouhou yawma-l-qiyamah layça baynahou wa baynahou tarjouman wa la hajib » cela veut dire que dans l’au-delà, Allah est Celui qui interroge et fait rendre des comptes aux esclaves. Il hôte ainsi de l’ouïe de Ses créatures lors de la station de l’exposition des actes, Il leur hôte le voile abstrait, celui qui empêche d’entendre Sa Parole propre. Ainsi, tous les humains, tous les jinns vont entendre la Parole de Allah qui n’est pas des lettres, qui n’est pas une voix. Ils vont comprendre de cette parole l’interrogation sur leurs œuvres, sur leurs intentions, sur leurs paroles. Les croyants pieux seront heureux et les mécréants seront malheureux bien que la Parole de Allah soit unique, ceci est une preuve que cette parole propre n’est pas une lettre, ni une voix, ni une langue car si l’exposition des actes à Allah avait été par une interrogation avec des lettres et une langue, Allah serait le plus lent à faire rendre des comptes, que Allah nous préserve et nous garde de pareille croyance. Or, Allah dit « Thoumma rouddou ila-l-Lahi mawlahoum-l-haqq ‘ala lahou l-houkmou wa houwa asra^ou-l-hasibin » c’est-à-dire « Je suis Celui Qui fait rendre rapidement les comptes aux gens » c’est cela le sens de cette ‘ayah. Il y a aussi la Parole de Allah ta^ala « sari^ou-l-hisab » cela veut dire cela également. Il est par ailleurs parvenu dans le Sahih dans Al-Boukhariyy « ‘Ana l-bachara koullahoum binisbati liya’jouj wa ma’jouj kawahidi ‘ila ‘alf » ce qui signifie « Tous les humains par rapport à Ya’jouj et Ma’jouj représentent un pour mille ». Si l’exposition des actes de ceux-là – Ya’jouj et Ma’jouj– avait été avec des lettres et une voix, cela aurait duré un temps très long. Tout ceci confirme donc que la Parole de Allah qui est Son attribut propre n’est pas des lettres, n’est pas une voix, n’est pas une langue, n’a pas de début, n’a pas de fin et que le Qour’an honoré, la Tawrat, l’’Injil qui sont authentiques et tous les livres qui ont été descendus aux prophètes sont des expressions de cette parole mais malgré cela on appelle ce qu’ils comportent ces livres « la Parole de Allah » car ce ne sont pas une composition d’humain ni une composition d’ange et Allah sait plus que tout autre.
LA CROYANCE AUX MESSAGERS DE ALLAH
La parole du prophète, salla-l-Lahou ^alayhi wa sallam, dans le long hadith de Jibril, qui signifie « La foi, c’est que tu crois en Allah, en Ses anges, en Ses livres, en Ses messagers » jusqu’à la fin du hadith, cela veut dire qu’il est un devoir de croire aux messagers de Allah, ceux d’entre eux qui étaient prophètes – nabiyy – mais pas messager – raçoul – et ceux qui étaient messagers – raçoul – et prophètes –nabiyy. Que l’on sache que le prophète –an-nabiyy, c’est celui qui a reçu la révélation d’une loi, la loi d’un messager qui l’a précédé. Quant au messager – ar-raçoul – c’est celui qui a reçu la révélation d’une nouvelle loi. Chacun des deux à pour ordre de transmettre. Certains savants se sont trompés en disant que le prophète n’a pas l’ordre de transmettre. C’est une erreur abominable car si il n’avait pas reçu l’ordre de transmettre, quel est le sens de son message, de son envoi. Quant à la Parole de Allah ta^ala « La noufarriqou bayna ‘ahadin min rouçoulih » c’est-à-dire « Nous ne distinguons entre aucun de ces messagers par la foi » cela veut dire que nous croyons en la totalité d’entre eux. Mais du point de vue du mérite, certains messagers sont meilleurs que d’autres. Allah ta^ala dit « Tilka r-rouçouli faddalna ba^dahoum ^ala ba^d » ce qui signifie « Ces messagers, nous avons accordé à certains un degré supérieur aux autres. Le premier des prophètes et des messagers, c’est ‘Adam ^alayhi s-salam. La preuve en est qu’il était prophète, c’est la Parole de Allah ta^ala «’Inna l-Laha stafa ‘Adama wa Nouhan wa ‘ala Ibrahima wa ‘ali ^Imran ^ala-l-^alamin » ce qui signifie « Allah a élu ‘Adam, Nouh, la famille de ‘Ibrahim, la famille de ^Imran par rapport au reste des mondes ». Certains se sont trompés. Ils ont pensé que le premier des messagers dans l’absolu, c’est Nouh et ils ont cité pour cela un hadith que Nouh serait le premier des messagers de Allah aux gens de la terre. Or, le sens de ce hadith, c’est que Nouh ^alayhi s-salam était le premier que Allah a envoyé à des peuples différents car avant cela, les gens étaient une seule communauté, c’est-à-dire ils étaient tous sur l’Islam. Cela avait duré à l’époque de ‘Adam, à l’époque de Chith, puis à l’époque de ‘Idris. Ensuite, la mécréance s’était produite pour la première fois après ‘Idris. Nouh était donc le premier à être envoyé à des mécréants. Al-jahiliyatou-l-‘oula, la première période anté-islamique c’est celle qui séparait le décès de ‘Idris et l’envoi de Nouh. Elle a duré mille années. Le dernier des prophètes et le meilleur d’entre eux, c’est Mouhammad, salla-l-Lahou ^alayhi wa sallam. La preuve qu’il était le meilleur des prophètes c’est la Parole de Allah ta^ala « Kountoum khayroun ‘oummatin ‘oukhrijat li-n-nas » ce qui signifie « Votre communauté est la meilleure des communautés ». Si sa communauté est la meilleure des communautés, il est donc lui le meilleur des prophètes.
Que l’on sache que les prophètes sont meilleurs que les saints, les waliyy. Ils sont meilleurs que les anges – al-mala’ikah. Allah ta^ala après la mention d’un certain nombre de prophètes a dit « Wa koullan faddalna ^ala-l-^alamin » ce qui signifie « Nous leur avons accordé à tous un degré supérieur aux mondes ». Les mondes – al-^alamoun – englobe les jinns, les humains et les anges. Il est parvenu que tous les prophètes sont venus avec une seule et même religion qui est l’islam. Allah ta^ala dit « ‘Inna d-dina ^inda-l-Lahi l’islam » qui signifie « La religion agréée par Allah c’est l’Islam » et Allah ta^ala dit « Wa man yabtaghi ghayra l’islami dina falan youqbala minh wa houwa fi-l-‘akhirati mina l-khacirin » qui signifie « Celui qui choisi une autre religion que l’Islam, elle ne sera pas acceptée de lui et il sera dans l’au-delà au nombre des perdants » et Allah ta^ala dit « Houwa s-sammakoumou l-mousliminou mina-l-qabl » qui signifie « Celui qui vous a appelé musulmans depuis bien longtemps ». Et Allah ta^ala dit « Ma kana ‘Ibrahim yahoudiyan wa la nasraniyan wa lakin kana hanifan mousliman wa ma kana mina-l-mouchrikin » ce qui signifie « ‘Ibrahim n’était pas juif, il n’était pas chrétien mais il était bien sur l’Islam, sur la droiture, il n’était pas un associateur» et Allah ta^ala dit « Falamma ‘ahassa ^Iça minhoumou-l-koufra qala man ‘ansari illa-l-Lah qala-l-hawariyyoun nahnou ‘ansarou-l-Lah ‘amanna bi-l-Lahi wa chahd bi ‘anna mouslimoun » ce qui signifie « Lorsque ^Iça a vu que certains allaient commettre la mécréance, il a dit « qui sont ceux qui me soutiennent pour l’agrément de Allah ? » Les apôtres ont alors dit « nous te soutenons pour l’agrément de Allah, nous avons cru en Allah et témoigne que nous somme musulmans ». Al-Boukhariyy a rapporté que le messager de Allah, salla-l-Lahou ^alayhi wa sallam, a dit « Al-anbiya’ou ‘ikhwatou li^allat dinouhoum wahid wa ‘oummahatouhoum chatta » cela veut dire que les prophètes sont comme des frères de même père mais de mère différente. Leur religion est la même qui est l’islam. Tous les prophètes sont venus avec une seule croyance au sujet de Allah qui est la croyance qu’il n’est de Dieu que Allah ». Le prophète ^alayhi s–salat wa salam a dit « ‘Afdalou ma qoultou ‘ana wa n-nabiyyouna min qabli la ‘ilaha illa l-Lah wahdahou la charika lah » ce qui signifie « La meilleure parole que j’ai dite moi ainsi que les prophètes qui m’ont précédés est « il n’est de Dieu que Allah, Il n’a pas d’associé ». Et les frères dans la langue « al-‘ikhwah » sont soit des frères « ach-chiqqa’ » soit des frères « ‘akhiaf » soit des frères « li^allat ». Le sens de « frères li^allat » ce sont des frères qui ont même père mais qui ont des mères différentes. Cette comparaison que le messager a faite veut dire que tous les prophètes sont comme des frères qui ont un même père, en effet, puisque leur religion est la même qui est l’Islam. Mais ce qui les distingue les uns des autres, c’est la loi, c’est-à-dire les ramifications pratiques comme la zakat, comme la prière et ce qui est de cet ordre. Dans la loi de ‘Adam par exemple, il était permis au frère d’épouser sa sœur qui n’était pas sa sœur jumelle. La fornication à son époque et dans sa loi, c’est qu’un homme ait un rapport avec sa sœur qui était sa sœur jumelle. Puis, par la suite, il y a eu l’interdiction du mariage d’un frère avec sa sœur qui n’était pas sa sœur jumelle dans la loi de Chith et il était dans la loi de ‘Adam obligatoire d’accomplir une seule prière puis dans les lois des prophètes des fils de ‘Isra’il, il y a eu obligation d’accomplir deux prières. Puis dans la loi de notre maître Mouhammad qui est la meilleure des lois et la plus facile, il y a eu l’obligation d’accomplir cinq prières par jour et nuit. Ce changement dans la loi est fonction de ce que requiert la sagesse et Allah sait mieux que quiconque l’intérêt des gens plus qu’eux-mêmes. A partir de là, tu prends connaissance, toi qui est neutre et objectif, de la grave erreur dans la parole de certains qui disent « les trois religions célestes ». En effet, il n’y a pas de religion valable si ce n’est l’Islam qui est la seule religion céleste. Quant aux nasara qui ont été mentionnés dans le Qour’an à titre d’éloge dans cette ‘ayah « ‘Inna l-ladhina hadouwan n-nasara wa sabi’in man ‘amana bi-l-Lahi wa l-yawmi-l-‘akhir » jusqu’à la fin de la ‘ayah « an-nasara » ici, c’était les musulmans qui ont été les supporters et les partisans de ^Iça, qui l’ont suivi sur l’Islam. Quant à l’yahoud qui sont cités ici, ce sont ceux qui étaient musulmans, ceux qui hadou, c’est-à-dire qui ont fait le repentir, qui ont abandonné les erreurs qu’ils avaient faites après avoir contredit Mouça et Haroun, ils ont dit « houdna » c’est-à-dire « toubna wa raja^na » c’est-à-dire « nous nous repentons ». Et la raison de l’appellation de ceux qui ont mécru après ceux-là comme « yahoud » et « nasara », la raison de leur appellation « gens du Livre » «’ahlou-l-kitab », c’est parce qu’ils se réclament de at-Tawrat et de al-‘Injil mais c’est une simple réclamation sans croire en at-Tawrat et al-‘Injil authentiques. Il n’est donc pas permis de les appeler « croyants ». Preuve en est la Parole de Allah ta^ala « Qoul ya ‘ahla-l-kitabi lam takfourouna bi ‘ayati-l-Lah wa-l-Lahou chahidou ^ala ma ta^maloun » qui signifie « Ô vous gens du Livre pourquoi vous êtes mécréants en les ‘ayah de Allah et Allah sait ce que vous faîtes » et la Parole de Allah ta^ala « Wa law ‘amana ahlou-l-kitabi lakana khayran lahoum » qui signifie « Si les gens du Livre avaient été croyants cela aurait été mieux pour eux ». Et la Parole de Allah ta^ala « Wa law ‘an ‘ahla-l-kitabi ‘amanou wa t-taqou lakafarna ^anhoum sayyi’atihim » qui signifie « Si les gens du Livre avaient été croyants et avaient été pieux Nous leur aurions expié leurs mauvaises actions ». Quant à la Parole de Allah ta^ala « ‘Inna l-ladhina kafarou min ‘ahli l-kitabi wa l-mouchrikina fi nari jahannama khalidina fiha ‘oula’ikahoum charrou l-bariyyah ». Ici, il ne s’agit pas d’une partie d’entre eux mais il s’agit de la totalité d’entre eux. On dit que « min » ici ce n’est pas les taba^iyoud mais les bayan, c’est-à-dire que tous sont des mécréants. Et Allah sait plus que tout autre.
LA CROYANCE AU JOUR DERNIER
Le prophète ^alayhi s–salatou wa salam a dit dans le long hadith de Jibril ce qui signifie « La foi, c’est que tu crois en Allah, en Ses anges, en Ses Livres, en Ses messagers et au Jour Dernier » jusqu’à la fin du hadith. Le Jour Dernier c’est le Jour du Jugement. Il commence à partir du moment où Israfil souffle dans le cor. Tous ceux qui étaient vivants parmi les humains et les jinns et les anges vont mourir sauf ceux qui sont exceptés parmi les anges comme ceux qui portent le Trône, comme l’ange chargé du Paradis, l’ange chargé de l’enfer. Le Jour du Jugement dure cinquante mille ans. Il s’agit de cinquante stations différentes pour l’exposition des actes. Chaque station dure mille années. Allah ta^ala dit « Fi yawmin kana miqdarouh khamsina ‘alfa sanah » qui signifie « Un jour dont la durée est de cinquante mille ans ». Il est parvenu dans le hadith sahih que toutes ces années vont passer pour un croyant pieu comme moins que le temps d’une prière prescrite et dans une autre version comme lorsque le soleil s’apprête à se coucher. L’exposition des actes des gens a lieu sur la terre changée. Allah ta^ala dit « Yawma toubaddoula l-‘ardou ghayra l-‘ard » ce qui signifie « Le jour où la terre sera changée ». Al-qiyamah, le Jour du Jugement a des petits signes annonciateurs et des grands signes annonciateurs. Parmi les petits signes annonciateurs, c’est de construire en hauteur de la part de ceux qui, auparavant, marchaient nu pied, qui étaient mal habillés, qui étaient pauvres, qui faisaient paître le bétail et ceci s’est produit. Il y a aussi le rapprochement des marchés, ils deviennent tellement nombreux qu’ils deviennent proches les uns des autres et cela aussi s’est produit. Il y a aussi le grand nombre de tremblements de terre et le grand nombre d’assassinats sans raison et le grand nombre de gens qui boivent l’alcool et beaucoup de fornication, beaucoup de gens qui entendent la musique interdite et tout cela s’est produit. Il y a aussi les femmes qui vont paraître avec des vêtements qui montrent leur zone de pudeur en grand nombre avec leur tentation des hommes pour la fornication, ceci aussi s’est produit. Et le dernier des petits signes annonciateurs, c’est l’apparition de Al-Mahdi. At-Tirmidhiyy, Abou Dawoud ont rapporté que le messager de Allah, salla-l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit « La taqoumou s-sa^a hatta yamlika n-nasa rajouloun min ahli baytiyi youwatihou smouhou smi wa smou abihi sma abi yamlan l-‘ardou qistan wa ^adlan kama mouli’at dhoulman wa jawra » c’est-à-dire que parmi les signes annonciateurs du Jour du Jugement, c’est que la terre sera emplie d’injustice et de tyrannie et cela aussi s’est produit. Ensuite va paraître un homme qui est de la famille du messager, qui s’appellera Mouhammad fils de ^Abdou-l-Lah, il est de Médine lui ainsi que son père, il va apparaître à Médine l’Illuminée et en sortir pour se diriger à la Mecque là où 313 saints vont lui faire pacte d’allégeance. Ensuite, il va s’installer dans le pays de Ach-Cham et il y vivra et il gouvernera la terre avec équité. Il est parvenu dans les paroles qui nous ont été rapportées qu’il aura au-dessus de lui un ange qui annoncera aux gens « Ô vous les gens, voici Al-Mahdi, suivez-le » et lorsque ^Iça va descendre du ciel, Al-Mahdi va le diriger dans la prière. Tout cela indique que ^Iça Al-Macih va appliquer la loi de Mouhammad, salla-l-Lahou ^alayhi wa sallam. Après les petits signes annonciateurs, il y aura de grands signes annonciateurs parmi lesquels il y a trois fissures dans la terre, une à l’est, une à l’ouest et une dans la Péninsule arabique. Il y a aussi les peuples de Ya’jouj et Ma’jouj qui vont apparaître. Ce sont des mécréants, des êtres humains descendants de ‘Adam mais qui sont cachés dans une direction de la terre. Dhou l-Qarnayn qui est un esclave vertueux a construit une barrière, un barrage entre eux et les autres humains. Il est parvenu dans le hadith sahih que chaque jour, ils essayent de transpercer ce barrage et il reste une partie qu’ils ne transpercent pas, une partie qui peut être transpercée en une seule journée mais ils diront « demain, nous allons le poursuivre » et le lendemain quand ils vont revenir, ils vont retrouver que le barrage est redevenu tel quel jusqu’au jour dans lequel Allah a voulu qu’ils sortent. Ils vont dire la veille « demain nous allons poursuivre si Dieu le veut ». Quand ils vont venir le lendemain, ils vont ouvrir le barrage et ils vont sortir et ils vont manger tout ce qu’il y a sur terre comme nourriture même ils vont boire toute l’eau qu’il y a dans la lagune de Tibériade qui se trouve en Palestine et le dernier d’entre eux quand il va passer, il va dire « ici, il y avait de l’eau ». Il y a aussi l’apparition de al-macih ad-dajjal. Al-macih ad-dajjal c’est le faux messie qui est emprisonné sur une île en mer, les anges l’ont ligoté avec des chaînes, c’est un mécréant qui va dire aux gens « je suis votre dieu » et il est borgne. Il ordonne aux gens de le suivre sur cette mauvaise croyance. Beaucoup vont le suivre car sa discorde et sa dissension est grande. Il dira à la terre « fais pousser tes plantes » et il va pousser ses plantes. Il dira au ciel « fais tomber ta pluie » et la pluie va tomber et ceci est une épreuve de la part de Allah à Ses esclaves. Le prophète, ^alayhi s–salat wa salam a dit « Il a avec lui une eau et un feu. Son eau est en réalité du feu et son feu est en réalité de l’eau ». Il y aussi parmi les grands signes la descente de ^Iça al-Macih. Allah ta^ala dit « Wa ‘innahou la^alamoun li s-sa^ah » ce qui signifie « Et il est certes un signe qui annonce le Jour du Jugement ». Ibnou ^Abbas a dit « Il s’agit de la descente de Al-Macih ^Iça. Il est parvenu dans le hadith sahih qu’il descendra auprès de la tour blanche qui se trouve à l’est de Damas, sur les ailes de deux anges. Et il y a maintenant une tour blanche à l’est de Damas dans le nouvel aéroport. Et il est parvenu que Al-Macih va tuer ad-dajjal à la porte de la ville de Loudd qui se trouve en Palestine et il va faire une invocation contre Ya’jouj et Ma’jouj et Allah les exterminera en faisant en sorte que des vers vont pénétrer dans leur cou et qu’ils vont les tuer. Il est rapporté de Ka^b Al-‘Ahbar que ^Iça va être enterré auprès de notre maître Mouhammad, salla-l-Lahou ^alayhi wa sallam dans la maison bénie de ^A’ichah. Il y a parmi les grands signes, la descente d’une fumée du ciel qui va recouvrir les gens qui vont être comme enrhumés. Il y a aussi la sortie d’un animal de la terre, c’est une bête immense qui sortira de la montagne As–Saffa, qui a une trompe, qui va marquer le croyant par un signe et le mécréant par un signe. Il y a aussi le lever du soleil à partir de son couchant et son coucher au levant pendant trois jours de suite. Il y a aussi un feu immense qui va sortir de ^Adan au Yémen qui va pousser les gens vers la terre de Ach-Cham et la terre de Ach-Cham est une grande surface depuis al-^Arich jusqu’à Balis en Irak et tout cela englobe la Jordanie, la Palestine, le Liban et la Syrie.
Remarque importante : il est un devoir de croire que Allah ta^ala n’est pas un corps. Il n’y a pas entre lui et une de Ses créatures de rapport de distance car le rapport de distance a lieu entre deux corps qui se trouvent dans une direction et un endroit. Lorsque nous entendons la parole du prophète, salla-l-Lahou ^alayhi wa sallam « Man ‘ahaba liqa’ Allah ‘ahaba-l-Lahou liqa’ahou wa man kariha liqa’ Allah kariha l-Lahou liqa’ ». Il n’est pas permis de croire que « liqa’ou l-Lah » a lieu de face mais le sens de « liqa’ou l-Lah » c’est la mort, c’est-à-dire que celui qui veut mourir, le croyant qui est pieu lors de la mort viendra à lui ^Azra’il et lui dira « je t’annonce la bonne nouvelle que Allah te fait miséricorde et qu’Il t’agrée » et il aimera mourir. Ce pieu, Allah l’aime et le sens quand on dit que Allah l’aime, c’est-à-dire Allah l’honore. Mais le mécréant, ^Azra’il viendra à lui, l’ange de la mort, quand il est en train d’agoniser, il lui dira « je t’annonce la mauvaise nouvelle que Allah te châtie » et il va détester encore plus la mort, ce mécréant, Allah ne l’aime pas c’est-à-dire Il ne l’honore pas. Il n’est pas permis de dire que Allah aime toute créature car Il les a créées toutes. Allah ta^ala dit « Fa’inna l-Laha la youhibbou l-kafirin » ce qui signifie « Allah n’agrée pas les mécréants ». Et Allah sait plus que tout autre.
LA CROYANCE EN LA DESTINEE QU’ELLE SOIT DU BIEN OU DU MAL
La signification de la parole du prophète, salla-l-Lahou ^alayhi wa sallam, dans le long hadith de Jibril « La foi est que tu crois en Allah, en Ses anges, en Ses Livres, en Ses messagers, au Jour Dernier et en la destinée qu’elle soit du bien ou du mal ». La croyance en la destinée qu’elle soit du bien ou du mal ici, al-qadar, il s’agit de l’attribut de Allah, c’est-à-dire qu’il est un devoir de croire que tout ce qui entre en existence entre en existence par la Prédestination éternelle de Allah. La prédestination de Allah qui est Son Attribut éternel, exempt de début, exempt de fin englobe tout ce qui entre en existence, que ce soit les corps ou les œuvres, qu’elles soient du bien ou du mal. La Prédestination de Allah qui est Son Attribut n’est pas qualifié de mauvais. Le sens de « khayrihi wa charrihi » « qu’il soit du bien ou du mal » c’est ce qui est prédestiné, c’est-à-dire la créature, il y a parmi Ses créatures ce qui est une bonne chose, il y a ce qui est une mauvaise. Ce qui est prédestiné est entré en existence grâce à la Prédestination de Allah qui est de toute éternité. Le messager, salla-l-Lahou ^alayhi wa sallam, aura utilisé le terme « al-qadar » dans le sens de l’Attribut de Allah puis il a utilisé le pronom « fi khayrihi » sur le sens de ce qui est destiné, à savoir, la créature. Allah ta^ala dit « Inna koulla chay’in khalaqnahou bi qadar » c’est-à-dire « Chaque chose Nous l’avons créée selon une destinée ». Et Mouslim a rapporté dans son sahih que le messager a dit « Koullou chay’in bi qadar hatta l-^ajzou wa l-kays » c’est-à-dire « Toute chose est selon une prédestination même la stupidité et l’intelligence ». Il n’est pas permis de dire que Allah a prédestiné le bien et qu’Il n’a pas prédestiné le mal car ceci est contraire au Qour’an, au hadith et à la raison. La prédestination du mal de la part de Allah, la volonté du mal de la part de Allah et la création du mal de la part de Allah n’est pas mauvais de la part de Allah. C’est le fait que l’esclave fasse le mal qui est mauvais. En effet, l’esclave a pour ordre de ne faire que le bien. Il lui est interdit de faire le mal. Mais Allah ta^ala est Celui Qui ordonne, Qui n’a personne qui Lui donne des ordres, Il est Celui qui interdit et Qui n’a personne qui Lui fixe des interdits. La différence entre le bien et le mal, c’est que Allah aime le bien, ordonne le bien, alors que le mal, Allah ne l’aime pas et l’interdit. Sinon, tout est créé par Allah, la Prédestination de Allah et la Science de Allah et par la Volonté de Allah. Si quelqu’un demande « l’homme est moukhayyir aw mousayyir ? ». La réponse est de dire que l’homme a une liberté de choisir qui est soumise à la Volonté de Allah. L’homme a un choix mais il ne sort pas de la Volonté de Allah. Allah ta^ala dit « Wa ma tacha’ouna illa ‘an yacha’ Allahou Rabbou l-^alamin » ce qui signifie « Et vous ne voulez que ce que Allah le Seigneur des mondes veut ». On ne dit pas que l’homme a un choix qui est indépendant de la Volonté de Allah. On ne dit pas que l’homme est contraint à faire ce qui provient de lui de son propre choix car la contrainte, al-jabr contredit la responsabilisation at-taklif. Allah ta^ala dit « La youkallifou l-Lahou nafsan illa wous^aha » qui signifie « Allah ne charge la personne que de ce dont elle est capable, de ce qu’elle peut faire » et Allah ta^ala dit « Laha ma kaçabat wa ^alayha ma ktaçabat » c’est-à-dire que l’âme a en sa faveur le bien qu’elle accompli, contre elle le mal qu’elle a accompli et acquis. L’homme, ne provient de lui que ce que Allah lui a prédestiné tout comme le prophète ^alayhi s–salat wa salam a dit « Wa qoul ‘i^malou fakoulloun mouyassaroun lima khouliqa lah » ce qui signifie « Dis, oeuvrez chacun il lui sera facilité ce pour quoi il a été créé ». La part de l’esclave et de son acte est qu’il oriente son intention vers cet acte et Allah lui créé cet acte dans ce moment-là si Dieu le veut. Les esclaves ont l’acquisition des œuvres. Ils n’ont pas de part dans la création des œuvres. Allah ta^ala dit « Hal min khaliqin ghayrou l-Lah ? » cela veut dire qu’il n’y a pas d’autre créateur que Allah. Et Ibnou Hibban a rapporté que le prophète, salla-l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit « Inna l-Laha sani^ou koulli sani^in wa san^atih » c’est-à-dire que Allah est le Créateur de l’esclave et le Créateur de l’acte de l’esclave. Parmi les plus grandes preuves de ‘Ahli s-sounnah que Allah est le Créateur de l’acte de l’esclave et que l’esclave n’a pas de part dans la création, c’est la Parole de Allah « Falam taqtoulouhoum walakina l-Laha qatalahoum wa ma ramayta ‘idh ramayt walakina l-Laha rama » cela veut dire « Ce n’est pas toi ô Mouhammad qui a créé l’acte de lancer mais lorsque tu as lancé, lorsque tu as acquis cet acte de lancer mais c’est Allah Qui a créé l’acte de lancer ». L’imam Ach-Chafi^iyy a été interrogé au sujet de la destinée al-qadar. Il a répondu « Ma chi’ta kana wa in lam ‘acha’ – wa ma chi’tou in lam tacha’ lam yakoun – khalaqta l-^ibada ^ala ma ^alimt – fafi l-^ilmi yajri l-fata wa l-mousin – ^ala dha manant wa hadha khadhalt – wa hadha a^anta – wa dha lam tou^in – faminhoum chaqiyyoun – wa minhoum sa^id – wa hadha qabihoun – wa hadha haçan » cela veut dire « Ce que tu veux ô Allah a lieu même si moi je ne le veux pas – et ce que je veux si Toi Tu ne le veux pas n’aura pas lieu – Tu as créé les esclaves conformément à ce que Tu sais – conformément à ce que Tu sais a lieu tout ce qui concerne le plus jeune tout comme le plus âgé – à celui-là Tu as fait grâce à cet autre Tu n’as pas fait grâce – celui-là tu l’as aidé celui-là Tu ne l’as pas aidé – parmi eux il y a les bienheureux d’autres des malheureux – celui-là est laid et cet autre est beau ». Ach-Chafi^iyy a donc expliqué al-qadar, la destinée, par la volonté. Et il a indiqué que ce que Allah veut aura lieu nécessairement et que ce que l’esclave veut n’aura lieu que si Allah le veut et que toute chose est créée par Allah conformément à sa Science et à Sa Volonté. Certains se sont égarés. Ils se prétendent de l’Islam. Ils ont considéré que la Volonté de Allah est soumise à la volonté de l’esclave et ceci est contraire à la Parole de Allah ta^ala « Wa ma tacha’ouna illa ‘an yacha’ Allahou Rabbou l-^Alamin » qui signifie « Et vous ne voulez que si Allah le Seigneur des mondes le veut ». Les mou^tazilah, que Dieu les enlaidisse, ont dit que Allah a créé les corps des esclaves et leur a donné la capacité de créer leurs œuvres puis il est devenu impuissant de les leur créer. Ceci est une des plus abominables mécréances. Un certain savant a dit « Les mou^tazilah ont considéré Allah comme celui qui a été cité dans le proverbe « je l’ai fait entrer chez moi et il m’en a fait sortir » c’est-à-dire ils ont considéré que Allah serait devenu vaincu dans ce monde qui Lui appartient. Or Allah dit « Wa l-Lahou ghaliboun ^ala ‘amri » c’est-à-dire que la Volonté de Allah se réalise. Al-qadiyy ^Abdou Jabbar, le mou^tazilite a rencontré l’imam Abou ‘Ishaq Al-Isfrayiny et le mou^taziliyy a commencé à parler en disant « Il est exempt d’imperfection Celui Qui est exempt de toute indécence ». Il vise par cela que Allah n’a pas voulu que le mal existe et qu’Il ne l’a pas créé ». C’est alors que Abou ‘Ishaq lui a répondu « Il est exempt d’imperfection Celui Qui est tel qu’il ne se produit dans ce qui Lui appartient que ce qu’Il veut ». C’est alors que le mou^taziliyy lui a répondu « est-ce que notre Seigneur aime qu’on Lui désobéisse ? ». Alors, Abou ‘Ishaq lui a répondu « Est-ce que notre Seigneur est désobéi malgré Lui ? ». Le mou^taziliyy a répondu « Vois-tu, si Il m’empêche d’être bien guidé et qu’Il a jugé que je sois mal guidé, égaré, est-ce qu’Il aura agi en bien envers moi ou en mal ? ». Alors, Abou ‘Ishaq lui a répondu « Si Il te prive de ce qui est ton droit, Il aura agi en mal mais si Il te prive de ce qui Lui appartient, alors Il accorde Sa miséricorde à qui Il veut ». C’est alors que le mou^taziliyy s’est tut et il n’a plus parlé car l’imam Abou ‘Ishaq lui a donné la preuve qui le fait taire.
Il s’avère ainsi, ô toi qui cherche la vérité que tout ce qui entre en existence est par la Volonté de Allah conformément à Sa Science, Sa Prédestination et Sa Création que ce soit les corps ou les actes, le bien tout comme le mal, la mécréance et la foi. Seulement, Allah aime le bien et ordonne le bien mais Il n’aime pas le mal et Il interdit le mal. Ibnou Hibban a rapporté que le prophète, salla-l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit « ‘Inna l-Laha law ^adhdhaba ahli ‘ardihi wa samawatihi la^adhdhabahoum wa Houwa ghayrou dhalimin lahoum wa law rahimahoum kanat rahmatouhou khayran lahoum min ‘a^malihim wa law ‘anfaqta mithla ‘ouhoudin dhahaban fi sabili l-Lahi ma qabilahou l-Lahou mink hatta tou’mina bi l-qadar wa ta^allama ‘an ma asabak lam yakoun liyoukhti’ak wa ma ‘akhta’ak lam yakoun liyousibak wa law mit ^ala ghayri hadha dakhalta n-nar » ce qui signifie « Allah si Il châtiait les gens de la terre et des cieux, Il les aurait châtiés sans être injuste envers eux et si Il leur faisait miséricorde, Sa miséricorde serait un bien pour eux, ce serait mieux que les actes qu’ils ont accomplis. Et si tu dépensais comme la montagne de ‘Ouhod en or dans la voie que Allah agréée, Allah n’accepte cela de toi que si tu crois en la prédestination et que tu saches que ce qui t’a atteint ne pouvait pas te manquer et que ce qui t’a manqué ne pouvait pas t’atteindre et que si tu mourrais sur autre que cette croyance tu irais en enfer »
Et Allah sait plus que tout autre.