Jurisprudence : conditions de validité et causes d’annulation de la prière
Les conditions de validité de la prière
Les choses suivantes sont des conditions pour la validité de la prière :
1/ Le woudou’.
2/ La purification de toute najaçah sur le corps, les vêtements et l’endroit en contact avec le corps de celui qui fait la prière. Il est une condition de ne pas porter dans sa poche quelque chose qui contient une najaçah comme une bouteille par exemple dans laquelle il y a une najaçah.
3/ Faire face à la qiblah.
4/ Que le temps de la prière ait commencé.
5/ Que celui qui fait la prière soit musulman.
6/ Que celui qui fait la prière ait atteint l’âge de distinction, c’est-à-dire que l’enfant ait atteint un âge auquel il comprend la parole qu’on lui adresse et sait y répondre.
7/ Que le garçon et l’homme couvrent la zone comprise entre le nombril et le genou de tous les côtés sauf par en dessous. Que la fille et la femme couvrent tout leur corps sauf le visage et les mains.
Ce qui annule la prière
Ce qui annule la prière
Il y a des choses qui annulent la prière. Il est indispensable de les connaître afin de s’en garder. Parmi elles, il y a :
1/ La parole des gens : c’est-à-dire si celui qui fait la prière parle de ce qui est de la parole des gens, dans ce cas sa prière est annulée :
a) s’il parle délibérément.
b) et qu’il se rappelle qu’il est dans la prière, c’est-à-dire qu’il n’a pas oublié
c) et qu’il sache qu’il est interdit de parler dans la prière, de la parole des gens.
Parmi les parole des gens, il y a par exemple lorsque celui qui fait la prière dit : ‘ah, ‘ouf, ‘akh, ‘akh ou bien qoum délibérément et pas par oubli.
2/ S’il fait pendant sa prière trois mouvements successifs comme s’il fait par exemple une marche de trois pas ou trois mouvements successifs avec sa main. Cet avis est celui de certains savants et selon l’avis le plus fort, la prière est annulée s’il a été en mouvements une durée équivalente à celle d’une rak^ah.
3/ Faire un mouvement excessif, comme un grand saut vers l’avant.
4/ S’il ajoute un pilier gestuel, comme s’il fait deux inclinations délibérément, ou si on se prosterne trois fois dans une même rak^ah sans que cela soit par oubli.
5/ S’il a fait un simple mouvement si c’est pour jouer comme s’il tire la langue à quelqu’un pour jouer, ou s’il bouge sa paupière, comme s’il cligne de l’œil pour jouer.
6/ S’il mange ou boit même s’il s’agit d’une petite quantité et en se rappelant qu’il est dans la prière.
7/ S’il a eu un hadath durant la prière tel que la sortie de gaz ou d’urine.
8/ S’il met l’intention d’interrompre la prière ou fait dépendre son interruption de la survenue d’un événement. C’est se dire par exemple : si on frappe à la porte, j’interromprai la prière. Sa prière est annulée sur le champ.
sur décembre 24, 2011 sur 7:30
BarakalLahou fikoum