L’interrogatoire de la tombe
La louange est à Allah le Seigneur des mondes, que Allah honore et élève davantage le rang de notre maître Mouhammad et qu’Il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle. Nous demandons à Allah qu’Il nous fasse apprendre ce que nous ignorons, qu’Il nous fasse nous rappeler ce que nous avons oublié et qu’Il nous augmente en connaissances. Et nous lui demandons de nous préserver de l’état des gens de l’enfer. Nous demandons à Allah qu’Il fasse que nos intentions soient sincères par recherche de Son agrément.
D’après Abou Hourayrah, que Allah l’agréé, le messager de Allah a dit « … » rapporté par Ibnou Hibban, ce qui signifie « Quand l’homme est enterré, viennent à lui deux anges bleus noirs, l’un s’appelle Mounkar et l’autre Nakir et ils lui disent « que disais-tu de cet homme Mouhammad ? » et il dira ce qu’il disait auparavant. Si il était croyant, il dira « c’est l’esclave de Allah et Son messager, je témoigne qu’il n’est de Dieu que Allah et je témoigne que Mouhammad est Son esclave et Son messager ». Les anges lui diront « Certes, nous savions que tu dirais cela » puis sa tombe sera élargie de soixante dix coudées sur soixante dix coudées et sera illuminée pour lui. Puis on lui dira « dors » alors il dormira du sommeil du nouveau marié qui ne sera réveillé que par l’être le plus cher de sa famille jusqu’à ce que Allah le ressuscite de cette couche-là ».
Après que la personne soit enterrée, deux anges viennent à elle et leur couleur n’est pas du noir pur mais du noir teinté de bleu et c’est une couleur effrayante. Le croyant pieu, il n’aura pas de peur lorsqu’il les verra. Le pieu, Dieu lui raffermit le cœur et il répondra. Ils vont lui dire « Que disais-tu de cet homme Mouhammad ? ». Ces deux anges sont d’une couleur effrayante, ils sont d’une couleur noire teintée de bleu. Le mécréant aura peur d’eux. Quant au croyant pieux, il n’aura pas peur à la vue de ces deux anges. Le pieu, c’est le croyant qui faisait les devoirs et évitait les interdits. Le musulman, qu’il soit pieu ou pas, il saura répondre, il répondra au sujet de Mouhammad. Le pieux en plus, il n’aura pas de la peur à leur vue, Dieu lui raffermit le cœur et ces deux anges ne vont pas le regarder d’un regard de colère. Quant au mécréant, il sera terrorisé à leur vue, tout ceci se passe dans la tombe. Ceci est un hadith du prophète c’est-à-dire que la personne reprendra conscience quand elle sera dans sa tombe, c’est une preuve que l’âme revient au corps pour l’interrogatoire par ce deux anges Mounkar et Nakir. Leur nom en arabe Mounkar et Nakir, ils ont été appelés ainsi car ils inspirent la peur. Certains savants ont dit qu’il s’agit de deux anges, c’est eux qui viennent interroger chaque fois que quelqu’un est enterré et d’autres savants ont dit qu’il y a un groupe d’anges, chacun d’entre eux est appelé Mounkar et un autre ensemble, chacun des individus de cet ensemble est appelé Nakir, de sorte que chaque fois qu’il y a un mort, un représentant de ce groupe et un représentant de cet autre groupe vont pour interroger le mort et ces deux anges parlent toutes les langues, chacun, l’interrogatoire lui sera adressé dans la langue qu’il comprend. Même Azra’il, l’ange de la mort, il se peut que Allah lui donne des représentants comme des sosies. Dieu lui donne d’autres corps que le corps d’origine qu’il gère tout comme l’un d’entre nous gère sa main. Lui c’est un seul être qui est un ange qui s’appelle ^Azra’il, c’est lui qui est chargé de retirer l’âme des vivants pour qu’ils meurent, et il se peut que Dieu lui donne des sosies (chabah) de sorte qu’au même instant où plusieurs personnes meurent un représentant de ^Azra’il va pour retirer l’âme et c’est ^Azra’il qui gère cela. Une fois qu’il retire l’âme du corps, c’est ensuite les anges de la miséricorde ou les anges du châtiment qui reprennent l’âme. La mort, c’est la sortie de l’âme du corps et cette sortie de l’âme du corps n’est pas facile, c’est quelque chose de très éprouvant. Pour le mécréant, c’est comme si c’était un amas de laine attaché sur des épines et qu’on tire. C’est selon l’état de la personne, tellement la personne éprouve de la douleur que certains ne peuvent plus parler, peut-être certains voient les anges de la miséricorde alors ils sont dans un état plus paisible et d’autres, peut être qu’ils voient les anges du châtiment mais ils ne peuvent plus parler tellement c’est douloureux et c’est selon l’état de la personne, ce qui aide la personne à ne pas tomber dans l’insouciance, c’est de se rappeler qu’elle va mourir, qu’elle se prépare pour ce qui vient après la mort. Il s’agit d’œuvrer pour ce qui vient après la mort. Une fois que Azra’il retire l’âme du corps, ce sont les anges de la miséricorde ou les anges du châtiment qui reprennent l’âme. Les anges sont des créatures honorées, ce ne sont pas des hommes et ce ne sont pas des femmes. Ce ne sont pas des corps palpables. Azra’il est un ange, Mounkar et Nakir sont des anges, les anges sont les créatures de Dieu les plus nombreuses, avec chacun d’entre nous, il y a deux anges qui écrivent ce que nous faisons. Il y a un ange qui nous inspire le bien comme il y a avec chacun d’entre nous un chaytan qui nous inspire le mal. Les anges ne désobéissent jamais à Allah, ce sont tous des musulmans et ils sont très forts, très puissants, ils ne se reproduisent pas, ils ne mangent pas, ne boivent pas. Après que Azra’il retire l’âme du corps, il donne cette âme soit aux anges de la miséricorde soit aux anges du châtiment. Les anges de la miséricorde ont un très bel aspect. Quant aux anges du châtiment, ils ont un aspect qui inspire la peur. Ces anges ne laissent pas l’âme entre les mains de Azra’il, si c’est une âme d’un croyant, ce sont les anges de la miséricorde, ils emmènent cette âme jusqu’au ciel et si c’est une âme d’un mécréant, ils l’emmènent jusqu’à un endroit qui est dans la septième terre, qui s’appelle Sijjin. Dans le hadith qu’on a vu au début du cours, les deux anges Mounkar et Nakir interrogent cette personne qui est enterrée et ils vont lui dire « que disais-tu de cet homme », ils vont parler dans la langue qu’il comprend. Ils vont interroger la personne au sujet de notre maître Mouhammad. Quand ils vont lui dire « que disais-tu de cet homme Mouhammad », le prophète ne sera pas présent lorsqu’ils vont interroger mais lorsqu’on dit « cet homme », c’est un démonstratif, c’est-à-dire, celui qui est connu. La personne interrogée va répondre, elle va dire ce qu’elle disait de son vivant. Le musulman avant de mourir, il disait que « ^abdoullahi wa raçoulouh » le croyant va dire que c’est l’esclave de Allah et Son messager. Allah lui inspire la bonne réponse. Chaque musulman va répondre cela. Qui ne peut pas répondre correctement ? C’est celui qui niait ou qui était catégorique pour dire que le prophète n’était pas un envoyé de Dieu. Le mécréant, que ce soit un mécréant déclaré ou un mécréant hypocrite, c’est celui qui manifestait l’apparence d’un musulman alors qu’en réalité, il était incrédule. Celui-là ne va pas pouvoir répondre correctement, tous deux vont dire « je disais comme les gens ». Le croyant qui est mort sur la piété, sa tombe sera élargie. Une coudée c’est deux empans, c’est un peu moins qu’un demi mètre (quarante cinq centimètres) donc soixante dix coudées donc environ trente cinq mètres sur soixante dix coudées environ trente cinq mètres. Il ne va pas être comprimé dans sa tombe et d’autres, il leur arrive que leur tombe soit étendue plus que cela comme c’est arrivé à un compagnon qui s’appelle Al-^Ala’ Ibnou l-Hadramiyy, c’était un grand saint. Sa tombe a été élargie à perte de vue. Ces compagnons après l’avoir enterré, ils étaient dans une conquête, il est mort dans la conquête et ils l’ont enterré là où il était mort, les gens de la région leur ont dit « c’est une région où il y a beaucoup de fauves, creusez davantage, enfoncez-le bien dans la terre de crainte que les fauves déterrent son corps et ne le dévorent ». Ils sont repartis à nouveau pour creuser et ils ont vu que la tombe était étendue à perte de vue et ils ne l’ont pas retrouvé. La tombe du croyant pieu est également éclairée d’une lumière comme la lumière de la pleine lune et il lui sera ouvert une porte qui donne sur le Paradis et les souffles du Paradis lui parviendront alors qu’il est dans sa tombe. Sa tombe sera pleine de verdure, il sera déposé dans sa tombe des plantes qui viennent du Paradis, des plantes vertes. Et tout cela est véritable, ce n’est pas une illusion mais Allah voile cela aux yeux des gens, il se peut que certains, Dieu leur voile et ils ne voient pas cela et il se peut que Dieu le dévoile pour certains. Quelle est la sagesse que ces choses nous soient cachées ? Tout ce qui concerne la tombe et l’au-delà, c’est que le croyant croit en des choses cachées. C’est une preuve de sa foi qu’il croit en des choses qu’il ne voit pas et sa récompense est encore plus grande puisque nous croyons en ce que notre prophète nous a transmis, c’est une manifestation de notre part de notre croyance en la véracité du prophète qui ne ment pas et c’est plein de récompenses pour le croyant. Après cet interrogatoire, il sera dit au pieu « dors », il s’endormira du sommeil du nouveau marié qui est réveillé par la personne qui est la plus chère de sa famille. Il ne va pas ressentir de chagrin, il ne va pas ressentir d’ennui ni de tristesse. Quant aux autres, de nos jours, avant de mourir, les gens ont une peur dite naturelle de la mort, chacun d’entre nous a cette peur dite naturelle, Dieu a créé cela en les gens mais après cela, le pieu sera apaisé parce que Allah lui a apaisé le cœur. Il a été rapporté que lors de la mort, lorsque le pieu reçoit l’annonce de bonne nouvelle qu’il fait partie des pieux, les anges lui diront « le salam à toi oh toi qui est un waliyy » –un saint, alors il n’aura plus peur ni de la mort ni de la tombe, c’est pour celui qui était pieu, celui qui est mort en ayant accompli les devoirs et en ayant évité les interdits. Alors il n’aura plus peur de la tombe ou si il commettait des péchés avant de mourir, il s’en est repenti. Notre prophète a dit « … » « Celui qui fait le repentir d’un péché est comme celui qui n’a pas commis de péché ». Notre prophète nous a rapporté comment une femme musulmane mais elle était fornicatrice, elle faisait partie des bani Isra’il. Dieu lui a pardonné parce qu’elle a donné à boire à un chien assoiffé dans son soulier. La personne ne néglige aucun bien qu’elle puisse faire. Le prophète a dit ce qui signifie « Préservez-vous du châtiment de l’enfer même avec la moitié d’une datte en aumône. Même la moitié d’une datte, peut être cet acte, c’est ce qui va te sauver du châtiment de l’enfer. Ne néglige aucun bien que tu peux faire et notre vie nous est comptée, chaque instant qui passe nous rapproche de notre terme. Profitons de ces instants pour faire le bien.
Dans la suite du hadith, notre prophète a dit « .. . », c’est-à-dire « Si il était hypocrite -c’est-à-dire si ce mort qui est interrogé par les deux anges était hypocrite, il montrait en apparence qu’il était musulman alors qu’en réalité, il ne l’était pas, soit parce qu’il ne croyait pas au Paradis ou il ne croyait pas en l’enfer ou il ne croyait pas au prophète ou qu’il attribuait à Dieu le corps ou il attribuait à Dieu l’habitation du ciel, il avait une mauvaise croyance – il dira « je ne sais pas, j’entendais les gens dire quelque chose et je disais comme eux ». Ils lui diront « certes, nous savions que tu dirais cela car tu étais surpris et tu aurais peur et tu ne pouvais pas cacher cela », en fait lui il aimerait bien cacher mais tellement il aura peur, sa langue va le trahir, cet homme va dire cela sous l’effet de la surprise mais tellement il est apeuré, c’est comme si c’était un lapsus, c’est comme si il va dire quelque chose qu’il voulait cacher et les deux anges vont lui dire « on savait que tu allait dire cela ». Puis il sera dit à la terre de se refermer et elle se refermera sur lui jusqu’à ce que ses côtes s’entrecroisent. Il subira une pression tellement forte que ses côtes vont s’entrecroiser, il restera dans le châtiment jusqu’à ce que Allah le ressuscite de cette tombe et ce qui l’attendra par la suite est encore plus douloureux. Le châtiment en enfer pour le mécréant n’a pas de fin. Celui qui est intelligent, qui utilise correctement sa raison, il dit « le message du prophète m’est parvenu je n’ai pas d’excuse, le message m’est parvenu donc à moi d’œuvrer correctement, d’appliquer les devoirs et d’éviter les interdits ». Quant à celui qui fait preuve d’orgueil, soi disant comme de nos jours, certains veulent faire de l’ironie, ils remettent en cause des choses qui sont véridiques, ce sont eux qui sont les perdants.
Dans le commentaire de ce paragraphe, le chaykh a dit « quand les deux anges interrogeront le mécréant, ils vont lui dire « quel est ton Dieu ? qui est ton Seigneur ? » ils savent que ce mécréant va répondre « je ne sais pas » car ils savent qu’il ne va pas répondre par conviction, on sait que aider quelqu’un à dire de la mécréance, c’est de la mécréance, quelqu’un qui aide quelqu’un à dire une parole qui est de la mécréance, il sait qu’il est chrétien, il lui dit « c’est quoi ta religion ? » il est en train de lui faire dire de la mécréance, c’est de la mécréance, emmener quelqu’un dans une église pour faire de la mécréance ou dans une synagogue ou dans un temple de bouddhistes, c’est de la mécréance. Les anges ne commettent pas la mécréance, ils ne vont pas aider quelqu’un à dire de la mécréance. Quand ils vont interroger, ils savent que lorsqu’il va répondre, ce mécréant, cela ne sera pas pour manifester sa mécréance, c’est sa langue qui va le trahir, c’est par lapsus, il va essayer de cacher mais il ne pourra pas. D’autres ont interprété cela autrement, ils ont dit « quand il va répondre, il ne va pas répondre sur son état actuel, il va rapporter ce qu’il avait comme croyance par le passé, il va dire qu’avant de mourir, il ne croyait pas en cela mais que maintenant il sait que c’est la vérité ». Il rapporte un discours en disant « l’année dernière, j’ai dit telle phrase ». Lui aussi, il dit « quand j’étais vivant, je ne croyais pas mais maintenant, je sais que c’est la vérité », les anges ne l’auront pas aidé à dire de la mécréance. Lorsque la tombe va se refermer sur ce mort, ses côtes vont s’entrecroiser et il restera dans ce châtiment jusqu’à la résurrection et après le Jour du Jugement, il subira d’autres châtiments encore et après les châtiments du Jour du Jugement, il entrera en enfer, les châtiments seront encore plus douloureux. Ces deux hadith ont été rapportés par Ibnou Hibban et il les a jugés sahih. Dans le premier, il y a confirmation que l’âme retourne au corps et que le mort a une perception sensorielle. Dans le deuxième hadith, il y a une preuve que l’âme est présente dans le corps lorsqu’il est dans sa tombe et que le mort s’endort et c’est tant que le corps n’est pas anéanti, cette félicité sera pour le croyant fort, c’est celui qui accompli les devoirs et évite les interdits, celui au sujet duquel le messager de Allah a dit « … » rapporté par Ibnou Hibban qui l’a jugé sahih, le hadith signifie « Le bas monde est comme une prison pour le croyant et comme un lieu de fatigue. C’est lorsqu’il quitte le bas monde qu’il quittera la prison et le lieu de fatigue », il s’agit du croyant accompli, c’est-à-dire que le croyant, la félicité qui l’attend dans l’au-delà est telle que le bas monde pour lui c’est comme une prison tellement il y a du bien dans l’au-delà, c’est-à-dire que cette vie du bas monde par rapport à la félicité de l’au-delà cette vie est comme une prison, c’est comme un lieu de fatigue de faim, c’est une résidence de fatigue, de faim, d’épreuves. Le croyant qui est éprouvé dans cette vie, c’est un bien pour lui, soit grâce à ces épreuves face auxquelles il patiente, soit il gagne des récompenses, il lui est expié des péchés. Le prophète a dit « même l’ongle cassé », si un croyant, si il lui est cassé un ongle et qu’il patiente c’est une source de bien pour lui parce que le croyant, il ne se rebelle pas contre Dieu, il s’humilie à l’extrême pour Dieu. Le livre de Ibnou Abi d-Dounya s’appelle « Ahwalou l-qoubour ». L’auteur a rapporté de Abou-l-Qacim Ishaaq…, il a dit « j’ai entendu ? m’a rapporté d’un homme qui creusait les tombes dans un cimetière. Cet homme a dit « j’ai creusé deux tombes, j’étais en train de creuser la troisième et c’était la canicule. Alors, je suis resté dans la troisième et j’ai mis ma cape au dessus du trou pour me faire de l’ombre. Tandis que j’étais ainsi, j’ai vu deux personnes venir sur deux montures, ils sont venus au niveau de la première tombe et l’un a dit à l’autre, « écris chez toi » le deuxième lui a dit « qu’est-ce que tu veux que j’écrive ? » il a dit « un farçakh sur un farçakh » – un farçakh c’est une unité de longueur qui dépasse le kilomètre. « Ensuite ils sont partis au niveau de la deuxième tombe. Le premier a dit au deuxième « écris chez toi », il lui a dit « que veux tu que j’écrive ? », il a dit « à perte de vue » et à la troisième, il lui a dit « un fitr sur un fitr » – un fitr ce n’est même pas un empan, la troisième dans laquelle celui qui creusait les tombes se trouvait à l’ombre. Et l’homme a dit « je me suis assis en attendant les convois funéraires. Un homme est venu, il n’y avait pas beaucoup de gens qui l’accompagnait. Ils sont venus devant la première tombe et j’ai demandé à ceux qui l’accompagnait « qui est cet homme que vous allez enterrer ? » ils ont répondu « c’est un porteur d’eau qui vendait de l’eau aux gens, c’était quelqu’un qui était modeste et qui avait une famille nombreuse » et ceux qui accompagnaient son convoi funéraire ont dit « il n’a laissé rien en héritage ». L’homme qui creusait les tombes a répondu « rendez l’argent que vous avez amassé pour lui, rendez le à ses enfants ». Il raconte « ensuite, on a ramené un deuxième convoi, et il n’y avait personne d’autre que ceux qui portaient le mort. Ils ont demandé une tombe et ils sont partis devant la tombe au sujet de laquelle les deux anges avaient dit « à perte de vue ». L’homme qui creusait les tombes a dit « qui est ce mort ? », ils ont répondu « c’est quelqu’un qui est étranger et qui est mort près d’une décharge. L’homme qui creusait les tombes a dit « je ne prend rien d’eux », il a fait gratuitement et il a fait la prière funéraire avec eux en faveur de cet homme. Celui qui meurt loin de sa famille et de son pays c’est un bon signe pour lui si il est musulman et c’était le cas pour cet homme. L’homme qui creusait les tombes a dit « je m’étais assis en attendant le troisième convoi funéraire, j’étais en train d’attendre jusqu’au temps de la prière de al-^icha ‘ ». Il a dit « on a ramené une femme d’un des princes et quand je leur ai demandé de me payer mon dû, pour avoir creusé la tombe, ils m’ont frappé à la tête et ils n’ont pas voulu me donner et ils l’ont enterrée dans cette tombe ». Cela a été rapporté par le hafidh Abou-l-Qacim.
Il y avait un homme qui pratiquait l’usure, qui prêtait de l’argent aux gens et qui demandait en plus du remboursement un profit et il était arrivé une fois de prendre de force une femme mariée à son mari qui était pauvre. Quand il est mort, les gens qui l’ont enterré ont vu de la fumée sortir de sa tombe. Ils ont demandé aux savants, les savants ont dit « récitez le Qour’an et demandez à tous ceux à qui il a fait subir une injustice qu’ils lui pardonnent ». Ils ont fait le tour à tous ceux à qui il a nuit de son vivant pour qu’ils lui pardonnent pour qu’à la fin, ils n’ont plus vu de fumée sortir de la tombe.
Ensuite, lorsque tout le corps est désintégré, c’est-à-dire que tout le corps est assimilé par la terre et qu’il devient poussière et qu’il ne reste que le petit os de l’extrémité de la colonne vertébrale (le coccyx), l’âme du croyant pieu va au Paradis. Les âmes des désobéissants musulmans, ceux qui commettaient de grands péchés et qui sont morts sans se repentir, leur âme vont dans l’espace compris entre le ciel et la terre et certains dans le premier ciel. Les âmes des mécréants après la désintégration du corps vont à sijjin qui est un endroit dans la terre la plus basse, c’est-à-dire la septième terre. Cet os qui se trouve au bout de la colonne vertébrale même si il est brûlé, il reste, il est petit de la taille d’un grain de moutarde. Il a été rapporté dans le hadith que le prophète a dit « … » c’est-à-dire que c’est à partir de cet os que le corps de l’homme a été constitué, et autour de cet os que son corps sera reconstitué pour le Jour du Jugement. Le jour du Rassemblement, Dieu créé les corps à nouveau pour ceux dont les corps ont été assimilés par la terre parce qu’il y a ceux dont les corps ne seront pas assimilés par la terre, les prophètes, les martyrs leur corps ne seront pas assimilés par la terre et certains saints également. Quant à ceux dont les corps ne seront pas assimilés par la terre, ce sont les prophètes, les martyrs et certains saints. Les martyrs, leur âme monte directement au Paradis. Qui va être excepté de l’interrogatoire des deux anges ? Ce sont les prophètes, les martyrs morts dans le combat et l’enfant qui est mort avant la puberté. Les saints, hommes et femmes après que la terre assimile leur corps, leur âme monte au Paradis et leur âme se déplacera au Paradis sous la forme d’un oiseau qui va consommer des fruits du Paradis et après la résurrection, les âmes reviennent à leur corps et ils entreront au Paradis et à ce sujet, il a été rapporté un hadith rapporté par l’imam Malik « … » après que les corps des saints et des saintes sont assimilés par la terre, leur âme sera au Paradis qui consommera des fruits du Paradis mais ils ne vont pas à la place qui leur est réservée après le Jour du Jugement. Ils profiteront du Paradis mais pas encore de la place qui leur est réservée après le Jour du Jugement.