Mas’alah
Notre Chaykh que Allah lui fasse miséricorde a été interrogé au sujet de celui qui dit :
« Les filles sont meilleurs que les garçons. »
Notre Chaykh que Allah lui fasse miséricorde a répondu : « Meilleur, si ici il signifie mieux, ici il n’y a pas de ta’wil possible, d’interprétation par un autre sens, c’est de la mécréance. En général, il n’est pas permis de préférer les filles aux garçons. Mais, c’est possible en détaillant, en disant par exemple, certaines femmes sont meilleures que certains hommes. Ceci est vrai. »
Le Chaykh que Allah lui fasse miséricorde a été interrogé au sujet de celui qui dit :
« Les filles ont plus de tendresse que les garçons. »
Le Chaykh que Allah lui fasse miséricorde a répondu : « Celui qui dit dans l’absolu que les filles ont plus de tendresse que les garçons est mécréant. Mais celui qui restreint ses propos ou s’il y a dans le contexte de ce qu’il dit, ce qui indique qu’il parle d‘une fille particulière et qui est plus tendre qu’un garçon bien précis, il ne devient pas mécréant. »
Notre Chaykh que Allah lui fasse miséricorde a été interrogé au sujet de celui qui dit cette expression, et s’il n’en comprend pas la généralisation, il ne comprend que la restriction.
Le Chaykh que Allah lui fasse miséricorde a répondu : « S’il n’a pas restreint ses propos dans une région particulière, c’est de la mécréance car il comprend la généralisation et quand il prétend : « je n’ai pas visé », cela ne lui est pas utile. Mais s’il veut dire une tendresse particulière, il n’est pas déclaré mécréant. »
Dans tous les caractères de mérite, les hommes ont une plus grande part.
Le Chaykh que Allah lui fasse miséricorde a été interrogé au sujet de celui qui a eu une fille et qui a dit :
« Pour moi la fille vaut 100 hommes. »
Le Chaykh que Allah lui fasse miséricorde a répondu : « Ceci est une parole explicite du mérite de la fille sur le garçon et c’est de la mécréance.
Puis le Chaykh que Allah lui fasse miséricorde a dit : « la question de la tendresse, s’il vise une tendresse particulière comme la patience pour jouer avec les enfants, pour les faire dormir, pour enlever leurs saletés, dans ce cas, s’il dit cela, ce n’est pas de la mécréance. »
C’est pour cela que les faqih disent que la mère est prioritaire pour prendre en charge les enfants et les élever lorsqu’il y a un divorce. Elever les enfants est à la charge de la mère et le coût de cette éducation est à la charge du père.
Ils ont dit :
« Car elle a plus de tendresse pour l’élever alors qu’il est encore enfant. »
Celui qui comprend de cette expression une tendresse particulière, il n’est pas déclaré mécréant. Et celui qui a compris de celui qui a dit cette phrase une part de tendresse et non pas l’absolue totalité et par conséquent il n’a pas déclaré mécréant celui qui dit cette phrase, lui également, il ne devient pas mécréant.
La tendresse particulière, c’est comme patienter avec un enfant, s’occuper de lui, supporter la fatigue comme ses larmes, le fait de le faire dormir et ce qui est de cet ordre.
Le Chaykh que Allah lui fasse miséricorde à été interrogé au sujet de celui qui a 3 filles puis qui a eu la 4ème et il a dit :
« Les filles sont meilleurs que les garçons. » (et il comprend qu’elle peut aider sa mère plus que la garcon.)
Le Chaykh que Allah lui fasse miséricorde a dit : « ici il y a dans sa parole un contexte qui indique la spécification, il ne devient pas mécréant. »
Puis notre Chaykh que Allah lui fasse miséricorde a dit : « Celui qui dit que les filles sont plus tendres que les garçons et il comprend de là qu’elle aide plus sa mère à la maison pour la cuisine, pour les lavages des vêtements, la vaisselle et ce qui est de cet ordre, il ne devient pas mécréant. »
En résumé, on interdit de dire pareille expression.