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Le Coran (Qur’aan), ce livre magnifique

Posted in Uncategorized par chaykhaboulaliyah sur avril 4, 2015

بسم الله الرحمن الرحيم

La louange est à Allah le Seigneur des mondes. Que Allah honore et élève davantage le rang de notre maître Mouhammad صلى الله عليه و سلم et qu’il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle. Nous demandons à Allah qu’Il nous fasse apprendre ce que nous ignorons, qu’Il nous fasse rappeler ce que nous avons oublié, qu’Il nous augmente en connaissance et nous Lui demandons de nous préserver de l’état des gens de l’enfer. Nous demandons à Allah qu’Il fasse que nos intentions soient sincères par recherche de Son agrément.

 

Il n’y a pas un livre qui soit plus cher pour le musulman que le livre de Allah. Il n’y a pas des paroles qui méritent plus de glorification et de respect que le livre de Allah. Ce livre comporte la Parole de Allah soubhanaou wa ta^ala et c’est ce qu’Il a révélé à Son Prophète Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Il a réuni ainsi différentes sortes de preuves et de nouvelles des communautés antérieurs. Il comporte des récits des prophètes et des envoyés, leurs exhortations, leur patience, des attributs de Allah, ce qu’il est possible à Son sujet, ce qu’il est impossible à Son sujet. Il comporte également les attributs des anges honorables et leurs nouvelles. Le livre de Allah comporte également la conduite, les exhortations et les sagesses des nouvelles de l’au-delà, ainsi que l’état de ceux qui y seront châtiés et de ceux qui y auront une félicité. Ce livre comporte également les bons caractères et la bonne conduite, il dévoile également les hypocrites. Il comporte également des jugements, ce qui est licite, ce qui est interdit, et il comporte des défis et des nouvelles, beaucoup de choses. Le Qour’an honoré comporte ainsi des sciences de la Loi. C’est la Parole de Allah soubhanah. Ce n’est pas la composition d’un humain, ni d’un ange. C’est bien l’ange Jibril qui l’a transmit au coeur de notre maître Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) afin qu’à son tour, il le transmette aux gens. Allah dit dans sourat An-Nahl, la ‘ayah 44 ce qui signifie :

 

« Nous avons révélé le Qour’an pour que tu l’explique et l’indique aux gens et que tu indique aux gens ce qui a été révélé ».

 

Le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) l’a transmit tout comme Allah le lui a ordonné, et c’est un miracle permanent qui reste au sein de la communauté et qui est préservé par Allah. Allah dit dans sourat Al-Hijr, la ‘ayah 9 ce qui signifie :

 

« Certes, Nous avons fait descendre le Qour’an et Nous le préservons ».

 

Allah a accordé beaucoup de spécificité au Qour’an honoré, il comporte énormément de mérites. Et, Il a fait que ce livre soit respectable et qu’il soit glorifié dans les coeurs des croyants.

 

Parmi les spécificités qui se rapportent au Qour’an et à son honneur, c’est que la sérénité et l’apaisement enveloppent ceux qui le récite. Ainsi dans le hadith sahih rapporté par Mouslim, le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit ce qui signifie :

 

« Chaque fois que des gens se réunissent dans une mosquée pour réciter le Qour’an, pour l’étudier entre eux, alors la sérénité descend sur eux et la Miséricorde les enveloppent et les anges les entourent. Allah fait qu’ils sont mentionnés par les anges des plus hauts degrés ».

 

C’est pour cela qu’il est recommandé pour celui qui récite le Qour’an d’être face à la Qiblah et de s’asseoir avec beaucoup d’humilité et de crainte de Dieu dans son coeur, avec une position qui indique le respect avec ce qu’il est en train de faire. Mais il peut réciter debout ou bien allongé ou bien dans son lit ou autrement, cela reste permis et il a aussi des récompenses. Il est recommandé d’utiliser le siwak avant de commencer la récitation. Il est recommandé pour celui qui veut réciter le Qour’an de choisir un endroit qui est digne de ce qu’il va faire et qu’il soit propre. Le mieux c’est que ce soit dans la mosquée, mais la récitation du Qour’an reste valable même pour celui qui est dans la rue et qui est en train de marcher et dans d’autres situations, cela reste valable. Il ne convient pas pour celui qui se sent prit par le sommeil, il ne convient pas qu’il récite le Qour’an en raison qui est parvenu dans le hadith, par crainte qu’il ne se trompe dans la récitation. Hadith rapporté par Mouslim, d’après Abou Hourayrah (que Allah l’agrée) dans lequel le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit ce qui signifie :

 

« Si l’un d’entre vous voulait se se lever en pleine nuit pour réciter le Qour’an, mais qu’il est pris par le sommeil de sorte qu’il ne sait plus ce qu’il est en train de dire, alors qu’il se rendorme », c’est-à-dire pour ne pas réciter avec des erreurs.

 

Parmi les spécificités du Qour’an honoré c’est qu’il n’est pas permis à celui qui est jounoub ou à la femme qui a les menstrues ou à celle qui a les lochies de réciter le Qour’an dans l’intention de la récitation. Par contre si c’est dans l’intention d’évoquer Dieu, cela reste permis. Le dhikr, l’évocation de Dieu, comme s’il voulait dire par exemple : Soubhana l-ladhi sakhkhara lana hadha wa ma kounna lahou mouqrinin, wa inna ila rabbina lamounqaliboun. C’est dans sourat Az-Zoukhrouf, les ‘ayah 13 et 14. Ce sont des versets que l’on récite lorsque l’on prend place sur une monture, pour dire nous exemptons Allah de toute imperfection, Lui qui nous a asservit cette monture et qui nous a permis de l’utiliser et nous n’attribuons pas d’associé à Allah. Donc, à l’origine c’est un verset du Qour’an c’est devenu une parole de dhikr, c’est-à-dire une parole d’évocation que nous disons lorsque nous prenons place sur une monture. Également il est permis de réciter ‘ayatou l-Koursiyy si la personne a peur, même si la personne est jounoub, même si la femme a les menstrues ou les lochies, dans l’intention de l’apaisement contre la peur et non dans l’intention de réciter du Qour’an; ou bien quelqu’un est jounoub ou bien la femme qui a les menstrues ou les lochies, avant de commencer à manger ou de boire elle dit : Bismi l-Lahi r-rahmani r-rahim. A l’origine Bismi l-Lahi r-rahmani r-rahim c’est du Qour’an, mais la personne le dit pour rechercher la barakah dans ce qu’elle est en train de faire. Même si elle est jounoub, même si la femme a les menstrues ou les lochies, elle peut les dire. Et également il est permis de réciter ce qui est à titre de préservation, c’est-à-dire les versets du Qour’an que la personne récite pour la protection, pour le tahsin. Même si elle est jounoub, même si la femme a les menstrues ou les lochies, cela reste permis dans l’objectif de rechercher la protection.

 

Dans le madhhab de l’imam Malik (que Allah l’agrée), il est permis à une femme qui a les menstrues de réciter le Qour’an si c’est pour apprendre ou pour enseigner. Mais ceci est spécifique à la femme qui a les menstrues pour apprendre ou pour enseigner, par contre celui qui est jounoub il ne lui est pas permis de réciter le Qour’an, même si il ou elle veut apprendre ou il ou elle veut enseigner jusqu’à ce qu’il fasse sa purification, parce que le jounoub quand il veut le ghousl, il le fait et donc il n’a plus se statut de jounoub, pourquoi alors délaisse t-il le fait de faire le ghousl pour réciter Qour’an. Tandis que la femme qui a les menstrues ce n’est pas de son chef à elle, ce n’est pas de son choix à elle qu’elle ait eu les menstrues, donc elle a cette autorisation dans l’école de l’imam Malik. Par contre, si une femme avait les menstrues, elle n’a plus l’écoulement des menstrues, dans ce cas même si pour enseigner ou apprendre, elle doit faire le ghousl avant de continuer à réciter le Qour’an.

 

Tandis que dans l’école de l’imam Ach-Chafi^iyy, c’est interdit pour la femme qui a les menstrues de réciter le Qour’an, que ce soit pour enseigner ou pour apprendre. Par contre si c’est pour de la récitation, mais ce n’est pas de la récitation de Qour’an, pour faire du dhikr, pour évoquer Dieu par la langue, comme pour dire soubhana l-Lah, al-hamdouli l-Lah, la ilaha illa l-Lah, ou encore pour dire ou réciter dans les livres de science ou de hadiths, cela reste autorisé pour la femme qui a les menstrues.

 

L’imam An-Nawawiyy a dit : « Les musulmans ont été unanimes à dire que il est permis de faire le tasbih (la parole soubhana l-Lah), le tahlil (la parole la ilaha illa l-Lah), le tahmid (la parole al-hamdouli l-Lah), le takbir (la parole Allahou ‘akbar), l’invocation en faveur du Prophète (la parole Allahoumma salli ^ala sayyidina Mouhammad) et d’autres évocations, tout cela est permis pour celui ou celle qui est jounoub et celle qui a les menstrues par unanimité ».

 

Également, il est permis pour celle qui a les menstrues et celui ou celle qui est jounoub, de regarder le Moushaf, le livre, donc les pages d’écriture, sans les toucher. Même celui ou celle qui est jounoub et celle qui a les menstrues, peut porter le hirz autour du coup, même si dessus il y a du Qour’an si c’est pour la protection. Il est autorisé également de transporter les livres de science et les livres de hadiths.

 

Parmi les spécificités du Qour’an également, c’est que celui qui n’a pas le woudou‘, il lui est interdit de le toucher et de le porter. Même de toucher les pages du Moushaf, même de toucher la reliure du Moushaf, c’est-à-dire la couverture, ou la marge qui est en bordure de l’écriture, sauf s’il y a une nécessité comme si par exemple il craignait qu’il soit touché par une najaçah, comme le porter pour qu’il ne soit pas salie par une najaçah ou il va être perdu, donc il prend il n’a pas le woudou‘, cela c’est pour une nécessité. Il y a une exception c’est l’enfant qui atteint le discernement, si il veut prendre le Moushaf pour aller apprendre, parce que l’enfant il lui est difficile d’avoir tout le temps le woudou‘, on l’autorise quand il a atteint le discernement à toucher le Moushaf et à le porter si c’est pour apprendre. Par contre, si c’est un petit enfant qui n’a pas le woudou‘, on ne lui demande pas de nous le ramener car ce n’est pas dans l’objectif de l’apprentissage. Les savants qui ont donné ce jugement d’interdit de toucher le Moushaf pour celui qui n’a pas le woudou‘, ils ont dit :

 

« La preuve vient du Qour’an, de la ‘ayah 79 de sourat Al-Waqi^ah, la Parole de Allah qui signifie :  » Ne le touche que ceux qui sont moutahhirin « . » Alors comment ils ont expliqué moutahhirin ? Ils ont dit : « cela veut dire ceux qui ont le woudou‘ ». Certains savants dans sourat Al-Waqi^ah, ils ont expliqué al-moutahharoun c’est-à-dire ceux qui ont al-woudou‘. Certains gens de science ont dit qu’il est permis à celui qui n’a pas le woudou‘, de toucher le Moushaf. C’est un sujet qui fait l’objet de divergences. Comment ils ont expliqué l’autre verset ? La yamoussouhou illa l-moutahharoun. Ils sont appelés al-moutahharoun dans le verset c’est-à-dire les anges, et ils ont dit qu’il s’agit de la table préservée. Ils ont dit que la table préservée seuls les anges la touchent. Ils n’ont pas dit que ce verset parle du Qour’an et que seuls ceux qui ont le woudou‘ peuvent le toucher. Il y a deux interprétation d’un même verset, certains l’ont interprété d’une manière, d’autres l’ont interprété d’une autre manière. Mais la plupart des savants ont dit qu’il est interdit de toucher le Moushaf sans avoir le woudou‘.

 

Parmi les spécificités du Qour’an, c’est que il est recommandé pour celui qui veut réciter, avant de commencer la récitation de dire :

 

A^oudhoubi l-Lahi mina ch-chaytani r-rajim, c’est-à-dire : je demande à ce que Allah me protège du chaytan le maudit.

 

Tout comme Allah nous l’a dit dans courant An-Nahl, la ‘ayah 98 qui signifie :

 

« Lorsque tu récites le Qour’an, d’abord demande à Allah qu’il te préserve du chaytan le maudit ».

 

Il est également recommandé de réciter cette parole : a^oudhoubi l-Lahi mina ch-chaytani r-rajim, avant de commencer à réciter la Fatihah dans toutes rak^ah de la prière. Il est recommandé pour celui qui récite qu’il se concentre et qu’il ait la crainte de Dieu dans son coeur et au’ il médite à propos de ce qu’il est en train de réciter. Dans sourat An-Niça‘, ‘ayah 82, Allah dit ce qui signifie :

 

« Ne méditent-ils donc pas au sujet du Qour’an »,c’est-à-dire ne réfléchissent-ils pas.

 

Et dans sourat Sad, ‘ayah 29, Allah dit ce qui signifie :

 

« Nous t’avons révélé un livre qui est béni pour que les gens méditent et réfléchissent à propos des versets ».

 

Et il n’y a pas de mal à répéter un même verset plusieurs fois pour la méditation. D’après Abou Dharr (que Allah l’agrée), il a dit que le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a veillé une nuit en prières surérogatoires en répétant un seul verset jusqu’au matin. Et le verset c’est la Parole de Allah dans sourat Al-Ma‘idah, ‘ayah 118 qui signifie : « Ô Allah, si Tu les châtie après tout ce ne sont que Tes esclaves », c’est-à-dire Tu fais ce que Tu veux. Rapporté par An-Naça‘iyy et Ibnou Majah.

 

As-Souyoutiyy a décrit comment il convient de méditer lors de la récitation, il a dit c’est que le récitateur de Qour’an occupe son coeur par la réflexion à propos des sens de ce qu’il prononce, la signification de ce qu’il dit. Ainsi il prend conscience de chaque verset et il observe bien les ordres et les interdits sur lesquels il passe en récitant, et il accepte par son coeur tout cela, c’est-à-dire ce qui est interdit il le rejette, et ce qui est un devoir il met dans son coeur de l’accomplir. Si jamais il se rend compte qu’il a fait preuve de défaillance par le passé, il a manqué à certaines choses, alors il demande à être pardonné. Et lorsqu’il récite un verset dans lequel il y a l’annonce de la Miséricorde de Dieu, qu’il s’en réjouisse et qu’il espère la Miséricorde de Dieu. Et lorsqu’il récite un verset dans lequel il y a l’annonce d’un châtiment, qu’il prenne peur et ce qu’il demande à ce que Allah l’en préserve. Et lorsqu’il récite un verset dans lequel il y a l’exemption de Dieu de toute ressemblance avec Ses créatures, alors qu’il glorifie Dieu et qu’il reconnaisse que Dieu n’a absolument aucune ressemblance avec Ses créatures, qu’Il existe sans comment et sans endroit. Et quand il récite un verset dans lequel il y a une demande, alors qu’il invoque Dieu et qu’il essaye d’obtenir par le biais de cette invocation qu’il récite. D’après Houdhayfah Ibnou l-Yaman, il a dit d’après ce qu’a rapporté Mouslim :

 

« J’ai fait une nuit les prières surérogatoires avec le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Il a commencé par réciter sourat Al-Baqarah, il l’a récitée toute entière, puis il a récité sourat An-Niça‘, il l’a récitée toute entière, puis il a récité sourat ‘Ali ^Imran, il l’a récitée toute entière, il récitait lentement en méditant à propos des mots; et lorsque il récitait un verset dans lequel il y avait un tasbih (c’est-à-dire une parole de soubhana l-Lah) il disait :  » soubhana l-Lah « , quand il passait par un verset dans lequel il y a l’incitation a demander des choses à Dieu, alors il demandait; lorsqu’il récitait dans lesquels il y a une incitation à rechercher la préservation de Dieu contre de mauvaises choses, alors il demandait à Dieu la préservation contre ces mauvaises choses ».

 

Il n’y a pas de mal à pleurer lors de la récitation du Qour’an. Dans sourat Al-‘isra‘, ‘ayah 109, Allah dit ce qui signifie :

 

« Ce sont des gens qui lorsqu’ils récitent le Qour’an, ils se mettent à pleurer jusqu’à ce qu’ils inondent leur visage de larmes, et cela les augmente en crainte ».

 

An-Nawawiyy, dans le livre Adhkar, il a dit :

 

« Celui qui est capable de pleurer, il est recommandé pour lui qu’il essaye, comme s’il pleurait ».

 

Il est recommandé pour celui qui récite le Qour’an de répondre à la fin, parfois dans certains versets cela termine par une question, et de répondre par ce qui nous a été rapporté. Par exemple dans sourat At-tin wa zaytoun, à la fin c’est :

 

« Alayça l-Lahou bi-ahkami l-hakimin », c’est-à-dire n’est-ce pas que Allah crée toute chose avec une sagesse, de répondre et de dire « Bala wa ana ^ala dhalika mina ch-chahidin » c’est-à-dire : « Ô que oui, et je suis au nombre de ceux qui témoignent de cela ». Et dans Al-qiyamah, à la fin elle finit par : « Alayça dhalika bi qadirin ^ala an youhyiya l-mawta », c’est-à-dire n’est-ce pas qu’Il est Tout-puissant à ressusciter les morts, de répondre « Bala », c’est-à-dire : « Ô que oui ! ». Et celui qui récite sourat Al-Moursalat, et lorsqu’il récite la parole de Allah : « Fabi ayyi hadithin ba^dahou yu’minoun », c’est-à-dire : En quelles autres paroles que celles-ci vont-ils croire ; de dire : « Amanou bi l-Lahi ta^ala », c’est-à-dire : « Nous croyons fermement en Dieu ». Tout cela a été rapporté par Abou Dawoud et At-tirmidhiyy, ces paroles de réponse.

 

Parmi les spécificités du Qour’an honoré, c’est qu’il y a des versets où a été mentionnée la prosternation. Si quelqu’un les récite, il lui est recommandé de se prosterner, après les avoir récitées. Cela s’appelle la prosternation de la récitation. Généralement, ce sont des passages qui sont indiqués en marge du Moushaf. Un signe qui indique qu’il y a une prosternation qui est recommandée au niveau de ce verset. Il s’agit de quatorze prosternation, dans tout le Moushaf. Dans tout le Qour’an, il y a quatorze passages. Les quatorzes passages sont : sourat Al-‘A^raf la ‘ayah 206, sourat Al-Hajj la ‘ayah 18, sourat Al-Hajj la ‘ayah 77, sourat Ar-ra^d la ‘ayah 15, sourat An-Nahl la ‘ayah 49, sourat Al-‘isra‘ la ‘ayah 109, sourat Maryam la ‘ayah 58, sourat Al-Fourqan la ‘ayah 60, sourat Al-Naml la ‘ayah 25, sourat As-Sajdah la ‘ayah 15, sourat Fouçilat la ‘ayah 38, sourat An-Inchiqaq la ‘ayah 21, sourat Al-^Alaq la ‘ayah 19. Il y a le verset 24 de sourat Sad, c’est un verset de prosternation selon l’imam Abou Hanifah et l’imam Malik. Il y a divergence si c’est un verset de prosternation ou pas. Donc, celui qui est en train de réciter et il a le woudou‘, et quand il arrive à un de ces versets de prosternation, il lui est recommandé de dire Allahou ‘akbar, de se prosterner, de se rasseoir, et de passer le salam. Donc, une seule prosternation. Pour celui qui n’a pas le woudou‘ et qui a récité un verset ou il a entendu un verset de prosternation, il lui est recommandé de dire quatre fois : soubhana l-Lah wal hamdouli l-Lah wa la ilaha illa l-Lah wallahou ‘akbar.

 

Parmi les spécificités du Qour’an, c’est qu’il n’est pas permis de le traduire au mot à mot, dans une autre langue que la langue arabe. Mais il reste permis de traduire son explication vers n’importe quelle langue. La traduction des versets en eux même c’est interdit, c’est-à-dire du mot à mot. Allah ta^ala dit ce qui signifie :

 

« Nous l’avons révélé, c’est un Qour’an arabe », c’est-à-dire qu’il a été révélé en arabe, qu’il est récité en arabe, et il est écrit en arabe. Et dans un autre verset, sourat Fouçilat ‘ayah 44, nous comprenons également que le Qour’an est en arabe et qu’il n’est pas dans une autre langue que la langue arabe. Si quelqu’un dit :  » Et pour ceux qui ne parlent pas arabe, comment est-ce qu’ils vont le comprendre ? « , la réponse est : on peut leur traduire l’explication du sens des versets, et non pas les versets eux-même. Quant au fait de traduire le Qour’an en français, en anglais ou dans d’autres langues, comme cela est fait dans notre époque, ce sont des gens qui ont mal agit. Ils n’ont pas servit la religion en agissant de la sorte, parce qu’il se peut qu’une expression en arabe dans le Moushaf d’origine peut donner plusieurs sens alors que ce que eux ont retenu c’est un sens qui est réduit, si ce n’est pas plus grave, siècle n’est pas un sens complètement différent. Entre autre ce qu’ils prétendent comme étant le Qour’an en français, c’est le verset : Allahou Nourou s-samawati wa l-Ard, ils traduisent en disant  » Allah est la lumière  » et cela c’est de la mécréance. On sait que Allah n’a pas de ressemblance avec Ses créatures. On ne dit pas que Allah est une lumière. Vous voyez combien c’est grave ! Cela trompe les gens dans la religion. Ce n’est pas une parole que l’on dit. En arabe, le mot Nour a beaucoup de sens. Eux ils ont prit un des sens qui n’est pas le sens correct. La signification de ce verset : Allahou Nourou s-samawati wa l-Ard, c’est-à-dire que Allah est Celui qui guide les habitants des cieux et les musulmans parmi les habitants de la terre. Nour c’est-à-dire Il guide. Allah, il est impossible qu’Il soit une lumière, il est impossible qu’Il ait une quelconque ressemblance avec Ses créatures. Allah, rien n’est tel que Lui et Il est Celui qui entend et qui voit. Allah, Il n’est pas une lumière, Il n’est pas une obscurité. Il n’est pas un corps. Il existe sans endroit et sans comment. Et même dans d’autres langues, il y a eu beaucoup d’égarement. Sous prétexte de traduire le Moushaf, le Qour’an en anglais, dans la parole de Allah : Alif lam mim, ils ont écrit A L M, alors que cela n’a rien à voir.

 

Que Allah nous préserve du châtiment de l’enfer.

 

Il y a un savant, un descendant du Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam), notre maître ^Aliyy Zayn Al-^Abidin. Il était en train de faire des prières surérogatoires, il y a un incendit qui a éclaté dans la maison, tous le monde est sortie. Ils lui ont dit :  » Ô feu, Ô feu, Ô feu. « ,en arabe bien sur. Quand il est sortie bien longtemps plus tard, ils lui ont dit :  » Mais tu n’as pas entendu ? « , il leur a dit :  » J’ai été préoccupé par l’autre feu, le feu de l’au-delà.  » C’est le feu de l’au-delà qui l’a complètement détourné de ce feu.

 

Parmi les spécificités du Moushaf, du Qour’an, c’est qu’il est un devoir de le respecter. De respecter les mots du Moushaf, de respecter les versets du Qour’an, de le mettre dans un endroit digne. Il est interdit de le mettre sous l’oreiller. Il est interdit de diriger les pieds vers le livre du Qour’an. On ne pose rien sur le Moushaf, on ne s’adosse pas sur le Moushaf. Même un livre de religion, tu ne le met pas sur le Moushaf,encore moins un paquet de cigarette, ou je ne sais quoi d’autres comme certains stupides, ou les lunettes sur le Moushaf wala^iyadhou bi l-Lah. On ne met rien du tout sur le Moushaf. Faites attention. Il ne convient pas de manquer de respect au livre de Allah. Certains ils manquent de respect au Qour’an, ils humectent leurs doigts pour tourner les pages, cela c’est quelque chose qui n’est pas digne. Il ne convient pas de le faire avec le Moushaf. Également il ne convient pas de poser les lunettes, ou un crayon, ou un stylo sur le Moushaf, ou un autre livre sur le Moushaf. Faites très attention à cela. Même quand il s’agit de feuilles déchirées du Moushaf, ou d’anciennes feuilles, ou bien des feuilles sur laquelle on a écrit du Qour’an, même cela on doit les respecter tout comme on respecte le Moushaf. Il n’est permis de les jeter dans un endroit, dans les ordures. Les savants ils ont dit que celui que celui qui jette une feuille sur laquelle il y a du Qour’an, ou il jette le Moushaf dans les ordures, aloès qu’il sait qu’il y a du Qour’an inscrit dessus, il sort de l’islam parce que son acte indique un rabaissement de la religion. Ibnou ^Abidin a dit :

 

« Le jugement de celui qui fait cela c’est qu’il devient mécréant même si lui prétend n’avoir pas voulu manquer de respect, son acte indique un manque de respect, son acte indique un rabaissement ».

 

Vous savez que celui qui est sorti de l’islam, il doit prononcer les deux témoignages pour revenir à l’islam.

 

Certains ignorants quand on leur enseigne ces questions, ils disent :  » Mais nous on fait la prière tous les jours on fait les témoignages « . On leur dit : Ce que vous prétendez être une prière, elle n’est pas valable car la prière est valable de qui ? De celui qui est musulman, et vous si vous avez fait cet acte qui fait sortir de l’Islam vous êtes sortis de l’Islam ; donc tout ce que vous dites dans la prière ce n’est pas valable, même les deux témoignages ce n’est pas valable. Il faut d’abord dire les deux témoignages dans l’intention de devenir musulman, après vous faites la prière, vous faites le jeûne. Vous voyez combien ce sont des points qui sont très sensibles, très dangereux, mais malheureusement il y a des gens qui sont dans l’ignorance, qui ne prêtent pas attention à cela.

 

Si un musulman trouve une telle feuille sur laquelle il y a du Qour’an dans les ordures, il doit les prendre, les sauver de cette endroit. Si ce sont des feuilles dont on ne peut plus profiter car elles sont complètement déchirées, dans ce cas il peut les brûler ou séparer les lettres pour que cela ne reste plus du Qour’an.

 

 

Parmi les spécificités du Qour’an honoré, c’est que l’on recherche la barakah, on recherche les bénédictions par le Qour’an. Dans sourat Al-An^am, la ‘ayah 92, Allah dit ce qui signifie :

 

« C’est un livre que nous révélé et qui est béni », Allah nous apprend qu’il est béni.

 

Et parmi les caractéristiques du Qour’an, c’est que celui qui récite une sourah du Qour’an, ou certains versets du Qour’an, cela chasse les mauvaises suggestions. Certains versets du Qour’an sont des causes pour chasser les mauvaises suggestions du chaytan, pour celui qui récite et de sa maison également. Et que la récitation du Qour’an peut être une cause pour obtenir les miséricordes, pour gagner l’Agrément de Allah. Et c’est une cause pour que la sérénité s’installe dans l’endroit où on la récite et les anges descendent dans l’endroit où on récite le Qour’an. Bien sur il est indispensable que la récitation soit correcte. Pas comme certains c’est comme s’il avait le feu aux trousses, tu ne sais pas ce qu’il est en train de dire, il n’articule même pas les lettres, ce n’est pas comme cela. A nous de prendre exemple sur le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam), et les compagnons et les gens de science. Quand ils récitent le Qour’an on entend parfaitement, on entend correctement, pas comme certains, ils récitent, ils récitent, ils n’articulent même pas les lettres.

 

Utiliser le Qour’an pour chercher la guérison de maladie qui sont physiques est également autorisé. Et on recherche la barakah du Qour’an pour repousser les chagrins, les douleurs, et les difficultés. Par le passé les gens tellement ils avaient la foi et ils appliquaient les devoirs et ils évitaient les péchés, quand quelqu’un tombait malade, ils n’utilisaient pas tout ce que nous on utilise comme médicaments. Ils se réunissaient, ils récitaient quarante et une fois sourat Ya-sin. Les gens se réunissaient, ils récitaient dans l’intention particulière, par exemple la guérison de cette personne. Par la Volonté de Dieu, il guérit. N’est-ce pas que c’est Allah qui crée la maladie ? C’est Lui qui crée la guérison. Allah dit dans sourat Al-‘isra’ ‘ayah 82 ce qui signifie :

 

« Nous révélons du Qour’an des versets qui sont des causes pour la guérison et pour la miséricorde des croyants ».

 

Et dans sourat Fouçilat, ‘ayah 44, Allah dit ce qui signifie :

 

« Dis : Le Qour’an est pour ceux qui ont été croyants, une source de bonne guidée et de guérison », Sourat Fouçilat, ‘ayah 44.

 

Et le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit ce qui signifie :

 

« Utilisez les deux remèdes : le miel et le Qour’an ».

 

Il y a des savants tels que As-Souyoutiyy qui ont composé des ouvrages sur la manière à se soigner grâce au Qour’an. Que l’on sache que le Qour’an ne comporte pas de sorcellerie, mais au contraire le Qour’an est une cause de guérison contre la sorcellerie.

 

Parmi les mérites du Qour’an, c’est que la récompense de la récitation du Qour’an parvient à ceux qui sont morts et c’est la voie et l’avis de la majorité des savants de l’islam, Ahlou s-sounnah wa l-jama^ah.

 

Le Messager de Allah (^alayhi salatou wa sallam) dans un hadith rapporté par ibnou Hibban dans son sahih, et An-Naça’iyy et Ibnou Majah, a dit ce qui signifie :

 

« Récitez Ya-sin en faveur de vos morts ».

 

Parmi les spécificités du Qour’an honoré, c’est qu’il n’est pas permis de l’expliquer en faisant référence à son opinion personnel et sans science, comme le font certains qui se réunissent et ils disent :  » Qu’est-ce que tu penses toi de ce verset ? Qu’est-ce que tu en dis ? « , c’est comme s’il faisait une étude de texte. Cela n’est pas permis. Cela c’est quelque chose qui est interdit, de parler dans le Qour’an sans science. Il est indispensable pour pouvoir expliquer le Qour’an d’avoir beaucoup de science, notamment quelques conditions ils se réunissent chez celui qui interprète le Qour’an, de connaître qu’est-ce qui abroge, qu’est-ce qui a été abrogé, les fondements de la langue, les causes de la révélation de tel verset, qu’est-ce qui est absolu, qu’est-ce qui est restreint, qu’est-ce qui est spécifique, qu’est-ce qui est général. Et de tels critères sont rares aujourd’hui pour les trouver chez quelqu’un. Le Messager de Allah (^alayhi salatou wa sallam) a dit ce qui signifie :

 

« Celui qui explique le Qour’an sans science, qu’il se prépare à occuper sa place en enfer », et notre maître Abou Bakr As-Siddiq il a été interrogé au sujet d’un verset { fakihatan wa abba } Qu’est ce que veut dire le mot abba ? Dans sourat ^Abaça, ‘ayah 31. Il a dit ce qui signifie :

 

« Quel ciel va m’abriter et quelle terre va me porter si je parle sans science à propos du livre de Dieu ». Regardez la crainte de Dieu, ce n’est pas comme ces gens aujourd’hui sans scrupule, quand ils parlent de médecine ou quand ils parlent de mécanique ils se taisent parce qu’ils ne connaissent pas, quand il s’agit de religion chacun il veut parler. Cela c’est une réalité, alors que regardez Abou Bakr As-Siddiq qui est le meilleur des humain après tous les prophètes. Les meilleurs des gens se sont les prophètes, après les prophètes, dans tous les humains c’est notre maître Abou Bakr As-Siddiq qui est le meilleur, pas uniquement dans la communauté de notre maître Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) mais dans toutes les communautés, dans tous les saints, notre maître Abou Bakr As-Siddiq c’est le meilleur des saints, et regardez quelle crainte de Dieu qu’il a pour ne pas parler sans science. Pas comme nous aujourd’hui les gens ils parlent, ils parlent et certains disent des paroles qui les font sortir de l’islam, ils s’en rendent même pas compte. Il te dit :  » Mais moi qu’est-ce que j’ai fait, qu’est-ce j’ai dit ? « , certains ils disent :  » Moi je rigolais.  » alors que ce sont des choses qui les font sortir de l’islam. Le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit ce qui signifie :

 

« Il arrive à l’esclave de dire une parole dans laquelle il ne vois aucun mal mais à cause de laquelle il chute en enfer soixante-dix automnes », c’est-à-dire soixante-dix ans en train de tomber en enfer.

 

Il a été rapporté dans le livre Nouzhatou l-Majalis, que la dame honorable Rabi^ah Al-^Adawiyah, c’était une femme sainte. Rabi^ah Al-^Adawiyah (que Allah l’agrée), elle a vu un homme qui avait un mouton qui était grillé sur le feu. Elle a observé longtemps ce mouton qui était grillé, puis elle s’est mise à pleurer. Alors, l’homme lui a dit : « Peut être tu veux un morceau, peux être tu souhaitais en manger un peu ». Elle a dit : « Mais moi je l’ai pas vu de ce point de vu là, le fait que ce soit une nourriture mais j’ai constaté que les animaux entrent dans le feu alors qu’ils sont morts (c’est-à-dire on les égorge puis on les fait griller) alors que les entrent dans le feu vivant. » Elle parle du feu de l’enfer. Voilà ce que chacun voit. Les gens observent la même chose, certains voient une chose, d’autres voient autre chose.

 

Que Allah nous accorde une fin heureuse.

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