Chaykhaboulaliyah's Blog


Parfum pour les femmes et entretien des relations avec les proches parents

Posted in cours général,Exhortation,Uncategorized par chaykhaboulaliyah sur août 1, 2016

La louange est à Allah le Seigneur des mondes. Que Allah honore et élève davantage le rang de notre maître Mouhammad صلى الله عليه و سلم et qu’Il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle. Nous demandons à Allah qu’Il nous fasse apprendre ce que nous ignorons, qu’Il nous fasse rappeler de ce que nous avons oublié, qu’Il nous augmente en connaissance et nous Lui demandons de nous préserver de l’état des gens de l’enfer. Nous demandons à Allah qu’Il fasse que nos intentions soient sincères par recherche de Son agrément.

Le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam)  a dit dans un hadith rapporté par AtTabaraniyy ce qui a pour sens : « Allah agrée pour Ses esclaves qu’ils soient modérés », c’est-à-dire qu’ils ne rendent pas licite ce qui est interdit et qu’ils n’interdisent pas ce qui est licite. Allah agrée de Ses esclaves qu’ils disent à propos de ce qui est interdit qu’il est interdit et à propos de ce qui est licite qu’il est licite.

Quant aux extrémistes, ceux qui interdisent les choses en se référant à leurs passions, ceux-là Allah n’agrée pas leur pratique. Et l’inverse également Allah ne l’agrée pas, c’est-à-dire ceux qui rendent licite ce qui est interdit. Dans de nombreux pays, certaines personnes interdisent certaines choses quand cela ne convient pas à leurs passions, à leurs plaisirs à eux. En contrepartie, ils se rendent licites des choses qui leur ont plu alors qu’elles sont interdites dans la religion agréée par Dieu. Ce qui est en accord avec leurs passions, ils le considèrent licites, et ce qui contredit leurs penchants ils l’interdisent. Ces gens-là auront un grand malheur au jour du jugement, ils seront châtiés. La langue, au jour du jugement, celui qui en dispose en sera interrogé. S’il a utilisé sa langue pour dire des choses que Dieu agrée, il aura des récompenses et des bonnes actions. Quand à celui qui a utilisé sa langue pour rendre licite ce que Allah a interdit à Ses esclaves ou qui a utilisé sa langue pour interdire ce que Allah a rendu licite à Ses esclaves, celui-là malheur à lui au jour du jugement.

Le Hafidh An-Nawawiyy, savant très connu chez les chaféites comme un feu au-dessus d’une montagne. Avant, pour prévenir que Ramadan avait débuté, il n’y avait pas de téléphone ou de moyen de communication, qu’est-ce qu’ils faisaient ? Ils allumaient un feu en hauteur pour que les gens le voient et sachent que c’est un signe d’une information et ceci est relayé d’un point à un autre. Le Hafidh An-Nawawiyy est connu comme un signe que quelqu’un de loin peut voir. Ceci est le Hafidh An-Nawawiyy. Qu’est-ce que ce savant très connu a dit ? Dans son livre Charhou l-mouhadh-dhab, il a dit : « Paragraphe si une femme veut sortir pour se rendre dans une mosquée, il est déconseillé pour elle qu’elle se parfume et il lui est déconseillé également des vêtements luxueux. » Cette parole veut dire que se parfumer ou mettre des vêtements luxueux pour la femme qui veut se rendre à la mosquée, ce n’est pas interdit mais c’est déconseillé. Elle n’a pas commis de péché, c’est uniquement déconseillé. Exception est faite, si la femme en s’embellissant, en se parfumant, son objectif est de provoquer les hommes, dans ce cas-là c’est un péché. Mais si ce n’était pas pour provoquer les hommes, si c’était pour un autre objectif, alors ce n’est pas un péché.

Dans certains pays, il y a des gens qui prétendent être des chaykhs et qui prétendent être des savants, ils interdisent dans l’absolu à la femme de sortir parfumée, que son intention soit de provoquer les hommes ou que ce soit pour se faire belle afin d’être contente d’elle-même, ils lui interdisent, malheur à eux dans ce bas-monde. Et parmi eux, tellement ils n’ont pas de scrupule pour calomnier cette religion, ils ont prétendu qu’il y a unanimité sur le fait qu’il est interdit à la femme de sortir embellie ou parfumée. Notre chaykh a dit : « Ces gens-là, que Dieu nous en préserve, je ne sais pas comment ils osent porter la joubbah du chaykh, le turban du chaykh. Je ne sais pas dans quel sens ils mettent ce vêtement. Qu’est-ce qu’ils ont étudié ? Pourquoi ils disent ces choses-là contraires à la religion parce que cela plaît à leurs passions ». L’un d’entre eux a dit cela dans une mosquée, devant tout le monde. Ils n’ont pas honte ! Ils n’ont pas peur du châtiment de Dieu au jour du jugement. Ils rendent illicites des choses alors qu’elles sont licites. L’un d’entre eux, on lui a amené la preuve du contraire de ce qu’il a dit. Quelqu’un lui a montré. Après qu’il ait essayé de feinter, il a avoué et il a dit : « Oui c’est vrai, c’est une erreur de ma part ». Après avoir dit aux gens qu’il y a unanimité puis qu’il ait eu la preuve, il a dit : « Oui c’est une erreur de ma part ». Unanimité veut dire toutes les écoles. Pourquoi il s’est empressé de dire quelque chose de faux ? Pourquoi il s’est vêtu avec les vêtements des macha’ikhs, avec une joubbah et une ^imamah ? Pour calomnier la religion agréée par Allah. Pourquoi il n’empêche pas sa langue de dire des choses fausses ?

La preuve que c’est déconseillé.

Le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit dans un hadith rapporté par Mouslim, en s’adressant aux femmes, ce qui signifie : « Si l’une d’entre vous va à la mosquée alors qu’elle ne se parfume pas ».

Et la preuve également c’est un hadith rapporté par ‘Ahmad, Abou Dawoud et d’autres, qui signifie : « N’empêchez pas les femmes esclaves de Dieu de se rendre aux mosquées agréées par Dieu, mais qu’elles sortent sans être parfumées ». Le sens de ce hadith est n’empêchez pas les femmes de se rendre à la mosquée mais qu’elles ne soient ni embellies ni parfumées. Sinon, si elles sont embellies ou parfumées, c’est déconseillé uniquement mais ce n’est pas interdit. Le déconseillé, si la personne l’évite parce qu’il est déconseillé elle gagne des récompenses mais si elle fait ce qui est déconseillé, elle ne s’expose pas à un châtiment. Tandis que l’interdit, celui qui le commet s’expose à un châtiment et celui qui l’évite parce que c’est interdit alors il gagne des récompenses.

Le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) mettait du ‘ithmid dans les yeux, tous les soirs. Al-‘ithmid est une poudre qui est brune. C’est recommandé que la personne mette du ‘ithmid dans les yeux, tous les soirs. C’est le ‘ithmid qui est de couleur brune, marron, c’est celui-ci qui est recommandé. Quant à celui qui est noir, celui-là est pour s’embellir. Le noir n’a pas le même jugement que le marron. Le marron c’est celui-ci qui est recommandé. Le noir celui qui veut en mettre qu’il en mette, et celui qui veut ne pas en mettre qu’il n’en mette pas. Le ‘ithmid qui est brun, celui que le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) mettait dans ses yeux tous les soirs, non seulement il est recommandé mais en plus il est bénéfique. Il comporte des choses utiles. Dans le hadith rapporté par ‘Ahmad, le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit ce qui signifie :

« Mettez du ‘ithmid dans les yeux car il fait pousser les cils et il améliore la vue ».

Le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) avait une vue plus forte que n’importe qu’elle personne et malgré cela, il mettait du ‘ithmid dans les yeux. Il mettait du kouhoul chaque nuit.

Par ailleurs, faire la prière en assemblée c’est quelque chose de recommandé pour la femme, ce n’est pas obligatoire, ce n’est pas comme pour les hommes. Les savants ont dit ce jugement, c’est que le Messager lui-même a autorisé à une femme qui s’appelle Oummou waraqah de diriger les femmes de sa famille dans la prière, c’est rapporté dans les sounan de Abou Dawoud et dans le Mousnad de l’imam ‘Ahmad. C’était une femme compagnon, une femme qui a rencontré le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Une femme de Médine. Le Messager lui a autorisé les femmes, et non les hommes, dans la prière. Pour ce qui est de l’appel à la prière ; s’il n’y a pas d’homme ‘ajnabiyy (c’est-à-dire un homme qui peut être un mari pour elle) elle peut le faire mais elle n’élève pas la voix fort comme l’homme. A plus forte raison, Al-‘iqamah (l’annonce à la prière) s’il n’y a pas d’homme ‘ajnabiyy, elle peut la faire.

S’il n’y a pas d’homme ‘ajnabiyy quand elle va faire la prière, la femme peut réciter à haute voix mais pas comme les hommes, plus bas que les hommes. S’il n’y a que des femmes ou bien s’il y a son fils à elle par exemple. Tant qu’il n’y a pas d’homme ‘ajnabiyy en sa présence. Par contre, s’il y a des hommes ‘ajnabiyy elle n’élève pas la voix, elle récite à voix basse. Il y a aussi un autre hadith, rapporté par Al-Boukhariyy et Mouslim, d’après le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) il a dit ce qui signifie : « Si les femmes vous demandent de faire la prière de nuit à la mosquée, alors autorisez-leurs ».

Si quelqu’un vient vous dire : « Mais Abou Hourayrah a vu une fois une femme qui avait une forte odeur de parfum et il lui a dit « Ou tu vas comme ça femme ? », elle lui a dit « je vais à la mosquée » et Abou Hourayrah lui a dit « Avec un tel parfum ? Retourne chez toi, lave toi d’abord ». Cela ne veut pas dire que c’est interdit lorsqu’il lui a dit « retourne chez toi ». Ce n’est pas cela le sens de la parole de Abou Hourayrah mais le sens c’est que c’est déconseillé. C’est comme si Abou Hourayrah a dit à cette femme : « Si tu veux aller à la mosquée sans être dans le déconseillé, rentre chez toi et enlève l’odeur du parfum en te lavant, puis va à la mosquée ». C’est cela la signification de la parole de Abou Hourayrah. Le sens ce n’est pas que c’est interdit mais le sens est que si elle retourne à la mosquée en ayant enlevé le parfum alors ce sera conforme à la Loi et ce n’est pas déconseillé.

Il y a un hadith rapporté par ‘Ahmad que le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit ce qui signifie :

« Toute femme qui sort de chez elle parfumée et qui passe auprès des hommes pour qu’ils sentent son odeur (c’est-à-dire pour les provoquer au péché), alors elle est comme celle qui est fornicatrice », cela veut dire qu’elle ressemble à celle qui est fornicatrice mais cela ne veut pas dire que c’est le même péché que la fornicatrice, car la fornication est un grand péché tandis qu’ici il s’agit d’un petit péché. Le petit péché n’est pas comme le grand péché.

Il y a une autre version de ce même hadith, d’après Abou Hourayrah rapporté par At-Tirmidhiyy dans lequel le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit ce qui signifie : « La femme lorsqu’elle sort parfumée et qu’elle passe auprès d’une assemblée alors elle est comme fornicatrice », cela sous-entend que son objectif était de provoquer les gens de cette assemblée. Son intention était d’attirer l’attention des hommes par son odeur pour qu’ils tombent dans le péché. Lorsqu’ils vont sentir son odeur peut être vont-ils tomber dans un regard interdit ou dans une parole interdite, ou autre. Son objectif à elle était donc de les inciter à l’interdit. Cette version du hadith de Abou Hourayrah est expliquée par la version de Abou Mouça Al-‘Ach^ariyy dans Sounan An-Naça’iyy, toujours d’après le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam), le hadith signifie :

« Toute femme qui sort de chez elle parfumée et qui passe auprès des hommes pour qu’ils sentent son odeur (c’est-à-dire pour les provoquer au péché), alors elle est comme celle qui est fornicatrice », dans cette version le Prophète a dit : « Li yajidou rihaha », c’est-à-dire pour qu’ils sentent son odeur, pour qu’elle les provoque au péché.

En d’autres termes, si son objectif n’était pas de provoquer les hommes au péché alors elle ne tombe pas dans le péché.

La version de Abou Mouça Al-‘Ach^ariyy, c’est-à-dire dans ce qu’il a entendu du Messager de Allah, il y a la précision pour que les hommes sentent son odeur. Tandis que dans la version de Abou Hourayrah il n’y a pas cette précision, il a dit en général toute femme qui sort parfumée et qui passe auprès d’une assemblée, elle est comme fornicatrice. Cette deuxième version est ramenée à la première dans laquelle il y a la précision pour que les hommes sentent son odeur. Ceci est une science. Il s’agit de concilier entre les deux hadiths, les paroles du Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) ne se contredisent pas.

Quant à ceux qui ne connaissent pas la science du hadith, simplement ils passent sur un hadith dans un livre par exemple, ils le prennent à la lettre et ils l’expliquent d’une manière qui n’est pas correcte ; ces gens-là sont en train de falsifier la religion agréée par Allah. Malheur à eux au jour du jugement.

Ces gens-là ils sont en train de déformer la religion car il y a de nombreux versets, celui qui les interprète d’une manière déplacée, il sort de l’Islam. Egalement il y a de nombreux hadith du Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Il ne suffit pas de dire « Allah a dit, le Messager a dit ». Il s’agit de donner au verset, à la ‘ayah, son sens véritable. Il ne s’agit pas de citer et de donner un sens qui n’est pas correct.

Comme certains ils sortent de l’Islam parce qu’ils ont mal interprété le verset : « Al-Fitnatou ‘achaddou mina l-qatl ». Al-Fitnah dans ce verset ce n’est pas la zizanie entre les gens. On ne dit pas que semer la zizanie c’est plus grave que de tuer. L’homicide est plus grave que la zizanie. Ces gens-là lorsqu’il y a une zizanie, ils récitent ce verset et ils croient que ce qui tu as fait là c’est plus grave que d’assassiner. Ils sortent de l’Islam. Dans ce verset, Al-Fitnah veut dire Ach-Chirk. Il ne s’agit pas de dire « Allah a dit » sans comprendre.

Observez les deux hadiths précédents, les deux versions. Celui qui n’a pas appris s’il voit le hadith de Abou Hourayrah, il va sortir un jugement en interdisant ce que Dieu a rendu licite. Il va dire dans l’absolu qu’il est interdit à la femme de sortir parfumée et embellie. Il n’a pas saisit la subtilité du hadith et il n’a pas connaissance de la précision qui se trouve dans le hadith de Abou Mouça Al-‘Ach^ariyy.

Ce qui compte c’est de donner au hadith son sens véritable et de donner aux versets le sens correct et véritable, c’est cela qui donne la récompense. Mais citer un verset en lui donnant un autre sens que ce qui est correct ou citer un hadith hors de son contexte de manière déplacée pour lui donner un sens erroné, ceci mène à la perte ; que Dieu nous en préserve.

Que l’on sache que rompre les relations avec les proches parents est un grand péché selon l’unanimité et ce péché c’est un péché du corps.

Comment dit-on qu’il y a rupture avec les proches parents ? Lorsque ton proche parent se languit de toi et qu’il sent que tu l’as laissé de côté, comme si tu l’as abandonné. Soit parce que tu ne soutiens plus tes proches parents financièrement alors qu’ils sont dans le besoin, soit tu ne leur rends pas visite sans excuse.

Une excuse c’est comme par exemple s’il n’a plus les moyens de les soutenir ou alors il a les moyens financiers mais il a d’autres priorités qui sont des priorités selon la Loi de l’Islam et non pas selon les passions.

Qui sont les proches parents ? Ce sont les grands parents, les oncles et tantes paternels et leurs enfants, et les oncles et tantes maternelles et leurs enfants. Tous ceux-là sont appelés proches parents.

Le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit ce qui signifie : « Celui qui a plus de mérite ce n’est pas celui qui entretient les relations avec son proche parent qui les entretient avec lui. Celui qui a le plus de mérite c’est celui qui entretient les relations avec son proche parent qui a coupé les liens avec lui ».

Dans ce hadith, il y a l’indication que lorsque quelqu’un entretient les relations avec son proche parent qui les a rompus avec lui il a plus de mérite que celui qui entretient les relations avec son proche parent qui les entretient avec lui, parce que le premier fait preuve d’excellence de comportement. Celui qui agit en bien avec celui qui agit en mal, il fait preuve d’excellence de comportement, comportement qui a été fortement encouragé dans la Loi de l’Islam.

La rupture des liens avec les proches parents à lieu par exemple en leur faisant mal ou en cessant de les visiter dans excuse de sorte que leur cœur va ressentir ce manque. Ils vont se sentir écartés. Deuxième cas de figure, ses proches parents sont dans le besoin et lui il a de l’argent en plus de ses besoins, il peut les aider et malgré cela il les laisse dans le besoin.

Allah dit dans sourat An-Niça’, le verset n°1 ce qui signifie : « Craignez Dieu en entretenant les relations avec vos proches parents », et dans un autre verset ; dans les versets 22 et 23 de sourat Mouhammad, Allah a décrit ceux qui rompt les liens avec leurs proches parents comme étant des gens que Allah a rendu sourds et aveugles et Allah les maudit.

Et AtTabaraniyy et Al-Bazzar ont rapporté du Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) qu’il a dit ce qui signifie : « Celui qui croit en Dieu et au jour dernier, qu’il entretienne les relations avec ses proches parents ».

Et dans un hadith rapporté par Al-Boukhariyy d’après Abou Hourayrah (que Allah l’agrée) le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit  ce qui signifie : « Celui qui veut que Allah lui accorde une large subsistance, qu’il entretienne les liens avec ses proches parents ».

Et dans le hadith de Al-Boukhariyy et de Mouslim d’après le compagnon Joubayr Ibnou Mout^im (que Allah l’agrée) le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit ce qui signifie : « Quelqu’un qui rompt les liens avec ses proches parents, n’entrera pas au paradis (parmi les premiers) ».

Sache que ton proche parent, si tu as la capacité de lui rendre visite, il est indispensable que tu lui rendes visite. Si tu as la capacité de lui rendre visite, cela ne suffit pas que tu lui passes le salam par quelqu’un d’autre, comme en disant : «  passe le salam à Untel de ma part ». Mais pour un certain temps cela suffit de lui passer le salam, mais pas tout le temps, il faut que tu ailles lui rendre visite. Mais le fait que lui et son proche parent se trouvent dans la même ville et qu’un an s’écoule, deux ans s’écoulent, trois ans s’écoulent, et il ne va pas lui rendre visite alors qu’il peut lui rendre visite, cela s’appelle rompre les relations avec les proches parents. Mais si son proche parent ne veut pas qu’il vienne dans sa maison, et lui il sait cela alors dans ce cas il ne va pas chez lui car il n’accepte pas, mais il reste qu’il lui passe le salam ou il lui envoie un écrit. Dans certains pays, si quelqu’un va rendre visite à son proche parent seulement aux deux fêtes de Aïd, pour eux cela n’est pas considéré comme une rupture, cela suffit. Cela dépend des gens, des coutumes. Dans certains pays, si quelqu’un va rendre visite à son proche parent et que lorsqu’il y a un mariage ou un décès il va le voir, ils considèrent qu’il n’y a pas de rupture, c’est suffisant. Ceci dans le cas où la personne n’a pas d’excuse. Par contre, si quelqu’un a une excuse, par exemple il est à l’étranger et s’est absenté cinq années, de temps à autre il leur transmet le salam par quelqu’un, dans ce cas il ne tombe pas dans la rupture avec ses proches parents.

Parmi les excuses pour ne pas tenir les relations avec ses proches parents, il y a qu’il ait entendu d’un de ses proches parents une apostasie comme s’il a entendu que son proche parent a insulté Dieu ou les prophètes, ou les anges ou qu’il a rabaissé le Qour’an. Dans ce cas, ce n’est pas un devoir pour lui d’entretenir les liens avec un apostat membre de sa famille. Il est également permis de rompre les relations avec son proche parent si son proche parent est pervers, s’il commet les grands péchés. Par exemple s’il commet la fornication ou s’il boit de l’alcool ou s’il ne fait pas la prière. Cependant, il l’avertit avant de rompre les relations de la raison de cette rupture pour le réprimandé, pour le blâmer pour ses mauvaises pratiques. Il lui dit : « Je ne te parle et je ne te visite plus parce que tu fais telle chose ».

Dans le hadith, le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit ce qui signifie : « Celui qui veut que Allah lui accorde une large subsistance et que sa vie soit longue, qu’il entretienne les relations avec ses proches parents ». Que sa vie soit longue c’est-à-dire que Allah lui accorde la réussite à faire beaucoup de bien en peu de temps. Celui à qui Allah accorde de faire beaucoup de bien en peu de temps c’est comme s’il a vécu longtemps.

Dans un hadith rapporté par Al-Qoudariyy dans son Mousnad, le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit ce qui signifie : « Entretenir les relations avec ses proches parents rallonge la vie », rallonge la vie veut dire que Allah sait de toute éternité que s’il n’avait pas entretenu les relations avec ses proches parents il n’aurait pas vécu aussi longtemps. La science de Allah englobe toute chose. Allah sait même les choses qui n’ont pas eu lieu, si elles avaient eu lieu comment elles auraient été. Allah sait ce qui a eu lieu, ce qui a lieu et ce qui aura lieu au paradis et en enfer, et Il sait ce qui n’a pas eu lieu comment il aurait été s’il avait eu lieu. Allah sait que cet homme qui a entretenu les relations avec ses proches parents aurait vécu moins longtemps s’il n’avait pas entretenu les relations avec ses proches parents. Et Allah sait qu’il allait entretenir les relations avec ses proches parents. Il a voulu qu’il les entretienne et qu’il vive plus.

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