Ijtihaad et divers
La louange est à Allaah le Seigneur des mondes, que Allaah honore et élève d’avantage le rang de notre Maitre Mouhammad salla l-Laahou ^alayhi wa sallam et qu’Il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle. Nous demandons à Allaah qu’Il nous fasse apprendre ce que nous ignorons, qu’Il nous fasse nous rappeler ce que nous avons oublié et qu’Il nous augmente en connaissance. Et nous lui demandons de nous préserver de l’état des gens de l’Enfer. Nous demandons à Allaah qu’Il fasse que nos intentions soient sincères par recherche de Son agrément.
Allaah ta^aala dit dans le Qour’an : « Wa qoul Rabbi zidnii ^ilmaa » ce qui signifie : « Et dit Ô Mon Seigneur augmente moi en connaissance ».
La croyance en Allaah et en Son Messager c’est cela la base même, les fondements même de la religion. Puis il y a les autres devoirs après la connaissance de Allaah et la connaissance de son Messager et la croyance en Allaah et en Son Messager. La base même de la religion, les fondements de la religion c’est de croire en Dieu et de croire en Son Messager salla l-Laahou ^alayhi wa sallam. Puis il y a le reste des devoirs, celui qui accomplit les devoirs il aura gagné, il aura eu la grande réussite. Mais celui qui délaisse certains devoirs par paresse sans renier le caractère obligatoire des devoirs nous disons de lui qu’il est musulman, il est croyant mais sous La volonté. Qu’est-ce que ça veut dire sous La volonté ? C’est-à-dire que si Dieu veut Il le châtie pour n’avoir pas accompli les devoirs dans l’au-delà si Dieu veut il le châtie dans l’au-delà pour n’avoir pas accompli les devoirs et si Dieu veut il lui pardonne et il le fait entrer au Paradis sans châtiment c’est à dire même si il n’a pas fait les devoirs autre que la croyance en Dieu et en Son Messager Mouhammad salla l-Laahou ^alayhi wa sallam. La personne peut être, premier cas un musulman peut être un moujtahid. Qu’est-ce que ça veut dire un moujtahid ? Un moujtahid c’est-à-dire il connait les hadiths dans lesquels le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a indiqué des jugements, des lois que tel chose est obligatoire, tel chose est interdite parce que ce ne sont pas tous les hadiths qui comportent des jugements. Le moujtahid connait également les versets du Qour’an qui indique des jugements, des lois parce que ce ne sont pas tous les versets du Qour’an qui indique des jugements que tel chose est obligatoire et tel chose est interdite. Dans les versets du Qour’an, il y a des versets qui concerne les informations concernant des communautés qui nous ont précédé, il y a des versets qui sont des versets d’exhortations qui nous incite à accomplir les obligations, à éviter les péchés donc ce ne sont pas tous les versets qui indique des jugements. Le moutahid donc quelqu’un dont on dit de lui qu’il est moujtahid c’est celui qui connait les hadiths comportant des jugements et les versets qui comportent des jugements. Et en plus, c’est un Hafidh il connait par cœur beaucoup de hadiths et il connait les chaines de transmission de ses hadiths. En plus de cela, qui est moujtahid c’est celui qui maitrise la langue arabe, il comprend la langue arabe dans laquelle le Qour’an a été descendu. Un autre critère pour le moujtahid c’est qu’il est très perspicace, il est très intelligent c’est-à-dire il a une force de compréhension et de déduction très prononcé. C’est quelqu’un qui est de cet ordre qui peut être un moujtahid mais même lui il va apprendre la science de ceux qui l’ont précédé. Même celui-là qui est capable de déduire des jugements il apprend la science auprès de ceux qui l’ont précédé. Donc le moujtahid il priorise la transmission, il prend la science de ceux qui l’ont précédé. L’imam Ach chafi^iyy par exemple ce n’est pas d’une réflexion tout seul de lui-même, il s’est mis à émettre des jugements et à déduire des jugements. Mais il a appris la science auprès de ceux qui l’ont précédé avec une chaine de transmission qui remonte jusqu’aux compagnons du Prophète salla l-Laahou ^alayhi wa sallam. Il n’y a pas que l’Imam Ach-Chafi^iyy, l’Imam Abou Hanifah également, l’Imam Maalik également, l’Imam Ahmad ibnou Hanbal également et d’autres que c‘est quatre savants ils ont pris les connaissances, ils ont pris la science auprès de ceux qui les ont précédé jusqu’aux compagnons du prophète, avec une chaine de transmission qui remonte jusqu’aux compagnons du prophète salla l-Laahou ^alayhi wa sallam. Et les compagnons auprès de qui ils ont pris les connaissances ? Auprès du Prophète salla l-Laahou ^alayhi wa sallam. Les sujets de la religion ce n’est pas selon l’opinion personnelle. Certains ignorants ils viennent pour te faire tomber, il te dit qu’est-ce que tu dis du voile ? Qu’est-ce que tu dis du burkini ? Ce n’est pas par l’avis personnel la science de la religion, la science de la religion est par transmission orale. Notre Maitre ^Aliyy que Allaah l’agrée a dit : « Les lois de la religion, les jugements ne sont pas selon l’opinion personnel ». Il a donné un exemple il a dit : « Si les lois de la religion était selon l’opinion personnelle, lorsqu’on va faire le woudou et qu’on veut passer la main mouillée sur les bottines on aurait passé la main mouillée par en bas mais moi j’ai vu le Messager de Dieu salla l-Laahou ^alayhi wa sallam passer la main mouillée par-dessus ». Qu’est-ce que ça veut dire ? Parce que quand tu marches avec des bottines, qu’est-ce qui est en contact avec le sol ? Est-ce que c’est la partie supérieure ou la partie en en bas de la semelle ? C’est la partie en bas. Et pourtant l’autorisation qu’on a quand quelqu’un par exemple il travaille au lieu de se déchausser pour se laver les pieds, pour se laver les pieds lors du wouDou il peut se passer la main mouillée sur des bottines. Il faut bien sur connaitre quelles sont les conditions des bottines, c’est-à-dire les conditions il faut que ce soit des bottines avec une matière imperméable, il faut que ce soit des bottines qu’il puisse utiliser si il voulait faire un voyage ou si il voulait faire une station dans un voyage, il faut que ce soit des bottines qui couvre la partie que l’on lave de nos pieds c’est-à-dire qui couvre les chevilles, il faut que il les mette en ayant le wouDou, pour pouvoir bénéficier de cette autorisation quand il les met il a le wouDou. Et le dernier critère, c’est un critère de durée il peut bénéficier de cette autorisation de passer la main mouillée sur les bottines au lieu de se laver les pieds quand il veut faire le wouDou pendant un jour et une nuit si il n’est pas voyageur et trois jours et trois nuits si il est voyageur tant qu’il ne les enlève pas entre temps, tant qu’il ne les enlève pas, il les garde et à partir de quand il commence à compter un jour et une nuit ou bien trois jour et trois nuits ? Ce n’est pas à partir du moment où il les a mises ses bottines mais à partir du moment où il a annulé le wouDou pour la première fois. Qu’est-ce que notre maitre ^Aliyy nous apprend ? Il nous apprend que le messager de Dieu salla l-Laahou ^alayhi wa sallam passait la main mouillée par-dessus et pas par en dessous pour nous dire que les lois de la religion ce n’est pas selon l’opinion personnelle. Si Dieu veut que les femmes se couvrent les cheveux et qu’elles ne se couvrent pas les mains, les bras et les avant-bras Il aurait ordonné de ne pas se couvrent pas les bras et les avant-bras. Tous les jugements de la religion ce n’est pas par l’opinion personnelle mais c’est parce que Dieu a révélé à Son Prophète et ce que ses compagnons ont rapporté du Prophète et ce qu’ils ont transmis à ceux qui les ont suivis et ainsi de suite jusqu’à ce que cela nous arrivent, jusqu’à ce que ses lois nous sont parvenus. Ce n’est pas à l’un d’entre nous de dire maintenant non c’est révolu il faut changer, il faut réformer, ça c’est un autre mot à la mode, non, la loi de l’Islam c’est ce que le prophète ^alayhi salatou wa sallam a reçu par révélation qu’ils a transmis à ses compagnons jusqu’à ce que ça arrive jusqu’à nous tout simplement ce n’est pas compliqué donc et la preuve que c’est par transmission c’est que ce n’est pas par opinion personnelle cette parole de Notre Maitre ^Aliyy que Allaah l’agrée il a dit : « Si la religion, les lois de la religion était par l’opinion personnelle alors on aurait pas passé la main mouillé sur les bottines par en dessus mais par-dessous hors moi j’ai vu le messager de Dieu salla l-Laahou ^alayhi wa sallam passer la main mouiller par-dessus ça veut dire que nous nous suivons le messager de Allaah salla l-Laahou ^alayhi wa sallam pour les sujets de la religion nous avons reçu l’ordre de suivre et pas de déduire des nouvelles lois de notre tête. Allaah ne nous a pas charger d’avoir chacun une opinion pour déduire de nouvelles lois ou remettre en cause les lois mais nous avons reçu l’ordre de les apprendre et de les appliquer. C’est un devoir pour la personne d’apprendre une école qui est digne de considération auprès des gens de la connaissance, c’est un devoir pour la personne d’apprendre des lois selon une école de jurisprudence considérée auprès des gens de connaissances. Même si c’est un petit manuel abrégé, et même si il n’a pas eu le support, même si quelqu’un lui a enseigné de manière orale, c’est suffisant. Donc que la personne apprenne par exemple que les conditions de la prière, ce sont ces choses-là, que les conditions pour le jeunes, ce sont ces choses-là, pour la zakat ces points là, pour le pèlerinage ces points là. Notre chaykh que Allaah lui fasse miséricorde a raconté une anecdote qui illustre la gravité des conséquences de celui qui n’apprend pas. Il a dit : « Il n’y a pas si longtemps, j’ai vu quelqu’un, un homme, qui m’a dit je suis parti au pèlerinage et j’ai emmené mon père et ma mère donc il n’a pas appris mais ils sont partis tous les trois au pèlerinage. Regardez les conséquences. Vous savez que le pèlerinage, la station à ^Arafah est un pilier au point que le prophète salla l-Laahou ^alayhi wa sallam, il a dit : « al Hajjou ^arafah », c’est comme si il disait que ^Arafah est un endroit, sa station dans cet endroit-là est un pilier principal du pèlerinage. Cet homme qu’est-ce qu’il a fait avec son père et sa mère ? Avant le temps du début de la station à ^Arafah il est partit et il a quitté donc il n’a pas était présent dans le temps, il est partit avant le temps et il est sorti avant que ne commence le temps. C’est quoi le temps de la station à ^Arafah ? ^Arafah son temps commence lorsque le soleil quitte le milieu du ciel, le neuvième jour du mois de Dhoul-Hijjah, c’est-à-dire la veille du jour de la fête, la veille de l’aid, l’aid c’est le dix de Dhoul Hijjah. La veille c’est le neuf, le neuf à partir de quel moment lorsque rentre le temps de dhour. Quand commence le temps de dhour, le temps de ^Arafah commence. Le temps de ^Arafah commence lorsque commence le temps de Adh-Dhour de la veille du jour de l’aid jusqu’à quand s’étend ce temps-là ? Jusqu’à l’aube du jour de l’Aid, l’aube du 10. Donc cet homme avec son père et sa mère, ils sont partis avant le temps de adh-dhour il est resté un peu puis il est parti. C’est comme quelqu’un qui a fait la prière de adh-dhour alors que le temps de adh-dhour n’a pas commencé. Le soleil ne s’est pas écarté du milieu du ciel et il a fait la prière de adh-dhour. Parce que lorsque le temps de adh-dhour, quand est-ce qu’il commence ? Il commence lorsque le soleil est à son point de culmination, le point le plus haut de la journée et il penche. Quand il est au point le plus haut, le temps de adh-dhour n’a pas commencé on ne peut pas faire cette prière. La prière elle commence lorsque le soleil quitte le point de culmination en direction de l’ouest. Le soleil, il monte à l’est, il monte dans le ciel, il arrive à son point de culmination à ce moment-là le temps de dhour n’a pas commencé. Quand est-ce qu’il commence ? Lorsqu’il s’écarte du point de culmination vers l’ouest. Donc si quelqu’un le soleil par exemple il est à son point de culmination ou bien il est encore du côté est, il n’est pas encore arrivé à son point de culmination et il dit : « Allaahou ‘akbar » et il fait la prière de adh-dhour selon lui, est-ce que sa prière est valable ? Non. La même chose pour cette homme, donc le chaykh nous fait une analogie il nous dit c’est comme quelqu’un qui a fait la prière de adh-dhour alors que le temps de adh-dhour n’a pas commencé. Cet homme est partit à ^Arafah et le temps de ^Arafah n’a pas commencé. Donc avant le temps de ^Arafah ils sont partis à ^Arafah et avant le temps de ^Arafah toujours ils sont partis ils ont pas quitté ^Arafat. Ces gens-là n’ont pas fait le pèlerinage ». Regardez le temps, l’argent, les efforts tout ça pour nous faire comprendre quoi ? Que la science est par transmission. Ils n’ont pas fait le pèlerinage ces gens-là, ils n’ont pas fait. Par ailleurs, vous savez que quand quelqu’un veut faire le pèlerinage n’est-ce pas qu’il entre en rituel, il s’engage dans le rituel ? Comment il s’engage dans le rituel ? c’est une intention de s’engager dans le rituel du pèlerinage et quand il s’engage dans le rituel du pèlerinage qu’est-ce qui arrive ? il y a des choses qui était licite pour lui et deviennent interdites quand quelqu’un entre en rituel pour le pèlerinage par exemple pour un homme il ne met pas de vêtements qui tiennent grâce à la couture donc il va se draper de deux draps : un drap sur les épaules et un drap autour de la taille. Et il y a d’autres conséquences quand il est en rituel, par exemple il est interdit à l’homme et à la femme de se couper les cheveux, de se couper les ongles, de se parfumer le corps ou les vêtements donc les conséquences de l’entrée en rituel sont nombreuses et ses gens-là comme ils n’ont pas été à ^Arafat donc et qui sont rentrés en rituel de pèlerinage c’est comme si ils sont toujours en rituel, c’est comme si ils ne se sont pas désengagés du rituel donc ils sont toujours sous la coupe des lois concernant celui qui est en rituel. Regardez les conséquences, ils sont revenus chez eux, dans leur pays. Donc regardez l’accumulation de péchés qu’ils commettent parce qu’ils n’ont pas appris. Cette homme par exemple n’a pas le droit d’avoir un rapport avec son épouse jusqu’à ce qu’il se désengage du rituel parce que quand quelqu’un s’engage dans un rituel de pèlerinage il n’a pas le droit de faire de rapports. Tant qu’il est en rituel, si c’est un homme il n’a pas le droit de se couvrir la tête, si c’est une femme elle n’a pas le droit de se cacher le visage pendant qu’elle est en rituel les deux ils n’ont pas le droit de se parfumer et ainsi de suite tant qu’ils sont en rituel c’est-à-dire ils doivent respecter toute les choses que Dieu a interdite à celui qui est entré en rituel jusqu’à ce qu’ils se désengagent de ce rituel. Hors ces gens-là, ils sont retournés chez eux dans leur pays leur vie est plein de péchés parce qu’ils sont partis avant d’avoir appris. Regardez l’accumulation de péchés parce qu’ils n’ont pas appris comment faire le pèlerinage. Si ces gens-là avaient appris que pour faire le pèlerinage, le pèlerinage n’est valable qu’avec la station à ^Arafah et que cette station elle a un temps bien déterminé et qu’après la station de ^Arafah, il faut faire des tours rituels autour de la Ka^bah qu’on appelle « Tawafoul ‘ifaaDah » et que on doit faire aussi pour les hommes soit se raser le crane soit se couper les cheveux et pour la femme se couper les cheveux ou une partie. Donc ce sont là les sujets indispensables que la personne doit apprendre avant de partir si quelqu’un il n’a pas respecté toutes ses choses-là et il a dit : « oui moi j’ai été à La Mecque, j’ai vu La Mecque, j’ai vu ^Arafat ». Celui-là c’est comme quelqu’un qui est parti pour faire du tourisme pour voir du paysage. Il n’a pas accompli un acte d’adoration parce qu’il n’a pas appris quelles sont les règles. Ces gens-là sont exposés à un grand danger. Le Chaykh a dit : « je leur ai dit maintenant c’est une obligation pour vous d’aller pour une ^oumrah, vous allez faire des tours autour de la ka^bah ensuite vous faites les trajets entre As-Safaa et Al-Marwah puis vous coupez une partie de vos cheveux pour vous désengager du rituel parce que vous êtes encore en rituel. Le chaykh leur a enseigné que comme vous êtes encore en rituel aller faire la ^oumrah avec ce rituel là pour pouvoir vous désengagez et ensuite lorsque viendra la période du pèlerinage vous allez faire un pèlerinage. Le chaykh a dit : « je leur ai enseigné cela, celui qui n’apprend pas il est exposé à un grand danger, quand à celui qui apprend lui au contraire il va augmenter dans le bien et qu’il fait les actes d’adorations et qu’il les fait correctement il augmente en récompense ». Il y a dans le Qour’an un verset qui est « inna l-Ladhiina you’oudhouna l-Laaha wa raçoulahou », al iidhaa’ c’est-à-dire la nuisance. Or nous savons que Allaah, rien ne lui nuit, Allaah Il ne tire aucun bénéfice et aucun tord ne lui arrive de quoi que ce soit. Donc la question qui se pose, que veut dire ce verset puisque il y a le verbe qui indique la nuisance à l’égard de Dieu. La réponse pour comprendre ce verset c’est ce que nous allons voir tout de suite. Et il convient de faire le rappel que l’on ne traduit pas les versets du Qour’an, c’est interdit. Mais on traduit les explications de ses versets, c’est pour cela qu’on ne prend dans ses livres qui sont prétendu traductions de Qour’an, si quelqu’un avait un minimum d’objectivité, de lucidité ce n’est pas pour la première fois qu’il y a des peuples non arabophone qui sont concernés par l’islam. Par le passé, il y a eu beaucoup et jusqu’à aujourd’hui la plupart du temps ce sont des non arabophones qui sont majoritairement musulmans ce ne sont pas des arabophones et pourtant il n’y a pas eu avant l’apparition des wahhabites, de gens qui ont fait des traductions de Qour’an, ni les turcs, ni les gens en ourdou, ni n’importe quelle langue en Afrique ou dans n’importe quel continent, il n’y a pas eu cette prétendue traduction de Qour’an. Ceci n’est apparue que récemment avec les wahhabites, pourquoi ? Parce que leurs objectifs, c’est d’expliquer certains versets de Qour’an d’une manière fausse pour diffuser leur mauvaises croyances. Qu’est-ce qu’ils convient de faire ? Il convient de faire ce que les savants ont donné comme interprétation, comme exégèse, comme interprétation des versets du Qour’an et ce sont ses explications là que nous pouvons traduire et justement ce verset fait partit des versets qu’il convient de bien comprendre d’abord avant de lui donner une explication en français. Sinon les savants ont dit que c’est interdit, c’est un péché que de traduire les versets du Qour’an, certains ils disent mais moi je veux connaitre l’islam, on ne va pas lui donner cette prétendue traduction de Qour’an, c’est comme-ci tu donnes à quelqu’un un pot de miel et que dedans tu avais versé du poison. Est-ce que tu vas lui dire oui c’est du miel ? Oui, mais il y a du poison. Ces livres comportent du poison. Pourquoi ? Parce que dedans il y a des choses fausses au sujet de Dieu. Donc qu’est-ce qu’il faut faire ? Quelqu’un qui veut connaitre l’Islam on lui donne l’explication des deux témoignages, on lui explique cela. On lui explique les attributs de Allaah, les attributs des prophètes, et on lui explique ce qu’il nous est parvenu par transmission orale. An Naçafiyy il a expliqué ce verset il a dit ici ce qui nuisent au messager de Allaah, c’est ça qui est visé. Mais alors pourquoi il y a mention du nom de Allaah ? Allaah et le messager de Allaah il y a le verbe qui indique une nuisance, et Allaah Il n’est pas touché par la nuisance de quiconque. An naçafiyy il a dit ici il s’agit de ce qui nuise au messager de Allaah. An Naçafiyy a dit le nom de Allaah a été cité ici par honneur pour le messager, ça veut dire que il s’agit ici de ceux qui nuisent au messager et de ceux qui font ce que Allaah n’agrée pas et ce que le messager n’accepte pas. Comme la mécréance et comme le fait de renier le statut de prophète, donc la mécréance le fait de nier le statut de Prophète ce sont des choses que Dieu n’agrée pas et que le messager de Allaah n’accepte pas donc c’est un sens figuré ici, un majaaz on appelle en arabe. Il a dit que le sens figuré concerne la mention du nom de Dieu mais le sens propre s’applique au messager de Dieu. Qu’est-ce que ça veut dire ? ça veut dire que au sens propre il y a eu des gens qui ont nui au messager de Dieu donc la nuisance concernant le messager de Dieu c’est un sens propre et concernant Allaah il s’agit d’un sens figuré tout simplement ça c’est ce que An-Naçafiyy a dit. En vérité, Allaah Il n’est pas touché, Il ne lui arrive pas de nuisances de la part d’autrui. Tout comme, il ne lui arrive pas de profits de la part d’autrui. Allaah Il est parfait, Allaah rien ne lui nuit, rien ne lui profite. Donc Al Qourtoubiyy a expliqué dans son tafsir, Al Qourtoubiyy est une des références dans le tafsir tout comme An-Naçafiyy, le tafsir c’est-à-dire l’éxégèse du Qour’an, il a cité le verset qui est le verset 57 de souratou l-aHzaab : « inna l-Ladhiina you’oudhouuna l-Laaha wa raçouulahou la^anahoumou l-Laahou fid dounyaa wa l ‘aakhirati wa ‘a^adda lahoum ^adhaaban mouhiinaa », c’est-à-dire ceux qui nuisent et là il y a eu la mention du nom de Allaah et à Son messager, Dieu les maudit dans le bas-monde et dans l’au-delà et leur réserve un châtiment rabaissant, un châtiment qui les humilie. Alors qu’est-ce que Al Qourtoubiyy a dit ? Il a dit il y a eu divergence entre les savants à propos de cette nuisance, pourquoi est-ce qu’il y a eu la mention du nom de Dieu alors qu’il y a une nuisance. La majorité des savants ont dit ça veut dire qu’il y a nuisance lorsqu’il y a mécréance lorsque les gens lui attribuent la femme et les enfants, et les associés. Lorsque les gens lui attribuent ce qui n’est pas digne de lui comme la direction, comme l’endroit, comme la position assise sur le trône et tout cela est de la mécréance. Parce que Allaah existe sans comment et sans endroit ou encore comme la parole des juifs qui disent que Dieu est avare ou la parole des chrétiens qui disent que Jésus est le fils de Dieu, ou la parole des associateurs qui disent que les anges sont les filles de Dieu et que les statuts sont ses associés, les idoles sont ses associés. C’est par cela qu’il a expliqué le mot « iidhaa’ » s’agissant de Allaah, par tout ce qui est une mécréance. Un autre groupe, toujours c’est la parole de Al Qourtoubiyy , il a expliqué ce verset vous voyez regarder un verset combien les savants ont détaillé pour l’expliquer. Ce n’est pas après un moins que rien qui vient et nous sort un livre pour dire c’est la traduction du Qour’an. Le Qour’an est un miracle, ces gens-là ils l’ont réduit en prétendant le traduire par une phrase par verset, même la traduction est médiocre. Celui qui veut connaitre le Qour’an il le lit en arabe et il apprend par transmission orale son explication. Même quelqu’un d’arabophone il n’a pas a expliqué de sa tête, il a besoin de qui lui explique. Notre maitre Abou Bakr As-Saddiq que Allaah l’agrée qui lui parlait la langue dans laquelle le Qour’an a été révélé n’a pas osé expliquer un mot du Qour’an quand les gens l’ont interrogé à propos d’un mot « ‘abbaa », on lui a dit qu’est-ce que ça veut dire « ‘abbaa » « fakihatan wa ‘abbaa ». Qu’est-ce qu’il a répondu ? Il a dit quelle terre, quel sol va me porter et quel ciel va m’abriter si j’ose dire à propos du livre de Dieu quelque chose que je ne connais pas et pourtant c’est le meilleur homme de cette communauté après le Prophète ^alayhi Salatou wa sallam et il parlait la langue dans lequel le Qour’an a été révélé. Comment quelqu’un de notre époque prétend-il, comment certains sont prétentieux, surtout ses wahhabites ils sont très prétentieux. Il te dit moi j’ai lu le Qour’an 10 fois mais il a feuilleté cette prétendue traduction en français. Il n’est même pas capable d’aligner une phrase correcte en arabe et il vient donner des leçons de croyance. La situation est dramatique, c’est pour cela que les gens qui ont appris la bonne croyance à chacun d’entre nous la tâche de diffuser cette bonne croyance, de corriger les mauvaises compréhensions des gens, le cas échéant. A chacun d’entre nous, de diffuser le bien autour de lui. Notre Prophète salla l-Laahou ^alayhi wa sallam a dit : « ballighouu ^annii » : Transmettez de moi, communiquer, diffuser mon enseignant même un seul verset mais diffusez le. Parce que si nous ne le faisons pas, ce sont les gens de l’égarement qui vont le faire. Mais ils vont le faire à leur manière et ils vont corrompre les croyances des gens. C’est ce que nous voyons, c’est pour cela qu’il est très important que chacun prenne l’importance de ce sujet et diffuse la bonne croyance. Donc à propos de ce même verset, d’autres savants ils ont expliqués ils ont dit c’est une forme en arabe qu’on appelle l’omission du nom. Dans la langue arabe, par exemple on dit les esclaves vertueux de Dieu, les esclaves vertueux c’est le complément du nom Dieu, les esclaves vertueux de Dieu. Les esclaves vertueux qu’on appelle complément en arabe on appelle ça mouDaaf. Le mot Dieu ici c’est le nom et c’est mouDaaf ‘ilayh. Dans la langue arabe, on peut omettre le complément du nom, parce que le complément du nom il est sous-entendu. La phrase elle est correcte dans la langue arabe c’est une forme de rhétorique très utilisé. On omet le complément du nom et on cite que le nom, c’est connu. Et c’est pour cela qu’il y a eu la mention du nom Dieu il n’y a pas eu le complément qui est les esclaves vertueux donc certains savants ont expliqué ce verset ce qui nuisent aux esclaves vertueux de Dieu pour pas dire que ils nuisent à Dieu car Dieu Il ne lui arrive aucune nuisance. Vous avez compris cette deuxième explication? Pour ce qui est de la nuisance au Messager salla l-Laahou ^alayhi wa sallam. Il y a des nuisances qui ont eu lieu par la parole et il y a eu des nuisances qui ont eu lieu par les actes. Des gens ont nui au Prophète par la parole comme ceux qui ont dit qu’il était un sorcier, d’autres ont dit qu’il était un poète, d’autres ont dit qu’il était fou, d’autres ont dit que c’était un devin. Pour ce qui est de la nuisance qui lui a été porté par les actes, c’est comme ceux qui lui ont cassé sa deuxième incisive et qui lui ont fait une blessure au visage le jour de la bataille de OuHoud’ et d’autres nuisances encore. Bien-sûr tuer un prophète ou insulter un prophète ou nuire à un prophète parce qu’il est prophète c’est de la mécréance. Ce sont des choses qui ont été faites, nous ne le nions pas. Tout cela pour vous dire, que la science de la religion s’acquiert par transmission orale. Il est très important de multiplier les assemblées de science et de ne pas sécher les assemblées de science et de chercher à acquérir encore plus de science. Le Prophète salla l-Laahou ^alayhi wa sallam a dit : « man youridi l-Laahou bihi khayran youfaqqih-hou fi d-diin » : Celui pour qui Allaah veut du bien il lui fait apprendre la science de la religion ». Nous demandons à Allaah qu’Il nous augmente en science, en connaissance de la religion.
Nous terminons par un Hadith du prophète salla l-Laahou ^alayhi wa sallam. Dans le hadith le Messager de Allaah salla l-Laahou ^alayhi wa sallam a dit ce qui signifie : « Celui qui s’attache régulièrement à dire les paroles d’istighfaar, de dire Rabbi ghfir lii ou bien astaghfirou l-Laah ou bien Rabbi ghfir lii wa lil mou’miniina wa l-mou’minaat, les paroles d’istighfaar ça veut dire quoi istighfaar ? Istighfaar ça veut dire la demande de pardon. Celui qui demande à Dieu de lui pardonner, celui qui régulièrement dit les paroles d’istighfaar, qu’est-ce que le Prophète nous a enseigné ? Il nous a enseignés que Allaah lui accorde une délivrance de toutes situations difficiles. Chaque fois que tu te trouves dans une situation difficile, tu es coincé, Allaah t’accorde une issue, si tu t’attaches à l’istighfaar. Il n’y a pas que ça, la deuxième chose que le Prophète a mentionné c’est que Allaah t’accorde une délivrance de tous tourments. C’est quoi le tourment? C’est quand la personne craint qu’une chose n’est lieu, quelque chose de mauvais. Souvent ça mine la personne, ça lui enlève son énergie parce que elle a peur de cette chose, là on dit qu’elle est tourmenté. On appelle en arabe al-hamm. Celui qui s’attache à l’istighfaar, Allaah le délivre et le soulage de tout tourment. Et quelle est la troisième chose que le prophète a citée dans ce hadith ? Allaah lui accorde une subsistance d’une voie à partir de laquelle il ne s’attendait pas. Il ne s’attendait pas à avoir une subsistance, Allaah l’a lui accorde. Tout ça pour qui ? Pour celui qui s’attache à l’istighfaar. Et notre Chaykh que Allaah lui fasse miséricorde a dit : « Celui qui tous les jours, tous les jours, tous les jours, dit 27 fois, Rabbi ghfir lii wa lil mou’miniina wa l-mou’miinaat, in shaa’ Allaah il deviendra au nombre de ceux dont l’invocation est exaucée, s’il dit tous les jours, il ne rate aucun jour. Tous les jours il dit Rabbi ghfir lii wa lil mou’miniina wa l-mou’miinaat 27 cent fois ça te prend moins que 10 minutes, ça veut dire quoi ? Ça veut dire s’attacher à la demande de pardon, de s’attacher de demander à Allaah qu’Il nous pardonne. Ça c’est un secret qui permet d’avoir beaucoup de réussite, qui permet de délivrer de beaucoup de tourments et d’avoir la subsistance. De dire Rabbi ghfiir lii wa lil mou’miniiina wa l-mou’minaat.
sur juillet 1, 2017 sur 8:25
Baraka Llahou fika. Ja^ala Llahou laka wa lana qadraka ^aliya. Istaghfir li
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