Les priorités envers les parents
Parmi les manifestations de bienfaisance envers les parents car il est un devoir dans l’Islam d’agir avec bienfaisance avec les parents, il y a le maintien des relations de son père après le décès de son père. C’est-à-dire avec ses amis, il va leur rendre visite après la mort de son père, ou en agissant en bien avec eux. Et aussi, pour la mère, avec les amies de sa mère, ceux avec qui elle affectionnait avant de mourir, en agissant avec bienfaisance et en leur rendant visite. Notre Prophète Mouhammad, salla l-Lahou ^alayhi wasallam a dit :
إن من أبر البر أن يبر الرجل أهل ود أبيه بعد أن يولي
ce qui signifie : « Parmi les plus grandes manifestations de bienfaisance envers ses parents, c’est que l’homme entretienne les relations avec les relations de son père après le décès de son père. »
Et parmi la bienfaisance avec les parents, c’est de leur rendre visite après leur mort auprès de leur tombe. De leur faire des invocations auprès de leur tombe. Alors celui qui veut être bienfaisant envers ses parents, qu’ils leur obéissent dans toutes les choses indifférentes ou sinon la majorité. « Quand est-ce qu’il est un devoir d’obéir dans ce qui est de l’ordre de l’indifférent à ses parents ? C’est lorsque la désobéissance entraîne un grand chagrin dans le cœur de ses parents. S’il ne leur obéit pas, cela leur brise le cœur qu’il ne leur obéisse pas. Mais si cela n’arrive pas jusqu’à ce point-là, au point d’être chagriné alors ce n’est pas un devoir d’obéir dans des choses indifférentes. Les savants ont donné un exemple, si le fils allait voyager et que l’un des deux parents, le père ou la mère, lui dit : non ne part pas en voyage. Et que ce voyage, ne comporte pas de nécessité. Dans ce cas, il devra abandonner son voyage, si ses parents se retrouvaient profondément chagrinés s’il partait. Il doit leur obéir dans ce cas. Un autre cas : si le père ou la mère ne voulait pas que son fils ou sa fille, ne sorte pas de la maison sans autorisation, et que s’il sortait sans autorisation cela les affecterait profondément, cela les chagrinerait profondément et que cela peut entraîner une déprime, dans ce cas, il ne leur est pas permis de sortir sans leur autorisation. Sortir dans ce cas-là, compte même parmi les grands péchés. La gravité de la désobéissance est fonction de la nuisance relative et proportionnelle à la nuisance, au tort chez les parents.
Et si le père ou la mère a demandé à leur fils, quelque chose d’indifférent, comme faire la vaisselle, ou de ranger la chambre, ou chauffer le repas ou préparer le thé ou ce qui est de cet ordre. Et que s’ils ne le font pas et que cela va entrainer un grand chagrin ou un grand tort dans le cœur du du père ou de la mère, alors il tombe dans le péché. Il a désobéi à Dieu en s’abstenant de faire cela.
Allah ta^ala dit dans sourate Al-‘Isra’ verset 23-24 :
وَقَضَى رَبُّكَ أَلاَّ تَعْبُدُواْ إِلاَّ إِيَّاهُ وَبِالْوَالِدَيْنِ إِحْسَانًا إِمَّا يَبْلُغَنَّ عِندَكَ الْكِبَرَ أَحَدُهُمَا أَوْ كِلاَهُمَا فَلاَ تَقُل لَّهُمَآ
أُفٍّ وَلاَ تَنْهَرْهُمَا وَقُل لَّهُمَا قَوْلاً كَرِيمًا {23} وَاخْفِضْ لَهُمَا جَنَاحَ الذُّلِّ مِنَ الرَّحْمَةِ وَقُل رَّبِّ ارْحَمْهُمَا كَمَا رَبَّيَانِي صَغِيرًا
(waqada rabbouka ‘al-la ta^boudou il-la iyyahou wabil-l walidayni ‘ihsana ‘imma yabloughanna ^indaka-l-kibara ‘ahadouhouma ‘aw kilahouma fala taqoul lahouma ‘ouffin wala tanharhouma waqoul lahouma qawlan kariyman wakhfid lahouma janaha dh-dhoulli mina r-Rahmati waqoul Rabbi r-hamhouma kama rabbayaniyy saghira)
Allah a ordonné à Ses esclaves quelque chose de catégorique, à savoir de ne l’adorer que Lui. Et Il nous a ordonné la bienfaisance envers les parents.
Et Ibnou ^Abas a dit : « Quand tu es en présence de tes parents, ne secoue pas tes vêtements, de crainte que la poussière ne les atteigne. »
Allah a même interdit dans le Qour’an de dire à ses parents, « ouf », c’est à dire celui qui souffle. C’est une onomatopée qui indique une exaspération. Si cela est interdit, que dire de ce qui est plus grave, de hausser la voix, de taper ou de claquer la porte.
Allah ordonne dans, sourate Al ‘Isra’, verset 23-24,
« De ne l’adorer que Lui et a ordonné la bienfaisance envers les parents et Il a interdit de leur dire « ouf », et Il a interdit de les réprimander », c’est-à-dire de leur interdire de faire quelque chose qui ne te plait pas alors qu’eux aiment faire cette chose-là. Nous n’avons pas à leur dire : « non, tu ne peux pas faire telle chose » alors qu’ils aiment la faire et que ce n’est pas interdit, même si cela ne nous plaît pas.
« Et parle leur avec des paroles douces », c’est-à-dire parle-leur avec des paroles douces, avec des belles paroles quand tu t’adresses à tes parents, c’est-à-dire recherche, utilise le bon comportement avec tes parents.
« Sois humble avec tes parents », tellement tu as de la miséricorde pour eux. Tellement tu as de la tendresse pour eux, quand ils vont devenir âgés et qu’ils vont avoir besoin de toi le jour où, ils seront dans une faiblesse physique. Sois humble et sois modeste avec eux. Ne sois pas rude, sois doux avec eux. Ne parle pas avec dureté.
« Dis : Ô Seigneur, fait leur miséricorde tout comme ils m’ont élevé quand j’étais petit. » Beaucoup, se rendent compte de la valeur de leurs parents, quand ils ont des enfants. Aussi, quand nous nous adressons à nos parents, nous ne les appelons pas par leur prénom, on les appelle par père ou mère. Les appeler par leur prénom est une mauvaise manière, un manque de respect. Et même si c’est quelqu’un qui est plus âgé que toi, tu utilises un titre pour l’appeler d’une manière convenable. Nous ne les appelons pas par leur prénom, comme c’est l’usage dans certains pays, qui n’ont pas cet enseignement des règles de comportement de notre belle religion.
Al-Hakim, ainsi que At-Tabaraniyy et Al-Bayhaqiyy, dans ses Chou^ab ont tous rapporté du Messager de Allah, salla l-Lahou ^alayhi wasallam, qu’il a dit :
رضا الله في رضا الوالدين وسخط الله في سخط الوالدين
ce qui signifie : « Tu gagnes l’agrément de Dieu quand tes parents t’agrée, quand ils sont satisfaits de toi. Et tu encoures le châtiment de Dieu, si tes parents sont insatisfaits de toi. »
D’après Bahz Ibni Hakim, d’après son père, et d’après son grand-père, que Allah les agrée, il a dit : j’ai demandé : « Au Messager de Dieu : Quelle est la personne qui mérite le plus que je sois bienfaisante avec elle ? Et le Messager de Allah a répondu : ta mère. Et le compagnon a dit, ensuite qui ? Le Prophète a répondu, une deuxième fois : ta mère. Le compagnon a répondu : ensuite qui en troisième position ? Le Prophète a répondu : ta mère. Et il lui a dit ensuite qui ? Il lui a dit : ton père. En quatrième position. Puis de proche en proche. » Ce hadith a été rapporté par Abou Dawoud et At-Tirmidhiyy, et a été jugé haçan.
On comprend de ce hadith la priorité de la mère sur le père concernant la bienfaisance. Si la mère demande à sa fille ou à son fils quelque chose, et que le père demande autre chose, un ordre différent, de sorte que s’il obéissait à l’un des deux, l’autre serait en colère. Alors il priorise la mère, dans ce cas. Voilà la règle de la religion. Voilà ce que le Prophète nous a enseigné.