Que veut dire guidée (Hidaayah) ? Qu’est-ce que la prédestination ?
La louange est à Dieu et que l’honneur et l’élévation en degré soient accordés à notre maître MouHammad le MEssager de Dieu.
Le terme « al-hidaayah », la guidée, peut avoir deux sens.
1- Le premier sens, quand nous disons « hidaayah » (= guidée), c’est le fait de montrer la Vérité, d’appeler à la Vérité (quand on dit « appeler à la Vérité », c’est-à-dire « ordonner de suivre la Vérité ») et d’en présenter les preuves (c’est-à-dire présenter les preuves sur cette Vérité). « La guidée », employée dans ce sens-là, il est valable de l’attribuer aux Messagers, c’est-à-dire qu’on peut dire que les Messagers guident. Il est également valable de l’attribuer à toute personne qui appelle à la Religion agréée par Allaah (= le « moudaaعin », pluriel : « douعaat ». Comme dans Sa parole taعaalaa (la Parole de Allaah), à propos de Son Messager MouHammad Salla l-Laahou عalayhi wa sallam [dans souurat Ach-Chouuraa / Verset 52] : « Wa ‘innaka latahdii ‘ilaa SiraaTim~moustaqiim », ce qui signifie : « C’est bien toi, MouHammad, qui guide effectivement les gens vers le chemin de droiture (c’est-à-dire l’Islam) » (cela ne veut pas dire que tu crées la bonne guidée dans les cœurs des gens, ça ne veut pas dire que c’est toi qui crée). Donc ici « tahdii » ne veut pas dire que tu crées, c’est dans le sens que tu indiques et tu donnes des preuves et tu appelles à la Vérité. Tout comme ce qui indique que ce n’est pas le Prophète qui crée, ni quiconque parmi les créatures ne créent quoi que ce soit, tout comme dans la Parole de notre Seigneur عAzza wa Jall dans souurat Al-QaSaS : « ‘Innaka laa tahdii man ‘aHbabt », c’est-à-dire : « Tu n’as pas la capacité de créer la bonne guidée dans les cœurs de ceux pour qui tu souhaites la bonne guidée, tu aimes la bonne guidée, mais c’est bien Allaah Qui guide qui Il veut » c’est-à-dire que c’est Allah Qui est le Créateur de la bonne guidée dans le cœur de celui pour qui Allaah veut de toute éternité la bonne guidée. Donc « Al-hidaayah »(= la guidée) peut avoir le sens d’indiquer le chemin, de donner les preuves, de donner les arguments. Le Messager Salla l-Laahou عalayhi wa sallam a indiqué, il a donné les preuves et donc ici : » ‘Innaka laa tahdii man ‘aHbabt », ici « tahdii » cela ne veut pas dire que tu ne donnes pas les preuves, cela veut dire « tu ne crées pas la guidée ». Ici il y a une négation : « laa tahdii ». Donc cette négation ne concerne pas le fait de ne pas avoir donné les preuves parce que le Prophète a donné les preuves, il a indiqué le chemin. Donc la négation ici, ce n’est pas dans le sens de guider, dans le sens de donner les preuves ici ; mais c’est dans le sens de créer la bonne guidée. Ici, c’est une négation que ce soit le Messager qui crée la bonne guidée. Donc le mot « guidée » (= hidaayah) peut avoir le sens de présenter les preuves, de montrer la Vérité, d’y appeler et cela peut avoir le sens de créer la bonne guidée. Justement il y a encore un autre verset qui est dans souurat FouSSilat / Verset 17, la Parole de Dieu taعaalaa : « wa ‘ammaa thamouudou fahadaynaahoum fastaHabbou l-عamaa عala l-houdaa » ce qui signifie : « Quant à Thamouud (c’est un peuple), Nous leur avons montré la Vérité ». Donc ici « guidée », c’est-à-dire là encore dans le sens d’indiquer la voie de la bonne guidée mais ils ont préféré l’égarement à la guidée ; c’est-à-dire Allaah taعaalaa a indiqué à Thamouud, à ce peuple, le chemin de la bonne guidée. Il a envoyé parmi eux un Prophète, le Prophète de Allaah qui s’appelle SaaliH. Ils l’ont démenti et ils ont préféré l’égarement : ils n’ont pas accepté la Foi. Allaah a donné l’ordre à notre Maître Jibriil qui a poussé un cri et ce crie a été la cause de leur anéantissement. Donc cela, c’est le premier sens de la guidée : d’indiquer, de donner les preuves, de montrer.
2- Quant au second sens : Parmi les sens de « al-hidaayah » (= la bonne guidée), il y a le fait que Allaah taعaalaa guide Ses esclaves, dans le sens de faire exister, c’est-à-dire la création de la guidée dans leurs cœurs ; comme dans Sa Parole taعaalaa dans souurat Al-‘Anعaam / Verset 125 : «Famay~youridi l-Laahou ay~yahdiyahouu yachraH SaDrahouu lil-‘Islaam, wa may~yourid ‘ay~youDillahouu yaj^al Sadrahouu Dayyiqan Harajaa » ce qui signifie : « Quant à celui que Allaah veut guider (c’est-à-dire celui pour qui Allaah veut qu’il soit bien guidé), Il fait que son cœur soit ouvert pour accepter l’Islam (Il lui embellie l’Islam dans le cœur) et celui que Allaah veut égarer, Il fait que son cœur soit étroit et resserré ». Donc « al-‘iDlaal », c’est le contraire de « al-hidaayah ». « Al-‘iDlaal » (= le fait d’égarer), qu’est-ce que cela veut dire ? C’est la création de l’égarement dans le cœur des égarés. Donc celui pour qui Allaah veut qu’il soit mécréant, Il l’empêche de croire. Il fait que son cœur soit resserré. Il fait que son cœur soit repoussé de l’acceptation de l’Islam. Les esclaves sont créés, les esclaves ont besoin. Les esclaves sont dominés par Allaah et ils sont dans Sa Souveraineté. Leurs volontés sont donc sous le Vouloir de Allaah, sous la Volonté de Allaah. La volonté des esclaves est donc sous la Volonté de Allaah. Ce qu’ils veulent est soumis à ce que Dieu veut car la Volonté de Allaah se réalise ; rien n’empêche sa réalisation. Allaah taعaalaa dit dans souurat At-takwiir / Verset 29 : « Wa maa tachaa’ouuna ‘il-laa ‘ay~yachaa’a l-Laah » ce qui signifie : « Et vous ne voulez que si Allaah le veut ». Cette ‘aayah par ailleurs est la preuve la plus explicite de l’égarement des qadariyyah. Parmi lesquelles, le groupe de Amine Chaykhou. Comme nous avons vu Amine Chaykhou, dont l’élève était عabdou l-haadii l-Baanii, qui a laissé d’autres égarés qui l’ont suivi parmi lesquels MouHammad raatib An-Naboulçiyy. Donc ce qui les rassemblent tous, c’est la croyance des mouعtazilah. Ils renient le fait que Allaah soit le Créateur de toute chose. Ils ont considéré que la Volonté de Allaah est soumise à la volonté de l’esclave alors que le Qour’aan nous apprend que c’est l’inverse, que c’est la volonté de l’esclave qui est soumise à la Volonté de Allaah. Et la preuve rationnelle également indique que la Volonté de Allaah prime sur toutes les volontés.
Ce verset, cette ‘aayah « wa maa tachaa’ouuna ‘il-laa ‘ay~yachaa’a l-Laah » (ce qui signifie : « Et vous ne voulez que si Allaah le veut »), est la preuve la plus explicite de l’égarement des qadariyyah, parmi lesquels le groupe de Amine Chaykhou, car ceux-là disent que si l’esclave veut la bonne voie, Allaah le guide et si l’esclave veut l’égarement, Allaah l’égare. Que disaient-ils donc au sujet de cette ‘aayah : « Fa may~youridi lLaahou ay~yahdiyahouu yachraH SaDrahouu lil-‘Islaam » qui signifie: « Ainsi celui que Allaah veut guider, Il fait que son cœur soit grand ouvert à l’Islam » ?. En effet cette ‘aayah indique explicitement que la Volonté de Allaah a le dessus sur la volonté de l’esclave, car dans cette ‘aayah, Allaah taعaalaa S’est attribué la Volonté à Lui-Même et n’a pas renvoyé à l’esclave. Ces gens-là, c’est comme s’ils disaient que si l’esclave veut que son cœur soit grand ouvert à l’Islam, Allaah fait que son cœur y soit grand ouvert. Ils ont considéré que la volonté de l’esclave aurait le dessus sur la Volonté de Allaah. Ensuite dans Sa Parole : « Wa may~yourid ay~youDillahouu » témoigne en faveur de ce que nous disons. Il n’est pas possible que le pronom ici dans « yourid ay~youDillahouu » se rapporte à l’esclave. Ce n’est pas possible que le pronom se rapporte à l’esclave car dans le cas-là le style serait médiocre et cela est impossible car le Qour’aan a le plus haut degré de rhétorique et d’éloquence. Il n’est rien qui soit plus éloquent que le Qour’aan. Ainsi, leur profonde ignorance est exposée au grand jour. De même que l’extrême lourdeur de leur esprit, c’est-à-dire leur stupidité, tout comme nous l’a précédemment indiqué. De plus ce qu’impliquerait leur parole, en considérant que la Volonté de Dieu serait soumise à la volonté de l’esclave, ce qui est faux ; la signification de la ‘aayah : « fa may~youridi l-Laahou ay~yahdiyahouu yachraH SaDrahouu lil-‘Islaam » serait que l’esclave qui veut que Allaah le guide, Allaah ferait que son cœur soit grand ouvert à la bonne guidée et ceci est exactement l’inverse des termes que Allaah a descendus par révélation. De la même manière, il serait nécessaire selon ce qu’implique leur croyance, que Allaah ait dit qu’un esclave qui voudrait que Allaah l’égare, Allaah ferait que son cœur soit étroit et resserré. Ceci constitue une falsification du Qour’aan en le faisant sortir du cadre linguistique de la langue arabe avec laquelle est descendue le Qour’aan et selon les implications de laquelle les Compagnons ont compris le Qour’aan. La preuve que les Compagnons ont compris le Qour’aan à l’inverse de ce qu’a compris ce groupe, c’est justement l’accord des Musulmans qu’ils soient du salaf ou du khalaf sur leurs paroles : « maa chaa’a l-Laahou kaan wa maa lam yacha’ lam yakoun » ce qui signifie : « Ce que Allaah veut est, et ce que Allaah ne veut pas, n’est pas ». Cette parole, aussi bien les jeunes, les enfants que les plus âgés, la disent parmi les Musulmans, sans que personne ne trouve rien à redire à ce sujet, sans aucun blâme. Personne ne repousse cette phrase, génération après génération, depuis le Prophète Salla l-Laahou عalayhi wa sallam.
Donc, ce qui est à retenir de ce paragraphe, ce sont deux choses : premièrement, la guidée « al-hidaayah » peut avoir le sens de montrer les preuves, de donner les arguments et cela, c’est un sens qui est attribué au Prophète et à toute personne qui appelle à la Religion agréée par Allaah. Et il y a un deuxième sens pour « al-hidaayah » (= la guidée), c’est de créer la bonne guidée dans les cœurs des gens et cela c’est réservé à Allaah parce qu’il n’y a pas d’autre créateur que Lui. Cela est un premier point de ce que nous avons vu jusqu’ici.
Le deuxième point, c’est une insistance encore (comme nous l’avons vu dans les cours précédents), sur le fait que c’est bien Allaah Qui a une Volonté Qui prime sur toutes les volontés. Preuve en est, le verset : « wa maa tachaa’ouuna ‘il-laa ‘ay~yachaa’ l-Laah » qui signifie : « Et vous ne voulez que si Allaah le veut ». Et encore la parole que le Prophète a enseignée à la communauté, qui s’est diffusée dans la communauté : « maa chaa’a l-Laahou kaan wa maa lam yachaa’ lam yakoun » (ce que Allaah veut est, et ce que Allaah ne veut pas n’est pas). Donc, du verset nous avons compris que nous avons une volonté mais que cette volonté n’est pas indépendante de la Volonté de Dieu mais elle bien soumise à la Volonté de Dieu, et que c’est la Volonté de Dieu Qui prime sur toutes les volontés.
La prédestination de Allaah ne change pas. Sache que la prédestination de Allaah (c’est-à-dire Son Attribut de prédestiner ce qui se produit dans ce monde) est éternelle, exempte de début. Rien ne peut la changer, ni l’invocation de celui qui invoque, ni l’aumône de celui qui la donne, ni la prière de celui qui l’accomplit, ni rien d’autre parmi les bons actes. Il est au contraire indispensable que les créatures soient telles qu’Il l’ait prédestiné, tel que Allaah les prédestine de toute éternité, sans que cela ne change. Il n’est pas permis de croire que si quelqu’un donne une aumône ou entretien un lien de proche parenté ou dit un douعaa’ (une invocation particulière), que cela changerait la Volonté de Allaah, et qu’il échapperait ainsi à une épreuve alors que Allaah aurait voulu qu’elle l’atteigne. Pourquoi ce n’est pas permis de croire cela? Car croire cela implique l’attribution du changement à la Volonté de Allaah. Celui qui dit que grâce à une aumône ou à un maintien des liens avec les proches parents ou grâce à une invocation, Allaah change Sa prédestination, cela revient à Lui attribuer le changement or le changement c’est la caractéristique justement de la créature, ce n’est pas l’attribut du Créateur. Mouslim a rapporté du Messager de Allaah Salla l-Laahou عalayhi wa sallam qu’il a dit : « Qaala l-Laahou taعaalaa : « Yaa MouHammad, ‘innii ‘idhaa qadaytou qaDaa’an fa ‘innahouu laa yourad » » ce qui signifie : « Ô MouHammad, si Je prédestine une chose, alors elle aura lieu sans changement ». Et ce qui confirme cela, ce qui conforte cela, il y a la Parole de Allaah dans souurat Qaaf : « Maa youbaddalou l-qawlou ladayy » c’est-à-dire : la Volonté de Dieu ne change pas, la prédestination de Allaah ne change pas. Quant à la Parole de Allaah taعaalaa dans souurat Ar-Raعd : « yamHou l-Laahou maa yachaa’ou wa youthbit, wa عindahouu ‘oummou l-kitaab » ce qui signifie : « Allaah efface et confirme ce qu’Il veut et Il garde la table préservée en un lieu qu’Il honore ». Elle ne signifie pas que l’effacement et la confirmation concerneraient la prédestination de Allaah. Cela ne veut pas dire que la Volonté de Allaah change. Ce verset ne veut pas dire que la Volonté de Allaah change. Mais la signification est bien que Allaah, Jalla Jalaalahou, a fait inscrire ce qui touchera chacun de Ses esclaves : les épreuves, les privations, la mort et autre… Et que si l’esclave n’invoque pas Allaah, c’est-à-dire qu’il aura tout cela si l’esclave n’invoque pas son Seigneur ou n’entretient pas les liens avec ses proches parents. Il serait touché par cela. Et Il a fait écrire aussi que si l’esclave invoque Allaah taعaalaa ou si il Lui obéit en entretenant les relations avec ses proches ou autrement, il ne sera pas atteint par de telles épreuves, il aura beaucoup de bien ou bien il atteindra un âge avancé. C’est ce qu’on appelle : « la prédestination conditionnée », c’est-à-dire : ce qu’Il a fait écrire qu’il se produirait si une chose particulière se produit ; c’est-à-dire un événement serait conditionné par un autre événement. C’est pour cela qu’on dit : « la prédestination conditionnée », c’est-à-dire un événement dont l’occurrence est conditionnée par l’occurrence d’un autre événement. Si il maintient les liens avec les proches parents alors il vivra 80 ans par exemple. Si il donne une aumône, alors il échappera à telle épreuve. Si il récite telle invocation, alors il n’aura pas cette épreuve en particulier. Donc voilà ce qui s’appelle : « la prédestination conditionnée ». Il a fait écrire ce qui se produit si un événement donné se produit, et qui ne se produit pas si l’événement donné ne se produit pas ; ce qui va se produire si un événement donné se produit, et qui ne va pas se produire si ce même événement donné ne se produit pas. Mais Allaah taعaalaa, Il sait par Sa Science éternelle (Qui est de toute éternité) lequel de ces deux événements va se produire. Et Il a voulu par Sa Volonté Qui est de toute éternité que l’événement se produise.
Et Il a fait écrire sur la table préservée (« oummou l-kitaab », « al-lawHou l-maHfouuDH ») ce qui aura lieu ; c’est-à-dire ce qui va se produire de l’une ou l’autre chose : est-ce qu’il va faire l’invocation ou il ne va pas le faire l’invocation?, est-ce qu’il va entretenir les relations avec les proches parents ou il ne va pas entretenir les relations avec les proches parents?, est-ce qu’il va donner l’aumône ou est-ce qu’il ne va pas donner l’aumône? Donc sur la table préservée, lequel des deux qui va se produire, est inscrit. Donc, par conséquent l’effacement et la confirmation reviennent à l’un des deux écrits, c’est-à-dire le Livre sur lequel est inscrit la prédestination conditionnée. Ce n’est pas dans la table préservée, c’est dans l’autre. Là où la prédestination conditionné est inscrite et non pas sur la table préservée. Il n’y a pas d’effacement dans la table préservée. L’écrit dans lequel il y a la prédestination conditionnée est dans les tablettes des Anges. Mais la table préservée, il n’y a pas d’effacement. Sur la table préservée, il y a les deux qui sont inscrits et ne sont pas effacés. Mais sur la tablette des Anges, il y a la prédestination conditionnée. Et comme nous avons vu, Allaah sait lequel des deux va se produire et Il a voulu lequel des deux qui va se produire.
Par conséquent l’effacement et la confirmation reviennent à l’un des deux écrits comme l’a signalé ‘Ibnou عAbbaas (que Allaah les agrée tous les deux, lui et son père), Al-Bayhaqiyy (que Allaah lui fasse miséricorde) a ainsi rapporté de ‘Ibnou عAbbaas, à propos de la Parole de Allaah عAzza wa Jall : « YamHou l-Laahou maa yachaa’ou wa youthbitou wa عindahouu ‘oummou l-kitaab ». Il a dit : Allaah efface ce qu’Il veut de l’une des deux tables (ce sont deux tables). Allaah efface et confirme ce qu’Il veut de l’une des deux et Il garde la table préservée en un lieu honoré. Il efface et confirme ce qu’Il veut, de l’une des deux tables et Il garde la table préservée en un lieu qu’Il honore. Fin de citation.
D’autre part, l’effacement ne concerne pas le malheur éternel (= ach-chaqaawah), ni le bonheur éternel (= as-saعaadah). Malheur éternel, c’est-à-dire celui qui meurt mécréant et le bonheur éternel, c’est celui qui meurt Musulman : le fait de résider en enfer ou de résider au Paradis. Ainsi, Al-Bayhaqiyy rapporte également de Moujaahid dans l’exégèse de la Parole de Allaah taعaalaa dans souurat Ad-doukh-khaan : « Fiihaa youfraqou koullou ‘amrin Hakiim » ce qui signifie : « En cette nuit sera diffusée l’information de ce qui va se produire ». L’explication de Moujaahid, il a dit : lors de la nuit de al-qadr (qui est une nuit de RamaDaan), ce qui doit arriver aux gens comme bien ou comme épreuve pour toute l’année est copié de la table préservée sur les feuillets des Anges ; c’est-à-dire que Allaah donne à connaître en cette nuit bénie aux Anges ce qui va se produire pour les esclaves l’année à venir : qui aura plus de subsistance, qui aura moins de subsistance, qui sera dans un état de peur, qui sera dans un état de sécurité et autre que cela. Quant à l’inscription du malheur éternel et du bonheur eternel, cette inscription est confirmée : elle est ferme, elle ne change pas. Fin de citation de Moujaahid.
Il y a une parole qui a une chaîne de transmission encore plus forte pour l’explication de ce verset. Celle rapportée de ‘Ibnou عAbbaas (que Allaah l’agrée lui et son père), selon laquelle ce verset concerne ce qui est abrogé. L’effacement ou la confirmation concerne » ‘an-naskh » (= l’abrogation). Selon cette autre explication de ‘Ibnou عAbbaas, ce verset indique que Allaah taعaalaa abroge ce qu’Il veut du Qour’aan et Il confirme ce qu’Il veut du Qour’aan, Il ne l’abroge pas. Allaah fait qu’il y a une partie du Qour’aan qui est abrogée et une partie qui n’est pas abrogée. C’est dans le même sens que l’Imam Ach-Chaafi^iyy que Allaah l’agrée a expliqué ce verset, c’est dans ce même sens. Pour cela le Chaykh dit : il n’est pas valable de dire : « Ô mon Seigneur, si tu m’as prédestiné d’être malheureux tout ma vie ou pauvre toute ma vie alors change Ta Volonté et Ta prédestination parce que Tu dis : « YamHou l-Laahou maa yachaa’ou wa youthbit » ». Une telle invocation n’a pas été confirmée. Il n’a pas été confirmé que le Messager de Allaah Salla l-Laahou عalayhi wa sallam ait dit l’invocation qui comporte les termes : « ‘in kounta katabtanii fii ‘oummi l-kitaabi عindaka chaqiyyan famHouu عannii machaqqaa wa ‘athbitnii عindaka saعiidaa wa ‘in kounta katabtanii fii ’oummi l-kitaabi maHrouuman mouqattaran عalayya rizqii famHouu عanii Hirmaanii wa taqtiiraa rizqii wa ‘athbitnii عindaka saعiidan mouwaffaqan lil-khayr fa’innaka taqouulou fii kitaabika yamHou l-Laahou maa yachaa’a wa youthbit wa عindahouu ‘oummou l-kitaab » …..
ni quoi que ce soit de semblable. Donc, une telle parole, pourquoi certains la disent ? Sous prétexte soi-disant que ce serait une invocation que le Prophète a dite alors qu’elle comporte un sens qui est contraire parce que nous avons appris des versets du Qour’aan et des paroles du Prophète. Donc, du point de vue de la transmission, la chaîne de transmission n’a pas été authentifiée, et du point de vue de la signification, cette signification de cette prétendue invocation contredit les versets du Qour’aan et les Hadiith à ce sujet. Il n’est pas valable de la dire. Et, de plus, cette invocation n’est pas rapportée de façon sûre non plus de عOumar ‘Ibnou l-KhaTTaab (que Allaah l’agrée), ni de Moujaahid, ni d’aucun autre prédécesseur salaf autre que notre maître عOumar et que Moujaahid ; tout comme on l’apprend du livre « Al-qadar » de Al-Bayhaqiyy. Donc, que la personne fasse attention. Même les invocations, il s’agit d’apprendre par transmission ce que l’on dit et ce que l’on ne dit pas. Il n’est pas valable de dire des paroles qui sont contraires au Qour’aan ou au Hadiith ou à la croyance des Musulmans sous prétexte que ce serait des invocations.
Que l’on sache que la Volonté de Allaah et Sa prédestination ne changent pas car le changement est impossible au sujet de Allaah. Le changement, c’est le signe de l’entrée en existence, de celui qui a un début à son existence. Le changement est le signe de celui qui a un besoin. Il n’est donc pas permis de l’attribuer à Allaah. Quant au Hadiith rapporté par ‘Ibnou Maajah : « laa yarouddou l-qadara chay’oun ‘il-la d-douعaa’ » (= la destinée n’est révoquée que par l’invocation ), il s’agit là encore de la destinée conditionnée. Il n’est pas visé ici que la prédestination éternelle de Allaah et la Volonté éternelle de Allaah changent par l’invocation mais il s’agit de la destinée conditionnée et non pas de la destinée qui est confirmée. Et comme cela a été expliqué précédemment. Donc, qu’est-ce qui est à retenir ici? Pour ce qui est des versets où il est question d’effacement et de confirmation, de quoi s’agit-il ? De la destinée conditionnée. Qu’est-ce que cela veut dire « destinée conditionnée »? C’est-à-dire que Dieu a fait écrire sur une table que si l’esclave fait telle chose, alors il aura telle chose ou il évitera telle chose, et que s’il ne la fait pas, il n’aura pas ce qu’il aurait pu avoir si la chose avait eu lieu : c’est cela la destinée conditionnée. Et Allaah sait si il va faire ou il ne va pas faire cette chose. Et Il a voulu que les choses aient lieu telles qu’Il l’a su. Mais la destinée de Allaah, ce qu’Il a voulu et su, ne changent pas. Ce qu’Il fait écrire sur la table préservée qu’il va se produire, cela ne change pas.
La classification des sujets en quatre catégories (c’est un sujet qui convient dans la lignée de ce qui a été vu jusqu’ici et qu’il explique davantage). Il convient donc de dire que les sujets se classent en quatre catégories :
– La première catégorie : ce que Allaah veut (c’est-à-dire ce que Allaah veut qu’il existe et qu’il ait lieu), et qu’Il ordonne (c’est-à-dire Allaah a ordonné de le faire). C’est la croyance de la part des Croyants et l’obéissance de la part de ceux qui obéissent.
– La deuxième catégorie : ce que Allaah veut qu’il ait lieu et qu’Il n’ordonne pas de faire, c’est par exemple la désobéissance de ceux qui désobéissent et la mécréance des mécréants, et d’autres choses encore qui se produisent dans ce monde, mais que Allaah n’a pas ordonné aux esclaves de faire, ni d’un ordre d’obligation, ni d’un ordre de recommandation. Toutefois, Allaah n’agrée pas la mécréance, bien qu’Il l’a créée par Sa Volonté. Il ne l’agrée pas pour Ses esclaves. Allaah taعaalaa dit : « wa laa yarDaa li^ibaadihi l-koufr », dans souurat Az-Zoumar / Verset 7, ce qui signifie : « Et Il n’agrée pas la mécréance pour Ses esclaves ». Et semblable à la mécréance, il y a tous les péchés et toutes les choses déconseillées que Allaah n’a pas ordonnés de faire et que Allaah n’agrée pas.
– La troisième catégorie : ce que Allaah ne veut pas de toute éternité que cela ait lieu et qu’Il ordonne de faire, par exemple la croyance (la Foi) de la part des mécréants (ceux que Allaah sait qu’ils mourront sur la mécréance). Ils ont bien eu l’ordre d’avoir la Foi, mais Allaah ne la veut pas pour eux et ils ne sont donc pas Croyants. Il y a semblable à cela, de nombreuses choses que Allaah a ordonné à Ses esclaves de faire et Il a su qu’ils n’allaient pas la faire et Il n’a pas voulu qu’ils la fassent. Comme quoi par exemple ? Comme le repentir de la part de ceux qui sont désobéissants et qui mourront chargés de leurs péchés, qui mourront sur leurs péchés, c’est-à-dire sans avoir abandonné ces péchés.
– Enfin, la quatrième catégorie : ce que Allaah ne veut pas de toute éternité qu’il ait lieu, et qu’Il n’ordonne pas à Ses esclaves de faire, par exemple la mécréance concernant les Prophètes et les Anges. Allaah la leur a interdite et Il a su qu’ils ne la commettront pas et Il a voulu qu’ils ne la commettent pas, qu’ils ne tombent pas dans la mécréance (les Prophètes et les Anges). Et cela ne s’est donc pas produit de leur part. Il y a semblable à cela de nombreuse choses qui sont interdites et déconseillées ou même indifférentes, que Dieu n’a pas ordonné de faire et Il a su qu’elles n’auront pas lieu de la part de nombreux de Ses esclaves. Il ne leur a donc pas voulu que ces choses se produisent de leur part. Ils l’ont donc évitée et ils ne l’ont pas faite. L’ordre et la volonté : l’ordre n’implique pas la volonté et la volonté n’implique pas l’ordre. L’un n’implique pas l’autre. L’ordre et la volonté, l’un n’implique pas l’autre. Ce n’est pas comme l’ont prétendu les mouعtazilah. Les mouعtazilah ce sont emmêlés les pinceaux là encore. Ils ont prétendu que tout ce que Allaah a donné l’ordre de faire, Il a voulu que cela ait lieu. Nous pouvons leur donner beaucoup beaucoup beaucoup de contre-exemples. Par exemple, que Allaah taعaala a donné l’ordre à notre Maître ‘Ibraahiim عalayhi s-salaam, d’égorger notre Maître ‘Ismaaعiil عalayhi s-salaam, mais Il n’a pas voulu que l’égorgement ait lieu. Il a ordonné une chose qu’Il n’a pas voulu qu’elle ait lieu. Il a voulu que ‘Ismaa^iil soit compensé par un grand bélier du Paradis. Interdire une chose qu’Il n’a pas voulu qu’elle ait lieu, ce n’est pas contraire à la sagesse. Retenez cette phrase parce que les mouعtazilah, ce qu’ils prétendent, ils prétendent que la sagesse implique qu’Il n’interdit pas une chose qu’Il a voulu que les gens fassent. On dit : « Non, interdire quelque chose alors qu’Il a voulu qu’elle ait lieu, cela n’est pas absurde. Ce n’est pas contraire à la sagesse ». Par exemple, n’est-ce pas que Allaah a interdit les péchés ? Et pourtant, Il a voulu que les péchés aient lieu. Ceci n’est pas contraire à la sagesse. On ne dit donc pas : « si c’était vrai que Allaah avait voulu que la mécréance ait lieu de la part des esclaves, alors Il ne leur aurait pas interdit de la commettre ». Cela est la parole de qui ? C’est la parole des mouعtazilah. Comment est-ce que nous pouvons leur répondre d’une manière très très simple ? Les mouعtazilah sont d’accord avec nous sur le fait que Allaah a su qu’ils vont tomber dans la mécréance. Ils sont d’accord avec nous si nous leur disons que Allaah a su que ces gens-là allaient tomber dans la mécréance, alors qu’Il leur a interdit. Donc, tout comme Il leur a interdit de faire une chose qu’Il a su qu’ils allaient commettre, ce n’est pas quelque chose qui est contraire à la sagesse. Allaah a su qu’ils allaient commettre quelque chose et pourtant Il leur a interdit de la commettre. Le fait d’interdire ce qu’Il a su qu’il allait se produire, ce n’est pas contraire à la sagesse. Pareillement, leur interdire ce qu’Il a voulu qu’il ait lieu, n’est pas contraire à la sagesse. Donc, ce que nous disons au sujet de la Science, nous le disons au sujet de la Volonté. Le fait de leur interdire ce qu’Il a su qu’ils allaient faire, n’est pas contraire à la sagesse. Egalement, leur interdire ce qu’Il a voulu qu’il ait lieu de leur part, n’est pas contraire à la sagesse. Les savants, les spécialistes de la Science de la Religion, pour rapprocher cela à l’esprit des gens, ont cité des exemples. Ils ont dit : si quelqu’un veut montrer à son ami que son esclave ne lui obéit pas dans ce qu’il lui ordonne de faire. Il ordonne à l’esclave de faire quelque chose et le maître ne veut pas que son esclave la fasse parce qu’il veut donner à son ami une preuve que son esclave ne lui obéit pas. Et cela montre clairement qu’il n’y a pas d’implication entre l’ordre et la volonté : l’un n’implique pas l’autre. Si par exemple une maman veut montrer à sa voisine que son enfant ne lui obéit pas. Elle se plaint et elle lui dit : « Tiens, regarde, je vais te monter ». Elle l’appelle et lui dit : « Ramène-moi un verre d’eau » et elle ne veut pas qu’il lui ramène un verre d’eau parce qu’elle veut donner la preuve à sa voisine. Elle lui a ordonné quelque chose et elle ne veut pas qu’il la fasse ; donc cela n’implique pas une absurdité ici. Il n’y a pas d’implication logique entre l’ordre et la volonté. Cela est l’exemple que les savants ont donné pour rapprocher les choses à l’esprit.
Donc, le châtiment que Allaah taعaalaa applique aux désobéissants qui ont commis les péchés par la Volonté de Allaah taعaalaa et par la création de Allaah taعaalaa, ce n’est pas une injustice de Sa part. Le châtiment que Allaah taعaalaa applique à ceux qui sont désobéissants, ceux qui ont commis les péchés (ils les ont commis par la Volonté de Allaah et par la création de Allaah), ce n’est pas une injustice de Sa part parce qu’Il les a châtiés pour leurs actes, pour les avoir commis par leur propre volonté à eux, même si les péchés sont créés par Allaah, mais ces péchés sont provenus de qui ? Ils sont provenus d’eux . Ce sont donc leurs actes de leur propre choix, donc ce n’est pas une injustice. Et, de plus, le Seigneur fait ce qu’Il veut de ce qui Lui appartient. On ne Lui demande pas de comptes. Celui qui se considère un rival à Dieu pour Lui demander des comptes, ‘aعouudhou bi l-Laah ! Pour qui se croit-il ? Le Seigneur fait ce qu’Il veut de ce qui Lui appartient, sans qu’Il ne Lui soit un devoir de repousser la nuisance de Son esclave, ni de lui accorder ce qui est de son intérêt ; sans qu’Il ne Lui soit un devoir pour Lui de repousser la nuisance de Son esclave, ni de lui accorder ce qui est le mieux pour lui. Ce sont des expressions qui sont réputées chez les mouعtazilah, c’est pour cela que Chaykh Samiir les utilise, exprès. Et, retenez-les parce que c’est important, ce vocabulaire, parce que ce sont des choses que eux utilisent. Ce n’est pas fortuit ; pour que la personne ait des radars. Dès qu’elle entend, elle est capable de comprendre. Qu’est-ce qu’ils racontent ? Qu’est-ce qu’il dit ? C’est important. Donc, nous disons : « le Seigneur fait ce qu’Il veut dans Sa Souveraineté sans qu’Il ne Lui soit obligatoire de repousser la nuisance qui pourrait atteindre Ses esclaves, ni d’accorder à Ses esclaves ce qui est le mieux pour eux ».
Quant à celui qui croit fermement au Qour’aan honoré, qu’il s’arrête à Sa Parole taعaalaa dans souurat Al-’Anbiyaa’ : « Laa yous’alou عam~maa yafعalou wa houm yous’alouun » qui signifie : « Il n’est pas interrogé sur ce qu’Il fait (c’est-à-dire : on ne Lui demande pas de comptes sur ce qu’Il fait), mais ce sont eux qui seront interrogés (c’est-à-dire les esclaves auront à rendre des comptes) ». Allaah, on ne Lui demande pas des comptes sur ce qu’Il fait, mais les esclaves, eux, vont rendre des comptes. Par conséquent, nous ne disons pas à titre d’objection contre Allaah soubHaanah, nous ne disons pas : Comment châtierait-il dans l’au-delà ceux qui désobéissent pour les péchés qu’Il a voulu qu’Ils commettent ? Parce qu’émettre une objection contre Allaah est de la mécréance, et c’est d’ailleurs la première mécréance qu’à commise ‘Ibliis. Il a émis une objection contre Allaah lorsqu’il a eu l’ordre de se prosterner pour ‘Aadam. Quand il a eu l’ordre, ‘Iblis le maudit, de se prosterner pour ‘Aadam, il a émis une objection contre Allaah. Il a dit : « Tu m’as créé de feu et Tu l’as créé de terre ». Qu’est-ce qu’il sous-entend ? Qu’est-ce que cela comprend implicitement ? Cela veut dire implicitement : « je suis meilleur que lui » selon sa prétention, « comment Tu m’ordonnes de me prosterner pour lui alors que je suis meilleur ? ». C’est cela le sens de sa parole. Il remet en cause l’ordre de Dieu. Il a émis une objection contre Dieu. Vous voyez ? Pourquoi nous ne disons pas cela ? Rappelez-vous du verset : « laa yous’alou عam~maa yafعal, wa houm yous’alouun » (= Allaah n’a pas de comptes à rendre, alors que eux auront des comptes à rendre). Et les comptes qu’ils vont rendre, ce ne sera pas en fonction de leurs passions, ce que eux apprécient et ce que eux n’apprécient pas. C’est en référence à la Loi du Législateur. C’est qui le Législateur ? C’est le Prophète MouHammad. Et comment il légifère ? Par révélation de la part de Dieu. « Laa yous’alou عam~ma yafعal, wa houm yous’alouun » (= Il n’a pas de comptes à rendre sur ce qu’Il fait et eux auront des comptes à rendre). Donc, cette question, nous ne la posons pas à titre d’objection. Nous ne disons pas à titre d’objection : « comment châtierait-Il dans l’au-delà ceux qui désobéissent pour les péchés que Allaah a voulu qu’ils commettent » mais, si quelqu’un voulait poser la question à propos de la sagesse, pour comprendre, mais pas pour émettre une objection ; il dit : « pourquoi Allaah a voulu la mécréance des mécréants et qu’Il leur a prédestiné d’entrer en enfer ou ils resteront éternellement ». Il pose la question dans ce cas-là, pour comprendre la sagesse, il n’y a pas de préjudice pour lui quant à sa croyance. Il n’y a pas de nuisance pour sa croyance, ni de péché. La réponse, comme vous le savez, Allaah manifeste Sa Toute-Puissance. Non seulement cela est une preuve de la parfaite Toute-Puissance de Dieu, l’universalité de Sa Puissance et de Sa volonté. Il crée le bien et le mal. Il accorde le bien et le mal. C’est une preuve qu’Il a une Volonté et une Puissance Qui sont parfaites. Et de plus, celui qui aura une récompense, il verra et sera encore plus reconnaissant. N’est-ce pas que le Musulman, lorsqu’il sera dans sa tombe, il verra les deux places : la place en enfer à laquelle il a échappé et la place au Paradis qui l’attend. Cela l’augmente encore plus en joie pour ce Croyant. Et, de plus, cela nous rappelle notre faiblesse et notre besoin de Allaah. Il fait ce qu’ll veut de ce qui Lui appartient. Ceci nous rappelle également notre impuissance et notre besoin de Allaah.
Que Allaah taعaalaa nous accorde de mourir Musulmans et d’être sous la bannière du Prophète Salla l-Laahou عalayhi wa sallam au Jour du Jugement.
Wa l-Laahou taعaalaa ‘aعlam wa ‘aHkam.
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