Chaykhaboulaliyah's Blog


Parle-moi de croyance de l’Islam !

Posted in cours général,Croyance par chaykhaboulaliyah sur avril 6, 2021
  1. Parle de l’attribut du courage des Prophètes.

Il est un devoir de croire que les Prophètes sont les plus courageux des créatures de Allah. Il n’y a pas parmi eux un seul qui soit peureux, qui soit d’un cœur faible. Un compagnon avait dit lorsque la bataille battait rage, nous nous protégions par le Messager de Allah ﷺ, c’est-à-dire que nous nous protégions par lui lorsque la bataille était à son apogée. Allah, exempté de toute imperfection soit-Il, a ainsi accordé à notre Prophète Mouhammad ﷺ la force de quarante hommes forts. Quant à la peur naturelle, cela n’est pas impossible au Prophète, comme de craindre l’attaque conjointe des mécréants contre lui pour le tuer. Tout comme cela est parvenu dans le Qour’an à propos de notre Prophète Mouça ^alayhi s-salam qu’il a dit :

﴿فَفَرَرْتُ مِنْكُمْ لَمَّا خِفْتُكُمْ﴾

Al-firar, ne donne pas l’impression du manque de courage, ce n’est pas la fuite.

  1. Parle de l’éloquence des Prophètes.

Il est un devoir de croire que les Prophètes dans leur totalité sont éloquents. Ils parlent d’un langage clair, compréhensible. Il n’y a pas parmi eux quelqu’un qui n’articule pas correctement ou qui bafoue lorsqu’il parle de sorte que sa langue fourche. Il n’y a pas non plus dans leur langue de maladie qui fasse que leur parole soit incompréhensible pour ceux qui l’écoutent. Et Adam ^alayhi s-salam était très éloquent. Il parlait toutes les langues. Il conversait avec ses fils de paroles claires et ce n’était pas avec un langage des signes. Et Adam avait une belle voix. Le Messager de Allah ﷺ a dit :

مَا بَعَثَ اللَّهُ نَبِيًّا إِلَّا حَسَنَ الْوَجْهِ حَسَنَ الصَّوْتِ وَإِنَّ نَبِيَّكُمْ أَحْسَنُهُمْ وَجْهًا وَأَحْسَنُهُمْ صَوْتًا اهـ رَوَاهُ الإِمَامُ أَحْمَدُ

Ce qui signifie : « Allah n’a pas envoyé un seul Prophète sans qu’il ait un beau visage et une belle voix et votre Prophète est celui d’entre eux qui a le plus beau visage et la plus belle voix », rapporté par l’Imam Ahmad. Mouslim a rapporté de Joubayr fils de Mout^im que Dieu l’agrée qu’il a dit : « J’ai entendu le Messager de Allah ﷺ réciter sourat At-Tour ﴿وَالطُّورِ mon cœur a failli s’envoler, c’est-à-dire tellement la voix du Prophète était belle ﷺ. Pour ce qui est de notre Maître Mouça ^alayhi s-salam sa langue était affectée par le charbon qu’il avait pris et placé dans sa bouche quand il était encore enfant devant Pharaon. C’est-à-dire que ce charbon a laissé une légère trace dans la chaire mais n’avait pas affecté son éloquence, ni sa manière de parler, ni sa bonne articulation ni la prononciation les lettres. Et il parlait plutôt correctement. Sa parole était claire, compréhensible, il ne changeait pas une lettre à la place d’une autre, il n’y avait pas en lui quelque chose qui soit considérée comme un défaut chez les gens. Il a invoqué Allah, exempté de toute imperfection soit-Il, quand la révélation lui est parvenue et il a dit ce qui signifie : « Délivre ma langue », c’est-à-dire que cette trace a disparu de sa langue.

  1. Parle de l’attribut de l’intelligence des Prophètes.

Il est obligatoire que les Prophètes soient extrêmement intelligents, c’est-à-dire perspicaces, il leur est donc impossible la stupidité, c’est-à-dire l’idiotie. Et il n’est pas digne d’eux qu’ils soient idiots car Allah les a envoyés pour qu’ils transmettent le message, qu’ils indiquent la vérité et pour qu’ils donnent les preuves contre les mécréants qui s’entêtent. S’ils avaient été idiots les gens les auraient fuis en raison de leur stupidité et Allah crée toute chose selon une sagesse, Il n’accorde pas le statut de Prophète et le statut de Messager à des stupides.

  1. Parle de certaines choses qui ne sont pas possibles aux Prophètes de Dieu parmi les attributs.

Il est un devoir de croire que Allah, exempté de tout imperfection soit-Il, a préservé les Prophètes du mensonge, de la trahison, de la vilénie, de la vulgarité, du manque de courage, de l’idiotie, c’est-à-dire de la stupidité et les a préservés de la mécréance, des grands péchés et des petits péchés, c’est-à-dire des péchés qui comportent une indécence, une bassesse comme le fait de voler un grain de raisin. Ils sont préservés de tout cela avant de recevoir leur statut de Prophète tout comme après.

  1. Quel est le sens de la trahison ?

La trahison c’est le contraire du conseil. Et il se peut que la trahison ait lieu par les actes comme de consommer quelque chose qui nous a été confiée ou par la parole comme de renier qu’on nous ait confié quelque chose ou encore par l’attitude, comme celui qui fait croire aux gens qu’il est apte à assumer qu’on lui confie des choses alors qu’il ne l’est pas.

  1. Quel est le sens de la vilénie ?

La vilénie est une caractéristique des gens bas, des gens viles, comme le fait de regarder furtivement des femmes ajnabiyyah avec désir.

  1. Qu’est-ce que la vulgarité ?

La vulgarité, c’est le fait d’agir de manière qui soit contraire à la sagesse ou encore de dire des paroles abominables que l’âme considère laides.

  1. Qu’est ce que la couardise (le manque de courage) ?

La couardise, c’est avoir un cœur qui est faible.

  1. Quelle est la signification de Sa parole, exempté de tout imperfection soit-Il, a propos de Youçouf ﴿وَلَقَدْ هَمَّتْ بِهِ وَهَمَّ بِهَا لَوْلا أَنْ رَّأَى بُرْهَانَ رَبِّهِ﴾

Certains exégètes parmi les gens de la vérité ont dit ﴿وَلَقَدْ هَمَّتْ بِهِ﴾ c’est-à-dire que la femme du haut dignitaire d’Egypte avait tenté d’amener Youçouf à commettre l’adultère avec elle. Et le sens de ﴿وَهَمَّ بِهَا﴾  , c’est-à-dire que Youçouf a pensé la pousser pour se débarrasser d’elle. Et la parole ﴿لَوْلا أَنْ رَّأَى بُرْهَانَ رَبِّهِ﴾ , c’est-à-dire que Allah lui a fait savoir : « Que toi Youçouf si tu poussais cette femme, elle va dire à son mari il m’a poussé pour m’obliger à l’adultère. Il ne l’a donc pas poussée. Il lui a plutôt tourné le dos en s’éloignant d’elle. Elle lui a alors déchiré sa chemise par derrière et ce fut une preuve contre elle. Il est donc un devoir de croire que les Prophètes sont préservés de commettre les grands péchés et d’envisager de les faire. Il n’y a pas parmi les Prophètes qui commette la fornication ou qui l’envisage, c’est-à-dire, qui a pour objectif de le faire. Quant à ce qui est rapporté mensongèrement que Youçouf aurait envisagé de commettre la fornication, qu’il aurait ouvert son pagne et qu’il aurait pris la position avec la femme du haut dignitaire avec la position que l’homme a avec son épouse, c’est-à-dire tout comme un homme ferait avec son épouse, cela est infondé et n’est pas digne d’un des Prophètes de Allah.

  1. Parle de l’exemption des Prophètes de tout ce qui repousserait de l’acceptation de l’appel de leur part.

Il est un devoir de croire qu’il est impossible aux Prophètes tout ce qui repousserait les gens de l’acceptation de l’appel de leur part, comme les maladies repoussantes, comme la gale, comme la lèpre, comme le vitiligo, comme le fait que des vers sortent du corps. Ainsi Allah, exempté de toute imperfection soit-Il, a fait que les Prophètes soient un modèle pour les gens, Il les a envoyés pour appeler à la religion de l’Islam, il n’est donc pas possible qu’ils tombent malades d’une maladie qui repousse les gens d’eux. S’ils pouvaient être atteints de maladies repoussantes, les gens les auraient fuis et Allah crée toute chose selon une sagesse, Il ne fait pas que de telles maladies les atteignent. Quant à la maladie qui est extrêmement douloureuse, même si elle provoque un évanouissement, de telle maladies leur sont possibles. On sait à partir de là que ce que prétendent certains ignorants à propos du Prophète de Allah Ayyoub ^alayhi s-salam (Job), que des vers avaient dévoré son corps et qu’il arrivait qu’un ver tombe, qu’il le reprenait, qu’il le remettait à sa place dans son corps et qu’il lui disait « O toi créature de mon Dieu, mange la subsistance qu’Il t’a accordé », tout cela est pure mensonge et calomnie et cela comporte l’attribution du grand péché à l’un des Prophètes de Dieu parce que nuire à son corps est interdit. Et l’interdiction de tel acte est compris dans la parole de Allah de sourat An-Niça’ :

﴿وَلا تَقْتُلُوا أَنْفُسَكُمْ﴾

Ce qui signifie : « Ne vous tuez pas ». Ainsi, Ayyoub (Job) ^alayhi s-salam, il n’y avait pas de vers qui sortaient de son corps. Cependant Allah l’a éprouvé d’une grande épreuve qui s’est prolongée dix-huit ans, il a perdu ses biens, ses enfants, puis Allah Lui a donné la bonne santé la richesse et lui a accordé à nouveau beaucoup d’enfants.

  1. Parle de la préservation des Prophètes de la mécréance.

Il est un devoir de croire que les Prophètes sont obligatoirement préservés contre la mécréance avant leur statut de Prophète tout comme après. Quant à ce qui est parvenu dans le Qour’an, en l’occurrence la parole de Ibrahim à propos de l’astre quand il l’a vu ﴿هَذَا رَبِّى﴾  c’est sous-entendu une forme interrogative mais qui comporte une réponse négative. C’est comme s’il disait est-ce donc là mon Seigneur comme vous le prétendez ? Quant à Ibrahim ^alayhi s-salam, il savait pertinemment bien avant cela que la divinité n’est que pour Allah, preuve en est Sa parole, exempté de toute imperfection soit-Il, dans le Qour’an :

﴿مَا كَانَ إِبْرَاهِيمُ يَهُودِيًّا وَلا نَصْرَانِيًّا وَلَكِنْ كَانَ حَنِيفًا مُّسْلِمًا وَمَا كَانَ مِنَ الْمُشْرِكِينَ﴾

Ce qui signifie : « Ibrahim n’était ni juif ni chrétien mais il était sur la droiture, musulman, il n’était pas au nombre des associateurs ». Il n’est donc pas permis de croire que Ibrahim ^alayhi s-salam faisait du commerce de statues et qu’il disait aux gens achetez ce qui ne vous profite pas et ne vous nuit pas car les Prophètes ont combattu l’adoration d’autre que Dieu et n’ont pas encouragé les gens à cela.

  1. Parle de la préservation des Prophètes des grands péchés.

Il est obligatoire que les Prophètes soient préservés des grands péchés, c’est-à-dire les grands péchés comme boire de l’alcool, la fornication ou le suicide. Il n’est donc pas permis de croire que notre maître Lout aurait bu de l’alcool, qu’il aurait commis l’adultère, l’inceste avec ses deux filles. Il n’est pas permis de croire non plus que notre maître Younous se serait jeté à la mer pour se suicider. Il n’est pas non plus permis de croire que notre Prophète Mouhammad ﷺ aurait envisagé de se jeter par-dessus du sommet d’une montagne pour se suicider. Celui qui croit cela devient mécréant car le suicide est un grand péché, c’est le plus grave des péchés après la mécréance et l’on ne conçoit pas que cela se produise de la part d’un Prophète. L’interdiction de cela est comprise dans la parole de Dieu dans sourat An-Niça’ :

﴿وَلا تَقْتُلُوا أَنْفُسَكُمْ﴾

Ce qui signifie : « Ne vous donnez pas la mort »

  1. Quelle est la preuve qu’il est possible que les Prophètes commettent un petit péché qui ne comporte pas d’indécence ni de bassesse ?

Parmi les preuves qu’il est possible que les petits péchés qui ne comportent pas de bassesse se produisent de la part des Prophètes, Il y a la parole de Allah dans sourat Taha :

﴿وَعَصَى ءَادَمُ رَبَّهُ﴾

C’est-à-dire que : « ‘Adam a commis une erreur en consommant de l’arbre que Allah Lui a interdit ». Allah Lui a interdit de consommer et il n’a pas obtempéré à cet ordre quand il était au Paradis et cela était avant qu’il ne reçoive la révélation du statut de Prophète. Et ce péché de Adam, n’est pas un grand péché comme le prétendent les chrétiens qui l’appellent le péché capital, mais c’est un petit péché qui ne comporte pas d’indécence ni de bassesse. Le chaytan lui a suggéré de manger de cet arbre sans entrer dans son corps tout comme Allah, exempté de toute imperfection soit-Il, dit :

﴿فَوَسْوَسَ إِلَيْهِ الشَّيْطَانُ قَالَ يَا ءَادَمُ هَلْ أَدُلُّكَ عَلَى شَجَرَةِ الْخُلْدِ وَمُلْكٍ لَّا يَبْلَى

Ce qui signifie : « Le chaytan lui a suggéré une mauvaise suggestion, il lui dit Ô Adam, veux-tu que je t’indique l’arbre de la vie éternelle et d’une souveraineté qui n’aura pas de fin », et il est tombé dans la désobéissance, c’est un petit péché qui ne comporte pas d’indécence ou de bassesse de caractère, puis il en a fait le repentir.

  1. Quel est le jugement de celui qui attribue aux Prophètes, un nom qui est laid ?

Il est un devoir de croire que Allah a préservé les Prophètes d’avoir des noms qui sont laids, mauvais, qui dérivent de quelque chose de mauvais ou dont est dérivé quelque chose de mauvais. Celui qui leur attribue un nom abominable et laid, il les aura diminués. Une fois cette règle connue, on comprend qu’il n’est pas permis de dire que le nom du Prophète Lout dérive de al-liwat qui est la sodomie ou que la sodomie dériverait du nom de Lout. Ainsi al-liwat, la sodomie c’est un terme arabe et Lout c’est un prénom qui n’est pas arabe. Comment quelqu’un prétendrait-il que c’est un dérivé de al-liwat – la sodomie – ou que al-liwat la sodomie dériverait du nom de Lout. Et la dérivation de la langue arabe est à partir du substantif (al-masdar) et non pas à partir du verbe. Al-haririyy a dit : « le substantif c’est la base – et quelle base – et c’est à partir de ce substantif qu’on dérive le verbe ».

  1. Cite certaines choses qui sont impossibles aux Prophètes

Il est impossible aux Prophètes la folie, la sénilité et l’influence de la sorcellerie sur leur raison ou leur comportement. Et il n’arrive pas de leurs corps, ni de leurs bouches, ni de leurs vêtements une mauvaise odeur. Il n’y avait pas eu parmi eux quelqu’un qui avait une maladie, un handicap dans son physique, un défaut physique. Il n’y avait pas parmi eux de boiteux ni d’aveugles de naissance.

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