Transactions interdites : il est interdit de vendre ce qui est impur (najaaçah) selon la loi de l’islam, quel que soit sa catégorie
Il y a accord des savants sur le caractère najis du sang. Il y a aussi accord des savants sur l’interdiction de le consommer (même le sang de sa propre blessure, ou le sang qui coule).
Il y a un avis qui dit que le sang du poisson et des sauterelles est pur.
Il a été dit dans le Hadiith du Prophète qu’il est permis de consommer deux types de sang (le foie et la rate) et deux sortes de cadavres (les poissons et les sauterelles/criquets).
Ce qui est visé ici par ce qui est interdit de vendre ce sont les substances impures qui sont elles-mêmes impures, comme le sang en lui-même.
Dans certains cas, il peut y avoir des choses, à l’origine pures, mais qui ont été souillées par des substances impures.
Il y a deux cas :
– dans le cas où on ne peut pas purifier cette chose qui a été souillée et qu’on ne peut pas la purifier avec de l’eau par exemple, cette chose a le même jugement que si elle avait été elle-même impure.
Par exemple : si on a de l’huile et dans cette huile, il y a de l’urine qui est tombée (qui est impure selon la loi de l’islam). On ne peut pas laver l’huile avec de l’eau pour enlever l’urine. Donc, c’est comme si toute l’huile était impure selon la loi de l’islam.
Il n’est pas permis de vendre ce qui est impur selon la loi de l’islam par unanimité. Il y a des substances qui sont impures selon des savants et d’autres ne les considèrent pas comme impures. Donc ce qui est impur selon l’unanimité (comme l’urine), il n’est pas permis de le vendre car il n’y a pas de divergence sur le fait qu’il soit impur.
Il n’est pas permis non plus de vendre le sang qui est impur selon l’unanimité.
Si quelqu’un est malade et qui a besoin de poche de sang, il n’est pas permis de le lui vendre. Mais on lui donne sans contrepartie.
Et si quelqu’un n’accepte de le donner que si moyennant une contrepartie, il lui fait un don et l’autre lui donne le sang sans que ce soit une vente. C’est un don de part et d’autre : un lui fait un don d’argent et l’autre un don de sang.
Le même cas s’applique pour la personne qui a besoin d’alcool. Certains savants le considèrent impurs selon la loi de l’islam et d’autres non. Mais dans les deux cas, ils considèrent sa vente interdite, en raison du Hadiith l’interdisant.
Si quelqu’un a besoin d’en obtenir, la personne procède par don également.