Transactions interdites : La vente de la part de celui qui n’a pas de droit de propriété, ni de tutelle, ni de procuration.
On parle ici de la personne à qui il est interdit de procéder à la vente et celle qui vend ce qui ne lui appartient pas et qui n’a pas non plus un droit de tutelle (sur le bien ou sur la personne qui est propriétaire du bien) par une des voies légales.
Ce n’est pas comme quelqu’un qui a été placé sous tutelle car il n’a pas la capacité de gérer ses biens et qu’un autre vende ce qui lui appartient.
Ce bien n’appartient pas à son enfant par exemple et il n’a pas non plus de procuration et il n’est pas non plus un qaaDii (juge légal islamique).
Ici, il s’agit d’une personne qui vend sans être aucun de ces cas cités.
Dans ce cas-là, cette vente n’est pas permise pour lui.
Exemple : Si quelqu’un, sans que le propriétaire du bien ne lui fasse une procuration, vient voir un autre et lui dit : je te vends cette voiture.
Or la voiture ne lui appartient pas, il n’a pas été mandaté par le propriétaire et il n’a pas de tutelle sur le propriétaire du bien. Cette vente n’est donc pas valable et la personne commet un péché.
Cependant, s’il avait une tutelle sur les biens d’autrui comme s’il était par exemple le tuteur d’un orphelin ou le père de l’enfant, dans ce cas, il est permis de vendre le bien de l’enfant ou de l’orphelin.
Cependant, il doit prendre en compte l’intérêt de celui qui est sous sa tutelle ou celui qui lui a donné la procuration.
Règle générale : si quelqu’un n’a pas le droit de propriété, n’a pas le droit de tutelle, n’a pas de procuration, il est interdit de vendre ce qui ne lui appartient pas. Par conséquent, la vente n’est pas valable et il commet un péché.
S’il a une tutelle ou une procuration, il peut vendre mais il doit prendre en considération l’intérêt de la personne.
Cas de figure : quelqu’un entre dans une boutique, il n’est pas le propriétaire de la boutique, il n’est pas tuteur du propriétaire du magasin et il n’a pas reçu de procuration de la part du propriétaire.
Il y a un client qui entre et lui dit : vends-moi telle chose. Si la personne lui vend quelque chose, alors cette vente (al fouDouliyy) n’est pas permise.
Information supplémentaire : si par la suite le propriétaire de la marchandise vient après que la personne ait fait cet acte et valide cette vente (il dit : je valide cette vente) alors c’est une vente qui est valide.