Transactions interdites : le fait de vendre quelque chose ayant un défaut, sans le signaler
Parmi les transactions interdites, il y a le fait de vendre quelque chose ayant un défaut, sans le signaler. C’est un péché et la vente n’est pas valide.
Dans l’explication, l’auteur dit : “Il est interdit de vendre une marchandise qui comporte un défaut, mais en cachant le défaut (il ne montre pas le défaut à l’acheteur). D’une part, ceci est un péché et d’autre part, cette vente n’est pas valable.”
Mouslim a rapporté que le Messager de Allaah est passé devant un homme qui avait un étalage dans lequel il vendait du blé.
Le Prophète a introduit sa main à l’intérieur et a trouvé que c’était humide.
Le Prophète a posé la question à celui qui avait cette marchandise : “Explique quelle est cette humidité que tu as à l’intérieur de ce blé ?”
Il a dit : “C’est le ciel qui l’a atteint.” C’est une expression en arabe pour dire que c’est la pluie qui est tombée.
Le Prophète lui a dit ce qui signifie : “Mets bien ce défaut en évidence pour que les gens sachent à quoi s’en tenir. Celui qui nous trompe n’est pas des nôtres.”
Cela signifie qu’il n’est pas un musulman accompli.
Par exemple : Si quelqu’un vend une voiture à un autre et qu’il n’a pas indiqué au futur acheteur les défauts qu’il y a dans cette voiture, ceci est interdit. C’est une duperie qui compte au nombre des grands péchés.
Cette vente, même si elle est interdite, reste valide.
Si l’acheteur découvre le défaut, dans la loi de l’islam, il a le droit de demander le remboursement et rend la marchandise.
S’il découvre le défaut, mais il ne veut pas rendre, puis trois jours après il veut finalement le rendre, cela ne marche pas; il ne peut pas faire cela. Il doit le faire immédiatement après la découverte du défaut.