Notre Prophète : parmi ce qui lui a appartenu
Parmi ce qui a appartenu au Prophète
L’aspect du Prophète inspire le respect à celui qui le voit. Et celui qui le côtoie et qui vit proche de lui l’aimera en raison des bons caractères qu’il a, en raison de sa grande tendresse et de sa grande modestie. Ainsi les cœurs s’attendrissaient à la vue du prophète et les yeux trouvaient du plaisir en le contemplant. Sa parole était comme une lumière et ses actes sont comme une lumière. Quand il est silencieux il inspire le respect et lorsqu’il parle, les cœurs et les yeux sont épris par lui. Quand il souriait, son visage était éclairé, tu penses voir une lune en le voyant.
Le prophète était extrêmement modeste. Il faisait son chemin avec les pauvres et si les veuves venaient lui demander un soutien, il les aidait sans aucune forme d’orgueil. Le prophète se servait lui-même, il n’attendait pas que quelqu’un vienne à son service. Il réparait lui-même ses chaussons, il cousait lui-même ses vêtements et il s’attelait à la maison aux taches comme n’importe quelle personne. C’était lui qui faisait la trait des brebis et cela n’était pas un défaut pour lui.
Parmi les comportements du Prophète, il ne faisait pas face aux gens des choses qu’il détestait. C’est-à-dire, surtout si quelqu’un était dans son assemblée, il agissait avec lui de sorte que la personne se sente à l’aise. Et lorsqu’il lui parvenait que quelqu’un avait agi en mal, il disait : « ma balou ‘aqwamin yasna^ouna kadha » c’est à dire « pourquoi il y a des gens qui font telle chose ». Il ne disait pas pourquoi untel faisait telle chose.
Il lui arrivait de plaisanter avec ses compagnons pour leur réjouir le cœur, pour les attirer quand ils étaient dans une épreuve. C’était pour les soulager de leur difficulté, mais malgré cela il ne disait que la vérité, parce que le prophète est protégé du mensonge. La plaisanterie ne contredit pas la perfection tant qu’elle ne déborde pas des limites de la Loi de l’Islam.
Parmi sa modestie, c’est qu’il prenait place pour manger auprès des esclaves et il prenait la même position qu’eux, il n’était pas orgueilleux. Il disait : « ‘innama ‘ana ^abdoun ‘akoulou kama ya’koulou l-^abid wa ‘ajlisou kama yajlisou l-^abid », ce qui signifie : « je ne suis qu’un esclave, je mange comme les esclaves mangent et je m’assois comme les esclaves s’assoient ». Parmi son excellent comportement c’est que le prophète allait dans les vergers de ses compagnons. Son objectif en leur rendant visite était de les honorer et de les rapprocher. Le prophète quand ses compagnons s’étonnaient d’une chose, il s’étonnait lui aussi et il riait aussi de ce qui les faisait rire. On ne voyait pas de lui un visage maussade et quand ses compagnons récitaient de la poésie en sa présence et ils riaient et qu’ils citaient des choses de la jahiliyyah, il ne faisait pas plus que sourire pour leur réjouir le cœur. Son comportement était certes excellent et il avait une bonne conduite avec ses compagnons.
L’indulgence du prophète éminent concernait tous les gens. Ainsi dans leurs droits ils étaient équivalents pour lui. Il a été confirmé du prophète qu’il n’avait jamais blâmé un serviteur pour quelque chose qu’il avait fait ou délaissé. Il ne lui avait jamais dit pour une chose qu’il avait fait : « pourquoi as-tu fait cela ? », ni pour une chose qu’il n’avait pas fait : « pourquoi ne l’as-tu pas faites ? ». Le prophète disait plutôt : « law qouddira chay’ », c’est à dire : « si Allah a prédestiné que cette chose ait lieu, elle aura eu lieu ». Son assemblée était une assemblée d’indulgence, de patience et de pudeur. Il commençait par passer le salam aux autres. Quand quelqu’un venait dans l’assemblée, il lui donnait un coussin pour s’asseoir ou il mettait un châle ou une écharpe pour qu’il s’asseye dessus, par honneur pour le visiteur.
Parmi les caractères du prophète élu, c’est qu’il était extrêmement miséricordieux envers les créatures. Il pardonnait. Parmi les exemples de cela, c’est qu’il lui a été dit un jour : « Nouh, ^alayhi s-salam, a fait l’invocation contre son peuple, pourquoi ne fais tu pas une invocation contre ceux qui t’ont fait du mal quand tu faisais ta prière, ceux qui t’ont cassé une dent. Si tu faisais une invocation contre Daws (qui est une tribu du Yémen) et d’autres mécréants ? ». Mais le prophète a répondu : « ‘innama bou^ithtou rahmah wa lam ‘oub^ath la^^ana », rapporté par Mouslim, ce qui signifie : « j’ai été envoyé en tant que miséricorde et je n’ai pas été envoyé pour maudire ». Il n’a pas répondu en faisant des invocations contre ses gens-là, comme on le lui avait suggéré. Il avait plutôt fait des invocations en leur faveur en disant : « Allahoumma hdi dawsan wa’ti bihim mouslimin », ce qui signifie : « Ô Allah guide la tribu de Daws et fait qu’ils deviennent musulmans ». Effectivement cette tribu devint l’une des tribus particulièrement attachée à l’Islam et c’était là l’un des signes de son excellence de comportement.
Le prophète Al-Moustafa n’était pas indécent et vulgaire dans ses propos. Il ne maudissait pas, il n’était pas avare, il n’était pas peureux et le prophète choisissait toujours la chose la plus facile par miséricorde pour son peuple. Quand il avait à choisir entre deux choses ou plus, il choisissait la plus facile, bien sûr tant que ce n’était pas une désobéissance. Si c’était un péché, il était de ceux qui s’en éloignaient le plus. D’après la dame glorieuse ^A’ichah, que Allah l’agrée, elle a dit : « le messager de Allah n’a jamais frappé un serviteur à lui, il n’a jamais frappé une femme à lui et il n’a jamais pris une revanche pour lui-même sauf si c’est quelque chose qui est une désobéissance. Et chaque fois qu’il avait le choix entre deux choses, il choisissait la plus facile tant que ce n’était pas une désobéissance », rapporté par Al-Boukhariyy et Mouslim.
Parmi ce qui est parvenu du messager c’est que personne ne l’avait vu en riant la bouche ouverte. Son rire, la plupart du temps était un sourire. Le prophète aimait al-fal ou la bonne augure, c’est-à-dire entendre une belle parole de laquelle il espérait à sa suite un bien, c’est à dire qu’il entend quelque chose et il espère que ce soit un signe de bien derrière. Il détestait la superstition c’est à dire qu’il détestait le fait de penser du mal d’une chose qu’on a vu ou qu’on a entendu, de penser que derrière cette chose là il y a un mal.
Le prophète Al-Moustafa, l’élu, était indulgent et patient. Il ne rétribuait pas le mal par le mal, c’est à dire lorsqu’il lui était une mauvaise parole ou un mauvais acte, il ne répondait pas de la même chose. Au contraire, il répondait par le pardon, bien qu’il était capable de se venger. A ce sujet, d’après ce qu’a rapporté ‘Anas Ibnou Malik, que Allah l’agrée, il a dit : « je marchais un jour avec le messager de Allah, et il avait sur lui une cape de la région de Najran qui était d’une bordure rude. C’est alors qu’un campagnard l’a tiré fortement par sa cape au point que je voyais la trace du tissu sur le cou du prophète tellement cet homme avait tiré fort. Puis il lui a dit : Ô Mouhammad, donne-moi de l’argent de Allah que tu as. C’est alors que le messager de Allah s’est retourné vers lui en souriant et il a ordonné que l’on donne à cet homme des biens », rapporté par Al-Boukhariyy et Mouslim.
Les nouvelles du prophète au sujet de son pardon, de sa patience face à la nuisance des autres étaient nombreuses. Toutes ces nouvelles témoignent de l’éminence de comportement du prophète. Allah est exempt de toute imperfection, Lui Qui a accordé ces bons caractères à Son bien-aimé, Al-Moustafa. Allah a dit vrai dans le Qour’an dans la description de Son prophète élu : « wa ‘innaka la^ala khoulouqin ^adhim » [sourat Al-Qalam / 4], ce qui signifie : « Tu as certes un comportement d’excellence ».
Mention du parfum qu’utilisait le prophète
Le prophète aimait le bon parfum car le bon parfum a un bon effet sur le cœur et les anges aiment les bons parfums. Le prophète détestait les mauvaises odeurs. Le parfum du prophète était al-ghaliyah qui était un parfum composé de musc, d’ambre de ^oud et de camphre. Le prophète se parfumait également de musc seul et également il utilisé as-souk qui est un parfum connu dans lequel on ajoutait autre chose. Ce que le prophète utilisait comme encens, c’est à dire ce qu’il brûlait, c’était le camphre et le parfum de an-nadd. Le prophète mettait dans ses yeux de al-‘ithmid qui est une poudre noire connue. Il mettait du ‘ithmid par trois fois dans chaque œil car quand on fait quelque chose la faire un nombre impaire de fois est apprécié. Le prophète a dit : « ‘iktahilou bi l-‘ithmid fa ‘innahou yajlou l-basar wa younbitou cha^ar », ce qui signifie : « mettez al-‘ithmid dans vos yeux, car c’est quelque chose qui fait que le regard devient clair et que les cils repoussent ».
Information utile : Le messager de Allah a dit : « houbbiba ilayya min dounyakoumou n-nisa’ou wa t–tibou wa jou^ilat qourratou ^ayni fi s–salah », rapporté par An-Naça’iyy dans ses Sounan et Ahmad dans son Mousnad. Ce hadith ne veut pas dire que le messager avait le cœur attaché aux femmes mais cela veut dire qu’il avait le penchant naturel vers les femmes, mais malgré cela il ne suivait pas ce penchant. Ainsi c’est une augmentation de degré du prophète selon le jugement de Allah car malgré ce penchant, cela ne le détournait pas de l’obéissance à Allah et ne le faisait pas détourner de l’appel à l’Islam, ni de la multiplication des actes d’obéissances. Le savants ont dit : « celui qui blâme le messager et qui prétend qu’il avait le cœur attaché aux femmes, celui-là devient mécréant, car rabaisser un prophète est de la mécréance ». Parmi les choses que le prophète appréciait, que l’on comprend de ce hadith, c’est le parfum car il revivifie le cœur et il réjouit les anges. A la fin de ce hadith, le prophète a dit « wa jou^ilat qourratou ^ayani fi s–salah », c’est à dire que « ma grande réjouissance est lorsque j’accomplis la prière et que je ne me lasse pas d’accomplir la prière ».
La description du sceau du prophète (ce avec quoi il signait)
Le prophète élu avait une bague. Toute la bague y compris la partie qui tient lieu de pierre dans une pierre tout est d’argent (il n’y avait pas de pierre en un autre matériau). Toute la bague était en argent et sur ce qui tenait lieu de pierre mais qui était en argent, il était taillé « Mouhammadoun rasoulou l-Lah ». Ces trois mots, chacun était sur une ligne. Les traces des lettres étaient complètes, il n’y avait pas de mots qui étaient incomplets ou de lettre qui était incomplète. Lorsque le prophète portait sa bague, il mettait la partie qui tient lieu de pierre mais qui est en argent vers l’intérieur de la main, et c’est un signe de modestie. Il apposait son sceau sur les écrits en tant que signature. Il portait sa bague à l’auriculaire de la main droite, comme cela est rapporté dans les Sahih de Al-Boukhariyy et Mouslim.
La description de la couche du prophète
Al-firach, la couche, c’est ce sur quoi la personne dort pour la protéger de la nuisance du froid et de la chaleur, c’est ce qu’on met sur le sol pour dormir dessus. La couche du prophète était d’une peau d’animal teinte et à l’intérieur de cette peau il y avait des fibres (al-lith) tout comme l’ont rapporté les deux Chaykh, Al-Boukhariyy et Mouslim. Sa couche était un signe de grande modestie. Quand on la voyait cela n’inspirait pas d’orgueil, au contraire, en la voyant on se rappelle la modestie. Il arrive aussi que le prophète dorme directement sur sa cape qu’il pliait en deux et qu’il mettait à même le sol. Il la pliait en deux. At-Tirmidhiyy a rapporté dans « chama’ilou l-Mouhammadiyyah », d’après la dame honorable, Hafsah, la fille de ^Oumar Al-Farouq, que Allah l’agrée elle et son père, elle disait que la couche du prophète était une cape que le prophète mettait en deux couche et sur laquelle il dormait. Une nuit elle lui a dit : « si tu le pliais en quatre ce sera un peu plus épais », c’est alors qu’il a pris ce que sa femme lui a suggéré mais au matin il a ordonné qu’elle soit remise en deux seulement.
Le prophète, il lui arrivait aussi de dormir directement sur les nattes et il n’avait rien d’autre que cela.
Information utile : D’après le compagnon honorable ^Abdou l-Lah Ibnou Mas^oud, il a dit : « le messager de Allah s’est endormi un jour sur des nattes et à son réveil on voyait les traces sur ses côtes. Nous lui avons dit, Ô messager de Allah, tu aurais pu prendre un tissu ou quelque chose pour éviter que les traces de ces nattes apparaissent sur ta peau et que ça te soit inconfortable. Il a répondu : « ma li wa li d-dounyah ma ‘ana fi d-dounyah illa karakibini stadhalla tahta chajarah thoumma raha wa tarakaha », rapporté par At-Tirmidhiyy, ce qui signifie : « je ne suis pas attaché au bas monde. Pour le bas monde je me considère comme un voyageur qui a fait halte à l’ombre d’un arbre puis est parti en le laissant ». D’après ^Akrimah, il a dit : « ^Oumar Ibnou l-Khattab est rentré auprès du prophète alors qu’il était endormi sur des nattes à partir de palmes de palmiers, qui ont laissé des traces sur le corps du prophète. ^Oumar s’est alors mis à pleurer. Le prophète lui a dit : « ma youbkika ? », il lui a dit, je me suis rappelé de Chosroes et de sa souveraineté et de Hourmouz et de sa souveraineté et du souverain d’Abyssinie et de sa souveraineté et toi le messager de Allah sur des nattes en palmes de palmiers. Alors le messager de Allah lui a dit : « ‘ama tarda ‘anna lahoumou d-dounya wa lana l-‘akhirah », ce qui signifie : « ne veux tu donc pas qu’ils aient le bas monde et que nous ayons l’au-delà ».
Mention des brebis et des coqs du prophète
Le prophète avait des animaux qui donnaient le lait, des brebis, des chamelles, que ‘Oummou ‘Ayman Al–Habachiyyah faisait paître. Le prophète leur donnait des noms. La première Barakah, la deuxième Zamzam, la troisième Souqya, la quatrième ^Ajrah, la cinquième Warchah, la sixième ‘Atlal, la septième ‘Atraf, la huitième Qamar, la neuvième Youmn et la dixième Ghawthah.
Il est parvenu dans les Sounan de Abou Dawoud que le prophète avait cent brebis. Il ne voulait pas en avoir plus, chaque fois qu’une brebis mettait bas un agneau, il égorgeait à la place un mouton.
Il avait aussi un coq blanc qui le réveillait pour la prière. Mais il n’a pas été rapporté que le prophète avait possédé des vaches.
Les chamelles du prophète
Le prophète avait aussi des chamelles qui étaient : Al-Hinna’, ^Ourayys, Baghoum, As–Samra’, Bourdah et Al-Marwah qui lui avait été offerte par Sa^d Ibnou ^Oubadah, que Allah l’agrée.
Il avait aussi : As-Sa^diyyah, Hafidhah et Mouhrah qui lui a été aussi offerte par Sa^d Ibnou ^Oubadah, que Allah l’agrée.
Il y avait Al–Yousayyirah, Raya’, Ach-Chaqra’, As–Souhba’, Al-^Adba’, Al-Jad^a’ qui sont toutes deux des chamelles qui s’appellent Al-Qaswa’. Et il avait d’autre encore que celles-ci.
Pour les chameaux, le prophète avait : Ath-Tha^lab, Jamal ‘Ahmar, Al-Mouktasab et il avait aussi un autre qui s’appelait ^Askar.
Les montures du prophète
Le prophète avait cinq mules. La première Douldoul, qui était blanche, qui lui avait été offerte par Al-Mouqawqis, le roi d’Alexandrie, que le prophète montait pendant ses voyages. La deuxième était Fiddah, qui avait été offerte par Al-Joudhamiyy et il l’avait offerte à son tour à Abou Bakr As–Siddiq, que Allah l’agrée. La troisième c’est Al-‘Ayliyah, relativement à ‘Aylah, car le prophète l’avait reçu en cadeau du souverain de ‘Aylah. ‘Aylah est une ville du pays de Ach-Cham, tout comme dans le livre Mou^jamou l-Bouldan de Yaqout Al-Hamwiyy. La quatrième mule c’est Baghlah, qui lui avait été offerte par Al-‘Oukaydir, le souverain de Dawmatou l-Joundoul. La cinquième est une mule qui lui avait été offerte par An-Najachiyy, le roi d’Abyssinie que Allah l’agrée.
Pour ce qui est des ânes, il avait un qui s’appel ^Oufayr, certains ont dit Ya^four qui lui avait été offert par Al-Mouqawqis, le roi d’Alexandrie et d’autres ont dit que c’était deux ânes différents ^Oufayr et Ya^four. Il avait un troisième qui lui avait été offert par le compagnon honorable Sa^d Ibnou ^Oubadah. En effet, le prophète marchait un jour et Sa^d l’a fait monter sur son trajet du retour sur un âne et il a envoyé son fils Qays Ibnou Sa^dah derrière lui et quand le prophète était arrivé chez lui, il avait voulu rendre cet âne mais Qays Ibnou ^Oubadah lui a dit : « c’est un cadeau ».
Les autres montures du prophète (les chevaux)
Le prophète avait des juments et des chevaux, parmi lesquels As-Sakb qui est le premier cheval qu’il avait possédé. Sakaba c’est à dire renverser. Il a été ainsi appelé en raison de sa rapidité. Le messager de Allah l’avait acheté à Médine et c’était un cheval noir. Le deuxième Lizaz, c’est à dire la signification de ce nom c’est qu’aucun cheval ne peut le battre. C’est Al–Mouqawqis le roi d’Alexandrie que le lui avait offert et le prophète l’appréciait. Le troisième était Adh–Dharib et dans la langue arabe, Dharib est un mot singulier dont le pluriel est Adh–Dhirab et veut dire les petites montagnes. Il a été appelé ainsi en raison de sa vigueur et de sa grande taille. C’était Farwah Ibnou ^Amr Al–Joudhamiyy qui le lui avait offert. Le quatrième, Sabhah qui est une jument de couleur marron que le prophète avait acheté pour 10 chameaux. Le cinquième c’est Al–Mourtajiz qui était un cheval qui avait un beau hennissement. Il l’avait acheté d’un campagnard et il était de couleur blanche. Le sixième Ward lui avait était offert par Tamim Ad-Dariyy. Le septième Al-Lahif, et ce sont là les sept montures connues chez les spécialistes de la biographie du prophète.
La mention des récipients qu’avait utilisé le prophète et autres ustensiles
Le prophète avait de nombreux récipients, parmi lesquels un récipient qui s’appelait Ar–Rayyan, un autre Al–Moughith, un autre Moudabbab, car une partie était rafistolée avec de l’argent. Le prophète les secourait lorsque les compagnons étaient dans le besoin ou lorsqu’ils étaient malades, ils buvaient dans ces récipients et ils guérissaient par la volonté de Allah. Il avait un autre récipient en verre et un autre que le prophète utilisait pour ses besoins, qu’il mettait sous l’endroit ou il dormait, qu’il utilisait dans les nuits froides.
Le prophète avait aussi un grand récipient en pierre à partir duquel il faisait le woudou’. Le récipient dans lequel il puisait l’eau était appelé As–Sadirah. Et la Qas^ah était appelé Al-Gharra’ parce qu’elle était grande. Al-Qas^ah c’est la grande assiette dans laquelle on mange la nourriture.
Le prophète avait un récipient appelé Sa^ car il servait pour mesurer la quantité de nourriture de base à sortir en tant que zakat de Al-Fitr. Il avait aussi une boîte et un couffin d’Alexandrie, de forme carrée que lui avait offert Al-Mouqawqis, le roi d’Alexandrie, avec Mariyah, la mère de son fils ‘Ibrahim. Le prophète mettait dedans ses affaires personnelles, son siwak et la mak-halah, c’est-à-dire ce qu’il utilisait pour mettre le kouhoul dans les yeux, il en faisait avant de dormir. Il y avait aussi son miroir, que le prophète utilisait et qui était appelé Al-Moudhillah et Al-Miqrad, c’est à dire un instrument pour couper qui était appelé Al-Jami^ et c’était ces affaires là qu’il emmenait aussi avec lui dans ses voyages.
Le prophète avait aussi un lit que lui avait offert le compagnon honorable ‘As^ad Ibnou Zourarah. Les pieds de ce lit étaient en bois de as-saj. Il a été rapporté de la dame honorable ^A’ichah que Allah l’agrée qu’elle disait : « quand Qouraych était à La Mecque nous aimions beaucoup dormir sur des lits et quand le messager de Allah est arrivé à Médine et qu’il avait été hôte de Abou ‘Ayyoub Al-‘Ansariyy, le prophète a dit : « ‘ama lakoum sarir ? », ce qui signifie : « Avez-vous des lits ? ». Ils ont répondu « non ». C’est alors que la nouvelles parvint à ‘As^ad Ibnou Zourarah qui lui a envoyé un lit dont les pieds étaient du bois de as-saj et le prophète dormait dessus jusqu’à ce qu’il vint s’installer dans ma maison et il me l’a offert et il dormait et lorsqu’il est mort il était dessus. Les gens ont voulu transporter sur ce lit leur morts et Abou Bakr et ^Oumar et d’autres personnes encore ont été portés sur ce lit pour rechercher la barakah ». Ce qui a été dit ici n’est pas en contradiction avec ce qu’on a dit plus haut au sujet de la couche, c’est à dire que ce qu’on a dit plus haut pour les couches c’est que le plus souvent le prophète dormait à même le sol. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne lui arrivait pas de dormir aussi sur un lit.
Information Utile : Les compagnons, que Allah les agrée, recherchaient la barakah par les traces physiques du prophète, durant sa vie et après sa mort et les musulmans ont poursuivis sur cela jusqu’à nos jours. Le tabarrouk signifie la demande de recherche de biens et il est permis de faire le tabarrouk et cela nous l’avons compris à partir des actes du prophète éminent qui à lui-même distribuer ses cheveux et ses ongles à ses compagnons que Allah les agrée afin que ces cheveux demeurent une bénédiction entre leurs mains et un rappel pour eux et afin qu’ils puissent obtenir grâce aux cheveux du prophète la guérison de leurs maladies. Pour qu’ils demandent les bénédictions et pour qu’ils demandent l’intercession du prophète à Allah tabaraka wa ta^ala grâce aux traces physique du prophète. En cette belle habitude, cette habitude bénie, les compagnons ont été suivis et c’est la voie du tabarrouk, cette voix qui a été suivi par ceux à qui Allah a accordé la félicité et le bien. Le Khalaf a repris cette habitude du Salaf et cela s’est prolongé jusqu’à nos jours.