Le Tabarrouk ou recherche d’augmentation du bien par les êtres de vertu
La louange est à Allah le Seigneur des mondes, Que Allah honore et élève davantage le rang de notre maître Mouhammad et Qu’Il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle
Nous demandons à Allah Qu’Il nous fasse apprendre ce que nous ignorons Qu’Il nous fasse nous rappeler de ce que nous avons oublié et Qu’Il nous augmente en connaissance
Et nous Lui demandons de nous préserver de l’état des gens de l’enfer
Nous demandons à Allah Qu’Il fasse que nos intentions soient sincères par recherche de Son agrément
Tout comme on sait le tabarrouk par les traces du Prophète est quelque chose de permis, le tabarrouk comme on le sait ce n’est pas une adoration et donc ce n’est pas du chirk, ce n’est pas adorer autre que Allah comme le prétendent les wahhabites.
Qu’est ce que le tabarrouk ? Le tabarrouk c’est la demande d’augmentation du bien (donc ce qui va être donner ce sera mot à mot ce qu’il y a dans le livre mais ce n’est pas dans l’ordre du livre donc ce sera une méthode pour faciliter la compréhension du contenu du livre). Donc au début le tabarrouk ce n’est pas du chirk, ce n’est pas une adoration d’autre que Allah. Donc pour bien comprendre ce sujet comme il convient nécessairement il faut comprendre ce que signifie le tabarrouk. Donc qu’est- ce que le tabarrouk ? C’est la demande de l’augmentation en bien, et donc ce n’est pas une adoration. Qu’est ce que l’adoration ? C’est l’extrême limite de la crainte et de l’humilité. Donc l’adoration, comme l’ont définie certains, c’est l’extrême limite de la soumission, l’adoration c’est l’obéissance avec la soumission tout comme l’ont définie certains spécialistes de la langue. Comme on a appris que l’adoration c’est l’extrême limite de la crainte et de la soumission, c’est l’obéissance avec la soumission donc le tabarrouk ce n’est pas une adoration. Le tabarrouk est permis et ce n’est pas une forme d’association. L’Islam, comme on le sait, c’est d’adorer Allah seul, donc l’Islam c’est l’adoration de Allah Seul et de ne rien Lui attribuer comme associé. Que signifie cela ? C’est-à-dire c’est connaître Allah et tel que cela est digne de Lui parce qu’il n’est pas permis qu’autre que Lui soit adoré. Qu’est ce que l’adoration ? C’est l’extrême limite de la crainte et de l’humilité. Il n’est pas permis que l’on s’humilie de cette forme d’humilité et de cette forme de soumission à autre que Allah. L’extrême limite de la soumission il n’est pas permis de la vouer à autre que Allah. Quant à la modestie il est permis de faire preuve de modestie envers les croyants et plus particulièrement à l’égard des prophètes, des saints et des vertueux. La modestie est quelque chose de requis. Mais la limite de la soumission il n’est pas permis de la consacrer, de la vouer à autre que Allah. Un exemple d’adoration, une forme d’adoration c’est de placer le front qui est sur le visage, qui est la partie la plus honorable de l’être humain, on la met sur le sol qui est un lieu que l’on foule avec les pieds. Donc une forme d’adoration c’est de placer le front qui se trouve sur le visage, c’est-à-dire de placer la partie la plus honorable de l’être humain, sur le sol qui est un lieu que l’on foule avec les pieds.
Ce que nous avons cité c’est la limite de la crainte et de la soumission. Que l’on soit dans l’aisance ou dans la difficulté c’est une obligation pour nous de nous humilier à l’extrême pour Allah. N’est ce pas que nous accomplissons la prière pour Allah ta^ala ? Oui. N’est-ce pas que nous nous prosternons pour Lui, nous posons nos fronts à terre, le lieu que l’on foule aux pieds, par soumission extrême pour Allah ? Oui. Cette adoration il n’est pas permis de la consacrer, de la vouer à autre que Allah mais honorer et glorifier certaines créatures de Allah cela est permis pour certaines créatures sans arriver à les adorer cela est permis.
Notre maître Mouhammad ses compagnons le glorifiaient, ils faisaient le tabarrouk, ils recherchaient les bénédictions par ses traces honorées . Ceci est une glorification du Messager qui n’arrive pas au point de l’adorer. Il est parvenu dans le hadith rapporté par Al-Boukhariyy et Mouslim que le Messager lorsqu’il a effectué le pèlerinage de l’adieu- il a été confirmé du Prophète que durant sa vie il a fait un seul pèlerinage et quatre ^Oumrah– durant ce pèlerinage donc qu’il a accompli et qui s’est déroulé environ quatre-vingt jours avant son décès, le Messager lorsqu’il s’est rasé le crâne, a distribué ses cheveux aux gens. Le Messager au lieu de se couper les cheveux s’est rasé le crâne parce que se raser le crâne pour les hommes lors du pèlerinage est mieux que le simple fait de se couper les cheveux. Lorsque le Messager s’est rasé le crâne lors du pèlerinage de l’adieu il a distribué ses cheveux aux gens, le Messager a tout d’abord rasé la partie droite de son crâne, ensuite il s’est rasé le côté gauche après s’être rasé le crâne le Messager a distribué ses cheveux aux gens. Pourquoi a-t-il distribué ses cheveux à ses compagnons ? Afin qu’ils en recherchent les bénédictions, qu’ils fassent le tabarrouk, il les a distribué à ses compagnons afin qu’ils bénéficient et qu’ils aient entre leurs mains des traces du Messager . Ce que le Messager a fait là ne veut pas dire qu’il a ordonné à ses compagnons de l’adorer, il a distribué ses cheveux entre ses compagnons afin qu’ils en obtiennent, qu’ils en retirent les bénédictions, qu’ils bénéficient des bénédictions, de la barakah du Messager et pour que ses traces restent chez eux. Ce qu’il a fait là ne veut pas dire que ses compagnons l’adorent parce que, qu’est ce que l’adoration ? C’est la limite de la soumission. Le Messager en faisant cela ne leur a pas ordonné de l’adorer mais l’adoration c’est la limite de la soumission comme ce que nous faisons lorsque nous nous prosternons dans la prière.
Ce que nous avons cité est extrêmement important, connaître cela est extrêmement important pour justement réfuter les confusions que veulent induire les wahhabites. Donc le point le plus important dans ce chapitre c’est de connaître ce qu’est le tabarrouk et ce qu’est l’adoration. Si nous avons bien compris ce point là nous aurons terminé la première partie. Et c’est pour cela que sur le tableau qui est devant vous il y a la définition du tabarrouk : le tabarrouk c’est la demande d’augmentation en bien et donc le tabarrouk ce n’est pas une adoration d’autre que Allah et ainsi le tabarrouk ce n’est pas du chirk, ce n’est pas attribuer un associé à Allah. Un exemple d’adoration c’est comme ce que nous faisons lorsque nous nous prosternons dans la prière en posant le front qui est la partie la plus honorable de notre corps à terre. Donc l’acte même du Prophète, qui après s’être rasé le crâne, à distribuer ses cheveux à ses compagnons ceci est une preuve que le tabarrouk est permis. Comment les wahhabites après ce qu’a fait le Prophète osent ils interdire le tabarrouk ? La raison de ce qu’ils font c’est leur ignorance de la signification de l’adoration, al-^ibadah, dans la langue arabe. Donc ce qui est très important et qu’il est important de retenir c’est de comprendre la définition du tabarrouk, la recherche des bénédictions, c’est-à-dire la demande de l’augmentation du bien, ceci comme on a vu est la première étape de ce chapitre. Et la deuxième étape c’est que le Messager a indiqué à ses compagnons, il a indiqué à sa communauté comment faire le tabarrouk.
Comment le Messager a indiqué à sa communauté de faire le tabarrouk par ses traces ? Son acte, comme on l’a dit, de ce qu’il a fait lors du pèlerinage, c’est le pèlerinage qu’il a accompli environ quatre-vingt jours avant son décès, lors de ce pèlerinage avec le Messager il y a eu environ cent mille compagnons- les compagnons leur nombre est très grand ils sont environ cent mille- lors de ce pèlerinage il y a eu avec lui presque cent mille compagnons. La preuve qu’il a distribué ses cheveux après s’être rasé le crâne c’est un hadith rapporté par Al-Boukhariyy et Mouslim un hadith rapporté par ‘Anas, que Allah l’agréé. Et les termes rapportés par Mouslim c’est qu’après avoir jeté les pierres dans al-jamarah et après avoir égorgé il a tendu au barbier, à celui qui le rase, la partie droite du crâne et il l’a rasé puis il a appelé Abou Talhah Al-‘Ansariyy et il lui a donné les cheveux puis il a tendu le côté gauche, il lui a dit : (( احلق )) ce qui signifie : (( Rases)) il a rasé et il a donné à Abou Talhah les cheveux et il lui a dit : (( اقسمه بين الناس )) ce qui signifie : (( Distribues les aux gens)) . Donc dans cette version le Prophète la première chose qu’il a fait rasé c’était le côté droit ensuite après le côté droit c’était le côté gauche. Après qu’il se soit fait rasé le côté droit de son crâne il a appelé le compagnon Abou Talhah Al-‘Ansariyy et il lui a donné les cheveux. Et après s’être fait rasé le côté gauche du crâne il a donné encore ses cheveux à Abou Talhah Al-‘Ansariyy et il lui a dit : ((اقسمه بين الناس)) ce qui signifie : (( Distribues les aux gens)). Le fait qu’il ait donné les cheveux à Abou Talhah, le fait qu’il lui ait dit : (( اقسمه بين الناس )) ce qui signifie : ((Distribues les aux gens)) c’est une preuve qu’il est permis de faire le tabarrouk. Pourquoi a t–il donné ses cheveux, pour les manger ? Non, car les cheveux ça ne se mange pas mais cela veut dire qu’il a fait distribuer ses cheveux pour que ça reste une bénédiction, une barakah qui reste entre sa communauté. Ceci est ce qui est parvenu dans une des versions rapportées par l’Imam Mouslim. Il est également parvenu dans une autre version rapportée par l’Imam Mouslim également et dans l’autre version le Prophète a commencé par la partie droite de son crâne puis il les a distribué, l’un il lui a donné un cheveu, l’autre il lui a donné deux cheveux…ensuite il s’est fait rasé la partie gauche puis il a fait la même chose et dans cette version il a dit ensuite après le côté gauche : (( ههنا أبو طلحة )) ce qui signifie : (( Viens Abou Talhah )) et il a donné ses cheveux à Abou Talhah. Il y a eu encore une troisième version toujours rapportée par l’Imam Mouslim et dans cette troisième version le Prophète a indiqué au barbier, à celui qui rase, il lui a indiqué la partie droite du crâne et après qu’il ait rasé il les a distribué à ceux qui étaient à côté de lui et après avoir fait cela il a indiqué pour que celui qui rase le crâne lui rase la partie gauche. Et dans cette version il a donné les cheveux qui proviennent du côté gauche à la femme compagnon ‘Oummou Soulaym. Toutes ces trois versions rapportées par l’Imam Mouslim indiquent qu’il est permis de faire le tabarrouk et de rechercher les bénédictions pas ses traces . Et donc il est parvenu dans une version que le Prophète a distribué ses cheveux à une partie de ceux qui étaient à côté de lui et il a donné d’autres cheveux à Abou Talhah afin qu’ils les distribue aux gens et il a donné des cheveux à ‘Oummou Soulaym. Tout cela qu’est ce qu’il comporte ? Il comporte le caractère permis de faire le tabarrouk. Le Messager a distribué ses cheveux aux gens afin qu’ils en recherchent les bénédictions non seulement pour faire le tabarrouk, rechercher les bénédictions par ses cheveux, par les traces du Prophète mais aussi de rechercher l’intercession du Prophète par ce qu’il a laissé entre leurs mains et indirectement ils recherchent ainsi de se rapprocher de l’agrément de Allah. Donc ceci est la première preuve que le Messager a indiqué à sa communauté de faire le tabarrouk par ses traces honorées. C’est pour cela que les compagnons faisaient le tabarrouk par le Prophète durant sa vie et après sa mort. Ils vont même jusqu’à tremper le cheveu du Prophète qu’ils ont entre leurs mains dans un peu d’eau qu’ils donnent à certains malades par recherche des bénédictions, par les traces du Messager de Allah . Le fait que les compagnons trempent le cheveu du Prophète dans de l’eau et cette eau ils la donnent à boire à des malades par recherche des bénédictions, par tabarrouk, par les traces du Messager de Allah ce hadith est rapporté par Al-Boukhariyy, par Mouslim et par Abou Dawoud. Celui donc qui interdit le tabarrouk, la recherche de bénédictions par les traces du Prophète, c’est comme s‘il renie au Prophète ce qu’il a indiqué à sa communauté. Et qui a plus de connaissance et de compréhension de la Loi de Allah est ce que ce sont les wahhabites ou bien le Messager de Allah ? Est-ce que nous suivons les wahhabites ou bien est ce que nous suivons le Messager que Allah a envoyé ? Ceci est une preuve de Ahlou s-Sounnah wa-l Jama^ah qu’il est permis de faire le tabarrouk par les traces du Prophète . Donc l’eau dans laquelle a été trempé le cheveu du Prophète même si cette eau a été mélangée avec une autre et ainsi de suite jusqu’à un millier de mélanges, la barakah, les bénédictions restent toujours dans cette eau tout comme l’a dit notre Chaykh que Allah l’agréé. Tant que l’eau il reste encore dans le mélange une partie dans laquelle a été trempé le cheveu du Prophète il reste toujours de la barakah. Ainsi le Messager a distribué ses cheveux aux compagnons afin que ce soit une barakah, une bénédiction qui reste entre eux et un souvenir. Ceci est la première preuve que le Prophète a indiqué à la communauté le tabarrouk.
Il est également parvenu dans le hadith rapporté par l’Imam ‘Ahmad dans son Mousnad que le Prophète s’est coupé les ongles et les a distribué aux gens et ceci est connu. Il est bien connu que s’il a fait cela, s’il a distribué ses ongles aux gens ce n’est pas afin qu’ils les mangent mais pour qu’ils en fassent le tabarrouk, qu’ils en recherchent la barakah, les bénédictions. Si la barakah arrive à celui qui a touché la peau du Messager de Allah que dire alors de ce qui constitue une partie du corps du Messager de Allah? Le tissu qui a été en contact avec le Messager de Allah le fait qu’il ait été en contact avec lui fait que ce tissu comporte une bénédiction, une barakah, que dire alors de ce qui est une partie de lui comme ses cheveux ou ses ongles ? Il y a également parmi les preuves de ‘Ahlou s-Sounnah ce qu’a rapporté Al-Hakim : il a été validé que le Prophète a mis de sa salive honorée dans la bouche de l’enfant qui était sous l’emprise du chaytan deux fois par jour, cet enfant le chaytan lui nuisait, lorsqu’on avait ramené cet enfant au Messager de Allah il a mis de sa salive dans la bouche de cet enfant et a dit ce qui signifie, il a dit au chaytan : (( Sors ennemi de Allah, je suis le Messager de Allah )) et, comme l’a rapporté Al-Hakim, lorsque le Messager a fait cela le jinn est sorti de l’enfant et l’enfant a guéri. Quelle est la preuve ? C’est que l’enfant a guéri suite à l’acte du Messager de Allah. Et qu’est ce qu’a fait le Messager ? Il a mis de sa salive dans la bouche de l’enfant et ceci est donc une preuve qu’il est permis de faire le tabarrouk, de rechercher les bénédictions par les traces du Messager . Le Messager lorsqu’on lui avait ramené cet enfant il était en voyage avec des compagnons et c’était une femme qui l’avait abordé et qui lui a dit : « Ô Messager de Allah c’est mon enfant qui a une nuisance deux fois par jour ». Lorsque Al-Hakim, qui a rapporté ce hadith, a dit que l’enfant a guéri cela veut dire que l’enfant a profité de la salive du Messager de Allah . Lorsque le Messager est rentré avec ses compagnons, qu’il est revenu, la femme de cet enfant, par joie, a égorgé deux moutons, cette femme par joie de la guérison de son enfant a égorgé deux moutons qu’elle a donné à manger au Prophète et à ses compagnons. Que signifie cela ? Cela veut dire que l’enfant a profité de la salive du Messager de Allah. Ces preuves sont une très petite partie du grand nombre de preuves que le Messager a indiqué à sa communauté de faire le tabarrouk.
Le Messager ce qui sort de son corps par les orifices inférieurs n’est pas najiç, ce n’est pas une substance impure, ce n’est pas une najaçah et ce n’est pas répugnant et ce ne sont pas des choses qui ont une mauvaise odeur. Le Messager sa sueur, sa transpiration a une odeur semblable au musc. Son cousin, le fils de son oncle paternel, Ibnou ^Abbas qui est l’exégète Tourjouman al-Qour’an celui qui explique le Qour’an, a dit du Prophète : « il a une bonne odeur, son odeur est belle qu’il se parfume ou qu’il ne se parfume pas. » Et c’est ainsi que notre Chaykh a dit que le Messager il était connu que lorsqu’il passait par un endroit on reconnaissait et on savait qu’il était passé par là par la belle odeur qui émanait de lui. Grâce à cette belle odeur qui embaumait on savait que le Messager était passé par là qu’il se soit parfumé auparavant ou pas, dans les deux cas. L’un des compagnons qui s’appelle ^Outbah Ibnou ^Azwan ce compagnon était tombé malade d’une maladie qui s’appelle, c’est comme l’eczéma c’est quelque chose qui gratte, qui est très gênant et la personne a envie de se gratter et c’est extrêmement gênant. Ce compagnon est parti voir le Messager de Allah et il s’est plaint à lui de cette maladie, lorsqu’il a dit cela au Messager, le Prophète lui a dit ce qui signifie : ((Ôtes ton vêtement)), c’est-à-dire pour qu’il voit la maladie le Prophète après cela a mis sa main sur le dos de ce compagnon. Du fait même que le Prophète a mis sa main sur le dos de ce compagnon, ce compagnon a eu une belle odeur qui émanait de son dos jusqu’à sa mort, tout cela parce que le Prophète a mis sa main sur le dos de son compagnon. Ce compagnon ^Outbah Ibnou ^Azwan avait quatre femmes, chacune de ses quatre épouses, lorsque venait son tour, c’était le tour que son mari passe la nuit chez elle, chacune donc passait sa main sur l’emplacement du dos de son mari, cette place sur laquelle le Prophète avait mis sa main, pour qu’elle ait de cette belle odeur sur sa main.
Tout ceci est une preuve que le Prophète est tout entier béni. La meilleure de toutes les créatures de Allah, Allah a fait de lui qu’il soit tout entier béni. S’il est permis de faire le tabarrouk par la pierre noire qui est une perle qui vient du Paradis et cette pierre est une des créatures de Allah que dire alors de la meilleure des créatures de Allah ! C’est pour cela que les compagnons recherchaient la barakah, faisaient le tabarrouk par le Messager de Allah, par ses cheveux, par ses ongles, par sa salive, par ce qui sort de son nez.
Et par les bénédictions du Prophète lorsqu’il faisait ses besoins, la terre avalait ce qu’il laissait. Les habitants de la Mecque par le passé, pour faire leurs besoins, ils sortaient à l’extérieur de la Mecque pour les faire parce qu’il n’y avait pas de toilettes comme il y en a maintenant dans les maisons. Lorsque le Messager sortait pour faire ses besoins la terre avalait ce qu’il faisait. Mais il est arrivé qu’à cause de sa maladie, qu’une fois parce que le Prophète ne pouvait pas sortir, il urinait dans un pot. Il est parvenu dans Al-Boukhariyy que ‘Oummou ‘Ayman Al-Habachiyyah qui était celle, c’est pas la nourrice, c’est pas celle qui allaitait mais c’est celle qui s’occupait de lui lorsqu’il était enfant, cette femme ‘Oummou ‘Ayman était chez le Messager de Allah la nuit et elle a eu soif, quand elle a eu soif elle a eu besoin d’eau, quand elle a eu soif elle a trouvé un récipient et elle a bu ce qu’il contenait et le Messager avait uriné dans ce récipient, elle, elle ne savait pas que c’était de l’urine c’est pour cela qu’elle l’a bu, quand elle a vu un récipient elle pensait que c’était de l’eau parce que l’urine du Messager ce n’est pas comme notre urine, l’urine du Messager n’a pas cette mauvaise odeur parce que l’urine du Messager n’a pas une mauvaise odeur ni un mauvais goût. Par la suite le Messager a demandé au sujet de ce récipient duquel avait bu ’Oummou ‘Ayman quand il l’a interrogé elle a dit : « Je l’ai bu. » Et elle auparavant, se plaignait d’une douleur dans son ventre et elle avait guéri grâce à ce qu’elle avait bu après cela, après avoir bu de cette urine elle ne s’était plus jamais plainte d’une douleur dans son ventre grâce à quoi elle a guéri ? Grâce à l’urine du Messager . Ceci constitue une preuve qu’il est permis de faire le tabarrouk par les traces du Prophète . Et le Messager après que cette femme lui ait dit : « je l’ai bu », il ne l’a pas blâmée, il ne l’a pas réprimandée, il ne lui pas dit : « pourquoi tu as bu cela ? » Et le Messager ne lui a pas dit non plus : « purifie ta bouche ». C’est cette même ‘Oummou ‘Ayman au sujet de laquelle le Prophète disait ce qui signifie : ((C’est comme ma mère après ma mère)). Cette femme ‘Oummou ‘Ayman lorsque l’Emigration était obligatoire, lorsque l’Emigration était obligatoire de La Mecque à Médine elle avait accompli l’Emigration à elle toute seule lorsque, l’Emigration était obligatoire c’était un devoir pour les musulmans d’émigrer de la Mecque à Médine, cette femme ‘Oummou ‘Ayman, lorsque l’Emigration était obligatoire elle voulait émigrer mais il n’y avait personne qui l’accompagne dans son émigration, le Messager lui a autorisé d’émigrer toute seule parce que l’Emigration était une obligation. Ceci est une preuve qu’il est permis à la femme de voyager seule pour accomplir une obligation. Cette femme ‘Oummou ‘Ayman qui est partie pour son Emigration a entamé le chemin et comme on le sait, la route est longue entre la Mecque et Médine, le voyage dure des jours entiers. Pendant son Emigration elle a eu soif, elle a eu besoin de boire de l’eau et c’est ainsi qu’elle a entendu près d’elle comme un seau, le son d’un seau, elle a levé la tête elle a vu que c’était un seau d’eau qui est descendu du ciel elle en a bu et elle a continué son chemin jusqu’à Médine. Après cela il est rapporté de ‘Oummou ‘Ayman qu’elle faisait des tours autour de la Ka^bah lorsque la chaleur était intense et elle ne se plaignait pas du manque d’eau. C’est cette même femme au sujet de laquelle le Prophète a dit ce qui signifie : ((Elle est comme ma mère après ma mère)). Et donc c’est une preuve qu’il est permis de faire le tabarrouk, de rechercher les bénédictions par ses traces . Il n’y a pas que cela qui est une preuve qu’il est permis de faire le tabarrouk, les preuves sont nombreuses et si les savants les avaient énoncées les unes à la suite des autres cela aurait nécessité plusieurs livres.
Il y a parmi cela ce qui s’est produit avec ^Abdou l-Lah Ibnou Zoubayr qui était un compagnon, ^Abdoul-Lah Ibnou Zoubayr était un saint parmi les compagnons. Il est arrivé que lorsque le Messager avait fait al-houjamah, c’est un moyen de guérison, c’est une méthode qu’ont utilisé les compagnons qu’ils ont reprise du Prophète pour guérir de certaines maladies qui consiste à faire sortir de son corps un peu de sang et le Chaykh a dit que celui qui fait houjamah et il le fait dans l’intention de suivre l’acte du Messager il sera récompensé pour cela. Mais c’est quelque chose qui a ses règles et sa manière de faire que les spécialistes connaissent, ça ne veut pas dire que la personne va se couper la peau dans sa main ou dans son pied et faire sortir le sang, ce n’est pas ça mais c’est une manière de guérison, un traitement que connaissent les spécialistes et les médecins. Donc lorsque le Prophète a fait cela, al-houjamah, il est sorti de son corps un peu de sang, le sang donc le Messager l’a donné à ^Abdoul-Lah Ibnou Zoubayr et il lui a dit dans le sens de caches le, fais le disparaître. Qu’est ce que ^Abdoul-Lah Ibnou Zoubayr a fait avec ce sang ? il l’a bu. Lorsque le Messager lui a dit : où as tu mis le sang ? Il lui a dit : je l’ai bu . Parce que lui au début il lui a dit : je l’ai fait disparaître, puisqu’il l’a bu il n’est plus visible, donc il a fait ce que le Prophète lui a dit mais il l’a mis dans son ventre. Grâce à ce qu’il bu du sang du Prophète ^Abdou l-Lah Ibnou Zoubayr est devenu extrêmement téméraire, grâce aux bénédictions du sang du Prophète et ce hadith a été rapporté par Al-Boukhariyy, que Allah l’agréé, et ceci comporte une preuve contre ceux qui renient le tabarrouk par les traces du Prophète . ^Abdou l-Lah Ibnou Zoubayr était un moujtahid parmi les compagnons il était un moujtahid et il était un saint parmi les compagnons c’est lui qui a considéré qu’il est bien de rechercher les bénédictions par les traces du Prophète . Ainsi lorsque le Prophète a appris ce que ^Abdou l–Lah Ibnou Zoubayr a fait il ne l’a pas blâmé, il ne l’a pas réprimandé pour ce qu’il a fait et ^Abdou l-Lah Ibnou Zoubayr a eu plus d’audace, il est devenu plus audacieux grâce à ce qu’il a bu du sang du Prophète et la preuve est que le Prophète lorsqu’il a su que ^Abdou l-Lah Ibnou Zoubayr a bu son sang il a dit ce qui signifie ((Malheur aux gens qui auront a faire à toi)) c’est-à-dire tu vas avoir beaucoup d’audace contre les gens de l’égarement. Après cela ^Abdou l-Lah Ibnou Zoubayr avait une grande audace contre les gens qui sèment le faux.
Donc le tabarrouk, la recherche des bénédictions par ses traces honorées est chose permise et tout cela est une preuve que le Prophète tout entier est béni aussi bien ses cheveux, que ses ongles, que sa transpiration, que son sang, que sa salive. Et c’est lui qui a indiqué à la communauté de rechercher les bénédictions par ses traces honorées . Ainsi nous terminons la deuxième partie de ce chapitre c’est pour cela que vous voyez sur le tableau :
-la première étape à savoir que le tabarrouk c’est la demande d’augmentation du bien et donc que le tabarrouk n’est pas une adoration pour celui par lequel on fait le tabarrouk et ce n’est pas une forme d’association parce que l’adoration, comme on l’a cité, c’est l’extrême limite de l’humilité
-et donc le Prophète a indiqué aux gens de faire le tabarrouk. Comment a t il indiqué à sa communauté de faire le tabarrouk ? Parce que le Prophète s’est rasé le crâne et a distribué ses cheveux aux compagnons. Il a donné certains cheveux lui-même à ceux qui étaient à côté de lui, il a donné des cheveux à Abou Talhah et il a donné des cheveux à ‘Oummou Soulaym. Le Messager a distribué ses cheveux à ses compagnons pour qu’ils en fassent le tabarrouk, qu’ils en recherchent les bénédictions et non pas pour qu’ils les mangent il faisaient ainsi le tabarrouk, ils recherchaient les bénédictions par le Prophète durant sa vie et après sa mort. Donc il arrivait que les compagnons, par la suite, faisaient tremper les cheveux dans de l’eau et ils donnaient à boire cette eau à certains malades comme cela a été rapporté par Al-Boukhariyy et Mouslim et Abou Dawoud. Et il est également confirmé que le Messager a mis de sa salive honorée dans la bouche de l’enfant malade qui a ainsi guéri et il a également été rapporté par l’Imam ‘Ahmad dans son Mousnad que le Prophète se coupait les ongles et les a distribué aux gens. Tout cela nous indique que nous devons suivre le Messager de Allah dans ce qu’il a indiqué à sa communauté. Pourquoi donc renier le fait de rechercher les bénédictions, de faire le tabarrouk par ses traces ?
Nous avons vu dans le cours précédent que le tabarrouk est permis et que donc ce n’est pas une adoration pour celui par lequel on fait le tabarrouk et ce n’est pas attribuer des associés à Allah et notre preuve pour cela c’est que le Messager a indiqué le tabarrouk à sa communauté et ceci est déduit de son acte lorsqu’il a distribué ses cheveux, quand il a accomplit le pèlerinage de l’adieu, il a distribué ses cheveux après s’être rasé le crâne. Le fait que notre Prophète a donné une partie de ses cheveux à Abou Talhah, une autre partie à ‘Oummou Soulaym et une partie qu’il a distribué lui–même est une preuve qu’il est permis de faire le tabarrouk parce que c’est connu que les cheveux ne se mangent pas. Pourquoi les a-t-il distribué ? C’est afin que l’on recherche les bénédictions grâce à ses cheveux, qu’on fasse le tabarrouk grâce à ses cheveux, donc les cheveux que le Prophète a distribué à ses compagnons il les a distribué afin que cela reste une barakah, des bénédictions qui restent au sein de sa communauté. Également parmi les preuves du caractère permis du tabarrouk c’est l’acte du Prophète qui a mis de sa salive dans la bouche de l’enfant qui était malade. Donc le fait que le Prophète ait mis de sa salive dans la bouche de cet enfant est une preuve qu’il est permis de rechercher les bénédictions par les traces du Prophète, de faire le tabarrouk par les traces du Prophète. L’enfant a guéri suite à la salive du Prophète ceci est une preuve qu’il est permis de rechercher les bénédictions, la barakah, de faire le tabarrouk par le Prophète. Egalement une troisième preuve du hadith c’est le hadith rapporté par l’Imam ‘Ahmad dans lequel il rapporte que le Prophète s’est coupé les ongles et les a donné à ses compagnons. Ceci est une petite preuve parmi tant de preuves que le Prophète a indiqué à sa communauté de faire le tabarrouk. Également il est rapporté que les compagnons faisaient le tabarrouk par le Prophète et par les traces du Prophète aussi bien durant la vie du Prophète qu’après la mort du Prophète.
Le hafidh Az–Zabidiyy dans le commentaire du livre Al-‘Ihya’ a rapporté de Ach-Cha^biyy qu’il a dit : « j’étais présent lorsque ^A’ichah, que Allah l’agréé, a dit : j’ai fait un acte après la mort du Messager de Allah et je ne sais pas comment il me considère à cause de cet acte alors ne m’enterrez pas à côté de lui. » ^A’ichah, que Allah l’agréé, il est arrivé qu’après la mort du Prophète elle s’est retrouvée dans le camp qui était adverse à notre maître ^Aliyy. Après le décès de notre maître ^Outhman les compagnons ont fait un pacte d’allégeance pour désigner notre maître ^Aliyy en tant que calife. Après notre maître ^Outhman, à cette époque là, il est arrivé des faits marquants au sein des musulmans : il est arrivé que certains musulmans s’étaient rebellés contre notre maître ^Aliyy, que Allah l’agréé, et la rébellion contre le calife, contre l’Emir des croyants est quelque chose qui est interdit. Si la rébellion est interdite que dire alors du fait de le combattre ! Ce qui est arrivé c’est que certains avaient insisté auprès de ^A’ichah, que Allah l’agréé, pour qu’elle vienne réconcilier et résoudre le différend qui a éclaté entre les musulmans. Sur le chemin il est arrivé que ^A’ichah a entendu des chiens aboyer, quand elle a entendu les aboiements des chiens elle a demandé quel est le nom de l’endroit où elle se trouvait, on lui a répondu cet endroit s’appelle Al-Haw’ab, quand elle a fait attention au chameau sur lequel elle était elle a trouvé que c’était un chameau qui était ‘ad’ab c’est-à-dire qui avait beaucoup de poils. Elle s’est alors rappelé du hadith du Messager à savoir que le Messager a rassemblé un jour ses épouses et leur a dit ce qui signifie : (( Laquelle d’entre vous sera celle qui aura le chameau qui a beaucoup de poils ‘ad’ab et sur laquelle vont aboyer les chiens de Al-Haw’ab ?)) puis il s’est adressé en particulier à ^A’ichah et il lui a dit ce qui signifie : (( Tâches de faire en sorte que ce ne soit pas toi Ô ^A’ichah) ) quand cela s’est produit et qu’elle s’est trouvé sur un tel chameau et à tel endroit avec des chiens qui aboyaient elle a dit au gens qui l’accompagnaient : « Je voudrais revenir d’où je suis venue » mais ils avaient insisté auprès d’elle. Ils lui ont dit, parce c’était la mère des croyants, l’épouse du Messager de Allah, ils lui ont dit : « Puisse Allah réparer grâce à toi le différend qui a éclaté entre les musulmans ». Et avec cet argument elle a poursuivi son chemin et son péché était de se retrouver dans le camp qui était adverse au camp de ^Aliyy le péché de ^A’ichah était donc de rester dans le camp qui était adverse au camp de ^Aliyy. Par la suite chaque fois qu’elle se rappelait de cet événement elle regrettait et elle en pleurait jusqu’à mouiller son voile. Elle, elle avait fait le repentir, elle avait regretté, elle pleurait jusqu’à mouiller son voile mais malgré tout cela elle avait dit ce quelle avait dit dans ce hadith c’est pour cela qu’elle disait : « J’ai fait quelque chose après la mort du Messager de Allah et je ne sais pas comment il me considère maintenant alors ne m’enterrez pas avec lui » c’est-à-dire ce qu’elle a fait, dont elle parle dans ce hadith c’est de se retrouver dans le camp adverse à ^Aliyy lorsqu’elle était sur le chameau poilu et dans la région de Al-Haw’ab c’est pour cela qu’elle a dit : « Je ne voudrais pas être près du Messager de Allah sans savoir comment il me considère à cause de cela » puis elle a demandé d’avoir un bout d’étoffe qui provient du qamis, de la chemise du Messager de Allah et elle leur a dit : « Posez ce bout d’étoffe sur ma poitrine et enterrez le avec moi puissais je éviter le supplice de la tombe grâce à cela. » ^A’ichah fait partie de ceux qui sont sauvés du supplice, elle n’est pas suppliciée mais elle a dit cela par sa crainte du châtiment de Allah. ^A’ichah est celle qui a le plus science, de jurisprudence parmi les femmes de l’humanité il n’y a pas eu et il n’y aura pas qui a plus de science, de jurisprudence que ^A’ichah, que Allah l’agréé, et ^A’ichah fait partie de ceux qui ont reçu l’annonce de bonne nouvelle du Paradis mais malgré tout cela elle a dit ces paroles, c’était par son extrême crainte du châtiment de Allah ta^ala. ^A’ichah qu’a t elle fait ? Elle a demandé qu’on lui donne un bout de tissu qui provient de la chemise, du qamis du Messager de Allah et elle a demandé que ce bout de tissu soit enterré avec elle. Pour quelle raison ? Pour la barakah, les bénédictions, le bien que ce tissu comporte. Comment ce tissu comporte t il tant de bénédictions ? C’est parce que ce tissu a été en contact, a touché la peau du Messager de Allah . Ceci est une des preuves de ‘Ahlou s-Sounnah qu’il est permis de faire le tabarrouk par les traces du Messager de Allah . Qui a fait cela ? ^A’ichah la mère des croyants, c’est la cinquième des femmes par ordre de mérite selon le jugement de Allah tabaraka wa ta^ala et, comme on l’a dit, elle fait partie des saintes et elle a reçu l’annonce de bonne nouvelle du Paradis. Cela, quand elle a dit cela ça ne veut pas dire quelle craint, qu’elle pense qu’elle risque de rentrer dans le feu de l’enfer mais elle visait par cela les caractéristiques qui ne sont pas des caractéristiques de perfection. La preuve de ‘Ahlou s-Sounnah c’est la parole et l’acte de ^A’ichah, que Allah l’agréé, le hadith qui l’a rapporté ? C’est Az–Zabidiyy d’après Ach-Cha^biyy dans le commentaire de Al-‘Ihya’. S’il est permis de faire le tabarrouk, de rechercher les bénédictions par ce qui a été en contact avec la peau du Messager de Allah que dire alors du tabarrouk par ce qui fait partie du corps du Messager de Allah !
Parmi les preuves également il y a ce qui est rapporté de l’acte de ‘Asma, que Allah l’agréé, la fille de Abou Bakr, que Allah l’agréé et qui est donc la soeur de ^A’icha. Mouslim a rapporté dans le Sahih d’après le Mawla de ‘Asma, la fille Abou Bakr que Allah l’agréé, le Mawla de ’Asma a dit : « ‘Asma nous a ramené une joubbah– la joubbah c’est une cape qui est longue- et il a décrit cette joubbah et il a dit que ‘Asma a dit : cette joubbah c’est celle du Messager de Allah elle était chez ^A’ichah, c’est-à-dire après la mort du Prophète c’était ^A’ichah qui l’avait gardé chez elle et lorsque ^A’ichah est morte ‘Asma a dit je l’ai récupéré et le Prophète la mettait de son vivant et nous nous la mettons dans l’eau pour les malades, nous recherchons la guérison grâce à cette joubbah , grâce à ce vêtement. » Lorsqu’il y a eu une version où elle a dit : « nous la lavons pour les malades, nous recherchons la guérison grâce à elle ». Et dans une version il y a changement dans les termes elle a dit : « nous la lavons pour le malade d’entre nous. » Pourquoi faisait elle cela ? C’était par recherche des bénédictions par les traces du Prophète. Pourquoi avec cette joubbah en particulier ? Parce que c’était une joubbah qui a été en contact avec le corps de Messager de Allah. si on recherche les bénédictions par l’eau dans lequel est plongé un des vêtements du Messager de Allah que dire alors de la recherche de bénédictions, du tabarrouk par les cheveux du Prophète ou ce qui est cet ordre qui fait partie de son corps ! Et de plus qui comprend le mieux la religion et les actes du Messager de Allah est ce que ce sont les compagnons ou est ce que ce sont les wahhabites ? Si les compagnons font le tabarrouk alors que dire de nous, pourquoi nous ne le ferions pas? De la part de qui cela a eu lieu ? Cela a eu lieu de la part de ^A’ichah la mère des croyants, la fille de Abou Bakr et également de sa soeur ‘Asma la fille de Abou Bakr, que Allah les agréé.
C’est également l’acte d’un autre compagnon qui s’appelle Handhalah fils de Houdhaym. Qu’est ce que ce compagnon a dit ? Il a dit : « je suis parti avec mon grand-père Houdhaym auprès du Messager de Allah » . donc il a dit mon grand-père a dit : « Ô Messager de Allah j’ai des fils qui sont déjà adultes qui ont des barbes et d’autres encore et celui là c’est le plus petit d’entre eux ». Donc Handhalah est son petit fils mais il est considéré comme un fils puisqu’il est de sa descendance donc lorsqu’il a dit : « j’ai des fils, j’ai des enfants » il n’y a pas de contradiction. donc Handhalah a dit : « le Messager de Allah m’a fait rapproché de lui et il a passé sa main sur ma tête et le Messager lui a dit : (( بارك الله فيك )) (( Baraka l-Lahou fika)) ce qui signifie : (( Que Allah fasse qu’il y ait des bénédictions en toi)).Adh-Dhayyal a dit : « je voyais par la suite Handhalah on lui ramenait un homme qui avait un visage tuméfié ou une brebis qui avait une mamelle tuméfiée et il disait : « Bismi l-Lah » sur l’emplacement de la paume du Messager de Allah puis il passait la main dessus et la tumeur disparaissait . Handhalah qu’a t-il dit? Il a dit : « je suis parti avec mon grand père auprès du Messager de Allah et le Messager l’a fait rapproché de lui et il a passé sa main honorée sur la tête de Handhalah et Handhalah il a était cité par la suite, à son sujet qu’on lui ramenait un homme qui avait une tumeur sur le visage. Qu’est-ce que Handhalah faisait ? Il posait sa propre main à lui sur sa propre tête, c’est-à-dire l’endroit qu’avait touché le Messager de Allah quand il était enfant, et ensuite il passait sa main sur la partie qui était malade du visage de la personne et cette partie guérissait par la barakah du Messager de Allah il disait :«Bismi l-Lah » lorsqu’il touchait l’emplacement qu’avait touché le Messager de Allah puis il mettait sa main sur la tumeur et elle disparaissait, non seulement l’homme dont le visage était tuméfié mais également le brebis qui avait une tumeur dans sa mamelle. cela que représente il ? Cela représente un tabarrouk, une recherche de bénédictions par le ‘athar, les traces du Prophète. Si déjà la barakah, les bénédictions sont obtenues en posant la main sur l’endroit sur lequel le Messager de Allah avait mis sa main auparavant ça c’est une preuve de barakah, de bénédictions et ce hadith qui l’a rapporté ? C’est At-Tabaraniyy qui l’a rapporté dans Al-Mou^jam Al-‘Awsat et Al Mou^jam Al Kabir et c’est également Ahmad qui l’a rapporté dans un long hadith et les hommes qui composent la chaîne de transmission de ce qu’a rapporté Ahmad sont thiqat c’est-à-dire dignes de confiance.
Il y a également ce qui s’est produit avec Thabit. Qui est Thabit ? Il s’agit de Thabit Al–Bounaniyy c’est celui là même, lorsqu’on avait creusé plus tard auprès de sa tombe, on l’avait vu en train d’accomplir la prière dans sa tombe. Lorsque ceux qui avaient creusé la tombe à côté de la tombe de Thabit ils sont partis demander auprès de sa soeur lui demander au sujet de Thabit et lorsqu’ils avaient posé la question à sa soeur qu’est ce que Thabit faisait de particulier durant sa vie elle leur a demandé pourquoi est ce que vous me demandez cela et ils lui ont dit ce qu’ils avaient vu dans sa tombe c’est alors qu’elle leur a dit que Thabit avait veillé la nuit toutes les nuits durant cinquante ans en faisant des actes d’adoration surérogatoires et il disait dans son invocation : « Ô Allah si Tu donnes à quelqu’un de faire la prière dans la tombe alors accorde moi cela ». C’est ainsi qu’on l’avait vu entrain d’accomplir la prière dans sa tombe. Donc ce même Thabit Al–Bounaniyy a dit donc durant sa vie : « je suis parti voir ‘Anas -qui est ‘Anas ? ‘Anas c’est ‘Anas Ibnou Malik qui était le serviteur du Messager de Allah- il a dit : lorsque je rendais visite à ‘Anas on lui disait où je me trouvais et je rentrais et je prenais ses mains et je les embrassais ». Donc Thabit disait : « ce sont deux mains qui ont touché le Messager de Allah et il les embrassait, puis j’embrassais ses yeux et je disais ce sont deux yeux qui ont vu le Messager de Allah » pourquoi donc embrassait il les mains de ‘Anas ? Parce que c’était des mains qui avaient touché le Messager de Allah et pourquoi embrassait il ses yeux ? Parce que c’était deux yeux qui avaient vu le Messager de Allah, également il embrassait la paume de la main qui avait touché le Messager de Allah pourquoi faisait il cela ? Pour rechercher les bénédictions, le tabarrouk par les traces du Messager de Allah. Pourquoi faisait il cela ? Pour sa conviction que la barakah, les bénédictions se trouvaient dans ces mains qui avaient touché le Messager de Allah et que les bénédictions, la barakah se trouvaient dans les yeux qui avaient vu le Messager de Allah. qui a agi de la sorte ? C’était Thabit Al–Bounaniyy qui faisait partie de ceux qui avaient un haut degré. Non seulement Thabit Al–Bounaniyy avait fait cela mais ‘Anas Ibnou Malik était en accord avec lui pour ce qu’il avait fait parce que si cela était un acte réprimandable ou blâmable alors ‘Anas l’aurait renié. Qui a rapporté ce hadith ? C’est Abou Ya^la et les hommes qui composent la chaîne de transmission de ce hadith font partie de ceux qui sont du degré du sahih, tout cela indique le caractère permis de faire le tabarrouk. Est ce que nous allons mettre de côté l’acte de ^A’ichah, l’acte de ‘Asma, l’acte de Handhalah, l’acte de Thabit et de ‘Anas pour agir comme ceux qui prétendent être Salafites? Thabit Al-Bounaniyy était en plus l’élève de ‘Anas Ibnou Malik.
Il y a également ce qui nous est parvenu de Abou Ayyoub Al-Ansariyy d’après Dawoud fils de Abou Salih il a dit : « Marwan est venu un jour et il a trouvé un homme posant le front sur la tombe il lui a dit : sais tu ce que tu es entrain de faire là ? et lorsque il lui a tourné le visage il a vu qu’il s’agissait de Abou Ayyoub. » Qu’est ce qui nous est rapporté ici ? C’est que Marwan est venu, il s’agit de qui ? De Marwan fils de Al-Hakam. Qui était Marwan Ibnou l-Hakam ? C’était un gouverneur de la ville de Médine de la part de Mou^awiyyah et Marwan Ibnou l-Hakam n’avait pas vu le Messager de Allah tout comme l’a rapporté Al–Boukhariyy. Qu’est ce qui a eu lieu ? Marwan Ibnou l-Hakam est donc venu et a vu un homme posant le front sur la tombe, c’était la tombe du Prophète, et cet homme a dit à cet homme qu’il n’avait pas reconnu : « sais tu ce que tu es en train de faire là ? » Lorsque l’homme a relevé son visage Marwan a vu qu’il s’agissait de Abou Ayyoub Al-Ansariyy. Abou Ayyoub il s’appelle Khalid fils de Zayd, Abou Ayyoub Al-Ansariyy est un compagnon qui fait partie des habitants de Médine, Abou Ayyoub est celui là même chez qui le Messager de Allah a résidé au tout début de son arrivée à Médine en provenance de la Mecque. qu’était la réponse de Abou Ayyoub? Il lui a dit : « oui, je suis venu au Messager de Allah et je ne suis pas venu pour la pierre ». Marwan Ibnou l-Hakam n’a rien trouvé à dire, il ne pouvait pas lui renier ce qu’il fait. Ni Marwan ni ceux qui étaient de cette époque là n’ont renié ce qu’a fait Abou Ayyoub Al-Ansariyy. Si c’était un acte blâmable est ce que les compagnons et les savants allaient le laisser agir de la sorte ? Mais les wahhabites eux déclarent mécréant Abou Ayyoub. Les wahhabites ont déclaré Abou Ayyoub Al-Ansariyy mécréant parce qu’ils déclarent mécréant celui qui fait cet acte, que Allah nous en préserve. Et Abou Ayyoub tellement il avait d’audace il a dit à Marwan : « j’ai entendu le Messager de Allah dire: (( لا تبكوا على الدين إذا و ليه أهله و لكن ابكوا عليه إذا و ليه غير أهله )) ce qui signifie : ((Ne vous lamentez pas ou ne vous chagrinez pas pour la religion lorsque ce sont des gens qui sont aptes à assumer la responsabilité qui s’en chargent mais chagrinez vous pour la religion si ce sont des gens qui ne sont pas aptes pour assumer la responsabilité qui s’en chargent.)) Il a ainsi dit à Marwan dans d’autres termes, toi tu n’es pas apte Marwan à assumer la responsabilité de gouverner. Est ce que nous déclarons mécréant le compagnon Abou Ayyoub Al-Ansariyy ou alors nous allons le prendre pour modèle et pour exemple dans l’acte qu’il a fait ? Ce hadith a été rapporté par l’Imam ‘Ahmad et également par At–Tabaraniyy dans Al Mou^jam Al-Kabir et Al-Mou^jam Al-‘Awsat.
Il y a également ce qui est rapporté de Khalid Ibnou l-Walid que Allah l’agréé, Al-Bayhaqiyy a rapporté dans Dala’ilou n-Noubouwwah ainsi que Al-Hakim dans son Moustadrak et d’autres que ces deux là avec une chaîne de transmission que Khalid Ibnou l-Walid a perdu sa qalançouwa la jour de Al-Yarmouk, Khalid a dit aux gens : « recherchez la moi » mais ils ne l’ont pas retrouvée, puis il l’ont recherchée à nouveau et ils l’ont retrouvée. Khalid a dit : « le Messager de Allah a fait une ^Oumrah et il s’est rasé le crâne et les gens ont alors été les premiers pour prendre les cheveux qui étaient sur les côtés, les cheveux que le Prophète a rasé mais j’ai été avant eux pour récupérer les cheveux qui sont en avant de son crâne et Khalid a ajouté : j’ai mis ces cheveux dans cette qalançouwa c’est-à-dire ce que l’on met sur la tête et Khalid a dit : je n’ai jamais été présent dans un combat en ayant avec moi cette qalançouwa, donc qui comportait les cheveux du Prophète, sans que j’ai eu la victoire ». Cela que veut il dire ? C’est que ces victoires qu’a eu notre maître Khalid sont grâce à la barakah, grâce à ces cheveux qu’il avait placé dans sa qalançouwa, ce qu’il posait sur sa tête. Donc le Prophète, tout comme il s’était rasé le crâne lors du pèlerinage, il a également rasé son crâne durant une ^Oumrah. Et ceci est une preuve de la part de notre maître Khalid que les compagnons avaient pris les cheveux du Prophète pour faire le tabarrouk tout comme lui-même notre maître Khalid l’a fait. et ce qu’a pu obtenir notre maître Khalid c’est qu’il ait eu les cheveux qui venaient de l’avant du crâne du Messager de Allah . Et ce récit est sahih, sûr, tout comme a mentionné cela le Chaykh Habib r–Rahman Al-‘A^dhamiyy dans son Ta^liq ^ala Al-Matalibou Al-^Aliyah. ainsi dans ce livre du Chaykh Habib r–Rahman Al-‘A^dhamiyy dans le tome 4 en page 90 il a dit : « Al–Bousiriyy a dit c’est Abou Ya^la qui l’a rapporté avec une chaîne de transmission sahih, sûre, et Al–Haythamiyy a dit que c’est également At–Tabaraniyy et Abou Ya^la qui l’ont rapporté de cette manière et les hommes qui composent leur chaînes de transmission respectives font partie de ceux qui composent des hadiths sahih. » Ainsi notre maître Khalid Ibnou l-Walid qui est connu pour son courage, son audace, sa témérité a dit : « je n’ai jamais été présent lors d’une bataille en ayant avec moi cette qalançouwa sans avoir eu la victoire ». Il n’y a pas que ce que nous avons vu ici qui est une preuve de la part des compagnons qu’ils faisaient le tabarrouk mais les preuves sont très nombreuses.
Il y a également ce qui est parvenu de notre maître Bilal, que Allah l’agrée, qui est le mou’addhin du Messager de Allah. As-Soumhoudiyyou dans le livre Wafa’i Al-Wafa’i a dit ce qui suit : « lorsque Bilal, que Allah l’agréé, était venu en provenance de Ach-Cham pour rendre visite au Prophète il est parti auprès de sa tombe et il pleurait auprès de lui en se frottant le visage contre la tombe ». Et la chaîne de transmission est bonne, jayyid, tout comme cela a été cité auparavant. Notre maître Bilal, que Allah l’agréé, après le décès du Messager de Allah a résidé une certaine période à Ach-Cham, durant cette période il a vu le Messager de Allah dans le rêve et dans le rêve le Prophète a dit à notre maître Bilal ce qui signifie : ((Quelle est cette froideur, Ô Bilal )) parce que Bilal du fait qu’il se trouvait à Ach-Cham a manqué pendant une certaine période à rendre visite au Messager de Allah et à cause de cela Bilal a décidé de rendre visite au Messager . Et lorsque Bilal est entré à Médine Al-Haçan et Al-Houçayn l’ont vu ils lui ont dit : « nous nous languissons de ton appel à la prière, Ô Bilal » alors Bilal a fait al-‘addhan, l’appel à la prière. Lorsque Bilal a dit : « ‘Allahou ‘Akbar » toute Médine a tressailli et les femmes étaient sorties par joie de l’appel de Bilal et les gens pleuraient pour l’appel à la prière de Bilal qui avait quitté Médine après la mort du Messager de Allah . C’est alors que Bilal est parti rendre visite au Messager de Allah et a frotté son visage contre sa tombe en pleurant, aucun compagnon ne lui a renié son acte. Est-ce que nous suivons les compagnons ou nous suivons les hypocrites ? Bilal qu’est ce qu’il a fait ? Il a fait le tabarrouk par la terre qui est auprès du Messager de Allah. Pourquoi a t il donc fait cela ? Par recherche des bénédictions par les traces du Prophète . et cela de la part de qui a-t-il eu lieu ? C’est de la part du mou’addhin, de celui qui fait l’appel à la prière pour le Messager de Allah et c’est ce même Bilal au sujet de qui le Messager de Allah a dit ce qui signifie : ((Le Paradis se languit de trois personnes )) et Bilal fait partie de ces trois là. Il est parvenu que le Messager a dit ce qui signifie : (( Le Paradis se languit de trois)) si le paradis se languit de lui est ce que quelqu’un va oser blâmer son acte que Allah l’agréé? Tant il avait de l’amour et tant il se languissait du Messager de Allah il a fait le voyage pour rendre visite au Prophète et s’est frotté le visage contre la terre qui enveloppait, qui était au dessus du corps du Messager de Allah pour faire le tabarrouk.
Pourquoi ont-ils agit de la sorte? Par amour et par languissement du Messager de Allah. Par amour pour le Messager de Allah certains compagnons, après le décès du Prophète, se sont retrouvés paralysés une certaine période, tellement ils avaient de la peine suite au décès du Messager certains compagnons s’étaient retrouvés incapables de marcher pendant un certain temps mais ils avaient supporté l’épreuve, cela ne les a pas amené à commettre de péchés. Notre maître ^Oumar avait pensé que le Messager de Allah n’allait pas mourir avant eux, il pensait que le Messager allait mourir après eux et c’est pour cela alors qu’on lui a dit que le Messager de Allah était mort il n’avait pas cru à cette nouvelle, il avait eu peur que les hypocrites se réjouissent de cette nouvelle et lorsque notre maître Abou Bakr As–Siddiq leur a dit : « Allah est vivant Il ne meurt pas » les compagnons s’étaient calmés. Notre maître Abou Bakr As– Siddiq, que Allah l’agréé, était celui des compagnons qui avait le cœur le plus fort et il était celui qui aimait le plus le Messager de Allah en effet l’amour est une chose et la patience est une autre chose. Certaines femmes de la proche parenté du Messager de Allah après sa mort s’étaient mises à dire de la poésie pour pleurer sa mort . Qui était cette femme? C’était sa tante paternelle Safiyyah. Elle a dit de la poésie au sujet du Prophète elle a dit :
Mon chagrin pour la perte du Messager est grand
Et ce que je dis là pour le Messager ne représente pas grand-chose
La terre toute entière l’a pleuré tout comme le ciel
Et son ami et compagnon Jibril également l’a pleuré.
Ô Messager de Allah tu es un espoir pour nous
Et tu étais pour nous bienfaisant et tu n’étais pas de ceux qui agissent avec froideur
Il est possible que les anges pleurent, elle a dit : « la terre toute entière l’a pleuré tout comme le ciel » il est possible que les anges pleurent parce que leur cœur est tendre, leur crainte de Allah est grande bien qu’ils ne commettent pas de péchés, ils craignent Allah et ils ne Lui désobéissent pas. Que dire alors de notre maître Bilal qui a voyagé et qui s’est frotté le visage sur la tombe du Prophète après que le Messager lui ait dit dans le rêve ce qui signifie : (( Quelle froideur, Ô Bilal tu ne nous a pas rendu visite)).
Il y a également ce qui s’est produit de la part de Fatima, la fille du Messager de Allah. Ainsi dans Touhfah de Ibnou ^Açakir d’après ^Aliyy, que Allah l’agréé, qu’il a dit : « lorsque le Messager de Allah a été mis dans sa tombe c’est alors que Fatima, que Allah ta^ala l’agréé, s’est tenue devant sa tombe et a pris une poignée de terre de sa tombe et l’a posé sur son oeil et s’est mise à pleurer. elle a dit de la poésie :
Celui qui a senti la terre de la tombe de ‘Ahmad
Du fait qu’il a senti cela même si durant toute sa vie
Il ne ressent rien d’autre des plus beaux parfums il n’aura rien perdu
Il a été déversé sur moi des épreuves
Si elle avaient été déversées sur les journées elle se seraient transformées en nuits. »
Donc qu’est ce qu’elle a dit en poésie également ? C’est que celui qui a senti un jour la terre dans laquelle est enterré ‘Ahmad le Prophète du fait qu’il ait senti cela il n’aura rien perdu si durant toute a vie il ne sent rien des ghawaliyah et ghawaliyah c’est le pluriel de ghaliyah qui est un parfum très connu, c’est un parfum qui est très connu composé d’un mélange de ^oud, de bois de santal et autre que cela, il était très utilisé par le passé et tellement il est bon ce parfum il est appelé ghaliyah c’est-à-dire précieux et cher. Que veulent dire les propos de Fatima ? C’est-à-dire que la terre dans laquelle est enterré le Prophète a un parfum bien meilleur que ce parfum là al-ghaliyah, c’est-à-dire que celui qui aura senti une fois la terre du Messager de Allah cela est mieux pour lui qu’il ne sente toute sa vie de al–ghaliyah. C’est Fatima que Allah l’agréé, qui est la fille du Messager de Allah et la deuxième meilleure femme de toute l’humanité qui a dit cela, c’est à elle que le Messager de Allah a confié qu’il allait bientôt mourir et qu’elle était la première de ses proches parents à le rejoindre et c’est à elle que remonte et que revient cette lignée honorée, l’ascendance honorée de ceux qui aujourd’hui font partie des descendants du Prophète, c’est elle qui a dit auprès de la tombe du Messager de Allah ces vers de poésie. C’est-à-dire c’est elle qui a dit que celui qui aura senti une seule fois la terre où est enterré le Messager de Allah cela vaut mieux pour lui que s’il sentait toute sa vie du parfum de al-ghaliyah. Tout cela qu’est ce qu’il indique? Il indique qu’il n’y a aucune considération à donner à ceux qui interdisent de faire le tabarrouk par le Messager de Allah. Si le fait de rendre visite et de poser le front sur la tombe du Messager de Allah comme l’a fait Abou Ayyoub Al-Ansariyy que cela n’est pas réprimandable et qu’aucun des compagnons n‘a renié cela que disent les wahhabites après cela? Est ce qu’ils déclarent mécréant Abou Ayyoub ou qu’est ce qu’ils font? Le fait que les wahhabites déclarent mécréants les gens de notre époque qui rendent visite aux tombes saints et des vertueux cette accusation de mécréance à l’égard des gens de notre époque remonte également à ceux qui nous ont précédé et qui rendaient visite aux tombes des saints et des vertueux ils auront ainsi accusé de mécréance aussi bien le Salaf que le Khalaf.
Les gens ont suivi les compagnons, que Allah les agréé, dans ce qu’ils ont fait, dans le tabarrouk et par la suite le Khalaf a suivi en cela le Salaf c’est pour cela que jusqu’à nos jours les gens font le tabarrouk, recherchent les bénédictions par ses traces. C’est pour cela que nous retrouvons dans les mosquées, dans les pays des musulmans, des traces du Messager de Allah et ils montrent aux gens ce qu’ils ont comme traces du Messager de Allah pour que les gens en fassent le tabarrouk, ils le font de temps à autre. Et c’est pour cela que dans certains musées jusqu’à nos jours comme en Turquie ils exposent les traces du Messager de Allah tout cela pour suivre ainsi les compagnons du Messager de Allah .
Preuve en est de ce qui nous est parvenu de ce qu’a fait l’Imam ‘Ahmad Ibnou Hanbal, pourquoi citons nous particulièrement l’Imam ‘Ahmad Ibnou Hanbal ? Parce que les wahhabites prétendent le suivre, les assimilateurs qui se réclament de l’Imam Hanbalite prétendent suivre l’Imam ‘Ahmad alors que l’Imam ‘Ahmad Ibnou Hanbal et l’école de l’Imam ‘Ahmad sont innocents de ce que ces assimilateurs ont comme croyance. C’est pour cela que nous énonçons particulièrement ce que rapporte l’Imam ‘Ahmad Ibnou Hanbal pour montrer justement la calomnie des assimilateurs et des wahhabites qui se prétendent et qui se réclament et qui disent suivre l’école de l’Imam ‘Ahmad ainsi Adh–Dhahabiyy a rapporté dans son livre As–Siyar que ^Abdoul-Lah le fils de l’Imam ‘Ahmad a dit : « j’ai vu mon père prendre un des cheveux du Prophète, le poser devant ses lèvres et l’embrasser et je pense l’avoir vu poser le cheveu sur son oeil et je l’ai vu plonger le cheveu dans l’eau et boire cette eau pour en rechercher la guérison et je l’ai vu prendre le plat du Prophète, le mettre dans l’eau et boire dedans et je l’ai vu boire de l’eau de Zamzam pour en rechercher la guérison et il s’en mouillait les mains et le visage ». Tout cela est rapporté de qui ? Tout cela est rapporté de l’Imam ‘Ahmad Ibnou Hanbal de qui se réclament à tort les wahhabites. Qui a rapporté cela de lui ? C’est son propre fils ^Abdou l-Lah. Et qu’est ce qu’a dit ^Abdoul-Lah le fils de l’Imam ‘Ahmad ? Il a dit : « je voyais mon père prendre un cheveu du Prophète et l’embrasser, non seulement il embrassait le cheveu du Prophète pour rechercher la barakah, les bénédictions mais il dit : je pense l’avoir vu également poser ce cheveu sur son œil, et en plus de tout cela il a dit : je le voyais plonger ce cheveu dans l’eau, mettre ce cheveu dans l’eau et boire cette eau qui a été en contact avec ce cheveu pour rechercher la guérison par cette eau », tout cela il le faisait avec le cheveu du Messager de Allah . Donc embrasser le cheveu, le passer sur son œil et le mettre dans l’eau pour boire cette eau et en plus de tout cela l’Imam ‘Ahmad Ibnou Hanbal a pris le plat c’est-à-dire le récipient dans lequel le Messager mangeait et il le mettait dans l’eau, il puisait de l’eau avec, il le remplissait d’eau et il buvait de cette eau par tabarrouk. Il l’a vu faire cela et il l’a vu également boire de l’eau de Zamzam, cette eau dont le Prophète a fait l’éloge. Pourquoi renier ces actes après tout cela ? Et tout cela qui l’a rapporté c’est Adh–Dhahabiyy dans son livre As–Siyar c’est ce même Adh–Dhahabiyy duquel les wahhabites disent beaucoup de bien parce que c’est un assimilateur comme eux. Est ce qu’ils vont lui renier ce qu’il a rapporté ici ou qu’est ce qu’ils vont lui dire ?
Et après tout cela que font les assimilateurs avec le texte de l’Imam ‘Ahmad qu’a rapporté de lui son propre fils ^Abdoul-Lah dans le livre Al-^Ilal wa Ma^rifatou r-Rijal ? Il a dit : « je lui ai posé la question c’est-à-dire il a interrogé son père l’Imam ‘Ahmad, au sujet d’un homme qui touchait le minbar du Prophète il faisait le tabarrouk en le touchant, il recherchait les bénédictions l’augmentation en bien en touchant ce minbar et il l’embrassait et il faisait la même chose avec la tombe du Prophète ou ce qui est de cet ordre il veut ainsi se rapprocher de l’agrément de Allah alors l’Imam a répondu à son fils : la ba’sa bidhalika fin de citation. Le grand Imam, celui qui a l’école de jurisprudence extrêmement connue, l’Imam ‘Ahmad a dit la ba’sa bidhalika, que c’est bien de faire cela il a été interrogé au sujet de celui qui touche le minbar du Prophète par tabarrouk et il n’a pas renié l’acte d’une pareille personne. Pourquoi l’homme sujet de la question touche t il le minbar du Messager de Allah? Parce que le Messager de Allah l’a touché et que cet homme cherche à obtenir les bénédictions, il veut faire le tabarrouk par ce que le Prophète a touché. Non seulement il agit de la sorte avec le minbar du Messager de Allah mais il fait la même chose avec la tombe du Messager de Allah et pourquoi il agit de la sorte avec la tombe du Messager de Allah? Parce qu’elle comporte le Prophète . Si au sujet de tous ces actes l’Imam ‘Ahmad Ibnou Hanbal a dit: la ba’sa bidhalika -Il n’y a pas de mal en cela, c’est quelque chose de bien- pourquoi renier ces actes? et de plus cet exemplaire qui comporte cette réponse de l’Imam ‘Ahmad est un exemplaire, est une édition sur laquelle on se base, c’est une édition qui fait référence qui a été imprimée à Istanbul sur la base d’un manuscrit qui comporte l’écriture de Abou ^Aliyy As-Sawwab et qui a été de plus comparée et authentifiée par rapport au manuscrit de ^Abdou l-Lah le fils de l’Imam ‘ Ahmad Ibnou Hanbal lorsque l’Imam ‘Ahmad a dit que la ba’sa bidhalika au sujet de ce que faisait l’homme c’est-à-dire que ce n’est pas interdit. Quant aux wahhabites, que Allah nous préserve d’eux, disent que c’est de l’association comment après dire cela disent ils qu’ils sont des hanbalites, comment après cela prétendent ils qu’ils sont sur l’école de l’Imam ‘Ahmad Ibnou Hanbal, que Allah l’agréé ?
Et plus encore leur Chaykh, le Chaykh des wahhabites Ibnou Taymiyyah dans son livre ^Iqtida ou s–Sirat ou l- Moustaqim a dit : « ‘Ahmad a autorisé ainsi que d’autres que lui a frotter la main sur le minbar ainsi que sur ar-roumanah qui sont le lieu ou s’asseyait le Prophète et où il posait sa main » c’est Ibnou Taymiyyah qui rapporte cela de l’Imam ‘Ahmad Ibnou Hanbal, c’est le Chaykh des wahhabites, leur référence Ibnou Taymiyyah qui a rapporté que l’Imam ‘Ahmad a autorisé de passer la main sur le minbar du Prophète et la roumanah. Pourquoi les gens passent ils leurs main sur le minbar? Parce que c’est un endroit qui a été en contact avec le Messager de Allah il en est de même pour ar-roumanah, le pommeau qui est quelque chose d’arrondi sur lequel le Prophète posait la main. Donc si l’Imam ‘Ahmad a autorisé de faire le tabarrouk par le lieu sur lequel s’asseyait le Prophète et sur lequel il posait sa main que dire alors de son corps ? Mais avec tout cela ils disent suivre l’école de l’Imam ‘Ahmad Ibnou Hanbal, que Allah, l’agréé c’est pour cela que les Imams de l’école Hanbalite disent au sujet des assimilateurs qu’ils sont des gens qui ont amené l’opprobre sur l’école c’est-à-dire ils ont fait du mal à l’école Hanbalite.
Egalement il y a une autre preuve qu’a rapporté Mansour Al Bouhoutiyy qui est Hanbalite dans son livre Kachafou l Qina’i donc Mansour Al Bouhoutiyy le Hanbalite a dit que l’Imam ‘Ahmad a dit à Al- Marwaziyy qu’il fait le tawassoul, c’est-à-dire celui qui demande la pluie, il fait le tawassoul par le Prophète qu’il fait des invocations et le texte de la parole de Kachafou l Qina’i l’Imam ‘Ahmad a dit dans son Mansaq qu’il a écrit pour Al-Marwaziyy que l’on fait le tawassoul par le Prophète dans les invocations et il a été catégorique sur cela dans Al-Mousta^wab et d’autres c’est-à-dire lorsqu’on demande à avoir la pluie. Ceci est une autre preuve de la part de ‘Ahlou s-Sounnah sur le caractère permis de cet acte ceci est une faible part des preuves que l’Imam de l’école Hanbalite fait le tabarrouk, cette même école de laquelle se réclament à tort les wahhabites parce que si eux même disaient : « nous sommes des wahhabites » les gens vont les fuir c’est pour cela qu’ils disent calomnieusement et mensongèrement que ce sont des gens qui suivent l’école de l’Imam ‘Ahmad Ibnou Hanbal.
Et plus ce qui est parvenu de l’Imam ‘Ahmad Ibnou Hanbal il est parvenu également ce qui est la même chose de son compagnon ‘Ibrahim Al-Harbiyy.‘Ibrahim Al-Harbiyy était un hafidh, un faqih spécialiste de jurisprudence et mouhaddith il était moujtahid et était de ceux qui apprenaient, qui connaissaient le hadith et qui étaient ascètes. C’est pour cela qu’on le comparait à l’Imam ‘Ahmad Ibnou Hanbal, que Allah les agréé tous les deux, qu’a-t-il dit ? Il a dit : « il est recommandé d’embrasser la chambre du Prophète ». S’il est recommandé d’embrasser la chambre du Messager de Allah que dire alors de la terre qui a enveloppé le corps du Messager ou du vêtement qui a été en contact avec le Messager ? Cette parole de ‘Ibrahim Al-Harbiyy qui l’a rapporté ? C’est Al-Bouhoutiyy le Hanbalite dans son livre Kachafou l Qina^ et en quelle occasion Al-Bouhoutiyy le Hanbalite a rapporté cette parole de ‘Ibrahim Al-Harbiyy ? A l’occasion de la réplique à Ibnou Taymiyyah dans sa prétention fausse, bien sûr, que le Salaf et les Imams se seraient accordés à dire que celui qui passe le salam au Prophète et aux autres Prophètes et vertueux alors il ne se frotte pas à la tombe et il ne l’embrasse pas. Ibnou Taymiyyah qu’a t’il prétendu ? Il a prétendu que le Salaf tout comme les Imans se seraient accordés à dire que celui qui passe le salam au Prophète ou à d’autres Prophètes et vertueux alors il se ne frotte pas à la tombe et il ne l’embrasse pas. Mais pour montrer que la parole de Ibnou Taymiyyah celle là est fausse, que ce n’est pas vrai, pour lui répliquer Al-Bouhoutiyy Al-Hanbaliyy a dit : ‘Ibrahim Al-Harbiyy a dit :il est recommandé d’embrasser la chambre du Prophète . Ce hafidh, c’est-à-dire ce spécialiste du hadith est faqih spécialiste de jurisprudence et moujtahid. ‘Ibrahim Al-Harbiyy l’Imam ‘Ahmad Ibnou Hanbal envoyait son propre fils apprendre chez lui, est ce qu’il va envoyer son fils à quelqu’un qui lui enseigne l’égarement ? Pourquoi renier ce qu’on dit ces illustres savants?
Il n’y a pas seulement cela qui est parvenu dans l’école Hanbalite mais il y a également ce qui est rapporté du hafidh ^Abdou l-Ghaniyy Ibnou Sa^id ce hafidh était Hanbalite c’est-à-dire qu’il fait partie de ceux qui ont suivi l’école de l’Imam ‘Ahmad Ibnou Hanbal. Ce hafidh avait comme une verrue qui est sortie de sa peau et lui a fait pas beaucoup de mal il n’a pas pu en guérir, lorsqu’il a eu beaucoup de peine pour guérir de cette chose qui est sortie de sa peau, cette verrue il est parti auprès de la tombe de l’Imam ‘Ahmad Ibnou Hanbal il l’a frotté sur la tombe de l’Imam ‘Ahmad et il en a guéri. S’il a guéri de cela en ayant frotté sa peau à la tombe de l’Imam ‘Ahmad Ibnou Hanbal que ce serait il passé s’il avait frotté sa peau sur la tombe du Messager de Allah ? Pourquoi après tout ce qui est rapporté se prétendent ils de l’école de l’Imam ‘Ahmad Ibnou Hanbal et disent ils qu’ils suivent son école ?
Et c’est ainsi qu’on sait que Ibnou Taymiyah ainsi que ceux qui l’ont suivi se sont singularisés et se sont marginalisés et se sont écartés de la communauté aussi bien le Salaf de la communauté que le Khalaf et le fait que les wahhabites se font appeler Salafites est un mensonge qui est clair eux ils se prétendent Salafites mais ils ne sont pas Salafites ce n’est donc pas permis de les appeler par cette appellation qu’ils se sont octroyés eux mêmes pourquoi ont-ils fait cela, se sont ils dit Salafites? Pour induire les gens en erreur et les duper, ils veulent duper les gens et leur faire croire qu’ils sont sur la voie du Salaf mais on les appelle plutôt des wahhabites et c’est le nom que les musulmans leur ont donné depuis le début de leur apparition jusqu’à nos jours. Ahlou s-Sounnah wa l- Jama^ah dépasse le milliard et six cent millions mais les wahhabites ne dépassent pas les deux millions est ce que nous laissons de côté la majorité pour suivre ce groupe dévié ou qu’est ce que l’on fait ? N’est ce pas qu’il est parvenu de Ibnou Hibban dans son Sahih que Le Messager de Allah a dit ce qui signifie ((Ma communauté se divisera en plus de soixante-dix groupes tous méritent l’enfer sauf un seul )) et en plus de tout cela on sait que Mouhammad Ibnou ^Abdel Wahab duquel se réclament les wahhabites ce n’était pas un faqih, un spécialiste du jurisprudence, il n’était pas un mouhaddith c’est-à-dire de ceux qui transmettent le hadith et il n’était pas un nahwiyy un grammairien de la langue arabe c’est pour cela que les savants qui ont composé dans l’énumération des biographies, des savants Hanbalites n’ont pas inclus Mouhammad Ibnou ^Abdel Wahab dans le nombre des savants Hanbalites, les seuls qui ont fait son éloge ce sont ceux qui l’ont suivi et il n’y a aucune considération à donner à cela. Quant aux savants de son époque, à Mouhammad Ibnou ^Abdel Wahab, parmi lesquels il y a son propre frère Soulayman le fils de ^Abdel Wahab et également le savant du Yémen Mouhammad le fils de Al-‘Amir As-San^aniyy ils l’ont tous deux blâmé et d’autres qu’eux également. Plus encore son propre frère le Chaykh Soulayman a composé un ouvrage pour répliquer à Mouhammad Ibnou ^Abdel Wahab lequel ouvrage il l’a appelé Fasoulou l-Khitab fi r-Rad ^ala Mouhammad Ibnou ^Abdel Wahab. quant à Mouhammad Ibnou Al-‘Amir As-San^aniyy au début de Mouhammad Ibnou ^Abdel Wahab il lui était parvenu que c’était un homme qui appuyait la Sounnah et qui combattait les mauvaises innovations et c’est suite à cette information qui lui était parvenue au tout début qu’il a composé des vers de poésie pour faire son éloge parmi lesquels il a dit un vers de poésie :
Mon salam je l’envois à Najd et à celui qui est à Najd
Même si le fait que je passe le salam à grande distance
N’a pas autant d’effet que si j’étais en face
Il avait dit cela avant de connaître Mouhammad Ibnou ^Abdel Wahab sous sa vérité et lorsque l’information certaine lui est parvenue que Mouhammad Ibnou ^Abdel Wahab est en réalité différent de ce qui lui été parvenu au début alors il a réfuté, il a contredit les premières vers de poésie qu’il avait dit au début par un autre poème, c’est-à-dire qu’il a composé un autre poème qui est contraire au premier et la preuve c’est qu’au début de ce deuxième poème il a dit :
Je suis revenu sur les paroles que j ‘avais dites au début au sujet du Najdiyy
Parce j’ai maintenant une information sûre à son sujet qui est contraire à ce que j’avais auparavant
Mais les wahhabites aujourd’hui ne mentionnent que les paroles d’éloge de Al-‘Amir As-San^aniyy qu’il avait dites au début et ils ne mentionnent pas du tout la réfutation qu’il a dite plus tard par laquelle il a contredit sa première parole d’éloge, tellement ce sont des gens qui sont fanatiques, qui sont partisans pour leur leader.
Avec ces quelques paroles qui représentent une infime partie des nombreuses preuves de Ahlou s-Sounnah wa l-Jama^ah nous savons avec certitude que le tabarrouk, la demande de l’augmentation du bien est permise chez Ahlou s-Sounnah wa l-Jama^ah. c’est pour cela que nous avons fait exprès de suivre cette présentation en quatre étapes et ce diagramme que vous avez devant vous résume tout ce qui a été dit :
-donc au début nous avons dit que le tabarrouk est permis parce que le tabarrouk c’est la demande de l’augmentation en bien ce n’est pas une adoration pour celui par lequel on fait le tabarrouk ce n’est pas du chirk, de l’association. Une fois que la définition du tabarrouk, à savoir que c’est une demande de l’augmentation du bien, une fois cette définition connue on a bien compris que le tabarrouk ce n’est pas du chirk C’est pour cela qu’il est très important de bien retenir la définition du tabarrouk parce que la première chose que les wahhabites disent pour te renier cela ils te disent : « le tabarrouk c’est une adoration pour celui par lequel on fait le tabarrouk, ils te disent, c’est un chirk, c’est une association, ça revient à attribuer des associés à Allah » Donc une fois que la définition du tabarrouk est connu alors on déduit et on se rend compte de leur grande ignorance de la langue arabe
– et la preuve du tabarrouk comme on l’a déjà vu c’est que le Messager c’est lui même qui a indiqué à sa communauté de faire le tabarrouk par ses traces honorées non seulement le Prophète a indiqué la pratique du tabarrouk, la demande de l’augmentation du bien, de la recherche des bénédictions à ses compagnons, ses compagnons eux-mêmes après lui ont pratiqué cela et les compagnons ont été suivi dans leur pratique du tabarrouk par ses traces, par ceux à qui Allah a accordé la félicité et cela s’est répercuté et diffusé et pratiqué, le Khalaf l’a repris du Salaf. comment le Messager a-t-il indiqué à sa communauté de faire le tabarrouk? Il a en effet distribué ses cheveux aux gens tout comme Al–Boukhariyy et Mouslim ont rapporté cela du hadith de ‘Anas. Egalement il y a la distribution de ses ongles aux compagnons tout comme l’a rapporté l’Imam ‘Ahmad Ibnou Hanbal et également la guérison de l’enfant qui était malade lorsque le Messager a mis de sa salive honorée dans la bouche de cet enfant tout comme cela a été rapporté par Al–Hakim.
-pour ce qui est du tabarrouk des compagnons par les traces du Messager de Allah aussi bien durant sa vie qu’après sa mort, les preuves sont extrêmement nombreuses. Parmi ces preuves il y a ce qu’a fait ^A’ichah, que Allah l’agréé, tout comme l’a rapporté le hafidh Az–Zabidiyy dans son commentaire du livre Al-‘Ihya’ preuve en est que ^A’ichah, que Allah l’agréé, a demandé à avoir un morceau de tissu du vêtement du Messager de Allah et elle a demandé à ce que ce tissu soit enterré avec elle. Et également il y a ce qu’ a fait ’Asma la fille de Abou Bakr As–Siddiq avec la joubbah du Messager de Allah tout comme l’a rapporté Mouslim dans son Sahih et également ce qu’a rapporté ‘Ahmad de Handhalah Ibnou Houdhaym et il y a également ce qui est rapporté de ‘Anas Ibnou Malik et de Thabit Al–Bounaniyy tout comme l’a rapporté Abou Ya^la avec une chaîne de transmission d’hommes qui font partie de ceux qui ont le degré du sahih et il y a également ce qu’a rapporté ‘Ahmad et At–Tabaraniyy que Abou Ayyoub Al-Ansariyy était parti à la tombe du Messager de Allah et l’ a embrassé. Il y a également ce qu’ont rapporté Al–Bayhaqiyy et Al-Hakim de notre maître Khalid Ibnou l-Walid. il y a également ce qui nous est parvenu de notre maître Bilal , que Allah l’agréé, le mou’addhin du Messager de Allah, lorsqu’il était parti pour visiter le Messager de Allah et il pleurait devant sa tombe et il frottait son visage sur la tombe du Messager de Allah et c’est ce qu’a rapporté As-Soumhoudiyyou dans son livre Wafa’i Al-Wafa’i et il y a également parmi les preuves des compagnons ce qu’a fait la propre fille du Messager de Allah, Fatima qui est la deuxième meilleure femme de toute l’humanité, qui a pris une poignée de terre de la tombe du Messager de Allah et l’a posée sur ses yeux et elle a dit les paroles qu’elle a dites
– et pour ce qui est de la quatrième partie en l’occurrence la preuve que le Salaf et le Khalaf ont suivi les compagnons dans leur pratique du tabarrouk il y a ce que nous avons vu au sujet de l’Imam ‘Ahmad Ibnou Hanbal, l’Imam de l’école Hanbalite. il y a également ce qui est parvenu du hafidh ‘Ibrahim Al-Harbiyy qui était un compagnon de l’Imam ‘Ahmad Ibnou Hanbal et qu’on comparait à l’Imam ‘Ahmad Ibnou Hanbal et il y a également ce qui est parvenu du hafidh ^Abdoul-Ghaniyy Ibnou Sa^id.
Comment après tout cela renie t on à Ahlou s-Sounnah wa l-Jama^ah le fait de suive le Salaf et le Khalaf dans la pratique du tabarrouk ?
Nous demandons à Allah qu’Il fasse que nous nous attachons à la tradition, la Sounnah du Messager de Allah qu’Il nous a ordonné de suivre et qu’Il fasse que nous mourrions sur cela et ce qui est visé par cela c’est la croyance sur laquelle était le Prophète sur laquelle ont été les compagnons et ceux qui les ont suivi.
Notre Prophète : parmi ce qui lui a appartenu
Parmi ce qui a appartenu au Prophète
L’aspect du Prophète inspire le respect à celui qui le voit. Et celui qui le côtoie et qui vit proche de lui l’aimera en raison des bons caractères qu’il a, en raison de sa grande tendresse et de sa grande modestie. Ainsi les cœurs s’attendrissaient à la vue du prophète et les yeux trouvaient du plaisir en le contemplant. Sa parole était comme une lumière et ses actes sont comme une lumière. Quand il est silencieux il inspire le respect et lorsqu’il parle, les cœurs et les yeux sont épris par lui. Quand il souriait, son visage était éclairé, tu penses voir une lune en le voyant.
Le prophète était extrêmement modeste. Il faisait son chemin avec les pauvres et si les veuves venaient lui demander un soutien, il les aidait sans aucune forme d’orgueil. Le prophète se servait lui-même, il n’attendait pas que quelqu’un vienne à son service. Il réparait lui-même ses chaussons, il cousait lui-même ses vêtements et il s’attelait à la maison aux taches comme n’importe quelle personne. C’était lui qui faisait la trait des brebis et cela n’était pas un défaut pour lui.
Parmi les comportements du Prophète, il ne faisait pas face aux gens des choses qu’il détestait. C’est-à-dire, surtout si quelqu’un était dans son assemblée, il agissait avec lui de sorte que la personne se sente à l’aise. Et lorsqu’il lui parvenait que quelqu’un avait agi en mal, il disait : « ma balou ‘aqwamin yasna^ouna kadha » c’est à dire « pourquoi il y a des gens qui font telle chose ». Il ne disait pas pourquoi untel faisait telle chose.
Il lui arrivait de plaisanter avec ses compagnons pour leur réjouir le cœur, pour les attirer quand ils étaient dans une épreuve. C’était pour les soulager de leur difficulté, mais malgré cela il ne disait que la vérité, parce que le prophète est protégé du mensonge. La plaisanterie ne contredit pas la perfection tant qu’elle ne déborde pas des limites de la Loi de l’Islam.
Parmi sa modestie, c’est qu’il prenait place pour manger auprès des esclaves et il prenait la même position qu’eux, il n’était pas orgueilleux. Il disait : « ‘innama ‘ana ^abdoun ‘akoulou kama ya’koulou l-^abid wa ‘ajlisou kama yajlisou l-^abid », ce qui signifie : « je ne suis qu’un esclave, je mange comme les esclaves mangent et je m’assois comme les esclaves s’assoient ». Parmi son excellent comportement c’est que le prophète allait dans les vergers de ses compagnons. Son objectif en leur rendant visite était de les honorer et de les rapprocher. Le prophète quand ses compagnons s’étonnaient d’une chose, il s’étonnait lui aussi et il riait aussi de ce qui les faisait rire. On ne voyait pas de lui un visage maussade et quand ses compagnons récitaient de la poésie en sa présence et ils riaient et qu’ils citaient des choses de la jahiliyyah, il ne faisait pas plus que sourire pour leur réjouir le cœur. Son comportement était certes excellent et il avait une bonne conduite avec ses compagnons.
L’indulgence du prophète éminent concernait tous les gens. Ainsi dans leurs droits ils étaient équivalents pour lui. Il a été confirmé du prophète qu’il n’avait jamais blâmé un serviteur pour quelque chose qu’il avait fait ou délaissé. Il ne lui avait jamais dit pour une chose qu’il avait fait : « pourquoi as-tu fait cela ? », ni pour une chose qu’il n’avait pas fait : « pourquoi ne l’as-tu pas faites ? ». Le prophète disait plutôt : « law qouddira chay’ », c’est à dire : « si Allah a prédestiné que cette chose ait lieu, elle aura eu lieu ». Son assemblée était une assemblée d’indulgence, de patience et de pudeur. Il commençait par passer le salam aux autres. Quand quelqu’un venait dans l’assemblée, il lui donnait un coussin pour s’asseoir ou il mettait un châle ou une écharpe pour qu’il s’asseye dessus, par honneur pour le visiteur.
Parmi les caractères du prophète élu, c’est qu’il était extrêmement miséricordieux envers les créatures. Il pardonnait. Parmi les exemples de cela, c’est qu’il lui a été dit un jour : « Nouh, ^alayhi s-salam, a fait l’invocation contre son peuple, pourquoi ne fais tu pas une invocation contre ceux qui t’ont fait du mal quand tu faisais ta prière, ceux qui t’ont cassé une dent. Si tu faisais une invocation contre Daws (qui est une tribu du Yémen) et d’autres mécréants ? ». Mais le prophète a répondu : « ‘innama bou^ithtou rahmah wa lam ‘oub^ath la^^ana », rapporté par Mouslim, ce qui signifie : « j’ai été envoyé en tant que miséricorde et je n’ai pas été envoyé pour maudire ». Il n’a pas répondu en faisant des invocations contre ses gens-là, comme on le lui avait suggéré. Il avait plutôt fait des invocations en leur faveur en disant : « Allahoumma hdi dawsan wa’ti bihim mouslimin », ce qui signifie : « Ô Allah guide la tribu de Daws et fait qu’ils deviennent musulmans ». Effectivement cette tribu devint l’une des tribus particulièrement attachée à l’Islam et c’était là l’un des signes de son excellence de comportement.
Le prophète Al-Moustafa n’était pas indécent et vulgaire dans ses propos. Il ne maudissait pas, il n’était pas avare, il n’était pas peureux et le prophète choisissait toujours la chose la plus facile par miséricorde pour son peuple. Quand il avait à choisir entre deux choses ou plus, il choisissait la plus facile, bien sûr tant que ce n’était pas une désobéissance. Si c’était un péché, il était de ceux qui s’en éloignaient le plus. D’après la dame glorieuse ^A’ichah, que Allah l’agrée, elle a dit : « le messager de Allah n’a jamais frappé un serviteur à lui, il n’a jamais frappé une femme à lui et il n’a jamais pris une revanche pour lui-même sauf si c’est quelque chose qui est une désobéissance. Et chaque fois qu’il avait le choix entre deux choses, il choisissait la plus facile tant que ce n’était pas une désobéissance », rapporté par Al-Boukhariyy et Mouslim.
Parmi ce qui est parvenu du messager c’est que personne ne l’avait vu en riant la bouche ouverte. Son rire, la plupart du temps était un sourire. Le prophète aimait al-fal ou la bonne augure, c’est-à-dire entendre une belle parole de laquelle il espérait à sa suite un bien, c’est à dire qu’il entend quelque chose et il espère que ce soit un signe de bien derrière. Il détestait la superstition c’est à dire qu’il détestait le fait de penser du mal d’une chose qu’on a vu ou qu’on a entendu, de penser que derrière cette chose là il y a un mal.
Le prophète Al-Moustafa, l’élu, était indulgent et patient. Il ne rétribuait pas le mal par le mal, c’est à dire lorsqu’il lui était une mauvaise parole ou un mauvais acte, il ne répondait pas de la même chose. Au contraire, il répondait par le pardon, bien qu’il était capable de se venger. A ce sujet, d’après ce qu’a rapporté ‘Anas Ibnou Malik, que Allah l’agrée, il a dit : « je marchais un jour avec le messager de Allah, et il avait sur lui une cape de la région de Najran qui était d’une bordure rude. C’est alors qu’un campagnard l’a tiré fortement par sa cape au point que je voyais la trace du tissu sur le cou du prophète tellement cet homme avait tiré fort. Puis il lui a dit : Ô Mouhammad, donne-moi de l’argent de Allah que tu as. C’est alors que le messager de Allah s’est retourné vers lui en souriant et il a ordonné que l’on donne à cet homme des biens », rapporté par Al-Boukhariyy et Mouslim.
Les nouvelles du prophète au sujet de son pardon, de sa patience face à la nuisance des autres étaient nombreuses. Toutes ces nouvelles témoignent de l’éminence de comportement du prophète. Allah est exempt de toute imperfection, Lui Qui a accordé ces bons caractères à Son bien-aimé, Al-Moustafa. Allah a dit vrai dans le Qour’an dans la description de Son prophète élu : « wa ‘innaka la^ala khoulouqin ^adhim » [sourat Al-Qalam / 4], ce qui signifie : « Tu as certes un comportement d’excellence ».
Mention du parfum qu’utilisait le prophète
Le prophète aimait le bon parfum car le bon parfum a un bon effet sur le cœur et les anges aiment les bons parfums. Le prophète détestait les mauvaises odeurs. Le parfum du prophète était al-ghaliyah qui était un parfum composé de musc, d’ambre de ^oud et de camphre. Le prophète se parfumait également de musc seul et également il utilisé as-souk qui est un parfum connu dans lequel on ajoutait autre chose. Ce que le prophète utilisait comme encens, c’est à dire ce qu’il brûlait, c’était le camphre et le parfum de an-nadd. Le prophète mettait dans ses yeux de al-‘ithmid qui est une poudre noire connue. Il mettait du ‘ithmid par trois fois dans chaque œil car quand on fait quelque chose la faire un nombre impaire de fois est apprécié. Le prophète a dit : « ‘iktahilou bi l-‘ithmid fa ‘innahou yajlou l-basar wa younbitou cha^ar », ce qui signifie : « mettez al-‘ithmid dans vos yeux, car c’est quelque chose qui fait que le regard devient clair et que les cils repoussent ».
Information utile : Le messager de Allah a dit : « houbbiba ilayya min dounyakoumou n-nisa’ou wa t–tibou wa jou^ilat qourratou ^ayni fi s–salah », rapporté par An-Naça’iyy dans ses Sounan et Ahmad dans son Mousnad. Ce hadith ne veut pas dire que le messager avait le cœur attaché aux femmes mais cela veut dire qu’il avait le penchant naturel vers les femmes, mais malgré cela il ne suivait pas ce penchant. Ainsi c’est une augmentation de degré du prophète selon le jugement de Allah car malgré ce penchant, cela ne le détournait pas de l’obéissance à Allah et ne le faisait pas détourner de l’appel à l’Islam, ni de la multiplication des actes d’obéissances. Le savants ont dit : « celui qui blâme le messager et qui prétend qu’il avait le cœur attaché aux femmes, celui-là devient mécréant, car rabaisser un prophète est de la mécréance ». Parmi les choses que le prophète appréciait, que l’on comprend de ce hadith, c’est le parfum car il revivifie le cœur et il réjouit les anges. A la fin de ce hadith, le prophète a dit « wa jou^ilat qourratou ^ayani fi s–salah », c’est à dire que « ma grande réjouissance est lorsque j’accomplis la prière et que je ne me lasse pas d’accomplir la prière ».
La description du sceau du prophète (ce avec quoi il signait)
Le prophète élu avait une bague. Toute la bague y compris la partie qui tient lieu de pierre dans une pierre tout est d’argent (il n’y avait pas de pierre en un autre matériau). Toute la bague était en argent et sur ce qui tenait lieu de pierre mais qui était en argent, il était taillé « Mouhammadoun rasoulou l-Lah ». Ces trois mots, chacun était sur une ligne. Les traces des lettres étaient complètes, il n’y avait pas de mots qui étaient incomplets ou de lettre qui était incomplète. Lorsque le prophète portait sa bague, il mettait la partie qui tient lieu de pierre mais qui est en argent vers l’intérieur de la main, et c’est un signe de modestie. Il apposait son sceau sur les écrits en tant que signature. Il portait sa bague à l’auriculaire de la main droite, comme cela est rapporté dans les Sahih de Al-Boukhariyy et Mouslim.
La description de la couche du prophète
Al-firach, la couche, c’est ce sur quoi la personne dort pour la protéger de la nuisance du froid et de la chaleur, c’est ce qu’on met sur le sol pour dormir dessus. La couche du prophète était d’une peau d’animal teinte et à l’intérieur de cette peau il y avait des fibres (al-lith) tout comme l’ont rapporté les deux Chaykh, Al-Boukhariyy et Mouslim. Sa couche était un signe de grande modestie. Quand on la voyait cela n’inspirait pas d’orgueil, au contraire, en la voyant on se rappelle la modestie. Il arrive aussi que le prophète dorme directement sur sa cape qu’il pliait en deux et qu’il mettait à même le sol. Il la pliait en deux. At-Tirmidhiyy a rapporté dans « chama’ilou l-Mouhammadiyyah », d’après la dame honorable, Hafsah, la fille de ^Oumar Al-Farouq, que Allah l’agrée elle et son père, elle disait que la couche du prophète était une cape que le prophète mettait en deux couche et sur laquelle il dormait. Une nuit elle lui a dit : « si tu le pliais en quatre ce sera un peu plus épais », c’est alors qu’il a pris ce que sa femme lui a suggéré mais au matin il a ordonné qu’elle soit remise en deux seulement.
Le prophète, il lui arrivait aussi de dormir directement sur les nattes et il n’avait rien d’autre que cela.
Information utile : D’après le compagnon honorable ^Abdou l-Lah Ibnou Mas^oud, il a dit : « le messager de Allah s’est endormi un jour sur des nattes et à son réveil on voyait les traces sur ses côtes. Nous lui avons dit, Ô messager de Allah, tu aurais pu prendre un tissu ou quelque chose pour éviter que les traces de ces nattes apparaissent sur ta peau et que ça te soit inconfortable. Il a répondu : « ma li wa li d-dounyah ma ‘ana fi d-dounyah illa karakibini stadhalla tahta chajarah thoumma raha wa tarakaha », rapporté par At-Tirmidhiyy, ce qui signifie : « je ne suis pas attaché au bas monde. Pour le bas monde je me considère comme un voyageur qui a fait halte à l’ombre d’un arbre puis est parti en le laissant ». D’après ^Akrimah, il a dit : « ^Oumar Ibnou l-Khattab est rentré auprès du prophète alors qu’il était endormi sur des nattes à partir de palmes de palmiers, qui ont laissé des traces sur le corps du prophète. ^Oumar s’est alors mis à pleurer. Le prophète lui a dit : « ma youbkika ? », il lui a dit, je me suis rappelé de Chosroes et de sa souveraineté et de Hourmouz et de sa souveraineté et du souverain d’Abyssinie et de sa souveraineté et toi le messager de Allah sur des nattes en palmes de palmiers. Alors le messager de Allah lui a dit : « ‘ama tarda ‘anna lahoumou d-dounya wa lana l-‘akhirah », ce qui signifie : « ne veux tu donc pas qu’ils aient le bas monde et que nous ayons l’au-delà ».
Mention des brebis et des coqs du prophète
Le prophète avait des animaux qui donnaient le lait, des brebis, des chamelles, que ‘Oummou ‘Ayman Al–Habachiyyah faisait paître. Le prophète leur donnait des noms. La première Barakah, la deuxième Zamzam, la troisième Souqya, la quatrième ^Ajrah, la cinquième Warchah, la sixième ‘Atlal, la septième ‘Atraf, la huitième Qamar, la neuvième Youmn et la dixième Ghawthah.
Il est parvenu dans les Sounan de Abou Dawoud que le prophète avait cent brebis. Il ne voulait pas en avoir plus, chaque fois qu’une brebis mettait bas un agneau, il égorgeait à la place un mouton.
Il avait aussi un coq blanc qui le réveillait pour la prière. Mais il n’a pas été rapporté que le prophète avait possédé des vaches.
Les chamelles du prophète
Le prophète avait aussi des chamelles qui étaient : Al-Hinna’, ^Ourayys, Baghoum, As–Samra’, Bourdah et Al-Marwah qui lui avait été offerte par Sa^d Ibnou ^Oubadah, que Allah l’agrée.
Il avait aussi : As-Sa^diyyah, Hafidhah et Mouhrah qui lui a été aussi offerte par Sa^d Ibnou ^Oubadah, que Allah l’agrée.
Il y avait Al–Yousayyirah, Raya’, Ach-Chaqra’, As–Souhba’, Al-^Adba’, Al-Jad^a’ qui sont toutes deux des chamelles qui s’appellent Al-Qaswa’. Et il avait d’autre encore que celles-ci.
Pour les chameaux, le prophète avait : Ath-Tha^lab, Jamal ‘Ahmar, Al-Mouktasab et il avait aussi un autre qui s’appelait ^Askar.
Les montures du prophète
Le prophète avait cinq mules. La première Douldoul, qui était blanche, qui lui avait été offerte par Al-Mouqawqis, le roi d’Alexandrie, que le prophète montait pendant ses voyages. La deuxième était Fiddah, qui avait été offerte par Al-Joudhamiyy et il l’avait offerte à son tour à Abou Bakr As–Siddiq, que Allah l’agrée. La troisième c’est Al-‘Ayliyah, relativement à ‘Aylah, car le prophète l’avait reçu en cadeau du souverain de ‘Aylah. ‘Aylah est une ville du pays de Ach-Cham, tout comme dans le livre Mou^jamou l-Bouldan de Yaqout Al-Hamwiyy. La quatrième mule c’est Baghlah, qui lui avait été offerte par Al-‘Oukaydir, le souverain de Dawmatou l-Joundoul. La cinquième est une mule qui lui avait été offerte par An-Najachiyy, le roi d’Abyssinie que Allah l’agrée.
Pour ce qui est des ânes, il avait un qui s’appel ^Oufayr, certains ont dit Ya^four qui lui avait été offert par Al-Mouqawqis, le roi d’Alexandrie et d’autres ont dit que c’était deux ânes différents ^Oufayr et Ya^four. Il avait un troisième qui lui avait été offert par le compagnon honorable Sa^d Ibnou ^Oubadah. En effet, le prophète marchait un jour et Sa^d l’a fait monter sur son trajet du retour sur un âne et il a envoyé son fils Qays Ibnou Sa^dah derrière lui et quand le prophète était arrivé chez lui, il avait voulu rendre cet âne mais Qays Ibnou ^Oubadah lui a dit : « c’est un cadeau ».
Les autres montures du prophète (les chevaux)
Le prophète avait des juments et des chevaux, parmi lesquels As-Sakb qui est le premier cheval qu’il avait possédé. Sakaba c’est à dire renverser. Il a été ainsi appelé en raison de sa rapidité. Le messager de Allah l’avait acheté à Médine et c’était un cheval noir. Le deuxième Lizaz, c’est à dire la signification de ce nom c’est qu’aucun cheval ne peut le battre. C’est Al–Mouqawqis le roi d’Alexandrie que le lui avait offert et le prophète l’appréciait. Le troisième était Adh–Dharib et dans la langue arabe, Dharib est un mot singulier dont le pluriel est Adh–Dhirab et veut dire les petites montagnes. Il a été appelé ainsi en raison de sa vigueur et de sa grande taille. C’était Farwah Ibnou ^Amr Al–Joudhamiyy qui le lui avait offert. Le quatrième, Sabhah qui est une jument de couleur marron que le prophète avait acheté pour 10 chameaux. Le cinquième c’est Al–Mourtajiz qui était un cheval qui avait un beau hennissement. Il l’avait acheté d’un campagnard et il était de couleur blanche. Le sixième Ward lui avait était offert par Tamim Ad-Dariyy. Le septième Al-Lahif, et ce sont là les sept montures connues chez les spécialistes de la biographie du prophète.
La mention des récipients qu’avait utilisé le prophète et autres ustensiles
Le prophète avait de nombreux récipients, parmi lesquels un récipient qui s’appelait Ar–Rayyan, un autre Al–Moughith, un autre Moudabbab, car une partie était rafistolée avec de l’argent. Le prophète les secourait lorsque les compagnons étaient dans le besoin ou lorsqu’ils étaient malades, ils buvaient dans ces récipients et ils guérissaient par la volonté de Allah. Il avait un autre récipient en verre et un autre que le prophète utilisait pour ses besoins, qu’il mettait sous l’endroit ou il dormait, qu’il utilisait dans les nuits froides.
Le prophète avait aussi un grand récipient en pierre à partir duquel il faisait le woudou’. Le récipient dans lequel il puisait l’eau était appelé As–Sadirah. Et la Qas^ah était appelé Al-Gharra’ parce qu’elle était grande. Al-Qas^ah c’est la grande assiette dans laquelle on mange la nourriture.
Le prophète avait un récipient appelé Sa^ car il servait pour mesurer la quantité de nourriture de base à sortir en tant que zakat de Al-Fitr. Il avait aussi une boîte et un couffin d’Alexandrie, de forme carrée que lui avait offert Al-Mouqawqis, le roi d’Alexandrie, avec Mariyah, la mère de son fils ‘Ibrahim. Le prophète mettait dedans ses affaires personnelles, son siwak et la mak-halah, c’est-à-dire ce qu’il utilisait pour mettre le kouhoul dans les yeux, il en faisait avant de dormir. Il y avait aussi son miroir, que le prophète utilisait et qui était appelé Al-Moudhillah et Al-Miqrad, c’est à dire un instrument pour couper qui était appelé Al-Jami^ et c’était ces affaires là qu’il emmenait aussi avec lui dans ses voyages.
Le prophète avait aussi un lit que lui avait offert le compagnon honorable ‘As^ad Ibnou Zourarah. Les pieds de ce lit étaient en bois de as-saj. Il a été rapporté de la dame honorable ^A’ichah que Allah l’agrée qu’elle disait : « quand Qouraych était à La Mecque nous aimions beaucoup dormir sur des lits et quand le messager de Allah est arrivé à Médine et qu’il avait été hôte de Abou ‘Ayyoub Al-‘Ansariyy, le prophète a dit : « ‘ama lakoum sarir ? », ce qui signifie : « Avez-vous des lits ? ». Ils ont répondu « non ». C’est alors que la nouvelles parvint à ‘As^ad Ibnou Zourarah qui lui a envoyé un lit dont les pieds étaient du bois de as-saj et le prophète dormait dessus jusqu’à ce qu’il vint s’installer dans ma maison et il me l’a offert et il dormait et lorsqu’il est mort il était dessus. Les gens ont voulu transporter sur ce lit leur morts et Abou Bakr et ^Oumar et d’autres personnes encore ont été portés sur ce lit pour rechercher la barakah ». Ce qui a été dit ici n’est pas en contradiction avec ce qu’on a dit plus haut au sujet de la couche, c’est à dire que ce qu’on a dit plus haut pour les couches c’est que le plus souvent le prophète dormait à même le sol. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne lui arrivait pas de dormir aussi sur un lit.
Information Utile : Les compagnons, que Allah les agrée, recherchaient la barakah par les traces physiques du prophète, durant sa vie et après sa mort et les musulmans ont poursuivis sur cela jusqu’à nos jours. Le tabarrouk signifie la demande de recherche de biens et il est permis de faire le tabarrouk et cela nous l’avons compris à partir des actes du prophète éminent qui à lui-même distribuer ses cheveux et ses ongles à ses compagnons que Allah les agrée afin que ces cheveux demeurent une bénédiction entre leurs mains et un rappel pour eux et afin qu’ils puissent obtenir grâce aux cheveux du prophète la guérison de leurs maladies. Pour qu’ils demandent les bénédictions et pour qu’ils demandent l’intercession du prophète à Allah tabaraka wa ta^ala grâce aux traces physique du prophète. En cette belle habitude, cette habitude bénie, les compagnons ont été suivis et c’est la voie du tabarrouk, cette voix qui a été suivi par ceux à qui Allah a accordé la félicité et le bien. Le Khalaf a repris cette habitude du Salaf et cela s’est prolongé jusqu’à nos jours.