Biographie : Le Sultan an nasir, SalaaHou d-Diin al ‘Ayyououbiyy
Le sultan an nasir, salahou d-din al ayyoubiyy
« Le sultan moudjahid »
Sa biographie :
C’est le savant, ascète, le moudjahid, le sultan Salahou d-din, Youssouf fils de Ayyoub fils de Chadhiyy. Il est né en l’an 532 de l’Hégire dans la citadelle de Tikrit qui est un fleuve qui se trouve au bord du Tigre, au sud de Baghdad en Irak. Son père était un gouverneur de la ville. Puis il s’est déplacé avec lui jusqu’à Al Mousil. Il s’y est installé sous la tutelle de ^imedou d-din zankiyy. Son cœur était pur, sa langue chaste. Il rétablissait les droits. Il empêchait le soudoiement et il punissait pour cela. Il accordait le droit pour chacun et c’était quelqu’un, que Allah lui fasse miséricorde, qui était un fin politique, adroit, un guide téméraire, dont les nouvelles ont étés diffusés en Orient et en Occident.
Son père, Nadjmou d-din ayyoub, s’est déplacé avec sa famille jusqu’à Ba^labak, après que ^imed d-din l’est désigné comme gouverneur de cette ville. Mais il n’est pas resté longtemps à Ba^labak. Puisqu’ils sont partis par la suite vivre à Damas. Salahou d-din s’est chargé de la responsabilité de la police de Damas, de l’époque de Nourou d-din. Mais après la mort de Al ‘atabak, nourou d-din ibnou ^imedou d-din zankiyy en l’an 569 de l’Hégire, Salahou d-din a gouverné l’Egypte et le cham et d’autres pays. Puis, il s’est préparé pour unifier les pays islamiques. Il a préparé les armées pour combattre les mécréants, et récupérer le restant des terres de ach-cham. Il a également préparé une armée pour récupérer le Yémen. Et il a envoyé à la tête de cette armée son propre frère Touran chah, fils de Ayyoub. En effet, Salahou d-din a vu que en adjoignant le Yémen à sa souveraineté, les musulmans pourront ainsi avoir le pouvoir sur les embouchures de la mère rouge afin de défendre les terres sacrées, du Hidjaz. Surtout après avoir repris la région de Al ^aqabah, qui se trouve au bord de la mère rouge. Par ailleurs, ^adan était devenu un centre important pour le commerce islamique. Il était donc important de la protéger des attaques des croisés, qui voulaient ainsi assurer la continuité de leurs territoires avec leurs partisans en Abyssinie. Il était donc important de préserver l’embouchure sud qui donne sur le mère rouge.
Ainsi, après que Salahou d-din ait préparé l’armée, son propre frère a traversé avec les armées islamiques jusqu’à Djouddah. Et à partir de là-bas jusqu’à Mekkah où il est entré pour faire une ^oumrah. Ensuite, il a marché sur Zabid, qu’il a pris à son pouvoir. Et il a fait prisonnier le gouverneur de ^adan. L’armée a poursuivi son avancée et y a pris le pouvoir de la citadelle à ta^z qui est une des citadelles les plus protégées. Il a agit en bien avec ses habitants, Et il a éliminé toutes les divisions et les disputes. Il a ainsi annulé le restant du pouvoir Fatimide. Banou Ayyoub a gouverné le Yémen plus de la moitié d’un siècle.
Par ailleurs, le sultan Salahou d-din avait envoyé un bataillon à l’ouest de l’Egypte, sous la gouvernance de Qaraqouch, qui a prit barqah et tripoli et tunis. Ainsi il a unifié les pays islamiques en un seul front qui s’étend de barqah et Tunis à l’ouest jusqu’à l’Euphrate à l’est. Et de Al mousil et halab au nord jusqu’à an-noubah et le Yémen au sud. Il restait un souci à Salahou d-din, c’était de libérer Al ‘aqsa de l’ennemi qui était en Palestine.
La prise de position de du fort de Al kirk :
Badjan As-sakiyy qui était un croisé avait fait construire le fort de Al kirk qui se trouve au sud de la Jordanie. Et ce fort avait été construit sur une hauteur, ses murs étaient élevés et il était étendu de sorte qu’il pouvait contenir un grand nombre de soldats avec leurs familles. Et il était très bien défendu sur une hauteur de pierre de sorte qu’il soit difficile de l’atteindre de différentes directions tant la pente était abrupte. Pour y arriver, un pont a été construit et il était facile de le défendre du coté du fort. Mais la position de ce fort avait une importance stratégique pour des chemins qui mènent à l’Egypte vers les pays de Ach-cham. Et Ronald Chaniol avait gouverné cette région. Il était surnommé « Arnart » tout comme l’avaient surnommé les arabes. Arnat était un homme qui faisait beaucoup les jeux de paris. C’était quelqu’un qui était quelqu’un de vilain qui ne respectait pas les engagements. A plusieurs reprises, il avait violé les pactes qu’il avait fait avec les musulmans. Et il attaqué les caravanes commerciales islamiques et il les pillait. Le sultan Salahou d-din a fixé une stratégie pour prendre le fort qu’il considéré comme une épine dans la gorge des musulmans. Salahou d-din a assiégé le port et le siége a duré plus d’un an au point que les gens consommés leurs propres bêtes. Ils ont demandé à avoir une garantie de sécurité en contrepartie de rendre le fort. Le sultan a accepté et a donné la garantie de sécurité à ceux qui y résidait.
La grande bataille de Hittin :
Le village de Hittin se trouve à l’ouest de Tibériade, elle est riche en eau avec beaucoup de pâturages dans certaines parties. La bataille a eu lieu dans une région qui s’étend de tiberaite à l’est et de tafouriayah à l’ouest. Et cette parie là était sèche, difficile, comportant très peu d’eau mis à part des puits et des sources rares. Bien que la libération de baytou l maqdis des mains des croisés était l’objectif pour lequel œuvré le sultan mudjahid salahou d din après avoir unifié le front islamique et qu’il a sécurisé les frontières. Il ne voulait pas être celui qui commencé la guerre pour une raison qu’il voulait. Il a attendu que Arnat celui qui gouvernait al kirk qui était connu pour sa trahison et ses supercheries, commence. Arnat avait attaqué une caravane qui passait par al kirk sur son chemin d’Egypte vers ach cham. Il l’a pillé, il l’a fait prisonnier et a tué les gens de la caravane. Il a dit aux prisonniers alors qu’il les torturés : « Que votre Mouhammed vienne pour vous délivrer. ». C’est alors que salahou d din s’est mis en colère et il a fait le vœu que si Allah le lui permet, il le tuera de ses propres mains. Salahou d-din a appelé à l’alerte générale pour le djihad et après que les préparatifs furent terminés et que les armées islamiques volontaires soient venues de différentes régions du royaume, salahou d din a quitté Damas, vers basrah. Il a commencé par attaquer al kirk, il a pris possession de tiberiate mais comme la citadelle n’était pas facile à prendre, il l’a laissée pour y revenir plus tard. Et il a commencé par renforcer ses positions et là apparaît l’adresse de salahou d din et sa grande force militaire. En effet, il n’a pas fait avancer ses armées vers la bataille, mais il a plutôt forcé l’ennemi à venir vers lui afin que l’armée et les chevaux de l’ennemi soient fatigué. Les disputent éclatèrent dans l’armée de l’ennemi. Et ils se partagèrent en deux groupes. Raymond était le gouverneur de Tripoli voulait que les armées restent à safouriyyah parce qu’elles étaient proches de leurs royaume du coté de la mer. Et pour amener les armées des musulmans, à traverser le désert, entre tiberiate et safouriyyah de sorte que cette armée soit fatiguée, et qu’il soit facile de la vaincre. Mais arnat, le gouverneur de al kirk, lui qui était assoiffé du sang des musulmans, voulait au contraire s’empressait de s’avancer vers tiberiate, pour prendre par surprise salahou d din. Et ce fut l’avis de arnat qui l’emporta. Les armées des croisés avancèrent alors qu’elles étaient en proie à de profondes disputent. En plus de la température élevée en été alors que l’armée de salahou d din conservée sa force. Quand la nouvelle de l’avancée des ennemis parvint à salahou d din il dit : « Ce que je recherche est arrivé et nous avons eu ce que nous souhaitons. Ainsi l’armée des croisés avança avec leur armes leur armures leurs boucliers de fer et la chaleur du soleil se reflétait sur le sable du désert et la température était extrêmement élevée au point qu’ils allé tomber tellement leur fer était lourd. C’était un samedi cinq jours restant du moi de rabi^ou l akhir, de l’année 583 de l’Hégire. Lorsque la bataille s’engagea, les musulmans encerclèrent les ennemis, et ils les entourèrent comme un bracelet entoure un poignet. Ils ont tué beaucoup et fait prisonnier. Raymond, le gouverneur de Tripoli, voulait provoquer une brèche, dans le siège qui était autour d’eux. Et taqiyyou d din , le fils du frère de salahou d din, lui a préparé une ruse, il manifesta qu’il avait perdu et il lui a laissé le chemin pour sortir puis taqiyyou d-din referma à nouveau le cercle des musulmans. Raymond et son armée se sont trouvé séparé des armés des croisés qui étaient encerclés. Il préféra être sauvé et s’enfuir vers Tripoli. Il mourut peu de temps après par chagrin et tristesse, quand on l’a accusé de trahison. Salahou d din par ailleurs a fait allumé du feu dans les herbes qui ont entouré les positions de l’ennemi. Leur moral fut atteint, et beaucoup d’entre eux moururent et reste fut prisonnier. L’historien ibnou l athirr qui était contemporain à cette bataille, a dit dans son tarif : « Tous ceux qui voyaient les morts, pensaient qu’il n’y avait plus de prisonniers et tous ceux qui voyait les prisonniers croyait qu’il n’y avait plus de mort. ». Un autre a dit : « Un chevalier parmi les musulmans avait dirigé trente ou quarante prisonniers avec une même corde et il arrivé qu’il y ait eu deux cent croisés prisonniers surveillé par un seul cavalier musulman ». Le nombre des prisonniers fut estimé à trente mille, choses qui baissa leur prix dans le marché quand ils furent exposés en vente. Et on en vendit l’un d’entre eux en contrepartie d’une claquette. Parmi les prisonniers, il y avait la plupart de leur chefs, de leur roi et parmi eux arnat. Salahou d din a blâmé fortement arnat pour ce qu’il avait fait avec la caravane musulmane et pour s’être moqué du prophète. Il lui a proposé l’islam, il a refusé. C’est alors que salahou d din brandit son épée et lui a dit : « Me voici prendre la victoire pour mohammed salla lahou ^alayhi wa sallam ».Et l’a tué en respectant le vœu qu’il avait fait. Après cela, l’Etat surnommé archalim s’écroula. Et le sultan salahou d din put récupérer toutes leurs villes et leurs fort. Les villes tombèrent l’une après l’autre entre les mains des musulmans. Et surtout ^akkaa, yaafaa, ^ifa , Saydah, beyrout et djoubayd.
Son amour pour la science de la religion et sa piété :
As soubkiyy dans tabaqat ach chafi^iyyah dit au sujet de salahou d din qu’il avait entendu le hadith du prophète auprès du hafidh abou tahair as salafiyy et abou tahir ibnou ^awf et le chaykh qoutbou d din an naycabouriyy et ^abdou l lah barwiyy an nahwiyy et beaucoup d’autres encore.
Le sultan salahou d-din a suivi la voie du salaf vertueux, en protegeant la religion en s’attachant à la croyance pure et claire, la croyance des gens de la vérité. Il avait ordonné, que Allah l’agrée, que l’on enseigne la croyance islamique qui comporte l’exemption de Allah de l’endroit de la localisation de la couleur et de toutes autres caractéristiques des créatures. Que l’on enseigne cette croyance dans les qouttab et les madrasah. L’illustre savant mouhammed ibnou habbati lah al makkiyy, avait composé un épître dans la croyance qu’il avait appelé hadaiqou l fousoul wa djawahirou l ousoul ( les jardins les saisons et les perles des fondements) qui est dans la science de al kalam conformément aux règles de abou l haçan al ach^ariyy, que Allah lui fasse miséricorde. Il l’a ensuite offert au sultan salahou d din qui a ordonné qu’on l’enseigne dans les écoles pour les petits enfants. Et ce texte fut connu par al ^aqidah as salahiyyah. Parmi les paroles qu’il y dit il y a ce qui signifie :
Le créateur de ce monde est unique Il n’a pas d’aide parmi ses créatures
Il est exempt de l’associé et des enfants Il est exempt de tout équivalent.
Il est exempt de début il n’a pas de commencement Il est exempt de fin il n’en n’a pas
Et ses contemporains disaient de lui que son cœur était empli de crainte de Allah, que ses larmes coulaient par la crainte de Allah lorsqu’il entendait le Qour’an. Il glorifiait énormément les rites de l’islam.
Parmi les choses qu’il a annulées :
Parmi les choses louables qu’il a annulées, c’est qu’il avait annulé les impôts qui étaient pris des pèlerins qui prenaient la mer sur la voie de ^aydhab de l’époque de moukaththar ibnou ^isa qui est le dernier des émirs de la mecque surnommé al hawachim . En effet, celui qui ne donné pas cette taxe à ^idhab elle était prise de lui a djouddah . Il s’agissait de 7 dinars égyptien sur chaque personne. Et la raison pour laquelle il avait annulé c’est que le chaykh ^oulwan al asdiyy al halabiyy avait entamé le voyage pour le pèlerinage. Et lorsqu’il arriva à djouddah, on lui demanda cette taxe. Mais il refusa de la donner, et il voulut revenir, c’est alors que les soldats, ont essayé de le convaincre de ne pas repartir, et ils ont demandé l’autorisation au gouverneur de la mecque. Et c’était le charif moukaththar ibnou ^iça. Il a ordonné qu’on le laisse passé, et qu’on ne lui réclame pas cette argent. LOrsqu’il arriva à la mecque, il le rencontra et il s’excusa auprès de lui. En lui disant que les entrées d’argent de la mecque ne suffisent pas pour leur affaires, c’est ce qui les avaient amenés à prelever cette taxe injuste. Le chaykh ^oulwan à écrit une lettre au sultan salahou d din et il lui a cité le besoin du gouverneur de la mecque et lui a dit que les revenus de la ville étaient faibles et qu’ils ne suffisaient pas aux besoins de la ville. Et que c’est ce qui l’avait amené à faire cette innovation atroce. Le sultan salahou d din lui envoya 8000 irdab de blé. Il a été dit 2000 dinars et 1000 irdib de blé. Il lui a ordonné d’abandonné cette injustice. Le sultan persévérait sur la prière surérogatoire. Il avait une habitude de nombre de prières surérogatoires qu’il accomplissait quand il se levé en plein milieu de la nuit. Et sinon, il les faisant avant la prière de as soubh. Et lorsque le temps de la prière venait alors qu’il était en voyage, il faisant halte et il faisait la prière. Durant sa maladie qu’il l’avait atteint à la fin de ses jours, il faisait la prière debout. Et c’était la maladie qui avait provoqué sa mort.
Mention de certains éléments de sa biographie et de son courage :
Le sultan salahou d-din que Allah l’agrée était attaché à la religion, il était ascète il multipliait les actes d’adorations. Il persévérait sur les cinq prières dans leur temps dans la mosquée. Même durant la maladie, il faisait preuve de courage, il assisté à la prière en assemblée dans la mosquée tout comme l’a cité Ibnou chadad. Et en plus de cela, il persévérait sur les prières surérogatoires et les rawatib et les prières de la nuit. Lorsque le temps de la prière venait, alors qu’il était en voyage, il faisait halte, il faisait la prière, et avec tout cela, que Allah lui fasse miséricorde, il choisissait celui qui allait le diriger dans la prière. Il préférait celui qui mémorisait le plus le Qour’an, qui le mémoriser et qui le réciter parfaitement. Souvent la récitation du Qour’an le touchait, et il arrivait aussi qu’il demandait au gardien la nuit qu’il lui récite deux jouz ou trois djouz ou quatre jouz et il resté à l’écouter réciter. Et ce qui témoigne de son profond amour et de sa grande glorification du Qour’an, c’est ce qui a été rapporté. Qu’un jour un enfant est passé devant lui, alors qu’il récitait le Qour’an, il a apprécié sa récitation, il l’a rapproché de lui, il l’a fait manger avec lui. Et il a fait un waqf pour cet enfant et pour son père, deux parties d’un champ, dont l’enfant et son père pouvait exploiter dans l’agriculture. Le sultan salahou d din que Allah lui fasse miséricorde, avait un cœur plein de crainte de Allah, des yeux qui pleurait plein de crainte de allah, il était doux il était indulgent, il était tendre, il donnait le bon conseil, il aimait la science et les étudiants de science. Il aimait beaucoup entendre le hadith du prophète. Lorsqu’il prenait connaissance qu’un chaykh mouhaddith qui avait une chaîne de transmission élevée, qui assistait aux assemblées de Sultan, il l’invité et il prenait de lui et il entendait et faisait entendre ses enfants et ses esclaves. Et si ce chaykh n’assistait pas aux assemblées de science, il allait lui-même vers lui, il écoutait de lui et il récitait et il prenait de lui le hadith. Le sultan que Allah l’agrée était équitable, il était miséricordieux, il soutenait le démuni et le faible qui subissaient les injustes. Il a organisé des assemblées pour rétablir les droits, chaque lundi et jeudi où assisté les faqih et les qadi. Et il permettait aux gens qui avaient des différents, de parvenir jusqu’à lui que ce soit des grands des petits des vieux ou des jeunes. Il n’y avait pas eu quelqu’un qui demande son renfort, sans qu’il écoute le plaignant et il rétablissait la justice. Ibnou chadad a dit : « Une fois je l’ai vu alors qu’un homme de Damas a demandé son renfort, il se plaignait du fils du frère du sultan. Le sultan a demandé qu’on lui ramène son neveu, pour qu’il assiste à l’assemblée mais taqiyyou d din était quelqu’un qu’on appreciait beaoucoup mais dans pareille situation il avait écouté le plaignant il l’avait invité et il a insisté pour que justice soit faite. Salahou d din était courageux était généreux. Il était un savant vertueux et modeste. Ils ont dit qu’ils n’a jamais retardé une prière par rapport à son temps. Et il n’a jamais fait une prière obligatoire sans qu’elle soit en assemblée. C’était quelqu’un qui craignait énormément Allah, qui ne craignait le blâme de personne pour soutenir la victoire, pour soutenir la religion agrée par Allah. Dans son assemblée, il réunissait les savants, les gens de mérite, et les pauvres, les soufiyy et ses compagnons et il faisant en sorte que tout le monde était comme le cœur d’une même personne. Pour ce qui est du courage et de la patience, le sultan avait atteint un haut degré pour cela. Il était, que Allah lui fasse miséricorde parmi les plus courageux. Il avait une âme qui était très forte. Il était pérsevèrant. L’ennemi ne lui faisant pas peur. Il faisait le tour de l’ennemi une ou deux fois par jours pour prendre de ses nouvelles lui-même s’il était proche de lui. Et il faisait ses plans calmement et avec précaution. Et quand la guerre battait son plein, il traversait les deux rangs, et il organisait lui-même les soldats, il leur ordonnait d’avancer de persévérer, et il s’exposait lui-même face à l’ennemi et c’était celui qui était le plus proche de l’ennemi, qui était ferme comme un lion devant lequel les zèbres s’enfuient. Ibnou chadad a dit : « Je l’ai vu, que Allah lui fasse miséricorde, à l’extérieur de ^akkah, il était extrêmement malade, à cause de nombreuses ampoules, qui avaient poussées, au milieu de sa taille jusqu’à ses genoux, de sorte qu’il ne pouvait pas savoir. Il était sur son coté à l’intérieur de la tente. Et il n’avait pas voulu qu’on amène de la nourriture parce qu’il ne pouvait pas asseoir. Et il ordonnait qu’on donne la nourriture aux gens. Malgré cela, il avait pris place au milieu de la tente, proche des champs de bataille et il avait organisé l’armée en une aile droite, une aile gauche et un cœur. Et avec tout cela, il était sur sa monture du début de la journée jusqu’au coucher du soleil, il faisait le tour de son armée. Et ibnou chadad a dit : « Je l’ai vu la nuit assiégeant safad et il a dit : « Nous ne dormirons pas ce soir, avant d’avoir construit cinq catapultes ». Et il a préparé pour chaque catapulte, des gens qui s’occupent de le mettre en place. Nous avions passé toute la nuit à être à son service et les informations lui parvenaient que telle catapulte avait été déjà construite et telle autre jusqu’au matin et il avait terminé et c’était une des plus longues nuit et des plus froides.
Parmi ses œuvres militaires les plus éminentes, et les plus réputées, c’est la libération de baytou l maqdiss, et la conquête de al qouds puisqu’il y est entré le 15 du mois de rajab et il y a pris la ville le vendredi 27 du mois de radjab à l’occasion du souvenir du mois de al isra’ wal mi^radj (le voyage nocturne et l’ascension). Et la prière du vendredi y a été organisée. Les paroles allahou akbar et la ilaha il lalah se sont élevées. Et c’était une conquête et une libération éminente, et inspirant le respect.
Parmi ses recommandations :
Il a été rapporté qu’il avait recommandé à l’un de ses fils en lui disant : « je te recommande de faire preuve de piété à l’égard de Allah. Parce que la piété c’est la tête de tout bien. Et je t’ordonne de faire ce que Allah ta ordonné. Parce que ce sera la cause de ta sauvegarde. Et garde toi de l’effusion injuste du sang parce que le sang ne dors pas, il peut provoquer la vengeance. Et je te recommande de protéger ton cœur, et le cœur de tes sujets. Et d’étudier leurs affaires. Et ne soit pas haineux envers quiconque car la mort ne laisse personne éternellement vivant.». Et lorsqu’il entendait, que Allah lui fasse miséricorde, qu’un ennemi approchait le pays des musulmans, il se jetait et prosterner en invoquant Allah par cette parole : « Mon Seigneur je n’ai plus de cause du bas monde pour soutenir la religion que tu agrées. Il ne me reste que de me remettre à toi, dem’attacher à ma religion et de me fier à toi. Tu es celui qui me suffit, qui mieux que toi me suffirait ».
Al qadiyy ibnou chadad a dit : « Je l’ai vu une fois prosterné, avec les larmes qui tombaient sur sa barbe, puis sur son tapis de prière, et je n’entendais pas ce qu’il disait. Et ce jour là ne s’est pas terminé avant que les nouvelles de la victoire sur les ennemis les barbares. Il choisissait le temps de la prière du vendredi pour mener les attaques entre ces ennemis en recherchant ainsi la barakah par les invocations des orateurs qui faisaient des invocations en sa faveur pour qu’il ait la victoire.
Ses traces et son décès :
Il a fait construire les mosquées et les madrassah. Il a fait construire la citadelle de al djabal, au Caire. Il l’a assiégée. Il a fait construire la coupole de ach chafi^iy. Il était de l’école chafi^ite et de croyance ach^arite. La nuit du samedi 16 de s safar, il fut extrêmement fatigué. Et au milieu de la nuit, il fut pris d’une forte fièvre. La maladie devint de plus en plus dure. Les médecins le visitèrent pour l’examiner. Et la fièvre devenait de plus en plus dure au point qu’il se mit à trembler et qu’il s’évanouit. Le pays fut déstabilisé. Le chagrin général. Et les gens pleuraient. Le dixième jour de sa maladie, il se mit à transpirer jusqu’à quitter le lit, et sa maladie devint encore plus dure la douzième nuit de sa maladie. Le chaykh abou dja^far, l’imam des kallasah, vint pour passer la nuit auprès de lui dans la citadelle pour lui rappeler les deux témoignages lors de la sortie de l’âme. Et lorsque le sultan mourut, la nuit du 27 de safr, après la prière de adh dhor du mercredi il fut emmené dans un cercueil et les gens firent la prière en sa faveur puis il fut enterré dans la citadelle de Damas dans la maison dans laquelle il résidait. Et il fut mis dans son lahd, le temps de la prière de al ^asr après la prière du même jour. Son décès avait eu lieu dans l’an 589 de l’Hégire, il avait 57 ans. Il avait laissé 17 garçons, et une seule fille. Il n’y avait pas dans sa caisse plus que 2 dinars et 4 dirham. Il était resté sultan pendant 24 ans. Après quoi, il mourut et avait donc 57 ans. Il a un maqam qui est connu que les musulmans visitent en recherchant la barakah par sa conduite embaumée et sa voie de droiture. Ce sultan moudjahid avait 3 facteurs qui lui avaient préparé sa réussite et qui ont fait de lui un guide et un gouverneur, et un cavalier téméraire. C’était sa nature que Allah lui a accordée, la science qu’il avait acquise et l’expérience pratique. Et tout cela était embellit par l’attachement à la religion, la piété, l’ascèse, et le fin stratège militaire. Peu de temps après, il a pu étendre son sultanat d’Egypte jusqu’aux pays de ach cham et unifier les pays et les gens. Il a rétablit la terre à ses propriétaires, et à la communauté sa force, après la faiblesse qui l’avait atteinte. Que Allah fasse miséricorde au sultan moudjahid salahou d din le héros de la bataille de hittine. Celui qui a livéré baytoul maqdiss. C’était un homme de croyance, un homme ascète et pieux, il a accordé pour la communauté de l’islam sa gloire il a dominé ses ennemis. Il a fait en sorte que la parole de la religion de Allah soit la plus haute, la plus élevée, et la parole de ceux qui ont mécrus la plus basse.