Chaykhaboulaliyah's Blog


Khoutbah : Aadam, le père de tous les humains

Posted in islam par chaykhaboulaliyah sur janvier 12, 2011
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La louange est à Allah et que l’honneur et l’élévation en degré soient accordés au Prophète de Allah.

Louanges à Allah l’Unique, Celui Qui n’a besoin de rien, Celui Qui n’est pas engendré, Qui n’engendre pas et Qui n’a nul équivalent. Je loue Allah, ta^ala, et je L’implore de me guider sur le chemin de droiture. Je recherche Son pardon et je me repens à Lui. Je recherche la préservation de Allah contre le mal de nos âmes et de nos mauvais actes. Celui que Allah guide, c’est lui le bien guidé ; et celui qu’Il égare, nul ne peut le guider.

Que l’honneur et l’élévation en degré les plus complets et les plus parfaits soient accordés à notre maître Mouhammad le maître des fils de ^Adnan, celui que Allah a envoyé en tant que miséricorde pour les mondes, en tant que guide et annonciateur de bonne nouvelle et avertisseur d’un châtiment, appelant à la religion agréée par Allah par Sa volonté, le Prophète qui est tel une lumière éclatante et une lune éclairante. Allah a guidé par lui la communauté. Il a dévoilé par lui les obscurités. Le Prophète a ainsi transmis le message. Il s’est acquitté de ce qui lui a été confié. Il a conseillé la communauté. Que Allah le rétribue pour nous du meilleur de ce dont Il a rétribué un de Ses prophètes. Je témoigne qu’il n’est de dieu que Allah, Lui seul n’a pas d’associé. Il a envoyé Son messager avec l’enseignement de droiture et la religion de la vérité. Je témoigne que notre maître Mouhammad r est Son esclave et Son messager. Que Allah l’honore ainsi que tous les messagers qu’Il a envoyés.

 

 

Esclaves de Allah, je vous aime par recherche de l’agrément de Allah. Je vous recommande ainsi qu’à moi-même de faire preuve de piété à l’égard de Allah, Lui Qui dit dans Son Livre honoré : [ إِنَّ اللهَ اصْطَفَى ءادَم ] (‘inna l-Laha stafaAdama) ce qui signifie : « Certes, Allah a élu Adam » [sourat Ali ^Imran / 33].

La signification de la ayah est que Allah a élu et privilégié Adam, Il lui a accordé un mérite supérieur à celui de tous les anges. La preuve que Allah l’a privilégié par rapport à tous les anges, c’est qu’Il a ordonné aux anges, y compris Jibril, de se prosterner pour Adam, d’une prosternation de salutation et non d’adoration. Ils se sont tous prosternés. ‘Iblis, qui vivait alors avec les anges, était musulman. Mais il a fait preuve d’orgueil. Il a dit : (comment vais-je me prosterner pour celui-là qui a été créé de terre alors que moi je suis de feu !) Les anges lui ont dit, en transmettant de Allah : « Qu’est-ce qui t’empêche de te prosterner ?! » Il a répondu : (je suis meilleur que lui. Tu m’as créé de feu et Tu l’as créé de terre). C’est à ce moment-là qu’il est devenu mécréant. C’est lorsqu’il a renié et rejeté l’ordre de Allah qu’il a mécru. En effet, un musulman qui a pour croyance que la prière est obligatoire et que tout ce qui est parvenu du Messager est vrai mais qui n’accomplit ni la prière, ni le jeûne ni la zakat, ce musulman n’est pas mécréant mais aura désobéi à Allah.

Si ‘Iblis s’était limité à délaisser la prosternation sans émettre d’objection contre l’ordre de Allah, il ne serait pas devenu mécréant. Cependant, il a émis une objection contre l’ordre de Allah, il a fait preuve d’orgueil et est devenu mécréant.

La mécréance de ‘Iblis est connue : les gens âgés et les plus jeunes le savent. Mais il est arrivé qu’un homme a tenu une conférence dans laquelle il a dit : (‘Iblis n’est pas devenu mécréant, ‘Iblis n’est pas devenu mécréant). Il a prétendu : (puisqu’il a reconnu l’existence de Allah, il n’est pas mécréant) !!! Cet homme est devenu mécréant car il a contredit le Qour’an. Il a contredit la parole de Allah ta^ala : [ وَكَانَ مِنْ الْكَافِرِينَ ] (wa kana mina l-kafirin) ce qui signifie : « Il est passé au nombre des mécréants » [sourat Sad / 74].

Le Qour’an a jugé ‘Iblis mécréant. Or cet homme a dit : (il n’est pas devenu mécréant), ce qu’il a répété deux fois. Il y a maintenant certaines femmes et certains hommes qui disent que cet homme n’est pas devenu mécréant. Eux-mêmes sont sortis de l’Islam, comme lui, car celui qui contredit le jugement du Qour’an devient mécréant.

Par ailleurs, Adam ^alayhi s-salam a été créé à partir de terre, des sols de cette terre. Allah a ordonné à l’ange de recueillir des sols de cette terre, il a pris une poignée de terre rouge, une de terre noire et de ce qui est intermédiaire, différentes sortes de terre, de la mauvaise et de la bonne, de toutes les sortes. C’est pour cela que la descendance de Adam présente cette variété : certains sont noirs, d’autres blancs et d’autres entre les deux.

‘Iblis a vécu au paradis qui est au-dessus des sept cieux. Le paradis n’est pas un jardin en Inde comme le prétendent certains menteurs. Ils disent que Adam a été créé au paradis c’est-à-dire en Inde, dans une région belle et douce et non au paradis qui est au-dessus des sept cieux. Ces gens-là se sont égarés : s’ils disent cela par entêtement, ils sont devenus mécréants. Mais s’ils n’ont pas entendu autre chose, ils ne sont pas devenus mécréants.

Quant à Adam, Allah lui a permis de consommer de tous les fruits du paradis mis à part le fruit d’un seul arbre qu’Il lui a interdit de consommer. ‘Iblis lui est apparu sous l’apparence d’un humain, alors que Adam était avec Hawwa. Elle a été créée à partir de sa côte au paradis. Il leur a dit : (si vous mangez de cet arbre, vous vivrez éternellement) c’est-à-dire que la mort ne viendra pas à vous. Hawwa a incité Adam à consommer le fruit de cet arbre. Lorsqu’ils en ont mangé, ils se sont retrouvés dans le péché, désobéissants à Allah. Mais ce n’était pas un grand péché. De plus, lorsqu’ils ont consommé de l’arbre, les vêtements du paradis qu’ils portaient sont tombés et leurs zones de pudeur sont apparues. Ils prirent alors des feuilles du paradis et les mirent sur eux. Les feuilles du paradis sont larges et ne sont pas comme les feuilles de ce bas monde. Le corps de Adam et de Hawwa faisait sept coudées de large et ils avaient une taille de soixante coudées. Etant donné la taille de l’homme, les arbres au paradis ont aussi une grande taille. Leurs feuilles également.

Par la suite, tous deux ont regretté et Allah a accepté leur repentir. Plus tard ils ont été descendus depuis le paradis jusque sur la terre. Allah ta^ala leur a donné comme provision des fruits du paradis. Ils se sont nourris des fruits du paradis que Allah a fait descendre avec eux. Ces fruits du bas mondes proviennent de ces autres fruits. Simplement, ces fruits-ci s’altèrent alors que les autres non.

Allah a enseigné à Adam la fabrication de toute chose. Il a extrait l’or et l’argent métal et en a fabriqué des dinar et des dirham. Il fabriquait du pain après la récolte. Il lui a enseigné aussi la forge, le tissage et bien d’autres choses comme la construction des maisons.

Adam était beau, il avait des cheveux épais. Ses cheveux étaient longs et lui arrivaient aux épaules. Il a vécu huit cent soixante-dix ans sur terre. Il est parti à La Mecque et a construit la Ka^bah sur ordre de Allah.

La prophétie lui est parvenue après sa descente sur terre. Lorsqu’il était au paradis, il n’avait pas encore reçu la mission de Prophète.

Que Allah honore et élève davantage notre Prophète Mouhammad ainsi que Adam et tous les prophètes.

Par ailleurs, lorsque ‘Iblis est descendu sur terre, il a eu une descendance : de sexe masculin et de sexe féminin, tout comme les humains. Allah a guidé une partie de sa descendance à l’Islam. Il y a parmi les jinn des jinn musulmans. Il y en a qui sont musulmans vertueux, il y a des savants. Et il y a des jinn musulmans qui ne sont pas vertueux et qui sont injustes.

Les vertueux d’entre eux ne nuisent pas aux fils de Adam. Mais les mécréants parmi eux nuisent aux fils de Adam. Les grands pécheurs parmi eux, c’est-à-dire ceux qui ne craignent pas Allah, nuisent aussi.

Le Messager ^alayhi s-salam nous a enseigné des choses qui nous sont profitables. Il a dit :

(( ستر ما بين أعين الجن وأوراك ابن ءادم أن يقول إذا دخل الكنيف أن يقول بسم الله ))

(satrou ma bayna ‘a^youni l-jinni wa ‘awraki bni ‘Adama ‘an yaqoula ‘idha dakhala l-kanifa ‘an yaqoula bismi l-Lah) ce qui signifie : « Une protection pour les zones de pudeur contre le regard des jinn, c’est de dire lorsque l’on entre aux toilettes : Bismi l-Lah ».

Le sens du hadith du Messager de Allah est que l’homme qui veut entrer aux toilettes, pour faire ses besoins, s’il dit « bismi l-Lah », les jinn ne voient pas sa zone de pudeur. Ils ne pourront pas la voir. Mais s’il ne le dit pas, ils pourront la voir. Il se peut qu’ils nuisent s’ils voient la zone de pudeur du fils de Adam.

Que Allah rétribue notre maître Mouhammad du meilleur de ce dont Il a rétribué un prophète pour sa communauté. Qu’Il le rétribue pour nous du meilleur de ce dont Il a rétribué un prophète pour sa communauté. Que l’honneur et l’élévation en degré de la part de Allah lui soient accordés ainsi qu’à sa famille.

 

Voici mes propos et je demande que Allah ta^ala me pardonne ainsi qu’à vous-mêmes.

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Commentaires fermés sur Khoutbah : Aadam, le père de tous les humains

Khoutbah : Le caractère licite de réciter le Qour’aan en faveur des morts musulmans

Posted in islam par chaykhaboulaliyah sur janvier 12, 2011
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La louange est à Allah et que l’honneur et l’élévation en degré soient accordés au Prophète de Allah.

Louanges à Allah l’Unique, Celui Qui n’a besoin de rien, Celui Qui n’est pas engendré, Qui n’engendre pas et Qui n’a nul équivalent. Je loue Allah, ta^ala, et je L’implore de me guider sur le chemin de droiture. Je recherche Son pardon et je me repens à Lui. Je recherche la préservation de Allah contre le mal de nos âmes et de nos mauvais actes. Celui que Allah guide, c’est lui le bien guidé ; et celui qu’Il égare, nul ne peut le guider.

Que l’honneur et l’élévation en degré les plus complets et les plus parfaits soient accordés à notre maître Mouhammad le maître des fils de ^Adnan, celui que Allah a envoyé en tant que miséricorde pour les mondes, en tant que guide et annonciateur de bonne nouvelle et avertis­seur d’un châtiment, appelant à la religion agréée par Allah par Sa volonté, le Prophète qui est tel une lumière éclatante et une lune éclairante. Allah a guidé par lui la communauté. Il a dévoilé par lui les obscurités. Le Prophète a ainsi transmis le message. Il s’est acquitté de ce qui lui a été confié. Il a conseillé la communauté. Que Allah le rétribue pour nous du meilleur de ce dont Il a rétribué un de Ses prophètes. Je témoigne qu’il n’est de dieu que Allah, Lui seul n’a pas d’associé. Il a envoyé Son messager avec l’enseignement de droiture et la religion de la vérité. Je témoigne que notre maître Mouhammad r est Son esclave et Son messager. Que Allah l’honore ainsi que tous les messagers qu’Il a envoyés.

 

La récitation du Qour’an pour les morts n’est pas une innovation interdite comme l’ont prétendu certains ignorants. Il n’y a en effet aucune preuve qui interdise la récitation du Qour’an en faveur du défunt musulman, ni dans Qour’an ni dans la Sounnah. D’autre part, aucun savant des écoles de jurisprudence ne l’a interdite. Comment certains ont-ils pu avoir l’audace de l’interdire alors que jamais personne avant eux n’a interdit de le faire ?

 

Nous allons citer les preuves qu’il est licite de réciter le Qour’an en faveur des morts, à partir des hadith du Messager de Allah r et à partir des paroles des compagnons et des savants des quatre écoles de jurisprudence.

 

1- Les preuves à partir des hadith du Messager de Allah r

La preuve que la récitation du Qour’an par autrui est utile pour le mort musulman, c’est la parole du Messager r : (( إِقْرَءُوا يَس عَلَى مَوْتَاكُم )) (‘iqra’ou Ya-Sin ^ala mawtakoum) qui signifie : « Récitez Ya-Sin pour vos morts ».

Parmi les preuves sur lesquelles les savants se sont appuyés pour déclarer licite la récitation du Qour’an sur la tombe du mort musulman, et pour déclarer que ça lui est profitable, il y a le hadith rapporté par AlBoukhariyy, Mouslim, At-Tirmidhiyy, Abou Dawoud et An-Naça‘iyy de Ibnou ^Abbas qu’il a dit : Le Messager de Allah est passé auprès de deux tombes et a dit :

(( إِنَّـهُمَا لَيُعَذّبَانِ وَمَا يُعَذَّبَانِ فِي كَبِيرِ إِثْمٍ )) (‘innahouma layou^adh-dhabani wa ma you^adh-dhabani fi kabiri ‘ithmin) ce qui signifie : « Ils sont en train de subir un châtiment et sont châtiés à cause d’un péché que les gens  ne voient pas comme un grand péché ».

Il a dit : (( بَلَى ، أَمَّا أَحَدُهُمَا فَكَانَ يَمْشِي بِالنَّمِيمَةِ ، وَأَمَّا الآخَرُ فَكَانَ لاَ يَسْتَـتِرُ مِنَ البَوْلِ )) (bala, ‘amma ‘ahadouhouma fakana yamchi bi n-namimah, wa ‘amma l-‘akharou fakana la yastatirou mina l-bawl) ce qui signifie : « Et pourtant, –c’est-à-dire qu’en réalité c’est un grand péché–, l’un des deux allait et venait des uns aux autres en rapportant les paroles pour semer la discorde (an-namimah), quant à l’autre il ne se préservait pas de l’urine ». Ensuite il a demandé qu’on lui apporte une palme verte, il l’a fendue en deux et en a planté une moitié sur l’une des tombes et la deuxième sur l’autre. Puis il a dit : (( لَعَلَّهُ يُخَفَّفُ عَنْهُمَا )) (la^allahou youkhaffafou ^anhouma) ce qui signifie : « Il se peut que leur châtiment en soit allégé ».

On tire de ce hadith qu’il est licite de planter de la végétation et de réciter le Qour’an sur les tombes des musulmans. En effet, si leur châtiment peut être allégé par le tasbih des plantes, que dire de la récitation du Qour’an qui est faite par un croyant ? Si le tasbih des plantes est utile au mort, il profitera à plus forte raison de la récitation du Qour’an.

L’Imam An-Nawawiyy a dit ce qui suit : « A partir de ce hadith, les savants ont jugé qu’il est recommandé de réciter le Qour’an sur les tombes, car si l’on espère l’allègement du châtiment par le tasbih des palmes de palmier, c’est à plus forte raison le cas pour la récitation du Qour’an ».

En effet la récitation du Qour’an que fait le musulman est plus éminente et plus utile que le tasbih d’une branche coupée. D’autre part, le Qour’an est déjà utile aux gens qui sont atteints de nuisance durant leur vie, il en va de même pour le mort.

 

2-La preuve à partir de la parole des compagnons du Messager de Allah r

L’Imam An-Nawawiyy a dit ce qui suit : « Il nous a été rapporté dans les Sounan de Al-Bayhaqiyy avec une chaîne de transmission haçan –fiable– que Ibnou ^Oumar a jugé recommandé de réciter sur les tombes après l’enterrement, le début et la fin de sourat Al-Baqarah ».

 

3- La preuve à partir de la parole des savants des quatre écoles

Les Malikites : Al-Qourtoubiyy a dit ce qui suit : « Chapitre concernant la récitation du Qour’an sur la tombe, pendant et après l’enterrement, et que les récompenses de la récitation du Qour’an, les invocations, les demandes de pardon ainsi que les aumônes qui lui sont dédiées parviennent au mort ».

Le Chaykh Ahmad Ad-Dardir qui est un savant de l’école de l’Imam Malik, a dit dans son explication du Moukhtasar de Khalil, Ach-Charhou l-Kabir ce qui suit : « Les savants successeurs ont jugé licite de réciter le Qour’an, de faire des évocations et d’offrir les récompenses au mort, et que tout cela lui parvient si Allah le veut. Voilà la voie des vertueux ».

Les Hanbalites : Mouhammad Ibnou Ahmad Al-Marwarroudhiyy l’un des élèves de l’Imam Ahmad Ibnou Hanbal a dit ce qui suit : « J’ai entendu Ahmad Ibnou Hanbal dire : « Si vous visitez les cimetières, récitez ‘Ayatou l-Koursiyy et [ قُلْ هُوَ اللهُ أَحَدٌ ] (qoul houwa l-Lahou ‘ahad) trois fois puis dites : « Ô Allah accorde les récompenses de ce j’ai récité aux habitants des tombes ».

Les Hanafites : AzZayla^iyy a dit ce qui suit : « Chapitre du pèlerinage effectué pour quelqu’un d’autre : Le fondement de ce chapitre est que, chez les savants de ‘Ahlou s-Sounnah wa l-Jama^ah, quelqu’un peut offrir les récom­penses de ses actes à quelqu’un d’autre, que ce soit les récompenses d’une prière, d’un jeûne, d’un pèlerinage, d’une aumône, d’une récitation du Qour’an, d’évocations ou de tout autre acte de bien, que cela parvient au mort et que cela lui est utile ».

Les Chafi^ites : L’Imam An-Nawawiyy a cité dans son livre Al-‘Adhkar ce qui suit : « Ach-Chafi^iyy et les ‘ashab –les savants de l’école– ont dit : « Il est recommandé qu’ils récitent auprès de lui quelque chose du Qour’an. Ils ont dit : Et s’ils récitent tout le Qour’an, c’est bien ».

L’Imam An-Nawawiyy a également dit dans Charhou l-Madh-hab ce qui suit : « Il est recom­mandé à celui qui rend visite aux tombes de réciter ce qu’il peut du Qour’an et après quoi de leur faire des invocations. Ach-Chafi^iyy l’a dit clairement et les savants ashabou l-woujouh de son école l’ont tous approuvé ».

Quant à ce qu’ont prétendus certains fabulateurs, que Ach-Chafi^iyy aurait interdit la récitation du Qour’an pour les morts, c’est un mensonge. La divergence porte simplement sur le fait de savoir si les récompenses lui parviennent ou non, et non pas sur le caractère licite ou illicite de réciter le Qour’an.

Ceux qui ont dit que les récompenses ne parviennent pas au mort l’ont dit dans le cas ou celui qui récite le Qour’an n’a pas demandé à Allah de les lui faire parvenir.

Ach-Chafi^iyy et d’autres que lui parmi les savants musulmans disent que les récompenses de la récitation du Qour’an ne parvient que si celui qui récite le demande par une invocation.

Mes frères croyants, si un musulman récite le Qour’an ailleurs que sur la tombe et veut être profitable à un musulman, qu’il dise : « Ô Allah fais parvenir les récompenses de ce que j’ai récité à Untel » ou ce qui de cet ordre, cela lui parviendra si Dieu le veut.

Les gens de ‘Ahlou s-Sounnah sont unanimes à dire que les invocations des musulmans et la demande de pardon sont utiles au mort musulman. Cette parole unanime concerne les invoca­tions faites après la récitation d’une partie du Qour’an pour lui faire parvenir les récompenses en disant : « Ô Allah, fais parvenir les récompenses de ce que j’ai récité à Untel ».

L’Imam AtTahawiyy que Allah lui fasse miséricorde a dit : « Il y a dans les invocations et les aumônes des vivants une utilité pour les morts, mais c’est Allah ta^ala Qui exauce les invocations et comble les besoins ».

Quant à la récitation qui est faite au niveau de la tombe, elle est utile même si elle n’est pas suivie par les invocations, car lorsque le Qour’an est récité, la miséricorde descend et le mort en bénéficie.

Mes frères croyants, certains mauvais innovateurs ont dit que le mort ne tire aucune utilité de la récitation du Qour’an alors que leur parole est rejetée par le Qour’an et la Sounnah. La parole de Allah : [وَأَن لَّيْسَ للإِنسَانِ إِلاّ مَا سَعَى ] (wa ‘an layça li l-‘insani ‘il-la ma sa^a) qui signifie : « La personne ne possèdera que ce pour quoi elle a œuvré », elle ne veut pas dire que l’homme ne pourra pas bénéficier des actes d’autrui, elle signifie que les œuvres d’autrui ne lui appartien­nent pas, qu’elles appartiennent à celui qui les a accomplies : il peut, s’il le désire, en faire profiter quelqu’un d’autre ou sinon les garder pour lui. Allah soubhanahou wa ta^ala n’a pas dit que l’homme ne bénéficiera unique­ment que de ce qu’il a fait lui-même.

Le sens général de la ayah a une portée spécifique qui a été rapportée par le texte concernant les aumônes, les invocations et ce qui est équivalent, tout comme la prière funéraire pour le mort lui est utile alors qu’elle ne fait pas partie des propres actes du mort.

Quant au hadith :

(( إِذَا مَاتَ الإِنساَنُ انْقَطَعَ عَنهُ عَمَلُهُ إِلاَّ مِنْ ثَلاَثة : إلاَّ مِنْ صَدَقَةٍ جَارِيَةٍ أَوْ عِلْمٍ يُنْتَفَعُ بِهِ أَوْ وَلَدٍ صَالِحٍ يَدْعُو لَهُ ))

(‘idha mata l-‘insanou inqata^a ^anhou ^amalouhou ‘il-la min thalathah : ‘il-la min sadaqatin jariyah ‘aw ^ilmin yountafa^ou bihi ‘aw waladin salihin yad^ou lahou) qui signifie : « Lorsque l’homme meurt, ses actes ne lui rapportent plus de récompenses sauf trois : une aumône qui court, une science qui profite à autrui et un enfant vertueux qui fait des invocations pour lui » [rapporté par Mouslim].

Ce hadith ne comporte aucune interdiction de la récitation du Qour’an en faveur des morts. Il ne signifie pas non plus que le mort ne bénéficie pas de cette récitation comme certains l’ont prétendu. Il signifie simplement que les récompenses des actes sujets à la responsabilité cessent après la mort.

Rien n’empêche que le mort puisse bénéficier des actes d’autrui. Pour preuve : les invocations et les aumônes lui parviennent même si elles n’ont pas été faites par son enfant.

De même la récitation du Qour’an qui lui est dédiée lui est utile en disant : « Ô Allah, fais parvenir les récompenses de ce que j’ai récité à Untel ».

Après tous ces éclaircissements, n’allons-nous pas agir en bien envers nos morts, en récitant pour eux le Qour’an et en demandant à Allah qu’Il leur fasse parvenir les récompenses plutôt que de perdre son temps à l’interdire comme si c’était une chose répréhensible comme le font certains ?!

Ô Allah, nous Te demandons de nous guider et nous Te demandons de nous préserver des causes de perdition, certes, Tu es sur toute chose tout puissant.

C’est l’agrément de Allah que nous recherchons et c’est Lui Qui guide vers la voie de la réussite.

Voici mes propos et je demande que Allah ta^ala me pardonne ainsi qu’à vous-mêmes.

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Khoutbah : Parmi les caractéristiques du Prophète et de sa communauté

Posted in islam par chaykhaboulaliyah sur janvier 12, 2011
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La louange est à Allah et que l’honneur et l’élévation en degré soient accordés au Prophète de Allah.

Louanges à Allah l’Unique, Celui Qui n’a besoin de rien, Celui Qui n’est pas engendré, Qui n’engendre pas et Qui n’a nul équivalent. Je loue Allah, ta^ala, et je L’implore de me guider sur le chemin de droiture. Je recherche Son pardon et je me repens à Lui. Je recherche la préservation de Allah contre le mal de nos âmes et de nos mauvais actes. Celui que Allah guide, c’est lui le bien guidé ; et celui qu’Il égare, nul ne peut le guider.

Que l’honneur et l’élévation en degré les plus complets et les plus parfaits soient accordés à notre maître Mouhammad le maître des fils de ^Adnan, celui que Allah a envoyé en tant que miséricorde pour les mondes, en tant que guide et annonciateur de bonne nouvelle et avertisseur d’un châtiment, appelant à la religion agréée par Allah par Sa volonté, le Prophète qui est tel une lumière éclatante et une lune éclairante. Allah a guidé par lui la communauté. Il a dévoilé par lui les obscurités. Le Prophète a ainsi transmis le message. Il s’est acquitté de ce qui lui a été confié. Il a conseillé la communauté. Que Allah le rétribue pour nous du meilleur de ce dont Il a rétribué un de Ses prophètes. Je témoigne qu’il n’est de dieu que Allah, Lui seul n’a pas d’associé. Il a envoyé Son messager avec l’enseignement de droiture et la religion de la vérité. Je témoigne que notre maître Mouhammad r est Son esclave et Son messager. Que Allah l’honore ainsi que tous les messagers qu’Il a envoyés.

Esclaves de Allah, je vous recommande ainsi qu’à moi-même de faire preuve de piété par recherche de l’agrément de Allah Al-^Aliyy Al-^Adhim, Lui Qui dit dans le Livre exempt d’erreurs : [ يا أيها الذين ءامنوا اتقوا الله حقّ تقاته ولا تموتنّ إلا وأنتم مسلمون ] (ya ‘ayyouha l-ladhina ‘amanou t-taqou l-Laha haqqa touqatihi wa la tamoutounna ‘il-la wa ‘antoum mouslimoun) ce qui signifie : « Ô vous qui êtes croyants, faites preuve de piété, véritablement et ne mourrez qu’en étant musulmans » [Ali ^Imran / 102].

La grâce est à Allah Qui nous a gratifiés du plus grand bienfait, le bienfait de la foi et de l’Islam.

La grâce est à Allah Qui a fait de nous des membres de la communauté de notre maître Mouhammad r qui dit dans le hadith honoré :

(( أنتم مُتِمون سبعين أمّة أنتم خيرها وأكرمها على الله )) (‘antoum moutimmouna sab^ina ‘oummatin ‘antoum khayraha wa ‘akramaha ^ala l-Lah) ce qui signifie : « Vous êtes les derniers de soixante-dix communautés. Vous êtes la meilleure et la plus honorable selon le jugement de Allah ».

Mes frères de foi, à l’occasion de la saison de la Commémoration de la naissance du Maître des mondes, le Bien-aimé du Seigneur des mondes et le plus honorable des messagers, notre maître Mouhammad, comme autant de maillons d’une chaîne en or, les discours que nous avons vus ensemble ont permis d’indiquer son grand mérite et son degré élevé r.

Après avoir parlé du mérite éminent de l’invocation en faveur du Prophète, après avoir montré la permission de chanter son éloge et après avoir abordé le récit de la naissance du Prophète r, nous parlerons aujourd’hui de certaines caractéristiques de ce Prophète et de sa communauté.

Alla ta^ala a fait de la Loi (Chari^ah) de Mouhammad r la plus facile des Lois. Dans certaines Lois des communautés des prophètes qui l’ont précédé, la prière n’était valable qu’en des endroits bien précis, qu’ils soient proches ou éloignés de leurs habitations. Il y avait en cela un très grand effort à faire. Mais dans la communauté du Prophète Mouhammad r, l’endroit où l’on se trouve lorsque le temps de la prière commence est un lieu de prière pour soi et son entourage. Il y a en cela une grande aisance.

Allah a révélé à notre maître Mouhammad la permission de faire le tayammoum avec de la terre, en cas d’absence d’eau ou d’incapacité à l’utiliser. Cela n’existait pas dans les Lois des prophètes qui l’ont précédé. Ils ne faisaient que  l’ablution –le woudou– puis accomplissaient la prière et lorsqu’ils ne disposaient pas d’eau pour faire le woudou, ils s’arrêtaient de faire la prière jusqu’à en trouver.

Dans certaines Lois passées, lorsque quelqu’un commettait un péché durant la nuit, il le retrouvait inscrit sur la porte de sa maison le lendemain.

Par ailleurs, dans la Loi de certains prophètes avant le nôtre, la part de zakat était du quart des biens de la personne alors que dans notre Loi, Allah a fait que la zakat sur l’or et l’argent métal soit du quart du dixième.

Allah a fait aussi que le jeûne pour cette communauté ait lieu à partir du lever de l’aube jusqu’au coucher du soleil alors que pour d’autres communautés avant celle-ci, les musulmans poursuivaient leur jeûne la nuit et le jour sans rien manger ni boire.

Certaines communautés ont reçu l’obligation d’accomplir cinquante prières alors que Allah a ordonné pour cette communauté cinq prières par jour et nuit. Il est en effet parvenu un hadith du Prophète r lorsqu’il a parlé de ce qui lui était arrivé la nuit de l’ascension :

)) فأوحى الله إليّ ما أوحى ففرض عليّ خمسين صلاةً في كل يوم وليلة فنَزلت إلى موسى صلى الله عليه وسلم فقال ما فرض ربك على أمتك؟ فقلت خمسين صلاة قال ارجع إلى ربك (أي إلى المكان الذي تتلقى فيه الوحي من ربك . فالله موجود بلا مكان) قال: ارجع الى ربك فاسأله التخفيف فإن أمتك لا يطيقون ذلك فإني قد بلوت بني إسرائيل وخبرتهم قال فرجعت إلى ربي فقلت يا ربي خفف على أمتي فحطّ عني خمسًا فرجعت إلى موسى فقلت حطّ عني خمسًا قال إن أمتك لا يطيقون ذلك فارجع إلى ربك فاسأله التخفيف قال فلم أزل أرجع بين ربي (أي المكان الذي كنت أتلقى فيه الوحي من ربي) قال فلم أزل أرجع بين ربي تبارك وتعالى وبين موسى عليه السلام حتى قال يا محمد إنهن خمس صلوات كل يوم وليلة لكل صلاة عشر فذلك خمسون صلاة((

ce qui signifie : « Allah m’a révélé ce qu’Il m’a révélé. Il a rendu obligatoire pour ma communauté cinquante prières par jour et nuit. Je suis redescendu auprès de Mouça r qui m’a dit : Qu’est-ce que ton Seigneur a rendu obligatoire pour ta communauté ? J’ai dit : Cinquante prières. Il a dit : Retourne à l’endroit où ton Seigneur t’a révélé cela et demande-Lui l’allégement ; certes, ta communauté ne pourra pas supporter cela, j’ai connu l’épreuve des fils de ‘Israil et je les ai expérimentés. Il a dit ce qui signifie : Je suis alors retourné à l’endroit où mon Seigneur m’avait révélé cela et j’ai dit : Ô Seigneur, allège pour ma communauté. Il m’a alors déchargé de cinq prières. Je suis revenu à Mouça et j’ai dit : Il m’a déchargé de cinq. Il a dit : Certes, ta communauté ne pourra supporter cela ; retourne à l’endroit où ton Seigneur t’a révélé cela –car Allah existe sans endroit– et demande Lui l’allégement. Il a dit ce qui signifie : J’ai ainsi fait des allées   et venues  entre l’endroit où mon Seigneur tabaraka wa ta^ala m’avait révélé cela et celui où se trouvait Mouça ^alayhi s-salam jusqu’à ce qu’Il dise : Ô Mouhammad, ce sera cinq prières par jour et nuit ; pour chaque prière, la récompense sera celle de dix ; ce sont là cinquante prières » [rapporté par Mouslim].

Par ailleurs le woudou a été ordonné avec l’ordre d’accomplir la prière. Le woudou n’est pas spécifique à cette communauté, il avait déjà été ordonné aux communautés antérieures. Cependant avant cette communauté, il n’y avait pas la ghourrah et le tahjil qui sont effectivement des caractéristiques propres à cette communauté.

C’est pour cela que le Messager de Allah r a dit :

(( إن أمّتي يدعون يوم القيامة غرًا محجلين من أثر الوضوء )) (‘inna ’oummati youd^awna yawma l-qiyamati ghourran mouhajjalina min ‘athari l-woudou) ce qui signifie : « Certes ma communauté viendra au jour du jugement le visage, les coudes et les chevilles auréolés de lumière –ghourr, mouhajjalin– des suites du woudou ».

Cela veut dire que lorsqu’ils lavent le pourtour du visage au-delà de sa limite pendant le woudou et lorsqu’ils lavent au-delà de la limite des coudes et des chevilles lors du lavage des avant-bras et des pieds, il leur sera accordé que ces endroits soient lumineux au jour du jugement et le Messager de Allah reconnaîtra les membres de sa communauté grâce à ce signe distinctif.

Parmi les caractéristiques spécifiques à ce Prophète éminent, c’est qu’il sera le premier à saisir l’anneau de la porte du paradis pour demander qu’on lui ouvre. L’ange gardien chargé de la porte du paradis dira : Qui est là ? Il répondra : Mouhammad. L’ange répondra : C’est à toi que j’ai reçu l’ordre d’ouvrir et de n’ouvrir à personne d’autre avant toi.

Parmi les caractéristiques de cette communauté il y a ce qui est parvenu dans le Sahih à partir de sa parole r : (( نحن الآخرون السابقون )) (nahnou l-‘akhirouna s-sabiqoun) qui signifie : « Nous sommes les derniers qui passeront les premiers », c’est-à-dire les derniers à venir à l’existence et les premiers à entrer au paradis.

Ô Allah, nous Te demandons le paradis et nous Te demandons Al-Firdaws Al-‘A^la, ô Toi le Seigneur des mondes, ô Allah.

Voici mes propos et je demande que Allah ta^ala me pardonne ainsi qu’à vous-mêmes.

Commentaires fermés sur Khoutbah : Parmi les caractéristiques du Prophète et de sa communauté

khoutbah : Le siwaak et ce que le pèlerin ramène avec lui

Posted in islam par chaykhaboulaliyah sur janvier 12, 2011
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La louange est à Allah et que l’honneur et l’élévation en degré soient accordés au Prophète de Allah.

Louanges à Allah l’Unique, Celui Qui n’a besoin de rien, Celui Qui n’est pas engendré, Qui n’engendre pas et Qui n’a nul équivalent. Je loue Allah, ta^ala, et je L’implore de me guider sur le chemin de droiture. Je recherche Son pardon et je me repens à Lui. Je recherche la préservation de Allah contre le mal de nos âmes et de nos mauvais actes. Celui que Allah guide, c’est lui le bien guidé ; et celui qu’Il égare, nul ne peut le guider.

Que l’honneur et l’élévation en degré les plus complets et les plus parfaits soient accordés à notre maître Mouhammad le maître des fils de ^Adnan, celui que Allah a envoyé en tant que miséricorde pour les mondes, en tant que guide et annonciateur de bonne nouvelle et avertisseur d’un châtiment, appelant à la religion agréée par Allah par Sa volonté, le Prophète qui est tel une lumière éclatante et une lune éclairante. Allah a guidé par lui la communauté. Il a dévoilé par lui les obscurités. Le Prophète a ainsi transmis le message. Il s’est acquitté de ce qui lui a été confié. Il a conseillé la communauté. Que Allah le rétribue pour nous du meilleur de ce dont Il a rétribué un de Ses prophètes. Je témoigne qu’il n’est de dieu que Allah, Lui seul n’a pas d’associé. Il a envoyé Son messager avec l’enseignement de droiture et la religion de la vérité. Je témoigne que notre maître Mouhammad r est Son esclave et Son messager. Que Allah l’honore ainsi que tous les messagers qu’Il a envoyés.

Esclaves de Allah, je vous recommande ainsi qu’à moi-même de faire preuve de piété à l’égard de Allah Al-^Aliyy Al-^Adhim.

] يا أيها الذين ءامنوا اتقوا الله ولتنظر نفس ما قدّمت لغد واتقوا الله إن الله خبير بما تعملون [

(Ya ‘ayyouha l-ladhina ‘amanou t-taqou l-Laha wa l-tandhour nafsoun ma qaddmat lighad ; wa t-taqou l-Laha ‘inna l-Laha khabiroun bima ta^maloun)

[sourat Al-Hachr / 18] ce qui signifie : « Ô vous qui avez cru, faites preuve de piété à l’égard de Allah et que chacun considère ce qu’il a préparé pour le jour du jugement. Faites preuve de piété à l’égard de Allah, certes Allah sait tout ce que vous faites ».

Notre Bien-aimé Mouhammad r a dit :

)) اللهم اغفر للحاج ولمن استغفر له الحاج ((

(Allahoumma ghfir li l-hajji wa limani staghfara lahou l-hajj)

ce qui signifie : « Ô Allah, accorde le pardon au pèlerin ainsi qu’à celui en faveur de qui le pèlerin demande le pardon ».

Bonheur à celui que Allah ta^ala a honoré cette année et à qui Il a accordé un pèlerinage mabrour –agréé et qui efface les péchés–. Bonheur à celui qui a persévéré sur l’obéissance à Allah ta^ala après l’accomplissement de cette obligation éminente, qui a accouru avec une grande ardeur aux assemblées de science de religion afin d’y puiser ce qui lui sera utile dans le bas monde et l’au-delà. Le Prophète r a enseigné aux gens de sa communauté beaucoup de choses qui leur sont utiles dans leur religion et leur bas monde. Il les a incités à œuvrer conformément à ce qu’il leur a appris. Parmi ces choses, il y a sa parole r :

)) يا أيها الناس تعلموا فإنما العلم بالتعلم وإنما الفقه بالتفقه فمن يرد الله به خيرًا يفقهه في الدين ((

(ya ‘ayyouha n-naçou ta^allamou fa’innama l-^ilmou bi t-ta^alloumi wa l-fiqhou bi t-tafaqqouhi ;  faman youridi l-Lahou bihi khayran youfaqqih-hou fi d-din)

ce qui signifie : « Ô vous les gens, apprenez. Certes, l’apprentissage a lieu par transmission orale et la connaissance des lois par transmission orale. Celui pour qui Allah veut le bien, Il lui fait apprendre les lois de la religion ».

La parole du Prophète (fa’innama l-^ilmou bi t-ta^alloumi) est destinée à nous enseigner que la science est prise des savants par transmission orale et non pas par la lecture dans les livres. Par conséquent, nous disons à celui qui a accompli le pèlerinage à la Maison sacrée de Allah : après que Allah t’a honoré par ce voyage éminent, garde-toi de te laisser aller à lire dans les livres qui sont distribués là-bas aux gens. En effet, après avoir pris connaissance de ces livres, il nous est avéré qu’ils sont truffés de croyances corrompues, qui contredisent la croyance des musulmans. Ils y attribuent le semblable à Allah, ils y interdisent la visite de la tombe du Messager de Allah ou encore de faire le tawassoul –demander l’aide– par lui.

Ces livres et ces cassettes ne sont pas à distribuer, ni à lire, ni à donner à titre de cadeau à quiconque. Le conseil que nous vous adressons est plutôt de les détruire par crainte pour la religion des musulmans.

Quelle chose importante et quel bonheur de profiter de ce qu’a enseigné le Messager de Allah r à sa communauté. Parmi ses enseignements, il y a l’incitation à utiliser le siwak, à passer du kouhl sur les yeux avec du ‘ithmid, à porter la qalansouwah –chéchia–, à porter la jallabiyyah blanche –djellaba–, à boire de l’eau de zamzam, à se parfumer et à utiliser d’autres choses encore que le pèlerin peut ramener avec lui.

Pour ce qui est du siwak, le Prophète r a dit :

)) السواك مطهرةٌ للفم ومرضاةٌ للرب ((

(as-siwakou mat-haratoun li l-fami wa mardatoun li r-Rabb)

ce qui signifie : « Le siwak est une purification pour la bouche et une cause pour obtenir l’agrément du Seigneur ». Il a dit aussi :

)) ركعتان بسواك أفضل من سبعين ركعة من غير سواك ((

(rak^atani bisiwakin ‘afdalou min sab^ina rak^atin min ghayri siwak)

ce qui signifie : « Deux rak^ah accomplies avec l’usage préalable du siwak valent mieux que soixante-dix rak^ah sans siwak ».

Utiliser le siwak selon la Loi de l’Islam consiste à passer une tige ou ce qui est de cet ordre dans la bouche pour nettoyer les dents. Le meilleur bois qu’on puisse utiliser pour cela c’est le bois de ‘arak. Il est aussi préférable que le siwak soit sec puis humidifié avec de l’eau. Le siwak est recommandé à tout moment sauf après que le soleil a quitté le zénith pour le jeûneur. Dans ce dernier cas, cela devient déconseillé mais pas interdit.

Parmi les profits du siwak c’est qu’il purifie la bouche, il fait gagner l’agrément du Seigneur, il renforce les gencives, il multiplie les récompenses, il blanchit les dents, il rappelle les témoignages au moment de la mort et il aide pour la prononciation correcte des lettres. Alors persévérez sur son utilisation.

Parmi ce qui est recommandé il y a aussi le fait de porter la qalansouwah –chéchia– et la jallabiyyah –vêtement long–. Il est recommandé pour cette dernière qu’elle arrive à mi-mollet. Le mieux c’est qu’elle soit blanche. Il a été rapporté dans le hadith :

)) إلبسوا من ثيابكم البياض فإنها خيار ثيابكم وكفنوا فيها موتاكم ((

(‘ilbasou min thiyabikoum al-bayad fa’innaha khiyarou thiyabikoum wa kaffinou fiha mawtakoum)

ce qui signifie : « Portez des habits blancs. Ce sont les meilleurs de vos vêtements. Et utilisez aussi cette couleur pour les linceuls de vos morts ».

Parmi les choses recommandées, il y a le fait de boire de l’eau de Zamzam. Ainsi, si quelqu’un a une affaire à régler, qu’il boive de l’eau de Zamzam avec l’intention que son affaire soit réglée, en raison de ce que cette eau comporte comme particularités. Celui qui veut en boire, qu’il dise à ce moment-là :

) اللهمّ إنّه بلغني أنّ نبيّك قال ماء زمزم لما شرب له اللهمّ إني أشربه مستشفيًا به فاشفني واغفر لي اللهم اني أسالك علما نافعا ورزقا واسعا وشفاء من كل داء (

(Allahoumma ‘innahou balaghani ‘anna nabiyyaka qala : ma’ou zamzama lima chouriba lah ; Allahoumma ‘inni ‘achrabouhou moustachfiyan bihi fachfini wa ghfir li. Allahoumma ‘inni ‘as’alouka ^ilman nafi^an wa rizqan waci^an wa chifa’an min koulli da)

ce qui signifie : « Ô Allah, il m’est parvenu que Ton Prophète a dit : L’eau de Zamzam est utile pour ce pour quoi elle est bue. Ô Allah, j’en bois pour en rechercher la guérison, alors guéris-moi et pardonne-moi. Ô Allah, je Te demande une science utile, un rizq abondant et une guérison de tout mal ».

Il est également recommandé de se parfumer. Le meilleur des parfums c’est le musc comme l’a dit le Prophète. Le Prophète r avait naturellement une belle odeur, sans même se parfumer, au point qu’une de ses épouses recueillait sa sueur qu’elle ajoutait à son parfum qui augmentait ainsi en bonne odeur.

Concernant les dattes, certaines variétés ont une particularité, notamment la ^ajwah de Médine. Le Messager de Allah r a dit :

)) من تصبّح بسبع تَمرات من عجوة المدينة مما بين لابتيها لم يضره في ذلك اليوم سم ولا سحر ((

(man tasabbaha bisab^i tamaratin min ^ajwati l-madinah mimma bayna labatayha lam yadourrahou fi dhalika l-yawmi soummoun wa la sihr)

ce qui signifie : « Celui qui prend au matin sept dates de la variété ^ajwah de Médine, de celle qui pousse entre les deux terres de pierres noires délimitant la ville, aucun poison et aucune sorcellerie ne lui nuira ce jour-là ».

Quant à la soubhah –chapelet–, elle rappelle à celui qui la porte le tasbih de Allah ^azza wa jall et Sa glorification. Il est clair qu’il est préférable de compter le tasbih avec les phalanges. Le Prophète r comptait le tasbih avec les phalanges de sa main droite. Mais celui qui renie le tasbih avec la soubhah n’a en cela aucun argument. Le reniement ici est rejeté : il a été rapporté du Messager de Allah qu’il a dit :

)) نعم المذكّر السبحة ((

(ni^ma l-moudhakkirou s-soubhah)

ce qui signifie : « Quel bon rappel pour les évocations que la soubhah ».

Enfin, n’oubliez pas de demander aux pèlerins qui reviennent de leur pèlerinage qu’ils fassent des invocations de demande de pardon en votre faveur. Le Prophète r a dit en effet :

)) اللهمّ اغفر للحاجّ ولمن استغفر له الحاجّ ((

(Allahoumma ghfir li l-hajji wa limani staghfara lahou l-hajj)

Ce qui signifie : « Ô Allah, accorde le pardon au pèlerin ainsi qu’à celui en faveur de qui le pèlerin demande le pardon ».

Ô Allah, accorde-nous le pardon, fais-nous miséricorde, accorde-nous le pèlerinage, la ^oumrah et la visite du Prophète r.

Voici mes propos et je demande à ce que Allah ta^ala me pardonne ainsi qu’à vous-mêmes

Khoutbah : Contredire ses Passions, Délaisser les Désobéissances et le Récit de Dinar Al-^Ayyar

Posted in islam par chaykhaboulaliyah sur janvier 11, 2011
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La louange est à Allah et que l’honneur et l’élévation en degré soient accordés au Prophète de Allah. Louanges à Allah l’Unique, Celui Qui n’a besoin de rien, Celui Qui n’est pas engendré, Qui n’engendre pas et Qui n’a nul équivalent. Je loue Allah, ta^ala, et je L’implore de me guider sur le chemin de droiture. Je recherche Son pardon et je me repens à Lui. Je recherche la préservation de Allah contre le mal de nos âmes et de nos mauvais actes. Celui que Allah guide, c’est lui le bien-guidé ; et celui qu’Il égare, nul ne peut le guider.

Que l’honneur et l’élévation en degré les plus complets et les plus parfaits soient accordés à notre maître Mouhammad le maître des fils de ^Adnan, celui que Allah a envoyé en tant que miséricorde pour les mondes, en tant que guide et annonciateur de bonne nouvelle et avertisseur d’un châtiment, appelant à la religion agréée par Allah par Sa volonté, le Prophète qui est tel une lumière éclatante et une lune éclairante. Allah a guidé par lui la communauté. Il a dévoilé par lui les obscurités. Il a transmis le message. Il s’est acquitté de ce qui lui a été confié. Il a conseillé la communauté. Que Allah le rétribue pour nous du meilleur de ce dont Il a rétribué un de Ses prophètes. Je témoigne qu’il n’est de dieu que Allah, Lui seul n’a pas d’associé. Il a envoyé Son messager avec l’enseignement de droiture et la religion de la vérité. Je témoigne que notre maître Mouhammad r est Son esclave et Son messager. Que Allah l’honore ainsi que tous les messagers qu’Il a envoyés.

Esclaves de Allah, je vous aime par recherche de l’agrément de Allah. Je vous souhaite les biens du bas-monde et de l’au-delà. Je vous incite à l’obéissance à Allah. je vous recommande ainsi qu’à moi-même de faire preuve de piété à l’égard de Allah Al-^Aliyy Al-^Adhim.

Ô toi qui a atteint les rangs élevés par la piété

Ne délaisse pas son honneur pour l’abaissement des péchés

Allah ta^ala dit dans le Qour’an honoré :

يا أيها الذين ءامنوا اتقوا الله ولتنظر نفس ما قدّمت لغد واتقوا الله إن الله خبير بما تعملون

(Ya ‘ayyouha l-ladhina ‘amanou t-taqou l-Laha wa l-tandhour nafsoun ma qaddmat lighad ; wa t-taqou l-Laha ‘inna l-Laha khabiroun bima ta^maloun)

[sourat Al-Hachr / 18] ce qui signifie : « Ô vous qui avez cru, faites preuve de piété à l’égard de Allah et que chaque personne considère ce qu’elle a préparé pour le jour du jugement. Faites preuve de piété à l’égard de Allah, certes Allah sait ce que vous faites ».

Mes frères de foi,

Notre Prophète Mouhammad r a dit une parole qui comporte beaucoup de profit :

ليسَ الشديد من غلبَ الناسَ ولكنَّ الشديد من غلبَ نفسَهُ

ce qui signifie : « Le fort n’est pas celui qui a vaincu les gens. Le fort est plutôt celui qui a vaincu ses passions ».

L’homme, chers frères, voit son degré s’élever selon le jugement de Allah selon sa patience. La patience est de trois catégories. Patienter pour ne pas commettre l’interdit est le plus éprouvant. C’est la patience la plus forte. La deuxième est la patience pour accomplir les obéissances. La troisième est la patience face aux difficultés et aux catastrophes. Empêcher son âme pour ne pas commettre les interdits quels qu’ils soient, c’est la plus éprouvante des patiences.

Si tu fais une halte pour comprendre le sens de la patience, il s’agit de contrôler et contraindre son âme pour supporter une chose qu’elle déteste ou à quitter une chose qu’elle désire.

Contrains donc ton âme, toi mon frère musulman. Empêche-la de tomber dans ce qui est interdit. Dis-lui donc :

Ô mon âme, repens-toi donc car l’heure de la mort est arrivée

Contredis tes passions, les passions entraînent à la dissension

Chaque jour, nous avons un mort que l’on accompagne à sa tombe

Et par sa mort, nous oublions ce qu’ont laissé nos morts

Ô mon âme, qu’ai-je à voir avec des biens que je cumule

Du moment que je quitte ce bas-monde sans habits.

Esclaves de Allah, délaisser un seul péché vaut mieux selon le jugement de Allah qu’accomplir mille bonnes actions.

Retourne donc sur tes pas et abandonne la voie de l’insouciance. Entre par la porte de l’éveil. Rappelle-toi la parole de Allah ta^ala :

فمن يعمل مثقال ذرة خيرا يره ومن يعمل مثقال ذرة شرا يره

(faman ya^mal mithqala dharratin khayran yarah wa man ya^mal mithqala dharratin charran yarah)

[sourat AzZalzalah / 7-8] ce qui signifie : « Celui donc qui fait le poids d’un grain de poussière de bien, en sera rétribué et celui qui fait le poids d’un grain de poussière de mal, en sera rétribué ».

Dans ces deux ayah, il y a l’incitation à faire peu et beaucoup de bien et la mise en garde de faire peu ou beaucoup de mal.

Rappelle-toi que l’interdit ou l’illicite (al-haram), c’est ce dont Allah a menacé du châtiment celui qui l’accomplit et a promis la récompense pour celui qui le délaisse.

Rappelle-toi que le Prophète r la nuit de l’ascension a vu des gens qui se disputaient de la viande pourrie et avariée et délaissaient la belle viande bien découpée. Ijibril a dit : « Ce sont des gens de ta communauté qui délaissent ce qui est licite et n’en goûtent pas pour consommer de l’interdit et mauvais. Ce sont les fornicateurs ».

Il a vu également des gens qui buvaient de la rouille qui sortait des corps des fornicateurs. Jibril lui a dit : « Ce sont les buveurs de khamr –vin et alcools– interdit dans le bas-monde ».

Rappelle-toi que tu auras des comptes à rendre au jour du jugement. Tu rendras des comptes sur ton argent, d’où l’as-tu acquis et en quoi l’as-tu dépensé. Si tu as acquis le bien à partir de ce qui est licite, gare à toi de le dépenser dans ce que Allah a interdit.

Rappelle-toi la parole de Allah :

فوربّك لنسألنّهم أجمعين عمّا كانوا يعملون

(fawaRabbika lanas’alannahoum ‘ajma^ina ^amma kanou ya^maloun)

[sourat Al-Hijr / 92-93] ce qui signifie : « Par ton Seigneur, Nous les interrogerons tous au sujet de ce qu’ils faisaient ».

Il est dit qu’un homme était connu sous le nom de Dinar Al-^Ayyar. Il avait une mère vertueuse qui l’exhortait souvent mais il ne s’exécutait pas. Un jour, il était passé par un cimetière. Il en a pris un os qui s’est alors transformé en poussière au contact de sa main. Il a réfléchi et s’est alors dit : Malheur à toi Dinar, c’est comme si je voyais bientôt tes os devenir ainsi poussière et ton corps se transformer en terre. Il a regretté son laisser-aller et a eu la ferme volonté de se repentir. Il a alors relevé la tête vers le ciel qui est la direction (qiblah) des invocations et non un lieu de résidence de Dieu : Allah n’y habite pas et Il n’a pas besoin du ciel ni d’autre chose. Allah existe sans endroit. Il a relevé la tête et a dit : Seigneur, mon Maître, je me remets à Toi pour tout ce qui me concerne, accepte-moi et fais-moi miséricorde. Il s’est ensuite dirigé vers sa mère en ayant changé de couleur, le cœur brisé et a dit : Mère, que fait-on de l’esclave qui s’était enfui lorsque son maître le retrouve ? Elle a dit : On lui donne à mettre des habits rugueux, une nourriture grossière et on lui attache les mains et les pieds. Il lui a dit : Je voudrai une joubbah –sorte de cape fermée sauf de la tête et des bras– en laine et fais de moi ce qui est fait de l’esclave qui s’était enfui. Lorsque la nuit tombait, il se mettait à pleurer à chaudes larmes en se disant : Malheur à toi Ô Dinar, peux-tu supporter le feu ? Comment t’es-tu exposé au châtiment du tout-puissant ? Il demeurait ainsi jusqu’au matin. Sa mère lui dit alors : ais de la pitié pour toi-même, mon fils. Il lui répondait : Laisse-moi donc me fatiguer un peu, puissé-je me reposer longtemps, mère. J’ai demain une longue station pour le jugement du Seigneur glorieux et je ne sais pas s’il sera ordonné que je sois dans une ombre dense (au paradis) ou bien dans la pire station (en enfer). Elle lui disait : Mon fils, prends donc une pause. Il disait : Je ne recherche pas la pause. C’est comme si tu voyais mère les créatures demain être conduites au paradis et moi être conduit en enfer avec ses gens.

Elle le laissait alors dans son état. Il se mettait à pleurer, à s’adonner aux actes d’adoration et à la récitation du Qour’an. Un soir, il a récité :

فوربّك لنسألنّهم أجمعين عما كانوا يعملون

(fawaRabbika lanas’alannahoum ‘ajma^ina ^amma kanou ya^maloun)

[sourat Al-Hijr / 92-93] ce qui signifie : « Par ton Seigneur, Nous les interrogerons tous au sujet de ce qu’ils faisaient ». Il médita au sujet de cette ayah éminente :

فوربّك لنسألنّهم أجمعين عما كانوا يعملون

(fawaRabbika lanas’alannahoum ‘ajma^ina ^amma kanou ya^maloun)

[sourat Al-Hijr / 92-93] ce qui signifie : « Par ton Seigneur, Nous les interrogerons tous au sujet de ce qu’ils faisaient » et se mit alors à pleurer jusqu’à l’évanouissement. Sa mère l’avait alors appelé mais il ne lui répondit pas. Elle lui dit alors : Mon chéri, toi la prunelle de mes yeux, où sera notre rencontre ?

Il lui dit d’une faible voix : Mère, si tu ne me trouves pas dans les stations du jour du jugement, demande après moi auprès de Malik l’ange en charge de l’enfer. Puis il poussa un soupir après lequel il mourut, que Allah lui fasse miséricorde.

Sa mère lui a alors fait le lavage funéraire, elle l’a préparé et est sortie appeler les gens en leur disant : Ô vous les gens, venez tous pour faire la prière funéraire pour celui qui a été tué par le feu. Les gens étaient venus de toute part. On ne vit pas autant de gens ni des larmes plus abondantes que ce jour-là. Après l’avoir enterré, un de ses amis l’a vu dans le rêve la même nuit marcher au paradis portant sur lui une belle cape verte et il récitait :

فوربّك لنسألنّهم أجمعين عما كانوا يعملون

(fawaRabbika lanas’alannahoum ‘ajma^ina ^amma kanou ya^maloun)

[sourat Al-Hijr / 92-93] ce qui signifie : « Par ton Seigneur, Nous les interrogerons tous au sujet de ce qu’ils faisaient » et il disait : Par Sa gloire et Son honneur, Il m’a interrogé, Il m’a fait miséricorde, Il m’a pardonné et a effacé mes péchés. Informez-en ma mère.

Ô Allah pardonne-nous, fais que le Qour’an soit le printemps de nos cœurs, la lumière de nos regards et de nos organes, Ô Toi le Seigneur des mondes.

Voici mes propos et je demande à ce que Allah me pardonne ainsi qu’à vous.

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