Chaykhaboulaliyah's Blog


Premières femmes

Posted in cours général,islam par chaykhaboulaliyah sur janvier 21, 2015
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بسم الله الرحمن الرحيم

La louange est à Allah le Seigneur des mondes. Que Allah honore et élève davantage le rang de notre maître Mouhammad صلى الله عليه و سلم et qu’il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle. Nous demandons à Allah qu’Il nous fasse apprendre ce que nous ignorons, qu’Il nous fasse rappeler ce que nous avons oublié, qu’Il nous augmente en connaissance et nous Lui demandons de nous préserver de l’état des gens de l’enfer. Nous demandons à Allah qu’Il fasse que nos intentions soient sincères par recherche de Son agrément.

Incha‘ Allah, nous allons voir quelques exemples de femmes, par le passé, qui étaient à chaque fois les premières dans ce qu’elles avaient comme situation ou ce qu’elles avaient fait.

La première des femmes qui a cru au Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam), qui l’a suivi est Khadijah fille de Khouwaylid. C’était une femme qui était ferme, qui était très intelligente, qui était honorable. Dans la jahiliyyah, c’est-à-dire avant la mission de prophète de notre maître Mouhammad (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam), elle était surnommée at-Tahirah, c’est-à-dire la pure. Khadijah était la première femme que le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) avait épousée et c’était également la première femme qui a cru en lui,qui l’avait suivi sur l’Islam. Elle avait donné plusieurs enfants au Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). D’abord, Al-Qacim d’où le surnom du Prophète Abou l-Qacim, le père de Qacim. C’était le premier enfant que Khadijah lui avait donné et qui était mort enfant. Puis, elle lui a donné Zaynab, puis Oummou Kalthoum, puis Fatimah et enfin Rouqayyah. Puis ^Abdoul-Lah, un autre garçon qui était mort jeune également.

Pour ce qui est de la première femme qui est entrée en Islam après Khadijah (que Allah l’agrée), c’était la mère de Al-FaDl qui s’appelle Loubabah, la fille de Al-Harith Al-Hilaliyyah. Loubabah était la soeur de Maymounah qui était l’épouse du Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Le Prophète avait épousé la soeur de cette femme-là. Loubabah était également la tante maternelle de Khalid Ibnou l-Walid. Khalid Ibnou l-Waliid est très connu, c’est un grand compagnon mais il est entré en Islam à la fin. Il n’était pas parmi les premiers à être entré en Islam. Loubabah était l’épouse de Al-^Abbas fils ^Abd Al-Mouttalib. Al-^Abbas est l’oncle paternel du Prophète (^alayhi salatou wa s-salaam). Le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) rendait visite à Loubabah fille de Al-Harith Al-Hilaliyyah. Et Loubabah avait donné six fils à Al-^Abbas.

La première femme que le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) avait épousée après Khadijah (que Allah l’agrée) c’était Sawdah fille de Zoum3ah. Cette femme était mariée à un autre homme, elle était venue d’Abyssinie en émigrant de sa terre pour venir s’installer à La Mecque avec son mari. Elle est venue avec son mari en provenance d’Abyssinie, l’actuelle Éthiopie. Mais à La Mecque son mari est mort. Quand la période d’attente poste maritale s’est écoulée, le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a envoyé quelqu’un pour la lui demander en mariage. Quand elle a reçu cette demande en mariage du Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam), elle lui a dit :  » Tu fais de moi ce que tu veux, ô Messager de Allah. C’est toi qui décide.  » C’est alors que le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) lui a dit ce qui signifie en français : « Demande à un homme de ta famille pour te donner en mariage », c’est-à-dire ce sera le tuteur pour le contrat du mariage. Elle a alors demandé à Hatib fils ^Amr qui la donnée en mariage. Elle fut ainsi la première femme que le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) épousa après Khadijah.

La première femme à qui on fabriqua une sorte de cercueil pour l’enterrement funéraire, c’était Zaynab bint JaHch qui était la fille de la tante paternelle du Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). C’était la femme que le Messager de Allah avait épousée l’an trois de l’Hégire, c’est-à-dire trois années après son émigration. Et c’était la première femme de ses épouses à mourir après lui. Ce fut durant le califat de ^Oumar Ibnou l-Khattab (que Allah l’agrée), l’an vingt de l’Hégire. Quand elle mourut, notre maître ^Oumar Ibnou l-Khattab (que Allah l’agrée) a dit :  » Comment allons-nous faire ? C’est la mère des croyants, l’épouse du Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Est-ce que on va l’emmener au cimetière découverte ? « , c’est-à-dire ce serait bien de la couvrir par quelque chose, ne pas laisser seulement le linceul sur son corps de sorte que les formes apparaissent. C’est alors que Asma‘ fille de ^Oumays lui a dit :  » Ô Émir des croyants, quand j’étais en Abyssinie [les musulmans ont fait une première émigration en Abyssinie, Al-Habachah avant d’émigrer à Médine.], j’ai vu que l’on emmenait les femmes pour être enterrées en étant comme dans une sorte de cercueil. De sorte que le corps est complètement caché.  » Et elle le lui a décrit. Ce fut ainsi qu’on lui fabriqua un. C’était la première fois que l’on emmenait une femme pour être enterrée dans une sorte de boîte. Cela ne veut pas dire que les musulmans enterrent dans le cercueil mais ils l’emmènent jusqu’au lieu de l’enterrement dans une sorte de cercueil, puis font sortir le corps drapé du linceul, et le mettent en terre sans qu’il ne soit dans un cercueil.

La première femme arabe qui a recouvert la Ka^bah de soie, c’était Noutaylah la fille de Janab. Elle était la mère de Al-^Abbas fils de ^Abd Al-Mouttalib. Al-^Abbas c’était l’oncle paternel du Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Ils ont dit que la raison pour laquelle elle avait drapé la Ka^bah de soie c’est que Al-^Abbas s’était perdu quand il était petit. Elle a fait le vœux, si elle retrouvait son fils Al-^Abbas de recouvrir la Ka^bah. Et comme elle l’a retrouvé, elle a tenu son engagement, sa promesse.

La première femme parmi les musulmanes à mourir lors de la conquête des musulmans à travers les mers, c’était Oummou Haram fille de Malhan. Cette femme rapporte, elle a dit :  » Le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a fait une sieste chez moi et il s’est réveillé de sa sieste en souriant. » Elle lui a dit :  » Ô Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) dis-moi s’il te plait qu’est-ce qui te fait sourire.  » II lui a dit ce qui signifie : « II y aura des membres de ma communauté qui vont embarquer en mer. Ils seront comme des rois assis sur leur trône. » Cette femme, Oummou Haram fille de Malhan, a dit :  » Ô Messager de Allah, fais des invocations pour que je sois avec eux.  » Il lui a dit ce qui signifie : « Tu seras parmi eux. » Le Messager lui a confirmé qu’elle sera parmi les premiers, et ce fut ainsi plus tard. Elle fut parmi ceux qui ont embarqué en mer et elle est morte après son arrivée. Sa tombe est connue comme étant la tombe de la femme vertueuse. Elle se trouve à Chypre.

La première femme hébraïque qui était au service de Baytou l-Maqdis, était Maryam la fille de ^Imran. Elle est la meilleure des femmes de toute l’humanité. C’est une femme musulmane, pieuse, vertueuse, pure. Sa mère s’appelle Hannah fille de Thakoudha. Il a été dit que ^Imran, le mari de Hannah était mort alors que Hannah était enceinte de Maryam. Hannah a fait le vœux que l’enfant qu’elle portait allait être dédié pour le service de la Mosquée de Baytou l-Maqdis. C’était une mosquée même si elle n’avait pas été construite par la communauté de notre maître Mouhammad. Mais, tous les prophètes étaient musulmans. Elle était à l’époque de Zakariyyah, c’était un prophète musulman. Zakariyyah était le mari de la tante maternelle de Maryam, c’est-à-dire que Zakariyyah et ^Imran le père de Maryam, avaient épousé deux soeurs. Hannah avait fait le vœux que l’enfant qu’elle portait allait être dédié pour le service de la Mosquée de Baytou l-Maqdis, et généralement les gens faisaient un tel vœu lorsque l’enfant était un garçon. Mais ce fut une fille et ce fut le mari de sa tante, Zakariyyah qui lui enseigna les règles de l’Islam. C’était une femme vertueuse. Ces prodiges sont mentionnés dans le Qour’an. Elle se trouvait dans Al-Mihrab, l’endroit où elle se consacrait pour l’adoration de Dieu. Et Allah lui accordait les fruits de l’hiver en été, et les fruits de l’été en hiver. C’était une femme vertueuse et elle fut la mère de notre maître ^Iça (^alayhi s-salam). Elle est tombée enceinte de ^Iça sans qu’aucun homme ne l’ait touchée, sans qu’elle n’ait eu aucun rapport, sans qu’elle ne soit mariée. Et Allah est sur toute chose Tout-puissant. Allah a fait que chacun d’entre nous est né d’un père et d’une mère et Il a créé ^Iça à partir d’une mère seulement. Et Il a créé Hawwa‘ à partir d’un homme et Il a créé ‘Adam à partir de la terre. ‘Adam est le père de l’humanité, c’est le père de tous les hommes et femmes. Il était le premier des prophètes également. Hawwa‘ est son épouse, elle était une femme vertueuse. Dieu l’a créé à partir de la côte gauche la plus courte de notre maître ‘Adam (^alayhi s-salam). Mais elle était d’une taille qui correspond à la taille de ‘Adam, parce que ‘Adam était grand, il avait soixante coudées de hauteur, environ une trentaine de mètres. C’est la taille des gens lorsqu’ils seront au Paradis. Il y a eu parmi ses descendances qui étaient plus grands encore, ils ont atteint jusqu’à cent coudées. Puis les humains sont devenus de la taille que l’on connaî aujourd’hui. Allah est sur toute chose Tout-puissant. Ce ne sont pas les causes qui créent les conséquences. Les enfants sont des conséquences puisqu’ils viennent suite à un homme et une femme. Mais, ce n’est pas l’homme et la femme qui créent l’enfant. Tous ceux qui ont des enfants, le savent parfaitement. Celui Qui crée Il sait ce qu’Il crée. Chacun d’entre nous ne sait même pas combien de pas il a fait, combien de muscles travaillent dans son corps, combien de choses il a mangé, combien de fois il a dormi. Celui Qui crée sait ce qu’Il crée. Nous, nous ne créons rien du tout, ni nos enfants. Nos parents ne nous créent pas. Nous ne créons pas nos actes mais c’est Allah Qui crée pour nous nos actes, Qui crée pour nous des enfants, Qui crée pour nous cette respiration, ce battement du coeur, cette digestion, l’irrigation de notre corps grâce au sang qui circule dans les vaisseaux, tout cela c’est Allah Qui le crée. Nous ne créons rien du tout. Allah a créé ^Iça sans père. Ce n’est pas difficile pour Dieu. Du fait que Dieu veut que quelque chose existe, elle existe. C’est pour cela dans un hadith, le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit à son cousin ^Abdou-Lah Ibnou ^Abbas ce qui signifie : « Si tout le monde se réunissait pour te profiter par quelque chose que Dieu ne t’a pas prédestinée, ils ne pourront pas te profiter, et si tout le monde se réunissait pour te nuire par quelque chose que Dieu ne t’a pas prédestinée, ils ne pourront pas te nuire. »

La première femme à avoir installé une tente pour les blessés, c’est Roufaydah Al-Aslamiyyah et il a été dit Al-Ansariyyah. C’est une femme compagnon qui a beaucoup de mérite. Elle s’est engagée à obéir au Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) après son émigration. Elle soignait les blessés lorsqu’il y avait des guerres. Elle a participé à la bataille de Al-Khandaq et à la bataille de Khaybar. Elle avait installé une tente dans la mosquée du Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) pour soigner les blessés. Cette femme (que Allah l’agrée) savait lire et écrire, et elle avait une grande fortune. Elle était très riche. Elle dépensait pour cet objectif, de soigner les blessés, de son propre argent, de plein gré, c’est-à-dire pour l’agrément de Dieu.

La première femme qui a allaité le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam), c’est Sou’aybah Al-Islamiyyah qui était une femme esclave chez Abou Lahab. Elle a allaité également Hamzah Ibnou ^Abd Al-Mouttalib, ainsi que Abou Salamah Al-Makhzoumiyy. Plus tard, ce fut Khadijah As-Sa^diyyah qui a pris en charge le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam).

La première femme parmi les femmes des Ansar qui a fait pacte d’allégeance au Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam), c’est Oummou ^Amir Al-Achkhaliyyah fille de Yazid Ibnou s-Sakan. Elle a dit :  » Je suis partie en compagnie d’une autre femme qui s’appelle Layla file de Hatim et Hawwa‘ fille de Yazid fils de As-Sakan. Nous sommes parties visiter le Prophète (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam). Il nous a fait bon accueil. Puis il m’a dit (ce qui signifie) : « Quel est ton besoin ? » « . Elle lui a dit :  » Ô Messager de Dieu, nous sommes venues te faire pacte d’allégeance sur l’Islam. Nous avons cru en ta véracité et nous témoignons que ce que tu as amené est vrai.  » C’est alors que le Messager (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit ce qui signifie : « J’accepte votre pacte d’allégeance. » Le pacte d’allégeance avec les hommes était en serrant la main, mais le Prophète ne touchait pas les femmes qui n’étaient pas licites pour lui.

La première femme qui a mis du Ithmid en tant que kouhoul dans les yeux. On peut utiliser plusieurs kouhoul dans les yeux. La meilleure c’est Al-Ithmid. Elle s’appelle Zarqa‘ou Al-Yamamah. C’était une femme qui avait une grande acuité visuelle, elle avait une vue excellente. Elle pouvait voir un voyageur sur sa monture à une distance de trois nuit de marche. Lorsque son peuple fit l’objet d’une attaque d’un roi qui s’appelle Al-Hasan, qui venait du Yémen. Lorsqu’ils se sont approché, ils ont eu peur qu’elle ne les voit de loin. Ils avaient coupé des arbres et chaque homme d’entre eux tenait un arbre. Quand elle a vu, elle s’est adressée à son peuple :  » Ô vous peuple de Jaadis, les arbres se dirigent vers vous.  » Elle leur a dit :  » Ce sont des arbres qui marchent mais derrière eux il y a quelque chose que je ne vois pas. Mais je vois un homme derrière un arbre qui est en train de manger quelque chose ou de réparer des sandales. » Mais son peuple n’a pas voulu la croire. Et il en fut ainsi, c’est-à-dire qu’ils furent attaqués. Ils n’ont pas voulu se préparer à la guerre et ils n’ont pas voulu l’entendre. C’est alors que ce roi Hasan les a attaqués, avec pour simples montures des ânes. L’âne n’est pas rapide. Ils étaient très peu préparés à se défendre et il les a anéantis. Quand il a fini avec ce peuple, ce roi Hasan avec le peuple de Jaadis, il a demandé qu’on lui amène Al-Yamamah et il lui a arraché les yeux. Il a vu que dedans il y avait des veines toutes noires. Il l’a interrogée à ce sujet. Elle lui a dit :  » C’est une pierre noire qui s’appelle Al-Ithmid que n’utilisait pour en mettre dans les yeux et c’est grâce à cela que j’étais très forte, je voyais de loin.  » C’était la première femme qui utilisait Al-Ithmid, et par la suite c’est devenu une habitude. C’est histoire remonte à la jahiliyyah. Zarqa‘ou Al-Yamamah était connue.

La première femme qui a fait les trajets entre AsSafa et Al-Marwah. C’était la mère de Isma^il, qui s’appelait Hajar. ‘Ibrahim sur ordre de Dieu l’avait laissée elle et son fils à La Mecque. Il n’y avait pas encore de construction c’était une terre déserte. Son petit, son fils qui était encore tout petit, Isma^il, avait eu une grande soif. C’est alors que Hajar a escaladé le mont de AsSafa et elle a regardé tout autour, puisse-t-elle voir une source d’eau où des gens qui pouvaient l’aider, mais elle ne vit rien du tout. Elle est descendue de AsSafa et elle a escaladé Al-Marwah. Et elle fit de même. Elle ne vit rien du tout. Elle revint à nouveau sur AsSafa et elle refit la même chose, jusqu’à ce qu’elle fit les trajets sept fois. Puis elle revint auprès de Isma^il. Elle fut à ses côtés lorsqu’il secouait ses pieds tellement il avait soif. C’est alors que Jibril a appelé Hajar et il lui a dit :  » Qui es-tu ?  » Elle a dit :  » Je suis Hajar, la mère du fils de ‘Ibrahim.  » Et il lui a dit : « À qui il vous a laissé ?  » Elle a dit :  » Il nous a laissé à Dieu, Il nous a confié à Dieu.  » Il lui a dit :  » Dieu vous accordera ce que vous souhaitez.  » C’est alors que le petit a creusé la terre avec son doigt et l’eau de Zamzam a jailli. Il y a plusieurs versions. Dans une autre version, c’était Jibril qui a tapé le sol avec son pied et l’eau de Zamzam a jailli.

La première femme martyr dans cette communauté, c’était Soumayyah la fille Khabat, la mère de ^Ammar Ibnou Yaçir. Elle était entrée en Islam au tout début, à La Mecque. C’était une femme qui était torturé pour abandonner l’Islam mais elle n’a pas laissé. Ils étaient torturés pour abandonner l’Islam et ils n’abandonnaient pas. dans les communautés antérieures, c’était encore plus difficile, comme la femme de Pharaon : elle fut écartelée. On lui attacha ses mains et ses pieds dans des pieux et ils furent tirés jusqu’à ce que son corps soit déchiré et elle n’abandonnait pas l’Islam. Certains étaient enterrés tout entier en terre, et uniquement la tête dépassait. Ils étaient torturés et ils n’abandonnaient pas l’Islam, alors que de nos jours des gens disent des paroles de mécréance par plaisanterie et ils quittent l’Islam. Et d’autres soit disant font les intelligents et disent des paroles qui contredisent l’Islam. Il dit :  » Moi mon avis… moi je pense  » et il dit une parole qui le fait sortir de l’Islam sans que lui, il ne veuille sortir de l’Islam et pourtant sa parole l’a fait sortir de l’Islam. Le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit :
إِنَّ العَبْدَ لَيَتَكَلَّمُ بِالكَلِمَةِ لا يَرَى بِها بَأْساً يَهْوِى بِهَا فِى النَّارِ سَبْعِين خَرِيفاً

(‘inna l-^abda layatakallamou bi l-kalimati la yara biha ba’san yahwi biha fi n-nari sab^ina kharifa)

Ce qui signifie : « Il arrive à l’esclave de dire une parole dans laquelle il ne voit pas de mal mais à cause de laquelle il va chuter en enfer soixante-dix automnes. » c’est-à-dire la parole qui revient à manquer de respect à l’égard de Dieu, à l’égard des anges, à l’égard d’un des prophètes, à l’égard d’un des signes de la religion ou une parole qui revient à contredire une loi de l’Islam, à rendre licite une chose qui est interdite selon l’unanimité, ou à rendre interdite une chose qui est licite selon l’unanimité, ou à renier le caractère obligatoire d’une chose qui est obligatoire selon l’unanimité, ou à considérer obligatoire ce qui ne l’est pas selon l’unanimité, etc. Le mieux c’est d’apprendre quel est le jugement dans la religion et de dire ça c’est mon avis, plutôt que de dire moi mon avis c’est cela, puis tu te retrouves en porte à faux par rapport à ce que Dieu a révélé à Son Prophète (^alayhi s-salam) Le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit :
لاَ يُؤْمِنُ أَحَدُكُمْ حَتَّى يَكُونَ هَوَاهُ تَبَعًا لِمَا جِئْتُ بِهِ
Ce qui signifie : « L’un d’entre vous n’atteindra le degré de foi complète que si ses passions deviennent soumises à la Loi de l’Islam. » c’est là qu’apparaît celui qui est fort. Le fort c’est celui qui arrive à maîtriser, à se contrôler, à faire soumettre même son avis personnel à la Loi de l’Islam, à ce que Allah a révélé à Son Prophète. Et celui qui est faible c’est celui qui suit ses passions, qui dit :  » Moi je pense… Moi je critique… Moi je ne pense pas…  » Celui-là en quoi il va suivre l’Islam ? Peut-être qu’il va considérer bien ce que Dieu a révélé qu’il était mauvais ou il va considérer mauvais ce que Dieu a révélée qu’elle était bonne. L’Islam c’est croire qu’il n’est de dieu que Dieu, et de suivre le Prophète. Comment il va suivre le Prophète si lui il va avoir son propre avis ? Il ne reçoit pas la révélation ! Ton avis c’est la Loi de l’Islam, c’est ainsi qu’il convient que ce soit, de faire soumettre ses passions à la Loi de l’Islam. La raison à elle ne permet pas de connaître quelles sont les choses qui vont sauver au jour du jugement. Il se peut qu’une même chose, dix personnes trouvent un avis sur cette chose-là. Un dit qu’elle n’est pas bien, un dit parfois elle est bien parfois elle n’est pas bien, un dit c’est déconseillé, un est recommandé. Al-hamdouli l-Lah, Dieu nous a envoyé un Prophète et ce Messager c’est comme un ambassadeur de Dieu à Ses créatures, et Allah lui a donné des miracles qui sont signe de sa véracité. Allah n’a pas fait que chacun de nous soit un messager, un envoyé de Dieu. Allah a fait que nous dépendions des prophètes, et c’est un bien que Dieu nous ait envoyé les prophètes parce que tous seuls nous n’aurions pas pu nous passer de l’envoi des prophètes donc c’est une miséricorde cet envoi. Et c’est une miséricorde pour nous que d’avoir eu des savants qui soient héritiers des prophètes, et c’est une miséricorde pour nous qui nous est parvenue cette croyance et ces lois jusqu’à nos jours. Celui qui est intelligent, celui qui est fort c’est celui qui apprend et qui applique, ce n’est pas celui qui remet en cause quelque chose qui est certaine. Celui-là, il est faible. Celui -là, il suit le chaytan. C’est le chaytan qui a rejeté, qui a émis une objection, qui s’est rebellé, qui a dit :  » Moi je suis meilleur.  » N’est-ce pas que Allah a ordonné au chaytan de se prosterner pour ‘Adam d’une prosternation de respect ? Les anges se sont tous prosterné parce que les anges ne désobéissent pas à Dieu, ils font ce que Dieu leur ordonne. Ce sont tous des musulmans, ce sont tous des saints. Iblis était un jinn, au départ il était musulman mais il a refusé il a dit :  » Comment Tu m’ordonnes de me prosterner ? Je suis meilleur que lui ! Tu l’as créé de terre et Tu m’as créé de feu.  » Si il s’était abstenue de se prosterner sans rien dire, ce serait uniquement un péché. De ne pas accomplir un ordre c’est un péché, cela ne fait pas sortir de l’islam mais remettre en cause l’ordre cela c’est quelque chose qui fait sortir de l’Islam, c’est comme s’il dit à Allah :  » Ce que Tu m’ordonnes c’est quelque chose d’absurde ! « ,  » C’est du n’importe quoi ! « , comme certains disent aujourd’hui. Il s’est rebellé contre Dieu c’est pour cela que c’est de la mécréance. S’il s’était abstenu de se prosterner sans rien dire, ce serait uniquement un péché, il n’aurait pas quitté l’islam. Mais en disant : « Je suis meilleur que lui. « , il remet en cause l’ordre et cela c’est de la mécréance. Il faut bien comprendre la nuance. Ne pas exécuter un ordre ne fait pas sortir de l’Islam. Remettre en cause l’ordre ça c’est de la mécréance.

Soumayyah fut torturée pour qu’elle abandonne l’Islam. Jusqu’au jour où Abou Lahab est passé par là, il lui a planté une lance, et elle était morte. Elle fut la première femme martyr dans cette communauté, elle était une femme âgée et faible. Lorsque Abou Jahl fut tué durant la bataille de Badr, le Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam) a dit à ^Ammar Ibnou Yacir : « Allah a fait que l’assassin de ta mère soit tué. »

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Les Preuves claires au sujet du jugement du parfum et de la mixité (deuxième partie)

Posted in islam par chaykhaboulaliyah sur août 4, 2010
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Dans la première partie nous avons cité une partie des preuves qui ont été énoncées par les Imams des quatre écoles au sujet de la question du parfum et que la femme, si elle sort parfumée avec l’intention de semer la discorde, est désobéissante mais que si elle n’avait pas cette intention, elle ne tombe pas dans le péché mais dans ce qui est déconseillé. Dans cette deuxième et dernière partie nous passons en revue les paroles des Imams au sujet de la mixité tout en sachant que certains des gens de l’outrance ont exagéré à ce sujet.

Quelle est donc la vérité sur le jugement de la mixité selon la Loi ? An-Nawawiyy dans son livre Al-Majmou^ a dit : « Le mélange des femmes avec les hommes, lorsqu’il n’y a pas de khalwah n’est pas interdit. » Ibnou Hajar dans Fat-hou l-Bari Charhou Sahih Al-Boukhariyy dit : « Et dans le hadith il y a le caractère permis que la femme serve son époux et ceux qu’il a invités ». L’Imam Al-Boukhariyy a dit que ‘Oummou d-Darda’ a rendu visite à un homme des gens de la mosquée qui comptait parmi les Ansar -les partisans-. Ainsi l’interdiction de la mixité des hommes et des femmes même lorsqu’il y a préservation des zones de pudeur cachées, tout cela n’est que paroles déplacées. Et cela est réfuté par plusieurs preuves parmi lesquelles il y a ce qu’a rapporté Al-Boukhariyy dans son Sahih, et ce sont trois hadith dans lesquels il y a une preuve qu’il est permis que les hommes se mélangent avec les femmes dans un lieu publique avec les conditions citées.

Voici ci-dessous un ensemble de preuves suffisantes :

Premièrement : Al-Boukhariyy et Mouslim, At-Tirmidhiyy et An-Naça’iyy ont rapporté de Abou Hourayrah qu’un homme était venu au Prophète, que Dieu l’honore et l’élève davantage en degré, qui avait alors envoyé quelqu’un à ses femmes vérifier si elles avaient de quoi honorer l’invité. Elles avaient répondu : « Nous n’avons que de l’eau », alors le Prophète, que Dieu l’honore et l’élève davantage en degré, ce qui signifie : « Qui accueille chez lui cet homme ? ». Alors un homme parmi les ‘Ansar -les partisans- a dit : « Moi ! ». Il partit donc avec lui auprès de sa femme et il a dit à sa femme : « Honore l’invité du Messager de Allah ». Elle dit : « Je n’ai que la subsistance de mes enfants ». Il lui a dit : « Prépare ta nourriture, diminue la lumière de ta chandelle et fais dormir tes enfants si jamais ils veulent manger ». Elle a préparé alors sa nourriture elle a diminué la lumière de sa chandelle et a fait dormir ses enfants. Puis elle s’est levée comme si elle voulait allumer sa chandelle et elle l’a éteinte alors ils se sont mis à feindre de manger et ils s’étaient endormis affamés.

Au matin, ils sont repartis auprès du Messager de Allah, que Dieu l’honore et l’élève davantage en degré. Le Messager lui a dit : (dahika l-Lahou l-Barihah). Al-Boukhariyy a dit : le sens de (ad-dahiq) ici c’est la miséricorde » fin de citation. Les commentateurs de Al-Boukhariyy comme Al-Khattabiyy, Ibnou Hajar, Al-Qastallaniyy ont dit que le sens de (dahika) dans cette version est (^ajiba) c’est-à-dire que Allah a accepté et a agréé ce que ces deux personnes avaient fait. La preuve qui réside ici, c’est que l’homme était assis avec ce partisan et son épouse. Le Messager a reconnu le caractère permis de ce qu’ils avaient fait. D’autre part Allah a révélé pour l’éloge de cet homme une ‘ayah du Qour’an qui est récitée. Est-ce que quelqu’un osera après cela l’interdire ? voir Fathou l-Bari’ Tome 8 page 631-632 Edition Darou l-Ma^rifah.

Deuxièmement : Al-Boukhariyy a rapporté d’après Sa^id Ibnou Sabt qu’il a dit : « Lorsque Abou ^As ou Sa^id Ar-Sa^diyy s’est marié, il a invité le Prophète et ses compagnons. Personne d’autre que sa femme n’a préparé la nourriture et ne la leur a présentée. » Voir Fathou l-Bari Tome 9 page 251 où le Hafidh dit : « Dans le hadith il y a le caractère permis que le femme serve son époux et ceux qu’il a invités. » La preuve c’est que, lorsque l’on ne craint pas de discorde ou de dissension et lorsqu’elle se voile la partie qu’il est un devoir qu’elle voile, cela est permis. La mixité est donc permise dans les conditions permises selon la Loi.

Troisièmement : Dans Al-Boukhariyy, il y a ce qui suit : chapitre des femmes qui se rendent au chevet des hommes. ‘Oummou d-Darda s’est rendue au chevet d’un homme des gens de la mosquée qui faisait partie des partisans. Qoutaybah nous a rapporté d’après Malik d’après Hicham Ibnou ^Ourwah, d’après son père, d’après ^A’ichah qu’elle a dit : « Lorsque le Messager de Allah était arrivé à Médine, Abou Bakr et Bilal étaient tombés malades. Alors je suis entrée auprès d’eux et j’ai dit : « Ô Père, comment te sens-tu ? Et toi, Bilal, comment te sens-tu ? voir Fathou l-Bari Tome 10 Page 117. Lorsqu’il a dit « Chapitre des femmes qui se rendent au chevet des hommes » cela veut dire même s’ils sont ‘ajnabiyy lorsque les conditions pour ne pas tomber dans le péché sont prises en considération.

Quatrièmement : Dans le Mouwatta’ de l’Imam Malik, que Allah l’agrée, lorsqu’il fut interrogé : est-ce que la femme peut manger chez quelqu’un qui ne fait pas partie de ses mahram ou avec ses enfants ou avec ses serviteurs, ou avec ses esclaves hommes ? Malik a dit : « Il n’y a pas en cela de mal si cela est de la manière qui est connue pour la femme lorsqu’elle mange en présence d’hommes » fin de citation voir Al-Mouwatta’ Tome 2 page 226 impression de Al-Jabi de 1951.

Cinquièmement : Ibnou Hibban dans son Sahih a rapporté que Ibnou l-^Abbas a dit : « J’ai accompli la prière aux côtés du Prophète et ^A’ichah derrière nous a accompli la prière avec nous. J’étais aux côtés du Prophète en effectuant la prière avec lui. »

Sixièmement : An-Nawawiyy a dit dans Al-Majmou^ Tome 4 Page 484 ce qui suit : « La présence des femmes avec les hommes c’est-à-dire la mixité, lorsqu’il n’y a pas de khalwah n’est pas interdite » fin de citation.

Il est clair à partir de tout cela que cela n’est pas interdit, qu’une simple mixité, le mélange des femmes en présence des hommes n’est pas interdit lorsque les conditions de couverture de la zone de pudeur et de non accollement des coprs sont prises en considération selon la Loi. Seulement ce qui est interdit c’est que les corps se collent volontairement tout comme l’a dit Ibnou Hajar, le spécialiste de la jurisprudence. Et il n’y a aucune preuve pour celui qui en prétend l’interdiction, pour ceux dont Allah n’a pas éclairé les cœurs par la véracité dans l’application de la Loi mais qui interdisent selon ce que leurs passions leur suggère, qui ne respectent pas les paroles des gens de la science dignes de considération, qui nous perturbent au sujet de notre parole sur laquelle nous ont précédé les savants des Chafi^ites et des Malikites.

Nous demandons à Allah la préservation et à Allah la louange.

Commentaires fermés sur Les Preuves claires au sujet du jugement du parfum et de la mixité (deuxième partie)

La preuve satisfaisante sur la question du parfum et de la mixité (première partie)

Posted in islam par chaykhaboulaliyah sur août 4, 2010
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La louange est à Allah le Seigneur des mondes et que Allah honore et élève davantage notre maître Mouhammad, ainsi que sa famille et ses compagnons et qu’Il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle.

Parmi les péchés du corps, il y a la sortie de la femme parfumée ou non parfumée, embellie ou non embellie et couverte par le voile obligatoire ou non, si elle vise par sa sortie d’attirer les regards des hommes, c’est-à-dire de les entraîner à commettre un péché ; quant au cas où elle sort parfumée ou embellie, ayant recouvert ce qu’elle doit recouvrir de son corps et que son objectif n’était pas cela, il n’y a pas en cela davantage que le fait d’être déconseillé c’est-à-dire qu’elle ne commet pas de péché.

Ceci est prouvé par le hadith de Ibnou Hibban d’après Abou Mouça Al-‘Ach^ariyy, que Allah l’agrée, que le Prophète, que Dieu l’honore et l’élève davantage en degré, a dit ce qui signifie : « Toute femme qui sort parfumée et qui passe auprès des gens pour qu’ils sentent son odeur, alors elle est telle une fornicatrice et chaque œil commet un péché » fin de citation.

Les gens de la science considérés parmi les quatre écoles sont d’accord sur cela.

L’ECOLE CHAFI^IYY

Premièrement : Le livre Houlyatou l-^Oulama’ de Ach-Chachiyy Al-Qaffal mort en 507 de l’Hégire, tome 3 page 275. Il dit : « Le texte de Ach-Chafi^iyy, que Allah lui fasse miséricorde, dans l’ensemble de ses livres, c’est que le jugement de la femme concernant le caractère recommandé de se parfumer à l’occasion de l’entrée en rituel (al-‘ihram) est semblable au jugement des hommes. » fin de citation. Puis il dit : « Ad-Darikiyy a rapporté que Ach-Chafi^iyy, que Allah lui fasse miséricorde, a dit dans certains de ses livres qu’il n’est pas recommandé pour la femme de se parfumer pour l’entrée en rituel mais si elle le fait, c’est permis tout comme si c’est une prière en assemblée. Le premier avis est plus sûr. » fin de citation Il est donc recommandé pour la femme de se parfumer à l’occasion de l’entrée en rituel.

Abou Dawoud a rapporté d’après la Mère des croyants ^A’ichah que Allah l’agrée qu’elle a dit : « Nous sortions avec le Prophète, que Dieu l’honore et l’élève davantage en degré, à La Mecque et nous parfumions nos fronts avec du musc pour l’entrée en rituel. Quand l’une d’elle transpire cela coule sur son visage. Le Prophète, que Dieu l’honore et l’élève davantage en degré, voyant cela ne l’interdit pas. Voir Sounan Abi Dawoud tome 1 page 289 impression Darou l-Koutoubi l-^Arabiyyah. La preuve réside dans la parole de Ach-Chafi^iyy que Allah l’agrée qui a dit qu’il est permis que la femme se parfume pour assister à une prière en assemblée puisque le fait de se parfumer pour l’entrée en rituel est recommandé, son caractère permis, c’est-à-dire le fait de se parfumer en d’autre occasion que cela est permis à plus forte raison. En effet le pèlerinage est un lieu de mixité des hommes et des femmes et Ach-Chafi^iyy n’a pas considéré que le fait de se parfumer n’est spécialement permis que pour l’entrée en rituel, mais il l’a admis d’une manière générale pour celles qui entrent en rituel ou encore celles qui vont assister à une prière en assemblée. Il n’a pas restreint cela à l’entrée en rituel. Or Ach-Chafi^iyy est un moujtahid moutlaq, absolu, il n’appartient donc pas à celui qui n’a pas atteint le degré de moujtahid de conditionner ce caractère permis par l’état de l’entrée en rituel (al-‘ihram). Celui qui prétendrait cela, qu’il cite le texte d’un moujtahid qui comporterait la spécification du caractère permis du fait de mettre du parfum pour les femmes par l’entrée en rituel et son interdiction dans les autres cas comme il le prétend.

Deuxièmement, Le livre Charhou Mouslim de An-Nawawiyy décédé en 676 de l’Hégire tome 15 page 10 édition Darou r-Riyad li t-Tourath, Egypte 1987. Il dit, que Allah lui fasse miséricorde : « Quant à la femme, si elle veut sortir pour aller à la mosquée ou ailleurs, il lui est déconseillé tout parfum et tout baume. » Et par cela il apparaît clair qu’il n’y a pas de validité à ce que prétendent certains que An-Nawawiyy a dit qu’il est interdit à la femme de sortir parfumée dans son commentaire sur Mouslim. An-Nawawiyy a plutôt mentionné le caractère déconseillé et non l’interdiction en deux passages autres que ceux que nous avons cités précédemment, à savoir :

a) Le livre de An-Nawawiyy tome 4 page 199 puisqu’il dit : « Cas particulier : Si la femme veut sortir pour aller à la mosquée, il lui est déconseillé de toucher le baume, le parfum, ainsi que les habits élégants. » fin de citation.

b) Dans le même livre c’est-à-dire Charhou l-Mouhadh-dhab tome 5 page 9 puisqu’il dit que Allah nous fasse miséricorde, il mentionne le caractère déconseillé que les femmes désirant accomplir la prière de Al-^Id s’y rendent, il a dit : « Il est déconseillé pour elles de se parfumer » fin de citation. Et la vérité c’est que nous sommes en train de donner des arguments et ce n’est pas une liste exhaustive. En effet nous n’oublions pas les savants de la jurisprudence chafi^iyy qui ont donné un texte sur cette question. D’autre part, il est clair pour celui qui a étudié la jurisprudence islamique que le caractère déconseillé dans les trois écoles, c’est-à-dire autres que l’école hanafite, est donné pour ce qui est en deçà de l’interdit, même si ce n’est pas une chose approuvée selon la Loi.

L’ECOLE MALIKITE

Premièrement : Le livre Al-Bayan wa t-Tahsil de Ibnou Rouchd mort en 520 de l’Hégire tome 17 pages 624-625 édition Darou l-Gharb. Il dit : « Malik fut interrogé au sujet de ce qui est au pied des femmes en tant que khoulkhal. Il a dit que ce n’est pas à ce sujet qu’a été rapporté le hadith mais qu’abandonner cela est préférable pour elles sans pour autant dire que c’est interdit. Mouhammad Ibnou Rouchd a dit : Il fut interrogé au sujet de ce que mettent les femmes aux pieds en tant que khoulkhal, lorsqu’elles marchent on entend un bruit. Il a donc considéré que le laisser est préférable sans l’interdire parce que ce qui est interdit pour elles c’est ce qui a été mentionné comme étant interdit à savoir qu’elles aient pour objectif de faire entendre ce bruit et de montrer leurs parures aux hommes qu’elles rencontrent. Il a été rapporté dans ce sens que le Messager de Allah, que Dieu l’honore et l’élève davantage en degré, a dit ce qui signifie : : « Toute femme qui s’est parfumée et qui est passée près des gens pour qu’ils sentent son parfum elle est telle une fornicatrice et Allah est Celui Qui accorde la réussite. » fin de citation.

Deuxièmement : Le livre de Charhou Khalil de Al-Khattab mort en 954 de l’Hégire tome 3 page 405 édition Darou l-Fikr 1978. Il dit au sujet de celle que l’on veut demander en mariage : « Cas particulier : Ibnou l-Khattab a dit : Et elle a à s’embellir pour ceux qui la voient ; même si l’on ne dit pas que c’est recommandé, ce n’est pas loin de l’être » fin de citation. ??

Il est donc apparu à celui qui cherche la vérité que l’école malikite comme les autres écoles n’interdit la sortie de la femme parfumée ou embellie, selon le texte de l’imam Malik, dans le cas seulement où elle cherche à provoquer les hommes par la dissension et ce qui est interdit.

L’ECOLE HANBALITE

Premièrement : Le livre de Al-Mourani de Ibnou Qoudamah mort en 620 de l’Hégire tome 2 page 232 impression Darou l-Fikr. Il dit lorsqu’il mentionne la sortie des femmes vers la salle de prière pour assister à la prière en assemblée : « Il leur est recommandé de sortir sans parfum » fin de citation.

Deuxièmement : Le Chaykh Chamsou d-Din Al-Maqdiciyy mort en 172 de l’Hégire a dit dans Ach-Charhou l-Kabir ^ala l-Mouqna^ tome 2 page 234 dans la marge du livre Al-Mourni impression Darou l-Fikr. Il a dit : « Il leur est plutôt recommandé de sortir non parfumées ».

Troisièmement : Le livre Kich-chafou l-‘Qina^ Charhou Matni l-‘Iqna^ du Chaykh Mansour Al-Bouhoutiyy mort en 1046 de l’Hégire tome 1 page 82 impression ^Alamou l-Hatab, il dit : « et il lui est recommandé de ne pas sortir en mettant de la poudre rouge et ce qui est du même ordre de ce qui est un embellissement pour son visage » fin de citation

La parole de l’imam Ahmad et des commentateurs au sujet des femmes est absolue, elle n’est pas spécifique à la femme qui est mariée à l’exclusion des autres. En effet les commentateurs n’ont pas posé de condition à cela. Et ceci est en accord avec les paroles de Al-Maqdiciyy et de Ibnou Qoudamah, tous deux étant hanbalites.

L’ECOLE HANAFITE

Premièrement : Le livre Al-Loubab Charhou l-Kitab tome 4 page 58 impression Al-Maktabatou l-^Ilmiyyah. Il dit : « Il est permis aux femmes de s’embellir, de s’orner d’or et d’argent dans tous les cas » fin de citation.

Deuxièmement : Le livre Al-Ikhtiyar li Ta^lili l-Moukhtar tome 4 page 159 impression Darou l-Ma^rifah. Il dit : « Il est permis aux femmes de s’orner d’or et d’argent » fin de citation.

Ces deux livres hanafites n’ont pas relié le caractère licite de cela à l’épouse seulement mais c’est général tout comme l’auteur de Al-Loubab le confirme.

Troisièmement : Le livre Al-Fatawa l-Bidadhiyyah en marge de Al-Fatawa l-Hindiyyah tome 4 page 157 impression Darou ‘Ihya’ou t-Tourathi l^Arabiyy. Il dit : « Il a une mère jeune qui s’embellit pour les banquets, les mariages et pour les réunions funéraires sans sa permission et elle a un époux qui n’arrive pas à l’empêcher tant qu’il ne lui a pas été confirmé qu’elle sort pour semer la corruption. Si jamais cela est confirmé, c’est-à-dire qu’elle sort pour semer la corruption, son affaire sera exposée au Qadi pour l’en empêcher » fin de citation

C’est sur un texte clair sur le caractère permis de la jeune embellie tant qu’elle ne sort pas pour semer la corruption. Celui qui recherche la discussion vaine et l’entêtement pour le faux, qu’il aille auprès de la tombe de Ach-Chafi^iyy, de Malik et d’autres qu’eux deux parmi les savants de la jurisprudence qui ont dit ces propos et qu’il discute avec eux !

Cinquièmement : Al-Qourtoubiyy dans son Tafsir tome 12 page 238 impression Darou ‘Ihya’ou t-Tourathi l-^Arabiyy lorsqu’il a évoqué la parole de Allah ta^ala, il a dit : « Et celle qui fait cela parmi elles, joyeuses qu’elles sont de leurs beauté, cela est déconseillé mais celle qui fait cela parmi elles pour se montrer et provoquer les hommes cela est interdit et blâmable » fin de citation. Abou Bakr Ibnou Abi Chaybah tome 9 page 25 impression de l’Inde a dit que ce qui est déconseillé pour la femme c’est de se parfumer lorsqu’elle sort. Al-Bayhaqiyy a dit dans ses Sounan tome 3 page 245 impression de l’Inde : « Chapitre Ce qui est déconseillé pour les femmes en tant que parfum lorsqu’elles sortent ». At-Tirmidhiyy dans son Jami^ tome 10 page 234 impression Darou l-Koutoubi l-^Arabiyyah a dit : « Chapitre Ce qui est parvenu du caractère déconseillé de la sortie de la femme parfumée, commentaires de Abou Bakr Ibnou ^Arabiyy Al-Malikiyy ». An-Naça’iyy dans ses Sounan page 153 impression Darou l-Koutoubi l-^Ilmiyyah a dit : « Ce qui est déconseillé pour les femmes en tant que parfum ». Celui qui est objectif, il lui est devenu clair que les savants ont utilisé le terme déconseillé et n’ont pas déclaré interdit sa sortie parfumée ou embellie sauf si elle cherche à provoquer les hommes par ce qui est interdit. Quant à leur soi-disant argumentation par ce qui est rapporté d’après Abou Hourayrah que Allah l’agrée qu’une femme serait passée auprès de lui avec une forte odeur de parfum et qu’il lui a dit : « Où vas-tu ô toi femme esclave du Tout-Puissant ? »

– Je vais à la mosquée

– Et tu t’es parfumée ?

– Oui

– Retourne et lave-toi, j’ai entendu le Messager de Allah, que Dieu l’honore et l’élève davantage en degré, dire ce qui signifie : « Allah n’agrée pas la prière d’une femme qui est sortie pour la mosquée avec une forte odeur de parfum jusqu’à ce qu’elle revienne chez elle et qu’elle se lave ».

Il n’y a pas en cela l’interdiction de la sortie parfumée, seulement ce qui est compris dans ce hadith, c’est que sa prière dans cet état à la mosquée n’est pas agréé tout comme cela est clairement exprimé. Parmi les choses connues chez celui qui a étudié la jurisprudence, c’est que de nombreuses choses parmi ce qui est déconseillé (karahatoun tanzihiyyah) privent de l’agrément, c’est-à-dire de la récompense même si l’acte est permis et qu’il ne comporte pas de péché. Comme dit le hadith [rapporté par Ibnou Hibban] ce qui signifie : « Celui qui entend l’appel et qui ne répond pas, sa prière ne sera pas agréée s’il l’accomplit ». Est-ce que le sens de ce hadith c’est que celui qui a entendu l’appel à la prière et qui a fait la prière chez lui a commis un péché ? Non bien sûr, il ne commet pas un péché. Et ceci montre ce qui est visé par ce qu’a rapporté Abou Hourayrah, que Allah l’agrée, à savoir ce que nous avons cité, ce qui est visé n’est pas l’interdiction. Ensuite nous disons à celui qui renie fortement la parole de celui qui dit qu’il est permis à la femme de sortir parfumée tant qu’elle ne vise pas la provocation des hommes, en prétendant que l’école hanafite interdit cela :

1° Apporte-nous un texte clair dans l’interdiction d’après l’imam Abou Hanifah, que Allah l’agrée, ou d’après la classe de savants qui viennent juste après les moujtahid de cette école.

2° Vous n’avez pas le droit de renier la chose sujette à divergence. Nous avons rapporté ce que Ach-Chafi^iyy et Malik ont dit. Et on a donné un texte dans les livres hanbalites et hanafites. Quand bien même seul Ach-Chafi^iyy, que Allah l’agrée, avait dit cela, vous n’auriez pas le droit de le renier.

De plus, nous vous conseillons d’être plus ferme pour l’interdiction de la mécréance comme l’a énoncé Abou Hanifah, que Allah l’agrée : « En effet la mécréance est plus prioritaire à renier que d’autres sujets qui sont moindres, en plus du fait que ce ne sont pas des choses interdites mais déconseillées ». Ainsi parmi la mécréance qu’a énoncée Abou Hanifah, il y a attribuer un endroit à Allah, comme le fait de dire que Allah est dans le ciel, celui-là devient mécréant. Cf . le commentaire sur Abou Hanifah page 171-172 impression Darou l-Koutoubi l-^Ilmiyyah : livre Al-Fatawa l-^Ilmiyyah tome 2 page 259, et le livre Al-Bahrou r-Ra’iq tome 5 page 129 impression Darou l-Ma^rifah.

3° Il convient pour celui qui recherche la vérité de se suffire de ce que le Messager de Allah, que Dieu l’honore et l’élève davantage en degré, a dit à Asma’, que Allah l’agrée, lorsqu’il a trouvé sur elle l’odeur du parfum, alors qu’elle avait rendu visite à ^A’ichah, que Allah l’agrée ce qui signifie : « La femme ne devrait pas se parfumer alors que son époux est absent ». Il ne lui a pas dit que ceci est interdit. Parce que si cela avait été interdit, il le lui aurait dit. En effet le Prophète, que Dieu l’honore et l’élève davantage en degré, ne se tait pas devant une chose répréhensible et il ne lui est pas possible de tarder à montrer le jugement de la Loi par rapport au moment où on a besoin de ce jugement. Et ce hadith a été rapporté par Ibnou Hibban dans son Mousannaf tome 9 page 27 impression de l’Inde.

4° Quant à l’argumentation par la version At-Tirmidhiyy, la portée générale des termes qui sont mentionnés dans cette version est restreinte par la deuxième version dans laquelle il y a une restriction, conformément à la règle des fondements du hadith.. Et ce qui est restreint ici est la version dans laquelle figure ce qui signifie : « Pour qu’il sente son odeur ». C’est d’ailleurs ce qu’a compris l’Imam Malik et d’autres parmi les imams, que Allah les agrée, concernant une femme de Médine qui a rapporté la version restreinte. Il l’a précédée par sa parole chapitre « Le caractère déconseillé de la sortie de la femme parfumée », il n’a donc pas dit interdit.

5° Al-Qourtoubiyy a dit lors de l’exégèse du verset que Allah ta^ala a ordonné aux femmes de ne pas montrer leurs parures, sauf ceux qui sont exceptés dans le reste de la ‘ayah, de peur de la discorde. Et il a accepté ce qui apparent de la parure et des gens ont eu divergence en ce qui concerne cette part. Ainsi Ibnou Mas^oud a dit : « C’est ce qui est apparent de la parure à savoir le vêtement » Ibnou Joubayr a ajouté : « le visage » et Sa^id Ibnou Jabir également ainsi que ^Ata’ et ^Ouzayr ont dit : « le visage, les deux mains et le vêtement ». Ibnou ^Abbas Qatadah, et Ibnou Makhzanah a dit : « Ce qui est apparent dans la parure c’est le khol, les bracelets, les avant-bras jusqu’à la moitié du coude, les boucles, et ce qui est du même ordre, cela est permis à la femme de le montrer à toute personne qui rentre chez elle parmi les gens » fin de citation ; tome 12 page 228.

Et à la page 229, il dit, que Allah lui fasse miséricorde : « Parmi la parure, il y a ce qui est apparent et ce qui est caché. Ce qui est apparent, il est permis absolument de les montrer pour toute personne parmi les mahram et les ‘ajnabiyy » fin de citation.

Pour ce qui est de la ayah,  ce qui est visé ici c’est la parure qui est cachée qu’elle ne peut montrer qu’à l’époux, ce qui est visé ici ce n’est pas la parure dans l’absolu ou sinon ce serait une contradiction, que Allah nous préserve de croire cela. Celui qui veut, qu’il vérifie des livres de tafsir.

Enfin nous rapportons des Sounan de Al-Bayhaqiyy tome 2 page 295 impression Darou l-Ma^rifah, d’après Ibnou l-^Abbas que Allah les agrée tous les deux : « Ils étaient avec le Prophète, que Dieu l’honore et l’élève davantage en degré, celui-ci était sorti un jour de al-fitr, il a accompli deux rak^ah sans en avoir accomplies d’autres auparavant. Puis, quand il est venu auprès des femmes, Bilal étant avec lui, il leur a ordonné de donner l’aumône ; c’est alors que la femme a jeté son khours et son sikhab ». Al-Bayhaqiyy a dit : « Al-Boukhariyy l’a rapporté dans son Sahih et Mouslim l’a rapporté d’après Chou^bah » fin de citation. Dans ce hadith il y a le fait que les femmes étaient sorties le jour de Al-^Id en s’étant ornées de sikhab qui est une sorte de bijou en or et il ne leur avait pas interdit cela. Et al-khours c’est la bague d’or ou d’argent.

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